Auteur : Jelubay
Posté le 11 octobre 2014
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Chapitre 33

Lorsque les deux amis se sont réveillés, ils étaient à l’hôpital : des promeneurs les avaient retrouvés tôt le matin devant le château, endormis dans la boue. Victor et Léna apprirent à la police que leurs amies Karen et Jenny étaient mortes, attaquées par un homme qui vivait dans le château. Une enquête a été menée, mais rien ne ut retrouvé. La police classa l’affaire, et quand le policier l’apprit à Victor, le jeune garçon comprit que les autorités savaient qu’il ne s’agissait pas d’un tueur. Mais cela, il était hors de question de le dire aux autres, pas même à leur famille, ou à leurs amis. Les deux jeunes ne voulaient pas être considérés comme fous. Quelques jours après cette nuit, Victor et Léna sont retourné au château en journée. Le cadavre de Karen, toujours dans la cave, était allongé, droit, et la jeune fille avait les bras repliés de sortes à ce que les mains soient au niveau de son cœur. Ils montèrent et découvrirent Jenny dans la même position. Un léger vent souffla, caressant la joue de Victor. Un esprit se matérialisa, puis deux, puis trois : Madeleine, Karen et enfin Jenny. Ce fut elle qui prit la parole, demandant à ses amis de ne pas pleurer, de rester courageux. Madeleine jura de ne jamais quitter les deux filles grâce à qui elle peut enfin monter. Les trois esprits devinrent des lumières blanches et s’élevèrent dans le ciel. Quand les deux amis se penchèrent à la fenêtre, ils virent la lumière de la duchesse et celle du duc monter à leur tour, puis du cimetière s’élevèrent des vingtaines de boules brillantes. Le spectacle si beau, si triste, arracha aux jeunes quelques larmes qu’ils essuyèrent. Cette aventure était terminée, et ils ne pourraient jamais dire ce qu’il s’était vraiment passé. Ce secret les unissait et ils restaient souvent ensemble à discuter en récréation comme durant leur temps libre. Cette aventure les avait rapprochés, et lorsqu’ils étaient tristes ou lorsqu’ils ne savaient pas quoi faire, un coup d’œil dans le ciel leur suffisait à se dire qu’ils n’étaient pas seuls, et qu’à tout jamais leurs amies veilleraient sur eux.

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