Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 2 novembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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La prophétie de Jésus sur les temps de la fin 

Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des offrandes qui faisaient l’ornement du Temple, quand Jésus en sortit, un des disciples lui dit : Maître, regarde quelles belles pierres et quelles constructions ? Jésus répondit : Vois-tu ces grandes constructions ? Les jours viendront où de ce que vous voyez là, on ne laissera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Jésus s’assit sur le mont des Oliviers, en face du Temple, et les disciples, Pierre, Jacques, Jean et André, lui posèrent en particulier cette question : Maître, quand donc cela arrivera-t-il, et à quel signe connaîtra-t-on que cela va arriver ? Quel sera le signe de ta parousie et de la fin du monde ?

(Ces quatre disciples figurent les serviteurs de Dieu des temps de la fin. Trois avaient assisté à la transfiguration de Jésus, lorsqu’ils reçurent une vision du futur royaume de Dieu. Ils lui posent en particulier cette question. C’est parce qu’eux seuls savent, qu’au-delà du Temple de Jérusalem, qui fut détruit par les armées romaines en l’an 70, Jésus parlait de ce que figurait ce Temple, construit par Hérode, et qui existera au temps de la Parousie de Jésus.

Souvenons-nous, quand Jésus a dit aux Juifs : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai », l’Ecriture précisa que Jésus parlait du « Temple de son corps », c’est-à-dire de l’assemblée de ses disciples ; chose qui fut illustrée par sa mort et sa résurrection, car lui-même, ayant en lui l’Esprit de Dieu, était un Temple pour Dieu.

Pierre, Jacques, Jean et André, ont donc compris que Jésus parlait de l’assemblée de ses disciples, à sa Parousie, quand il jugera ce monde et y mettra fin. Car ils associent ces trois choses : La destruction du Temple, la Parousie de Jésus et la fin du monde ! L’apôtre Paul précisa, très clairement, que « le corps » de Christ était l’assemblée des chrétiens, et qu’elle constituait un Temple pour Dieu, Dieu l’habitant par son Esprit.)

Jésus se mit alors à leur dire : Prenez garde que personne ne vous séduise, car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suit le Christ et : Le temps est proche. Ils séduiront beaucoup de gens, ne les suivez pas.

(Vers la fin des ténèbres spirituelles annoncées par Jésus, « où personne ne peut travailler » à l’œuvre de Dieu, ténèbres survenues après la mort de l’apôtre Jean, et du reste des disciples ayant reçu l’Esprit saint à la Pentecôte, il est apparut plusieurs se prétendant le corps de Christ, et disant que la fin était proche ; plusieurs qui en séduisirent beaucoup. Ce n’est qu’après l’apparition de ces derniers, dont aucun n’était « le corps » de Christ, puisqu’il ne fallait pas les suivre, que Jésus aura de nouveau des disciples sur terre.

Jusqu’aux alentours de 1830, il n’est apparut aucun mouvement se disant chrétien affirmant : « Le temps est proche » ! C’est-à-dire le temps de la fin de ce monde et de l’établissement du royaume de Dieu annoncé par Jésus, et qui séduisit beaucoup de gens. Mais alors, vers 1829-1830, quatre hommes, qui ne se connaissaient pas, donnèrent simultanément naissance aux quatre grandes sectes millénaristes qui, dès leur naissance, firent beaucoup d’adeptes. Ils réalisèrent ce premier signe, annonciateur des temps où se réaliseront les trois choses citées par les disciples de Jésus.

Il s’agit de J.N. Darby, prêtre de l’Eglise épiscopalienne d’Irlande ; d’Edwar Irving, un clergyman écossais ; de Joseph Smith, qui fonda « l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours » ou « Eglise Mormone » ; et de William Miller, qui donna naissance aux divers mouvements Adventistes.

Avant eux, depuis au moins le 4ème siècle, plus personne dans le monde dit « chrétien » n’annonçait encore que la fin était proche ; si ce n’est dans le protestantisme, quelques rares prédicateurs isolés, aux XVIème et XVIIème siècles, qui ne convainquirent que peu de gens ; ils ne cherchèrent d’ailleurs pas à fonder un mouvement religieux, se distinguant des autres dénominations chrétiennes.

C’est donc après les quatre fondateurs des sectes millénaristes, que Dieu fit naître, selon les paroles de Jean 1 :12,13, un homme qui donna naissance à une assemblée de véritables disciples de Jésus-Christ. Et c’est alors que commença à se réaliser la vision des quatre cavaliers de l’Apocalypse ! Car dès la naissance de cet homme de Dieu, le premier cavalier, celui au cheval blanc, notre Seigneur Jésus, dû combattre les puissances spirituelles mauvaises, pour empêcher Satan de le faire mourir, avant qu’il n’ait accompli son ministère ; c’est ce qu’il tenta de faire avec lui-même, quand Dieu le fit naître sur terre. Et c’est peu après la naissance de cet homme de Dieu, que débutèrent les quatre dernières générations, dont Dieu parla allégoriquement à Abraham ; ce fut en 1854, quand le deuxième cavalier enleva la paix de la terre avec la guerre de Crimée. Suivant la manière de compter les années d’un événement dans l’Ecriture, c’est à partir de Nissan 1855 que se compte les générations écoulées.

Lorsque ces paroles de Dieu à Abraham se réalisèrent littéralement, avec les fils d’Israël, pour servir d’allégorie prophétique, ce fut quand Moïse fut sauvé des eaux du Nil, que se comptent les quatre générations adultes de quarante ans. Ce fut effectivement la quatrième génération qui entra en terre promise, « le pays où coule le lait et le miel » (la parole de Dieu), après la mort de Moïse, qui mourut âgé de 120 ans. Ils y entrèrent avec le début de la quatrième génération, sous la conduite de Josué. C’est celui-ci qui entreprit la conquête de « la terre promise », tout comme les hommes de Dieu d’aujourd’hui, dès que l’Esprit saint les inonda de lumière sur la parole de Dieu, au début de la dernière génération. Les autres caractéristiques des temps, citées par Jésus, vont nous permettre de situer le jour où Dieu fit naître cet homme, qui fut « sauvé des eaux » de ce monde, comme Moïse le fut des eaux du Nil.

Vous entendrez parler de guerres et des rumeurs de guerre parviendront jusqu’à vous. Mais quand vous entendrez parler de guerres et de révolutions, et que des rumeurs de guerres vous parviendront, ne soyez pas effrayés. Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent d’abord, mais ce ne sera pas sitôt la fin. Alors il leur dit : Une nation s’élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume.

(Dans la vision de l’Apocalypse, quand Satan suscite le premier des trois cavaliers pour faire obstacle au Fils de l’homme, nous lisons : « Et il sortit un autre cheval, qui était roux (couleur de feu). Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, pour que les hommes s’égorgeassent les uns les autres, et on lui donna une grande épée. » 

C’est une deuxième indication, pour déterminer le moment où Dieu fit naître l’homme qui redonna naissance à de véritables chrétiens. Lorsqu’il naquit, la paix régnait sur terre, et peu après sa naissance, les nations furent déchirées par des guerres ! De plus, selon les paroles de Jésus reprises plus haut, alors qu’il accomplissait son ministère, et qu’il avait déjà converti plusieurs à Christ, ils entendront parler de guerres et des rumeurs de guerres leur parviendront : elles ne concerneront donc pas le pays où ils se trouvent, mais ailleurs dans le monde.

Il nous faut donc trouver, fait rarissime dans l’histoire de l’humanité, une période de paix totale, absolue, où il n’y avait dans le monde ni révolution, ni guerre entre nations, et se situant après l’apparition du premier signe annonciateur des temps. C’est-à-dire après la naissance et le développement des quatre grandes sectes millénaristes et donc après 1830. Car pour enlever la paix de la terre, il fallait bien évidemment qu’elle y règne, ne fusse que depuis peu.

Après les guerres napoléoniennes et la chute de l’empereur à Waterloo, grâce aux traités de Vienne, dont l’acte final s’acheva en 1815, une longue période de paix s’établit entre les grandes nations européennes, pour une bonne part grâce à « la Sainte Alliance ». Le Dictionnaire d’histoire universelle de Michel Mourre nous dit : « On fait au Congrès de Vienne le crédit d’avoir assuré quarante ans de paix à l’Europe. » : de 1815 à 1854.

Toutefois, les nations européennes, ce n’est pas le monde entier. Les Français ont poursuivi des guerres de conquêtes en Algérie de 1830 à 1849 ; en 1830 il y eut la révolution française, d’autres ailleurs la même année ; la défaite espagnole à Ayacucho au Pérou ; la guerre entre les Etats-Unis et le Mexique à propos du Texas, qui prit fin en 1848 ; d’autres petits conflits et une véritable chaîne de révolutions nationales, qui déchira l’Europe en 1848 et 1849, mais ne mettant nullement en cause la paix internationale. Mais à la fin de 1849, tout rentre dans l’ordre en Europe. Et lorsque débute l’année 1850 et jusque vers la fin de 1853, soit durant quatre ans, il régna sur la planète une paix totale, car on n’y trouve trace d’aucun conflit entre nation ni de révolution dans le monde.

En effet, l’Histoire générale des civilisations des Presses Universitaires de France nous dit : « En 1850 l’ordre européen, issu des traités de 1815, paraît rétabli et, la même année, grâce au compromis de Californie, la menace d’une guerre civile s’éloigne provisoirement des Etats-Unis. Or, dès 1854, tandis que la crise esclavagiste devient aiguë dans le Nouveau Monde, la guerre éclate pour la première fois au XIXème siècle (les historiens le fond débuter en 1815), entre les principales puissances de l’Ancien ; ainsi s’ouvre une phase belliqueuse laquelle ne se clôt qu’en 1871. Le statut territorial du Congrès de Vienne et la prépondérance militaire de la France s’effondrent… Les années 1853-1871 sont singulièrement troublées. Un souffle guerrier passe sur l’occident. Le champ de bataille se localise d’abord sur les rives de la mer Noire. Allié à l’Angleterre, le nouveau Napoléon porte ses armes contre la Russie… Aux agitations du Vieux monde s’ajoutent celles du Nouveau. Le précaire équilibre entre le Nord et le Sud des Etats-Unis étant rompu par l’irrésistible avance démographique et économique du premier, le second se décide à la sécession et la guerre civile, qui éclate de la sorte en 1861, correspond à la lutte armée entre deux groupes sociaux complémentaires et longtemps solidaires, mais devenus implacablement ennemis. »

Les témoignages de l’histoire sont formels, au milieu du XIXème siècle, la paix régnait véritablement sur terre et soudain, en 1853, des troubles réapparurent et, dès 1854, le cavalier au cheval couleur de feu ôta la paix de la terre, et les hommes recommencèrent à s’égorger les uns les autres. Depuis lors, le fléau de la guerre n’a pas cessé d’ensanglanter le monde, pas même durant une seule année. Par conséquent, l’homme que Dieu fit naître pour redonner  naissance aux véritables disciples de Jésus, a dû naître entre 1849 et 1854, durant les quatre années de paix totale sur terre ; car après elles, le monde n’a plus jamais connu une paix totale jusqu’à nos jours ! Or, au cours des quatre années de paix sur terre, un seul homme est né dans le monde, qui donna naissance à un mouvement chrétien se distinguant de toutes les assemblées, « églises » ou organisations religieuses de la chrétienté. Cet homme est Ch.T. Russell, né le 16 février 1852 aux Etats-Unis, qui donna naissance aux Etudiants de la Bible, et reprit le témoignage de Jésus et de ses apôtres, sans pour autant en faire une organisation religieuse pyramidale, comme toutes les religions du monde prétendument chrétien.

L’histoire de son enfance, de sa conversion à Christ, et de son oeuvre, à laquelle il sacrifia toute sa vie et sa fortune (300.000 dollars d’avant le 20ème siècle), témoignent qu’à l’exemple de Jean-Baptiste, il fut rempli d’Esprit saint dès le sein de sa mère. La règle de vie fondamentale qu’il pratiqua et enseigna toute au long de sa vie, fut l’obéissance au deuxième commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; et au seul commandement de Jésus-Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». Jusqu’à son dernier souffle, il rendit témoignage à la vérité sur Dieu, sur Jésus-Christ et sur le dessein de salut de Dieu envers l’humanité, dans la mesure où l’Esprit saint lui révéla ces choses en son temps, car selon Daniel, la connaissance de ces choses irait croissante jusqu’à la fin. Il mourut dans de grandes souffrances dont Satan le frappa dans un train au Texas, fin octobre 1916, alors qu’il effectuait une tournée de conférences. Comme tous les hommes que Dieu fit naître avant lui, il naquit une septième année sacrée (1851), celle du 849ème septénaire depuis Adam.

Jésus annonça à ses nouveaux disciples : « Vous entendrez parler de guerres et des rumeurs de guerres parviendront jusqu’à vous. Mais quand vous entendrez parler de guerres et de révolutions, et que des rumeurs de guerres vous parviendront, ne soyez pas effrayés. Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent d’abord, mais ce ne sera pas sitôt la fin. » Ces choses devaient donc se passer ailleurs que là où ses disciples seront ! Or, l’année même où Ch.T.Russell commença à se réunir avec ses cinq compagnons, pour étudier les Ecritures sans plus tenir compte des enseignements de la chrétienté, soit en 1870, ils apprirent que la guerre franco-allemande avait éclaté le 19 juillet, guerre qui se poursuivit jusqu’en 1871 et une citation des paroles de Erich Eck, faite par « l’Histoire Universelle de Marabout-Université, va nous faire comprendre toutes les conséquences de cette guerre : 

« De tous les conflits du XIXème siècle, aucun n’a et de loin, exercé une influence si longue, porté des conséquences si lourdes. Les rancoeurs et les haines semées par la guerre franco-allemande de 1870-1871 ont dépassé jusqu’aux prévisions les plus noires des pessimistes les plus acharnés… Il en est sorti deux guerres mondiales et personne ne peut dire quand l’Europe et le monde retrouveront la paix mise au tombeau le 13 juillet 1870 (Tome 10 p.317) ».

Et en effet, la période séparant la guerre de 1870 de 1914, fut celle de « la paix armée » en Europe, où tous s’arment et se préparent à la guerre. Mais l’Europe ce n’est pas le monde, et bien d’autres guerres éclatent ailleurs, dont le bruit parvint aux oreilles de Ch.T. Russell et de ses compagnons. Les paroles de Jésus sur ce point se sont donc également réalisées avec cet homme de Dieu. C’est donc avec la naissance de Ch.T. Russell et les Etudiants de la Bible, que « le corps de Christ » réapparut sur terre et que Dieu eut de nouveau « un Temple », une « maison spirituelle » qu’il habitait par son Esprit. C’est de ce « Temple », qui fut figuré par celui existant au temps du Fils de l’homme, que Jésus parla lorsqu’il dit qu’il n’en restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Pourquoi ?

Après la mort de Ch.T. Russell, Rutherford, qui lui succéda à la tête des Etudiants de la Bible, en s’emparant illégalement de la Wachtower Bible and Tract Society, société fondée par Ch.T. Russell pour annoncer la venue proche du royaume de Dieu, et publier ses écrits, Rutherford donc, détourna les Etudiants de la Bible de la vérité en Christ, s’écarta des enseignements de Russell, et enferma les Etudiants de la Bible dans une organisation religieuse pyramidale, semblable à toutes celles répandues dans le monde par le diable. C’est la raison pour laquelle le Seigneur, dans l’Apocalypse, l’appelle « une synagogue de Satan ». Et Rutherford, à l’exemple des Juifs du temps de Jésus, en fit une véritable « maison de trafic » où tout se vend et s’achète, un véritable « veau d’or », devant lequel les Etudiants de la Bible devaient se prosterner. Cette organisation religieuse, qui depuis 1931 porte en vain le nom de Dieu, ayant choisie de se dénommer « Témoins de Jéhovah », sera anéantie au cours de la Parousie de Jésus pour le jugement du monde. C’est ce qu’annonce la prophétie du Christ ! Aux deux signes des temps déjà cités, Jésus en ajouta encore cinq autres qui, eux aussi, devaient subsister durant toute la durée des quatre dernières générations, soit jusqu’à ce que la prophétie soit entièrement accomplie :

Il y aura de grands tremblements de terre, des pestes et des famines en divers lieux, et dans le ciel d’effrayantes apparitions et des phénomènes extraordinaires. Mais avant tout cela, on mettra la main sur vous et on vous persécutera ; on vous jettera en prison, on vous livrera aux synagogues (assemblées religieuses), à cause de mon nom. Cela vous arrivera pour que vous serviez de témoignage.

Prenez garde à vous-mêmes ; mettez-vous en garde contre les hommes, car ils vous livreront aux tribunaux et ils vous battront de verges dans les synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais quand on vous livrera, quand on vous emmènera pour vous livrer, quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père, l’Esprit saint, qui parlera en vous ; car celui-ci vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. Mettez-vous donc dans l’esprit de ne pas préméditer votre défense ; car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront résister ou contredire. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. 

Les signes des temps, « fixés par le Père », selon Actes 1 :7, qui devaient caractériser les quatre dernières générations, et apparaître dans le monde dès la première pour subsister tout au long des quatre jusqu’à la fin, sont donc au nombre de sept : 1° : « Plusieurs » se prétendant le « Christ », disant le temps est proche et faisant beaucoup d’adeptes ; 2° : Guerres, bruits de guerres et révolutions, car une nation s’élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume ; 3° : Grands tremblements de terre : 4° En divers lieux des pestes, c’est-à-dire des maladies contagieuses mortelles ; 5° : En divers lieux des famines ; 6° : D’effrayantes apparitions et des phénomènes extraordinaires dans le ciel ; 7° : La persécution des disciples du Christ, qui seront menés devant les tribunaux à cause du nom de Jésus.

Le troisième signe est tout aussi révélateur que le deuxième : « Il y aura de grands tremblements de terre… en divers lieux ». L’Encyclopédie espagnole, publiée au début du 20ème siècle par les éditions « Esposa- Calpe », donne une liste presque complète, géographique et chronologique des principaux tremblements de terre dont l’histoire a gardé le souvenir, ceux ayant causé des désastres matériels et en vies humaines, et qui semèrent la panique parmi les populations. Pour les 18 premiers siècles de notre ère, elle en cite 28 ; pour la première moitié du 19ème siècle 19 ; et pour la terrifiante seconde moitié du 19ème, qu’on appela un moment « siècle d’espérance », à partir de 1854 précisément, elle n’en compte pas moins de 129, qui causèrent ruines et morts !!! Et pour les 8 premières années du 20ème siècle, date à laquelle elle arrête ses statistiques, 46 ! Il faut y ajouter celui en Provence de 1909, faisant une cinquantaine de morts et celui de 1912 en Turquie qui fit 3000 morts. Depuis lors ce signe des temps s’est accru régulièrement, particulièrement depuis le tremblement de terre du 19 septembre 1985 au Mexique, mais surtout depuis 2005. Incontestablement, la fréquence, et la puissance des tremblements de terre, s’accroissent considérablement depuis cette date. Ainsi donc, pour ce signe également, son apparition soudaine se situe après la naissance de Ch.T. Russell, en 1854 ! Car avant cette date, le dernier se produisit en 1846 dans les Vosges, alors que dès 1854 plusieurs tremblements de terre ont eurent lieu pratiquement chaque année.

Quatrième signe : « Il y aura des pestes… en divers lieux ». Par « pestes », les anciens désignaient toutes les maladies épidémiques à mortalité considérable. Comme notre Seigneur annonça des « pestes » au pluriel, la première action du cavalier de l’Apocalypse au cheval de couleur pâle, livide, dont l’action est double, nous y reviendront plus loin, commença par répandre des maladies épidémiques graves dans le monde. Or, depuis l’année sacrée 1852-53, soit aussitôt après la naissance de Ch.T. Russell, alors que le cavalier au cheval blanc venait de se mettre en campagne, le cavalier au cheval livide commença à répandre des pestilences dont l’ampleur dépassa tout ce que l’humanité avait connu auparavant.

Ce fut d’abord le Choléra, qui jusqu’au 19ème siècle n’existait qu’en Asie, et presque exclusivement en Inde. Puis la Dysenterie, la Fièvre Typhoïde, la Peste elle-même, le Typhus, la Variole et la Grippe. Pas moins de sept pestes déferlèrent soudainement sur le monde depuis 1852. C’est par dizaines de millions que les hommes enterrèrent leurs morts, frappés par ces terrifiantes maladies. Certes, tout au long de l’histoire humaine nous voyons des épidémies ravager de temps à autre, une fois ici une fois là, le monde des hommes. Mais de mémoire d’homme, jamais aucun demi-siècle n’a été frappé par autant de « pestilences » et d’une manière aussi générale dans le monde, que la seconde moitié du 19ème siècle, à partir de 1852-53. A ce propos, il n’est pas inutile de souligner ce que dit La Grande Encyclopédie, tome XXVI, éditée à la fin du 19ème siècle, à propos de la Peste, alors qu’elle ignorait encore la grande épidémie de peste : « Vers la fin de 1845, on admet que la peste n’existait nulle part en Europe ni dans l’Orient et que cet interrègne de la maladie, constaté pour la première fois depuis un temps immémoriale, se prolongea jusque dans les premières années de la seconde moitié du siècle. Puis de nouvelles épidémies apparurent ; et depuis 1863, etc. »

Ces pestes se poursuivirent dans la première moitié du 20ème siècle et aucune, malgré les vaccinations massives, n’a entièrement disparu à ce jour. Elles continuent à faire chaque année des dizaines de milliers de victimes. L’actuelle épidémie de Choléra qui sévit en Haïti, en peu de jours, a déjà fait plus de deux milles morts et des milliers sont hospitalisés atteints par le fléau. D’autres s’ajoutèrent à ces sept pestes, moins spectaculaires peut-être : la Tuberculose, qui fait encore aujourd’hui 4700 morts chaque jour dans le monde ; la Poliomyélite, la Méningite cérébro-spinale etc. Et pour ce qui est des maladies non contagieuses, qui frappent durement l’humanité depuis une cinquantaine d’années, les maladies cardiaques, et la plus odieuse des maladies : le cancer, qui n’épargne même plus les enfants. Mais cela ne suffisait pas au cavalier, dont le cheval est livide, pour semer la mort, car depuis 1981, il répand une nouvelle « peste », un véritable fléau mondial : le Sida. Et pour ce qui est de la deuxième action de ce cavalier de l’Apocalypse : semer la mort par « les bêtes sauvages de la terre », l’accroissement constant de la criminalité a atteint aujourd’hui des sommets jamais égalés dans les siècles passés, de même que le terrorisme international. C’est sans commune mesure avec l’accroissement de la population mondiale. Le quatrième cavalier cité n’a donc pas chômé non plus. En cette fin de la quatrième génération, comme avant le déluge, « la terre s’est remplie de violence ».

Il n’est donc pas étonnant que la vision de l’Apocalypse nous montre le séjour des morts, « le Hadès », suivre le quatrième cavalier, car partout où il est passé les morts se comptent par dizaines de millions. Et si, depuis Caïn, la criminalité n’a jamais été absente de l’histoire des hommes, c’est encore une fois dans le cours de la seconde moitié du 19ème siècle, qu’elle prit un essor extraordinaire, avec la naissance des grandes organisations criminelles de la Mafia, dont les ramifications s’étendirent rapidement au monde entier, et qui élevèrent le crime au rang d’une institution avec laquelle même les gouvernements doivent compter. Le quatrième cavalier de l’Apocalypse est donc, lui aussi, à l’oeuvre depuis la naissance de Ch.T. Russell.

Cinquième signe : « Il y aura des famines en divers lieux ». Pas plus que les guerres, les pestes et la criminalité, les famines n’ont épargné l’humanité au cours de son histoire, et l’on compte, de 436 av.n.ère, avec la grande famine à Rome, jusqu’à la terrifiante famine d’Irlande de 1846 (un million de morts), une douzaine de famines qui éclatèrent en divers endroits du monde. Soit douze famines en un peu moins de 24 siècles. Il y en eut d’autres peut-être, pas suffisamment importantes toutefois pour que l’histoire en garde le souvenir. Mais de 1848 à 1853, on ne trouve pas trace de véritable famine dans le monde.

Soudainement, en 1853, un an après la naissance de Ch.T. Russell, le troisième cavalier, celui au cheval noir, commence sa sinistre besogne. De 1853 à 1916, en 64 ans, on compte pas moins de 14 famines, dont certaines apparaissent comme les plus effroyables de l’histoire : 100 millions de Chinois meurent terrassés par le fléau ; la Russie connaît pratiquement quarante années de famine et les victimes se chiffrent par dizaines de millions, de même en Inde et ailleurs. Depuis lors jusqu’à nos jours, tout particulièrement caractérisés par les famines du Biafra, du Sahel, de la Corée du nord etc., où des dizaines et des dizaines de milliers de personnes meurent chaque année frappées par la faim et la mal nutrition, le cavalier au cheval noir est passé sans interruption, tout comme les deux autres cavaliers suscités par le diable. Aujourd’hui même, les famines sévissent dans plusieurs pays et en Chine, 24 millions de personnes risquent de mourir de faim par manque d’eau. En cette fin de la quatrième et dernière génération des temps arrêtés par Dieu, la faim concerne un milliard d’êtres humains, près d’un sixième de la population mondiale, selon les chiffres cités par l’O.N.U. Depuis 1853 les famines ont tué plus d’êtres humains que toutes les guerres réunies qui ont eu lieu depuis 1854 jusqu’à ce jour.

La vision des quatre cavaliers de l’Apocalypse dit, à propos des trois cavaliers suscités par l’adversaire de Dieu : « On leur a donné le pouvoir sur le quart de la terre pour tuer par l’épée, par la famine, par la mortalité (la maladie) et les bêtes sauvages de la terre ». Quoi qu’au sens allégorique de l’Ecriture, le « quart » peut désigner une partie de ceux dont on parle, en ce qui concerne les ravages accomplis sur terre par ces trois cavaliers, il n’est pas exagéré de dire que depuis 1852 jusqu’à nos jours, un quart des hommes tombent sous leurs coups, bien longtemps avant d’avoir atteint l’âge pour mourir : 70 ans, et pour les plus robustes 80 ans, selon l’Ecriture.

Sixième signe : D’effrayantes apparitions et des phénomènes extraordinaires dans le ciel ». Peu de temps après la seconde guerre mondiale, une multitude d’observations de « mystérieux objets volants », en forme de soucoupe et de cigare, qui depuis ont inspiré bon nombre de films de science fiction, ont ouvert un débat qui n’est pas près de s’éteindre. Des millions de dollars ont été dépensés pour les identifier ; d’autres millions de dollars pour nier leur existence et entretenir à leur sujet une véritable « conspiration de silence », conspiration entretenue par la plupart des gouvernements du monde, sans doute par crainte de paniques collectives. Mais surtout, parce qu’ils n’arrivent pas à trouver une explication satisfaisante à leurs apparitions ! Cela d’autant plus que ces apparitions inquiétantes se font toujours dans l’atmosphère terrestres, mais jamais dans l’espace ! Or il a été prouvé que l’apparition de ces objets étranges avait déjà eu lieu sporadiquement dans le passé, mais aussi que c’est à partir de la seconde moitié du 19ème siècle, peu après la naissance de Russell, que ces apparitions et d’autres phénomènes se multiplièrent dans le ciel. Voir les références historiques dans le premier livre du 4ème tome de mon témoignage. J’en cite une ici : Le livre d’Henry Durant : « Le livre noir des soucoupes volantes ». Il contient une recension historique et chronologique des apparitions d’OVNI de l’époque la plus reculée de l’homme jusqu’à nos jours. Si nous consultons la liste dressée par Henry Durant, nous remarquons qu’il cite quatre cas pour le 18ème siècle, six pour la première moitié du 19ème siècle et 27 de 1853 à 1910 !

Septième signe : « Mais avant tout cela, on mettra la main sur vous, et on vous persécutera ; on vous jettera en prison, on vous livrera aux synagogues (assemblées religieuses) à cause de mon nom. Cela vous arrivera pour que vous serviez de témoignage. Prenez garde à vous-mêmes, mettez-vous en garde contre les hommes, car ils vous livreront aux tribunaux et ils vous battront de verges dans leurs synagogues etc. »

(Ce septième signe concerne plus particulièrement la première des quatre dernières générations, car Jésus dit : « Mais avant tout cela », soit avant que ses nouveaux disciples n’aient constaté la présence des six signes précédents, ils seront persécutés par les synagogues, par les assemblées religieuses du monde. Or, dès que Ch.T. Russell et ses cinq compagnons commencèrent à dénoncer publiquement les erreurs doctrinales des diverses religions et sectes de la chrétienté, au moyen de tracts et brochures distribués gratuitement jusque devant la porte des églises, ils furent âprement combattus par celles-ci.

Pour la première fois sans doute, catholiques et protestants, et même quelques fois les Juifs, se trouvaient sur un terrain d’entente : combattre leurs ennemis communs : Russell et les Etudiants de la Bible. Pour ce faire, ils employèrent tous les moyens possibles. Par de fausses accusations, ils dressèrent les autorités du pays contre eux, suscitèrent des mouvements de foule contre des prédicateurs isolés qui furent battus et se virent enlever ou détruire leurs biens. Un livre ne suffirait sans doute pas pour conter l’histoire des persécutions subies par les Etudiants de la Bible auxquels Ch. T. Russell donna naissance. Ils furent littéralement « livrés aux tribunaux et battus de verges dans leurs synagogues » ! Le journaliste américain Marley Cole écrit : « Je crois qu’il n’y a personne qui ait été tellement persécuté, rudement condamné, douloureusement mal compris et faussement représenté, que cet homme de Dieu consciencieux et intrépide. Aucun écrivain impie tel que Hume, Voltaire et Ingersoll, n’a jamais subi des attaques aussi impitoyables que le Pastor Russell. » Quarante ans après sa mort, un autre, G. Swetman, écrit : « Pendant des années, les plus dures controverses qui aient jamais divisé le monde chrétien on fait rage autour de ce nom, et elles continuent à faire rage, bien que son nom ne soit pas souvent mentionné dans les conversations. » Et sur Internet, dans Google, il n’est qu’à taper le nom de Ch.T. Russell, pour constater qu’aujourd’hui encore, près d’un siècle après sa mort, les controverses les plus dures, émaillées de mensonges les plus absurdes, non pas cessé. Avant de poursuivre sa prophétie sur les temps de la fin, Jésus déclara, à propos des sept signes qui allaient caractériser les quatre dernières générations : « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » ! Et Jésus ne s’est pas trompé, malgré l’ampleur des maux qui frappèrent l’humanité au cours de la première des quatre dernières générations. Les maux de l’humanité n’ont fait que s’amplifier jusqu’à nos jours. Et ils vont encore s’amplifier au cours des derniers jours de la génération qui se termine.

L’apôtre Pierre écrit dans sa deuxième lettre : « Nous tenons d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœur : sachant tout d’abord vous-même qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation personnelle, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie (de l’Ecriture) a jamais été apportée, mais c’est poussé par l’Esprit saint, que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1 :19-21).

Et tout homme sincère, au cœur droit, qui lira ce qui précède sans idée préconçue, reconnaîtra qu’il ne s’agit pas ici d’une interprétation personnelle quelconque de la prophétie de Jésus, mais de l’exposé de faits historiques indéniables, révélant que les signes des temps annoncés par Jésus ont débutés en 1852, avec la réalisation de la vision des quatre cavaliers de l’Apocalypse, qui est en cours, mais près de se terminer.

Or, aucune interprétation personnelle, théorie ou hypothèse, n’a jamais pu renverser l’exposé de faits solidement établis, comme je viens de le faire. C’est pourquoi je peux affirmer que toutes les prophéties de l’Ecriture relatives à la fin de ce monde, seront accomplies au bout des quatre générations (4x40=160ans) des temps arrêtés par Dieu.

Poursuivons l’examen de la prophétie de Jésus, avec cette fois la certitude que tout est en cours de réalisation et qu’elle sera entièrement accomplie dans les temps arrêtés par Dieu. Jésus poursuivit en disant :

C’est pourquoi, quand vous verrez l’abomination de la désolation, annoncée par le prophète Daniel, avoir un socle là où il ne faut pas, en lieu saint, que celui qui lit comprenne ! Alors, que ceux qui sont en Judée fuient dans les montagnes.

(Le lieu saint, c’est le lieu habité par l’Esprit de Dieu : c’est ce que fut le Temple de Jérusalem. C’est ainsi que « les saints », dans l’Evangile, désignent les disciples du Christ ayant reçu l’Esprit saint à la Pentecôte de l’an 29, et ceux auxquels ces derniers l’ont transmit. Après le Temple de Jérusalem, « le lieu saint » désignait Jésus, puis l’ensemble des disciples de Jésus. Et lorsque Ch.T. Russell redonna naissance à de véritables chrétiens, en suscitant les Etudiants de la Bible, ce sont ces derniers qui devinrent « le lieu saint », « une maison spirituelle « habitée par l’Esprit de Dieu ».

L’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète, désigne celle pour laquelle Dieu livre son peuple à la désolation, à l’exemple de ce qu’il fit au temps de Babylone et, une deuxième fois plus tard au temps de Rome, avec le peuple Juif. Dans les temps de la réalisation de la prophétie de Jésus, ce sont donc les Etudiants de la Bible qui étaient « le lieu saint », le lieu que Dieu habitait par son Esprit et c’est au sein de ce peuple qu’une abomination a été commise.

Dans l’Ecriture, une abomination désigne une idolâtrie, ce que l’on adore (sert) à la place de Dieu. La grande vision de la Parousie de Jésus, en Ezéchiel, nous a montré que l’abomination commise « en lieu saint » était l’idolâtrie du veau d’or, du pouvoir de l’argent, qui les a conduit à pratiquer toutes les abominations des nations de ce monde.

La Judée désigne le territoire de la tribu de Juda, à qui Dieu réserva la royauté. Tous les rois, de David au Christ devaient descendre de Juda, le quatrième fils de Jacob. « Ceux de Judée », qui devaient fuir dans les montagnes, c’est-à-dire dans les nations, à la vue de l’abomination, ce sont les serviteurs de Dieu des temps de la fin ; spirituellement parlant ils sont fils de David, car ils sont destinés à partager le règne avec Christ. Ils sont donc de « Judée ».

Le peuple des Etudiants de la Bible s’est détourné de la vérité en Christ, en se prosternant devant le pouvoir de l’argent, à l’exemple de toutes les organisations religieuses de la chrétienté, qui ne sont en fait que des marchands de vie éternelle. Ainsi que je l’ai dit plus haut, c’est avec Rutherford, le successeur de Ch.T. Russell que cela a eu lieu, peu de temps après la mort de Russell. Toutefois, la vision d’Ezéchiel nous a révélé que cela s’est fait « dans les ténèbres », à l’insu du peuple, qui ne s’en est pas rendu compte, car habilement leurs dirigeants ont su le lui cacher. Ce n’est donc pas aussitôt que cette abomination fut visible. C’est ce qui explique les paroles de Jésus : « Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, annoncée par le prophète Daniel, avoir un socle là où elle ne doit pas être, en lieu saint » ! Ce n’est que lorsqu’elle est dressée sur un socle dans un Temple, que la statue d’un dieu est visible et non pas quand on l’y a introduite et qu’elle est encore dans son emballage et couchée sur le sol. C’est à cela que Jésus fait allusion.

Paul avait prévu cette apostasie du nouveau peuple chrétien, quand il écrit : « Pour ce qui est de la Parousie de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière : car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même divin.» (2 Thes.2 :1-4) Quand Paul parle de l’homme du péché, il parle de l’Antéchrist, de « l’homme » de l’Assemblée des Nations » se trouvant à la tête de ce monde ; il parle de ceux constituant la bête de l’Apocalypse !!! Or, c’est de la même année, en 1919 que date, avec Rutherford, l’apostasie des Etudiants de la Bible et l’apparition de la Société des Nations !

A propos de cette dernière, de « l’Adversaire qui s’élève au-dessus de tous ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore », le comité exécutif du Conseil Fédéral des Eglises du Christ d’Amérique », appuya le projet du Président Wilson, pour la création de la Société des Nations, par cette déclaration : « La crise de la guerre mondiale est finie, mais une autre crise mondiale pèse sur nous… Le temps est venu pour organiser le monde pour la vérité et la justice. A cet effet, comme chrétiens, nous soutiendrons l’établissement d’une Ligue des Nations libres à la prochaine conférence de la paix. Une telle Ligue n’est pas seulement un expédient politique : elle est plutôt : l’expression politique du royaume de Dieu sur la terre… Les héros sont morts en vain si de la victoire ne sort pas « une nouvelle terre sur laquelle habitera la justice ». La Ligue des Nations est enracinée dans l’Evangile. Comme l’Evangile, son objectif est paix sur terre aux hommes de bonne volonté. »

La S.D.N. ne put empêcher la seconde guerre mondiale, mais depuis qu’elle est réapparue après celle-ci, sous le nom d’Organisation des Nations Unies, elle a repris son ascension vers la domination du monde, domination qui n’appartient qu’à Christ. Et aujourd’hui, Satan s’active pour lui donner « son trône, sa puissance et une grande autorité », ainsi que l’annonce le ch.13 de l’Apocalypse. C’est de là que vient son nom d’Antéchrist, qui désigne le royaume voulu par Satan pour gouverner l’humanité à la place de Christ, et qui précédera le royaume de Dieu ! Comme on le voit, c’est jusque dans leurs moindres détails que les prophéties de l’Ecriture s’accomplissent.

Quand de véritables disciples de Christ ont-ils vu « l’abomination établie là où elle ne doit pas être, en lieu saint » ? Comme je l’ai expliqué dans « La grande vision d’Ezéchiel » et d’autres écrits, 84 ans après avoir fait naître Ch.T. Russell, à la date anniversaire de la naissance d’Ezéchiel qui les figure, Dieu fit naître, partout dans le monde, ses derniers serviteurs. C’était le 16 juin 1935, 120 jours après la date anniversaire de la naissance de Russell.
A l’âge de 25 (7) ans, en 1960 (16=7), l’Esprit saint les fit lire pour la première fois les Evangiles et les autres Ecritures sacrées. Ils eurent aussitôt foi en la parole de Dieu, qui les mit peu après en contact avec des Témoins de Jéhovah. C’est ainsi qu’en 1961 ils se firent baptiser dans le peuple qui s’était détourné de la vérité en Christ. Mais très vite ils se rendirent compte que l’enseignement dispensé par ses dirigeants s’écartait des vérités de l’Ecriture, et que celle-ci annonçait la future désolation de ce peuple. Mais pour autant, ils ne voyaient pas encore « l’abomination » qu’ils avaient commise. Lorsqu’ils atteignirent leur trentième année et que, grâce à l’Esprit saint, ils n’avaient plus besoin d’être enseigné par personne, ils commencèrent à s’en douter, suite à l’augmentation soudaine du prix des publications imprimées par la Watchtower Bible and Tract Society, cela à quelques années de la fin, annoncée pour 1975. Mais ce n’est qu’en février 1972, peu avant le début de la quatrième et dernière génération, que Dieu leur fit voir clairement « l’abomination établie là où elle ne doit pas être », quand ils visitèrent le Bethel de Brooklyn, à New York aux Etats-Unis.)

Et quand vous verrez Jérusalem (le peuple de Jéhovah) investie par des armées, sachez que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui sont dans la ville en sortent, car alors plusieurs failliront, ils se trahiront, se haïront les uns les autres : le frère livrera son frère et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents et les feront mourir. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera (dans l’amour) jusqu’à la fin sera sauvé. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses affaires dans la maison, ne descende pas et n’entre pas pour les prendre, pour prendre quoique ce soit dans la maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau ; qu’il n’entre pas dans la ville, souvenez-vous de la femme de Lot, car ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit (contre le peuple infidèle à Dieu !) Malheur aux femmes (aux assemblées de ce peuple) qui seront enceintes (qui feront de nouveaux convertis) et à celles qui allaiteront (qui continueront d’enseigner les doctrines de la Watchtower) en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, car Jérusalem sera foulée aux pieds (subira la destruction) par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.

(Avec l’apostasie des Etudiants de la Bible, les persécutions qu’ils subirent dans divers pays depuis leur naissance n’ont pas cessé. Comme les six autres signes, elles devaient subsister tout au long des quatre dernières générations. Et plus ils s’accroissaient, plus la colère des religions du monde augmenta d’intensité. Par ailleurs, mille d’entre les Témoins de Jéhovah furent emprisonnés pendant la seconde guerre mondiale en Grande Bretagne, suite à leur refus du service militaire ; 10.000 furent mis en camp de concentration dans les pays de l’Axe ; en 1950, la presse annonçait leur interdiction dans l’Allemagne orientale et l’arrestation d’un certain nombre d’entre eux par la police populaire.

Comme la plupart des églises libres protestantes, ils furent interdits dans les pays de l’est au temps de l’U.R.S.S. En Asie et en Afrique, ils furent aussi sporadiquement poursuivis. Mais avec la chute du rideau de fer et la liberté de religion pour tous qui s’en suivit, dans les pays de l’est ils s’accrurent considérablement. Cependant, ce passage de la prophétie de Jésus ne concerne pas les persécutions sporadiques, que les Témoins de Jéhovah ont connues en divers pays, au cours des quatre générations. Il concerne leur anéantissement total avec la chrétienté, au cours des derniers 42 mois, selon Apocalypse ch.11. !

En effet, Jésus dit  « Jérusalem sera foulée aux pieds jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » ! Or, les temps des nations ne se termineront qu’avec la fin de ce monde et la constitution du règne céleste. Par conséquent, ces paroles de Jésus concernent les derniers quarante-deux mois ! Ceux qui doivent « sortir de la ville » quand ils verront « Jérusalem investie par des armées », comme cela a commencé en divers pays, c’est « un reste » de ce peuple appelé au règne céleste, reste qui s’est endurci avec le peuple infidèle, selon les paroles de Paul en Romains ch.11. Ils doivent se convertir aux paroles des serviteurs de Dieu.

Avec la désinformation des médias à ce sujet, on ne peut pas déjà « voir » partout la réalisation de ce passage de la prophétie. Néanmoins, par certaines informations parues sur Internet, nous apprenons qu’en plus de la Russie, cela a commencé aussi dans d’autres pays. Or, en Russie et les autres pays de l’est, après la chute du mur, ils ont pu œuvrer en toute liberté jusqu’à il y a peu de temps.

Dans le Livre de Dieu, nombreuses sont les allégories réalisées avec l’histoire des fils d’Israël, annonçant ces choses prophétisées par Jésus. Mais durant 16 siècles, depuis la deuxième génération de ceux qui entrèrent en terre promise, jusqu’aux ministères de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ, l’histoire des fils d’Israël n’est qu’une succession de transgressions aux lois divines, « que l’homme doit mettre en pratique afin de vivre par elle ». Succession interrompue seulement par de rares générations qui retournèrent à Dieu. Et le peuple chrétien auquel Ch.T. Russell donna naissance a suivi le même chemin. C’est pourquoi la colère de Dieu contre les Témoins de Jéhovah est devenue sans remède. Jésus poursuit en disant :

Dans ces jours, aussitôt après (la venue de) cette détresse, le soleil (la parole de Dieu) s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière (les dirigeants du peuple ne l’éclaireront plus du pâle reflet qu’ils donnent de la parole de Dieu), les étoiles tomberont du ciel (Satan et ses anges, en réalisation de la vision du ch. 12 de l’Apocalypse), et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations (c’est ce qu’on constate aujourd’hui), qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et de ses flots (les révoltes des populations), les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées (par la chute sur terre de Satan et ses anges, descendus en grande colère, sachant qu’ils leur reste que peu temps : Apoc. 12 :12).

Alors (quand ces choses se seront accomplies) le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel (les hommes réaliseront que la Parousie du Seigneur, dans le ciel de la terre, est en cours pour juger le monde), toutes les tribus de la terre se lamenteront et elles verront (par les événements qui s’accompliront) le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel (le rendant invisible aux yeux de la chair mais non à ceux de leur entendement), avec puissance et une grande gloire (car il vient mettre fin à ce monde, l’iniquité des « Cananéens », des marchands de la terre étant à son comble !)

Alors il enverra les anges et il rassembleront ses élus (tous ceux qui depuis Abel ont servi Dieu dans son dessein de sauver l’humanité) ; il enverra ses anges, avec la trompette retentissante (la septième de l’Apocalypse, qui retentira pour la résurrection des élus), et ils rassembleront ses élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.

Quand ces choses commenceront à arriver (celles citées après le « commencement des douleurs », après les sept signes caractérisant les quatre dernières générations) redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. Et il leur dit une comparaison : Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. Et tous les arbres, dès qu’ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes en regardant que déjà l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme, que le royaume de Dieu est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération (la quatrième) ne passera pas, que tout cela n’arrive. Le ciel (de la terre d’où Satan domine ce monde) et la terre (gisant sous la domination du diable) passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais seulement le Père.

(Dieu n’a pas révélé à Jésus quel fuseau horaire il devra considérer pour mettre fin à ce monde : quand une nuit débute dans une région du monde, elle vient de se terminer aux antipodes ! Pour la date de la fin, les données de l’Ecriture nous conduisent à une date précise, à 24 heures près  à cause des différents fuseaux horaires, qui peuvent s’étaler sur deux jours. Selon le prophète Esaïe, pour tous à travers le monde, c’est durant une nuit que les anges exterminateurs mettront fin à ce monde, en exterminant « les premiers-nés d’Egypte », la race de Caïn. Par conséquent oui ! « Personne ne connaît ni le jour ni l’heure » ! Mais Jésus ne parlait pas de la date du dernier jour, mais du jour où il commencera le jugement, puisqu’il dit à ses disciples, ceux qui régneront avec lui : « Veillez ! » Car c’est le royaume qui mettra fin à ce monde : Daniel 2 :44.)

Il faut premièrement que la bonne nouvelle du royaume soit prêchée à toutes les nations (c’est ce que font aujourd’hui les serviteurs de Dieu, en réalisation de l’Evangile éternel proclamé par le premier ange de l’Apocalypse). Car cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin. Alors on vous livrera aux tourments et l’on vous fera mourir, vous serez livrés (aux autorités de ce monde, à l’exemple de Jésus), même par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis. Vous serez haï de tous (les impies) à cause de mon nom. Mais il ne se perdra pas un cheveu de votre tête ; par votre persévérance vous sauverez vos âmes.

Quand on vous persécutera dans une ville (une assemblée du peuple infidèle), fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël (les assemblées du peuple), que le Fils de l’homme (le royaume) sera venu. Mais priez pour que votre fuite n’arrive pas l’hiver d’un jour de Sabbat (du 7ème temps ; il ne désigne pas la saison, mais les trois derniers mois du 7ème des 7 temps de la fin. L’œuvre de Dieu concerne tous les peuples de la planète ; pendant que c’est l’hiver dans un hémisphère, c’est l’été dans l’ autre.), car alors la détresse, en ces jours, sera telle, sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en aura jamais.

Et si ces jours n’étaient pas abrégés, si Jéhovah n’avait pas abrégé ces jours, nul chair ne serait sauvée (ni celle des hommes ni celle des animaux) ; mais à cause des élus (qui ont sacrifié leur vie pour que l’humanité soit sauvée), ces jours seront abrégés, il les a abrégés à cause des élus qu’il a choisis. (Dieu mettra fin à la détresse du monde, avant que la folie des hommes ait anéanti la vie sur terre.)

Des jours viendront où vous désirerez voir l’un des jours du Fils de l’homme (de sa Parousie pour juger le monde) et vous ne le verrez pas (cela arriva chaque fois que les serviteurs de Dieu ont cru avoir déterminé les dates des événements derniers, objet de leurs incessantes recherches). Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Si quelqu’un vous dit alors : « le Christ est ici », ou « il est là » (ailleurs qu’avec les serviteurs de Dieu). Ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles (ceux-ci ne sont pas un gage de vérité) au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance ; soyez donc sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance.

Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert (le monde), n’y allez pas ; voici il est dans les chambres (les lieux d’assemblées religieuses de la chrétienté), ne le croyez pas, car on vous dira : Il est ici, il est là. N’y allez pas, ne courez pas après. Car, ainsi que l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, comme il part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour, ainsi sera la Parousie du Fils de l’homme (elle sera manifeste pour tous les serviteurs de Dieu, partout, sur toute la terre). Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. (C’est ce qui s’est produit dès 1995-96, avec tous les serviteurs de Dieu, avec tous les « fils de l’homme » , par ceux que Dieu leur a donné comme des témoins, et jusque par leurs propres enfants . Or, Jésus déclara : « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ». Mat. 25 :40).

Je vous le dis, en cette nuit-là (nuit spirituelle dans laquelle sont plongés ceux qui ont rejeté le « fils de l’homme »), de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée ; de deux femmes qui moudront ensemble à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée ; de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé. Les disciples lui dirent : Où sera-ce Seigneur. (« Où seront-ils pris ? ») Et il répondit : Où sera le corps, en quelque lieu que soit le cadavre (du serviteur de Dieu, du fils de l’homme, spirituellement mort pour tous, c’est-à-dire des deux témoins de l’Apocalypse « revêtus de sacs » !), là s’assembleront les aigles (les élus, ceux qui régneront avec Christ et qui, à l’exemple des aigles, s’élèveront au-dessus des plus hautes « montagnes » ou royaumes).

Prenez donc garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de la terre.

Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme, à sa Parousie, car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr et ils ne surent rien, jusqu’à ce que le déluge survint, qui les emporta tous. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, bâtissaient, mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même à la Parousie du Fils de l’homme, le jour où le Fils de l’homme paraîtra.
Vous ne savez pas quand ce temps viendra, puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure (Jésus ne parle donc pas ici du jour de la fin, mais du « temps » qui la précédera !) : veillez donc et priez en tout temps, pour que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

Alors le royaume de Dieu (présent sur terre par ceux destinés à en faire partie) sera semblable à dix vierges (les sept assemblées de Christ et le reste des élus, tombés dans l’incrédulité sous l’influence du diable) qui, ayant pris leurs lampes (leur connaissance de Dieu et de ses desseins, transmise par les serviteurs de Dieu), allèrent à la rencontre de l’époux (Jésus-Christ). Cinq d’entre elles étaient folles et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elle (n’avaient pas d’amour pour Dieu et leur prochain), mais les sages prirent avec leurs lampes de l’huile dans des vases (avaient de l’amour en elles). Comme l’époux tardait toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit (spirituelle dans laquelle elles se trouvent), on cria: Voici l’époux, allez à sa rencontre !

Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Mais les sages répondirent : Non, il n’y en aura pas assez pour nous et pour vous (car on ne peut aimer Dieu et son prochain à la place d’un autre) ; allez plutôt chez ceux qui en vendent (chez les marchands de vie éternelle, les organisations religieuses du monde) et achetez-en pour vous. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces (le royaume), et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.

Ne crains pas, petit troupeau (les vierges sages) ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes (aux misérables criant famine). Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux. Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Que vos reins soient ceints (d’œuvres justes) et vos lampes allumées (par l’amour et la connaissance de Dieu). Et vous (les fils de l’homme serviteurs de Dieu), Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir. Qu’il arrive à la deuxième ou à la troisième veille, heureux ces serviteurs, s’il les trouve veillant !

Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je dis, je le dis à tous (aux élus pour le règne comme aussi à ceux destinés à vivre éternellement sur terre !). Veillez ! (Quatre fois le Seigneur fait cette recommandation à ses disciples, à ceux qui constitueront le royaume avec lui ! Il ne parle donc pas du jour de la fin, mais des événements précédant la constitution du règne qui mettra fin à ce monde !)

Jésus dit aussi à ses disciples : Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. Il l’appela, et lui dit : Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. L’économe se dit en lui-même : Que ferai-je, puisque le maître m’ôtera l’administration de ses biens ? Travailler à la terre ? Je ne puis, Mendier ? J’en ai honte. Je sais ce que je ferai pour qu’il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi (d’économe, quand le moment sera venu de distribuer « la nourriture » spirituelle mise en réserve). Et faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? Cent mesures d’huile, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. Il dit ensuite à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet et écris quatre-vingt. Le maître loua l’économe infidèle de ce qu’il avait agit prudemment. Car les enfants de cet âge sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.

(Les serviteurs de Dieu, n’avaient pas compris tout de suite que les révélations qu’ils recevaient étaient destinées à un temps futur, ils en parlèrent à leur entourage, cherchant à ce que tous rendent à Dieu l’entièreté de ce qu’ils lui doivent. Or, quand le temps sera venu de transmettre les paroles de la vie éternelle, il ne faut pas qu’ils fassent de même ; ils ne doivent exhorter chacun, que dans la mesure de ce qu’il est capable de rendre à Dieu, en fonction de son élévation spirituelle, car tous ne marchent pas au même rythme sur le chemin de la foi en Christ. Ayant compris ces choses, les fils de l’homme devinrent des économes fidèles et prudents. C’est pourquoi dès lors, « le maître loua l’économe infidèle » !)

Et moi je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes (la connaissance inexacte de Dieu et ses desseins), pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels (les maisons de ceux qui les recevront ne mourront jamais), quand elles viendront à manquer (quand les richesses injustes ne seront plus distribuées). Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (c’est-à-dire soi-même).

(Aussi longtemps qu’ils étaient au sein de la Synagogue de Satan, les serviteurs de Dieu devaient être fidèles avec le pâle reflet de la parole de Dieu dispensé au sein de ce peuple, pour que les justes de ce peuple en garde le souvenir, quand ce pâle reflet de la parole de Dieu leur manquera. Ils les recevront alors. Mais en révélant avant le temps, les lumières qu’ils recevaient de l’Esprit saint sur l’Ecriture, ils s’élèveraient au sein de ce peuple en attirant l’attention sur eux-mêmes. Comme Dieu leur donnait la connaissance de ses desseins pour un temps futur, ce n’est pas Dieu mais « Mammon » qu’ils serviraient.)

Pierre lui dit : Seigneur, est-ce à nous, ou à tous que tu adresses cette parabole ? Et le Seigneur dit : Quel est donc le serviteur, l’économe fidèle et prudent que le maître établira, que son maître à établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture en son temps, au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais si c’est un méchant serviteur, si ce serviteur dit en lui-même : Mon maître tarde à venir, et qu’il se met à battre ses compagnons, les serviteurs et les servantes, à manger et à boire avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas, à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les infidèles, avec les hypocrites : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. Mais celui qui, ne l’ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coup. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’aurai-je à désirer, s’il est déjà allumé ?

(En révélant la vérité sur le jugement de Dieu à l’égard du peuple qui lui a été infidèle et le monde, avant le temps convenable, les serviteurs de Dieu auraient allumé ce feu avant le temps choisi par Dieu pour que notre Seigneur l’allume. C’est bien ce que les serviteurs de Dieu ont failli faire !)

Quand Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples : Il est un baptême (dans la mort) dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli ! La Pâque, la fête des pains sans levain, appelée la Pâque approchait : elle devait avoir lieu deux jours après, et Jésus leur dit : Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.

Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et lapide ceux qui te sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme un oiseau rassemble ses oisillons, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voilà, on vous abandonne votre maison, et je vous le dis : Vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le temps où vous direz : Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah. (C’est ce jour-là que le ministère public de Jésus en faveur de la descendance charnelle d’Abraham prit fin, et une triste conclusion s’impose) :

Malgré tant de signes qu’il avait faits en leur présence, les Juifs ne croyaient pas en lui, pour que s’accomplît la parole qu’Esaïe, le prophète, a annoncée : Qui a cru à notre prédication ? Et à qui le bras de Jéhovah a-t-il été révélé ? S’ils ne pouvaient croire, c’est qu’Esaïe dit encore : Il a aveuglé leurs yeux et endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent de leur cœur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Esaïe a dit ces choses, quand il vit la gloire du Seigneur et qu’il parla de lui. Pourtant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui. Mais à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue, car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. Or, Jésus s’écriait en disant : Celui qui croit en moi, croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé. Je suis venu dans le monde comme une lumière, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde (le condamner à périr), mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge : la parole que j’ai annoncée ; c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai pas parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je le sais : son commandement est la vie éternelle (pour ceux qui le mettent en pratique). C’est pourquoi ce que je dis, je le dis comme mon Père me l’a enseigné.




Le 2 Novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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