La prophétie de Jonas
La parole de Jéhovah fut adressée à Jonas, fils d’Amitthaï, en ces mots : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville (ce monde), et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi.
Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de Jéhovah (Jonas figure un reste d’élus, d’entre les Témoins comme de toutes religions et sectes de la chrétienté ; ils croient que leur assemblée ou église rassemble les seuls méritant d’être sauvés). Il descendit à Jaffo, et il trouva un navire qui allait à Tarsis (ville commerciale de l’antiquité, fondée par les Phéniciens. Elle figure le monde du commerce, le monde adorateur du « Veau d’Or », dont les fausses religions, « les marchands du Temple », sont viscéralement attachés). Il paya le prix du transport, et s’embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de Jéhovah.
Mais Jéhovah fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s’éleva sur la mer une grande tempête, (la crise économique mondiale. Elle pousse la haute finance mondialiste à rassembler les autorités contre les religions, afin de s’accaparer de leurs richesses). Le navire menaçait de faire naufrage. Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent à la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger (c’est ce que font par exemple les dirigeants des Témoins de Jéhovah qui depuis 2010 vendent, partout dans le monde, leur énorme patrimoine mobilier, se chiffrant en milliards de dollars). Jonas descendit au fond du navire, se coucha et s’endormit profondément. Le pilote s’approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! Peut-être voudra-t-il penser à nous, et nous ne périrons pas. Et ils dirent l’un à l’autre : Venez, et tirons au sort, pour savoir qui nous attire ce malheur. Ils tirèrent au sort et le sort tomba sur Jonas. Alors ils lui dirent : Dis-nous qui nous attire ce malheur. Quelles sont tes affaires, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? Il leur dit je suis Hébreux, et je crains Jéhovah, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
Ces hommes, après qu’il leur eût déclaré qu’il fuyait loin de la face de Jéhovah, eurent une très grande frayeur, et lui dirent : Pourquoi as-tu fais cela ? Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous ? Car la mer était de plus en plus orageuse. Il répondit : Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer (le monde), et la mer se calmera envers vous ; car je sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête (C’est pour faire sortir le reste des élus d’entre les Témoins de Jéhovah, et de toute la chrétienté, à cause de l’abomination qu’ils ont commise, que Dieu laisse cette grande « tempête » s’accomplir).
Ces hommes ramaient pour gagner la terre, mais ils ne le purent pas, parce que la mer s’agitait toujours plus contre eux. Alors ils invoquèrent Jéhovah, et dirent : Ô Jéhovah, ne nous fait pas périr à cause de la vie de cet homme, et ne nous charge pas du sang innocent ! Car toi, Jéhovah, tu fais ce que tu veux. Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent à la mer (celle-ci figurant les peuples du monde selon l’Apocalypse : 17 : 15, cela signifie que les dirigeants les exclurent des assemblées du peuple). Et la fureur de la mer s’apaisa. Ces hommes furent saisis d’une grande crainte de Jéhovah, et ils offrirent un sacrifice à Jéhovah et firent des vœux. Jéhovah fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits (jusqu’au troisième « jour »). Jonas, dans le ventre du poisson, pria Jéhovah, son Dieu, et Jéhovah parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.
(La prière, ch.2 :3-10, n’est pas du prophète ; inspirée par certaines paroles des Psaumes, elle fut ajoutée par ceux qui falsifièrent l’Ecriture.)
La parole de Jéhovah fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville (figure de ce monde dominé par l’O.N.U, et la haute finance mondialiste qui en tire les ficelles. Dieu envoie le « reste » des élus dans le monde pour sauver la multitude), et proclames-y la publication que je t’ordonne ! Et Jonas se leva, et alla à Ninive, selon la parole de Jéhovah. Or Ninive était une très grande ville, de trois jours de marche (les trois derniers temps, quand ils concernent les serviteurs de Dieu, les trois derniers mois quand ils concernent le reste des élus). C’est le temps qu’il faudra pour sauver de ce monde la multitude d’Apocalypse ch.7. Cela confirme le plan de salut, révélé avec les prophètes Aggée et Zacharie, dans le 6ème tome.)
Il fit d’abord dans la ville une journée de marche : il criait et disait : Encore quarante jours et Ninive est détruite ! (Ces 40 jours figurent la dernière génération, celle au cours de laquelle les serviteurs de Dieu accomplissent leur ministère, quand ils sont « là où est le trône de Satan », dans le monde, n’étant plus associés à aucune religion ou secte de la chrétienté.
La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Et il fit faire dans Ninive cette publication, par ordre du roi et de ses grands : Que les hommes et les bêtes ne goûtent de rien, ne paissent point, et ne boivent pas d’eau ! (Qu’ils cessent de se nourrir des enseignements mensongers, dispensés par les conducteurs religieux). Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à Dieu avec force, et qu’ils reviennent de toutes leurs mauvaises voies et des actes de violence dont leurs mains sont coupables. Qui sait si Dieu ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’il ne renoncera pas à son ardente colère, en sorte que nous ne périssions pas ? Les gens de Ninive (la multitude de ceux que Dieu veut sauver) crurent à Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs (simulant la mort, pour dire à Dieu de considérer leur châtiment accompli et de pardonner), depuis le plus petit jusqu’au plus grand.
Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas. Cela déplut for à Jonas, et il fut irrité. Il cria à Jéhovah, et dit : Ah ! Jéhovah, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. Maintenant, Jéhovah, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie. Jéhovah répondit, fais-tu bien de t’irriter ?
(Le prophète est pris de désespoir, car il ne peut concevoir qu’en ce monde, figuré par Ninive, la capitale de l’empire Assyrien, il puisse y avoir des gens qui méritent de vivre, alors qu’ils n’ont pas pratiqué « les préceptes de traditions humaines » de leur assemblée ou église. C’est la réaction du reste des élus, de ceux qui se sont endurcis avec les Témoins de Jéhovah, ou dans les autres églises de la chrétienté, croyant que seuls ceux de leurs assemblées ou « églises » seront sauvés.)
Et Jonas sortit de la ville, et s’assit à l’orient de la ville (dans la direction de Dieu) ; là, il se fit une hutte de branchages et il s’y tenait à l’ombre, jusqu’à ce qu’il vit ce qui arriverait à la ville. Jéhovah Dieu fit croître un ricin, qui s’éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l’ombre sur sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin. Mais le lendemain, à l’aurore, Dieu fit venir un ver qui piqua le ricin, et le ricin sécha. Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d’orient, et le soleil frappa sur la tête de Jonas, au point qu’il tomba en défaillance. Il demanda la mort, en disant : La mort m’est préférable à la vie. Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t’irriter à cause du ricin ? Il répondit : Je fait bien de m’irriter jusqu’à la mort.
Alors Jéhovah dit : tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait croître, qui est né en une nuit et qui a péri dans une nuit. Et moi (qui ai fait être les hommes et les bêtes), je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre ! (Le dessein de Dieu est donc bien de sauver la vie des hommes et des bêtes, et donc les conditions de vie sur terre ! Oui ! Quiconque se repentira de ses mauvaises œuvres et invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé !)
(Il ne s’agit pas d’une légende, comme le disent certains, mais de faits historiques. Jonas vécut au temps de Jéroboam II, à qui il prophétisa le rétablissement des frontières d’Israël : 2 Rois 14 :25. Il est vrai que la baleine a le gosier trop étroit pour engloutir un homme, mais il n’en est pas de même du cachalot, et de l’espèce de requin appelé squalus carcharias, abondant dans la Méditerranée. Or, le récit ne parle pas de la baleine, comme le veut la tradition, mais d’un grand poisson. Crampon, dans ses notes sur le livre de Jonas, rapporte plusieurs cas semblables, dont un au 19ème siècle, où l’homme en est ressorti vivant. Mais le témoignage de Jésus-Christ est suffisant pour prouver qu’il s’agit de faits réels, car il prit ce qui était arrivé à Jonas pour illustrer sa mort et sa résurrection, qui annonçaient la résurrection des élus d’entre ses disciples, spirituellement « morts » par les faux enseignements de leurs conducteurs religieux : c’est cela « le signe de Jonas » ! Après avoir annoncé par Joël le salut de son peuple, par son prophète Jonas, Dieu annonça le salut de la multitude de tous les peuples, figurée par les 120.000 hommes de Ninive : Apocalypse 7 : 9-17.)
Le 17 novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com
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