La belle, désolante et terrifiante Parole (Esaïe)


La parole de Jéhovah fut adressée en ces mots à Esaïe : Ainsi parle Jéhovah : Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car Jéhovah parle : J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi. Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître ; mais Israël ne connaît rien, mon peuple n’a pas d’intelligence. Je (Esaïe) chanterai à mon bien-aimé (Jéhovah Dieu) le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne : Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plan délicieux ; il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, mais elle en a produit de mauvais !

Maintenant donc, (dit Jéhovah), habitants de Jérusalem et hommes de Juda, soyez juges entre moi et ma vigne ! Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’ai pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ? Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée ; j’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine ; elle ne sera pas taillée, ni cultivée ; les ronces et les épines y croîtront ; et je donnerai mes ordres aux nuées, pour qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. La vigne de Jéhovah des armées, c’est la maison d’Israël (le peuple de Dieu), et les hommes de Juda (ceux que Dieu appelait au règne célestes), c’est le plan qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris de détresse !

Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné Jéhovah, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière. Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du vice, et le péché avec les traits d’un char, et qui disent : Qu’il hâte, qu’il accélère son œuvre, pour que nous la voyions ! Que le décret du Saint d’Israël s’exécute, pour que nous le connaissions ! C’est pourquoi le séjour des morts ouvre sa bouche, élargit sa gueule outre mesure ; alors descendent la magnificence et la richesse de Sion, et sa foule bruyante et joyeuse.
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume.

Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et qui se croient intelligents ! Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à Jéhovah, qui font leurs œuvres dans les ténèbres, et qui disent : Qui nous voient et qui nous connaît ? Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme l’argile, pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : Il ne m’a pas fait ? Pour que le vase dise du potier : Il n’a pas d’intelligence ! C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, comme la flamme consume l’herbe sèche, ainsi leur racine sera comme de la pourriture, et leur fleur se dissipera comme de la poussière ; car ils ont dédaigné la loi de Jéhovah des armées, ils ont méprisé la parole du Saint d’Israël.

Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, et à ceux qui transcrivent des arrêtés injustes, pour refuser justice aux pauvres, et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, pour faire des veuves leur proie, et des orphelins leur butin ! Que ferez-vous au jour du châtiment, et de la ruine qui du lointain fondra sur vous ? Vers qui fuirez-vous pour avoir du secours, et où vous laisserez votre gloire ? Les uns seront courbés parmi les captifs, les autres tomberont parmi les morts.

Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, et qui joignent champ à champ, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, et qu’ils habitent seuls au milieu du pays ! (Comme les Etudiants de la Bible après la mort de Russell). Voici ce que m’a révélé Jéhovah des armées : Certainement, ces maisons nombreuses (ces Bethels, ces imprimeries, ces « Salles du royaume » partout dans le monde) seront dévastées, ces grandes et belles maisons n’auront plus d’habitants. Même dix arpents de vigne ne produiront qu’un bath, et un homer de semence ne produira qu’un épha. Des brebis paîtront comme sur leur pâturage, et des étrangers dévoreront les possessions ruinées des riches.

Malheur à ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin, et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes ; qui justifient le coupable pour des présents et enlèvent aux innocents leurs droits ! Malheur à ceux qui de bon matin courent après les boissons enivrantes, et qui bien avant la nuit sont échauffés par le vin ! La harpe et le luth, le tambourin, la flûte et le vin animent leurs festins, mais ils ne prennent pas garde à l’œuvre de Jéhovah, et ils ne voient pas le travail de ses mains.

Malheur à Ariel (lion de Dieu), à Ariel ! Cité dont David fit sa demeure ! Ajoutez année à année, laissez les fêtes (de la troisième année, la dernière) accomplir leur cycle (Pâque, Pentecôte, Tabernacles et Pourim : 14 et 15 du douzième mois), puis j’assiégerai Ariel. Il y aura des plaintes et des gémissements ; et la ville sera pour moi comme un Ariel (pour le peuple). Je t’investirai de toutes parts, je te cernerai par des postes armés, j’élèverai contre toi des retranchements. Tu seras abaissée, ta parole viendra de terre, et les sons en seront étouffés par la poussière ; ta voix sortira de terre comme celle d’un spectre, et c’est de la poussière que tu murmuras tes discours. (Selon Daniel, ce sont « les traîtres à l’alliance sainte » qui livreront le peuple des Témoins de Jéhovah aux autorités : « ceux qui mangent des mets de sa table » ! « Jérusalem » servira vraiment d’instrument à Dieu pour châtier son peuple, et sera un « Ariel », un lion de Dieu !)

C’est pourquoi mon peuple sera soudain emmené captif, sa multitude sera desséchée par la soif, et sa noblesse (ses dirigeants, les « anciens ») mourra de faim. Car eux aussi, ils chancellent dans le vin, et les boissons fortes leur donnent des vertiges : sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes, ils sont absorbés par le vin, ils ont des vertiges à cause des boissons fortes, ils chancellent en prophétisant, ils vacillent en rendant la justice. Toutes les tables sont pleines de vomissements, d’ordures ; il n’y a plus place (sur les tables).
Ecoutez la parole de Jéhovah, chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! (C’est à son peuple que Dieu s’adresse : Apocalypse 11 : 8 !) Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices ? dit Jéhovah. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux ; je ne prends pas plaisir au sang des taurillons, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes ! J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées, je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez les mains je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas ; vos mains sont pleines de sang (de tous ceux à qui ils ont fait perdre la foi en Dieu et en son Fils unique, Jésus-Christ).

Quoi donc ! La cité fidèle est devenue une prostituée ! Elle était remplie d’équité, la justice y habitait (du temps de Ch.T. Russell !), et maintenant il y a des assassins ! Ton argent s’est changé en scories, ton vin a été coupé d’eau. Tes chefs sont rebelles et complices des voleurs, tous aiment les présents et courent après les récompenses ; ils ne font pas droit à l’orphelin, et la cause de la veuve ne vient pas jusqu’à eux. Le pays est rempli d’argent et d’or, et il y a des trésors sans fin ; le pays est rempli de chevaux, et il y a des chars sans nombre (hommes de loi corrompus, bureaux d’avocats de haut niveau !). Le pays est rempli d’idoles ; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqués (leur organisation tentaculaire, mondiale, leurs « Bethels » partout dans le monde !). Mais toutes les idoles disparaîtront ! C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, Jéhovah des armées, le Puissant d’Israël : Ah ! Je tirerai satisfaction de mes adversaires, et je me vengerai de mes ennemis. Je porterai ma main sur toi, je fondrai tes scories, comme avec la potasse, et j’enlèverai toutes tes parcelles de plomb. La ruine atteindra tous les rebelles, et les pécheurs, et ceux qui abandonnent Jéhovah périront. Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux. Car voici, le Seigneur, Jéhovah des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau, le héros et l’homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur seront abaissés. Il y aura réciprocité d’oppression parmi le peuple ; l’un opprimera l’autre, chacun son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard et l’homme de rien celui qui est honoré. On ira jusqu’à saisir son frère dans la maison paternelle : Tu as un habit, sois notre chef ! Prends ces ruines sous ta main ! Ce jour-là même il répondra : Je ne saurais être médecin, et dans ma maison il n’y a ni pain ni vêtements, ne m’établissez pas chef du peuple !

Jérusalem chancelle, et Juda s’écroule, parce que leurs paroles et leurs œuvres sont contre Jéhovah, bravant les regards de sa majesté. L’aspect de leur visage témoigne contre eux, et comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme ! Car il se prépare des maux. Dites que le juste prospérera, car il jouira du fruit de ses œuvres. Mais malheur au méchant ! Il sera dans l’infortune, car il recueillera le produit de ses mains. Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui. Mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches.

L’homme aux regards hautain sera abaissé, l’orgueilleux sera humilié !  Jéhovah sera seul élevé ce jour-là ! Car il y a un jour pour Jéhovah des armées, contre tout homme orgueilleux et hautain, contre quiconque s’élève, afin qu’il soit abaissé ; contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre toutes les collines élevées ; contre toutes les hautes tours, et contre toutes les murailles fortifiées ; contre tous les navires de Tarsis (les marchands de la terre, la haute finance mondialiste), et contre tout ce qui plaît à la vue (les richesses accumulées). En ce jour-là les hommes jetteront leurs idoles d’argent et leurs idoles d’or, qu’ils s’étaient faites pour les adorer, aux rats et aux chauves-souris ; et ils entreront dans les fentes des rochers, dans les creux des pierres, pour éviter la terreur de Jéhovah et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre. On aura honte à cause des térébinthes auxquels vous prenez plaisir, et vous rougirez à cause des jardins dont vous faites vos délices ; car vous serez comme un térébinthe au feuillage flétri, comme un jardin qui n’a pas d’eau. L’homme fort sera comme de l’étoupe, et son œuvre comme une étincelle ; ils brûleront l’un et l’autre ensemble, et il n’y aura personne pour éteindre.

Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état : ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme des barbares. Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, parce qu’ils sont pleins de l’Orient et adonnés à la magie comme les Philistins, et parce qu’ils s’allient aux fils des étrangers. Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée. Si Jéhovah des armées ne nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe.

Ecoutez donc la parole de Jéhovah, moqueurs, vous qui dominez sur Jérusalem ! Vous dites : Nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le séjour des morts ; quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons la fausseté pour refuge et le mensonge pour abri. Votre alliance avec la mort sera détruite, votre pacte avec le séjour des morts ne subsistera pas. Quand le fléau débordé passera, vous serez par lui foulés aux pieds. Chaque fois qu’il passera, il vous saisira ; car il passera tous les matins, le jour et la nuit, et son bruit seul donnera de l’épouvante. Le lit sera trop court pour s’y étendre, et la couverture trop étroite pour s’en envelopper (à cause de l’hiver, du froid et de la glace) . Car Jéhovah se lèvera comme à la montagne de Pératsim, il s’irritera comme dans la vallée de Gabaon, pour faire son œuvre, son œuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inouï.

(A Pératsim, ce fut au début du règne de David sur tout Israël. A Gabaon, avec la grêle de pierres que Dieu fit tomber sur les ennemis, que poursuivait Josué à la tête de l’armée d’Israël. L’association de ces deux événements peut signifier que la grêle de pierres, ciblées par les anges de Dieu, surviendra après la conversion du reste des élus et de la multitude du peuple.)

Maintenant, ne vous livrez pas à la moquerie, de peur que vos liens ne soient resserrés ; car la destruction de toute la terre (des impies qui s’y trouvent) est résolue ; je l’ai appris du Seigneur, de Jéhovah des armées. C’est de Jéhovah des armées que viendra le châtiment, avec des tonnerres, des tremblements de terre et un bruit formidable, avec l’ouragan et la tempête, et avec la flamme d’un feu dévorant (provoqués par la grêle de pierres). C’est pourquoi la colère de Jéhovah s’enflamme contre son peuple, il étend sa main sur lui, et il le frappe ; les montagnes (les nations) s’ébranlent (pour la guerre), et les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues.

Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise pas, et sa main est encore étendue : Il élève une bannière pour les peuples lointains (les armées célestes), et il en siffle un des extrémités de la terre : et voici, il arrive avec promptitude et légèreté. Nul n’est fatigué, nul ne chancelle de lassitude, personne ne sommeille ni ne dort ; aucun n’a la ceinture de ses reins détachée, ni la courroie de ses sandales rompues. Ses flèches sont aiguës, et tous ses arcs tendus ; les sabots de ses chevaux ressemblent à des cailloux, et les roues de ses chars à un tourbillon. Son mugissement est comme celui d’une lionne ; il rugit comme des lionceaux, il gronde, et saisit sa proie, il l’emporte, et personne ne vient au secours. En ce jour, il y aura près de lui un mugissement, comme celui d’une tempête sur mer ; en regardant la terre, on ne verra que ténèbres, avec des alternatives d’angoisse et d’espérance. Au ciel, l’obscurité régnera (aucune révélation !).

Jéhovah se présente pour plaider, il est debout pour juger les peuples. Et Jéhovah entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs : vous avez brouté la vigne ! La dépouille du peuple est dans vos maisons ! De quel droit foulez-vous mon peuple et écrasez-vous la face des pauvres ? dit le Seigneur Jéhovah des armées ? Et Jéhovah dit : Parce que les filles (les assemblées) de Sion sont orgueilleuses, et qu’elles marchent le cou tendu Et les regards effrontés, parce qu’elles vont à petits pas, et qu’elles font résonner les boucles de leurs pieds, Jéhovah rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion. Jéhovah découvrira leur nudité. A qui veut-on enseigner la sagesse ? A qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés, qui viennent de quitter la mamelle ? Car c’est précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là. Hé bien ! C’est par des hommes aux lèvres balbutiantes, et au langage barbare (des païens), que Jéhovah parlera à ce peuple. Il lui disait : Voici le repos, laissez reposer celui qui est fatigué ; voici le lieu du repos ! Mais ils n’ont pas voulu écouter. Et pour eux la parole de Jéhovah sera précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là, afin qu’en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, afin qu’ils soient enlacés et pris. En ce jour, Jéhovah ôtera les boucles qui servent d’ornements à leurs pieds, et les filets et les croissants ; les pendants d’oreilles, les bracelets et les voiles ; les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, les boîtes de senteur et les amulettes ; les bagues et les anneaux du nez, les vêtements précieux et les larges tuniques, les manteaux et les gibecières ; les miroirs et les chemises fines, les turbans et les surtouts légers. Au lieu de parfum, il y aura de l’infection ; au lieu d’une ceinture une corde ; au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve ; au lieu de large manteau, un sac étroit ; une marque flétrissante au lieu de beauté. Tes hommes tomberont sous le glaive, et tes héros dans le combat.

Oh ! Quelle rumeur de peuples nombreux ! Ils mugissent comme mugit la mer. Quel tumulte de nations ! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes. Les nations grondent comme grondent les grandes eaux. Mais la multitude de tes ennemis deviendra comme une fine poussière qui s’envole, comme la balle qui vole, et cela tout à coup, en un instant. Comme il en est d’un songe, d’une vision nocturne, ainsi en sera-t-il de la multitude des nations qui combattront Ariel, de tous ceux qui l’attaqueront, elle et sa forteresse, et qui la serreront de près. Comme celui qui a soif rêve qu’il boit, puis s’éveille épuisé et languissant, ainsi en sera-t-il de la multitude des nations qui viendront attaquer la montagne de Sion. Jéhovah les menaces, et elle fuient au loin, chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, comme la poussière par un tourbillon. Quand vient le soir, voici, c’est une ruine soudaine : avant le matin, ils ne sont plus ! Voilà le partage de ceux qui nous dépouillent, le sort de ceux qui nous pillent.

Les portes de Sion gémiront et seront dans le deuil : dépouillée, elle s’assiéra par terre. Et sept femmes (assemblées) saisiront en ce jour un seul homme (le serviteur de Dieu), et diront : Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos habits ; fais-nous seulement portez ton nom ! Enlève notre opprobre ! En ce temps-là le germe de Jéhovah (le serviteur de Dieu) aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l’éclat et de la beauté pour les réchappés d’Israël.

Je rétablirai alors tes juges tels qu’ils étaient autrefois, et tes conseillers tels qu’ils étaient au commencement. Après cela on t’appellera ville de la justice, Cité fidèle. Sion sera sauvée par la droiture, et ceux qui s’y convertiront seront sauvés par la justice. Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, seront appelés saints, quiconque à Jérusalem sera inscrit parmi les vivants, après que Jéhovah aura lavé les ordures de Sion, et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d’elle, par le souffle de la destruction. Jéhovah établira, sur toute l’étendue de la montagne de Sion et sur les lieux d’assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit ; car tout ce qui est glorieux sera mis, à couvert. Il y aura un abri pour donner de l’ombre contre la chaleur du jour, pour servir de refuge et d’asile contre l’orage et la pluie.

Puis encore un peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera considéré comme une forêt. En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du Livre, et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. Les malheureux se réjouiront de plus en plus en Jéhovah, et les pauvres feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse. Car le violent ne sera plus, le moqueur aura fini, et tous ceux qui veillaient pour l’iniquité seront exterminés, ceux qui condamnaient les autres en justice, tendaient des pièges à qui défendait sa cause à la porte, et violaient par la fraude les droits de l’innocent.

C’est pourquoi, ainsi parle Jéhovah à la maison de Jacob, lui qui a racheté Abraham. Maintenant Jacob ne rougira plus, maintenant son visage ne pâlira plus. Car, lorsque ses fils verront au milieu d’eux l’œuvre de mes mains, ils sanctifieront mon nom ; ils sanctifieront le Saint de Jacob, et ils craindront le Dieu d’Israël ; ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence, et ceux qui murmuraient recevront instruction. Car il arrivera dans la suite des temps, que la montagne de la Maison de Jéhovah (son peuple) sera fondée sur le sommet des montagnes (au-dessus des nations), qu’elle s’élèvera par-dessus les collines (les peuples), et que toutes les nations y afflueront (Apocalypse 7). Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de Jéhovah, à la Maison du Dieu de Jacob, pour qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de Jéhovah. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre.

Maison de Jacob, venez, et marchons à la lumière de Jéhovah ! Cessez de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle ; car de quelle valeur est-il ? Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions : cessez de faire le mal ! Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. Venez et plaidons ! Dit Jéhovah ! Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils devront devenir blanc comme neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils devront devenir comme la laine. Si vous avez de la bonne volonté, et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de Jéhovah a parlé.

(Ce qui vaut pour les Etudiants de la Bible après la mort de Charles T. Russell, vaut pour toute la Chrétienté après la mort de l'apôtre Jean et des Anciens qui lui survécurent. Et par conséquent, les châtiments annoncés pour les Témoins de Jéhovah seront aussi ceux de toute la Chrétienté et donc de toute l'humanité. Je rappelle que l'Islam est une dérive de la Chrétienté, Mahomet s'étant présenté lui-même comme le successeur de Jésus.)


Le 20 novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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