Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 20 novembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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LES DIX COMMANDEMENTS


Dans le désert du Sinaï, vis-à-vis de la montagne de Dieu

Au troisième mois (le 1er jour du mois), après la sortie des fils d’Israël du pays d’Egypte, ce jour même, ils arrivèrent au désert de Sinaï. Etant parti de la mer Rouge (et non pas de Rephidim), ils arrivèrent au désert de Sinaï, et ils campèrent dans le désert : Israël campa là, vis-à-vis de la montagne.
Le lendemain matin, Jéhovah Dieu descendit sur le mont Horev, sur le sommet du mont, et Jéhovah Dieu appela Moïse au sommet du mont et Moïse monta. Jéhovah Dieu dit à Moïse : Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée (invisible au peuple), pour que le peuple entende quand je te parlerai, et qu’en toi aussi ils croient pour toujours.
Puis Jéhovah Dieu dit à Moïse : Va vers le peuple, tu les consacreras aujourd’hui et demain : qu’ils lavent leurs vêtements et qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour (50ème jour de la sortie d’Egypte !), Jéhovah descendra, aux yeux de tout le peuple, sur le mont Sinaï. Quand retentira le Yom’El (le « Jour de Dieu » annoncé au son des trompettes), ils s’avanceront près de la montagne, mais tu fixeras au peuple une limite autour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord : quiconque touchera la montagne sera mis à mort. Ce n’est pas une main qui le frappera, mais il sera lapidé ou criblé de flèches, qu’il s’agisse d’un animal ou d’un homme, il ne vivra pas !
Et Jéhovah dit à Moïse : Descends, donne un avertissement au peuple, pour qu’ils ne se ruent pas vers Jéhovah pour regarder, car il en tomberait beaucoup (le vs 22 est une surcharge, de même que la mention d’Aaron et des sacrificateurs, au vs 24). Moïse dit à Jéhovah : Le peuple ne pourra pas monter sur le mont Horev: ne m’as-tu pas toi-même averti, en disant : Fixe une limite autour de la montagne et consacre-là ?
Jéhovah lui dit : Va descend, puis tu monteras. Mais que le peuple ne se rue pas pour monter vers Jéhovah, de peur qu’il ne les frappe de mort. Moïse descendit de la montagne vers le peuple, et lui dit ces choses. Puis il dit au peuple : Soyez prêts dans trois jours, n’approchez pas de la femme. Il consacra le peuple et ils lavèrent leurs vêtements.
Le troisième jour (quatrième jour du troisième mois, cinquantième jour de la sortie d’Egypte, tous nombres désignant allégoriquement la fin), dès le matin, il y eut des tonnerres, des éclairs et une lourde nuée sur la montagne ; le son du sophar retentissait fortement. Dans le camp, tout le peuple fut saisi d’épouvante. Alors Moïse fit sortir le peuple du camp à la rencontre de Jéhovah Dieu, et ils se tinrent au pied de la montagne. Or le mon Horev était tout en fumée, parce que Jéhovah Dieu y était descendu dans le feu, et la fumée montait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence.
(Il s’agit donc bien du mont Horev, la petite montagne volcanique, et non pas du mont Sinaï, au pied duquel se trouve le monastère St Catherine ! A l’époque, il y a trois mille six cents ans environ, le mont Horev semblait plus élevé, car depuis, des tremblements de terre ont provoqué des éboulis qui ont surélevé le sol au pied de la montagne. Il y a dans le monastère un tableau, une icône représentant un schéma de l’univers, datant du 4ème s. où la terre est représentée par la montagne de Dieu. Et celle-ci est reconnaissable par les deux bosses, à droite de la montagne, désignant incontestablement le mont Horev.
C’est dans la deuxième bosse, la plus élevée, que se trouve la grotte, aujourd’hui murée, où le prophète Elie passa la nuit. Je n’ai pas pu y accéder, des éboulis ont détruit le chemin permettant d’y accéder, et une séparation existe aujourd’hui entre les deux bosses de la montagne. J’ai contourné la première bosse par la gauche, mais je n’ai pas pu accéder à la seconde. Cependant, j’ai clairement vu l’endroit où se trouve la grotte, car au sommet de l’entrée, une pierre du mur qui la cache est tombée, laissant apparaître la cavité qui se trouve derrière.
C’est la seule « terre sacrée », en dehors du pays d’Israël, où Baruch, le scribe de Jérémie, a pu y cacher l’arche de l’alliance ; ceci quand les Babyloniens ont envahi le pays et se sont emparés de Jérusalem, qu’ils pillèrent avant de la détruire. L’antique tradition hébraïque disant que Baruch alla la cacher dans les montagnes de Moab n’est pas crédible, car jamais il ne l’aurait cachée en terre païenne. Si donc elle existe toujours, c’est dans cette grotte qu’elle se trouve: elle constitue le plus grand trésor de l’humanité, vu qu’elle contient les tables de la loi écrites du doigt de Dieu, le Livre de Moïse, la manne et la verge d’Aaron qui a fleur.)
Le son du sophar retentissait de plus en plus fort, tandis que Moïse parlait et que Jéhovah lui répondait par une voix.
C’est alors que Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison des esclaves. Ecoute Israël ! Car Jéhovah, notre Dieu, est l’unique Jéhovah :


Premier commandement

Tu aimeras Jéhovah ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée !


Deuxième commandement

Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Jéhovah, et tu ne prendras pas le nom de Jéhovah, ton Dieu, en vain ; car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain !
(Jésus dira : « De ces deux commandements, dépendent toute la loi et les prophètes » : Matthieu 22 :37-40. Et : «Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » : Mat. 7 :12. Et Paul précisa : «Toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » : Galates 5 : 14. Et encore : «Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tueras pas, tu ne déroberas pas, tu ne convoiteras pas, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » Romains 13 : 8-10. Il n’est donc pas étonnant que les docteur Juifs aient enlevé ces deux commandements du décalogue, et ont manipulé les huit autres pour en avoir dix !) 


Troisième commandement

Tu adoreras Jéhovah ton Dieu, et tu le serviras lui seul ! Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face : tu ne te feras pas d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, ou qui sont dans les eaux plus bas que la terre (ce que faisaient les peuples païens, imités en cela par les églises Orthodoxe et Catholique !) Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne les serviras pas. Car moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux (de la légitime jalousie d’un homme envers sa femme, et de celle-ci envers son mari), qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, mais fait miséricorde jusqu’à la millième génération de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. (Il s’agit des enfants qui pèchent volontairement et pratiquent les iniquités de leurs pères ! En Ezéchiel, Dieu dit par son prophète : «L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra ! Le fils ne portera pas l’injustice de son père, et le père ne portera pas l’injustice de son fils, car la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Toi donc, fils de l’homme, dis aux enfants de ton peuple : Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, s’il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ? Toute sa justice sera oubliée, parce qu’il s’est livré à l’injustice et au péché, et à cause de cela, il mourra. Non, la justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression. Mais de même, si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée… Prendrai-je plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur, Jéhovah ? N’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive ? » : Ezéchiel ch. 18)


Quatrième commandement

Six jours tu travailleras et tu feras toute ta besogne (pour ta survie et celle des tiens), mais le septième jour est le Sabbat pour Jéhovah, ton Dieu ! Souviens-toi du jour du Sabbat pour le consacrer (à faire la volonté de Dieu, qui consiste à aimer son prochain comme soi-même, et donc à lui faire du bien, selon les paroles de Jésus : Matthieu 12 : 12. C’est pour révéler ce sens du Sabbat, que Jésus faisait ses guérisons miraculeuses le plus souvent le jour du Sabbat, provoquant la colère des Juifs). Ne fais donc aucune besogne, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes, car en six jours Jéhovah à fait le ciel, la terre et la mer, et tous ce qui est en eux, mais il s’est reposé au septième jour. C’est pourquoi Jéhovah a béni le jour du Sabbat et se l’est consacré. (Au sens allégorique, les jours de Sabbat annonçaient la vie sous le royaume de Dieu, vie fondée sur l’amour de chacun envers tous et de tous envers chacun. Et par conséquent, chaque fois qu’on fait du bien à son prochain, on consacre à Dieu son Sabbat. Ce n’est donc plus un rituel à pratiquer. L’esprit du Sabbat remplace la lettre !)


Cinquième commandement

Honore ton père et ta mère, pour que se prolonge tes jours et que tu sois heureux sur le sol que te donnera Jéhovah, ton Dieu ! (Notre Seigneur Jésus a montré qu’honorer son père et sa mère, ne consiste pas seulement à leur témoigner du respect et de l’affection. Quand les Juifs reprochèrent à Jésus de ne pas observer la tradition des anciens, car ni lui ni ses disciples ne se lavaient les mains avant de prendre leur repas, ce qui était bien utile en ce temps-là pour éviter les maladies contagieuses, vu qu’ils puisaient à plusieurs dans un même plat, Jésus leur dit : « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car pour garder votre tradition, vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu. Dieu a dit par Moïse : Honore ton père et ta mère, et : Que celui qui maudit son père ou sa mère (en ne leur portant pas assistance quand ils sont dans le besoin, étant devenus vieux et malades) soit puni de mort. Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père et sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire une offrande à Dieu, il n’est pas tenu d’assister son père ou sa mère. Vous ne le laissez plus rien faire alors pour son père ou sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition que vous avez établie. Et vous faites beaucoup de choses semblables. » : Evangile de Dieu tome I page 100. Ainsi donc, observer le cinquième commandement, c’est prendre soin de son père ou sa mère, quand devenus vieux, ils sont dans le besoin. Et l’apôtre Paul dira : «Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » 1 Timothée 5 :8.


Après ces cinq commandements, qui vont de soi si l’on observe le deuxième commandement, Dieu donna cinq interdits, qui vont également de soi si l’on aime son prochain comme soi-même :


Sixième, septième, huitième, neuvième et dixième commandements

Tu ne tueras pas ! Tu ne commettras pas d’adultère ! Tu ne voleras pas ! Tu ne déposeras pas de faux témoignage contre ton prochain ! Tu ne convoiteras pas ! Ni la maison de ton prochain, ni la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune des choses appartenant à ton prochain !
Telles sont les paroles que Jéhovah Dieu prononça à haute voix sur la montagne, au milieu du feu, des nuées, et de l’obscurité, et qu’il adressa à toute l’assemblée des fils d’Israël, sans rien ajouter. Or tout le peuple entendait les tonnerres et le son du sophar, il voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait.
Après avoir entendu la voix du milieu des ténèbres et du feu de la montagne, le peuple recula au loin, et les chefs de tribus et les anciens s’approchèrent de Moïse et lui dirent : Voici, Jéhovah, notre Dieu, nous a montré sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui, nous avons vu que Dieu a parlé à des hommes, et qu’ils sont demeurés vivants. Et maintenant pourquoi mourrions-nous ? Car ce grand feu nous dévorera ; si nous continuons à entendre la voix de Jéhovah, notre Dieu, nous mourrons. Quel est l’homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et qui soit demeuré vivant ? Approche, toi, et écoute tout ce que dira Jéhovah, notre Dieu, nous l’écouterons, et nous le ferons ; parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne parle pas avec nous, de peur que nous ne mourions !
Moïse dit au peuple : Ne vous effrayez pas, car c’est pour vous éprouver que Jéhovah Dieu est venu, pour que vous ayez sa crainte devant vous et que vous ne péchiez plus. Jéhovah Dieu dit à Moïse : J’ai entendu les paroles que ce peuple t’a adressées : tout ce qu’ils ont dit est bien. Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! Va, dis-leur : Retournez dans vos tentes. Mais toi, reste ici avec moi, et je te dirai tous les commandements, les lois et les ordonnances, que tu leur enseigneras, pour qu’ils les mettent en pratique dans le pays dont je leur donnerai la possession. Le peuple resta dans l’éloignement et Moïse s’avança vers la nuée où était Dieu.


Ordonnances pour le premier commandement

Tu parleras de cette manière aux fils d’Israël : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Vous avez vu que je vous ai parlé depuis les cieux. Ne faites donc pas avec moi des dieux d’argent et des dieux d’or ! Faites pour moi un autel de terre, sacrifie dessus tes holocaustes et tes sacrifices d’apaisement, tes brebis et tes bœufs, et en tout lieu où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi et je te bénirai. Si tu me fais un autel de pierres, ne l’édifie pas en pierres taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu le profanerais. Ne monte pas non plus par des degrés sur mon autel, pour que sur lui ne soit pas découverte ta nudité.
(Au sens allégorique, l’autel représente l’ensemble des œuvres justes nous mettant en communion avec Dieu. Or, il ne faut pas que l’homme faisant profession de servir Dieu, s’en serve pour s’élever au-dessus des autres hommes : « … ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous (dit Jésus à ses disciples), ne vous faites pas appeler Rabbi : car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas non plus appeler directeur, car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » : Matthieu 23 :7-12. Tout homme qui s’élève au-dessus des autres hommes témoigne de l’injustice de ses œuvres, car elles sont motivées par l’orgueil et l’égoïsme. Dans le cas d’un homme faisant profession de servir Dieu, il en est de même : il témoigne que ce n’est pas Dieu qu’il sert mais « Mammon », c’est-à-dire lui-même ! Il se découvre donc, marche dans toute la nudité de ses passions, se montre tel qu’il est : esclave de son égoïsme charnel ! N’est-ce pas pour l’embellir qu’on taille la pierre ? L’homme qui s’enorgueillit de ses œuvres ne fait pas autre chose !)
« Tu ne maudiras pas Jéhovah, ton Dieu, tu ne maudiras pas le prince de ton peuple, on ne se présentera pas à vide devant ma face ! » (Le prince du peuple désigne ici le sacrificateur, le chef spirituel du peuple de Dieu ; il se nourrissait des offrandes du peuple. Dans l’Ecriture, « maudire » ne signifie pas nécessairement prononcer des paroles de malédiction, exprimer son désir de voir mourir ou frappés de malheurs celui ou ceux à qui elles s’adressent. Laisser sans subsistance le sacrificateur, le prince du peuple, c’est le « maudire » de fait, et comme c’est un serviteur de Dieu établi par Dieu pour les hommes, en le maudissant c’est Dieu qu’on maudit !
Dans le cinquième commandement, Jésus dit qu’en n’honorant pas son père et sa mère dans le besoin, l’homme tombait sous le coup de la sentence divine, disant : « Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort ! » Sans même prononcer une seule parole, il les maudit par le fait de ne pas les assister quand ils sont dans la nécessité. C’est dans le même sens qu’il faut comprendre ce terme ici : en ne donnant pas à Dieu les offrandes qui lui sont dues, les fils d’Israël laisseraient « le prince du peuple » sans subsistance et le maudirait donc.
L’apôtre Paul, s’adressant aux chrétiens, leur dit : « Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile » : 1 Cor. 9 :13,14. Et sur le même sujet il dit encore : « Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sèmera pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » : Galates 6 :6,7.
Et Jésus dira : « Quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra pas sa récompense. » : Mat. 10 :42.
Toutefois, celui qui annonce l’Evangile peut choisir une autre voie, que celle de l’assistance de ceux à qui il enseigne la parole. Car Paul écrira aussi : «Pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et ce n’est pas afin de les réclamer en ma faveur que j’écris ainsi ; car j’aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire. Si j’annonce l’Evangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée. Qu’elle est donc ma récompense ? C’est d’offrir gratuitement l’Evangile que j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Evangile. » : 1 Cor. 9 :15-18. Et il dit encore : « Vous savez vous-même comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. » : 2 Thes. 3 :7-9. Et encore : « Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous savez vous-même que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré de toute manière que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Actes 20 :33-35. Et ce n’est que lorsqu’il fut dans la nécessité absolue, que Paul accepta l’assistance de certains frères. A son exemple, ce n’est pas pour les réclamer en ma faveur que j’écris ces choses, car moi non plus je n’ai jamais usé de mon droit de prédicateur de l’Evangile.)
Tu consacreras à Jéhovah, ton Dieu, tout premier-né mâle qui naîtra dans ton gros et dans ton menu bétail. Tu ne travailleras pas avec le premier-né de ton taureau et tu ne tondras pas le premier-né de ton petit bétail ! Tu le mangeras chaque année, toi et ta famille, devant Jéhovah, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira. Toutefois, s’il a quelques défauts, s’il est boiteux ou aveugle, ou s’il a quelque autre infirmité, tu ne l’offriras pas en sacrifice à Jéhovah, ton Dieu. Tu le mangeras dans tes portes : celui qui sera impur comme celui qui sera pur en mangeront, ils en mangeront l’un et l’autre, comme on mange de la gazelle et du cerf. Seulement, tu n’en mangeras pas le sang ; tu le répandras sur la terre comme l’eau : Deut. 15 :19.
(Il est à remarquer, dans cette offrande des premiers-nés que, si une petite partie devait être brûlé sur l’autel pour Jéhovah, l’essentiel des animaux étaient mangé par le sacrificateur, par celui qui l’offrait et toute sa famille et que c’était un jour de réjouissance pour tous, car on se mettait en communion avec Dieu, en partageant le meilleur de son bien avec Dieu et son serviteur, et avec son prochain !)
Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre lui, lui qui aura mangé le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple. Car l’âme de la chair est dans le sang ! Je vous le donne sur l’autel pour qu’il serve d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait propitiation. C’est pourquoi, je dis aux fils d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang. Si quelqu’un des fils d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en versera le sang et le couvrira de poussière. Car l’âme de toute chair, c’est son sang qui est en elle. C’est pourquoi je dis aux fils d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair, car l’âme de toute chair est son sang ; chacun de ceux qui en mangeront sera retranché : Lév. 17 :10.
(J’ai expliqué les raisons de cet interdit dans le premier tome, quand il fut donné pour la première foi à Noé après le déluge. Lorsque des non Juifs, c’est-à-dire des païens, se convertirent à Christ et qu’il s’éleva une contestation entre les chrétiens d’origine juive, sur la question de savoir s’il fallait imposer aux païens devenus chrétiens les ordonnances de la loi mosaïque, et particulièrement la circoncision, qui elle aussi fut cependant imposée bien avant la loi de Moïse, car elle datait d’Abraham, le conseil des apôtres réunis à Jérusalem pour débattre de la question, en arriva à la conclusion qu’il ne fallait imposer aux païens que quatre choses des ordonnances de la loi, dont deux concernaient l’interdit du sang ! Nous lisons dans les Actes des apôtres qu’à l’issue de ce conseil, Jacques, le frère charnel de Jésus, prit la parole, et dit : « … C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés (car tout leur sang se trouve dans la chair) et du sang. ».
Et encore : « Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l’assemblée, de choisir parmi eux et d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères. Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue : Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut ! Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leur discours et ont ébranlé vos âmes, nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous vous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous annonceront de leur bouche les mêmes choses. Car il a paru bon à l’Esprit saint et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquels vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. » Actes 15 : 19-29.
Tu me donneras donc le premier-né de ta vache et de ta brebis. Ainsi feras-tu pour ton gros bétail et pour ton menu bétail : sept jours il sera avec sa mère, au huitième jour tu me le donneras. Tu me donneras le premier-né de tes fils ! Car tout premier-né m’appartient, comme tout mâle premier-né de ton troupeau de gros et de petit bétail ! Tu rachèteras donc avec un agneau le premier-né de tes fils ! Tu rachèteras aussi le premier-né de ton âne ; si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Consacre-moi tout premier-né ; quiconque fend la matrice, chez les fils d’Israël, qu’il s’agisse d’homme ou de bête, il est à moi !
Tu diras aux fils d’Israël ! Quand Jéhovah, ton Dieu, t’aura fait entrer au pays du Cananéen, selon ce qu’il a juré à toi et à tes pères, et qu’il te l’aura donné, tu consacreras à Jéhovah, ton Dieu, tout premier-né des animaux que tu auras : les mâles appartiennent à Jéhovah, ton Dieu. Tout premier-né de l’âne, tu le rachèteras par un agneau, et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Et tu rachèteras par un agneau tout premier-né de l’homme parmi tes fils. Et quand ton fils te questionnera demain, en disant : Qu’est-ce cela ? Tu lui diras : Jéhovah, notre Dieu, par sa main puissante, nous a fait sortir d’Egypte, de la maison des esclaves. Comme Pharaon s’obstinait à ne pas nous laisser aller, Jéhovah, notre Dieu, tua tout premier-né au pays d’Egypte, du premier-né de l’homme jusqu’au premier-né de la bête. C’est pourquoi j’offre en sacrifice à Jéhovah, notre Dieu, tout premier-né des mâles, et que je rachète tout premier-né de mes fils. Ce sera comme un signe (témoin) sur ta main et comme des phylactères entre tes yeux, rappelant que c’est par sa main puissante que Jéhovah, notre Dieu, nous a fait sortir d’Egypte.
(Rappelons-nous que l’esclavage en Egypte des fils d’Israël ; les dix plaies divines se terminant par la mort des premiers-nés égyptiens ; la délivrance de la postérité d’Abraham ; la sortie d’Egypte d’une multitude ; l’ordonnance sur les premiers-nés, servent d’allégories révélant le dessein de Dieu de sauver l’humanité : L’Egypte, c’est ce monde dominé par l’Adversaire, monde qui s’est donné une multitude de « dieux » pour satisfaire aux égoïsmes de tous ; où tous sont esclaves du « veau d’or », le pouvoir de l’argent. Le Pharaon, c’est l’adversaire de Dieu, l’ennemi à combattre, celui qui calomnia Dieu pour devenir son égal : le « prince de ce monde ».
Trois sortes d’hommes naissent sur terre depuis l’origine : 1°) Ceux figurés par Caïn, le premier-né des hommes pour le diable. Ils sont figurés par les premiers-nés d’Egypte que l’ange exterminateur a tués. 2°) Ceux semblables à Abel, le premier-né des hommes pour Dieu ; toutes leurs actions sont motivées par leur amour pour les autres hommes. Ils furent figurés par les premiers-nés des Hébreux, épargnés par l’ange exterminateur : ce sont les hommes de Dieu, sacrifiant leur vie en ce monde pour travailler avec Dieu au salut de l’humanité.
3° Ceux figurés par Japhet, par qui se poursuivit l’histoire de l’humanité. Ils sont représentés par la multitude qui sortit d’Egypte, ayant marqué le linteau et les montants de leur porte avec le sang de l’agneau. Cela annonçait la survie à ce monde, de ceux qui en sortiront pour « laver leurs robes dans le sang de l’agneau », selon l’Apocalypse ch.7 ; ils réformeront leurs voies en se convertissant à Christ durant la grande tribulation, celle-ci étant figurée par les dix plaies d’Egypte. C’est avec ces derniers que se poursuivra l’histoire de l’humanité.
Quant au rachat du premier-né de l’âne, seul parmi les animaux à devoir être racheté par un agneau, comme le premier-né de l’homme, il fut imposé car l’Ecriture en a fait une figure des hommes de Dieu. En ce temps-là, c’est sur l’âne que les hommes se déchargeaient de leurs fardeaux, particulièrement les pauvres. Or, sur un plan spirituel et à l’exemple de Jésus, les hommes de Dieu prennent sur eux tout le poids du fardeau des péchés de la multitude des hommes pour lesquels ils sacrifient leur vie : Esaïe 53 :11,12.
Trois fois l’an tout mâle de chez toi sera vu en face du Seigneur, Jéhovah, le Dieu d’Israël, car trois fois l’an tu célébreras des fêtes en mon honneur ! Quand je chasserai les nations devant toi et que j’étendrai tes frontières, nul ne convoitera ton pays quand tu monteras pour te présenter devant Jéhovah, ton Dieu, trois fois l’an. On ne se présentera pas à vide devant ma face ! Mais tu n’offriras pas avec du pain levé le sang de la victime sacrifiée en mon honneur, et sa graisse ne sera pas gardée jusqu’au matin, car le sacrifice de la fête de Pâque ne passera pas la nuit jusqu’au matin (parce qu’il annonçait le sacrifice des hommes de Dieu, sacrifiant leur vie en ce monde pour participer au dessein de Dieu de sauver l’humanité. Or, la nuit de la Grande Pâque de la fin, où tous les « premiers d’Egypte » mourront, aucun d’eux ne sera encore sur terre, ayant rejoint Christ dans les cieux.)
Tu observeras la fête des pains sans levain : tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, au temps fixé, dans le mois des épis, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est en ce mois que tu es sorti d’Egypte (et qu’aucune corruption ne sera tolérée sous le règne de Christ : Esaïe 65 :20).
Tu feras pour toi la fête des semaines, la fête de la moisson, prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs, prémices de la moisson des blés (parce qu’elle annonçait l’œuvre des serviteurs de Dieu, qui arracheront à la puissance du diable le reste des élus, ceux qui sauveront la multitude de tous les peuples et nations). Et la fête de la récolte, au tournant de l’année (au septième mois de l’année sacrée juive), quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail (parce qu’elle annonçait le salut de la multitude, la moisson du monde à la fin des temps). Tu apporteras à la maison de Jéhovah, ton Dieu, l’entête des prémices de ton sol, et l’entête des premiers fruits de la terre (figurant les uns et les autres) ! Quant au plein de la cuve, à la larme du pressoir, n’en retarde pas l’offrande ! (Le surplus des hommes, leur nombre n’ayant pas été arrêté : il faut sauver tout ce qui peut l’être de l’humanité !). Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous ai fait sortir d’Egypte pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.


Ordonnances pour le deuxième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Tu diras aux fils d’Israël : Ainsi parle Jéhovah, ton Dieu : Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton frère, mais tu ne te chargeras pas d’un péché à cause de lui : tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras ! Si tu vois l’âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l’aideras à le décharger.
Si tu vois s’égarer le bœuf ou la brebis de ton frère, tu ne t’en détourneras pas, tu les ramèneras à ton frère. Si ton frère n’habite pas près de toi, et que tu ne le connaisses pas, tu recueilleras l’animal dans ta maison, et il restera chez toi jusqu’à ce que ton frère le réclame ; et alors tu le lui rendras. Tu feras de même pour son âne, tu feras de même pour son vêtement, tu feras de même pour tout objet qu’il aurait perdu et que tu trouverais ; tu ne devras pas t’en détourner. Si tu vois l’âne de ton frère ou son bœuf tomber dans le chemin, tu ne t’en détourneras pas, tu l’aideras à se relever.
Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu, je suis Jéhovah ! Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas devant un aveugle quelque chose qui puisse le faire tomber, car tu auras la crainte de ton Dieu. Je suis Jéhovah !
Tu n’affligeras pas la veuve, ni l’orphelin ! Si tu les affliges et qu’ils viennent à moi, j’entendrai leurs cris ; ma colère s’enflammera, et je vous détruirai par l’épée ; vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins !
Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras ; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, pour qu’il continue de vivre près de toi. Tu ne maltraiteras pas l’étranger et tu ne l’opprimeras pas ; vous savez ce qu’éprouve l’étranger, car vous avez été étranger dans le pays d’Egypte. Si un étranger vient séjourner avec vous dans le pays, vous ne le molesterez pas. Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étranger dans le pays d’Egypte. Je suis Jéhovah, votre Dieu.
Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras pas à son égard comme un créancier, tu n’exigeras pas de lui d’intérêt ! Tu ne tireras de ton frère aucun intérêt, ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras pas de ton frère, pour que Jéhovah, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession.
Si tu fais à ton prochain un prêt quelconque, tu n’entreras pas dans sa maison pour te saisir de son gage ; tu resteras dehors, et celui à qui tu fais un prêt t’apportera le gage dehors. Si cet homme est pauvre, tu ne te coucheras pas, en retenant son gage ; tu le lui rendras au coucher du soleil, pour qu’il couche dans son vêtement et qu’il te bénisse ; et cela te sera imputé à justice devant Jéhovah, ton Dieu. Si donc tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil, car c’est sa seule couverture, c’est le vêtement dont il s’enveloppe le corps : dans quoi coucherait-il ? S’il crie, je l’entendrai, car je suis miséricordieux.
Tu ne prendras pas en gage le vêtement de la veuve ! On ne prendra pas pour gage les deux meules, ni la meule de dessus ; car ce serait prendre pour gage la vie même.
Tu n’opprimeras pas le mercenaire, pauvre et indigent, qu’il soit l’un de tes frères, ou l’un des étrangers demeurant dans ton pays, demeurant dans tes portes. Tu ne retiendras pas jusqu’au lendemain le salaire du mercenaire ! Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à Jéhovah contre toi, et tu te chargerais d’un péché.
Tu ne porteras pas atteinte au droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve : quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis Jéhovah, votre Dieu ! Et quand tu moissonneras ton champ et que tu auras oublié une gerbe dans le champ, tu ne retourneras pas pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, pour que Jéhovah, ton Dieu, te bénisse dans tout le travail de tes mains.
Quand tu secoueras tes oliviers, tu ne cueilleras pas ensuite les fruits restés aux branches : ils seront pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve. Et quand du vendangeras ta vigne, tu ne cueilleras pas ensuite les grappes qui y seront restées ; et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre : à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve.
Pendant six années, tu ensemenceras la terre, et tu en recueilleras le produit. Mais la septième année, tu lui donneras du relâche et tu la laisseras en repos ; les pauvres de ton peuple en jouiront, et les bêtes sauvages mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers.
Tu te souviendras que tu as été esclave en Egypte, et que Jéhovah ton Dieu, t'a racheté ; c’est pourquoi je te donne ces commandements à mettre en pratique. 
(Lequel des Juifs d’Israël, revendiquant la propriété du pays que Dieu avait donné à leurs pères, mais dont Dieu les chassa par deux fois à cause de leurs infidélités, met-il en pratique cette loi grande et magnifique ? Ce n’est pas étonnant que les docteurs Juifs aient enlevé les deux premiers commandements du décalogue et qu’ils dispersèrent dans tout le Pentateuque les ordonnances qui les concernent ! Mais poursuivons les ordonnances pour le deuxième commandement :)
Si des hommes se querellent (c’est-à-dire se battent et transgressent donc le deuxième commandement), et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l’obligeant à garder le lit, celui qui aura frappé ne sera pas puni, dans le cas ou l’autre viendrait à se lever et à se promener avec son bâton (Pourquoi ? Car il faut être deux pour se battre et que tous les deux transgressent le deuxième commandement !). Seulement il le dédommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu’à sa guérison.
Mais si quelqu’un blesse son prochain (sans qu’ils se soient battus donc), il lui sera fait comme il a fait : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent ; il lui sera fait la même blessure qu’il a faite à son prochain.
Si des hommes se querellent (se battent), et qu’ils heurtent une femme enceinte et la fassent accoucher, sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposée par le mari de la femme, et qu’ils paieront devant les juges. Mais s’il y a accident, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
(Cette loi, connue sous le nom de « Loi du Talion », si souvent contestée, dont l’Etat d’Israël use et abuse contre leurs frères de sang, les arabes, car eux aussi descendent d’Abraham, en leur infligeant au centuple les dommages qu’ils leur causent, n’est pas une autorisation ou un devoir de se venger avec rigueur, en infligeant au coupable le même traitement qu’il nous a fait subir. Car la première ordonnance pour le deuxième commandement interdit la vengeance, nous l’avons lu plus haut ! Ce n’est pas la victime ou ses proches qui devaient appliquer cette loi. C’est une sentence divine qui devait être prononcée et appliquée par les juges, qui devaient être nommés dans chaque ville, et cela dans trois cas seulement : les deux cités plus haut et dans un cas qui concerne le neuvième commandement.
Nous verrons qu’au cours des semaines qui suivirent l’Alliance du Sinaï, Dieu va ordonner d’établir des sacrificateurs et désigner le vengeur de sang, et qu’il va aussi ordonner d’établir des juges destinés à réprimer et à châtier les transgresseurs de la loi divine : ces juges étant les serviteurs de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal, selon les paroles de Paul, en Romains 13 : 4 : « Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. L’apôtre Paul ne contredit donc pas la loi, mais la confirme, quand il dit : « Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-même, bien-aimé, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit Jéhovah. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » : Romains 12 :17-21.
Et aussi : «Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité qui ne viennent de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu (il parle, non des personnes, mais de la fonction !) C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation. » Romains 13 :1-3.
Quand Jésus dit : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente aussi l’autre. Etc. » Jésus ne contredit nullement la loi de Dieu transmise par Moïse, il la confirme au contraire, enseignant aux hommes à ne pas transgresser le deuxième commandement. Jésus ne s’éleva pas contre la loi de Moïse, il s’éleva contre l’usage abusif et arbitraire de la loi, contre l’enseignement mensonger des docteurs de la loi !
Si des hommes se querellent et que la femme de l’un s’approche pour délivrer son mari de celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier par les testicules, tu lui couperas la main, tu ne jetteras pas sur elle un regard de pitié, car celui dont les testicules on été écrasés ou l’urètre coupé n’entrera pas dans l’assemblée de Jéhovah.
Si un homme frappe de son bâton son esclave, homme ou femme et que l’esclave meure sous sa main, il y aura vengeance de sang ! Mais s’il survit un ou deux jours (ce qui signifie qu’il châtiait son esclave pour une faute commise sans vouloir sa mort), le maître ne sera pas puni, car c’est son argent.
Si un homme frappe l’œil de son esclave, homme ou femme, et qu’il lui fasse perdre un œil, il le mettra en liberté pour prix de son œil. Et s’il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté pour prix de sa dent.
Tu ne livreras pas à son maître un esclave qui se réfugiera chez toi, après l’avoir quitté. Il demeurera chez toi, au milieu de toi, dans le lieu qu’il choisira, dans une de tes villes, où bon lui semble, et tu ne l’opprimeras pas.
S’il se trouve un homme qui ait ravi une personne d’entre ses frères, d’entre les fils d’Israël, qu’il en a fait son esclave ou qu’il l’ait vendue, ce voleur sera puni de mort. Quiconque dérobe un homme, soit qu’il le vende, soit qu’on le trouve entre ses mains, doit être mis à mort ! Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, pour ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu’un.
Si un bœuf frappe de ses cornes un homme ou une femme, et que la mort en soit la suite, le bœuf sera lapidé, sa chair ne sera pas mangée, mais le maître du bœuf est innocent. Mais si le bœuf était auparavant sujet à frapper, et qu’on en ai averti le maître, qui ne l’a pas surveillé, le bœuf sera lapidé, dans le cas où il tuerait un homme ou une femme, et son maître aussi sera mis à mort. Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie, il paiera tout ce qui lui sera imposé. Quand le bœuf frappera un fils ou une fille, cette loi recevra son application ; mais si le bœuf frappe un esclave, homme ou femme, on donnera trente sicles d’argent au maître de l’esclave, et le bœuf sera lapidé.
Si le bœuf d’un homme frappe de ses cornes le bœuf d’un autre homme, et que la mort en soit la suite, ils vendront le bœuf vivant et en partageront le prix ; ils partageront aussi le bœuf mort. Mais s’il est connu que le bœuf était auparavant sujet à frapper, et que son maître ne l’ai pas surveillé, ce maître rendra bœuf pour bœuf et aura pour lui l’animal mort.
Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu’il y tombe un bœuf ou un âne, le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui le bœuf mort.
Si un homme fait du dégât dans un champ ou dans une vigne, en laissant paître son bétail dans le champ d’autrui, il donnera en dédommagement le meilleur produit de son champ et de sa vigne. Si un feu éclate et rencontre des épines, et que le blé en gerbe ou sur pied, ou bien le champ est consumé, celui qui a causé l’incendie sera tenu à un dédommagement.
Vous observerez mes commandements, et vous les mettrez en pratique. Je suis Jéhovah, votre Dieu, et vous ne profanerez pas mon saint nom, pour que je sois sanctifié au milieu des fils d’Israël. Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous sanctifie, et qui vous ai fait sortir d’Egypte pour être votre Dieu. 
(Ainsi, ces ordonnances concernant le deuxième commandement imposaient, non seulement de ne pas se venger de son prochain, de lui faire du bien, même si c’est un ennemi, même si c’est un étranger, mais aussi de veiller à ne pas être par négligence ou imprudence une cause de préjudices pour son prochain !)


Ordonnances concernant le troisième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Tu diras aux fils d’Israël : Ainsi parle Jéhovah, ton Dieu : Celui qui offrira des sacrifices à d’autres dieux, sera voué à l’anathème, à l’extermination ! On n’en offrira qu’à Jéhovah seul.
Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer par le feu à Moloch, tu ne profaneras pas le nom de ton Dieu, Je suis Jéhovah, ton Dieu ! Si un homme des fils d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’Israël livre à Moloc l’un de ses enfants, il sera puni de mort : le peuple du pays le lapidera ! Si le peuple du pays détourne ses regards de cet homme, qui livre ses enfants à Moloc, et s’il ne le fait pas mourir, c’est moi qui tournerai ma face contre cet homme et contre sa famille, et je le retrancherai du milieu de son peuple, avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloc, parce qu’il a livré de ses enfants à Moloc, souillé mon sanctuaire et profané mon saint nom.
Quand tu seras entré dans le pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras pas à imiter les abominations de ces nations-là : qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils et sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien ou d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à Jéhovah, ton Dieu, et c’est à cause de ces abominations que Jéhovah, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins, mais à toi, Jéhovah, ton Dieu, ne le permet pas. Tu seras entièrement à Jéhovah, ton Dieu.
Ne vous tournez donc pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez pas, de peur de vous souiller avec eux (car la réponse qui viendra, vient des esprits méchants qui se font passer pour les morts). Je suis Jéhovah, votre Dieu ! Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme et je le retrancherai du milieu de son peuple.
Vous n’arrondirez pas le bord de votre chevelure et ne supprimerez pas les coins de votre barbe (Coutume pratiquée par les mages, devins, astrologues et certains prêtres des religions païennes ; ils pratiquaient aussi la tonsure. De là est née la coutume des moines catholiques de tailler en rond leurs cheveux, de se tonsurer et de tailler leur barbe en pointe). Vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer des présages Vous ne mangerez rien sur du sang ! (Rite païen lié aux cérémonies spirites pour se mettre en communication avec les esprits).
Vous ne ferez pas d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez pas de figures sur vous (Ces pratiques, également liées aux cérémonies spirites, sont nées dans la plaine de Schinear avant la confusion du langage à Babel et la dispersion de l’humanité. C’est ce qui explique qu’elles se rencontrent encore en plusieurs endroits du monde, dans les cérémonies traditionnelles de certains peuples et dans des sectes spirites). Je suis Jéhovah, ton Dieu et vous êtes les fils de Jéhovah, votre Dieu. Vous ne vous ferez donc pas d’incisions et vous ne vous ferez pas de place chauve entre les yeux pour un mort, car tu es un peuple saint pour Jéhovah, ton Dieu. Jéhovah, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartient entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.
Tu ne laisseras pas vivre la magicienne ! Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera ; leur sang retombera sur eux !
Il se trouvera peut-être au milieu de toi, dans l’une des villes que Jéhovah, ton Dieu, te donnera, un homme ou une femme faisant ce qui est mal aux yeux de Jéhovah, ton Dieu, et transgressant son alliance ; allant après d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, allant après le soleil, la lune, ou toute l’armée des cieux, chose que je n’ai pas commandé. Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l’auras appris, tu feras avec soin des recherches. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi, cette abomination a-t-elle été commise en Israël ? Alors tu feras venir à tes portes l’homme ou la femme qui sera coupable de cette mauvaise action et tu lapideras ou puniras de mort cet homme ou cette femme.
Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou trois témoins, il ne sera pas mis a mort sur la déposition d’un seul témoin. La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
Si tu entends dire au sujet de l’une des villes que te donnera Jéhovah, ton Dieu : Des gens pervers sont sortis du milieu de toi, et ont séduit les habitants de la ville en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! Des dieux que tu ne connais pas, tu feras des recherches, tu examineras, tu interrogeras avec soin. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi, cette abomination a-t-elle été commise au milieu de toi ? Alors tu frapperas du tranchant de l’épée les habitants de cette ville, tu la dévoueras par interdit avec tout ce qui s’y trouvera, et tu passeras le bétail au fil de l’épée. Tu amasseras tout le butin au milieu de la place, et tu brûleras entièrement au feu la ville avec tout son butin, devant Jéhovah, ton Dieu : elle sera pour toujours un monceau de ruine, elle ne sera jamais rebâtie.
Rien de ce qui sera dévoué par interdit ne s’attachera à ta main, pour que Jéhovah, ton Dieu, revienne de l’ardeur de sa colère, qu’il te fasse miséricorde et grâce, et qu’il te multiplie, comme il l’a juré à tes pères, tant que tu écouteras la voix de Jéhovah, ton Dieu, en observant tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, et en faisant ce qui est droit aux yeux de Jéhovah, ton Dieu.
Si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou ton ami que tu aimes comme toi-même, t’incite secrètement en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! Des dieux que ni toi ni tes pères n’avez connus, d’entre les dieux des peuples qui vous entourent, près de toi ou loin de toi, d’une extrémité de la terre à l’autre, tu n’y consentiras pas, et tu ne l’écouteras pas. Tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l’épargneras pas, et tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir, ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite. Tu le lapideras et il mourra, parce qu’il a cherché à te détourner de Jéhovah, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison des esclaves. Il en sera ainsi, pour que tout Israël entende et craigne Jéhovah, son Dieu, et que l’on ne commette plus un acte aussi criminel au milieu de toi.
Vous vous consacrerez et vous serez saints, car je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous consacre ! Vous observerez mes lois et vous les mettrez en pratique. Je suis Jéhovah, votre Dieu ! »


Ordonnances pour le quatrième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Tu parleras aux fils d’Israël et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Chacun de vous observera mes Sabbats. Je suis Jéhovah, votre Dieu ! Vous ne manquerez pas d’observer mes Sabbats, car ce sera entre moi et vous, et pour vos descendants, un signe, pour que l’on sache que moi, Jéhovah, votre Dieu, je vous consacre. Vous observerez le Sabbat, car pour vous il est consacré.
Souviens-toi donc du jour du repos pour le consacrer (à faire la volonté de Dieu, qui consiste à aimer son prochain comme soi-même !) : tu travailleras six jours, mais le septième jour, tu te reposeras (de ta besogne), même au temps du labour et de la moisson ! Six jours durant tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour, tu te reposeras, pour que ton bœuf et ton âne aient du repos, pour que le fils de ton esclave et l’étranger aient du relâche. On travaillera donc six jours, mais le septième jour est le Sabbat, le jour de repos consacré à Jéhovah, ton Dieu. Celui qui le profanera sera puni de mort, car quiconque fera un travail au jour du Sabbat sera retranché des peuples, il sera mis à mort.
Les fils d’Israël observeront donc le Sabbat, ils célébreront le Sabbat, eux et leurs descendants, comme une alliance éternelle. Ce sera entre moi et les fils d’Israël un signe éternel, car en six jours Jéhovah, votre Dieu, a fait le ciel et la terre, mais au septième jour il a soufflé, il s’est reposé. Je suis Jéhovah, votre Dieu !
(Ainsi que je l’ai dit plus haut, Jésus a montré, en faisant la plupart de ses guérisons le jour du Sabbat, que c’était en faisant du bien à son prochain, que ce jour était consacré à Dieu. Durant six jours on travaillait pour soi-même, mais le septième jour il fallait célébrer le repos de Dieu en faisant du bien à son prochain, car pendant que Dieu se reposait de l’œuvre qu’il accomplissait pour le bonheur éternel de l’homme, Dieu avait confié à ce dernier le soin de l’achever, en faisant de la terre un lieu de délice, un paradis pour tous ses habitants.
En faisant du bien à son prochain, l’homme participait donc à l’œuvre de Dieu et lui consacrait le septième jour de la semaine, le jour du Sabbat de Dieu. Et cette raison fondamentale du quatrième commandement se retrouve dans ces ordonnances qui le concernent, quand elles disent : « Pour que ton bœuf et ton âne aient du relâche, pour que le fils de ton esclave et l’étranger ait du relâche ! » Car qui en ce temps là se souciait de donner du repos à son esclave, où à l’étranger venu vendre ses services pour avoir à manger ? Pour les nations alentours, c’était vraiment là un signe, un témoignage que Dieu s’était consacré les fils d’Israël, ainsi que cela est écrit en Ezéchiel. C’est ainsi que, selon les paroles de Jésus, le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat !
Le Sabbat, au sens allégorique, était une figure du « Jour de Dieu », jour où tout homme voulant survivre à ce monde doit, durant la grande tribulation qu’il va connaître, renoncer à lui-même pour obéir au deuxième commandement. Mais c’était aussi une figure du septième millénaire de l’humanité, du règne millénaire de Christ. Ces ordonnances sont donc aussi un avertissement pour ceux qui survivront à ce monde, et c’est pourquoi il s’agit d’une alliance éternelle de l’humanité avec Dieu. Dieu n’admettra plus alors aucune œuvre motivée par l’égoïsme. Chacun devra se consacrer au bonheur de tous les hommes, sous la direction du royaume céleste de Dieu, de l’assemblée de Christ, qui du haut des cieux conduira l’humanité aux sources de la vie éternelle.
Le dessein divin étant de créer sur terre un monde juste, où la domination de l’homme par l’homme, source de toutes les injustices, n’existera plus ; un monde paisible où tous, sans exception aucune, s’élèveront, dans la joie la plus complète, vers les vraies valeurs des êtres faits à l’image de Dieu. S’il devait se trouver un homme ne se soumettant pas à cette exigence divine, n’observant pas « le Sabbat de Dieu », il sera exterminé aussitôt de la terre. C’est ce que révéla le prophète Esaïe quand il dit : « Le pécheur âgé de cent ans mourra jeune, et ce sera parce qu’il aura été maudit » ! Esaïe 65 :20.)


Ordonnances pour le cinquième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort ! Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort ! Tout homme qui maudira son père ou sa mère doit être mis à mort : il a maudit son père ou sa mère, son sang retombera sur lui !
Chacun de vous respectera son père et sa mère. Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après l’avoir châtié, le père et la mère le prendront et le mèneront vers les anciens de sa ville, à la porte de sa localité. Ils diront aux anciens de sa ville : voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre voix, c’est un débauché et un buveur ! (Il ne s’agit donc pas d’un jeune enfant, mais d’un adulte de moins de trente ans ! N’oublions pas que jusqu’à sa trentième année, un homme appartenait à la maison de son père !) Alors tous les hommes de sa ville le lapideront et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, pour que tout Israël entende et craigne Jéhovah, son Dieu. (Remarquons que dans ce cas particulier, le père ne devait pas « jeter la première pierre » !) Vous observerez mes lois. Je suis Jéhovah, votre Dieu !


Ordonnances concernant le sixième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort ! Celui qui frappera un animal mortellement le remplacera : vie pour vie, mais celui qui tuera un homme sera puni de mort. S’il ne lui a pas dressé d’embûches, et que Dieu l’a fait tomber sous sa main, je t’établirai un lieu où il pourra se réfugier. Mais si quelqu’un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l’arracheras même de mon autel pour le faire mourir. Je suis Jéhovah, votre Dieu ! 


Ordonnances concernant le septième commandement

Et Jéhovah parla à Moïse, en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Tu n’auras pas commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle ! Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultère seront punis de mort ; ils mourront tous les deux : l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.
Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, et qu’on vienne à les surprendre, l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent, et parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra. Si un homme séduit une jeune fille vierge qui n’est pas fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse de la lui donner, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges.
Mais si la jeune fille est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez et ils mourront : la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. Cependant, si c’est dans les champs que cet homme rencontre la jeune fille fiancée, lui fait violence et couche avec elle, l’homme qui aura couché avec elle sera seul puni de mort, car il en est dans ce cas comme celui où un homme se jette sur son prochain et lui ôte la vie. La jeune fille fiancée a pu crier sans qu’il y ait eu personne pour la secourir.
Quand un homme prend une femme et l’épouse, s’il arrive qu’elle ne trouve pas grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s’en ira, et pourra devenir la femme d’un autre homme. Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en mains, la renvoie de sa maison, ou si ce dernier homme qui l’a prise pour femme vient à mourir, alors le premier mari qui l’avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme, après qu’elle a été souillée, car c’est une abomination devant Jéhovah, et tu ne chargeras pas de péché le pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne pour héritage.
Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle, éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne, s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et je ne l’ai pas trouvé vierge, alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront à la porte devant les anciens de la ville. Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l’a prise en aversion ; il lui impute des choses criminelles, en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or, voici les signes de la virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville. Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront ; et, parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent, qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.
(Les châtiments consistaient en un plus ou moins grand nombre de coups de verge, qui ne pouvaient en aucun cas dépasser quarante, pour ne pas mutiler à vie ou faire mourir celui qui subit le châtiment.)
Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est pas trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville et elle mourra, parce qu’elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Ainsi parle Jéhovah : Je suis Jéhovah, votre Dieu ! Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Egypte, où vous avez habité, et vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays de Canaan, où je vous mène : vous ne suivrez pas leurs usages. Vous pratiquerez mes ordonnances et vous observerez mes lois ; vous les suivrez, je suis Jéhovah, votre Dieu ! Vous observerez mes préceptes et mes ordonnances, car l’homme qui les mettra en pratique, vivra par elles, Je suis Jéhovah, votre Dieu !
Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité. Je suis Jéhovah ! Tu ne découvriras pas la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère. C’est ta mère : tu ne découvriras pas sa nudité ! Tu ne découvriras pas la femme de ton père, car c’est la nudité de ton père. Nul ne prendra donc la femme de son père et ne soulèvera la couverture de son père. Si un homme couche avec la femme de son père, découvrant ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme sera punis de mort ; leur sang retombera sur eux !
Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C’est ta sœur. Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Si un homme prend sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère, s’il voit sa nudité et qu’elle voit la sienne, c’est une infamie ; ils seront retranchés sous les yeux des fils de leur peuple ; il a découvert la nudité de sa sœur, il portera la peine de son péché.
(Je l’ai expliqué dans le premier tome, à l’origine de l’humanité, la consanguinité ne portait pas à conséquence, elle n’engendrait pas de défectuosité héréditaire. Mais plus l’humanité s’éloignait de sa perfection physique originelle, plus les mariages avec de proches parents firent apparaître des tares héréditaires chez les enfants qui naissaient de ces unions. C’est ce qui motiva cette ordonnance. Il ne faut donc pas s’étonner si les fils et les filles d’Adam se marièrent entre eux et si, encore du temps d’Abraham ; c’était une pratique courante qui ne portait pas à conséquence. Abraham épousa sa demi-sœur et le père de Moïse sa tante. C’est probablement peu après la naissance de Moïse, que la consanguinité commença à provoquer des tares, parmi les enfants naissant de ces unions entre proches parents.)
Tu ne découvriras pas la nudité de ta belle-fille. C’est la femme de ton fils : tu ne découvriras pas sa nudité. Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort ; ils ont fait une infamie ; leur sang retombera sur eux.
Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton frère. C’est la nudité de ton frère. Si un homme prend la femme de son frère, c’est une souillure ; il a découvert la nudité de son frère ; ils n’auront pas d’enfants, ils mourront.
Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ton père. C’est la proche parente de ton père. Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère. Si un homme couche avec la sœur de sa mère, ou avec la sœur de son père, ils porteront la peine de leur péché, ils n’auront pas d’enfants, ils mourront !
Tu ne découvriras pas la nudité du frère de ton père, tu ne t’approcheras pas de sa femme, c’est ta tante. Si un homme couche avec sa tante, il a découvert la nudité de son oncle ; ils porteront la peine de leur pécher, ils n’auront pas d’enfants, ils mourront ! Car celui qui est issu d’une union illicite n’entrera pas dans l’assemblée de Jéhovah ; même sa dixième génération n’entrera pas dans l’assemblée de Jéhovah !
Tu ne découvriras pas la nudité d’une femme et de sa fille ! Si un homme prend pour femme la fille et sa mère, c’est un crime ; on les lapidera et on les brûlera au feu, lui et elle, pour que ce crime n’existe pas au milieu de vous.
Tu ne prendras pas la sœur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie.
Tu ne t’approcheras pas d’une femme pendant son impureté menstruelle pour découvrir sa nudité. Si un homme couche avec une femme qui a son indisposition, et découvre ainsi sa nudité, s’il découvre son flux et qu’elle découvre le flux de son sang, ils seront tous deux retranchés du milieu de leur peuple.
Tu ne profaneras pas ta fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes. Il n’y aura aucune prostituée parmi les filles d’Israël, et il n’y aura aucun prostitué parmi les fils d’Israël !
Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ! Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.
Une femme ne portera pas un habillement d’homme, et un homme ne mettra pas des vêtements de femmes ; car quiconque fait ces choses est en abomination à Jéhovah, ton Dieu.
Tu ne coucheras pas avec une bête, pour te souiller avec elle ! Et la femme ne s’approchera pas d’une bête pour se prostituer à elle ! C’est une infamie ! Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort et vous tuerez la bête. Si une femme s’approche d’une bête, pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront mises à mort : leur sang retombera sur elles.
Tu n’accoupleras pas des bestiaux de deux espèces différentes ; tu n’ensemenceras pas ton champ de deux espèces de semences ; tu ne sèmeras pas dans ta vigne diverses semences, de peur que tu ne jouisses ni du produit de ce que tu auras semé ni du produit de ta vigne.
Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble. Tu ne porteras pas un vêtement tissu de diverses espèces de fils, de laine et de lin réunis ensemble.
Vous ne suivrez pas les usages des nations que je vais chasser devant vous ; car elles ont faits toutes ces choses et je les ai en abomination. Je vous ai dit : C’est vous qui posséderez leur pays ; je vous en donnerai la possession ; c’est un pays ruisselant de lait et de miel. Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples. Je vous ai séparés des peuples, pour que vous soyez à moi. Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, Jéhovah. Vous observerez toutes mes lois et toutes mes ordonnances, et vous les mettrez en pratique, pour que le pays où je vous mène pour vous y établir ne vous vomisse pas.
Ne vous souillez donc par aucune de ces choses, car c’est par toute ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. Le pays en a été souillé : je punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants.
Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances, et vous ne commettrez aucune de ces abominations, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous. Car ce sont là toutes les abominations qu’ont commises les hommes du pays, qui y ont été avant vous ; et le pays en a été souillé. Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous. Car tous ceux qui commettront quelqu’une de ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple. Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous souillerez pas.
Mettez mes lois en pratique, observez mes ordonnances et pratiquez-les, et vous habiterez en sécurité dans le pays. Le pays donnera ses fruits et vous mangerez à satiété. Je suis Jéhovah, votre Dieu ! 
(Quoique le chrétien n’est plus sous la loi des ordonnances imposées aux fils d’Israël, car Christ nous a racheté par son sang, et qu’il est venu apporter le salut de Jéhovah, par le pardon des péchés pour ceux qui s’en repentent, il est manifeste que Dieu condamne toujours ces abominations, en usage aujourd’hui dans tous les peuples et nations qui couvrent la surface de la terre, même dans l’Etat d’Israël ! Et pour ceux qui pratiquent ces abominations, qui ne s’en repentiront pas et n’abandonneront pas ces pratiques abominables avant que Dieu ne mette fin à ce monde, ce sera la mort définitive et éternelle. C’est ce que Paul a clairement enseigné à ceux qui se convertissent à Christ, quand il déclara :
« Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en image représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles (en enseignant l’évolution). C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leur cœur, en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leurs égarements (comme le sida !) Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèces d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvu d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. » : Romains 1 :22-32. Rappelons-nous, parmi les quatre choses que les païens devenus chrétiens devaient se tenir en garde, Jacques cita « l’impudicité », or c’est précisément toutes ces choses citées par les ordonnances pour le septième commandement que désigne ce mot.)


Ordonnances pour le huitième commandement

Et Jéhovah parla à Moïse, en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Vous ne déroberez pas, et vous n’userez ni de mensonge, ni de tromperies les uns envers les autres. Tu n’escroqueras pas ton prochain et tu ne raviras rien par la violence.
Si tu entres dans la vigne de ton prochain, tu pourras à ton gré manger des raisins et t’en rassasier ; mais tu n’en mettras pas dans ton panier ! Si tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras cueillir des épis avec ta main, mais tu n’agiteras pas la faucille sur les blés de ton prochain !
Le voleur fera restitution ; s’il n’a rien, il sera vendu pour son vol ! Si un homme dérobe un bœuf ou un agneau, et qu’il l’égorge ou le vend, il restituera cinq bœufs pour le bœuf et quatre agneaux pour l’agneau. Si ce qu’il a dérobé, bœuf, âne ou agneau, se trouve encore dans sa main, il fera une restitution au double. Si le voleur est surpris dérobant avec effraction, et qu’il est frappé et meurt, il n’y aura pas vengeance de sang pour lui. Mais si le soleil est levé sur lui, il y aura vengeance de sang pour lui.
Si un homme donne à un autre de l’argent ou des objets à garder et qu’on les vole dans la maison de ce dernier, le voleur fera restitution au double, dans le cas où il serait trouvé. Si le voleur ne se trouve pas, le maître de la maison se présentera devant Dieu, pour déclarer qu’il n’a pas mis la main sur le bien de son prochain. Vous ne jurerez pas faussement par mon nom, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis Jéhovah, ton Dieu. Dans toute affaire frauduleuse concernant un bœuf, un agneau, ou un animal quelconque à garder, et que l’animal meure, se casse un membre, ou soit enlevé (par un animal sauvage), sans que personne ne l’ait vu, le serment au nom de Jéhovah interviendra entre les deux parties, et celui qui a gardé l’animal déclarera qu’il n’a pas mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de l’animal acceptera ce serment, et l’autre ne sera pas tenu à une restitution.
Mais si l’animal a été dérobé chez lui, il sera tenu vis-à-vis de son maître à une restitution. Si l’animal a été déchiré (par une bête sauvage), il le produira en témoignage, et il ne sera pas tenu à une restitution pour ce qui a été déchiré.
Si un homme emprunte à un autre un animal, et que l’animal se casse un membre ou qu’il meure, en l’absence de son maître, il y aura lieu à restitution. Mais si le maître est présent, il n’y aura pas lieu à restitution. Si l’animal a été loué, le prix du louage suffira.
Vous observerez toutes mes lois et toutes mes ordonnances, et vous les mettrez en pratique, je suis Jéhovah, votre Dieu ! »


Ordonnances concernant le neuvième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, ton Dieu : Tu ne répandras pas de faux bruit ! Tu ne répandras pas de calomnie parmi ton peuple, tu ne t’élèveras pas contre le sang de ton prochain, tu ne te joindras pas au méchant pour faire un faux témoignage. !
Un seul témoin ne suffira pas contre quelqu’un pour l’accuser d’un crime, les deux hommes en contestation comparaîtront devant Jéhovah en présence des sacrificateurs et des juges alors en fonction. Les juges feront avec soin des recherches. Le témoin est-il un faux témoin, a-t-il fait contre son frère une fausse déposition ? Oui ! Alors vous le traiterez comme il avait dessein de traiter son frère. Tu ne jetteras aucun regard de pitié : œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, car les autres entendront et craindront, et l’on ne commettra plus un acte aussi criminel au milieu de toi.
Tu ne suivras pas la multitude pour faire le mal, tu ne déposeras pas dans un procès en te mettant du côté du plus grand nombre, pour violer la justice !
Tu ne porteras pas atteinte au droit du pauvre dans son procès, mais tu ne favoriseras pas le pauvre dans son procès ! Tu n’auras pas égard à la personne du grand, mais tu ne favoriseras pas le pauvre dans son procès : tu jugeras ton prochain selon la justice !
Tu ne commettras pas d’iniquité dans tes jugements, tu ne prononceras pas de sentence inique, et tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste, car je n’absoudrai pas le coupable !
On ne fera pas mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera pas mourir les enfants pour les pères ; on fera mourir chacun pour son péché !
Tu ne recevras pas de présent ; car les présents aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts, ils aveuglent les sages et corrompent les paroles des justes.
Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis Jéhovah, votre Dieu. Vous observerez mes lois et vous les mettrez en pratique. Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous sanctifie.


Ordonnances concernant le dixième commandement

Et Jéhovah Dieu parla à Moïse en disant : Tu parleras aux fils d’Israël, et tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah, ton Dieu : Tu ne reculeras pas les bornes de ton prochain, posées par tes ancêtres, dans l’héritage que tu auras au pays dont Jéhovah, ton Dieu, te donneras la possession.
Tu n’auras pas dans ton sac deux sortes de poids, un gros et un petit. Tu n’auras pas dans ta maison deux sortes d’épha, un grand et un petit. Tu auras un poids exact et juste, tu auras un épha exact et juste, pour que tes jours se prolongent dans le pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne, car quiconque fait ces choses, quiconque commet une iniquité, est en abomination à Jéhovah, ton Dieu. Vous ne commettrez donc aucune iniquité, ni dans les jugements, ni dans les mesures de capacité. Vous aurez des balances justes, des poids justes, des épha justes et des hin justes. Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous ai fait sortir d’Egypte.
Vous observerez toutes mes lois et toutes mes ordonnances, et vous les mettrez en pratique. Je suis Jéhovah, votre Dieu. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Telles sont les paroles que tu diras aux fils d’Israël.
Et Jéhovah Dieu parla à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël, dis-leur : Ainsi parle Jéhovah, votre Dieu : Soyez saints, car je suis saint, moi, Jéhovah, votre Dieu.
Moïse vint raconter au peuple toutes les paroles de Jéhovah Dieu et toutes les lois. Tout le peuple répondit d’une seule voix, en disant : Nous ferons tout ce que Jéhovah a dit.
(Cette loi grande et magnifique, donnée en un temps semblable au notre, où les hommes commettaient les plus odieuses abominations, nous fait comprendre pourquoi Dieu, par Esaïe nous dit : « A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura pas d’aurore pour le peuple. »)
Moïse rapporta les paroles du peuple à Jéhovah Dieu, et Jéhovah Dieu répondit : Voici que moi je fais un pacte, devant tout ton peuple : devant tout ton peuple, je ferai des merveilles qui n’ont été réalisées dans aucun pays, ni dans aucune nation. Tout le peuple au sein duquel tu es verra l’œuvre de Jéhovah, car par toi j’accomplirai des choses terribles.
Prends donc garde à ce que je t’ordonne aujourd’hui ! Voici que, moi, je chasserai devant toi les Cananéens : les Amoréens, les Hethiens, les Phéréziens, les Jébuziens, les Guirgasiens et les Héviens. Garde-toi de faire un pacte avec les habitants du pays dans lequel tu vas entrer de peur qu’ils ne deviennent un piège en ton sein. Garde-toi de faire un pacte avec les habitants du pays, de peur que, se prostituant à leurs dieux et leur offrant des sacrifices, ils ne t’invitent, et que tu ne manges de leur sacrifices ; de peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles, se prostituant à leurs dieux, n’entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu, car Jéhovah a pour nom jaloux : c’est un Dieu jaloux ! Vous renverserez donc leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs idoles !
Et vous-même, vous ne vous ferez pas des dieux de fonte ! Vous ne vous ferez pas d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figure pour vous prosterner devant elle, car je suis Jéhovah, votre Dieu ! Vous observerez mes Sabbats et vous révérerez mon Sanctuaire. Je suis Jéhovah, votre Dieu.


Les bénédictions et les malédictions

Si vous marchez selon mes préceptes et si vous observez mes commandements, si vous les mettez en pratique, je vous donnerai vos pluies en leur temps et la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. A peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez encore des anciennes récoltes, que vous devrez les sortir pour faire place aux nouvelles. Vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans le pays, car je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil.
Je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l’épée ne passera pas par votre pays. Vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée : cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont par l’épée.
Je me tournerai vers vous pour vous rendre féconds et je vous multiplierai. Je maintiendrai mon alliance avec vous, et j’établirai ma demeure chez vous. Mon âme ne se dégoûtera pas de vous et je marcherai au milieu de vous. Je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. Je suis Jéhovah, votre Dieu, qui vous a fait sortir du pays d’Egypte pour que vous ne soyez plus leurs esclaves, j’ai brisé les barres de votre joug et je vous ai fait marcher la tête haute.
Mais si vous ne m’écoutez pas et ne mettez pas en pratique tous ces commandements, si vous méprisez mes préceptes et si votre âme se dégoûte de mes sentences, en sorte que vous ne pratiquiez pas tous mes commandements et que vous rompiez mon pacte, c’est moi-même qui vous ferai ceci : J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences, car vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans même que l’on vous poursuive. Si malgré cela, vous ne m’écoutez pas, je vous châtierai au septuple de vos péchés !
Je briserai alors l’orgueil de votre puissance, je rendrai vos cieux comme du fer et votre terre comme de l’airain. En vain se consumera votre force, car votre terre ne donnera pas ses produits et l’arbre de la terre ne donnera pas son fruit. Si vous me résistez encore et ne voulez pas m’écouter, je continuerai de vous frapper au septuple de vos péchés ! J’enverrai contre vous les bêtes sauvages, qui vous priveront d’enfants, qui détruiront votre bétail, et qui vous réduiront à un petit nombre, en sorte que vos chemins soient dépeuplés.
Si malgré cela, vous ne vous corrigez pas à mon égard et me résistez encore, je vous résisterai aussi, et je continuerai de vous frapper au septuple de vos péchés ! Je ferai venir sur vous l’épée vengeresse, et elle vengera mon alliance. Vous vous retirerez alors dans vos villes, mais je briserai pour vous le bâton du pain, et dix femmes, cuisant votre pain dans un seul four, rapporteront votre pain au poids ; vous mangerez alors sans être rassasiez, et vous mangerez la chair de vos fils, et vous mangerez la chair de vos filles. J’enverrai alors la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l’ennemi.
Si malgré cela, vous ne m’écoutez pas et me résistez, c’est avec fureur que je marcherai contre vous, pour vous châtier au septuple de vos péchés ! Je détruirai vos hauts lieux, j’abattrai vos statues consacrées au soleil, je mettrai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et mon âme se dégoûtera de vous. Je réduirai vos villes en déserts, je ravagerai vos sanctuaires, et je ne respirai plus l’apaisante odeur de vos parfums. Je dévasterai le pays, et vos ennemis en seront stupéfaits. Je vous disperserai parmi les nations, et je tirerai l’épée après vous. Votre pays sera dévasté et vos villes désertes. Alors le pays jouira de ses sabbats, tout le temps qu’il sera dévasté et que vous serez dans le pays de vos ennemis ! Oui, tout le temps qu’il sera dévasté, il aura le repos qu’il n’avait pas eu dans vos sabbats, tandis que vous l’habitiez.
Ceux d’entre vous qui survivront seront frappés de langueur pour leurs iniquités, dans le pays de leurs ennemis ; ils seront aussi frappés de langueur pour les iniquités de leurs pères. Vous ne subsisterez pas en présence de vos ennemis ; vous périrez parmi les nations, le pays de vos ennemis vous dévorera. Pour ceux d’entre vous qui resteront dans le pays, je rendrai leur cœur défaillant : le bruit d’une feuille agitée par le vent les fera fuir ; ils fuiront comme devant l’épée, et ils tomberont les uns après les autres, comme par l’épée, sans même qu’on les poursuive. Le pays sera abandonné par eux, et il jouira de ses sabbats, pendant qu’il restera dévasté loin d’eux. Ils payeront ainsi la dette de leurs iniquités, parce qu’ils ont méprisé mes ordonnances, à cause que leur âme s’est dégoûtée de mes préceptes.
Cependant, quand ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les mépriserai pas et ne m’en dégoûterai pas au point de les achever, en rompant mon pacte avec eux, car je suis Jéhovah, leur Dieu. Ils confesseront leurs iniquités et les iniquités de leurs pères, les transgressions qu’ils ont commises envers moi, et la résistance qu’ils m’ont opposée, péchés à cause desquels j’avais marché contre eux et les avais fait venir au pays de leurs ennemis. Alors, leur cœur s’étant humilié, ils auront payé la dette de leurs injustices, et je me souviendrai de mon alliance avec Jacob, je me souviendrai de mon alliance avec Isaac, et de mon alliance avec Abraham, et je me souviendrai du pays (de la terre). Je me souviendrai en leur faveur de l’ancienne alliance, par laquelle je les avais fait sortir du pays d’Egypte sous les yeux des nations, pour être leur Dieu. Je suis Jéhovah !
(Toutes ces bénédictions et malédictions, se sont entièrement accomplies une première fois avec la postérité charnelle d’Abraham ; durant les douze siècles qui séparent la sortie d’Egypte, en 1633 avant notre ère, de la 33ème année d’Artaxercercès, 433 avant notre ère. C’est l’année où Dieu abandonna ce peuple méchant, rebelle à tout repentir sincère et durable. Néanmoins, afin de tenir sa promesse de lui envoyer un sauveur, qui lui apporterait le moyen de gagner le salut, Dieu fit naître Jean-Baptiste et Jésus-Christ. Mais, à l’exception d’une toute petite minorité, le peuple Juif rejeta l’un et l’autre et fit mettre à mort le Messie promis. C’est ainsi qu’il perdit définitivement l’héritage de ses pères, Abraham, Isaac et Jacob. Leur héritage, désormais accessible à tous les peuples, passa à la postérité spirituelle d’Abraham. Celle-ci désignant tout homme, quel que soit son peuple, qui, avec une foi semblable à celle d’Abraham, croira au témoignage du Fils de Dieu, Jésus-Christ, et s’engagera dans la voie du sacrifice pour sauver ce qui peut l’être de l’humanité : la race de Japhet.
Mais tous les peuples sont semblables au peuple Juif, et si Dieu avait choisi un autre peuple pour se révéler et révéler son dessein envers l’humanité, l’histoire aurait révélé la même chose : la majorité des hommes le constituant sont mauvais et indignent de la vie pour laquelle Dieu créa l’humanité. C’est ainsi que, dès la mort des derniers témoins de la vie de Jésus, cent vingt ans après la naissance du Fils de l’homme, les chrétiens se détournèrent des voies divines, imitant en cela le peuple Juif. Et c’est avec le sang innocent de tous ceux qu’ils ont tués, que l’on peut écrire l’histoire de la chrétienté jusqu’à nos jours.
Néanmoins, quatre générations avant que l’humanité ne s’autodétruise s’il n’intervient pas, le 16 février 1852, Dieu fit naître l’homme qui redonna naissance à de véritables disciples de Jésus-Christ : les Etudiants de la Bible. Mais pour la troisième fois l’histoire se répéta, et dès la deuxième des quatre dernières générations, ce nouveau peuple chrétien se détourna des voies divines.
Et c’est avec celui-ci, que les dernières paroles des bénédictions et malédictions, celles que j’ai soulignées, se réaliseront.)
Tels sont les statuts, les ordonnances et les lois, que Jéhovah établit entre lui et les fils d’Israël, sur le mont Horev, par la bouche de Moïse. Et Jéhovah Dieu dit à Moïse : Ecris ces paroles, car c’est selon la teneur de ces paroles (sans celles du culte rituel) que je fais un pacte avec toi et avec Israël.
Moïse descendit vers le peuple et lui dit ces choses. Moïse écrivit toutes les paroles de Jéhovah Dieu, puis il se leva de bon matin et bâtit un autel au pied de la montagne, avec douze pierres pour les douze rameaux d’Israël (figurant tous les peuples de la terre). Ensuite, il envoya les jeunes gens des fils d’Israël offrir des holocaustes et sacrifier des taurillons (des veaux mâles figurant le veau d’or égyptien, le pouvoir de l’argent en ce monde), en sacrifice d’apaisement à Jéhovah Dieu (cela montre bien que Dieu n’avait pas encore établi le sacerdoce lévitique, comme ont voulu le faire croire les docteurs Juifs, qui manipulèrent les paroles du Livre de Dieu).
Moïse prit la moitié du sang, qu’il mit dans des bassins et il répandit l’autre moitié sur l’autel (pour signifier que ceux qui se mettront en communion avec Dieu, les élus, se détourneront du culte du veau d’or). Puis il prit le Livre du pacte et le lut aux oreilles du peuple. Ils dirent : Nous ferons tout ce que Jéhovah Dieu a dit, nous l’écouterons. Alors Moïse prit le sang, et il en aspergea le peuple, en disant : Voici le sang du pacte que Jéhovah a conclu avec vous d’après toutes ces paroles !
Moïse monta ensuite vers Jéhovah Dieu, Jéhovah Dieu l’ayant appelé du haut de la montagne pour lui dire : Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, tu diras aux fils d’Israël : Ainsi parle Jéhovah : Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés à moi. A présent, si vous écoutez bien ma voix et si vous gardez mon pacte, vous serez pour moi privilégiés parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi. Et vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs, une nation consacrée, vous servirez Jéhovah, votre Dieu, et il bénira ton pain et ton eau. J’écarterai la maladie de chez toi, et il n’y aura pas dans ton pays de femme qui avorte ni de femme stérile, et je comblerai le nombre de tes jours.
J’enverrai ma terreur devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras et je ferai tourner le dos devant toi à tous tes ennemis. J’enverrai les frelons devant toi, et ils chasseront loin de ta face les Cananéens : les Amoréens, les Hethiens, les Phéréziens, les Jébuziens, les Guirgasiens et les Héviens. Je ne les chasserai pas en une seule année loin de ta face, de peur que le pays ne devienne un désert et que les bêtes sauvages ne se multiplient contre toi. Je les chasserai peu à peu de devant toi, jusqu’à ce que tu fructifies et que tu puisses occuper le pays.
Je fixerai ta limite depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins (la Méditerranée), et depuis le désert jusqu’au fleuve (Euphrate). Je livrerai entre vos mains les habitants du pays, et tu les chasseras devant toi. Ne fais pas de pacte avec eux ni avec leurs dieux, qu’ils n’habitent plus dans ton pays de peur qu’ils ne te fassent pécher contre moi, car tu servirais leurs dieux, et ce serait un piège pour toi. Tu ne te prosterneras pas devant leurs dieux et tu ne les serviras pas, tu n’agiras pas suivant leurs œuvres, mais tu les détruiras et tu briseras leurs statues. Vous prendrez garde à tous ce que je vous ai dit : vous ne prononcerez pas même le nom d’autres dieux, qu’on ne l’entende pas sur ta bouche !
Voici que moi, j’envoie un ange devant toi pour te protéger en chemin et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé (Christ). Tiens-toi sur tes gardes en sa présence et écoute sa voix, ne lui résiste pas. Il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui. Mais si tu écoutes sa voix et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Mon ange marchera devant toi, et te conduira chez les Cananéens : chez les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Jébuziens, les Guirgasiens et les Héviens, et je les exterminerai.
Moïse vint convoquer les anciens du peuple, et il exposa devant eux toutes ces paroles, telles que le lui avait ordonné Jéhovah Dieu. Ensuite, Jéhovah Dieu dit à Moïse : Monte vers Jéhovah, toi et Aaron, Nadab et Abihu (quatre : ils figurent l’ensemble des serviteurs de Dieu dispersés dans le monde), ainsi que soixante-dix des anciens d’Israël (le reste des élus), et vous vous prosternerez au loin (quand « le royaume est au milieu des hommes »). Moïse (le serviteur de Dieu) s’approchera seul de Jéhovah (pour recevoir les instructions divines), mais eux ne s’avanceront pas et le peuple ne montera pas avec lui.
Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix des anciens d’Israël (quand ils monteront aux cieux dans la nature spirituelle des anges). Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage en plaque de saphir et d’une pureté semblable à la substance des cieux. Et sur cette élite des fils d’Israël, il n’étendit pas sa main : ils virent Dieu ; puis ils mangèrent et burent.
(Plus tard, Dieu dira à Moïse, qui lui demandait de voir sa gloire, que l’homme ne peut voir Dieu et vivre : Exode 33:20. C’est ce qui fait comprendre que ces dernières paroles prophétisaient la destinée future de ceux qui régneront avec Christ ; et qui seront en communion éternelle avec Dieu dans les cieux, ce qui fut illustré par le repas qu’ils prirent sur la montagne, celle-ci figurant ici la Sion céleste.)

Les Mystères du Livre de Dieu – Tome II (Extrait)
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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