Contre l’alliance avec l’Egypte (ce monde)


L’année où Thartant, envoyé par Sargon II, roi d’Assyrie, vint assiéger Asdot et s’en empara, En ce temps-là, Jéhovah adressa la parole à Esaïe fils d’Amots, et lui dit : Va, détache le sac de tes reins et ôte tes souliers de tes pieds. Il fit ainsi, marcha nu et déchaussé. Et Jéhovah dit : De même que mon serviteur Esaïe (figure des derniers serviteurs de Dieu) marche nu et déchaussé (dans la pauvreté et le dénuement), ce qui sera dans trois ans (en la dernière année) un signe et un présage pour l’Ethiopie et l’Egypte ( les pauvres de ce monde), de même le roi d’Assyrie (l’Antéchrist, la bête à sept têtes et dix cornes) emmènera de l’Egypte et de l’Ethiopie captifs et exilés les jeunes hommes et les vieillards, nus et déchaussés, et le dos découvert (les émigrants), à la honte de l’Egypte (à la honte de ce monde). Alors on sera dans l’effroi et dans la confusion (dans la chrétienté), à cause de l’Ethiopie en qui l’on avait mis sa confiance, et de l’Egypte dont on se glorifiait. Et les habitants de cette côte diront, en ce jour-là : Voilà ce qu’est devenu l’objet de notre attente, sur lequel nous avions compté pour être secourus, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Comment échapperons-nous ?

Malheur, dit Jéhovah, aux enfants rebelles, qui prennent des résolutions sans moi, et qui font des alliances sans ma volonté, pour accumuler péché sur péché ! Qui descendent en Egypte, sans me consulter, pour se réfugier sous la protection de Pharaon (Satan), et chercher un abri sous l’ombre de l’Egypte (sous l’ombre de ce monde) !

(Ezéchias avait envoyé des messagers en Egypte, chargés de présents, pour que l’Egypte vienne à son secours, mais ils furent interceptés par les Assyriens. C’est ainsi que les Témoins de Jéhovah ont fait appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, pour défendre leur statut d’association religieuse sans but lucratif, contre la France qui lui refusait l’exonération fiscale, accordée à l’association religieuse sans but lucratif. Ils ont eu gain de cause, mais selon cette prophétie, pas pour longtemps !)

Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour avoir du secours, qui s’appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint d’Israël, et ne cherchent pas Jéhovah ! Lui aussi cependant, il est sage, il fait venir le malheur, et ne retire pas ses paroles ; il s’élève contre la maison des méchants, et contre le secours de ceux qui commettent l’iniquité. L’Egypte est homme et non dieu ; ses chevaux sont chair et non esprit. Quand Jéhovah étendra sa main, le protecteur chancellera, le protégé tombera, et tous ensemble ils périront. La protection de l’Egypte (de ce monde) sera pour vous une honte, et l’abri sous l’ombre de l‘Egypte une ignominie (comme l’alliance des Témoins avec la bête de l’Apocalypse en 1992 ! Toutefois, le sens allégorique d’une prophétie sur les temps de la fin n’enlève rien à son sens littétal. Au cours de la guerre qui s’annonce, l’Egypte pourrait bien se retourner contre Israël, malgré leur traité de paix.). Sentence des bêtes du midi : Tous seront confus au sujet d’un peuple qui ne leur sera pas utile, ni pour secourir, ni pour aider, mais qui fera leur honte et leur opprobre. A travers une contrée de détresse et d’angoisse (ce monde), d’où viennent la lionne et le lion (servant à Dieu d’instruments pour châtier son peuple), la vipère et le dragon volant (Satan et ses anges démons), ils portent à dos d’âne leurs richesses (leur argent), et sur la bosse des chameaux leurs trésors, à un peuple qui ne leur sera pas utile. Déjà leurs princes sont à Tsoan, et leurs envoyés ont atteint Hanès. Mais le secours de l’Egypte n’est que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela du bruit qui n’aboutit à rien.

On démolit les murailles, et les cris de détresse retentissent vers la montagne. Elam porte le carquois, des chars de combattants et des cavaliers s’avancent : Kir met à nu le bouclier. (Elam et Kir sont des provinces de l’empire Assyrien, et des troupes en provenance de ces provinces font partie de l’armée assyrienne, qui a envahie le royaume de Juda au temps d’Ezéchias.) Tes plus belles vallées sont remplies de chars, et les cavaliers se rangent en bataille à tes portes. Les derniers retranchements de Juda sont forcés, et en ce jour tu visites les armures de la maison de la forêt. Vous regardez les brèches nombreuses faites à la ville de David, et vous retenez les eaux de l’étang inférieur. Vous comptez les maisons de Jérusalem, et vous les abattez, pour fortifier la muraille. Vous faites un réservoir entre les deux murs, pour les eaux de l’ancien étang. Mais vous ne regardez pas vers celui qui a voulu ces choses, vous ne voyez pas celui qui les a préparés de loin.

Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu. Vous avez dit : Non ! Nous prendrons la course à cheval ! C’est pourquoi vous fuirez à la course. Nous monterons des coursiers légers ! C’est pourquoi ceux qui vous poursuivront seront légers. Mille fuiront à la menace d’un seul, et à la menace de cinq, vous fuirez, jusqu’à ce que vous restiez comme un signal au sommet de la montagne, comme un étendard sur la colline (un reste). Et c’est pourquoi, ainsi parle le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, que vous vous confiez dans la violence et dans les détours, et que vous les prenez pour appuis, ce crime sera pour vous comme une partie crevassée qui menace ruine et fait saillie dans un mur élevé, dont l’écroulement arrive tout à coup, en un instant ; il se brise comme se brise un vase de terre, que l’on écrase sans ménagement, et dont les débris ne laissent pas un morceau pour prendre du feu au foyer, ou pour puiser de l’eau à la citerne.

Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une tablette, et grave-les dans un livre pour quelles subsistent dans les temps à venir, éternellement et à perpétuité. Car c’est un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent pas écouter la loi de Jéhovah, qui disent aux voyants : Ne voyez pas ! Et aux prophètes : ne nous prophétisez pas des vérités, dites-nous des choses flatteuses, prophétisez-nous des chimères ! Détournez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, éloignez de notre présence le Saint d’Israël ! Voici, l’Assyrien marche sur Ajjath, traverse Migron, laisse son bagage à Micmasch. Il passe le défilé, il couche à Guéba ; Rama tremble, Guibea de Saül prend la fuite. Fais éclater ta voix, fille de Gallim ! Prends garde, Laïs ! Malheur à toi, Anathoth ! Macména se disperse, les habitants de Guébim sont en fuite. Encore un jour de halte à Nob, et il menace la montagne de Sion, la colline de Jérusalem.

Voici, le Seigneur, Jéhovah des armées, brise les rameaux avec violence : les plus grands sont coupés, les plus élevés sont abattus (les dirigeants du peuple infidèle). Il renverse avec le fer les taillis de la forêt, et la forêt du Liban (le peuple) tombe sous le puissant. Cependant Jéhovah désire vous faire grâce (à un reste du peuple), et il se lèvera pour vous faire miséricorde ; Jéhovah est un Dieu juste ; Heureux tous ceux qui espèrent en lui. Car ainsi m’a parlé Jéhovah : Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie, et malgré tous les bergers rassemblés contre lui, ne se laisse ni effrayer par leur voix, ni intimider par leur nombre, de même Jéhovah des armées descendra pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline (lors du rassemblement des nations à Armaguédon, nations figurées par les Assyriens qui envahirent le royaume de Juda). Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi Jéhovah des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; il protégera et délivrera, il épargnera et sauvera (la multitude du nouveau peuple de Dieu). Oui, peuple de Sion, habitant de Jérusalem, tu ne pleureras plus ! Il te fera grâce, quand tu crieras, dès qu’il aura entendu, il t’exaucera.

Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, fils d’Israël ! Le Seigneur vous donnera du pain dans l’angoisse, et de l’eau dans la détresse ; ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus (comme les écrivains de la Tour de Garde, qui ne signent pas leurs écrits), mais tes yeux verront ceux qui t’instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. Vous tiendrez pour souillé l’argent qui recouvre vos idoles, et l’or dont elles sont revêtues ; tu en disperseras les débris comme une impureté : Hors d’ici ! Leur diras-tu. Car en ce jour-là, chacun jettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles. Et l’Assyrien tombera sous un glaive qui n’est pas celui d’un homme, et un glaive qui n’est pas celui d’un homme le dévorera. Il s’enfuira devant ce glaive, et ses guerriers seront asservis. Son rocher (l’Antéchrist), s’enfuira d’épouvante, et ses chefs trembleront devant la bannière, dit Jéhovah, qui a son feu dans Sion et sa fournaise à Jérusalem.

Alors Jéhovah répandra la pluie sur la semence que tu auras mise en terre, et le pain que produira la terre sera savoureux et nourrissant ; en ce même temps, tes troupeaux paîtront dans de vastes pâturages. Les bœufs et les ânes qui labourent la terre, mangeront un fourrage salé, qu’on aura vanné avec la pelle et le van. Sur toute haute montagne et sur toute colline élevée, il y aura des ruisseaux, des courants d’eau, au jour du grand carnage, à la chute des tours, (des nations). La lumière de la lune (de ceux qui enseignent la parole divine), sera comme le soleil, et la lumière du soleil (de la parole de Dieu) sera sept fois plus grande, comme la lumière de sept jours (les révélations reçues par les serviteurs de Dieu durant le dernier septénaire, et particulièrement durant les sept derniers mois), quand Jéhovah bandera la blessure de son peuple, et qu’il guérira la trace de sa plaie. Vous chanterez alors comme la nuit où l’on célèbre la fête, vous aurez le cœur joyeux comme celui qui marche au son de la flûte, pour aller à la montagne de Jéhovah, vers le rocher d’Israël.

Voici, le nom de Jéhovah vient de loin ; sa colère est ardente, c’est un violent incendie ; ses lèvres sont pleines de fureur, et sa langue est comme un feu dévorant ; son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu’au cou, pour cribler les nations avec le crible de la destruction, et comme un mors trompeur entre les mâchoires des peuples. Et Jéhovah fera retentir sa voix majestueuse, il montrera son bras prêt à frapper, dans l’ardeur de sa colère, au milieu de la flamme d’un feu dévorant, de l’inondation et de la grêle de pierres. A la voix de Jéhovah, l’Assyrien tremblera ; Jéhovah le frappera de sa verge. Et à chaque coup de verge qui lui est destinée, et que Jéhovah fera tomber sur lui, on entendra les tambourins et les harpes (à Jérusalem, du milieu du nouveau peuple de Dieu). Jéhovah combattra contre lui à main levée. Depuis longtemps un bûcher est préparé, il est préparé pour le roi, il est profond, il est vaste, son bûcher, c’est du feu et du bois en abondance ; le souffle de Jéhovah l’enflamme, comme un torrent de soufre.

Jéhovah des armées l’a juré, en disant : Oui, ce que j’ai décidé arrivera, ce que j’ai résolu s’accomplira. Je briserai l’Assyrien dans mon pays (la terre), je le foulerai aux pieds sur mes montagnes (les peuples), et son joug leur sera ôté, et son fardeau sera ôté de leurs épaules. Voilà la résolution prise contre toute la terre, voilà la main étendue sur toutes les nations. Jéhovah des armées a pris cette résolution : qui s’y opposera ? Sa main est étendue : qui la détournera ? (La signification allégorique de l’Assyrien est évidente, incontestablement il désigne l’autorité mondiale des temps de la fin !)

Alors le roi (Christ, le royaume de Dieu), régnera selon la justice, et les princes (Psaumes 45 : 17) gouverneront avec droiture. Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché (ce monde), comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée. Les yeux qui voient ne seront plus bouchés, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers sera intelligent pour comprendre, et la langue de ceux qui balbutient parlera vite et nettement. On ne donnera plus à l’insensé le nom de noble, ni au fourbe celui de magnanime. Car l’insensé profère des folies, et son cœur s’adonne au mal, pour commettre l’impiété, et dire des faussetés contre Jéhovah, pour laisser à vide l’âme de celui qui a faim, et enlever le breuvage de celui qui a soif. Les armes du fourbe sont pernicieuses ; il forme de coupables desseins, pour perdre les malheureux, par des paroles mensongères, même quand la cause du pauvre est juste. Mais celui qui est noble forme de nobles desseins, et il persévère dans ses nobles desseins.

Malheur à l’Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur. Je l’ai lâché contre une nation impie, je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, pour qu’il se livre au pillage et fasse du butin, pour qu’il foule aux pieds comme la boue des rues. Mais il n’en juge pas ainsi, et ce n’est pas là la pensée de son cœur ; il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule. Car il dit : Mes princes sont autant de rois ! N’en a-t-il pas été de Calno comme de Carkemisch ? N’en a-t-il pas été de Hamath comme d’Arpad ? N’en a-t-il pas été de Samarie comme de Damas ? De même que ma main a atteint les royaumes des idoles, où il y avait plus d’images qu’à Jérusalem et à Samarie, ce que j’ai fait à Samarie et à ses idoles, ne le ferai-je pas à Jérusalem et à ses images ? Mais quand Jéhovah aura accompli toute son œuvre sur la montagne de Sion et à Jérusalem, je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son cœur orgueilleux, et pour l’arrogance de ses regards hautains. Car il dit : C’est par la force de ma main, c’est par ma sagesse, car je suis intelligent : j’ai reculé les limites des peuples, et pillé leurs trésors, et, comme un héros, j’ai renversé ceux qui siégeaient sur des trônes ; j’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid, et, comme on ramasse des œufs abandonnés, j’ai ramassé toute la terre : nul n’a remué l’aile, ni ouvert le bec, ni poussé un cri (c’est exactement ce qu’achève de réaliser l’autorité mondiale, inspirée par la haute finance mondialiste ! La bête de l’Apocalypse, l’Antéchrist !) La hache se glorifie-t-elle envers celui qui s’en sert ? Où la scie est-elle arrogante envers celui qui la manie ? Comme si la verge faisait mouvoir celui qui la lève, comme si le bâton soulevait celui qui n’est que du bois ! C’est pourquoi le Seigneur, Jéhovah des armées, enverra le dépérissement parmi ses robustes guerriers ; et, sous sa magnificence éclatera un embrasement, comme l’embrasement d’un feu.

(Souvenons-nous des paroles arrogantes et des blasphèmes de la petite corne de la prophétie de Daniel, petite corne qui s’élève au-dessus des trois grandes puissances de notre temps ; et des paroles arrogantes et blasphématoires de la bête de l’Apocalypse, chevauchée par la prostituée qui a la royauté sur les rois de la terre ! Incontestablement, cette prophétie sur l’Assyrie, qui fut illustrée par les événements au temps du roi Ezéchias, concerne notre temps, celui où Dieu va intervenir pour changer la face du monde.)

La lumière d’Israël (l’ensemble de ceux qui régneront avec Christ) deviendra un feu, et son Saint (Jéhovah, par Jésus-Christ) une flamme, qui consumera et dévorera ses épines et ses ronces, en un seul jour ; qui consumera, corps et âmes, la magnificence de sa forêt et de ses campagnes. Il en sera comme d’un malade, qui tombe en défaillance. Le reste des arbres (des peuples) pourra être compté, et un enfant en écrirait le nombre. En ce jour-là, le reste d’Israël, les réchappés de Jacob, cesseront de s’appuyer sur celui qui les frappait ; ils s’appuieront avec confiance sur Jéhovah, le Saint d’Israël.

Le reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant. Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra (cela concerne l’actuel peuple de Jéhovah, mais aussi toute la chrétienté !) ; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice. Et cette destruction qui a été résolue, le Seigneur l’accomplira dans tout le pays (sur toute la terre). Cependant, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah des armées : Ô mon peuple, qui habite en Sion, ne crains pas l’Assyrien (l’homme de ce monde dominé par l’Antéchrist, l’homme de l’O.N.U., la race de Caïn) ! Il te frappe de la verge, et lève son bâton sur toi comme faisaient les Egyptiens. Mais encore un peu de temps, et le châtiment cessera, puis ma colère se tournera contre lui pour l’anéantir. Jéhovah des armées agitera le fouet contre lui, comme il frappa Madian au rocher d’Oreb ; et, de même qu’il leva son bâton sur la mer, il le lèvera encore, comme en Egypte.

En ce jour-là, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, et son joug de dessus ton cou ; et la graisse fera éclater le joug. Puis un rameau sortira du trône d’Isaï (David) et un rejeton naîtra de ses racines (Christ, le royaume de Dieu). L’Esprit de Jéhovah reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de Jéhovah. Il respirera la crainte de Jéhovah : il ne jugera pas sur l’apparence, il ne prononcera pas sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre ; il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera là comme une bannière pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure.

Dans ce même temps, Jéhovah étendra pour la seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath, et dans les îles de la mer (dans le monde entier). Il élèvera une bannière pour les nations, il rassemblera les exilés d’Israël, et il recueillera les dispersés de Juda, des extrémités de la terre. La jalousie d’Ephraïm (des Témoins) disparaîtra, et ses ennemis en Juda seront anéantis. Ephraïm ne sera plus jaloux de Juda (Romains 11 :11-14 !), et Juda ne sera plus hostile à Ephraïm. Ils voleront sur l’épaule des Philistins à l’occident, ils pilleront ensemble les fils de l’orient ; Edom et Moab seront la proie de leurs mains, et les fils d’Ammon leur seront assujettis (les musulmans et la chrétienté, d’où sortira en grande partie la multitude qui sera sauvée). Jéhovah desséchera la langue de la mer d’Egypte (le Nil), il lèvera sa main sur le fleuve (l’humanité), en soufflant avec violence : Il le partagera en sept canaux et on le traversera avec des sandales (tous les méchants ayant été exterminés). Il y aura une route pour le reste de mon peuple, qui sera échappé d’Assyrie, comme il y en eut une pour Israël, le jour où il sorti du pays d’Egypte. Tu diras en ce jour-là : Je te loue, ô Jéhovah ! Car tu as été irrité contre moi, ta colère s’est apaisée, et tu m’as consolé. Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; car Jéhovah, Jéhovah est ma force et le sujet de mes louanges, c’est lui qui m’a sauvé. Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut (le Livre de Dieu), et vous direz en ce jour-là : Louez Jéhovah, invoquez son nom, publiez ses œuvres parmi les peuples, rappelez la grandeur de son nom ! Célébrez Jéhovah, car il a fait des choses magnifiques : qu’elle soient connues par toute la terre ! Pousse des cris de Joie et d’allégresse, habitant de Sion (de toute la terre) ! Pousse des cris de joie et d’allégresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël.

Oracle sur la vallée (le peuple) de la vision (celle reçue par Esaïe). Qu’as-tu donc, que tout ton peuple monte sur les toits ? Ville bruyante pleine de tumulte, cité en liesse ? Le Seigneur, Jéhovah des armées, vous appelle en ce jour à pleurer et à vous frapper la poitrine, à vous raser la tête et à ceindre le sac. Et voici de la gaîté et de la joie ! On égorge des bœufs et l’on tue des brebis, on mange de la viande et l’on boit du vin ; mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! Jéhovah des armées me l’a révélé : Non, ce crime ne vous sera pas pardonné que vous ne soyez morts, dit le Seigneur, Jéhovah des armées. Tes morts tomberont par l’épée, ils ne mourront pas en combattant. Tous tes chefs fuiront ensemble, ils seront fait prisonniers par les archers, tous tes habitants deviendront à la fois captifs, tandis qu’ils prendront au loin la fuite. C’est pourquoi je (Esaïe) dis : Détournez de moi vos regards, laissez-moi pleurer amèrement ; n’insistez pas pour me consoler du désastre de la fille de mon peuple.

Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah des armées : Va vers ce courtisant, vers Schebna, gouverneur du palais (au temps d’Ezéchias ; une figure des dirigeants du peuple infidèle) : Qu’y a-t-il à toi, ici, qui as-tu ici que tu creuses ici un sépulcre (c’était un étranger) ? Car il creuse ici un sépulcre sur la hauteur, il se taille une demeure dans le roc, il l’enfonce comme un clou dans un lieu sûr ? Voici, Jéhovah te lancera d’un jet vigoureux (dans le monde) ; il t’enveloppera comme une balle, sur une terre spacieuse ; là tu mourras, là seront tes chars magnifiques, ô toi, l’opprobre de la maison de ton maître ! Je te chasserai de ton poste, Jéhovah t’arrachera de ta place (à la tête du peuple). En ce jour, dit Jéhovah des armées, le clou (la sépulture) enfoncé dans un lieu sûr sera enlevé, il sera abattu et tombera, et le fardeau (le monument) qui était sur lui sera détruit, car Jéhovah a parlé. En ce jour-là, j’appellerai mon serviteur Eliakim (figure des serviteurs qui régneront avec Christ), fils de Hilkia ; je le revêtirai de ta tunique, et je remettrai ton pouvoir entre ses mains ; il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David (du royaume des cieux) : quand il ouvrira, nul ne fermera ; quand il fermera, nul n’ouvrira (Matthieu 16 :19 et 18 :18), et il sera un trône de gloire pour la maison de son père (David). Il sera le soutien de toute la gloire de la maison de son père, des rejetons nobles (le reste des élus), et ignobles (ce mot n’a pas ici le sens qu’il a de nos jours ; il désigne ceux qui ne régneront pas, qui ne sont pas de la noblesse ; ceux qui seront sauvés sur terre), de tout les ustensiles, des bassins comme des vases (des uns et des autres).


Le 26 novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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