Oracles (Esaïe)
Sur le monde : Oracle sur l’Egypte
Voici, Jéhovah est monté sur une nuée rapide, il vient en Egypte (ce monde) ; et les idoles de l’Egypte tremblent devant lui, et le cœur des Egyptiens tombe en défaillance. J’armerai l’Egyptien contre l’Egyptien, dit Jéhovah, et l’on se battra frère contre frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre royaume (confirmation des paroles du 24ème jour du 9ème mois, en Aggée 2 : 20-23 : c’est une guerre mondiale que Dieu annonce par Esaïe, ou des guerres partout dans le monde !). L’esprit de l’Egypte disparaîtra du milieu d’elle, et j’anéantirai son conseil (ONU); on consultera les idoles et les enchanteurs, ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir (c’est ce qui se fait : voir les sites et blogs du net se consacrant à l’eschatologie). Et je livrerai l’Egypte entre les mains d’un maître sévère ; un roi cruel (Satan) dominera sur eux, dit le Seigneur, Jéhovah.
Les eaux de la mer tariront (les peuples diminueront), le fleuve (le Nil) deviendra sec et aride ; les rivières seront infectes, les canaux de l’Egypte seront bas et desséchés, les joncs et les roseaux se flétriront. Ce ne sera que nudité le long du fleuve et à l’embouchure du fleuve ; tout ce qui aura été semé près du fleuve se desséchera, se réduira en poussière et périra (famine spirituelle ainsi annoncée, mais surtout famine littérale « en divers lieux » Matthieu 24 : 7 !). Les pêcheurs gémiront, tous ceux qui jettent l’hameçon dans le fleuve se lamenteront, et ceux qui étendent les filets sur les eaux (ceux qui exploitent les peuples, la haute finance mondialiste) seront désolés. Ceux qui travaillent le lin peigné (les Chinois), qui tissent des étoffes blanches seront confus. Les soutiens du pays (les travailleurs) seront dans l’abattement, tous les mercenaires auront l’âme attristée (n’ayant plus de travail). Les princes de Tsoan (les politiciens) ne sont que des insensés, les sages conseillers de Pharaon forment un conseil stupide. Comment osez-vous dire à Pharaon : Je suis fils des sages, fils des anciens rois ? Où sont-ils donc tes sages ? Qu’ils te fassent des révélations, et qu’on apprenne ce que Jéhovah des armées a résolu contre l’Egypte. Les princes de Tsoan sont fous, les princes de Noph sont dans l’illusion, les chefs des tribus (des peuples : tous les politiciens du monde) égarent l’Egypte (le monde). Jéhovah a répandu au milieu de l’Egypte un esprit de vertige, pour qu’il fasse chanceler les Egyptiens dans tous leurs actes, comme un homme ivre chancelle en vomissant. Et l’Egypte sera hors d’état de faire ce que font la tête et la queue, la branche de palmier et le roseau. En ce jour, l’Egypte (le monde) sera comme des femmes ; elle tremblera et aura peur, en voyant s’agiter la main de Jéhovah des armées, quand il la lèvera contre elle. Et le pays de Juda (les élus pour le règne céleste), sera pour l’Egypte un objet d’effroi (à cause de l’Evangile éternel et de la fin de ce monde qu’ils annoncent) : dès qu’on lui en parlera, elle sera dans l’épouvante, à cause de la résolution prise contre elle par Jéhovah des armées.
En ce temps-là, il y aura cinq (une partie des) villes au pays d’Egypte (la multitude de tous les peuples d’Apocalypse ch.7), qui parleront la langue de Canaan (des « fils d’Israël » !), et qui jureront par Jéhovah des armées : l’une d’elles sera appelée ville de la destruction (les hypocrites qui se joindront à la multitude, ceux qui seront anéantis.) En ce même temps, il y aura un autel à Jéhovah au milieu du pays d’Egypte (ceux qui mettent en pratique l’amour du prochain) ; ils crieront à Jéhovah à cause des oppresseurs (les nations se rassemblant contre eux à Armaguédon), et il leur enverra un sauveur et un défenseur pour les délivrer (Christ, le royaume de Dieu). Et Jéhovah sera connu des Egyptiens (des quatre villes de la multitude, à l’exception de la cinquième), et les Egyptiens connaîtront Jéhovah, en ce jour-là : ils feront des sacrifices et des offrandes, ils feront des vœux à Jéhovah et les accompliront : Apocalypse 7 : 13-17. Ainsi, Jéhovah frappera les Egyptiens, il les frappera, mais il les guérira ; et ils se convertiront à Jéhovah, qui les exaucera et les guérira. En ce même temps, il y aura une route d’Egypte en Assyrie : Les Assyriens iront en Egypte et les Egyptiens avec les Assyriens serviront Jéhovah. (Les Assyriens figurant les nations unies dans l’ONU, soumises à l’Antéchrist, et les Egyptiens tous les peuples de ce monde en général. Cela signifie que la multitude qui sera sauvée viendra de toutes les nations et de tous les peuples.) En ce même temps, Israël (le prince ou royaume de Dieu) sera, lui troisième, uni à l’Egypte et à l’Assyrie, et ces pays seront l’objet d’une bénédiction. Jéhovah des armées les bénira, en disant : Bénis soient l’Egypte, mon peuple, et l’Assyrie, œuvre de mes mains, et Israël mon héritage. (C’est ainsi que sera accomplie la Promesse de Dieu à Abraham, quand il lui a dit que toutes les familles de la terre seront bénies par sa postérité spirituelle : Galates 3 : 16-29).
Sur la chrétienté : Oracle sur Moab
(Moab, peuple incestueux issu de Lot et de Sodome, peuple Cananéen. Un des trois peuples situés « au-delà du Jourdain ». Ce dernier désignant la parole de Dieu contenue dans son Livre, Moab désigne ceux qui sont allés au-delà de ce qui est écrit : les trois religions monothéistes : Judaïsme, Chrétienté et Islam). La nuit même où elle est ravagée, Ar-Moab est détruite (l’église catholique) ! La nuit même où elle est ravagée, Kir-Moab est détruite (l’église ortodoxe) ! On monte au temple à Dibon, sur les hauts lieux, pour pleurer. Moab est en lamentation sur Nebo et sur Medeba : toutes les têtes sont rasées, toutes les barbes sont coupées. Dans les rues, ils sont couverts de sacs ; sur les toits et dans les places, tout gémit et fond en larmes. Hesbon et Elealé poussent des cris, on entend leur voix jusqu’à Jahats ; même les guerriers de Moab se lamentent, ils ont l’effroi dans l’âme. Mon cœur gémit sur Moab, dont les fugitifs se sauvent jusqu’à Tsoar, jusqu’à Eglath-Schelischija ; car ils font, en pleurant, la montée de Luchith, et ils jettent des cris de détresse sur le chemin de Choronaïm, car les eaux de Nimrim sont ravagées, l’herbe est desséchée, le gazon est détruit, la verdure a disparu. C’est pourquoi ils ramassent ce qui leur reste. Et ils transportent leurs biens au-delà du torrent des saules. Car les cris environnent les frontières de Moab : ses lamentations retentissent jusqu’à Eglahim, ses lamentations jusqu’à Beer-Elim. Les eaux de Dimon sont pleines de sang, et j’enverrai sur Dimon de nouveaux malheurs, un lion (il s’agit donc du peuple qui lui a été infidèle) contre les réchappés de Moab, contre le reste du pays.
Nous avons appris l’orgueil de Moab, le très orgueilleux, sa morgue et sa hauteur, son arrogance et ses vains discours. C’est pourquoi Moab gémit sur Moab, tout gémit ; vous soupirez sur les ruines de Kir-Haréseth, profondément abattus. Car les campagnes de Hesbon languissent ; les maîtres des nations ont brisé les ceps de la vigne de Sibma, qui s’étendaient jusqu’à Jaezer, qui erraient dans le désert : les rameaux se prolongeaient et allaient au-delà de la mer. Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer ; je vous arrose de mes larmes, Hesbon, Elealé ! Car sur votre récolte et sur votre moisson est venu fondre un cri de guerre. La joie et l’allégresse ont disparu des campagnes ; dans les vignes, plus de chants, plus de réjouissances ! Le vendangeur ne foule plus le vin dans les cuves ; j’ai fait cesser les cris de joie. Aussi mes entrailles frémissent sur Moab (c’est Esaïe qui parle), comme une harpe, et mon cœur sur Harès. On voit Moab, qui se fatigue sur les hauts lieux ; il entre dans ses sanctuaires pour prier, et il ne peut rien obtenir. Moab est foulé sur place, comme la paille est foulée dans une mare à fumier. Au milieu de cette mare, il étend ses mains, comme le nageur les étend pour nager, mais Jéhovah abat son orgueil, et déjoue l’artifice de ses mains ; il renverse, il précipite les fortifications de ses murs, il les fait crouler à terre, jusque dans la poussière.
Telle est la parole que Jéhovah a prononcée dès longtemps sur Moab. Et maintenant Jéhovah parle, et dit : Dans trois ans (au bout des trois dernières de ce monde), comme les années d’un mercenaire, la gloire de Moab sera l’objet du mépris, avec toute cette grande multitude ; et ce qui restera sera peu de chose, presque rien. Envoyer les agneaux au souverain du pays, envoyez-les de Séla par le désert, à la montagne de la fille de Sion (les serviteurs de Dieu et le reste des élus).
Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, telles sont les filles de Moab, au passage de l’Arnon. Donne conseil, fait justice, couvre-nous en plein midi de ton ombre comme de la nuit, cache ceux que l’on poursuit, ne trahis pas le fugitif ! Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, sois pour eux un refuge contre le dévastateur ! Car l’oppression cessera, la dévastation finira, celui qui foule le pays disparaîtra. Et le trône s’affermira par la clémence ; et l’on y verra siéger fidèlement, dans la maison de David, un juge ami du droit et zélé pour la justice (Christ, le royaume de Dieu). Jéhovah des armées prépare à tous les peuples (à ceux qui se convertiront durant la grande tribulation du monde, quelle que fut leur croyance, pourvu qu’ils soient à son image, capables d’aimer et mettent en pratique l’amour du prochain), un festin de vin vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vin vieux clarifiés (la connaissance de la Vérité, purifiée de toute tradition humaine, de tout enseignement erroné). Sur cette montagne (le peuple des élus pour le règne), il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations : il anéantit la mort pour toujours. Le Seigneur, Jéhovah des armées, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple (l’humanité), car Jéhovah a parlé. En ce jour-là, on dira : Voici, c’est Jéhovah, notre Dieu, en qui nous avons confiance ; soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! Car la main de Jéhovah repose sur cette montagne.
Sur l’Islam : Oracle sur Duma
(Tribu issue d’Ismaël, désignant ici Edom, nom donné à Esaü, le frère d’Isaac, pour dire qu’Esaü, qui épousa la fille d’Ismaël, désigne le monde musulman). On me crie de Séir (chaîne de montagnes occupée par les Edomites au-delà du Jourdain) : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? La sentinelle répond : Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez ; convertissez-vous, et revenez (les musulmans ne sont pas exclus du salut, mais ils doivent se convertir à Christ).
Sur l’Arabie : Oracle sur l’Arabie
Vous passerez la nuit dans les broussailles de l’Arabie, et la caverne de Dedan ! Portez de l’eau à ceux qui ont soif ; les habitants du pays de Théma portent du pain aux fugitifs. Car ils fuient devant les épées, devant l’épée nue, devant l’arc tendu, devant un combat acharné. Car ainsi m’a parlé le Seigneur, Jéhovah : Encore une année (la dernière de ce monde), comme les années d’un mercenaire, et c’en est fait de toute la gloire de Kédar. Il ne restera qu’un petit nombre des vaillants archers, fils de Kédar, car Jéhovah, le Dieu d’Israël, l’a déclaré (ce qui signifie, qu’il y en aura peu qui se sauveront parmi les musulmans).
Sur Tyr : Oracle sur Tyr
(La haute finance mondialiste et l’OMC) : Lamentez-vous, navires de Tarsis ! Car elle est détruite : plus de maisons ! Plus d’entrée ! C’est du pays de Kittim que la nouvelle leur est venue. Soyez muets d’effroi, habitants de la côte, que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer ! A travers de vastes eaux, le blé du Nil, la moisson du fleuve était pour elle un revenu ; elle était le marché des nations. Sois confuse, Sidon ! Car ainsi parle la mer, la forteresse de la mer : Je n’ai pas eu de douleur, je n’ai pas enfanté, je n’ai pas nourri de jeunes gens, ni élevé de jeunes filles (ce qui signifie qu’elle échouera dans son entreprise de domination mondiale, car il s’agit ici d’une allégorie de ce qui est annoncé en Apocalypse 18 : 9-19, à propos de la prostituée qui a la royauté sur les rois de la terre.) Quand les Egyptiens (le monde) sauront la nouvelle, ils trembleront en apprenant la chute de Tyr. Passez à Tarsis, lamentez-vous, habitants de la côte ! Est-ce là votre ville joyeuse ? Elle avait une origine antique, et ses pieds la mènent séjournée au loin. Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes, elle dont les marchands étaient des princes, dont les commerçants étaient les plus riches de la terre ?
Parcours librement ton pays, pareille au Nil, fille de Tarsis ! Plus de joug ! Jéhovah a étendu sa main sur la mer ; il a fait trembler les royaumes ; il a ordonné la destruction des forteresses de Canaan (des grandes puissances financières qui imposent leur loi au monde). Il a dit : Tu ne te livreras plus à la joie, vierge déshonorée, fille de Sidon ! Lève-toi, passe au pays de Kittim ! Même là il n’y aura pas de repas pour toi. Vois les Chaldéens, qui n’étaient pas un peuple, ces habitants du désert pour qui l’Assyrien (l’Antéchrist) a fondé un pays ; ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr, ils les mettent en ruines (ce sont les Babyloniens qui ont anéantis Tyr : il s’agit donc des nations unies dans l’ONU, en réalisation d’Apocalypse 17 : 15-18). Lamentez-vous, navires de Tarsis ! Car votre forteresse est détruite !
En ce temps-là, Tyr tombera dans l’oubli soixante et dix ans, ce que dure la vie d’un roi (ce roi figure le royaume des fils de l’homme, et les soixante-dix ans le règne millénaire de Christ !) Au bout de soixante et dix ans (au bout des mille ans), il en sera de Tyr comme de la prostituée dont parle la chanson : Prends la harpe, parcours la ville, prostituée qu’on oublie ! Joue bien, répète tes chants, pour qu’on se souvienne de toi. Au bout de soixante-dix ans, elle retournera à son salaire impur ; elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, sur la face du monde. Mais Jéhovah visitera Tyr et son gain et son salaire impur seront consacrés à Jéhovah, ils ne seront ni entassés ni conservés ; car son gain fournira pour ceux qui habitent devant Jéhovah (« Le camp des saints, la ville bien-aimée », le peuple resté fidèle à Dieu) :), une nourriture abondante et des vêtements magnifiques.
(Lorsque Satan et ses anges-démons seront relâchés, au bout des mille ans, il tentera de soumettre de nouveau le monde au pouvoir de la richesse, au culte du veau d’or, banni durant le règne millénaire, mais il ne réussira pas. Et après avoir servi à éprouver les descendants des survivants de ce monde, Dieu l’anéantira à jamais.)
Le 28 novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com
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