LE SERVITEUR DE DIEU (Esaïe)
Cyrus

Qui a fait venir de l’orient celui que le salut appelle à sa suite ? Je l’ai suscité du septentrion (ce monde qui est dominé par Satan: ce sont ses serviteurs que Dieu fit naître dans ce monde), et il est venu (dans le peuple de Dieu, en « orient » c'est-à-dire parmi ceux qui sont appelés à régner avec Christ) ; et de l’orient il invoque mon nom (Jéhovah); il foule les puissants (les dirigeants du peuple, s’élève contre eux) comme de la boue, comme de l’argile que foule un potier. Qui l’a annoncé dès le commencement, pour que nous le sachions, et longtemps d’avance, pour que nous disions : C’est vrai ? (Il s’agit des serviteurs que Dieu fit naître le 16 juin 1935, car c’est exactement ce qui a eu lieu avec moi-même !) Qui lui a livré les nations et assujetti des rois ? (Au Cyrus historique, mais aussi aux serviteurs de Dieu : le « reste » des élus !) Il s’est mis à leur poursuite, il a parcouru avec bonheur un chemin que son pied n’avait jamais foulé. Qui a fait et exécuté ces choses ? C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement, moi, Jéhovah, le premier et le même jusqu’aux derniers âges. C’est moi le premier qui ai dit à Sion : Les voici, les voici ! (Le reste des élus). Et à Jérusalem : J’envoie un messager de bonnes nouvelles ! (A ceux qui soupirent et gémissent en ce monde, la multitude d’Apocalypse 7 : Romains 10 : 11-15) Les îles le voient (les peuples), et sont dans la crainte, les extrémités de la terre tremblent (car cela aura lieu avec l’ultime tribulation provoquée par la guerre) : ils s’approchent, ils viennent. Ils s’aident l’un l’autre, et chacun dit à son frère : Courage !

Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! Et du Temple : Qu’il soit fondé ! Ainsi parle Jéhovah à son oint (Christ), , qu’il tient par la main, pour terrasser les nations devant lui, et pour relâcher la ceinture des rois, pour lui ouvrir les portes (de la connaissance) afin qu’elles ne soient plus fermées. (Il est clair que Cyrus figure avant tout les serviteurs de Dieu des derniers jours, ceux qui formeront avec Jésus, et le reste des élus Christ, le royaume de Dieu, car c’est le royaume qui doit « paître les nations avec une verge de fer » et mettre fin à ce monde, selon Apocalypse 12 :5 et Daniel 2 : 44.) Je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux, je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer (qui barrent l’accès à la connaissance !). Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies (Les mystères du Livre de Dieu, la connaissance de la vérité sur Dieu et ses desseins envers l’humanité), pour que tu saches que je suis Jéhovah qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, je t’ai appelé par ton nom, je t’ai désigné quand tu ne me connaissais pas. Je t’ai ceint, avant que tu me connaisses. C’est pour que l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, que hors moi il n’y a pas de Dieu. Je suis Jéhovah (Celui qui fait être), et il n’y en a pas d’autre. Je forme la lumière et je créé les ténèbres, je donne la prospérité, et je créé l’adversité ; moi, Jéhovah, je fais toutes ces choses.
Que les cieux répandent d’en haut et que les nuées laissent couler la justice ! Que la terre s’ouvre, que le salut y fructifie, et qu’il en sorte à la fois la délivrance ! Moi, Jéhovah, je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son Créateur ! Vase parmi les vases de terre ! L’argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre n’a pas de valeur ? Malheur à qui dit à son père : Pourquoi m’as-tu engendré ? Et à sa mère ; Pourquoi m’as-tu enfanté ? Ainsi parle Jéhovah, le Saint d’Israël et son Créateur. Veux-tu me questionner sur l’avenir, me donner des ordres sur mes enfants et sur l’œuvre de mes mains ? C’est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l’homme ; c’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c’est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, et j’aplanirai toutes ses voies ; il rebâtira ma ville, il libérera mes captifs, sans rançon ni présent (gratuitement !), dit Jéhovah des armées.

Ainsi parle Jéhovah. Les gains de l’Egypte et les profits de l’Ethiopie, et ceux des Sabéens à la taille élevée (de ce monde donc), passeront chez toi et seront à toi ; ces peuples marcheront à ta suite, ils passeront enchaînés, ils se prosterneront devant toi, et te diront en suppliant : c’est auprès de toi seulement que se trouve Dieu, et il n’y a pas d’autre Dieu que lui (c’est donc la multitude de tous les peuples qui se convertira qui est annoncée !). Assurément, c’est toi le Dieu qui se cache, Dieu d’Israël, ô Sauveur. Ils sont tous honteux et confus, ils s’en vont tous avec ignominie, les fabricateurs d’idoles. C’est par Jéhovah qu’Israël obtient le salut, un salut éternel : vous ne serez ni honteux ni confus, jusque dans l’éternité. Car ainsi parle Jéhovah, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle soit habitée : Je suis Jéhovah, et il n’y en a pas d’autre. Je n’ai pas parlé en cachette, dans un lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi vainement ! Moi, Jéhovah, je dis ce qui est vrai, je proclame ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont pas d’intelligence, ceux qui portent leur idole de bois et qui invoquent un dieu incapable de sauver. Déclarez-le, et faites-les venir ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres !

Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées ? N’est-ce pas moi, Jéhovah ? Il n’y a pas d’autre Dieu que moi, je suis le seul Dieu juste et qui sauve. Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés ; vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche, et ma parole ne sera pas révoquée. Tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. En Jéhovah seul, me dira-t-on, réside la justice et la force, à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui. Par Jéhovah seront justifiés et glorifiés tous les descendants d’Israël (tous ceux qui se convertiront au témoignage des princes de Dieu, ses serviteurs : la multitude venant de tous les peuples du monde citée en Apocalypse 7).

Le 29 novembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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