Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 30 novembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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A ceux ayant abandonné Christ (Esaïe)

Ecoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui êtes sortis des eaux de Juda (le royaume des dix tribus, figurant la Chrétienté et les Etudiants de la Bible de la deuxième génération) ; vous qui jurez par le nom de Jéhovah, et qui invoquez le Dieu d’Israël, mais sans vérité ni droiture ! Car ils prennent leur nom de la ville sainte, et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, dont le nom est Jéhovah des armées. Dès longtemps j’ai fait les premières prédictions (depuis Moïse, dans les bénédictions et malédictions !), elles sont sorties de ma bouche, et je les ai publiées ; soudain j’ai agi, et elles se sont accomplies. Sachant que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain, je t’ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai déclarées avant qu’elles ne surviennent, pour que tu ne dises pas : C’est mon idole qui les a faites, c’est mon image taillée, ou mon image en fonte qui les a ordonnées. Tu entends ! Considère tout cela ! Et vous, ne l’avouerez-vous pas ? Maintenant, je t’annonce des choses nouvelles, cachées, inconnues de toi. Elles se produisent à présent, et n’appartiennent pas au passé ; jusqu’à leur avènement tu n’en avais aucune connaissance, pour que tu ne dises pas : Voici, je le savais. Tu n’en as rien appris, tu n’en as rien su et jadis ton oreille n’en a pas été frappée ; car je savais que tu serais infidèle, et que dès ta naissance tu fus appelé rebelle. Mais à cause de mon nom je suspends ma colère : à cause de ma gloire, je me contiens envers toi, pour ne pas t’exterminer.

Voici que je t’ai épuré, mais non pour l’argent, je t’ai épuré dans le creuset du malheur. C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi que j’ai agi ! Comment mon nom serait-il profané ? Ecoute-moi, Jacob ! Toi Israël, que j’ai appelé ! C’est moi, moi qui suis le premier, c’est aussi moi qui suis le dernier. Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux : je les appelle, et aussitôt ils se présentent. Vous tous, assemblez-vous donc, et écoutez ! Qui d’entre eux a annoncé ces choses : celui que Jéhovah aime (Cyrus : les serviteurs de Dieu, Christ : Daniel 2 :44), exécutera sa volonté contre Babylone (Apocalypse 17 : 3-6), et son bras s’appesantira sur les Chaldéens. Moi, moi j’ai parlé, et je l’ai appelé ; je l’ai fait venir, et son œuvre réussira.

Approchez-vous de moi, et écoutez ! Dès le commencement, je n’ai pas parlé en cachette, dès l’origine de ces choses, j’ai été là, et maintenant, le Seigneur, Jéhovah m’a envoyé avec son Esprit (c’est le (les) serviteur de Dieu qui parle) ! Ainsi parle Jéhovah, celui qui te rachète, le Saint d’Israël : Moi, Jéhovah, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien (par son serviteur), je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer, ta postérité serait comme le sable, et le fruit de tes entrailles comme les grains de sable ; ton nom ne serait pas effacé, anéanti devant moi.

Sortez de Babylone (du pays de commerce, de la ville de marchands : Ezéchiel 17 : 4,12 ; Apocalypse 17 :3-6) : fuyez du milieu des Chaldéens ! Avec une voix d’allégresse annoncez-le, faites-le savoir jusqu’à l’extrémité de la terre, dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob ! Et ils n’auront plus soif dans les déserts où il les conduira : il fera jaillir pour eux l’eau du rocher (le témoignage de Christ), il fendra le rocher, et l’eau coulera. Ecoutez-moi, maison de Jacob, et vous tous, restes de la maison d’Israël, vous que j’ai pris à ma charge dès votre origine, que j’ai portés dès votre naissance ! Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai ; je l’ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver.

A qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal ? A qui me ferez-vous ressembler, pour que nous soyons semblables ? Ils versent l’or de leur bourse, et pèsent l’argent à la balance ; ils paient un orfèvre, pour qu’il en face un dieu, et ils adorent et se prosternent. Ils le portent, ils le chargent sur l’épaule, ils le mettent en place, et il y reste ; il ne bouge pas de sa place ; puis on crie vers lui, mais il ne répond pas, il ne sauve pas de la détresse. Souvenez-vous de ces choses, et soyez des hommes ! Pécheurs, rentrez en vous-mêmes !

Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie (Cyrus :Christ)), d’une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins. Je l’ai dit, et je le réaliserai ; je l’ai conçu, et je l’exécuterai. Ecoutez-moi, gens endurcis de cœur, ennemis de la droiture ! Je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin ; et mon salut : il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et ma gloire sur Israël ! Ainsi parle Jéhovah : Où est la lettre de divorce par laquelle j’ai répudié votre mère ? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je vendus ? Voici, c’est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, et c’est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée. Je suis venu : pourquoi n’y avait-il personne ? J’ai appelé : pourquoi personne n’a-t-il répondu ? Ma main est-elle trop courte pour racheter ? N’ai-je pas assez de force pour délivrer ? Par ma menace, je dessèche la mer, je réduis les fleuves en désert, leurs poissons se corrompent, faute d’eau, et ils périssent de soif. Je revêts les cieux d’obscurité, et je fais d’un sac leur couverture !

Bel s’écroule, Nebo tombe ; on met leurs idoles sur des animaux, sur des bêtes ; vous les portiez, et les voilà chargées, devenues un fardeau pour l’animal fatigué ! Ils sont tombés, ils se sont écroulés ensemble, ils ne peuvent sauver le fardeau, et ils s’en vont eux-mêmes en captivité. Descends, et assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ! Assieds-toi à terre, sans trône, fille des Chaldéens ! On ne t’appellera plus délicate et voluptueuse. Prends les meules, et mous de la farine ; ôte ton voile, relève les pans de ta robe, découvre tes jambes, traverse les fleuves ! Ta nudité sera découverte, et ta honte sera vue. J’exercerai ma vengeance, je n’épargnerai personne. Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, fille des Chaldéens ! On ne t’appellera plus la souveraine des royaumes. J’étais irrité contre mon peuple, j’avais profané mon héritage, et je les avais livrés entre tes mains : tu n’as pas eu pour eux de compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard. Tu disais : A toujours je serai souveraine ! Tu n’as pas mis dans ton esprit, tu n’as pas songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en son cœur : Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfant ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage (Apocalypse 17) ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements. Tu avais confiance dans ta méchanceté, tu disais : Personne ne me voit ! Ta sagesse et ta science t’ont séduite. Et tu disais en ton cœur : Moi et rien que moi ! Le malheur viendra sur toi, sans que tu en voies l’aurore ; la calamité tombera sur toi, sans que tu puisses la conjurer ; et la ruine fondra sur toi tout à coup, à l’improviste.

(Il suffit de lire les chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse, pour réaliser que cette prophétie, donnée par Esaïe plus de cent ans avant même la naissance de l’empire Babylonien, concerne, au-delà de la Babylone antique, la haute finance mondialiste, qui aujourd’hui dicte sa loi aux nations unies dans l’ONU) ! Par conséquent, nous allons la voir se réaliser avant la fin de cette année 2014 : le 23/24 décembre.)

Reste donc au milieu de tes enchantements et de la multitude de tes sortilèges, auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse ; peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être deviendras-tu redoutable. Tu t’es fatiguée à force de consulter : qu’ils se lèvent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent d’après les nouvelles lunes, ce qui doit arriver ! Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie des flammes ; ce ne sera pas des braises dont on se chauffe, ni un feu auprès duquel on s’assied. Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse se disperseront chacun de son côté : Il n’y aura personne qui vient à ton secours.


Oracle sur Babylone

Oracle sur Babylone, révélé à Esaïe, fils d’Amots : Sur une montagne nue dressez une bannière, élevez la voix vers eux, faites des signes avec la main, et qu’ils franchissent les portes des Tyrans ! J’ai donné des ordres à ma sainte milice, j’ai appelé les héros de ma colère, ceux qui se réjouissent de ma grandeur (les anges de Dieu). On entend une rumeur sur les montagnes (les nations), comme celle d’un peuple nombreux ; on entend un tumulte de royaumes, de nations rassemblées ; Jéhovah des armées passe en revue l’armée qui va combattre. Ils viennent d’un pays lointain, de l’extrémité des cieux : Jéhovah et les instruments de sa colère vont détruire toute la contrée. Gémissez, car le jour de Jéhovah est proche ; il vient comme un ravage de Schaddaï. C’est pourquoi toutes les mains s’affaiblissent, et tout cœur d’homme est abattu. Ils sont frappés d’épouvante ; les spasmes et les douleurs les saisissent les uns les autres avec stupeur ; leurs visages sont enflammés. Voici, le jour de Jéhovah arrive, jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, qui réduira la terre en solitude, et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles des cieux et leurs astres (les puissances démoniaques) ne feront plus briller leur lumière (ne séduiront plus les hommes, ayant été enchaînées dans l’abîme : Apocalypse 20 :3) Le soleil s’obscurcira dès son lever (la parole de Dieu enseignée par les fausses religions), et la lune (les conducteurs religieux) ne fera plus luire sa clarté.

Je punirai le monde pour sa malice, et les méchants pour leurs iniquités ; je ferai cesser l’orgueil des hautains, et j’abattrai l’arrogance des Tyrans. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, je les rendrai plus rares que l’or d’Ophir. C’est pourquoi j’ébranlerai les cieux (par la chute des météorites ?), et la terre sera secouée sur sa base, par la colère de Jéhovah des armées, au jour de son ardente fureur.

Alors, comme une gazelle effarouchée, comme un troupeau sans berger, chacun se tournera vers son peuple, chacun fuira vers son pays, tous ceux qu’on trouvera seront percés, et tous ceux qu’on saisira tomberont par l’épée. Leurs enfants seront écrasés sous leurs yeux, leurs maisons seront pillées, et leurs femmes violées. Car voici, j’excite contre eux les Mèdes (et les Perses, sous la conduite de Cyrus ; l’oracle revient aux événements historiques, qui auront lieu bien plus tard avec l’empire babylonien !), qui ne font pas cas de l’argent, et qui ne convoitent pas l’or. De leurs arcs ils abattront les jeunes gens, et ils seront sans pitié pour le fruit des entrailles ; leur œil n’épargnera pas les enfants. Et Babylone, l’ornement des royaumes, la fière parure des Chaldéens, sera comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit. Elle ne sera plus jamais habitée, elle ne sera plus jamais peuplée ; l’Arabe n’y dressera pas sa tente, et les bergers n’y parqueront pas leurs troupeaux. Les animaux du désert y prendront leur gîte, les hiboux rempliront ses maisons, les autruches en feront leur demeure et les boucs y sauteront. Les chacals hurleront dans ses palais, et les chiens sauvages dans ses maisons de plaisance. Son temps est près d’arriver, et ses jours ne se prolongeront pas (C’est la fin que connut l’antique ville de Babylone, bien des années plus tard).

Le 30 novembre 2012
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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