Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 4 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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Nahum le Prophète

Livre de la prophétie de Nahum, d’Elkosch : (Jacques 5 : 1-6).

Oracle sur Ninive (la prostituée de l’Apocalypse 17 :15-18) : Malheur à la ville sanguinaire, pleine de mensonges, pleine de violence, et qui ne cesse de se livrer à la rapine ! On entend le bruit du fouet, le bruit des roues, le galop des chevaux, le roulement des chars. Les cavaliers s’élancent, l’épée étincelle, la lance brille. Une multitude de blessés ! Une foule de cadavres ! Des morts à l’infini ! On tombe sur les morts ! (C’est ce qu’on voit aujourd’hui). C’est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée (la haute finance mondialiste), pleine d’attraits, habile enchanteresse, qui vendait les nations par ses prostitutions et les peuples par ses enchantements.

Voici, j’en veux à toi, dit Jéhovah des armées, je relèverai tes pans jusque sur ton visage, je montrerai ta nudité aux nations, et ta honte aux royaumes. Je jetterai sur toi des impuretés, je t’avilirai, et je te donnerai en spectacle. Tous ceux qui te verront fuiront loin de toi et l’on dira : Ninive est détruite ! Qui la plaindra ? Où te chercherais-je des consolateurs ? Es-tu meilleure que No-Amon (figure de la Société des Nations, née en 1919), qui était assise au milieu des Nils, entourée par les eaux, ayant la mer (les peuples) pour rempart, la mer pour murailles ? L’Ethiopie et les Egyptiens innombrables faisaient sa force, Puth et les Libyens étaient ses auxiliaires. Et cependant elle est partie pour l’exil, elle s’en est allée captive ; ses enfants ont été écrasés au coin de toutes les rues ; on a jeté le sort sur ses nobles, et tous ses enfants ont été chargés de chaînes (lors de la 2ème guerre mondiale !).

Toi aussi, tu seras enivrée, tu te cacheras ; toi aussi, tu chercheras un refuge contre l’ennemi. Toutes tes forteresses (religions) sont des figuiers avec des primeurs ; quand on les secoue, elles tombent dans la bouche de celui qui veut les manger. Voici, ton peuple, ce sont comme des femmes (craintives) au milieu de toi, car les portes de ton pays s’ouvrent à tes ennemis ; le feu consume tes verrous. Puise de l’eau pour le siège ! Répare tes forteresses (religions) ! Entre dans la boue, foule l’argile ! Rétablis le four à briques ! Là, le feu te dévorera, l’épée t’exterminera, fusses-tu nombreuse comme le hanneton, fusses-tu nombreuse comme la sauterelle !

Tes marchands, plus nombreux que les étoiles du ciel, sont comme la sauterelle qui ouvre les ailes et s’envole. Tes princes sont comme les sauterelles, tes chefs comme une multitude de sauterelles (voraces), qui se posent sur les haies au temps de la froidure ; le soleil (Christ) paraît, elles s’envolent, et l’on ne connaît plus le lieu où elles étaient. Tes bergers sommeillent, roi d’Assyrie, tes vaillants hommes reposent ; Jéhovah se souvient de ces vaillants hommes, et il les fait tous chanceler. Ton peuple est dispersé sur les montagnes (les nations), et nulle ne les rassemble (les réunit). Il n’y a pas de remède à ta blessure, ta plaie est mortelle. Tous ceux qui entendront parler de toi battront des mains sur toi, car quel est celui que ta méchanceté n’a pas atteint ? De toi est sorti celui qui méditait le mal contre Jéhovah, celui qui avait de méchants desseins, mais voici ce qu’a ordonné sur toi Jéhovah : Tu n’auras plus de descendants qui portent ton nom (plus de SDN, plus d’ONU, plus de FMI, plus d’OMC) ; j’enlèverai de la maison de ton dieu (Satan) les images taillées ou en fonte ; je préparerai ton sépulcre, car tu es trop léger.

Le destructeur marche contre toi. Les boucliers de ses héros sont rouges, les guerriers sont vêtus de pourpre ; avec le fer qui étincelle apparaissent les chars, au jour qu’il a fixé pour la bataille, et les lances sont agitées. Les chars s’élancent dans la campagne, se précipitent sur les places ; à les voir, on dirait des flambeaux, ils courent comme l’éclair. On se hâte vers les murs, et l’on se prépare à la défense, mais les portes des fleuves sont ouvertes, et le palais s’écroule ! C’en est fait, l’idole (la prostituée) a été emmenée, enlevée, ses servantes gémissent comme des colombes, et se frappent la poitrine. Ninive était jadis comme un réservoir plein d’eau (traversée par le Tigre et l’Euphrate), et les voilà qui fuient. Arrêtez ! Arrêtez ! Mais nul ne se retourne. Pillez l’argent ! Pillez l’or ! Il y a des trésors sans fin, des richesses en objets précieux de toutes espèces. On pille, on dévaste, on ravage ! Et les cœurs sont abattus, les genoux chancellent, tous les reins souffrent, tous les visages pâlissent. Qu’est devenu ce repaire de lions, ce pâturage des lionceaux, où se retirait le lion, la lionne, et le petit du lion, sans qu’il y eût personne pour les troubler ? Le lion déchirait pour ses petits, étranglait pour ses lionnes ; il remplissait de proie ses antres, de dépouilles ses repaires. Voici, j’en veux à toi, dit Jéhovah des armées, je réduirai tes chars en fumée, l’épée dévorera tes lionceaux, j’arracherai du pays ta proie, et l’on n’entendra plus la voix de tes messagers.

Jéhovah est bon, il est un refuge au jour de la détresse ; il connaît ceux qui se confient en lui. Jéhovah est lent à la colère, mais il est grand par sa force et ne laisse rien impuni. Jéhovah est un Dieu jaloux (de et pour son peuple), il se venge, il est plein de fureur ; Jéhovah se venge de ses adversaires, il garde rancune à ses ennemis. Jéhovah marche dans la tempête, dans le tourbillon ; les nuées sont la poussière de ses pieds. Il menace la mer et la dessèche, il fait tarir tous les fleuves ; le Basan et le Carmel languissent, la fleur du Liban se flétrit, les montagnes s’ébranlent devant lui, et les collines se fondent ; la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants. Qui résistera devant sa fureur ? Qui tiendra contre son ardente colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui. Avec des flots qui débordent, il détruira la ville (Ninive, ce qu’elle figure), et il poursuivra ses ennemis jusque dans les ténèbres. Que méditez-vous contre Jéhovah ? C’est lui qui détruit ! La détresse ne paraîtra pas deux fois. Car enlacés comme des épines ; et comme ivres de leur vin, ils seront consumés comme la paille sèche, entièrement. Car ainsi parle Jéhovah : Si intacts et nombreux qu’ils soient, ils seront moissonnés et disparaîtront.

Voici sur les montagnes les pieds du messager (du serviteur de Dieu) qui annonce la paix ! Célèbre tes fêtes Juda, accomplis tes vœux ! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi, il sera entièrement exterminé. Je t’ai humilié, pour ne plus avoir à t’humilier. Je briserai maintenant son joug de dessus toi, et je briserai tes liens. Garde la forteresse (la foi) ! Veille sur ta route ! Affermis tes reins ! Recueille ta force ! Car Jéhovah rétablit la gloire de Jacob, la gloire d’Israël (le peuple de Dieu chrétien), parce que les pillards l’ont pillés et ont détruit leurs ceps.

Le 4 décembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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