Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 8 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
Télécharger | Éditer | Reposter | Largeur fixe

LA FOI QUI SAUVE

Titre étrange diront certains ! Existerait-il une foi qui ne sauve pas ? Par foi, j’entends ici la conviction profonde de l’existence d’une entité première, supérieur à toutes choses, qui donna naissance à tout ce qui existe de visible et d’invisible. Entité que l’on nomme Dieu : Eloha en hébreu, singulier de Elohim précédé de l’article au singulier : « Le Dieux », expression utilisé par Moïse, pour désigner l’unique Dieu vivant possédant, à lui seul, tous les attributs attribués par les idolâtres à une multitude de dieux ou « esprits ». Notons que l’hébreu écrit ne contient que les consonnes d’un mot ; les voyelles à introduire entre les consonnes dépendent du contexte. Les voyelles d’Eloha sont celles de Jéhovah : « Celui qui fait être », nom que Dieu se donna en le révélant à Moïse. Les voyelles d’Adonne, « Seigneur », mot qui est en quelque sorte le miroir d’Eloha, contient les mêmes voyelles inversées. (« Yaweh » est une monumentale erreur de savants protestants du XIXème siècle).

Pour celui qui raisonne sur son environnement terrestre, le milieu dans lequel il vit, sur l’espace, et les corps matériels qu’il contient, qui obéissent à des lois immuables ; sur l’entropie de la matière, « la flèche du temps », et sur le vivant remontant à contre courant « la flèche du temps », en organisant la matière suivant des lois, immuables également, il n’est pas difficile d’acquérir foi en l’existence du Dieu qui se révéla à Moïse. L’apôtre Paul, s’adressant à des païens devenus chrétiens, écrit : «La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâce ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » : Romains 1 : 18-21.

Cette foi, en l’existence du seul Dieu vivant, est-elle suffisante pour accéder au salut ? La réponse est non ! Dieu créa l’homme pour qu’il vive éternellement, mais s’étant détourné de Dieu sous l’influence d’une entité maléfique, l’homme est devenu mortel et Dieu, dans son incommensurable amour pour l’humanité, a prévu de sauver l’homme, en lui redonnant la vie éternelle perdue à l’origine. Mais il y a des conditions à remplir pour bénéficier de la grâce divine.

L’apôtre Paul dit : «Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croit que Dieu existe » : Hébreux 11 : 6. Cependant, Jacques écrit : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien : les démons le croient aussi, et ils tremblent ! » Jacques 2 : 19. Croire en l’existence du seul vrai Dieu ne suffit donc pas.  Comme Paul l’ajoute en Hébreux 11 : 6, il faut aussi croire qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Je le dis souvent : beaucoup croient en l’existence de Dieu, mais par leurs actes et leurs paroles, ils montrent qu’ils ne croient pas à l’immensité de son amour et de sa miséricorde pour l’humanité. Et encore bien moins, qu’il va changer la face du monde en exterminant de la terre tous ceux qui font le mal.

Paul dit : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » : Hébreux 11 : 1. Avez-vous une telle foi ? Il dit aussi : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » : Romains 10 : 17. La foi qu’il faut avoir pour accéder au salut, est celle qui repose sur les paroles de Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, et son porte-parole auprès de nous. Elle ne repose nullement sur des paroles d’hommes. Or, la parole de Jésus est contenue dans les Evangiles et l’enseignement de ses envoyés (apôtres) jusqu’à l’Apocalypse, auquel plus rien ne peut être ajouté : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si qu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » : Apocalypse 22 : 18,19.

Quand on parle avec des membres de diverses mouvances chrétiennes, on constate que ce qu’ils croient sur Dieu, sur Jésus-Christ et sur leur espérance du salut est fort divergeant, quoique leur foi repose sur des dogmes plus ou moins semblables, dogmes hérités du paganisme gréco-romain, lui-même s’étant nourri du paganisme égyptien issu de l’antique Babel de Nimrode. Pour la plupart de ces mouvements chrétiens, l’observance d’un culte rituel constant est la principale condition de salut.

Chacune de ces assemblées ou églises chrétiennes, s’est donnée une image de Dieu et de Jésus-Christ à sa convenance. N’est-ce pas cela la véritable idolâtrie, bien plus que de peindre une icône ou de sculpter une image sensée représenter Dieu, Jésus-Christ, la vierge Marie ou tout autre saint homme du passé ? : Se faire une fausse image, une fausse idée de Dieu à sa convenance est la véritable idolâtrie ! Oui, je sais, les gens simples attachent souvent des pouvoirs surnaturelles à ces icônes ou images taillées, mais c’est la conséquence de l’enseignement religieux reçu, et une faute mineure de leur part, par rapport à ceux qui ont donné une fausse image de Dieu, et de la religion à pratiquer pour hériter du salut.

Jacques, le frère du Seigneur, dit : «La religion pure et sans tache devant Dieu, notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves (les principaux pauvres de son temps ; obéir donc au deuxième commandement : aimer son prochain comme soi-même), et à se préserver des souillures du monde. » Rien de plus, rien de moins ! 

« Examinez-vous vous-même, pour savoir si vous êtes dans la foi (celle qui s’appuie sur la parole de Christ, la seule qui sauve !); éprouvez-vous vous-même ! » : 2 Corinthiens 13 : 5.

Le 8 décembre 2014,
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

Sommaire des autres textes disponibles: http://textup.fr/114431VW

x
Éditer le texte

Merci d'entrer le mot de passe que vous avez indiqué à la création du texte.

x
Télécharger le texte

Merci de choisir le format du fichier à télécharger.