Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 12 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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La place de la femme dans le plan divin

Dieu créa l’homme dans un lieu secret au sein de la terre arable, contenant tous les éléments dont l’homme est constitué : Psaumes 139 : 13-16. Quoiqu’il avait le pouvoir de le créer adulte avec la science infuse, il ne le fit pas pour des raisons héréditaires, ayant l’intention de remplir la terre d’hommes, heureux de vivre par la pratique de l’amour, sous la garde, la protection et la guidance des esprits ou anges créés auparavant. Pour ce faire, il décida de donner à l’homme le pouvoir de procréer. L’homme ne pouvant transmettre à sa descendance que ce qu’il possède physiquement lui-même, dès l’origine il fallait le créer avec toutes les caractéristiques physiologiques le distinguant des autres vivants, et donc avec les gènes et chromosomes le caractérisant, avec la mémoire physiologique héréditaire s’inscrivant dans chaque cellule de l’être créé. Sur le plan spirituel, pour atteindre son but, la nécessité s’imposait aussi de donner à l’homme le libre arbitre, sans lequel la pratique de l’amour, seule voie du bonheur éternel, est impossible. La création de l’homme se fit donc en 270 jours, au bout des neuf mois de gestation nécessaires.

Dès sa naissance hors de la poussière de la terre, l’homme a été élevé par des anges, qui se matérialisèrent dans ce but, jusqu’à l’âge adulte de l’homme. Celui-ci n’ayant alors plus besoin d’être instruit et guidé pour marcher avec bonheur dans la vie. Selon les données de l’Ecriture, ce but fut atteint quand l’homme entra dans sa trentième année.

L’instruction d’Adam s’acheva par l’étude de tous les vivants sur terre, ce que révèle l’Ecriture disant : « Jéhovah Dieu forma de la terre tous les animaux des champs (sauvages) et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme (suivant ses caractéristiques propres). Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux sauvages. » Genèse 2 : 19,20.

N’ayant pas trouvé d’être féminin semblable à lui, ce que chaque espèce du vivant possédait, Adam se demanda sans doute comment il allait procréer, quand «Jéhovah Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Alors Jéhovah Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes (seule partie du corps contenant tous les élément constituant le corps humain), et referma la chair à sa place. Et Jéhovah Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme » : Genèse 2 : 21, 22.

Dieu donna à l’homme le mandat d’étendre le jardin d’Eden à toute la terre, et de la remplir de ses descendants. Sa femme devait l’aider dans cette tâche, en donnant naissance à ses enfants et en élevant ceux-ci, jusqu’à ce que l’homme achève leur instruction en les faisant participer à son ministère. A sa naissance, la femme avait un cerveau aussi vierge qu’un nouveau-né. Et la première tâche d’Adam fut d’élever et d’instruire sa femme. Toutefois, vu les tâches qui lui incombaient, Dieu créa la femme avec une nature différente de l’homme, plus instinctive, car elle allait user moins souvent de sa faculté de faire des associations de pensées. Ses tâches usuelles ne demandant pas beaucoup de réflexion. De ce fait, il lui faudra plus de temps pour arriver à la maturité spirituelle. Quand eu lieu la transgression, l’instruction d’Eve n’était pas achevée, car elle parla de « l’arbre qui est au milieu du jardin », sans le distinguer de l’arbre de vie, qui était également « au milieu du jardin ». Adam lui avait interdit de manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », bien avant qu’elle puisse en comprendre la raison, c’est évident, mais sans déjà lui donner les raisons de cet interdit, et sans lui parler de l’arbre de vie par lequel elle pouvait ne jamais connaître la mort. C’est bien pour cette raison, que Satan, profitant de l’ignorance d’Eve, se servit de la femme pour détourner l’homme des voies divines. Or, quand Dieu donna sa sentence après la transgression, il dit à la femme : « … tes désirs te porteront à dominer ton mari, mais c’est lui qui dominera sur toi. » Genèse 3 :16. C’est en vertu de ces paroles divines, que Paul déclara aux chrétiens : «Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. » 1 Corinthiens 11 :3. 

A Timothée, Paul écrit : «Que la femme écoute l’instruction en silence (dans l’assemblée) avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est ensuite rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. » : Timothée 2 : 11-15. Et en 1 Corinthiens 14 : 34, 35 : « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler, mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’assemblée. » Ou à un ancien de l’Assemblée après la réunion, si elle n’est pas mariée ou veuve.

En 1 Pierre 1-7 (à lire dans votre Bible), l’apôtre Pierre confirme ces paroles de Paul, ajoutant à l’intention des maris : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » Et Paul encore, en Ephésiens 5 : 22-33 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Assemblée, qui est son corps, et dont il est le sauveur. Or, de même que l’Assemblée est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Assemblée, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Assemblée glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Assemblée, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. »

Devant Dieu il n’y a ni homme ni femme, nous sommes tous un en Jésus-Christ, dit l’Ecriture, et selon celle-ci, il est absurde de parler de supériorité et d’infériorité, entre l’homme et sa femme. Chacun a une tâche à accomplir dans le cadre du dessein d’amour du Créateur, et chacun doit, dans le cadre de la réalisation de ce dessein, tenir la place à laquelle Dieu l’a destiné, selon la nature qui lui est propre. L’égalité de l’homme et de la femme est un faux concept inspiré par le diable, ils sont différents de nature, et chacun est supérieur à l'autre dans l'accomplissement de sa propre tache et leurs taches ne sont pas interchangeables! Et le féminisme, l’émancipation de la femme, furent suscités par Satan pour faire obstacle au dessein de Dieu.

Le 12 décembre 2014
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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