Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 14 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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Le célibat conseillé par Paul

Avant de considérer les paroles de Paul à ce sujet, voici la réponse de Jésus, quand on lui demanda s’il était permis de répudier sa femme : « … celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus semblables eux-mêmes (en renonçant à la femme et non pas en se mutilant) à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. » Matthieu 19 : 9-12.

Le célibat n’est donc pas à imposer à qui que ce soit ! Seule une minorité d’hommes, par décision personnelle, dans le but de se consacrer entièrement à l’œuvre du royaume, reçoivent de l’Esprit saint la force mentale de renoncer à la femme, et cela ne se fait pas sans souffrance. Car depuis que l’humanité s’est soumise aux puissances spirituelles maléfiques, celles-ci ayant le pouvoir d’agir sur le cerveau inférieur de l’homme, siège de sa vie sensorielle, c’est une lutte de tous les jours qui commence, pour celui qui s’engage dans cette voie : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Ephésiens 6 :12. L’apôtre Paul s’était engagé dans cette voie difficile entre toutes du célibat. Mais l’apôtre Pierre était marié. D’autres disciples aussi, comme Paul le dit lui-même, à ceux qui l’accusaient : « N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur et Céphas (Pierre) ? Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas (il était marié et sa femme était avec lui) nous n’avons pas le droit de ne pas travailler ? » 1 Corinthiens 9 : 4-6.

Alors, comment comprendre ces paroles de Paul, me demande un frère : « Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme » ? (1 Corinthiens 7 : 32,33).

Paul lui-même répond à partir du verset 25 : « Pour ce qui est des vierges, je n’ai point d’ordre du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent : il est bon à un homme d’être ainsi : Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. Si tu es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. Voici ce que je dis frères, c’est que le temps est court (l’apôtre Paul s’est transposé au temps de la fin, il parle pour les derniers jours dans tout son discours, quand les temps difficiles de la fin approchent !). Que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe. Or, je voudrais que vous soyez sans inquiétude. » (1 Corinthiens 7 : 25-32). C’est souvent le cas dans les lettres de Paul : quoiqu’il adresse sa lettre aux chrétiens de son temps, étant lui-même une figure des derniers serviteurs de Dieu, il parle en fait aux chrétiens vivants la fin de ce monde.
Pour être convaincu de la véracité de ce que je dis plus haut, à savoir qu’on ne peut, d’aucune façon, imposer le vœu de chasteté, voici les premiers versets de ce discours de Paul : « Pour ce qui concerne ce que vous m’avez écrit (la question des Corinthiens concernait les derniers jours !), je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme (dans les temps de la fin, ne l’oublions pas). Toutefois, pour éviter l’impudicité (toutes les dérives sexuelles, sodomie, viol, pédophilie, aller vers les prostituées etc.), que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à la femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi (en ces temps de la fin) ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre (confirmant ainsi les paroles de Jésus !). A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il est bon de rester comme moi. Mais s’il manque de continence, qu’ils se marient ; car ils vaut mieux se marier que de brûler. »

Comment, par quels artifices intellectuels, en est-on arrivé à tordre le sens des Ecritures à ce sujet, et à imposer le vœu de chasteté aux prêtres dans la chrétienté ? Et cela avec de telles paroles du Livre de Dieu ? En vérité, cela ne peut être que l’œuvre du diable, vu tous les crimes sexuels auxquels ce vœu de chasteté a conduit, crimes se dévoilant au grand jour depuis quelques années.

Le 13 décembre 2014,
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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