Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 17 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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La Résurrection

Le mot vient du latin « resurgere », resurgir. Il traduit le grec « anastasis » se relever. On peut se relever d’entre les morts, resurgir dans la vie, mais on peut aussi se relever de l’oubli, resurgir dans la mémoire, notamment des juges, à la lecture des « livres de souvenirs », au jugement dernier. L’apôtre Paul, en Hébreux 9 : 27, dit qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. C’est à sa mort que l’homme est jugé, car alors il est inscrit, soit dans le « Livre de vie », soit dans « les livres », en vue du jugement dernier : Apocalypse 20 : 11-15. Ce jugement justifiera Dieu aux yeux du monde spirituel des anges, il le lavera des accusations du diable, prétendant qu’il n’a pas créé par amour. C’est ce qu’indique la vision, montrant le Créateur assis sur un grand trône blanc.

Le mot résurrection ne désigne pas la « réincarnation » ! Étymologiquement cette dernière signifie « revenir en chair ». Ce sont ceux trouvés inscrits dans le « Livre de vie » au jugement dernier, qui reviendront « en chair », lors de la deuxième résurrection ; ceux qui ressusciteront dans la mémoire des juges à la lecture des livres, pour recevoir ensuite la vie éternelle dans la chair, leur destiné étant de vivre sur terre, quand toutes choses auront atteint leur perfection ici-bas.

La transgression en Eden fit perdre à l’homme la vie éternelle. Pour la redonner à ceux qui naîtront et mériteront la vie pour laquelle Dieu créa l’humanité, la nécessité s’imposait de mettre l’humanité à l’épreuve de la connaissance du bien et mal durant un certain temps. Dieu a arrêté la durée de ce temps d’épreuve à 6000 ans, les premiers des sept mille de son Sabbat (années de 360 jours). C’est dans ce but que Dieu laissa vivre Satan.

Sous la domination de celui-ci, trois sortes d’hommes naquirent : 1 : Ceux se complaisant dans la pratique du mal (les « fils » de Caïn). 2 : Les hommes nés de Dieu et ceux qui leur sont semblables, prêts à sacrifier leur vie pour sauver l’humanité (les « fils » d’Abel). 3 : Ceux motivés par l’amour dans les actes de leur vie, mais qui, au milieu de tous les mensonges répandus dans le monde par le diable, « ne savent pas reconnaître leur droite de leur gauche » (les « fils » de Seth).

Dieu garde le souvenir de tous dans « les livres », ou ce qui en tient lieu dans le ciel, en vue du jugement dernier cité plus haut. Toutefois, sous la domination de son adversaire, par cupidité et soif de pouvoir, la race de Caïn va en arriver à détruire la planète, et par les faux enseignements religieux, scientifiques et autres répandus dans le monde, la race de Seth sera empêchée de connaître la vérité sur l’œuvre de Dieu et son dessein envers l’humanité ; ils ne s’approcheront donc pas du seul Dieu vivant. Dieu savait cela, la prescience de Dieu étant un de ses attributs. C’est ainsi que Dieu décida de remplacer à la fin du temps d'épreuve de 6000 ans, la domination de Satan sur l’humanité par un règne céleste. Celui-ci ayant pour mission, après avoir anéanti la race de Caïn et leurs œuvres en ce monde, d’amener toutes choses à leurs perfections sur terre, et ensuite de guider la race de Seth sur le chemin de la vie éternelle durant les mille ans restant au Sabbat de Dieu. Ce règne sera constitué de son Fils unique, Jésus-Christ, et de tous les fils de l’homme rachetés de la terre, depuis Abel jusqu’aux derniers des serviteurs de Dieu. Il fallait donc ressusciter ceux-ci « au dernier jour » des 6000 ans de la domination satanique, après que Satan et toutes les puissances spirituelles maléfiques aient été réduits à l’impuissance : Jean 11 :23-26 ; Apocalypse 20 :1-6 ; 1 Corinthiens 15 : 50-52 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13-17. Cette première résurrection ne sera pas une « résurrection dans la chair », comme après les mille ans, ce ne sera pas une réincarnation, mais une résurrection dans la nature spirituelle des anges, puisqu’ils sont destinés à constituer dans le ciel le royaume de Dieu ! Ce sera donc le même retour dans la vie que celui de notre Seigneur Jésus, une résurrection de l’esprit, selon les paroles de Pierre 3 : 18 : « Ayant été mis à mort quant à la chair, Dieu l’a rendu vivant quant à l’esprit ». C’est sa personnalité que Dieu a rendue vivante ! Il en sera de même de tous ceux qui sont morts et ressusciteront pour partager le règne avec Jésus. Mais après les mille ans du règne de Christ, au jugement dernier, la personnalité de chacun revivra aussi avec la mémoire de tout son vécu, mais ce sera dans un corps semblable à celui qu’il avait avant de mourir ; rendu parfait toutefois, sans tare héréditaire, et dans la plénitude de la force de la jeunesse.

Comment « revenir à la vie » quand on ne l’a jamais quittée ? Jésus est bien mort sur la croix ! Le troisième jour, Dieu a rendu vivant son esprit, sa personnalité, avec la mémoire de tout son vécu, dans la nature céleste qu’il avait avant de naître sur terre : « Dans la gloire céleste qu’il avait auprès de son Père avant que le monde fut », dit l’Ecriture. Sur la croix, avant d’expirer, Jésus n’avait-il pas remis son esprit entre les mains de son Père ?

Dans l’Ecriture, l’âme désigne la personnalité unique, que chaque être naissant sur terre crée et développe par son vécu. Alors, qu’en est-il des croyances répandues dans la chrétienté, de l’immortalité de l’âme, quand il est écrit que Dieu seul possède l’immortalité, en 1 Timothée 6 :16 ? Qu’en est-il des châtiments après la mort, du purgatoire, de l’enfer ? Tous dogmes païens nés du mensonge des origines, quand le « serpent » dit à la femme : « Vous ne mourrez pas, mais vous serez comme les dieux » : Genèse 3 : 5. Qu’en est-il des saints hommes du passé, de Marie, des frères de Jésus, de ses disciples ? Et du culte qui leur est rendu dans la chrétienté, alors que tous « dorment » dans la mort pendant quelques jours encore, car ils ne ressusciteront dans la nature spirituelle qu’« au dernier jour » : 1 Thessaloniciens 4 : 13, 14 ; Jean 11 : 24. Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes : Jean 14 : 6 ! « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Actes 4 : 12.

Le 16 décembre 2014,
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com


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