Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 18 décembre 2014  | Édité le 4 juin 2015
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Lecture scientifique du récit de la Génèse

LECTURE SCIENTIFIQUE DU RECIT DE LA GENESE

J’ai lu l’article du « Pourquoi-Pas ? », envoyé par la personne avec laquelle tu es en
correspondance. C’est intéressant et apporte plusieurs preuves, non de ce qu’elle affirme, mais de
l’exactitude du récit biblique. Je vais te mettre cela par écrit. Je me propose d’analyser du point de
vue scientifique, chaque verset de la Genèse qui concerne l’aménagement de la terre, pour y rendre
la vie possible, et les bouleversements dont elle fut l’objet quelques siècles plus tard.
Avant cela, je relève une phrase de la lettre de ton correspondant : « Je vous envoie ci-joint un
article du dernier « Pourquoi-Pas ? », qui vient au secours de mes affirmations concernant l’âge de
la terre... ». A propos de celle-ci, l’article dit : « La terre est une vieille dame (cinq à six milliards
d’années, estime-t-on) ». Certains savants évolutionnistes, essaient effectivement d’allonger de plus
en plus l’âge de la terre, et citent ces chiffres ; d’autres lui donnent un âge plus respectable encore.
Cependant l’âge généralement admis est entre trois et quatre milliards cinq cent millions d’années.
Ces derniers chiffres, basés sur la radioactivité subsistant dans certaines roches, semblent les plus
scientifiques. Cependant, ce moyen de calcul, le seul que la science moderne peut retenir pour
dater l’âge de la terre, dépend d’un certain nombre d’hypothèses, toujours improuvées actuellement.
Par ce moyen, la science est capable de déterminer entre deux roches laquelle est la plus ancienne,
mais dire leur âge respectif, déterminer le nombre d’années séparant la formation de l’une de la
formation de l’autre, dépend de l’interprétation des faits et des hypothèses à partir desquelles ces
faits sont interprétés. C’est ainsi, quand les savants parlent de milliards d’années, qu’il ne s’agit
peut-être que de millions d’années, voire de beaucoup moins.
Mais que l’âge de la terre soit de quatre, cinq, six milliards d’années ou beaucoup plus, est sans
importance pour celui qui croit à l’inspiration divine des récits de la Bible. L’histoire biblique ne
commence pas avec la création de la terre, mais avec son aménagement, afin d’y créer les
conditions nécessaires à la vie ! La création de la terre étant évoquée dans un passé indéterminé.
Pour ce qui est de l’âge des êtres vivants, étant donné l’échec du chronomètre au carbone 14, il
n’existe, à ce jour, aucun moyen fiable de dater les fossiles eux-mêmes. Ceux-ci sont datés d’après
l’âge attribué aux couches géologiques dans lesquelles on les trouve. Mais on ne tient pas compte
des bouleversements de terrains qui ont pu envoyer des fossiles dans des couches plus anciennes ; ni
du fait que l’âge attribué aux couches géologiques est arbitraire, puisqu’on ne possède pas
actuellement de moyen de calcul absolu, car tous les moyens de calculs font appel à des
hypothèses improuvées et improuvables !
De ce fait, quel que soit l’âge donné pour l’apparition des êtres vivants sur terre, dans des articles ou
livres scientifiques, ceux-ci ne peuvent être cités pour réfuter les données bibliques, puisque les
chiffres cités ne s’appuient que sur des hypothèses. C’est précisément une des grandes
malhonnêtetés de la science humaine qui, pour faire progresser les connaissances, échafaude des
hypothèses, qu’elle tente ensuite de prouver, mais qui, en attendant la découverte de faits nouveaux
prouvant le bien ou mal fondé des hypothèses, parle de celles-ci comme de vérités appuyées par des
faits authentiques.
Il ne faut donc pas s’étonner si on commence à parler de « la dérive des continents », comme d’une
vérité établie, même s’il n’en est rien. Cette théorie n’est qu’une hypothèse échafaudée sur d’autres
hypothèses et quelques faits ; ces derniers servants également de base à d’autres théories, toute aussi
improuvées et improuvables que « la dérive des continents ». A ce propos, il est intéressant de noter
ce qu’écrivit le savant J.T. Wilson, dans le Courrier de l’Unesco d’octobre 1963, précisément dans
un article posant la question : « Les continents dérivent-ils ? » Parlant des nombreuses questions qui
se posent aux savants, Wilson dit : « Ce sont là des questions que nombre d’entre nous continueront
à juste titre de se poser tant que qu’elles n’auront pas reçu de réponses assez claires pour être
universellement admises. Nous n’avons pas ce bonheur, et notre planète n’a pas livré tous ses
secrets. Ses entrailles ne peuvent être sondées que par des méthodes indirectes. Les observations
dignes de foi datent seulement d’hier, elles sont si fragmentaires que chacun y trouve ce qui
l’intéresse et en tire des conclusions différentes... Comme les artistes, les hommes de science se
font des mêmes objets des images différentes... Rien ne souligne mieux ces différences de
conceptions qu’un rappel historique où nous voyons les opinions céder successivement devant
chaque nouvelle découverte. » Je pense qu’on peut prendre ses paroles en considération, car J. Tizo
Wilson est professeur de géophysique et directeur de l’Institut des sciences de la terre à l’Université
de Toronto ; il fut également, de 1957 à 1960, président de l’Union Internationale de Géodésie et de
Géophysique.
La théorie de la dérive des continents repose essentiellement sur l’hypothèse de l’existence de
courant dans ce qu’on a appelé « le manteau » ou « sima », c’est-à-dire la partie du globe qui
s’étendrait du noyau à la croûte ; cette partie de notre planète, les savants la supposent rigide
comme l’acier, mais comme c’est sur le « manteau » que flotteraient les blocs continentaux, ils la
supposent également assez visqueuse pour permettre aux blocs continentaux de flotter ( ?!?).
Dans ce même « Courrier de l’Unesco », j’ai aussi relevé ce que dit Vladimir Beloussov, le célèbre
géophysicien soviétique, dans l’article : « L’opération Manteau ». Voici : « A beaucoup d’égards
nous sommes mieux renseignés sur les espaces lointains que sur ce qui se passe sous nos pieds. Le
plus profond des forages effectués jusqu’ici dans la croûte ou l’écorce terrestre ne dépasse guère
sept kilomètres de profondeur et ne représente qu’une insignifiante égratignure sur un globe dont le
rayon est d’environ 6.370 kilomètres. L’Année Géophysique Internationale –A.G.I.- marque une
date dans l’histoire de l’étude de notre planète. Mais les résultats obtenus ne comprennent pour ainsi
dire que des découvertes résultant d’observations faites sur terre, dans les eaux et dans l’air.
L’A.G.I. ne s’est guère occupée de l’intérieur du globe terrestre. Nous possédons certains
renseignements sur les grandes profondeurs et même sur le centre de la terre, mais ils ont été
obtenus au moyen de procédés géophysiques, c’est-à-dire qu’ils ne résultent pas d’observations
directes. Les renseignements recueillis nous éclairent sur certaines propriétés physiques des
matériaux dont la terre est formée, mais ils ne nous disent rien de la composition chimique ni de la
structure cristalline et minéralogique de ces matériaux. (...) ...nous pouvons nous faire une assez
bonne idée des matières que renferme l’intérieur du globe. Mais même dans les cas les plus
favorables, il ne peut s’agir que d’hypothèses, car souvent les données admettent plusieurs
interprétations également plausibles. Aujourd’hui encore par exemple, les savants ne sont pas
d’accords sur la composition des couches de l’écorce terrestre que les forages ne peuvent atteindre,
pour ne rien dire des couches plus profondes. Il subsistent de grandes divergences d’opinion sur les
processus qui se déroulent à l’intérieur de la terre et qui sont à l’origine des mouvements lents où
rapides de l’écorcent et de la montée du magma en fusion vers la surface. »
Voilà qui nous donne une juste appréciation des connaissances actuelles, ou plutôt de l’absence de
connaissance fiable sur ce qui se passe dans les entrailles de la terre. Et Vladimir Beloussov n’est
pas le premier venu, car lorsqu’il écrivit cet article, c’était lui qui était président de l’Union
Internationale de Géodésie et de Géophysique. En outre, il est membre correspondant de
l’Académie des sciences de l’U.R.S.S et président du comité soviétique de géophysique. Etant
donné le caractère hautement hypothétique de la théorie de la dérive des continents, je ne crois pas
utile de nous y attarder. Il est plus constructif de passer immédiatement à l’explication biblique des
faits ayant suscité cette théorie et d’autres, qu’il serait trop long de citer ici. J’en ai retenu sept :
1) : A l’origine il y avait un seul continent et une mer plus petite. 2) : Le Paléomagnétisme
démontre que les continents actuels se sont déplacés par rapport au Pôle magnétique. 3) : Le
continent originel s’est morcelé et ses parties se sont éloignées les unes des autres. 4) : La
terre était primitivement plus petite qu’elle est actuellement. 5) : Les fonds océaniques sont
nettement plus jeunes que les blocs continentaux. 6) : A l’origine, il n’y avait pas de saison.
La terre jouissait d’un pôle à l’autre et tout au long de l’année d’un climat tropical. 7) :
L’axe de la terre, primitivement droit s’est inclinée. Il ne s’agit pas ici de théories
hypothétiques, mais de faits, et aucune théorie ne pourra jamais les renverser.
Venons-en au récit biblique de la Genèse, mais commençons au début, la partie qui nous intéresse
n’en acquerra que plus de clarté.
Gen. 2 :4 : Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créé : Gen. 1 : 1 : Au
commencement, Jéhovah Dieu créa les cieux et la terre.
Par « cieux », l’Ecriture désigne tout ce qui se trouve en haut dans l’espace, par rapport à un être
humain se trouvant sur terre, ainsi que l’indique le Psaume 8 : 4,5 : « Quand je contemple les cieux,
ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créés. Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te
souviennes de lui ? ». Le roi David, l’auteur de ce psaume, ne cite pas le soleil, car il range celui-ci
parmi les étoiles. Mais comment savait-il en son temps que le soleil était une étoile ? Cette
connaissance n’était pas accessible aux anciens.
Ces premières paroles de l’Ecriture nous apprennent que notre univers n’a pas toujours existé, qu’il
a eu un commencement. Et malgré leur réticence à l’admettre, les savants athées de notre temps
sont arrivés à la même conclusion. Oui, même la matière dont les corps célestes sont constitués a eu
un commencement. C’est l’enseignement des faits découverts grâce à notre technique toute
moderne par nos savants ! Et cela aussi est écrit depuis plus de trois mille ans : « Lorsqu’il
(Jéhovah) n’avait encore fait ni la terre, ni les plaines, ni les premiers éléments de la poussière du
globe, j’étais là... » Proverbes 8 :26. Ni le scribe dont Dieu se servit pour rédiger la première partie
de son Livre, ni celui qui écrivit ce verset du livre des Proverbes, ne possédaient la technique et les
instruments nécessaires pour découvrir par eux-mêmes ces vérités, ni aucun homme de leur temps !
Cependant, les écrivains sacrés savaient qu’il y avait eu un commencement à l’univers et à la
matière dont il a été formé. Ce qui défie peut-être encore plus l’imagination, c’est qu’ils savaient
aussi que « la poussière du globe », la particule la plus petite qu’ils connaissaient car visible à l’œil
nu, était constituée d’éléments premiers, donc plus petits encore, autrement dit d’atomes
infinitésimaux ! Et ils connaissaient aussi l’explication scientifique à ce commencement, chose que
les savants athées ignorent toujours, n’ayant pu trouver une explication satisfaisante. Pour les
rédacteurs de l’Écriture, ce commencement est l’œuvre d’un « Être » qu’ils appellent « Dieu », qui
désigne l’Être par excellence, qui est au-dessus de tous les êtres, car c’est lui qui a fait être tout ce
qui existe.
J’ai dit que c’est là « l’explication scientifique ». Effectivement, si l’orgueil de nombreux savants
les empêche de voir ce que crie tout ce qui existe, la véritable science, professée par les
authentiques savants, arrive à la même conclusion que les écrivains bibliques : Le commencement
est l’œuvre d’un Être supérieur à tous les autres êtres existant, ainsi qu’en témoignent ces paroles
d’Einstein, rapportées par Lincoln Barnett dans son livre : « Einstein et l’Univers » : « Ma religion
consiste en une humble admiration envers l’esprit supérieur et sans limites qui se révèle dans les
plus minces détails que nous puissions percevoir avec nos esprits faibles et fragiles. Cette profonde
conviction sentimentale de la présence d’une raison puissante et supérieure se révélant dans
l’incompréhensible univers, voilà mon idée de Dieu. »
Quand eut lieu ce commencement ? L’Écriture ne le dit pas ; ce qui laisse toute latitude aux savants
de seconde zone, pour jongler avec des chiffres astronomiques, c’est le cas de le dire ! On croirait
vraiment qu’en parlant en milliards d’années, certains ont le sentiment d’écraser de leur supériorité
le reste de l’humanité. Passons à la suite du récit :
Gen. 1 : 2 : Or la terre était informe et déserte, les ténèbres couvraient la surface des eaux (une
épaisse couche de poussière cosmique l’enveloppait de toute part), et l’Esprit de Jéhovah Dieu se
mouvait au-dessus des eaux (à l’état de vapeur et à l’état liquide).
Ce verset nous apprend donc que Dieu commença a aménager la terre, quand celle-ci était informe,
sans relief, ni vallée ni montagne ; déserte, qu’aucune forme de vie ne l’habitait ; entièrement
recouverte d’eaux ; et la suite du récit nous apprendra que ces eaux étaient sous deux formes : à
l’état liquide, et à l’état de vapeur. Et qu’elle était dans les ténèbres. Du point de vue de la science
pure, est-il possible qu’à un moment de son histoire, la terre, étant encours de formation, ait été
dans l’état indiqué par ces paroles de l’Écriture ?
Voici ce que les savants savent avec certitude sur la formation de notre système solaire :
« Presque toutes les nébuleuses que nous connaissons, celles du moins qui présentent un état peu
avancé, offrent une structure annulaire ou mieux spiraloïde. Tantôt nous les voyons de face, et dans
ce cas, nous pouvons contempler à l’aise leur structure. On constate alors que la forme en spirale est
due à deux bras principaux, qui partent du noyau central, se développent de deux côtés opposés et
se recourbent d’une façon concentrique. Sur les spires principales prennent naissance les nœuds ou
noyaux secondaires, et le système entier parait enveloppé d’une masse légère de matière nébulaire
finement divisée. Le noyau central représente le soleil futur de tout le système, les nœuds sur les
branches des spirales indiquent les noyaux qui, plus tard, formeront les planètes, et enfin, les faibles
alignements de matières soudées à ces noyaux secondaires donneront naissance aux satellites. Notre
monde solaire proviendrait donc, lui aussi d’une nébuleuse de ce genre. (...) Quelle que soit la
théorie qu’on adopte ; pour l’origine du monde et les transformations qu’il a subies à travers les
âges, on est conduit par toutes les déductions de la Science Moderne, à concevoir que sa formation
s’est effectuée suivant une loi universelle et qui dans le ciel ne semble offrir aucune exception. La
matière, diffuse à l’origine, s’est peu à peu groupée autour de différents centres d’attraction, et
chacun de ces centres, suivant sa position dans l’espace, a déterminé la forme de son royaume, de
son département. Peu à peu, par la condensation autour de ce centre est née une nébuleuse, plus ou
moins régulière, plus ou moins spirale, qui a finalement abouti à un système solaire bien
déterminé. »
Intéressant ce cours d’astronomie, n’est-ce pas ? Mais c’est qu’il est donné par un vrai savant :
Théophile Moreux, qui fut directeur de l’Observatoire de Bourges, dans son livre : « D’où venons-
nous ? » Mais soyons attentifs... Voilà qu’il nous parle de la formation du soleil : « ... Le soleil a
emmagasiné son immense provision de chaleur grâce au phénomène de condensation de la
nébuleuse primitive. Ce sont les molécules qu’elle contenait qui ont peu à peu changé leur
mouvement de translation en mouvement vibratoire, créant ainsi un foyer calorifique d’une
immense durée. Ainsi, le soleil a pris sa chaleur, en se condensant tous les jours chimiquement et
physiquement. Chimiquement, parce que la combinaison des substances brûlant à sa surface est une
source de chaleur, et physiquement, puisqu’il se contracte sur lui-même sans discontinuer. Pourquoi
se contracte-t-il ? Sa contraction actuelle est tout simplement un stade de son évolution, une phase
particulière de sa condensation. Alors, qu’était le soleil avant sa condensation actuelle ? Les
matériaux qui le constituent étaient beaucoup plus éloignés les uns des autres, ce qui revient à dire
que le soleil, ou du moins ce qui devait être le soleil, occupait une énorme place dans le ciel ; que
toutes les molécules se sont peu à peu rapprochées, et comme tout choc engendre de la chaleur,
nous l’avons vu, la masse en diminuant de volume à acquis cette somme considérable de chaleur
dont nous bénéficions. Une nébuleuse chaude provient en effet du choc de molécules (atomes) qui
se rapprochent. Mais pourquoi la nébuleuse était-elle dans cet état ?
(Question importante, car c’est à partir d’ici que se pose la question et se trouve la réponse à : « La
formation du soleil, et par là de tout corps matériel est-elle due au hasard ? »)
Puisque une nébuleuse chaude provient du choc des molécules qui se rapprochent, il est logique de
conclure qu’il fut un temps où la nébuleuse était froide, parce que, il fut un temps où les molécules
étaient trop éloignées les unes des autres pour qu’elles s’entrechoquent provoquant ainsi la chaleur
ou l’énergie. Nous disons que la nébuleuse était froide. Or, pour le physicien le froid n’existe pas ;
le froid c’est tout simplement l’absence de chaleur, et qui dit chaleur, nous l’avons vu, dit
mouvement moléculaire. Pour qu’une masse de molécules soit froide, c’est-à-dire n’ait plus de
chaleur, il nous faut donc supprimer tout mouvement. La physique actuelle nous enseigne que cet
état est atteint lorsqu’on arrive à 273 degrés au-dessous de zéro. Conclusion : si, comme je le
disais, nous voulons rester dans la science pure, nous devons admettre qu’à l’origine les molécules
de notre nébuleuse étaient fort éloignées les unes des autres et sans mouvement aucun.
Tel est le point de départ nécessaire de toutes les hypothèses qui ont souci de rester dans la plus
stricte orthodoxie scientifique. C’est Faye qui le premier a démontré la rigueur de ces conclusions,
universellement acceptées, non point par les romanciers de l’astronomie, mais par tous les
mathématiciens du monde. Et notons que ce qui vaut pour la nébuleuse dont notre Système Solaire
est dérivé vaut aussi bien pour la grande nébuleuse, pour l’immense amas de molécules existant au
début et dont le morcellement a donné lieu à toutes les nébuleuses présentes, passées et futures.
Voilà donc finalement où aboutissent toutes les conclusions de la science moderne. : éloignement
énorme des molécules – ou des atomes si le mot vous satisfait mieux – et absence initiale de
mouvement.
Supposons maintenant, disent les savants qui se sont occupés de ces difficiles questions, supposons
que des centres d’attraction aient été disséminés çà et là. Supposons, pour fixer les idées, par
exemple, qu’un centre d’attraction ait été placé à l’endroit que le centre de notre soleil occupait à
cette époque lointaine ; immédiatement, le branle-bas est donné ; toutes les molécules se mettent en
mouvement ; la loi d’attraction découverte par Newton est créée. C’est alors que la Mécanique entre
en jeu, et nous pouvons, par l’application de ses principes, suivre notre nébuleuse dans ses
transformations. Remarquez encore que, au point de vue scientifique, il n’y a aucune différence
entre cette phrase : « Supposons qu’un centre d’attraction soit mis à tel endroit », et celle-ci :
« Supposons que les molécules se mettent en mouvement d’après une loi définie. » Ce qui veut dire
que, primitivement, à l’origine, les molécules étaient au repos et qu’elles ont passé de l’état de repos
à l’état de mouvement. Voilà finalement où aboutit la science moderne, celle qui n’est ni truquée ni
falsifiée, la science dont nous étudions les principes en Physique comme en Mécanique, en
Arithmétique comme en Géométrie ; et alors, c’est la Science elle-même, celle que l’homme a créée
avec sa raison, qui le place en face de ce dilemme inéluctable : Ou bien ce mouvement s’est
effectué sans cause ; ou bien il faut admettre une cause qui a fait passer les molécules de l’état de
repos à l’état de mouvement. Les physiciens admettent tous que la matière est douée d’inertie, c’est-
à-dire qu’elle est indifférente à l’état de repos ou de mouvement : un corps ne peut changer son état
de lui-même ; il ne peut pas davantage de lui-même ajouter du mouvement à celui qu’il possède,
sans quoi tous nos calculs de Mécanique deviendraient impossibles. Il y a donc dans le monde une
somme d’énergie mécanique que nous ne pouvons changer ; nous la transformons, il est vrai, mais
nous n’avons aucun moyen de l’augmenter. Admettre qu’au début une molécule a pu se donner du
mouvement par elle-même, c’est aller à l’encontre des principes les mieux établis de la Mécanique
et de la Physique ; c’est vouloir implicitement que les molécules actuelles puissent en faire autant,
ce qui est expérimentalement faux et absurde. Les siècles, dit-on ont réalisé ce miracle petit à petit ;
encore une absurdité ! Accumulez les millions des siècles, vous n’êtes pas plus avancés ; le temps
ne peut rien à la chose ; il ne fera jamais passer une molécule de l’état de repos à l’état de
mouvement, parce que le temps n’est jamais un facteur d’énergie.
La matière, à un moment donné, à l’origine des temps, a reçu le mouvement d’un être extérieur à
elle et qui le lui a donné ; nier cette proposition, c’est, bon gré mal gré, vouloir se mettre en
désaccord avec les principes les mieux établis de la science moderne. Car, encore une fois, rien ne
se fait sans cause, et, en résumé, si nous constatons du mouvement, comme ce mouvement a
forcément commencé, il faut nécessairement une cause qui l’ait fait naître. Retourner tant qu’il vous
plaira et dans tous les sens le dilemme, vous aboutirez toujours à ce résultat final : Ou admettre une
cause du mouvement que vous appellerez comme il vous plaira, et que j’appelle DIEU ; ou répudier
votre qualité d’homme pensant qui, après avoir créé la Science, après l’avoir servie et adorée,
préfère abdiquer sa raison et brûler son idole, plutôt que de la respecter encore, puisque, de
déduction en déduction, elle le conduit où il ne veut pas aller, c’est-à-dire à la notion d’un Être
suprême qui a créé le monde et lui a donné le mouvement. Peut-être Dieu a-t-il doué les molécules,
dès le premier instant de leur création, de cette propriété de mouvement, car si l’on demandait
combien de temps Dieu les a laissées au repos avant de les faire mouvoir, la question n’offrirait
aucun sens. N’est-ce pas le mouvement, en effet, qui crée la succession qui mesure le temps ? Or,
une succession de mouvements exclut l’idée d’éternité, et l’éternité ne peut appartenir qu’à un Être
nécessairement immuable, à Dieu. »
Comme on le voit, ceux qui prétendent qu’il est impossible de prouver scientifiquement l’existence
de Dieu, parlent de ce qu’ils ignorent. Et on comprend pourquoi Einstein a prononcé les paroles
que nous rapporta Lincoln Barnett citées plus haut. Et ces paroles de l’apôtre Paul, en Romains 1 :
18-21 se trouvent tout à fait justifiées : «La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et
toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive ; car ses perfections
invisibles, son éternelle puissance et sa divinité, sont rendues visibles à l’intelligence par le moyen
de ses œuvres. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié
comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâce ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur
cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. »
Notre savant avait continué son exposé sur le soleil, puis passa à la formation de la terre. Nous
allons comprendre comment la terre a pu être dans l’état décrit par le second verset de la Bible :
« Le soleil que nous avons étudié ensemble nous offre la fidèle image de ce que la terre fut
autrefois. Il importe d’insister davantage sur cette idée ; aussi reprendrons-nous les choses de plus
haut. Rappelez-vous que, dans la nébuleuse primitive, le disque aplati succédant à la sphère du
début s’est morcelé en anneaux assez nettement séparés ; il y en avait un pour chaque planète. Notre
terre est donc dérivée, elle aussi d’un anneau nébuleux qui, à l’origine contenait toutes les
molécules terrestres. Rappelez-vous encore que, dans cet anneau de matière très diffuse, les
particules tournaient les unes dans le sens direct, les autres dans le sens rétrograde (...) ... la
circulation directe l’a emporté sur l’autre, et dès qu’un rassemblement se fut opéré en un point, le
noyau terrestre commença son existence. Le choc des molécules venant le grossir peu à peu ont
engendré une somme formidable de chaleur ; toute la masse a été portée à l’incandescence, et ce fut
ainsi que la lueur pâle du début se transforma en un soleil minuscule, mais éblouissant. Comme les
autres astres du ciel, notre terre a connu la phase stellaire, et notre soleil n’était pas encore formé que déjà la terre brillait d’un royal éclat. Royauté bien éphémère d’ailleurs, car le froid de l’espace qui ne respecte rien, pas même les soleils, devait bientôt avoir raison de cette pauvre petite fournaise. Grâce à ce refroidissement toujours à l’œuvre, les gaz primitifs purent former de nouvelles associations et se combiner entre eux. L’électricité régna en maître dans ce chaos indescriptible d’élément confondus. Combien de temps dura cette période ? Nul ne pourrait le dire ; les milliers d’années succédèrent aux milliers d’années, les millions aux millions peut-être, et la petite étoile luttait toujours contre le froid, mais le froid devait avoir raison : peu à peu la phase stellaire prenait fin. Des nuages épais, chargés de lourdes vapeurs métalliques, recouvrent lentement comme un sombre linceul un soleil lilliputien qui ne devait jamais se rallumer. Des masses énormes solidifiées commencent à émerger de l’océan igné. Îlots épars tout d’abord dans un archipel immense, ils finissent peu à peu par se rejoindre et par se souder entre eux. Mais la pression des gaz enfermés sous cette mince pellicule ne leur laisse aucun répit. Les icefields de cette banquise de feu, perpétuellement secoués de remous tumultueux, se détachent de nouveau. La masse métallique interne projetée violemment au dehors est là pour combler les vides, et, le froid continuant son œuvre, l’écorce s’affermit toujours. Partout, maintenant, surnagent des scories d’écumes siliceuses injectées ça et là de filons métalliques. D’un côté c’est la croûte solidifiée sur une faible épaisseur, tandis qu’au-dessus les éléments plus légers, vapeurs de métaux, gaz moins denses, forment autour de l’écorce une épaisse enveloppe qu’illuminent seulement les éclairs d’un orage perpétuel. C’est la première fois qu’une ligne de démarcation bien nette apparaît entre la croûte gazeuse de l’extérieur et les vapeurs lourdes à l’état pâteux de la masse interne. Des poussées formidables lancent dans l’espace des vapeurs lourdes de métaux volatilisés. Dans une atmosphère moins chaude, ces vapeurs vont se condenser et retomber en pluies incessantes. Les pluies commencent en effet, mais ce sont des pluies de feu. Le mercure, le plomb, l’étain, le cuivre, le fer se précipitent en gouttelettes vers la surface trop chaude pour les recevoir même en cet état de liquéfaction. Longtemps avant d’avoir touché le sol, les gouttelettes métalliques sont volatilisées, relancées dans l’espace, et le phénomène ne prendra fin qu’au moment précis où la Terre moins embrasée pourra les supporter. Alors des rivières de métaux liquides s’accumuleront par endroits, puis, le froid continuant son œuvre et raffermissant la croûte, l’intérieur n’entrera plus que de loin en loin en communication avec l’enveloppe gazeuse. La phase planétaire est commencée. Déjà dans l’atmosphère s’opère une sélection des vapeurs les plus lourdes s’appuyant sur l’écorce. Les métaux sont tous solidifiés, et cette fois, c’est la vapeur d’eau qui commence à se condenser. Des pluies diluviennes à haute température s’abattent... et » : C’est ainsi qu’à un moment donné de son histoire, la terre fut informe, déserte et entièrement recouverte d’eau, d’une part à l’état liquide et d’autre par sous forme de vapeur, et au-delà d’une épaisse couche de poussières cosmiques l’enveloppant de toute part. N’allons pas croire que cette description soit sortie de l’imagination fertile de notre savant, qui fut un astronome et mathématicien de haut niveau de réputation mondiale. Non, elle repose, et sur les connaissances que possède la science moderne sur les propriétés de la matière et des lois physico-chimiques qui la régissent, et sur l’observation directe de transformations analogues dont le ciel offre chaque jour le spectacle à nos astronomes modernes. Mais ce spectacle ne fut rendu possible, que grâce aux nombreux appareils visuels et autres de grande précision, que la technique moderne met à leur disposition. Je ne sais pas si on commence à être tout à fait conscient de ce qu’il y a d’insolite dans le fait que la Genèse ait été écrite il y a plus de trente-six siècles ? Car enfin, si nous plaçons l’écrivain dans son cadre historique, dix-sept siècles avant notre ère, que nous considérons où en étaient les connaissances à cette époque, les techniques et les instruments d’investigation dont ils disposaient, on reste confondu ! Comment en ce temps-là un homme aurait-il pu, par exemple, arriver à la conclusion que tout ce qu’il voyait autour de lui sur terre et dans le ciel, et jusqu’à la terre elle-même, avait eu un commencement ? Sur quel connaissance, amenée par la découverte de quels faits, pouvait-il affirmer pareille chose ? Le soleil se levant à l’orient, se couchant à l’occident, inlassablement, jour après jour, mois après mois, années après années, toujours pareil à lui-même, alors qu’il voyait naître et mourir les animaux, naître et grandir des enfants, vieillir et mourir des adultes, cela n’aurait-il pas dû lui donner l’idée que l’astre solaire était éternel ? C’est à cette conclusion que les hommes de ce temps-là étaient arrivés, et ils se mirent à adorer le soleil comme un dieu éternel. Comment notre écrivain, Moïse, qui avait été dans toute la sagesse des Égyptiens, ces adorateurs du soleil, en était arrivé à penser autrement ? Tous les hommes de son temps adoraient des dieux de bois et de pierres, après avoir déifié toutes les forces de la nature ! Comment Moïse, seul entre tous, arriva à la même conclusion qu’Einstein et notre savant astronome, c’est-à-dire que l’Être supérieur et sans limite qui fit être la matière et l’univers était extérieur à la matière ?
Comment aussi l’écrivain sacré aurait-il pu savoir par lui-même qu’il fut un temps où, arrivée à un
certain degré de son développement, la terre fut informe, sans vallée ni montagne, privée de vie,
totalement déserte et entièrement recouverte d’eau ? Et que celle-ci était à l’état liquide et à l’état de
vapeur, et dans les ténèbres les plus absolues ? Moïse aurait dû posséder toute la science de notre
savant ! Or, si celui-ci n’avait pas vécu en notre vingtième siècle, après le développement soudain
de la pensée scientifique, qui ne débuta que cinq siècles avant lui, jamais il n’aurait pu nous
enseigner ce qui précède.
Autre chose : La Géologie, cette science née d’hier à peine, a acquis la preuve indéniable que les
diverses formes de vie existant actuellement ne sont apparues sur terre que bien longtemps après
que celle-ci fut formée. Cette science confirme que durant très longtemps la terre fut « déserte ».
Mais bien plus, le récit biblique cite l’ordre d’apparition des diverses formes de vie, et la
Géologie confirme en cela aussi l’Écriture. Il était tout a fait impossible à Moïse de découvrir cela
par lui-même, faute de la technique et des instruments qui permirent à la Géologie de naître !
Ce même verset nous dit que les ténèbres régnaient à la surface des eaux enveloppant la terre.
Nombreux, et pas des moindres, comme Voltaire par exemple, ironisèrent sur cette affirmation,
disant que tout le système solaire s’est formé en même temps. De ce fait, quand la terre eut atteint le
stade de formation décrit, le soleil devait briller déjà dans toute sa splendeur ! Mais, ne savent-ils
pas lire ces moqueurs ? Reprenons ce verset : « Or, la terre était informe et déserte, et les ténèbres
couvraient la surface de l’abîme (les eaux), et voici, l’Esprit, le Souffle de Jéhovah Dieu (la
puissance émanant de sa pensée) planant sur la face des eaux ! » Et voici la suite :
«Jéhovah Dieu dit : La lumière sera ! Et la lumière fut. » Où ? Partout dans l’espace ? Non, là
où les ténèbres régnaient, à la surface de l’abîme, c’est-à-dire des eaux qui enveloppaient la
terre ! Par conséquent, ce verset n’affirme pas que la lumière fût inexistante dans notre système
solaire. Non ! Ce qu’il dit, c’est que les rayons du soleil n’atteignaient pas la surface des eaux
couvrant la terre, et cela est bien différent.
Les astronomes d’aujourd’hui savent que certains endroits de notre galaxie sont cachés par un épais
écran de poussières cosmiques. Et rien, strictement rien ne peut être avancé contre l’existence d’un
écran semblable, empêchant les radiations lumineuses du soleil d’atteindre la terre. Ce fut d’ailleurs
à dessein que Dieu empêcha les rayons du soleil d’atteindre la terre à cette époque. C’est ce qu’il
révéla à Job, dont l’histoire se situe avant celle Abraham. Il lui dit : « Où étais-tu quand je fondais
la terre ? Dis-le si tu as de l’intelligence (...) Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle
s’élança du sein maternel ; quand je fis de la nuée son vêtement et de l’obscurité ses langes ? »
(Job 38 : 4-9). Ces paroles montrent que c’est à dessein que Dieu avait enveloppé la terre de
ténèbres, comme une mère enveloppe de langes son enfant. C’était nécessaire pour que la terre ne se
transforme pas en un astre mort comme la lune ! Son passage de l’état stellaire à l’état de planète
devait se faire plus rapidement, afin qu’au plus vite Dieu puisse former son atmosphère particulière
qui, en plus de ses autres propriétés, constitue une couverture empêchant la terre de perdre sa
chaleur interne, et de devenir un astre mort comme la lune. L’écran, en renvoyant les rayons du
soleil, laissa l’environnement terrestre dans le froid, ce qui activa la transformation de la petite
étoile en planète. En conclusion, la chose à retenir du point de vue scientifique, c’est que malgré la
présence du soleil dans l’espace, les ténèbres pouvaient parfaitement régner à la surface des vapeurs
d’eaux. Lorsque la terre fut donc arrivée au stade de développement où elle était informe, déserte,
recouverte d’eau à l’état liquide et par-dessus de vapeurs d’eau, l’Esprit de Dieu (la puissance
émanant de sa pensée), se mit à l’œuvre pour faire de la terre une demeure parfaite pour l’homme à
qui Dieu décida de donner vie. C’est alors que la première période de temps appelée « jour »
commença : « ... et Jéhovah Dieu dit : La lumière sera ! Et la lumière fut ! ». Quand l’écran de
poussière eût disparu, la terre, encore très chaude, occupait une plus grande place dans l’espace, et
présentait toujours la même face au soleil, comme la lune à la terre. Et : « Jéhovah Dieu sépara la
lumière avec les ténèbres, et il appela la lumière jour et les ténèbres nuit. Ce fut le soir, ce fut le
matin : Premier jour. »
Lorsque la puissance divine entreprit de faire disparaître l’écran, on ne voyait pas déjà ce que cela
allait avoir comme conséquence. Par rapport à cette action divine c’était le « soir ». Ce sera « le
matin » quand ce qui devait se réaliser durant ce « premier » jour se sera accompli. La durée de
chaque « jour » de la « semaine » de création est de 7000 ans ; c’est ce que révèle la durée du
septième jour. A propos de l’Esprit de Dieu, la puissance qui émane de sa pensée, dans l’Édition
1905 de la Bible Crampon, dans les notes en bas de page nous lisons : « L’esprit de Dieu :
principe de toute vie ! » Cette note du traducteur a disparu des Éditions actuelles et pour cause :
le dogme de la Trinité !
L’écran disparut donc, les radiations solaires atteignirent la terre, les gaz primitifs mêlés à la masse
de vapeur formèrent de nouvelles associations, et la terre, par l’effet de son refroidissement, qui se
poursuivait toujours, se contracta sur elle-même, et augmenta sa vitesse de rotation autour de son
axe, qui devint plus rapide que son temps de révolution autour du soleil. C’est ainsi que partout sur
la terre, la lumière fut séparée par des périodes de ténèbres ; ces périodes s’équilibrèrent jusqu’à ce
que les périodes de lumière et de ténèbres fussent d’égale durée : 12 heures de jours et 12 heures de
nuit, selon Jésus. Tout cela est-il en désaccord avec le stade de développement décrit et les
connaissances actuelles sur la mécanique céleste et les lois mécaniques qui la régissent ? Non !
C’est en parfaite harmonie avec le principe de Newton selon lequel, sans intervention de force
extérieure spéciale, la quantité de mouvement angulaire est constante. D’après ce principe, tout
corps décrivant un cercle en tournant autour d’un point quelconque et qui, sans changer sa masse,
raccourcit son rayon, doit nécessairement augmenter sa vitesse, tout comme le patineur artistique
pirouette plus vite quand il ramène les bras le long de son corps.
Ces deux faits se réalisèrent sur un très long espace de temps, sept mille ans, comme je l’ai dit plus
haut. Ensuite, Jéhovah Dieu dit : « Il y aura une étendue au sein des eaux, pour séparer les eaux et
les eaux. Et cela fut ainsi. Dieu fit l’étendue. Il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue des
eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et Jéhovah Dieu appela l’étendue ciel. C’est le soir, c’est le
matin : deuxième jour. » Par quel phénomène la condensation des vapeurs d’eaux s’arrêta-t-elle ? Et
comment une étendue se forma entre les eaux liquides et les vapeurs d’eaux ? La terre se
refroidissant toujours, la condensation n’aurait-elle pas dû normalement continuer en s’accélérant ?
Oui, si d’autres facteurs n’entraient pas ici en ligne de compte. Au fur et à mesure que sa contraction s’accentuait, notre planète accélérait sa vitesse de rotation sur elle-même, raccourcissant sans cesse la longueur des jours et des nuits. Elle fini par devenir trop rapide pour que l’atmosphère d’alors se refroidisse suffisamment pendant les nuits, devenues trop courtes et la condensation s’arrêta, car dans ce même temps, l’atmosphère terrestre se réchauffait sous l’action du soleil. Le récit biblique, en situant l’apparition des saisons après le déluge, ce qui est confirmé par la science moderne, nous enseigne qu’à cette époque la terre ne tournait pas penchée sur son axe, et que l’équateur terrestre coïncidait avec l’écliptique où se trouve toujours le soleil. La terre étant ronde, le soleil en éclairait toujours une moitié, le cercle d’illumination passait toujours par les pôles et coïncidait avec un méridien entier. Cette condition joua un rôle important dans le réchauffement de l’atmosphère, qui, toujours exempte d’oxygène à l’état libre, était composée de ces masses de vapeurs et de différents gaz ; principalement d’azote, mais aussi, et en beaucoup plus grandes quantités que de nos jours, d’anhydride carbonique et de gaz comme l’argon, l’hélium etc...
Par ailleurs, les vapeurs d’eaux elles-mêmes jouèrent un rôle dans le réchauffement de l’atmosphère
par le puissant effet de serre qu’elles provoquaient. Ces vapeurs multipliaient la chaleur émise par
les radiations solaires comme au travers d’une serre de verre, et de plus, elles formaient une
couverture empêchant cette chaleur de se dissiper dans l’espace.
Avec le réchauffement de l’atmosphère, la condensation s’arrêta donc, et, comme la vapeur d’eau
est l’élément le plus léger de l’atmosphère, au fur et à mesure du réchauffement de celle-ci, les
vapeurs se séparèrent des eaux liquides et des gaz atmosphériques, s’élevèrent toujours plus haut,
laissant un espace, une étendue entre les eaux liquides et les vapeurs d’eaux recouvrant la terre. A
quelle altitude ces vapeurs se stabilisèrent-elles ? L’Écriture nous le dit dans un autre récit écrit par
Moïse, celui de Job. Nous savons aujourd’hui que « la lumière du jour » est le résultat d’une relation entre le rayonnement solaire direct et la composition de l’air. Grâce à la propriété du mélange gazeux que nous respirons de diviser les radiations lumineuses du soleil et de les diffuser par réflexion et réfraction, les radiations du soleil nous « éclairent » ! Sans ce mélange gazeux adéquat, pas de luminosité de l’air et le jour, notre ciel, au lieu d’être comme une grande palette aux tons changeants où le bleu domine, serait sombre ; le soleil sans éclat serait comme une bulle jaunâtre et ardente. La nuit le ciel serait noir et froid sans cette luminosité particulière, qui fait que jamais les ténèbres ne sont complètes et dans ce ciel là, pas de scintillement d’étoiles. Sans ce merveilleux mélange gazeux de notre atmosphère, la terre ne serait pas la planète que nous connaissons, mais une entité géologique morte et obscure, d’après les paroles de Paolo Toffini dans son livre « La planète terre ». Signalons en passant, qu’il y a « trente-sept siècles », l’auteur du livre de Job n’ignoraient rien sur le phénomène de la division et la diffusion de la lumière, ainsi qu’en témoigne cette question de Dieu à Job : « Par quel chemin la lumière se divise-t-elle ? ». Or, avant Newton et Huygens, donc le 17ème siècle de notre ère, que savait-on sur ce phénomène ?
Revenons à notre sujet : Ce mélange gazeux indispensable à la vie, à une certaine altitude perd de sa
densité ; celle-ci finit par être si faible, qu’entre 60 et 80 kilomètres d’altitude, la diffusion de la
lumière, de même que la propagation du son ne se font plus. La haute atmosphère devient donc à
cette altitude, silencieuse et obscure. Or, d’après le livre de Job, les vapeurs d’eaux se stabilisèrent
et formèrent voûte par-dessus les gaz atmosphériques inférieurs, à l’endroit précis où la luminosité
de l’air cesse pour faire place à l’obscurité de la haute atmosphère. Moïse écrit, parlant du Créateur : « Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant. Il renferme les eaux
dans ses nues et les nuées ne se déchirent pas sous leur poids ; il voile la face de son trône en
tendant sur elle une nuée, il a tracé un cercle à la surface des eaux ; comme limite entre la
lumière et les ténèbres. » Job 26 : 7-10.
Depuis trois mille sept cents ans la Bible nous enseigne que « le pôle septentrional » est étendu sur
le vide, c’est-à-dire que son prolongement dans l’espace n’est pas sur une étoile. C’était ainsi quand
la terre n’était pas penchée sur son axe avant le déluge, mais ce l’est encore aujourd’hui ! C’est ce
que nos astronomes ont constaté, quand ils ont pu employer des moyens photographiques pour
examiner le ciel, car il est impossible de distinguer à l’œil nu, au travers d’une lunette
astronomique, le mouvement apparent de l’étoile polaire tournant autour d’un point tout près d’elle
et situé « sur le vide ». Depuis 37 siècles l’Écriture nous apprend que la terre est non seulement
ronde, en Esaïe 40 : 22 et Proverbes 8 : 31, mais encore qu’elle est suspendue sur le néant ! Et il y a
cinq siècles à peine, des savants prétendaient encore qu’elle était plate et le centre de l’univers. La
simple notion de la terre suspendue sur le néant n’a été acquise que par les pères de la science
moderne, mais Moïse le savait !
Revenons à notre problème : Moïse dit : « Il renferme les eaux dans ses nues, et les nuées ne se
déchirent pas sous leurs poids. » Il parle donc de cet amas de vapeurs d’eau enveloppant la terre à
l’origine, et qui avait cessé de se condenser, ne formant donc plus des amas de gouttelettes, c’est-à-
dire des nuages qui finissent pas se déchirer et tomber sous forme de pluie. Et il précise : « Il voile
la face de son trône, en tendant sur elle une nuée ». Par trône, Moïse entend le ciel, ainsi qu’il est
écrit : «Ainsi parle Jéhovah : le ciel est mon trône et la terre mon marchepied », Esaïe 66 : 1. Moïse
parle donc bien de ces masses de vapeurs invisibles étendues à très haute altitude comme un voile
pour voiler le trône de Dieu, c’est-à-dire le ciel. Et après avoir précisé de quelles eaux il s’agit, il
dit : « Il a tracé un cercle à la surface des eaux, comme limite entre la lumière et les ténèbres » ou,
selon d’autres traducteurs : « ...aux confins de la lumière et des ténèbres ». Ainsi, on ne peut plus
clairement, Moïse nous enseigne que les vapeurs d’eaux se stabilisèrent en formant voûte, à la
limite atmosphérique où la diffusion de la lumière cesse et où commence les ténèbres de l’espace.
Moïse est-il en désaccord avec la science moderne ? Non pas ! Selon les lois régissant notre univers
matériel, c’est précisément à cet endroit de l’atmosphère que devaient se stabiliser ces vapeurs qui,
à cette hauteur, purifiées de toute impureté due aux gaz assombrissant encore l’atmosphère,
devenaient invisibles, semblables à un voile transparent.
En effet, j’ai longuement expliqué que le réchauffement de l’atmosphère fit monter toujours plus
haut ces vapeurs, plus légères que les gaz atmosphériques. C’est donc la chaleur la cause de cette
montée des vapeurs. Mais notre astronome nous a appris que pour le physicien, pas plus le froid que
la chaleur n’existe ; qui dit froid, dit absence de mouvement moléculaire, qui dit chaleur, dit
mouvement moléculaire. Sous l’action des rayons solaires, le mouvement accéléré des molécules
gazeuses de l’atmosphère a chassé ces vapeurs d’eaux vers le haut ; cependant, à une certaine
altitude, nous l’avons vu, la densité des gaz diminue et arrivés entre 60 et 80 kilomètres d’altitude,
leur densité devient si faible que les molécules, trop éloignées les unes des autres n’ont plus la
capacité de diffuser la lumière. De ce fait, à cette altitude, les gaz atmosphériques devaient donc
nécessairement se refroidir, les molécules, trop éloignées les uns des autres, n’ayant plus le pouvoir
d’engendrer de la chaleur en s’entrechoquant. Ainsi donc, à la limite entre la luminosité de l’air et
l’obscurité de la haute atmosphère, les molécules gazeuses, ralentissant leur mouvement, n’ont plus
la force de repousser plus haut les vapeurs d’eaux et Moïse, sans commettre une erreur de physique,
a raison de nous enseigner que les vapeurs d’eaux, qui s’élevèrent pour laisser une étendue entre
elles et les eaux liquides de la terre, se stabilisèrent aux confins de la lumière et des ténèbres. Il y a
de quoi être rempli d’admiration pour la somme de science se cachant derrière certains versets de
l’Écriture ! La formation de l’étendue prit à elle seule toute une période de 7000 ans, mais au bout
de ceux-ci la parole divine s’était réalisée : « Cela fut ainsi. Et Dieu appela l’étendue ciel. Et c’est
le soir, et c’est le matin, ce fut le second jour ».
Pour la troisième période, l’Écriture nous apprend : « Dieu dit : Les eaux se rassembleront sous le
ciel vers un endroit unique, et le sec apparaîtra. Cela fut ainsi, et Dieu appela le sec terre, et il
appela mer l’amas des eaux. Dieu vit que cela était bon. » Que nous apprend ce texte vieux de
plusieurs millénaires ? Ce que la science moderne vient de constater ! A l’origine, il n’y avait qu’un
seul grand continent et une seule mer plus petite. Par quel bouleversement d’une telle importance
cela s’est-il produit ? C’est simple à comprendre : La terre avait atteint son point de contradiction
maximale, son écorce s’était solidifiée sur une grande épaisseur et, sous l’effet de la pesanteur, la
masse des eaux liquides qui l’enveloppait la comprimait de toute part. Par ailleurs, la chaleur du
centre du globe en fusion, les gaz aussi, exerçaient une poussée énorme dans le sens contraire. Sous
l’action conjuguée de ces forces, l’écorce terrestre craqua, formant une immense crevasse dans
laquelle les eaux se précipitèrent. La formidable pression des eaux, s’exerçant tant à la verticale que
latéralement, a élargi la crevasse, et provoqué un bouleversement géologique à l’issue duquel
l’écorce terrestre se plissa, des montagnes apparurent, des vallées se creusèrent etc. Lorsque le
globe eut retrouvé son équilibre, la surface de la terre présentait une mer, l’océan Pacifique, et un
immense continent où montagnes, plaines et vallées avaient remplacé l’uniformité primitive de la
terre. Plus tard, lors du déluge, lorsque Dieu fit tomber sur terre la masse des vapeurs d’eaux qui
rendait la terre semblable à une immense serre, un bouleversement analogue se produisit, ainsi que
l’Écriture l’explique dans le Psaume 104 : 5-9.
Arrivés ici, nous constatons déjà que plusieurs des découvertes de la science moderne ne font que
confirmer la rigoureuse exactitude du récit de l’Écriture : à l’origine un seul grand continent, une
seule mer. Cette mer s’étant formée en s’engouffrant dans l’immense crevasse, son fond, formé de
roches nouvelles, est forcément plus jeune que le bloc continental. Par la suite, lorsque les eaux
du déluge se précipitèrent dans les nouvelles crevasses qui se formèrent dans le continent, et que
celui-ci se morcela pour donner naissance aux continents et mers actuels, les fonds de celles-ci
furent formés de nouvelles roches, plus jeunes donc que celles des continents, et plus jeunes que
celles du Pacifique.
La terre a donc grossi par deux fois avec l’apport des eaux, ce qui forcément provoqua le
déplacement de l’ensemble des roches continentales par rapport au Pôle magnétique. A noter que
les plissements de terrain que l’on constate un peu partout, et qui ont donné naissance à tant de
théories contradictoires s’expliquent parfaitement par les fantastiques pressions latérales des eaux
qui eurent lieu au commencement et au déluge.
Quand la terre eut retrouvé son équilibre, les conditions permettant la vie végétale se trouvèrent
réunies ; l’immense continent n’attendait plus que son verdoyant tapis et, toujours en ce « troisième
jour », l’Écriture nous dit : « Lorsque Jéhovah Dieu eut fait un ciel et une terre, il n’y avait encore
sur terre aucun arbrisseau des champs, et aucune herbe des champs n’avait encore germé ;
Jéhovah Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol.
Alors Dieu dit : La terre produira de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres
produisant, selon leur espèce, du fruit ayant en soi sa semence sur la terre. Cela fut ainsi, une
vapeur s’éleva de la terre et arrosa toute la surface du sol, et la terre produisit de la verdure, de
l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur
semence selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Et c’est le soir, et c’est le matin, ce fut le
troisième jour. »
Rappelons que « le ciel » désigne l’étendue entre les eaux, et la « terre » le grand continent primitif.
Et que la terre n’était pas penchée sur son axe, que les radiations solaires atteignaient chaque jour
l’entièreté des hémisphères, et que la voûte de vapeurs d’eaux créa un effet de serre : elle
multipliait la chaleur émise par les rayons du soleil, tout en empêchant la chaleur de se dissiper dans
l’espace. Par conséquent, à cette époque, il régnait sur terre une température chaude et humide d’un
Pôle à l’autre, et aucun courant d’air froid ne traversait l’étendue du ciel. Comme il n’y avait pas
non plus de poussières cosmiques qui traversaient l’étendue du ciel, il ne tombait pas de pluie, celle-
ci ne pouvant se former sans cette poussière. Sans eau pas de végétation, mais aussitôt que les
vapeurs d’eaux s’élevèrent de la terre et atteignirent la surface du continent, toutes les semences que
Dieu avait créées et répandues dans la poussière de la terre germèrent.
« Une vapeur d’eau s’éleva de la terre » : Pouvons-nous comprendre ce phénomène ? Rien de plus
simple ! Lorsque les eaux se rassemblèrent en s’engouffrant dans l’énorme crevasse, elles
atteignirent par endroit des profondeurs fantastiques : l’océan Pacifique dépasse par endroit 10.000
mètres. L’énorme pression des eaux s’exerçait de toute part, et s’infiltra dans les profondeurs
souterraines du continent. A plusieurs kilomètres sous terre, il règne une température bien
supérieure à celle nécessaire à l’évaporation des eaux. C’est ainsi que s’établit un cycle vital : de
l’eau, en provenance des grands fonds de l’océan, s’infiltre dans les profondeurs souterraines du
grand continent primitif : là elle s’évapore, remonte vers la surface où elle se condense à nouveau,
arrosant la terre et donnant naissance à des rivières et des fleuves tant en surface que sous terre ; les
rivières et les fleuves retournent à la mer établissant le cycle et ainsi : « Tous les fleuves vont à la
mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. » Ecc. 1 : 7.
C’est l’explication, et elle est en parfaite harmonie avec les lois physiques régissant notre univers
matériel. C’est ainsi qu’une végétation fantastique se développa peu à peu sur tout le sol. Des
plantes énormes, ayant un feuillage gigantesque se développèrent. On a trouvé trace de plante dont
les feuilles avaient jusqu’à quinze mètres de diamètre. Au « matin » de ce troisième jour, la terre
produisait donc de la verdure, de l’herbe portant de la semence, selon son espèce, et des arbres
donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.
« Selon leur espèce » : N’est-ce pas encore une vérité scientifique ? Oui, et elle constitue une
sérieuse épine pour la théorie transformiste chère aux évolutionnistes ! Cette notion ne se trouve
chez aucun peuple de l’antiquité à ma connaissance. Le fait que la reproduction ne peut se réaliser
qu’au sein de l’espèce, qu’une semence végétale, ou animale, porte en elle toutes les
caractéristiques de l’espèce qui l’a formée, que celle-ci ne peut pas transmettre à la semence une
caractéristique qu’elle ne possède pas elle-même, que la semence ne peut produire une
caractéristique qui ne lui a pas été transmise héréditairement, n’a été mise en évidence qu’au siècle
dernier par les travaux de Mendel. Le texte sacré affirme que l’hérédité obéit à des lois immuables
la fixant à l’intérieur de chaque espèce, et c’est ce qu’ont démontré les travaux de Mendel et d’autres après lui. On a tout fait pour faire mentir ces lois, en voulant créer de nouvelles espèces par
croisement, mais l’échec fut total ! Bon gré mal gré, on doit s’incliner devant cette vérité ne
souffrant aucune exception. Il ne faut évidemment pas prendre les variétés d’une espèce pour
l’espèce elle-même : « L’espèce est un ensemble d’individus inter-féconds, ayant un mécanisme de
vie semblable, prédéterminé dans ses rythmes, fonctions et équilibres, quelles que soient les
variations de caractères morphologiques qui créent, à l’intérieur de l’espèce, des types, variétés ou
races. » : Le Biologiste français Vernet dans « La grande illusion de Teilhard de Chardin », page 86.
« A la lumière de la découverte mendélienne, chaque espèce est donc fixe et immuable. Les
variations qui se produisent suivent des règles strictes. Les espèces sont comme des cercles à
l’intérieur desquels se situent des changements continuels par combinaisons et recombinaisons
incessantes de certains facteurs, lors du croisement des sexes ; mais aucune variation ne sort et ne
peu sortir du cercle. » : Byron C. Nelson dans : After its Kind.
Venons en à la dérive des continents. Les faits qui ont suscité cette théorie n’exigent nullement
semblable hypothèse. Ils trouvent à la lumière de l’Écriture et des faits scientifiques cités plus haut,
une explication plus simple et rationnelle. Pas besoin d’imaginer que dans un lointain passé le
continent antarctique se trouvait à l’équateur et qu’il dériva ensuite vers le Pôle sud, parce qu’on a
trouvé en antarctique des plantes et des animaux ne pouvant vivre que dans un climat tropical,
puisque, nous l’avons vu, il régnait une température chaude et humide d’un Pôle à l’autre. A ce
propos, prenons connaissance d’un article fort intéressant paru dans le « Sélection du Reader’s
Digeste » de juin 1960. Condensé de « The Saturday Evening Post » et écrit par Ivan Sanderson,
explorateur et naturaliste :
« A ma connaissance, personne ne songe sérieusement à frigorifier un éléphant. Mais j’ai piqué la
curiosité de certains spécialistes de la conservation par le froid en leur demandant comment il
faudrait s’y prendre. Si j’ai soulevé cette question, c’est qu’il existe déjà toute une série d’éléphants
congelés dont la chair semble avoir conservé parfois toute sa saveur. J’ai voulu savoir comment ce
résultat a pu être obtenu. Tout autour de l’Océan Glacial Arctique s’étend une ceinture de terres
constamment gelées, comprenant la Sibérie, l’Alaska et le Canada, soit au total près du septième de
la surface des continents. La majeur partie de ce territoire est recouverte d’une couche de sédiments,
composés le plus souvent d’un mélange de sable, de limon et aussi de terre végétales en quantité
appréciable, le tout emprisonné dans de la glace. Il me faudrait plusieurs pages pour énumérer
toutes les espèces d’animaux dont les cadavres, ou ce qu’il en reste et qui ont été découverts dans les glaces fossiles. Sur cette liste figurent le célèbre mammouth à poile long et le rhinocéros à toison, des chevaux tels qu’il en existe encore en Asie à l’état sauvage, des bœufs géants et une espèce de tigre de grande taille. En Alaska on a trouvé des bisons gigantesques, des loups, des castors et un lion qui ressemble étrangement à notre lion contemporain. Il y a là un mystère : à quel moment, pourquoi et comment tous ces animaux ont-ils péri et comment ont-il été congelés ?
Quand les savants ont eu connaissance de ce problème, ils l’ont écarté sommairement en déclarant
que « ces animaux étaient tombés dans la glace ». A ceux qui faisaient timidement observer qu’il est
impossible de tomber « dans la glace », on impose silence en leur racontant de lugubres histoires de
montagnards suisses tombés dans des crevasses de glaciers. Il apparut cependant qu’il n’existe –et
qu’il n’a jamais existé- de glaciers en Sibérie, sauf sur les pentes supérieures de certaines montagnes, alors que les animaux ont toujours été retrouvés dans de vastes plaines, dont l’altitude n’est que légèrement supérieure à celle du niveau de la mer. En outre, force fut de remarquer qu’aucun corps n’était enseveli dans de la glace, tous ont été découverts sous une couche de boue. On a supposé alors que les bêtes s’étaient noyées dans les rivières et que leurs cadavres avaient été emportés par le courant et déposés à des kilomètres de distance, dans les deltas et les estuaires, sous d’épaisses couches de limon. Cette hypothèse parut séduisante au premier abord pourtant, elle provoqua une nouvelle série d’objection. Ces dépouilles animales ne se trouvent jamais dans un delta ou un estuaire ; presque toutes sont enfouies dans les plateaux de la toundra qui séparent les diverses vallées fluviales. De plus, les animaux n’ont pu être noyés, car la plupart sont intacts et
parfaitement conservés, encore debout ou agenouillés. Il fallut donc abandonner cette théorie.
On proposa sous diverses formes une hypothèse selon laquelle la boue aurait été l’agent de ces
mystérieux décès. Dans la toundra, on trouve des glaises assez visqueuses pour retenir un homme
prisonnier par les jambes. D’après certains savants russes, un mammouth aurait pu se trouver pris
dans une épaisseur de deux mètres de cette glaise jusqu’à ce qu’une gigantesque tourmente glacée
s’élève et vienne l’y geler pour l’éternité. Mais, comme précédemment, des troubles fêtes élevèrent
des objections ; on n’avait jamais trouvé trace de couche de boue dans lesquelles les animaux se
seraient enlisés ! Ils ont été gelés sur la terre ferme recouverte de végétations, puisque certains
étaient occupés à manger lors du cataclysme, et plus tard recouverts de boue ! Il y a environ
soixante ans, on découvrit un mammouth dont la tête émergeait de l’une des rives de la Bérézovka,
fleuve du nord de la Sibérie. L’animal était presque assis, s’appuyait sur l’une de ses pattes
antérieures et levait l’autre comme pour saluer. La tête avait été en grande partie dévorée jusqu’à
l’os par des loups, mais presque tout le reste du corps était en parfait état. Il ne manquait pas un poil
à sa fourrure embroussaillée, épaisse de 60 centimètre. Détail très intéressant : les lèvres, le palais et
la langue subsistaient dans leur intégrité ; sur la langue et entre les dents de l’animal, on retrouva
des brides de son derniers repas. Parmi les débris de fourrage et d’herbe tendre qu’il n’avait pas eu
le temps d’avaler se trouvaient (Oh ! surprise) des renoncules encore fraîches. L’étrangeté de ces
découvertes peut ne pas apparaître à première vue, pourtant, lorsqu’on rassemble les différentes
données du problème, on se trouve devant une situation invraisemblable.
Congeler de la viande n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. Pour assurer sa parfaite
conservation, il faut la frigorifier très rapidement. En effet, si la congélation est trop lente, de gros
cristaux de glace se forment dans les liquides organiques et provoquent l’éclatement des cellules ; la
chair se déshydrate et devient immangeable. A 40° au-dessous de zéro il faut vingt minutes pour
congeler une dinde, trente pour un demi bœuf. Or il s’agit là d’animaux abattus et non d’un
mammouth vivant dont le corps, à quelques 37°, est protégé par une épaisse fourrure. A moins
qu’un froid intense ne règne à l’extérieur, les entrailles de l’animal que nous voulons congeler vont
garder une certaine chaleur pendant quelques temps, probablement assez longtemps pour que la
décomposition s’amorce. En outre, la congélation de la chair s’effectuera assez lentement pour que
de gros cristaux se forment à l’intérieur des cellules. Or, aucun de ces phénomènes n’a été constaté
sur la plupart des mammouths retrouvés. La viande de nombreux corps d’animaux découverts dans
la boue glacée est remarquablement conservée, malgré les dix milles ans (?) d’âge que la datation
par le carbone 14 a révélée pour l’un d’eux. Les spécialistes du froid assurent qu’il a fallu pour les
congeler une température très inférieure à 100° au-dessous de zéro.
Plusieurs études démontrent, d’autre part, que ces mammouths n’étaient pas spécialement adaptés à
l’existence dans l’Arctique et qu’ils ne vivaient pas sous un climat polaire. L’éléphant de l’Inde,
proche parent du mammouth et approximativement de même taille, doit, pour survivre, manger tous
les jours de 200 à 300 kilos de nourriture. Or, pendant plus de six mois de l’année, il n’y a dans la
toundra aucun aliment convenant à des animaux de cette espèce, dont la présence par dizaines de
milliers est néanmoins un fait certain. Dans l’estomac du mammouth de la Bérézovka, on a trouvé
du serpolet, du pavot jaune et de la renoncule amère, toutes plantes qui ne fleurissent pas sans soleil.
Dès lors deux explications sont possibles : ou bien les mammouths émigraient tous les ans vers le
nord pour le bref été boréal, (ce qui est absurde, car les plantes retrouvées non digérées dans
l’estomac du mammouth et exigeant un climat tempéré et chaud l’auraient été depuis longtemps
avant qu’il n’atteigne les rives de la Bérézovka) ou bien les régions où l’on a découvert leurs
dépouilles étaient plus tempérées à l’époque où ils vivaient.
Nous sommes ainsi amenés à imaginer un tableau ahurissant : d’immense troupeaux de gros
pachydermes, bien nourris, broutant paisiblement dans des pâturages ensoleillés, choisissant
délicatement des touffes de renoncules en fleur. Soudain, ils meurent tous sans porter aucune trace
de violence, avant même d’avoir pu avaler leur dernière bouchée. Ils sont alors congelés si
rapidement que leurs corps se conserve jusqu’à la dernière cellule et ce malgré leur énorme masse et
leur température interne élevée. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Au Groenland et dans l’Antarctique,
on a retrouvé fossilisées des plantes qui exigent tout au long de l’année un ensoleillement quotidien,
inconnu aux environs des pôles. De ce seul fait on doit déduire que la zone polaire n’avait pas le
climat actuel (c’est ce qu’affirme implicitement l’Écriture, ainsi que nous l’avons vu !), ou bien que
les territoires avoisinant aujourd’hui les pôles étaient autrefois ailleurs (ainsi que le veut la théorie de la dérive des continents, ce qui est absolument insensé, car, comment une dérive des territoires se
trouvant près de l’équateur vers les pôles aurait-elle pu se faire à la vitesse nécessaire pour assurer
la parfaite congélation des mammouths ? Cela n’a pas pu se faire non plus, en admettant une vitesse
supersonique, pendant que tranquillement les mammouths dégustaient des renoncules !.
Revenons maintenant à notre pauvre mammouth qui broute paisiblement dans sa prairie, peut-être
sous un beau soleil. En l’affaire de quelques minutes, l’air entre en mouvement, exactement comme
cela se produit de nos jours à la fin de l’été arctique, au moment où descend le premier front du
froid et où la température peut tomber de 30 degrés en une heure. Le mammouth ressent un violent
picotement sur tout le corps et une épouvantable brûlure dans les poumons, subitement ce n’est plus
de l’air, mais du feu qu’il respire ; il meurt après quelques halètements. Ses poumons, son gésier,
ses yeux et son épiderme sont déjà gelés. Quelques heures plus tard il est transformé en une
gigantesque statue de glace. Lentement, la neige vient l’ensevelir. Plus tard, des inondations
provoquées par la fonte des neiges apportent la boue qui viendra progressivement recouvrir
entièrement l’animal congelé. En Alaska, à la périphérie de la région sur laquelle est descendu l’air
froid, un de ses proches parents pâture toujours. Le ciel s’obscurcit probablement ; il peut même
neiger, chose qui n’est jamais arrivée. L’énorme bête s’ébranle pour se mettre à l’abri. A ce moment
s’élève un vent, qui devient vite furieux et qui prend des proportions inimaginables. L’animal est
soulevé de terre et, en même temps que les bisons, les lions, les castors, arrachés à leurs lacs et les
poissons sortis de l’eau, il est projeté contre les arbres et les rochers, littéralement déchiqueté, puis
emporté jusqu’à un gouffre bouillonnant où se mêlent l’eau, la boue, des arbres broyés, des blocs de
rocher, des arbustes arrachés et les restes de ses compagnons.. Alors survint le froid qui gèle tout ce
magma et, lorsque le fléau est passé, la neige vient recouvrir le tout d’un blanc linceul. C’est ainsi
que se présente la situation en Alaska, où des mammouths comme d’autre animaux, ont été
littéralement déchiquetés vivants. » : Ivan Sanderson, explorateur et naturaliste.
Comme le montre cet article, qui méritait d’être reproduit ici entièrement, ce n’est pas avec la
théorie de la dérive des continents que peuvent s’expliquer les étranges découvertes faites en
Antarctique, en Arctique, au Groenland et en Alaska.
Que s’est-il passé ? Bien des faits, une multitude d’autres étranges découvertes de la science
moderne, s’harmonise avec l’Écriture pour nous donner une réponse claire et indiscutable,
expliquant aussi l’extinction des dinosaures et d’autres espèces disparues et l’apparition, à une
époque relativement récente, des chutes de météores : il n’existe nulle part sur notre globe des
météores ou météorites fossiles, qu’il s’agisse des sidérites, des météorites pierreuses ou des
tectites. Leur apparition sur terre est postérieure à l’apparition de l’homme. A propos de la
disparition des dinosaures, voici ce que j’ai lu : « Le problème de l’extinction des dinosaures a déjà
fait couler beaucoup d’encre et il ne se passe pas d’années sans que de nouvelles pièces viennent
s’ajouter au dossier déjà épais de cette disparition. (...) ...Mais toutes ces idées ont le défaut de
n’apporter aucun preuve décisive. (...)... Ces hypothèses, bien qu’ingénieuses, ne rendent pas
compte malheureusement de tous les faits qui entourent la disparition de ces animaux et n’apportent
pas de réponse définitive satisfaisante. Il faut se rappeler en effet, qu’à la fin du secondaire les
dinosaures ne sont pas les seuls groupes d’animaux touchés par l’extinction. Dans le milieu marin,
la fin du Crétacé voit également la disparition des ammonites, des bélemnites, des rudistes, des
reptiles marins comme les ichtyosaures et, dans l’air, les reptiles volants. (...) Une explication
raisonnable doit tenir compte de ce qui s’est passé à l’échelle de la planète. La manifestation d’un
refroidissement progressif (ou soudain) de la planète, décelable sur les coupes de coquilles d’œufs
de dinosaures d’Aix-en Provence, d’après les recherches de MM. Dugni et Sirughe que « Science et
Avenir a relaté en mai 1965 (n°219), l’apparition de saisons tranchées été-hiver, alors qu’auparavant
le climat était tropical humide sur toute la durée de l’année, enfin une régression générale des mers,
tels sont les éléments importants et sans doute liés qui furent peut-être la cause de ces extinctions
massives dans l’ensemble du règne animal... » (Science et Avenir n° 257, juillet 1968).
« Si les œufs de dinosaures des environs d’Aix-en-Provence sont connus depuis longtemps, des
études intensives ont été entreprises ces dernières années dans le but d’élucider les nombreuses
énigmes posées par leur existence, et dont la moindre n’est pas celle du cataclysme qui amena leur
non-éclosion. Ce cataclysme s’inséra-t-il parmi les causes de la disparition de l’espèce ? Fut-il
semblable à celui qui amena peut-être la mort des vingt-trois iguanodons trouvés à Bernissart et
donc les gigantesques squelettes se trouvent au musée des science naturelles de Bruxelles ? » :
Rubrique : Actualité scientifique du Soir.
L’Écriture nous apprend que lorsque les hommes se furent multipliés sur la terre, les fils de dieux,
c’est-à-dire les esprits célestes qui suivirent Satan dans sa rébellion, virent que les filles des hommes étaient belles et qu’ils se matérialisèrent, prenant figure humaine pour connaître les plaisirs
charnels des êtres humains. De ces unions contre nature est née une race de géants, tous des hommes, qui remplirent la terre de violence. C’est ce qui décida Dieu à faire venir le déluge d’eau, pour les anéantir en même temps que les animaux à croissance illimité ; car les hommes, n’ayant pas rempli le mandat divin d’étendre le jardin d’Eden sur tout le continent en provoquant leur extinction, ces animaux existaient toujours et les huit personnes que Dieu voulait épargner n’auraient pu survivre au milieu d’eux..
Les eaux du déluge ne provenaient pas de la terre, puisque le texte dit que ce sont « les écluses des
cieux » qui s’ouvrirent. Ces eaux provenaient des vapeurs d’eau qui s’étaient stabilisées dans la
haute atmosphère à l’origine. En exécution de son jugement, Dieu provoqua la condensation et la
chute de ces vapeurs, par quel moyen ? C’est ici que nous avons l’origine des météores, météorites
et poussières cosmiques qui tombent sur la terre. En effet, Dieu fit exploser une des planètes de
notre système solaire, la planète d’Olbers, qui se trouvait entre Mars et Jupiter, selon la loi des
distances planétaires de Titius Bode, loi déjà pressentie par Kepler en 1772. C’est précisément entre
Mars et Jupiter que se trouve la ceinture d’astéroïdes. L’effet de serre fut brisé, la chaleur tempérée de l’atmosphère disparut et des courant d’airs glaciaux s’abattirent vers les pôles, avant même que les eaux du déluge ne les atteignirent sous forme de neige ; il nous suffit maintenant de nous tourner vers l’article d’Ivan Anderson, pour comprendre qu’il n’y a plus rien de mystérieux dans les faits qu’il nous a cité. Ailleurs sur la terre c’est la pluie, une pluie que, de mémoire d’homme, il n’en est plus tombé depuis, et la mort soudaine des dinosaures, des iguanodons de Bernissart et d’ailleurs, comme des dizaines de milliers d’autres animaux, dont on a retrouvé les squelettes fossilisés sur les rives du Niobrara, dans l’actuel État du Nebraska aux U.S.A. cesse également d’être mystérieuse. Dans l’Encyclopédie Hachette, nous lisons : « Aujourd’hui, des collines accueillantes s’élèvent çà et là sur les bords du Niobrara ; elles constituent les plus grands gisements de fossiles du monde. Un trou de 2 m. sur 1.50 m. environ pratiqué dans l’une d’elles a permis d’en extraire plus de quatre mille ossements fossilisés. Ainsi une colline peut contenir à elle seule plus de trois millions d’ossements, dont on pourrait former au moins 15.000 squelettes. La terre possède plusieurs « musées naturels », semblables à celui du Niobrara ; moins riches sans doute, ils remontent cependant à la même année. » Suivant l’article d’Ivan Anderson, il y a environ 10.000, et selon l’authentique chronologie de l’Écriture, le cataclysme est survenu en 3183 avant notre ère, et en 1970, c’était il y a 5150 ans. Nous sommes bien loin des 65 millions d’années attribués à l’ère des dinosaures. Et les géants dont parle l’Écriture, s’agit-il d’un mythe comme la plupart le prétendent ? Non, pas plus que le déluge universel ! Les récentes découvertes de la science moderne prouvent, non seulement qu’ils ont existé, mais aussi qu’ils étaient contemporains des dinosaures et qu’ils
disparurent avec eux dans le déluge universel. Un fonctionnaire du gouvernement américain, M.
Ellis Wright, a découvert pas moins de treize empreintes, pétrifiées par l’énorme pression des eaux
du déluge, de pas d’un géant de dimensions incroyables. Chaque pied avait 55 centimètres de long et vingt-cinq centimètres de large. Ces empreintes furent découvertes dans la même couche
géologique que les empreintes de pas de dinosaures, également pétrifiées, à quelques mètres des
empreintes de géants. D’autres empreintes, ont été découvertes à White Sand (New Mexico), et
toutes, orientées dans la même direction, semblaient indiquer que les êtres qui les avaient imprimées
dans le sol couraient dans le but de gagner une élévation de terrain. Des mineurs du Nevada (États-
Unis) ont découvert des cavernes dans lesquelles ont peut voir les restes de momies géantes. Une
découverte similaire a été faite dans le Grand Canon Mexicain. Et aussi l’unanimité de tant de légendes, de tant de mythologies, de tant de religions, de tant de témoignages, confirme, sur toutes les parties du monde, l’existence de ces géants et le souvenir que nos ancêtres en ont gardés. Et cela a laissé des témoignages irréfutables : des pierres, des statues colossales que les humains primitifs ont été incapables d’ériger : à Carnac, à Stonehenge, à l’île de Pâque, à Balbek, en Egypte, dont la Grande Pyramide de Chéops, à la construction de laquelle participèrent indiscutablement des géants d’au moins cinq mètres de haut, comme le prouve la grande galerie menant au niveau de la chambre du roi, pour y poser, entre autres, le bloc de granite de 20 tonnes formant le plafond de la chambre. A Tiahuanaco dans les Andes de Bolivie, sur les bords de lac Titicaca, à 4000 mètres d’altitude, et dans l’ensemble de la Méso-Amérique. On a trouvé des ossements fossiles à Java, en Chine du sud, et des outils de pierres, d’un poids impliquant pour s’en servir, des êtres humains de quatre à cinq mètres.
Nous voici arrivés au « quatrième jour », cette période qui a suscité tant de quolibets parmi les
détracteurs de la Bible. Comment, disent-il, le soleil a-t-il été créé le quatrième jour alors que la
lumière le fut au premier jour, sachant que c’est du soleil que proviennent les rayons lumineux
éclairant la terre ? Mais encore une fois, ils se moquent de ce qu’ils ignorent. L’Écriture ne dit pas
que le soleil fut créé le quatrième jour, pas plus que le premier jour d’ailleurs, mais dans un lointain
passé avec tous les astres de la galaxie. « Dieu dit : Il y aura des luminaires dans l’étendue du ciel,
pour marquer la séparation du jour avec la nuit ; ils seront des signes, pour marquer aussi les jours, les mois et les ans. Ce seront des luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre. Cela fut ainsi : Dieu fit apparaître les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi apparaître les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour marquer la séparation de la lumière avec les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Et c’est le soir, et c’est le matin, ce fut le quatrième jour. »
Remarquons qu’il n’est pas écrit ici créa les luminaires et les étoiles, mais qu’il les fit apparaître !
La plupart des traductions omettent le mot apparaître, mais c’est bien là le sens du mot hébreu. Le
mot créa, ne se rencontre que trois fois dans tout le récit : pour expliquer l’origine de la terre, des
astres, de tout le cosmos ; au verset 21, quand il s’agit de l’apparition des animaux, et au verset 27,
pour expliquer la naissance de l’homme. Le mot hébreu « Bara », traduit par « créa », dans la forme
employée dans ces trois versets, exprime toujours une création dans le sens strict du mot, c’est-à-
dire le passage du néant à l’existence. Pour le reste, Moïse se sert du verbe faire ou d’une
expression analogue qui, en hébreu, ne suppose qu’une action de Dieu médiate et indirecte au
moyen de causes secondaires. Ceci dit, nous allons comprendre pourquoi les luminaires
n’apparurent qu’au quatrième jour. Mais avant, rappelons que tout le récit est écrit pour l’homme et
que le narrateur expose toute les actions divines, en se plaçant du point de vue d’un homme se
trouvant sur terre au moment où les chosent se produisent.
Revenons à notre texte : « Dieu dit : Il y aura des luminaires... » Où cela ? Dans les cieux dont il
est question au verset 1 ? Non pas ! « Dans l’étendue du ciel », dans cette étendue dont il est
question aux versets 6 à 8 ! Quand Dieu dit : « Il y aura une étendue entre les eaux » c’est-à-dire entre l’eau à l’état liquide et les eaux à l’état de vapeur. Si donc Dieu ouvre la quatrième période en disant : « Il y aura des luminaires dans l’étendue du ciel », cela signifie que pour un observateur terrestre qui aurait levé les yeux vers le ciel, il n’y aurait vu ni les luminaires ni les étoiles. Pour lui ils étaient inexistants. Pourquoi, alors que j’ai expliqué plus haut que la voûte de vapeur d’eau s’était stabilisée aux confins de la lumière et des ténèbres, débarrassée de toute impureté et qu’elle était devenue transparente comme un voile transparent ? Oui, mais en était-il de même de l’atmosphère sous la voûte de vapeurs invisibles ? Je n’ai pas dit qu’il en était de même des gaz atmosphériques qui remplissaient l’étendue. Le verset 17 nous dit en parlant des luminaires : «Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre ». Jusqu’à ce qu’ils apparaissent dans l’étendue du ciel, ils n’éclairaient donc pas la terre ! Si la luminosité de l’air ne se produisait pas, c’est que jusque là, le mélange gazeux de l’atmosphère n’avait pas le pouvoir de diffuser les rayons lumineux et ceux-ci, quoique présents, n’éclairaient pas à proprement parler. Nous avons vu que notre « lumière du jour » est le produit d’une relation entre le rayonnement solaire directe et la composition de l’air. C’est justement parce qu’à l’époque en question la composition de l’air n’était pas adéquate que la « lumière du jour » ne pouvait pas se produire. Il manquait l’élément le plus important, l’oxygène à l’état libre ; par ailleurs, les autres gaz atmosphériques, surtout l’anhydride carbonique, existaient dans des proportions beaucoup trop grandes. L’anhydride carbonique, ce gaz lourd indispensable à la vie dans les proportions actuelles (0,0 3% en moyenne), existait alors en quantité considérable, ainsi qu’en témoignait la fantastique végétation qui s’est développée à l’origine, et ce gaz, dans de telles proportions devait nécessairement assombrir l’étendue au point qu’il était impossible d’apercevoir les luminaires et lesétoiles. Une fois de plus, Moïse nous enseigne que les luminaires et les étoiles n’apparurent dans l’étendue du ciel, qu’après que la terre eut produit en grande quantité les végétaux ! Ce n’est pas de la « luminosité de l’air » que les plantes ont besoin pour se développer, mais des rayons lumineux du soleil, et ceux-ci atteignaient bel et bien la terre, sans pour autant qu’il fasse « clair ». Que se passa-t-il durant ce quatrième jour ? Puisqu’il y avait bien longtemps que les luminaires et les étoiles brillaient dans l’espace et que la voûte de vapeur était transparente ? L’atmosphère seule manquait de transparence et sa composition ne permettait pas la division et la diffusion des rayons solaires. Ce sont donc les gaz atmosphériques qui se transformèrent sous l’action des végétaux. A la fin du « jour » précédent, la terre s’était recouverte de végétaux et durant cette quatrième période, grâce au climat chaud et humide, toute la terre se couvrit de plantes gigantesques, qui absorbèrent le trop d’anhydride carbonique et des autres gaz assombrissant l’étendue, et qui dégagèrent en grande quantité de l’oxygène à l’état libre. C’est ainsi que petit à petit se forma, dans les proportions idéales, ce mélange gazeux léger et transparent que nous respirons, ou plutôt que nous devrions pouvoir respirer, si l’homme, dans sa rage à tout détruire pour satisfaire sa cupidité ne le polluait pas. Grâce à la relation qui s’établit alors entre le rayonnement solaire direct et la nouvelle composition de l’air, la lumière du jour et la luminosité de la nuit apparurent ; la terre fut enfin éclairée par les luminaires qui devinrent non seulement visibles, mais encore, par un effet d’optique, parurent être placés dans l’étendue du ciel.
A ceux qui douteraient encore de l’inspiration divine de la Bible, voici une question : Comment
Moïse savait-il que le soleil est plus grand que la lune, que c’est bien plus dans leur dimension que
dans leur éclat qu’ils se différencient ? Sans point de repère, notre œil situe tous les astres qu’il
aperçoit sur une même surface et à des distances égales de lui, l’illusion est parfaite : de là vient
l’expression voûte céleste ! Les astronomes eux-mêmes, depuis les temps les plus reculés, appellent
« sphère céleste » cette voûte immense qu’ils représentent sous la forme d’un globe à la surface
duquel ils reportent les positions respectives des étoiles. Il est absolument impossible à notre œil,
fussent au travers d’une lunette astronomique, de discerner une différence de grandeur entre deux
astres de diamètres apparemment semblables. Or, c’est le cas du soleil et de la lune ! Ces deux astres sont pour notre œil sensiblement pareils et, est-ce une illusion, quelques fois j’ai eu l’impression que le diamètre apparent de la lune était très légèrement plus grand que le soleil ? Quoiqu’il en soit, du temps de Moïse, aucun homme ne pouvait savoir que le soleil se différenciait le plus de la lune par sa grandeur, son volume étant 65.000.000 de fois celui de notre satellite en chiffres ronds ! Oui ! Et si leur diamètre semble identique, c’est uniquement parce que la lune est à environ 384.000 kilomètres de la terre, alors que le soleil se trouve approximativement à la distance de 149.400.000 kilomètres. Mais avant Copernic, le créateur de l’astronomie moderne, et les travaux de ses successeurs, Galilée, Tycho-Brahé, Kepler, Newton etc., soit avant le 16ème siècle de notre ère, qui pouvait imaginer que les astres n’étaient pas tous à la même distance de la terre ? Avant cinq siècles d’ici, tout homme aurait différencié le soleil de la lune en disant : le plus brillant, le plus lumineux, le plus éclatant, le plus glorieux pour présider au jour, mais il y a trente-sept siècles, Moïse a écrit : « Le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit pour présider à la nuit » !
Face à l’orgueil des scientifiques de ce monde, dont la science n’est si souvent que vanité, n’est-il
pas merveilleux pour nous, qui avons mis notre foi en Dieu et son Livre de Vérité, d’y découvrir, en
plus des ineffables paroles d’espérance, l’incroyable science cachée derrière chaque phrase, chaque
mot du récit de la Genèse et d’autres parties du Livre de Dieu ? Pour moi, c’est une joie chaque jour
renouvelée dès que je sonde le Saint Livre. Et je comprends toute la signification du geste de Marie
de Magdala (cette femme anciennement de mauvaise vie), qui abandonna tous travaux serviles pour
s’asseoir aux pieds de Jésus-Christ et écouter les paroles de l’envoyé de Dieu. En vérité, comme
elle, je choisis la meilleure part et m’assieds journellement aux pieds de « La Parole », pour faire mes délices du fleuve de vérités admirables qu’elle répand pour ceux qui aiment Dieu.
Il me reste une dernière chose à traiter pour clôturer cette « Lecture scientifique de la Genèse » :
« Les luminaires... seront des signes pour marquer les jours, les mois et les ans. » Considérons les
problèmes que le calcul et la division du temps ont posés à l’homme au cours de son histoire, ainsi
que les difficultés surmontées par les astronomes. Les appareils de haute précision nécessaires pour
arriver à une plus grande exactitude que jadis, et les différents calendriers qui circulent encore
aujourd’hui. On peut s’étonner alors, si leur marche était celle que nous leur connaissons, que Dieu
ait donné au premier homme ce moyen de calculer l’écoulement du temps, qui ne peut qu’être
approximatif, sans la technique et la pensée scientifique modernes et qui, même actuellement, ne
peut se passer de réajustements périodiques.
Une autre raison de s’étonner, c’est que l’Écriture, ne tenant aucun compte des divisions du temps
adoptées par les peuples mésopotamiens, ni même des Hébreux dont elle conte cependant l’histoire,
adopte, chaque fois qu’elle annonce une période de temps dans les prophéties, une division du temps qui ne suit pas la marche actuelle des luminaires ! Ce fait est d’autant plus incompréhensible, que le texte dit clairement qu’ils serviront de signes pour marquer les jours, les mois et les ans. Cela est confirmé par le Psaume 104 :19, qui dit : « Il a fait la lune pour marquer les mois » !
Dans les périodes de temps annoncées dans les prophéties, les années sont de 360 jours, les mois de
trente jours, les jours de vingt-quatre heures, divisés en 12 heures de jours et douze heures de nuit.
Il en est ainsi en Daniel et en Apocalypse. Nous avons vu qu’en situant l’apparition des saisons
après le déluge, l’Écriture nous enseignait qu’à l’origine la terre n’était pas penchée sur son axe de
rotation, ce qui implique qu’il y avait sur toute la terre d’égales périodes de lumière et de ténèbres
longues chacune de douze heures tout au long de l’année. Les bouleversements survenus lors du
déluge, par la chute des météorites géantes et de la voûte de vapeur d’eau, ont provoqué
l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre, et de là, l’apparition des saisons, et aussi des longueurs
variables des périodes de lumière et de ténèbres que nous connaissons. Mais aussi le grossissement
de la terre, sa masse devint plus importante, ce qui a augmenté la durée de sa course autour du soleil
de cinq jours, cinq heures, quarante-huit minutes quarante-cinq secondes. Mais pour que les parcours de la terre autour du soleil et celui de la lune autour de la terre s’harmonisent avec la division du temps des prophéties, car il est évident qu’il en était ainsi avant le déluge, la terre devait à l’origine effectuer un cercle parfait autour de la terre en 360 jours, et la lune en 30 jours autour de la terre. La vitesse de la terre dans son parcours autour du soleil et celle de la lune autour de notre planète en 30 jours étaient donc constantes, puisqu’elles se déplaçaient toutes deux à une distance constante l’une du soleil l’autre de la terre. Par extension, compte tenu des lois découvertes par Kepler et Newton, nous pouvons en conclure que la marche des autres planètes et satellites de notre système solaire devait aussi s’effectuer sur des orbites circulaires. Ainsi, notre mécanique planétaire était d’une telle perfection que tous les mouvements s’effectuaient avec une constance et une régularité absolue, immuable. Voilà pourquoi Dieu avait pu dire à l’homme que les luminaires lui serviraient de signes pour calculer l’écoulement du Temps. Mais l’éclatement de la planète d’Olbers a bouleversé tout le système, et c’est ce qui explique toutes les anomalies constatées dans notre système solaire. Les Grecs avaient donc raison de considérer que seuls les mouvements circulaires et uniformes étaient dignes de la perfection des corps célestes, et c’est ainsi qu’ils les imaginèrent dans la « théorie des sphères concentriques » et celle des excentriques et des épicycles. Il est donc tout à fait manifeste que si Moïse a pu écrire la Genèse, c’est parce qu’il en a reçu la révélation sur le mont Horev dans le Sinaï.

A George
Gaston Desmedt 1970
desmedt.gaston@gmail.com

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