Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 12 janvier 2015  | Édité le 4 juin 2015
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La connaissance de Dieu

Parole de Jésus à son Père céleste : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul
vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »
Jean 17 : 3.

Dans mon texte : « Dieu a-t-il créé le mal ? », j’ai démontré que le seul vrai Dieu, le Dieu « Amour » selon les paroles de Jean, a créé par amour et pour l’amour (gr. : agapès). Mais encore ? Connaissez-vous Dieu ? Son nom est Jéhovah, « Celui qui fait être », le Créateur de tout ce qui existe (et non pas « Celui qui est », Yaweh ou Eternel »). C’est ce nom divin que Jésus fit connaître à ses disciples : Jean 17 : 6-26. Connaissez-vous son unique Fils ? Yéshoua, « Jéhovah sauve », Jésus-Christ ? C’est par lui que Dieu créa et sauvera le monde !

Dans « Les Sept Piliers de la Sagesse » (Proverbes) on peut lire : «Qui a fait paraître les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et qu’elle est le nom de son Fils ? Le sais-tu ? Elle m’instruisait alors, et elle disait : Que te dirais-je mon fils, que te dirais-je, fils de mes entrailles ? Que te dirais-je, mon fils, objet de mes vœux ? C’est par la sagesse (personnifiant Jésus) que Jéhovah a fondé la terre, c’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux ; c’est par sa connaissance que les abîmes se sont ouverts, et que les nuages distillent la rosée. Avant toute chose, acquiers donc la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes, acquiers l’intelligence : n’oublie pas les paroles de ma bouche, et ne t’en détourne pas. N’abandonne pas la sagesse, et elle te gardera ; aime-la et elle te protégera. Car heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or, elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. »

L’apôtre Paul écrit : « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » : Romains 1 : 20. Néanmoins, l’Ecclésiaste 11 :5 dit : « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout. » Cependant le Livre de Dieu révèle bien des choses nous aidant à trouver la connaissance de Dieu, et de son Fils unique. Les Sept Piliers de la Sagesse disent encore : « Mon fils, si tu reçois mes paroles, si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse ; oui, si tu appelles la sagesse, si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme on cherche l’argent et l’or, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah, et tu trouveras la connaissance de Dieu. » Alors ne nous arrêtons pas, essayons de comprendre la création. Toutefois, n’allons pas puiser notre connaissance dans les traditions des peuples, qui déforment toute vérité, car inspirées par les puissances spirituelles maléfiques depuis la transgression en Eden ; puisons-la, mais dans le précieux et saint Livre de Dieu, dont Jésus a dit à son Père : « Ta parole est la Vérité » : Jean 17 : 17.

Pourquoi la création, les deux créations, les deux mondes ? Qui comprend le dessein de Dieu, le but poursuivi par le Créateur ? Qui est celui-ci, le seul Dieu vivant, «l’Esprit supérieur et sans limite » qui créa le monde des vivants ?

Dieu est Esprit, a dit Jésus à la Samaritaine. Et Pierre, disant : « devant Dieu mille ans sont comme un jour, et un jour comme mille ans », révéla que Dieu est en dehors du temps, et de l’espace qui renferment toute la matière de l’univers. Salomon, au temps de sa justice, confirme cela, disant à Dieu : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir, combien moins cette Maison que je t’ai bâtie ! » Et Esaïe 66 : 1 dit : « Ainsi parle Jéhovah, le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donnerez-vous pour demeure ? Toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ont reçu l’existence, dit Jéhovah. »

Et dans le Psaume 50 : 7-15 : «Écoute mon peuple ! Et je parlerai, Israël ! Et je t’avertirai. Dieu, ton Dieu, c’est moi ! Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches ; tes holocaustes sont constamment devant moi. Je ne prendrai pas un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries. Car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers ; je connais tous les oiseaux des cieux et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. Si j’avais faim je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ? Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâce, et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras. » 

Dieu, ce pur Esprit, existant en dehors de l’espace et du temps de notre univers, n’a besoin de rien ni de personne, les jeux de sa pensée suffisent à sa joie d’être : Actes 17 : 23,24, (à lire absolument dans votre Bible ! Et a méditer.) Pourquoi donc le 1er commandement ? Pour lui-même ou pour ses créatures ?

Jean, l’ami de Jésus, dit : « Dieu est amour », et Jésus le confirma, dans sa réponse au pharisien lui demandant : « Quel est le plus grand commandement de la loi ? » Car Jésus lui répondit : « Écoute, Israël, Jéhovah, notre Dieu, est l’unique Jéhovah et : tu aimeras Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Et voici le second qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de plus grand commandement que ceux-là. » Il est évident, si les deux premiers commandements sont semblables, que c’est pour nous, pour notre joie d’être, que Dieu donna l’un et l’autre ! Et non pas parce qu’il a voulu être aimé et servi par des êtres faits à son image. N’attribuons donc pas à Dieu nos nécessités pour être heureux de vivre ! Ce n’est pas Dieu qui a besoin d’amour, les hommes en ont besoin, ils ne peuvent connaître la joie de vivre sans cela. J’ai entendu quelque part répondre, à celui qui lui citait le deuxième commandement : « Oui, mais Dieu premier servi ! ». Il n’a pas compris qu’en servant d’abord son prochain, c’est précisément servir Dieu d’abord ! Ceci avant de satisfaire à ses propres égoïsmes.

Aimer c’est quoi ? C’est avoir le désir de donner du bonheur à ceux qui sont l’objet de notre amour, en le manifestant par des actes, selon la vérité, et non pas en paroles seulement : 1 Jean : 3 : 18. Mais que peut faire l’homme pour manifester à Dieu son amour, alors qu’il ne le voit pas, et que tout ce qu’il possède il le doit à Dieu ? On ne peut le faire qu’en participant à son dessein, qui est de remplir la terre d’hommes heureux de vivre, et par ce fait obéir à sa volonté. Ce n’est pas une affaire de contemplation mystique, d’offrandes, ou de pratique d’un culte rituel.

Jean déclara : « L’amour pour Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles ». Or, les commandements de Dieu ont été donnés pour que l’homme ne fasse pas de mal à son prochain, lui fasse du bien au contraire : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » Matthieu 7 : 12. « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. » Romains 13 : 8-10. Et à ce sujet, Pierre écrit, 1 Pierre 1 : 22,23 : « Ayant purifié vos âmes pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » Ainsi, c’est une évidence, ce n’est pas pour lui que Dieu donna le premier commandement, mais pour notre joie de vivre à nous, ses créatures ! Et il suffit d’obéir au second commandement pour obéir au premier.

Connaissez-vous le Fils unique de Dieu ? Dieu l’a-t-il tiré du néant ? Évidemment non ! Dans le néant il n’y a rien, et de rien on ne peut rien tirer. Ayant la vie en lui-même, Dieu a conçu le dessein de créer le monde, dans le but de faire le bonheur d’autres êtres vivants, et commença par créer son Fils en le tirant de lui-même. Jean, l’ami de Jésus, écrit : « Personne n’a jamais vu Dieu, un dieu fils unique, qui est du sein du Père, l’a fait connaître » (Ce verset a été falsifié, avec l’adoption du dogme de la Trinité, Il est rendu comme suit dans nos Bibles : « Le Fils unique qui est dans le sein du Père¡ » : Traduction qui en tord le sens !).

Je l’ai dit plus haut, c’est Jésus qui est personnifié par la sagesse dans le livre des Proverbes, et au ch. 8, la sagesse (Jésus) dit : « Jéhovah m’a créée la première de ses œuvres, avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité. Dès le commencement, avant l’origine de la terre. Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; avant que les montagnes fussent affermies, avant que les collines existassent, je fus enfantée. Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là etc. » Confirmant ces paroles, l’Apocalypse 3 : 14 dit : « Écris au messager de l’assemblée de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. » Jésus est donc une créature, la première œuvre divine ! Et Jean écrit : « Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? »

Après avoir créé, en tirant de son sein, c’est-à-dire de lui-même, son Fils unique, il fallait lui donner une raison d’être, sans quoi il ne pourrait être heureux, et c’est pour donner une raison d’être à son Fils, que Dieu créa le monde, les deux mondes, le spirituel et le matériel. Le matériel étant la raison d’être du spirituel !

Mais Dieu alla encore plus loin dans son amour pour notre Seigneur, Jésus-Christ, car il lui donna de créer lui-même le monde qui sera sa raison d’être. En effet, l’apôtre Paul écrit : «Rendez grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière (la gloire céleste), qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. TOUT A ETE CREE PAR LUI ET POUR LUI. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » Colossiens 1 : 12-16.

Ce qui signifie qu’après avoir créé son Fils, Dieu l’a instruit, lui a donné toute la connaissance, les instructions et la puissance nécessaires à la création des deux mondes. Jésus lui-même le révéla en toute simplicité, en Jean 4 : 34 : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » Ensuite, en Jean 5 :19-26 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père, et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. » Jésus, le Fils de Dieu, commença par créer la multitude des esprits célestes et les fit participer à la création de l’Univers matériel qui s’en suivit. En Job, par sa parole, (Jésus), Dieu dit: « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Qui en a posé la pierre angulaire ? Alors que les étoiles du matin (les anges) éclataient en chant d’allégresse, que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? »

Déjà dans la Genèse, quand Dieu dit : « Nous ferons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… » Et après la transgression : « Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous, pour ce qui est de la connaissance du bien et du mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il avance la main, qu’il prenne encore de l’arbre de vie et qu’il vive éternellement. », Cela montre bien la participation de toutes les créatures spirituelles à la création de l’Univers matériel. D’ailleurs, si l’Écriture assimile les esprits célestes aux étoiles, c’est parce qu’ils ont participé à leur création et qu’ils les maintiennent dans l’ordre établi par Dieu : Job 38 : 31-33 (à lire !). Ils participèrent également à la création des êtres vivants, pas de l’homme bien sûr ! Car Satan est appelé le Seigneur des mouches dans l’Écriture, c’est-à-dire des insectes, qui servent par ailleurs à figurer les démons. Or, si les insectes ont un rôle très important dans l’entretient de la vie terrestre, et sont merveilleux d’un certain point vue, regardés à la loupe la plupart sont effrayants, monstrueux par leur aspect. Satan n’est pas sensible à la beauté.

Grâce à son intelligence, à sa perfection spirituelle, grâce à la relation entretenue avec son Père, le Fils unique de Dieu connut la joie d’être. Et il est clair qu’avec l’éveil de sa conscience, il se mit à aimer son Père de l’avoir créé. Cependant dès lors sa joie cessa d’être parfaite, car aimer c’est éprouver le désir de donner, mais que pouvait-il donner à Dieu, son Père, pour lui rendre grâce de lui avoir donné la vie ? Rien ! Il n’allait pas même pouvoir lui manifester son amour en obéissant à ses lois, car pour cela, il fallait que quelque chose lui soit interdit. Avant la création des autres créatures spirituelles, et la mission que Dieu lui confia, rien ne lui était interdit, rien n’existant en dehors de son Père et de lui-même. La possibilité pour lui de faire le bien était inexistante, comme aussi de faire du mal. Faire « le mal », c’est faire du mal à quelqu’un ! De même, faire « le bien » c’est faire du bien à quelqu’un. Mais avec quoi et à qui le Fils de Dieu eut-il pu faire du bien ou du mal ? Seul existait son Père et lui-même. A Dieu alors ? Que peut donner la créature au Créateur que celui-ci ne possède déjà ? Tout ne lui vient-il pas de Dieu, même la vie ! Quel mal aussi ? Dieu lui a donné son souffle de vie, et il suffit à Dieu de le lui enlever, et elle sera comme si elle n’avait jamais existé : Psaumes 104 : 29.

Sans la création d’autres êtres vivants faits à l’image de Dieu, conscients de vivre, doués de la faculté de raisonner, capables d’aimer et donc doués du libre arbitre, le Fils unique de Dieu ne pouvait manifester l’amour qu’il avait en lui, ni envers son Père, ni envers des créatures semblables à lui-même. Le Fils ne pouvait que recevoir (de Dieu), mais jamais connaître le bonheur de donner. Or, l’Écriture dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir !

C’est ainsi que Dieu conçut le dessein de créer deux mondes, dont l’un dépendrait de l’autre pour survivre éternellement : l’un constitué d’une multitude d’esprits semblables à son Fils, l’autre d’êtres humains faits de matière. Les premiers formeront une organisation parfaite, où chacun occupera la place exacte en rapport avec les qualités qu’il manifestera, et dans laquelle il pourra se réaliser pleinement. Chacun, dans sa fonction, agissant pour préserver la vie et le bonheur des humains, pratiquera l’amour le plus pur qui soit, sans contrepartie d’aucune sorte venant des humains objets de leur amour, puisque ceux-ci attribueront à Dieu seul, avec raison, tous les bienfaits dont ils seront l’objet. Et envers Dieu, ils pourront manifester leur amour en obéissant scrupuleusement à ses lois.

A la tête de cette organisation d’esprits célestes, Dieu mit son Fils unique, dont il avait fait son porte-parole auprès des autres créatures, rendu supérieur à tous, par les trésors de la sagesse et de la science qu’il lui avait enseignés. Son Fils pourrait ainsi donner libre cours à toute sa capacité d’amour, premièrement envers son Père, en lui obéissant en toutes choses, en suivant avec foi toutes ses directives ; et envers les autres esprits, en les guidant sur le merveilleux chemin de la vie éternelle, en les instruisant pour qu’ils développent les plus hautes qualités morales par lesquelles ils connaîtront la joie de vivre, et en les comblant de bienfaits spirituels. Nous ne pouvons imaginer ceux-ci, mais à n’en pas douter ils existent, quand on considère tout ce qui a été créé pour que l’homme fût heureux. Bien évidemment, dès lors le Fils de Dieu eut la possibilité de faire le mal, de témoigner de l’indifférence à son Père, et plus, de : « Regarder comme une proie à arracher d’être égal à Dieu », suivant les paroles de Paul, et par ce fait, guider les autres esprits dans des voies contraires à celles de Dieu. Mais le Fils unique de Dieu était, comme le dit Paul, l’image même de son Père, il débordait d’amour, et cela ne lui vint pas même à la pensée.

L’humanité est donc la raison d’être des anges fidèles à Dieu et tous pour la joie et le bonheur de notre Seigneur, le Fils unique de Dieu. Les hommes ne sont que de peu inférieurs aux anges, non pas en ce qui concerne leur facultés intellectuelles, mais parce qu’ils sont faits de matière, matière destructible par nature.

Ce merveilleux univers, qui s’acheva par la création de l’homme, fut donc réalisé par le Fils unique de Dieu, suivant les directives du Créateur, avec toute l’organisation des esprits célestes, à partir des premiers éléments ou atomes de la matière créés par Dieu. Et ce sont les esprits célestes qui maintiennent l’univers dans un ordre immuable. C’est ainsi que sur terre, la vie de l’homme sera possible pour l’éternité. Étant donné la nature même de la matière et des fantastiques énergies qu’elle libère, pour qu’au sein de notre galaxie une petit planète, la terre, puisse indéfiniment entretenir la vie de ses habitants, il était indispensable qu’une puissance supérieure, intelligente et indépendante de la matière (l’Esprit de Dieu), agissant dans les esprits fidèles à Dieu, domine et gouverne la merveilleuse mécanique céleste des astres. Livré à lui-même, l’univers finirait par se détruire. De plus, dans son existence, la vie de l’homme serait soumise à énormément de hasard, en raison du nombre invraisemblable de conditions qui doivent être réunies. Pour que la vie même soit possible et que l’homme survive ne fut-ce que quelques années, les conditions en seraient bien aléatoires et même nulles dans la perspective d’une éternité. Or tel était le dessein de Dieu. C’est pour cela que la grande vision de la Parousie de Jésus, en Ézéchiel, nous montre les anges de Dieu remplis d’Esprit saint, remplis de l’Esprit de Dieu, la puissance qui émane de la pensée du Créateur.

L’homme étant uniquement constitué de matière, il devait aussi bénéficier d’une protection des esprits célestes. A l’origine l’homme était physiquement parfait, et grâce aux conditions parfaites créées par Dieu dans le jardin d’Éden, et son libre accès à l’arbre de vie, il aurait pu vivre indéfiniment sans vieillir ni mourir. Néanmoins, sans une protection particulière, il n’était pas à l’abri des dangers inhérents à la matière dans laquelle il devait vivre ; ce n’est pas sa perfection physique qui pouvait l’empêcher d’être écrasé par un rocher. Évidemment, ce que j’ai dit pour le Fils de Dieu est valable pour toutes les autres créatures spirituelles : dès l’instant où elles eurent une tâche à accomplir dans le cadre du dessein du divin : elles pouvaient faire le bien ou le mal, en suivant ou non les voies d’amour de Dieu. Mais comment la pensée que le plus grand nombre choisirait les voies du mal pouvait-elle venir à l’esprit du Dieu amour, dont toutes les actions furent guidées par le souci constant de donner la joie de vivre à tous ? Lisez les paroles de Jacques 1 : 13,14, le frère du Seigneur !

Pour assurer le bonheur de l’homme ; Dieu lui donna aussi une tâche à sa mesure à accomplir et le fit participer à la création. Ceci en lui donnant le pouvoir de procréer, pour remplir la terre d'une race de justes, et en le chargeant de faire de la terre un immense paradis, jardin de délices pour tous, selon le modèle qu’il lui donna en Eden.

C’est ainsi que notre Dieu conçut un plan de création où, dans les deux créations, l’amour de tous envers chacun et de chacun envers tous fera connaître la joie de vivre à tous, pour marcher ensemble, sous la direction de son Fils unique, sur le chemin de la vie éternelle.

Malheureusement le dessein d’amour de notre Dieu fut interrompu pour 6000 ans, par l’épreuve de la connaissance du bien et du mal sous la domination de Satan et des puissances spirituelles maléfiques qui suivirent Satan dans sa rébellion. Cette épreuve est terminée, l’humanité a exploré tous les sentiers du mal et ses conséquences. Elle en est arrivée, par cupidité et soif de pouvoir, par pur égoïsme, à mettre en péril sa survie même, détruisant la terre, le seul lieu de l’univers où elle peut vivre ! « Le temps est venu de détruire ceux qui détruisent la terre ! » : Apocalypse 11 : 18. Il restera alors mille ans à Christ, le royaume des fils de l’homme, pour achever l’œuvre divine de la Création.

Le Seigneur est proche, à la porte, le salut de l’humanité aussi !

Le 12 janvier 2015
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com Sommaire des autres textes disponibles: http://textup.fr/114431VW

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