Dernière mise à jour, 13 janvier 2015
Comme les habitués peuvent le constater, cette page a été entièrement refaite. Cela devenait nécessaire afin d'assurer une certaine uniformité dans les traduction et dans la mise en page.
Dans l'islam sunnite, le courant majoritaire de l'islam, la Sunnah (tradition) revêt en principe une importance égale à celle du Coran. Elle est constituée des hadits. Un hadith est un acte ou une parole attribuée à Muhammad (Mahomet). Les hadiths sont considérés comme sahih (authentiques) lorsqu'ils ont été rapportés par au moins deux personnes, ce qui fait que les doublons sont inévitables sur cette page. Les rapporteurs de hadiths les plus respectés sont Boukhari (ou Bukhari) et Mouslim (ou Muslim ou Moslem).
Les hadiths suivants sont tous considérés sahih et la plupart d'entre eux véhiculent directement ou indirectement, des préjugés envers les gens qui ne sont pas musulmans ou encore font la promotion de la violence à leur égard. Les autres véhiculent directement ou indirectement des préjugés à l'égard de la liberté de conscience. Le public doit connaître ce genre de hadiths afin de mesurer l'influence néfaste qu'ils peuvent avoir sur de jeunes musulmans endoctrinés par des intégristes pour persécuter des non-musulmans.
Cette liste n'est pas exhaustive et d'autres hadiths sahih s'ajouteront périodiquement. Veuillez prendre notre que l'expression "Gens du livre" désigne les juifs et les chrétiens et que le mot "associateurs" désigne les polythéistes (à qui était reproché d'associer d'autres divinités à Allah).
Hadiths tirés du Sahih Mouslim
La numérotation des hadiths suivants correspond à celle du livre dont ils sont tirés, de même que les titres qui coiffent les groupes de hadiths dont ils font partie ainsi que les notes entre parenthèses.
Ordre d'attester qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est l'Envoyé de Dieu
27. D'après Mou'âdh Ibn Jabal (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me chargea d'une mission au Yémen. (Avant de partir), il me dit : "Tu iras chez des gens du Livre. Quand tu seras parmi eux, invite-les à attester qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu, et que Muhammad est l'Envoyé de Dieu. S'ils se conforment à cette invitation, informe-les que Dieu leur prescrit cinq prières à accomplir le jour et la nuit. S'ils y consentent, informe-les que Dieu leur prescrit une aumône qui sera perçue sur les riches parmi eux pour être dépensée aux pauvres parmi eux. S'ils se soumettent à tout cela, garde-toi de toucher à leurs biens précieux et redoute la plainte de l'opprimé, car rien ne s'interpose entre Dieu et elle".
29. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : A la mort de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand Abou Bakr fut investi du califat et qu'un certain nombre d'Arabes renièrent leur foi, dit à Abou Bakr : "Comment vas-tu les combattre alors que l'Envoyé de Dieu (le Très-Haut) a dit : J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui témoigne de l'unicité de Dieu, rends sa vie et ses biens inviolables, sauf au cas où il serait jugé coupable et c'est à Dieu qu'il appartiendra de régler son compte". Abou Bakr répondit : "Par Dieu! Je combattrai quiconque fait de distinction entre la prière et l'aumône légale (Az-Zakâ); car celle-ci est le dû des biens (c.-à-d. le droit de Dieu sur nos biens comme la prière et le jeûne sont le droit de Dieu sur notre corps). Par Dieu! S'ils me refusent un licou qu'ils livraient en impôt à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je les combattrai pour ce refus".
30. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui le confesse n'a rien à craindre de moi : sa vie et ses biens resteront inviolables, sauf au cas où il serait accusé par la loi, et c'est Dieu qui se chargera de régler son compte".
33. D'après Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres sans relâche jusqu'à ce qu'ils professent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est l'Envoyé de Dieu; qu'ils accomplissent la prière et qu'ils payent l'aumône légale (Az-Zakâ). S'ils le font, leurs vies et leurs biens me seront inviolables, sauf au cas où ils seraient condamnés par la loi et c'est Dieu qui se chargera de régler leurs comptes".
Validité de l'Islam du moribond s'il n'est pas encore à l'article de la mort. Abrogation de la permission de demander pardon en faveur des polythéistes et preuve que celui qui meurt polythéiste sera un damné et ne pourra jamais être racheté
35. Al-Musayyab Ibn Hazn (que Dieu l'agrée) a dit : Au moment où Abou Tâlib était à l'article de la mort, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint le voir et trouva chez lui Abou Jahl et 'Abdallâh Ibn 'Abî 'Umayya Ibn Al-Mughîra. L'Envoyé de Dieu s'adressa à Abou Tâlib en disant : "Ô mon oncle, Atteste qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. C'est là un mot dont je serai témoin en ta faveur auprès de Dieu". Aussitôt Abou Jahl et 'Abdallâh Ibn 'Abî 'Umayya s'écrièrent : "Ô Abou Tâlib Vas-tu renier la foi de 'Abd AlMuttalib?" L'Envoyé de Dieu ne cessa de lui proposer de prononcer la profession de foi en répétant les mêmes mots, (tandis que les deux autres lui répétaient les mêmes propos). Mais, les dernières paroles de Abou Tâlib furent qu'il persistait dans la foi de 'Abd Al-Muttalib en refusant d'attester qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. - "Par Dieu!, s'écria l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je demanderai à Dieu de te pardonner, tant que cela ne me soit pas défendu". Ce fut à cette occasion que Dieu, le Très-Haut, révéla ce verset : Il n'appartient pas au Prophète et aux Croyants d'implorer le pardon en faveur des polythéistes, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer. Ensuite, Dieu, le Très-Haut, révéla au sujet de Abou Tâlib, en s'adressant à l'Envoyé de Dieu ce verset : Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c'est Dieu qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés.
Le polythéisme est le péché le plus infamant. Quel péché se classe après ?
124. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : Je demandai au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quel était le péché le plus grave aux yeux de Dieu et il me répondit : "C'est que tu Lui donnes un associé, car c'est Lui qui t'a créé". - "Certes, repris-je, cela est grave. Et quel est le péché qui vient en second lieu?". - "C'est, répliqua-t-il, de tuer ton enfant dans la crainte de partager ta nourriture". - "Et quoi encore?", redemandais-je. - "De forniquer avec la femme de ton voisin", répondit-il.
Péchés capitaux et le plus grave d'entre eux
126. D'après Abou Bakra (que Dieu l'agrée), Nous étions réunis chez l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand il nous a dits : "Eh bien! Voulez-vous que je vous informe sur les plus graves des péchés capitaux?... Ils sont au nombre de trois : le polythéisme, l'ingratitude envers ses parents et le faux témoignage -ou suivant une variante : les paroles mensongères-".(...)
127. D'après Anas (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit des péchés capitaux : "Ce sont : le polythéisme, l'ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage".
129. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Evitez les sept turpitudes!". - "Quelles sont-elles, ô Envoyé de Dieu?", demandèrent les fidèles. - "Ce sont, répondit-il, le polythéisme, la magie; le meurtre que Dieu a interdit sauf à bon droit; l'usurpation des biens de l'orphelin; l'usure; la fuite du front au jour du djihad et la fausse accusation (de fornication) des femmes vertueuses, chastes et Croyantes".
Celui qui meurt sans ne rien associer à Dieu entrera au Paradis, et celui qui meurt polythéiste ira en Enfer
134. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), Le Prophète a dit : "Entrera en Enfer quiconque mourra en invoquant un associé en dehors de Dieu". Et moi ('Abdallâh) d'ajouter : "Et entrera au Paradis quiconque mourra en vouant à Dieu un culte exclusif".
137. D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée) : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Gabriel (que la paix soit sur lui) vint m'annoncer cette bonne nouvelle : "Quiconque de ta Communauté meurt sans rien associer à Dieu, entrera au Paradis". - "Même, m'exclamai-je, s'il avait commis la fornication ou levol?". - "Même s'il avait forniqué ou volé", m'assura-t-il.
Interdiction de tuer un polythéiste après qu'il eut témoigné qu'il n'y a d'autre divinité à part Dieu
139. D'après Al-Miqdâd Ibn Al-'Aswad (que Dieu l'agrée) J'ai dit à l'Envoyé de Dieu : "Figurez-vous que je me suis heurté à un polythéiste qui en m'ayant livré combat, m'amputerait la main avec son sabre, puis se réfugierait derrière un arbre où il prononcerait la profession de foi. Aurais-je droit à le tuer ou non (pour se venger) après qu'il eut prononcé la profession de foi?". L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me répondit par le négatif. - "Mais, ai-je repris, il m'a coupé la main, et ce n'est qu'après cela qu'il a déclaré sa conversion à l'Islam. Pourrais-je donc le tuer?". - "Ne le tue pas, répéta l'Envoyé de Dieu, car si tu le tues, il sera dans l'état où tu étais avant de l'exécuter (musulman), et toi tu te trouveras dans celui où il était avant de se convertir (mécréant)".
140. Ousâma Ibn Zayd (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous envoya à la tête d'un escadron contre les Al-Huraqât de la tribu de Juhayna. Nous les surprîmes au matin et les mîmes en déroute. J'attrapai un des ennemis qui s'écria aussitôt : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu!". Quand même, je le tuai; mais je ne puis pour autant rester la conscience en paix. A notre retour (à Médine), je racontai cet événement au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "A-t-il dit qu'il n'y avait d'autre divinité que Dieu et tu l'as tué quand même?!". - "Il ne l'a dit que pour éviter la mort!", me justifiai-je. - "As-tu sondé son cœur pour vérifier s'il est sincère ou non dans cette attestation?". Le Prophète ne cessa de répéter cette réprimande au point que je souhaitai que je n'aurais embrassé l'Islam que ce jour-ci (pour qu'une telle faute sévère ne lui soit pas inscrite dans son passif de musulman). Sa'd commenta (voyant Ousâma rangé de regrets amers) : "Moi, par Dieu! Je ne jugerai qu'un homme doit être tué sans que Dhû Al-Bûtayn (il voulait dire Ousâma qui était un gros ventru) ne le trouve tel". Or, un homme s'exclama : Dieu n'a-t-il pas dit : {Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu...!} Et Sa'd d'ajouter : "Nous avons évidemment combattu pour qu'il ne subsiste pas d'association; cherchez-vous, toi et tes compagnons à combattre pour qu'il y ait association?"
Interdiction de se suicider, celui qui se donne la mort au moyen de quelque chose, en sera torturé en Enfer. N'entrera au Paradis qu'une âme Soumise (musulmane)
159. D'après Thâbit Ibn Ad-Dahhâk (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui, de propos délibéré, jure par une religion autre que l'Islam, sera jugé suivant les termes de son serment (c.-à-d. tel un juif, un chrétien ou un idolâtre). Celui qui se donne la mort à l'aide de quelque moyen, en sera torturer au Jour de la Résurrection. L'homme ne doit jamais faire don de ce qu'il ne possède pas".
163. D'après Sahl Ibn Sa'd As-Sâ'idî (que Dieu l'agrée), A l'issue d'un combat mené contre les polythéistes, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se dirigea vers son campement, et les ennemis firent de même. Il y eut sous la bannière de l'Envoyé de Dieu un homme qui ne cessa de poursuivre n'importe quel membre isolé de la troupe ennemie en vue de l'exécuter de son sabre. On dit alors : "Certes, untel nous a surpassés aujourd'hui en mérite (à cause de sa bravoure)". - "Pourtant, cet homme ira en Enfer", dit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Moi, s'écria un des fidèles, je vais suivre de près cet homme". Et à vrai dire, il put emboîter le pas à cet homme, jusqu'au moment où celui-ci, étant grièvement blessé; se hâta de mettre un terme à sa souffrance et enfonça son sabre dans le sol de telle sorte que sa pointe soit dirigée au sein de sa poitrine, et s'enferra lui-même. Et ainsi trouva-t-il la mort. L'autre homme retourna à l'Envoyé de Dieu et lui dit : "Je témoigne que tu es l'Envoyé de Dieu". - "Pourquoi tu le dis en ce moment?", demanda le Prophète. - "L'homme dont tu as dit tout à l'heure qu'il sera parmi les damnés de l'Enfer, répondit l'homme; ce qui a suscité l'étonnement des fidèles, et alors je me suis décider de le suivre (pour percer son secret). Je l'ai poursuivi donc jusqu'à ce qu'il avait reçu une grave blessure. Et alors voulant devancer son trépas, il enfonça son sabre dans le sol de telle sorte que sa pointe soit dirigé vers le sein de sa poitrine et il rendit ainsi le dernier soupir. A ce moment, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) commenta en disant : "Il se peut qu'un homme suit apparemment la conduite des gens du Paradis, mais en vérité il sera parmi les damnés de l'Enfer; et qu'un autre suit apparemment la conduite des gens de l'Enfer, alors qu'il sera parmi les bienheureux du Paradis".
Jugement porté sur les œuvres du polythéiste avant qu'il ne se convertisse à l'Islam
175. D'après Hakîm Ibn Hizâm (que Dieu l'agrée) J'ai demandé à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Que pensez-vous de certaines dévotions que j'ai pratiquées au temps du polythéisme? En serai-je récompensé?". - "En adoptant l'Islam, répondit le Prophète, tu conserves à ton actif tout le bien que tu as fait précédemment".
Sincérité et Fidélité de la foi
178. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : "Quand fut révélé le verset suivant : {Ceux qui ont cru et n'ont point troublé la pureté de leur foi par quelque iniquité (association)...} les compagnons du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) en furent peinés et dirent : "Qui est celui d'entre nous qui n'a pas quelque injustice à se reprocher?". L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur répondit : "Il ne s'agit pas de ce que vous croyez; mais plutôt de ce à quoi avait songé Luqmân quand il disait à son fils : {Ô mon fils, ne donne pas d'associé à Dieu, car l'association (à Dieu) est vraiment une injustice énorme.}"".
La Communauté musulmane constituera la moitié des hôtes du Paradis
324. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Vous contenteriez-vous d'être le quart des habitants du Paradis?". Et nous (en signe de réjouissance) de faire le takbîr (dire Dieu est Grand). - "Vous contenteriez-vous d'être le tiers des hôtes du Paradis?". Nous fîmes de nouveau le takbîr. - "J'espère, ajouta-t-il que vous serez la moitié des hôtes du Paradis. En effet, les musulmans ne sont au milieu des polythéistes que comme un poil blanc sur la peau d'un taureau noir ou comme un poil noir sur la peau d'un blanc taureau".
Cas où il est permis de verser le sang d'un musulman
3175. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que je suis l'Envoyé de Dieu, sauf dans ces trois cas : l'époux adultère, le coupable d'un meurtre et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane".
Permission d'attaquer à l'improviste les polythéistes antérieurement appelés à l'Islam
3260. 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "D'après Nâfi`, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit une expédition contre les Banû Al-Mustaliq et les surprit au moment où ils abreuvaient leurs troupeaux; il tua un certain nombre de combattants et emmena quelques captifs; ce fut ce jour-là que le Prophète captiva Juwayriya. C'est 'Abdoullâh Ibn 'Omar qui faisait partie de cette expédition, qui m'a transmis ce hadîth".
Tuer les femmes et les enfants la nuit, sans le faire exprès
3281. As-Sa`b Ibn Jaththâma (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), interrogé au sujet des femmes et des enfants des polythéistes qui sont tués (involontairement) dans une attaque nocturne (menée par les musulmans), dit : "Ils font partie d'eux" (c.-à-d., vous n'avez pas de tort de les avoir tuer involontairement).
Permission de couper les arbres des infidèles et de les brûler
3284. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit brûler et couper les palmiers d' Al-Buwayra, une palmeraie appartenant à Banû An-Nadîr. Qutayba et Ibn Rumh ajoutent : "C'est à cette occasion que Dieu, l'Exalté, révéla le verset suivant : Tout palmier que vous avez coupé ou que vous avez laissé debout sur ses racines, c'est avec la permission de Dieu et afin qu'Il couvre ainsi d'ignominie les pervers".
Expulsion des juifs du Hedjaz
3311. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : Un jour que nous étions à la mosquée, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sortit de chez lui et dit : "Allons chez des juifs". Nous nous mîmes en route avec le Prophète et quand nous arrivâmes chez les juifs, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les interpella en ces termes : "Ô troupe de juifs! Embrassez l'Islam et vous trouverez le salut". - "Ô Abou Al-Qâsim, tu as rempli ta mission", répondirent-ils. - "C'est là ce que je désire (qu'ils admettent que le Prophète a rempli sa mission), reprit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui); embrassez l'Islam et vous trouverez le salut". - "Tu as rempli ta mission, ô Abou Al-Qâsim ", répétèrent les juifs. - "C'est là ce que je désire", dit de nouveau l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il répéta une troisième fois ce qu'il avait dit et ajouta : "Sachez que la terre n'appartient qu'à Dieu et à Son envoyé et que je veux vous expulser du territoire que vous occupez. Que celui de vous qui possède quelque bien le vende. Sinon sachez bien que la terre n'appartient qu'à Dieu et à Son envoyé".
3312. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Les juifs des Banû An-Nadîr et des Banû Qurayza ayant attaqué le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), celui-ci expulsa les Banû An-Nadîr, mais maintint les Banû Qurayza par mesure de faveur jusqu'au jour où, ceux-ci l'ayant de nouveau attaqué, il mit alors à mort leurs hommes et partagea leurs enfants, leurs femmes et leurs biens entre les musulmans. Toutefois quelques gens des Banû Qurayza se rallièrent au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui leur accorda la sécurité et ils se convertirent à l'Islam. Le Prophète expulsa de Médine tous les juifs : ceux de la tribu des Banû Qaynuqâ`, ceux de la tribu des Banû Hâritha et tous les juifs de Médine.
Permission de tuer celui qui viole un pacte et de soumettre ceux qui descendent de leurs forteresses à la sentence d'une personne équitable
3314. Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : Les Banû Qurayza mirent leur sort à la sentence de Sa`d Ibn Mu`âdh. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya chercher ce dernier. Sa`d arriva, porté sur un âne. Lorsqu'il approcha de la mosquée, l'Envoyé de Dieu dit aux 'Ansâr : "Levez-vous devant votre maître (ou selon une variante : le meilleur d'entre vous)!", puis il dit à Sa`d : "Ces gens se remirent à ta sentence". - "Eh bien! Moi, je décide, répondit Sa`d, que les combattants d'entre eux soient mis à mort et que leurs femmes et leurs enfants soient captivés". - "Tu as rendu à leur encontre, dit alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), la sentence même de Dieu (ou selon une variante : du Roi des cieux)". Peut-être Ibn Al-Muthannâ a-t-il dit : "Tu as rendu à leur encontre la sentence même du Roi".
3315. D'après 'Aïcha (que Dieu l'agrée), Le jour du Fossé, un Qoraychite nommé Ibn Al`Ariqa blessa Sa`d à la veine médiane du bras. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dressa pour Sa`d une tente dans la mosquée afin de n'avoir pas à aller loin pour le visiter. Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) revint de la bataille, il déposa son arme et commença à se laver; et alors qu'il nettoyait sa tête de poussière, Gabriel lui apparut et lui dit : "Tu as déposé l'arme, mais par Dieu, nous ne l'avons pas posée. Sors; combats-les (les ennemis de l'Islam)". - "Où sont-ils?", demanda alors le Prophète. Gabriel lui indiqua alors les Banû Qurayza. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les combattit jusqu'à ce qu'ils se remirent leur sort à la sentence de l'Envoyé de Dieu; qui remit leur sort à la sentence de Sa`d. Celui-ci dit alors : "Eh bien! Je décide que leurs combattants soient mis à mort et que leurs femmes et enfants soient captivés".
Initiative d'attaquer et accomplissement de la plus importante des obligations
3317. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le jour où il a vaincu les Coalisés, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous dit : "Qu'aucun de vous ne fasse la prière de zhuhr (de midi) avant qu'on ne soit chez les Banû Qurayza". Comme les hommes craignirent de rater la prière, quelques-uns prièrent avant d'atteindre les Banû Qurayza. Quant aux autres, ils dirent : "Nous ne ferons la prière que là où l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous a ordonné de la faire même si le moment serait passé". L'Envoyé de Dieu ne fit cependant pas de reproches ni aux uns ni aux autres.
Lettre adressée du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à Héraclius l'invitant à embrasser l'Islam
3322. Abou Sufyân (que Dieu l'agrée) a dit : Durant la période de trêve que j'ai (encore polythéiste) conclue avec l'Envoyé de Dieu, je partis en voyage. J'étais alors en Syrie, lorsqu'on apporta une lettre adressée de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à Héraclius. Dihya Al-Kalbî avait été chargé de la remettre au gouverneur de Bossra, qui à son tour devait la remettre à Héraclius. Héraclius demanda alors : "Y a-t-il quelqu'un qui soit proche de cet homme présumant être un Prophète?". On lui répondit que oui. Sur ce, on me manda avec quelques-uns des Qoraychites. Nous entrâmes chez Héraclius et il nous fit asseoir devant lui en disant : "Lequel d'entre vous est le plus proche de cet homme qui prétend être un Prophète?". Abou Sufyân répondit : "C'est moi". On me fit alors asseoir devant lui et mes compagnons derrière moi. Puis il manda son interprète et lui dit : "Dis-leur que je vais interroger cet homme au sujet de celui qui prétend être un Prophète, si cet homme ment, ses compagnons doivent relever ses mensonges". Abou Sufyân dit (tout bas) : "Par Dieu! Si je ne craignais pas d'être qualifié de menteur, j'aurais forgé des mensonges au sujet du Prophète". Il (Héraclius) demanda à son interprète : "Interroge-le : Quel rang occupe sa famille (du Prophète) parmi vous?". Je répondis : "Elle jouit d'une grande considération". Puis il dit : "L'un de ses ancêtres, était-il un roi?". - "Non", répondis-je. - "Le traitez-vous de menteur avant qu'il ait tenu de tels propos?". - "Non". - "Ceux qui le suivent, sont-ils des honorables ou des humbles?". - "Ils sont plutôt des humbles". - "Leur nombre s'accroît-il ou bien diminue?". - "Il s'accroît". - "Quelqu'un de ceux qui ont embrassé sa religion, l'a-t-il ensuite abandonnée en la répugnant?". - "Non, aucun". - "L'avez-vous combattu?". - "Oui". - "Quel a été le résultat de cette guerre entre vous et lui?". - "La guerre entre nous a eu des alternatives : tantôt il l'emporta et tantôt nous l'emportions". - "Trahit-il ses engagements?". - "Non, mais nous sommes en trêve avec lui et nous ignorons ce qu'il peut y faire". Le transmetteur ajoute : Par Dieu, je n'ai pas pu insinuer un mot autre de ce que je viens de dire. Il (Héraclius) poursuivit : "Y a-t-il quelqu'un autre que lui qui a déjà tenu de tels propos?". - "Non". - "Eh bien! Je t'ai demandé au sujet du rang de sa famille et tu as répondu qu'elle jouit d'une grande considération, ainsi sont les familles de tous les Prophètes qui l'ont devancé. Je t'ai demandé si quelqu'un de ses ancêtres était un roi et tu as présumé que non. Je me suis dit alors : si l'un de ses ancêtres avait régné, il aurait cherché le trône de ses ancêtres. Je t'ai ensuite questionné au sujet de ceux qui le suivent, tu as répondu qu'ils sont les humbles et en réalité, ils sont eux qui suivent toujours les Prophètes. Je t'ai également demandé si vous le traitiez de menteur avant qu'il ne tienne de tels discours, tu as prétendu que non et j'ai constaté que celui qui s'abstient de mentir aux hommes, tient forcément à ne pas mentir sur Dieu. Et lorsque je t'ai demandé si quelqu'un après avoir embrassé sa religion l'abandonna et la répugna, tu as répondu que non, ainsi est la foi quand elle pénètre les cœurs. Je t'ai aussi demandé si le nombre de ses adeptes augmente ou diminue, tu as répondu qu'il augmente, ainsi est la foi qui s'accroît jusqu'à ce qu'elle devienne parfaite. Je t'ai également demandé si vous avez mené la guerre contre lui, tu as répondu que vous l'avez combattu et que la guerre a eu des alternatives entre vous, tel est le cas de tous les Envoyés qui sont mis à l'épreuve mais qui, à la fin triomphent. Je t'ai demandé s'il trahit ses engagements et tu as répondu qu'il ne les trahit point, tel est le cas des Envoyés, ils tiennent à leurs engagements. Enfin, je t'ai demandé si quelqu'un avant lui a tenu de tels discours, tu as répondu que non et je me suis dit : si quelqu'un avant lui avait tenu les mêmes propos, donc il ne fait qu'imiter ses prédécesseurs". Il (Héraclius) ajouta : "Que vous ordonnet-il donc?". - "Il nous ordonne de faire la prière (Salâ), de verser l'aumône légale (Az-Zakâ), de tenir les liens de parenté et d'être chastes". - "Si ce que tu viens de dire est vrai, il doit être un Prophète. De ma part, je savais qu'un Prophète apparaîtrait, mais je ne savais pas qu'il serait des vôtres. Et si je pouvais me rendre chez lui, j'aurais bien aimé sa rencontre. Enfin, si j'étais auprès de lui, j'aurais lavé ses pieds (par révérence) et il aurait dominé même la place où je mets mes pieds". Puis il ordonna qu'on lui apporte la lettre de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il la lut : "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. De Muhammad, l'Envoyé de Dieu à Héraclius le chef des Romains. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite, je t'appelle à l'islam. Convertis-toi à l'islam, tu trouveras le salut et Dieu te donnera une double récompense, mais si tu te détournes (de l'islam), tu seras chargé des péchés de ceux qui, de ton peuple, te suivront : Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions que Dieu, sans rien Lui associer et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu. Puis s'ils détournent le dos, dites : 'Soyez témoins que nous, nous sommes soumis. Le transmetteur (lui-même Abou Sufyân) ajoute : Lorsque Héraclius finit la lecture de la lettre, des voix s'élevèrent et un grand tumulte se produit dans son entourage et on nous fit sortir. Je dis alors à mes compagnons quand nous fûmes dehors : "L'affaire d'Ibn Abou Kabcha (désignant ironiquement le Prophète) a pris de l'importance puisque le roi des Banû Al-'Asfar (les Romains) le redoute". Et je ne cessai d'être convaincu que l'affaire de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) aille l'emporter jusqu'à ce que Dieu me fit embrasser l'Islam
Bataille d' At-Tâ'if
3329. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait mis le siège devant At-Tâ'if sans obtenir le moindre résultat. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit alors : "Nous allons, si Dieu veut, retourner (à Médine)". Les fidèles étaient peinés de cette résolution : "Comment, s'écrièrentils, nous partons sans prendre la ville!". Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ordonna alors : "Attaquons donc la ville demain matin". L'attaque eut lieu et il y eut de nombreux blessés. - "Demain, si Dieu veut, dit le Prophète, nous retournerons (à Médine)". Et comme les fidèles témoignèrent leur contentement, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se mit à rire.
Démolition des idoles autour de la Ka`ba
Démolition des idoles autour de la Ka`ba
3333. `Abdoullah Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : Quand le Prophète entra à La Mecque, - Ibn Abou `Umar ajouta : le jour de la Conquête -, il y avait autour de la Ka`ba trois cent soixante idoles. Du bout d'une baguette qu'il tenait à la main, il piqua chaque idole en disant : La Vérité (l'islam) est venue et l'Erreur a disparu. Car l'erreur est destinée à disparaître. La Vérité (l'islam) est venue. Et le Faux (la mécréance) ne peut rien commencer ni renouveler.
Les méfaits que le Prophète a supportés des polythéistes et des hypocrites
3349. D'après Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait la prière auprès de la Maison Sacrée, alors que Abou Jahl et ses compagnons étaient assis non loin de lui. Comme on venait d'égorger un chameau la veille, Abou Jahl dit : "Lequel d'entre vous pourra apporter le placenta de la chamelle des Banû tel et le mettra sur le dos de Muhammad, quand il se prosternera?". Le plus malheureux d'entre eux se leva et apporta le placenta, puis il attendit que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se prosternât et le mit sur son dos entre ses épaules. Ils éclatèrent de rire en se penchant les uns vers les autres. Quant à moi, ajouta le transmetteur, quoique j'aie assisté à cette scène, je n'ai pas pu agir; or si j'avais quelque force, j'aurai ôté ce placenta loin des épaules du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demeura alors prosterné, alors qu'un homme alla prévenir Fâtima, encore très jeune, qui ne tarda pas à venir. Elle prit le placenta, le jeta loin de son père et se tournant vers les Qoraychites, elle les invectiva. Ayant terminé sa prière, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leva sa voix en appelant les malédictions sur les Qoraychites. Quand il maudissait les impies, le Prophète avait l'habitude de le faire trois fois et quand il invoquait Dieu, il le faisait à trois reprises aussi; et c'était ainsi qu'il le fit ce jour-là : "Grand Dieu! C'est à Toi de ruiner les Qoraychites". Quand ils entendirent sa voix, les Qoraychites cessèrent de rire redoutant l'exaucement de son invocation. Le Prophète, quant à lui, poursuivit : "Grand Dieu! Tire vengeance de Abou Jahl Ibn Hichâm, de `Utba Ibn Rabî`a, de Chayba Ibn Rabî`a, d'Al-Walîd Ibn `Uqba, de 'Umayya Ibn Khalaf, et de `Uqba Ibn 'Abî Mu`ayt". Le transmetteur ajoute qu'il a mentionné un septième mais qu'il n'a pas retenu son nom et poursuit : "Par Celui qui, par la Vérité, a envoyé Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) j'ai vu tous ces gens-là morts le jour de la bataille de Badr et on les traîna jusqu'au puits de Badr ".
Bataille de Khaybar
3363. Salama Ibn Al-Akwa` (que Dieu l'agrée) a dit : Nous partîmes avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour Khaybar et nous voyageâmes de nuit. Un des nôtres, s'adressant à `Amir Ibn Al-Akwa`, lui dit : "Ne vas-tu pas nous faire entendre quelques-uns de tes vers?". qui était poète, se mit aussitôt à entonner les vers suivant (pour divertir ses compagnons et pousser les chameaux à poursuivre leur démarche) : Seigneur, sans Toi nous n'aurions pas été dirigés dans la bonne voie. Nous n'aurions fait ni l'aumône ni la Salâ (prière). Pardonne-nous nos péchés, nous sommes prêts à sacrifier nos vies dans Ton sentier. Affermis nos pas à la rencontre de l'ennemi. Fais naître en nous la sérénité. Nous qui, quand on nous appelle dans Ta voie, nous accourons, pour Te satisfaire ô Dieu. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda alors quel était le nom de l'improvisateur et comme on lui répondit que c'était il dit : "Que Dieu lui fasse miséricorde!". Un des nôtres dit alors : "Ô Prophète, il sera donc martyr; si seulement vous ne deviez pas dire ces mots maintenant et qu'il aurait destiné à une vie plus longue!". Le transmetteur ajoute : "Nous gagnâmes Khaybar que nous assiégeâmes si longtemps que nous souffrîmes de la famine. Puis, Dieu nous rendit maîtres de l'endroit. Le soir du jour où nous entrâmes dans la ville, nous avions allumé de nombreux feux. - "Pourquoi ces feux et pourquoi les avez-vous allumés?", demanda le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Pour faire rôtir de la viande", répondit-on. - "Quelle viande?", demanda le Prophète. - "De la viande d'ânes domestiques". - "Renversez les marmites et cassez-les", dit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Ô Envoyé de Dieu, dit un homme, si nous renversions les marmites seulement et les rincions sans les casser?". - "Eh bien, soit", dit le Prophète. Quand les troupes furent rangées en bataille, avait un sabre court; comme il s'en servait pour frapper un juif, la pointe de la lame du sabre revint en arrière et atteignit le genou de qui mourut de cette blessure. - "Comme nous revenions de Khaybar, dit Salama, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), me voyant silencieux et chagriné, me demanda ce que j'avais". - "Ô toi, pour qui je suis prêt à sacrifier la vie de mon père et celle de ma mère, est-il vrai, comme on le prétend, que perdra le fruit de son acte?". - "Et qui a dit cela?", demanda le Prophète. - Je lui répondis : "Untel, untel et 'Usayd Ibn Hudayr Al-Ansâri". - "Ceux qui ont dit cela, ont menti", répliqua l'Envoyé de Dieu. - "Il aura, ajouta-t-il en réunissant deux de ses doigts, une double récompense, car il a regroupé deux qualités : celle de quelqu'un qui a fait un grand effort pour satisfaire Dieu et lui obéir et celle de celui qui combat dans la voie de Dieu, peu d'Arabes en auraient fait autant".
Bataille des Coalisés, nommée également (du Fossé)
3365. Al-Barâ' (que Dieu l'agrée) a dit : Le jour du Fossé, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) transporta avec nous des déblais, au point que la poussière couvrit son ventre, en récitant ces vers : par Dieu! n'était Toi, nous ne serions pas dans la bonne voie, nous ne ferions ni l'aumône, ni la Salâ (prière). Fais descendre sur nous la sérénité, Car, notre religion, ceux-là (les infidèles) l'ont refusée, Car les chefs des impies ont refusé notre religion, quand ils cherchent la tentation (al-fitna), certes, nous dirons : Non! Et il appuyait sur le dernier mot, en élevant sa voix
Bataille de Dhû Qarad et autres
3371. Salama Ibn Al-'Akwa` (que Dieu l'agrée) a dit : Je partis avant qu'on appelât à la prière de fajr (l'aurore), les chamelles laitières de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étaient au pâturage de "Dhû Qarad". Un serviteur de Abdourrahmân Ibn 'Awf me rencontra et me dit : "On a pris les chamelles laitières de l'Envoyé de Dieu, (paix et bénédiction de Dieu sur lui)!". - "Qui les a prises?", lui demandai-je - "Des gens de Ghatfân". Alors, à trois reprises, je me mis à pousser ce cri : "Au secours!" au point que je fis entendre les habitants des deux côtés (couvertes de pierres noires) de Médine, puis, je hâtai ma marche pour les rejoindre (les gens de Ghatfân) à Dhû Qarad où ils abreuvaient les animaux. Etant archer, je pris mon arc et je leur décrochai des flèches en m'écriant : "C'est moi le fils d'Al'Akwa`. Et c'est le dernier jour de la canaille". Je réussis à leur reprendre les chamelles, et en plus je leur pris trente manteaux! A ce moment, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) arriva, accompagné d'une foule de gens et je lui dis : "Ô Envoyé de Dieu, je les ai empêchés de boire et ils sont assoiffés. Envoie maintenant des hommes à leur poursuite". - "Ô Ibn Al-'Akwa`, répondit le Prophète, tu t'es comporté en maître, montre-toi donc pitoyable!". Puis nous revînmes et l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me prit en croupe sur sa chamelle jusqu'à notre entrée à Médine.
Nombre des batailles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
3386. Salama (que Dieu l'agrée) a dit : "J'ai participé à sept batailles avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et j'ai en plus fait partie de neuf expéditions envoyées par lui et qui tantôt furent commandées par Abou Bakr tantôt par 'Usâma Ibn Zayd".
Attachement à la communauté des musulmans lors de l'apparition des troubles et interdiction de s'en séparer
3434. Houdhayfa Ibn Al-Yamân (que Dieu l'agrée) a dit : Tandis que tout le monde interrogeait l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sur le bien, moi, je l'interrogeais sur le mal par crainte d'en être atteint. - "Ô Envoyé de Dieu, lui dis-je, nous étions dans l'ignorance et dans le mal; quand Dieu nous a envoyés ce bien (c.-à-d. l'islam). Est-ce que, après ce bien le mal viendra-t-il de nouveau?". - "Oui", répondit-il. - "Et, repris-je, après ce mal, il y aura-t-il du bien?". - "Oui, mais il ne sera jamais pur". - "Qui le troublera?". - "Des gens qui suivront une autre Sunna que la mienne et qui guideront vers une autre voie que ma bonne voie et dont tantôt vous approuverez les actes, tantôt vous les désapprouverez". - "Et après ce bien, y aura-t-il encore de mal?". - "Oui, il y aura des hérauts aux portes de l'Enfer, qui appelleront à eux les gens et qui précipiteront dans l'Enfer ceux qui répondront à leur appel". - "Ô Envoyé de Dieu, lui dis-je, décris-nous ces hérauts". - "Ils seront de notre race et ils parleront notre langue". - "Que m'ordonnes-tu de faire si j'assiste à cela?". - "Tu devras suivre la communauté des musulmans et leur leader". - "Mais si (alors) les musulmans n'ont ni communauté, ni leader?". - "Ecarte-toi de toutes ces sectes, devrais-tu pour cela ne manger que les racines d'un arbre et rester ainsi jusqu'à ce que la mort t'advienne".
3438. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Que celui qui voit son émir faire quelque chose de répréhensible prenne patience, car quiconque se séparera de la Communauté de la distance d'un empan mourra de la mort des idolâtres antéislamiques"
Demande de l'incrédule de se racheter par le contenu de la terre en or
5018. D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Certes (au Jour de la Résurrection), Dieu, que soit exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur, dira à celui des réprouvés qui subira le supplice le plus léger : "Si tu possédais la terre et tous les biens qu'elle contient, les céderais-tu pour te racheter (de l'Enfer)?". - "Oui", répondra-t-il. - "Pourtant, pendant que tu étais encore dans les reins d' Adam, Je t'avais demandé quelque chose de plus minime que cela, que tu ne M'associes aucune autre divinité, le transmetteur ajoute : Peut-être a-t-il (le Prophète) dit encore : et (que Je t'ai promis) qu'en revanche, tu n'iras pas en Enfer. Cependant, tu as refusé toute autre chose que le polythéisme".
L'incrédule sera rassemblé sur son visage
5020. D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), un homme dit : "Ô Prophète! Comment l'infidèle sera-t-il traîné sur sa figure au Jour de la Résurrection?". - "Celui, répondit le Prophète, qui, en ce monde, l'a fait traîner sur ses jambes, ne pourra-t-Il pas le faire traîner sur sa figure au Jour de la Résurrection?".
Les tyrans entreront en Enfer et les pauvres au Paradis
5090. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La molaire de l'infidèle, ou selon une variante la canine de l'infidèle, sera (le Jour de la Résurrection) aussi volumineuse que la montagne de 'Uhud et l'épaisseur de sa peau sera de trois jours de marche".
5091. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "L'espace compris entre les deux épaules de l'infidèle en Enfer sera comparable à la distance parcourue en trois jours par un cavalier qui part à vive allure"
On montrera au mort sa place au Paradis ou en Enfer. Tourment de la tombe et refuge auprès de Dieu contre lequel
5114. Abou Ayyûb (que Dieu l'agrée) a dit : Un jour, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étant sorti après le coucher du soleil, entendit des voix : "Ce sont, dit-il, des juifs qui subissent le châtiment dans leurs tombeaux".
5117. D'après Al-Barâ' Ibn 'Azib (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Ce verset : Dieu affermit les Croyants par la parole ferme dans la vie présente et dans l'au-delà... fut révélé au sujet du châtiment du tombeau. (Lorsque le fidèle est mort et est enterré), on lui demande : "Qui est ton Seigneur?". Il dit alors : "Mon Seigneur est Dieu et mon Prophète est Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui)". C'est à cela que fait allusion ce verset coranique : Dieu affermit les croyants par la parole ferme dans la vie présente et dans l'au-delà...
Hadiths tirés du Sahih Boukhari
Les titres qui coiffent les hadiths suivants ainsi que les notes entre parenthèses proviennent du livre dont ils sont tirés. De plus, les citations du Coran précédents certains hadiths n'ont pa été inclues, seules subsistent les versets cités à l'intérieur même de certains hadiths.
Tome I
Du serment de loyauté de ‘Aqaba ‘Obada
Ben Samit, qui fut témoin lors de l’affaire de Badr et l’un des délégués qui participèrent à la nuit de ‘Aqaba a dit : « Alors qu’il était parmi certains de ses compagnons,le Prophète nous dit : - Prêtez-moi serment de loyauté en vous engageant à n’associer personne à Dieu, à renoncer au vol, à l’adultère, au meurtre de vos enfants, au mensonge que vous aurez forgé à l’aide de vos mains et de vos pieds, à votre hostilité envers ce qui est juste. Celui qui respectera cet engagement, sa récompense sera auprès de Dieu, tandis que celui qui commettra le moindre écart et qui aura été puni en ce monde, sa peine tiendra lieu d’expiation. Enfin, celui qui commettra une infraction et que Dieu aura préservé en ce monde, il appartiendra au Seigneur de lui pardonner s’Il le veut ou de le châtier, s’Il le désire. C’est ainsi que nous fîmes acte d’allégeance au Prophète », conclut ‘Obada.
La vie et les biens du Musulman sont sacrés
Maïmoun Ben Siyah demanda à Anas Ben Malik : «Ô Abou Hamza, lui dit-il, qu’est-ce qui fait que la vie et les biens d’un ho
mme sont sacrés ? – Celui qui atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité en dehors de Dieu, répondit Anas, qui se tourne vers notre Qibla et effectue notre prière, qui mange la viande des animaux égorgés selon notre rite est un Musulman. Il possède les mêmes droits et les mêmes devoirs que les Musulmans. »
De la prééminence des hommes de foi en raison de leurs œuvres
D’après Abou Sa’id El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les méritants iront au Paradis et les réprouvés en enfer. Puis Dieu dira : « Retirez de l’enfer ceux qui ont l’équivalent d’un grain de moutarde de foi dans le cœur. » On les fera sortir de la géhenne, déjà carbonisés et on les précipitera dans le fleuve de la vie. Alors, ils renaîtront comme le pourpier qui croît au bord du cours d’eau. N’avez-vous pas vu ses fleurs jaunes s’épanouir parmi ses enchevêtrements ? »
Le sang et les biens de ceux qui embrassent l’Islam
D’après Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « J’ai pour ordre de lutter contre les gens (polythéistes), jusqu’à ce qu’ils professent qu’il n’y a pas d’autre divinité en dehors de Dieu et que Mohammed est l’Envoyé de Dieu ; qu’ils pratiquent la prière et paient la zakat. Lorsqu’ils s’exécuteront, leur sang et leurs biens seront respectés, à moins que l’Islam n’en décide autrement et ils ne seront redevables de leurs comptes qu’envers Dieu. »
De la rédaction des traditions
Un Musulman ne peut être tué à cause d’un infidèle Abou Djohaïfa a dit : « J’interrogeais ‘Ali pour savoir s’il y avait chez
eux un recueil (des traditions), il me répondit : - Nous ne possédons aucun écrit en dehors du Livre de Dieu, où la conn
aissance qui en a été donnée à tout Musulman, ainsi que ce feuillet. – Et qu’y a-t-il dans ce feuillet ? Lui demandai-je. – Il y a ce qui concerne le prix du sang, la délivrance des prisonniers et la règle qu’un Musulman ne doit pas être tué à cause d’un
infidèle, me répliqua-t-il. »
Il est interdit aux polythéistes d’effectuer le pèlerinage à la Mecque Abou Horaïra a dit : « Durant ce pèlerinage (qui précéda le pèlerinage d’Adieu), Abou Bakr m’envoya à Mina, le jour du Sacrifice, à la tête du groupe des muezzins, pour avertir qu’
aucun polythéiste ne devait plus effectuer le pèlerinage (à la Mecque) à compter de cette année, et pour annoncer que la tournée processionnelle en état de nudité était désormais interdite. »
Dieu préservera de l’enfer celui qui dira :
« Il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu » Selon Mahmoud Ben Rabi’e El Ansari, l’Envoyé de Dieu a dit :
« ...Dieu préservera du feu de l’enfer celui qui dira : - « Il n’y a pas d’autre divinité que Dieu » et cela dans le but de contempler la Face de Dieu... »
La manifestation de la Grâce divine envers les Musulmans
Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Votre tempscomparé aux communautés précédentes est identique à celui qui sépare (la prière de) l’après-midi (‘assar) du coucher du soleil. Les gens de la Torah (Pentateuque) ont eu leur Livre, ils l’ont mis en exécution jusqu’au milieu du jour et ont été impuissants (à poursuivre leur œuvre). Leur prix leur a été
donné grain pour grain. Puis, les gens de l’Evangile ont eu leur Livre, ils l’ont mis en exécution jusqu’à la prière de
l’après-midi et ont été impuissants à poursuivre leur œuvre. Leur prix leur a été donné grain pour grain. Après cela,
nous reçûmes le Coran, nous le mîmes en exécution jusqu’au coucher du soleil et nous eûmes droit à une récompense
double. Les gens des deux Livres ont dit : « Seigneur, Tu as accordé à ces gens une double récompense, tandis que
nous, nous n’avons eu droit qu’à un juste prix. Dieu Tout-Puissant répondra : - Vous ai-Je lésé en quoi que ce soit dans votre rétribution ? – Non, reconnaîtront-ils. – Alors, répliquera Dieu, c’est là une manifestation de Ma Grâce et Je la concède à qui Je veux. »
La situation des Musulmans, des Juifs et des Chrétiens
D’après Abou Moussa, le Prophète a dit : « La situation des Musulmans, des Juifs et des Chrétiens est semblable à ce
lle d’un homme qui engagea des ouvriers pour accomplir une tâche qui devait se poursuivre jusqu’à la tombée de la nuit. Après avoir travaillé, ces ouvriers se sont arrêtés au milieu du jour : - Nous n’avons que faire de ton salaire, dirent-ils. L’homme engagea alors d’autres ouvriers et leur dit : - Terminez la journée et vous percevrez le salaire promis. Au milieu de l’après-midi, ces ouvriers arrêtèrent à leur tour leur besogne. – Nous te cédons notre travail, dirent-ils. L’homme prit
de nouveaux ouvriers lesquels ont travaillé jusqu’au coucher du soleil et ceux-ci ont reçu la rémunération des deux autres groupes. »
La première sourate du Coran (Fatiha) dans la prière
D’après ‘Obada Ben Samit, l’Envoyé de Dieu a dit : « La prière n’est pas valable pour celui qui n’a pas récité la première sourate du Coran (Fatiha).*»
*La Fatiha mentionne ceux qui ont "encouru la colère d'Allah" et des "égarés", des expressions qui désignent respectivement, selon différentes exégèses du Coran, les juifs et les chrétiens.
De la prière le Jour du Fossé (Khandaq)
Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Le Jour du Fossé (Khandaq), ‘Omar vint et se mit à provoquer les infidèles de Qoraïch. Puis, s’adressant au Prophète, il lui confia : - Ô Envoyé de Dieu, je n’ai pu faire la prière de l’après-midi (‘assar) qu’au moment du coucher du soleil. – Par Dieu, répondit ce dernier, moi je ne l’ai pas faite jusqu’à maintenant. L’Envoyé de Dieu descendit vers Bathan, effectua ses ablutions et accomplit la prière de l’après-midi, puis celle du maghreb, après le coucher du soleil. »
De celui qui n’a pas commis le péché de polythéisme
Selon Abou Dar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quelqu’un est venu m’informer – ou m’apporter une heureuse nouvelle – de la part du Seigneur en me disant que celui qui meurt parmi les membres de ma communauté sans avoir rien associé à Dieu, sera assuré d’entrer au Paradis. Et s’il a commis l’adultère ou le vol ? Demandai-je.- Même dans ce cas, me répondit-il. »
Le péché de polythéisme
Selon ‘Abdallah, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui meurt en ayant associé quelque divinité à Dieu entrera en enfer. » Et moi, je dis aussi, reprit ‘Abdallah : « Celui qui meurt sans a voir rien associé à Dieu, entrera au Paradis »
De la morte qui sera punie dans sa tombe
‘Aïcha l’épouse du Prophète a dit : « L’Envoyé de Dieu venant à passer un jour près d’une famille juive qui pleurait sur une parente défunte, dit : « Ils pleurent sur une morte et elle sera certainement punie dans sa tombe. »
Ne sont pas des nôtres ceux qui se lacèrent les joues (en signe de deuil)
Selon ‘Abdallah, le Prophète a dit : «Ils ne sont pas des nôtres ceux qui (en cas de malheur) déchirent le col de
leurs vêtements, se frappent (ou se lacèrent) les joues, se rasent la tête, crient : « Oua Ouaïllah ! » et prononcent
des invocations de la Djahiliya.»
Quand un des deux parents se convertit à l’Islam, l’enfant adoptera cette religion
El Hassan, Ibrahim, Choraïh et Qatada ont dit : « Lorsque l’un des deux parents se convertit à l’Islam, l’enfant adoptera cette religion. » Ibn ‘Abbas et sa mère étaient parmi les opprimés. Il n’adhérait pas avec son père à la religion de ses compatriotes.
Doit-on inviter l’impubère à adopter l’Islam ?
Anas a dit : « Un jeune Juif qui était employé chez le Prophète tomba un jour malade. Le Prophète vint lui rendre visite et prenant place à son chevet, il lui dit : « Convertis-toi à l’Islam. » Le malade se tourna vers son père qui était à ses côtés et celui-ci lui dit : - Ecoute ce que te dit Abou El Qacem ! Le jeune homme embrassa ainsi l’Islam. En sortant, le Prophète s’écria : -Louange à Dieu qui l’a préservé de l’enfer. »
La prière funéraire pour les nouveau-nés
Ibn Chihab a dit : « On doit effectuer la prière des morts sur tout nouveau-né qui vient à décéder, même s’
il a une tare à son origine. Lorsqu’il naît, l’enfant est naturellement Musulman, que ses deux parents le soient ou
son père seul, sa mère professant une autre religion. Quand le nouveau-né vagit (et meurt) on dira la prière des morts, s’il ne vagit pas, ce n’est alors qu’un fœtus qui aura avorté. »
Tout nouveau-né est musulman à sa naissance
Selon Abou Salama Ben ‘Abderrahmane, Abou Horaïra a dit : « L’Envoyé de Dieu s’est exprimé ainsi: - Il n’y a pas de
nouveau-né qui ne soit musulman à sa naissance. Ensuite ce sont ses parents qui le changent en Juif, en Chrétien ou en Adorateur du feu. Pareillement, chaque animal est complètement formé à sa naissance. Quelqu’un a-t-il vu un animal naître avec les oreilles coupées ? »Puis Abou Horaïra, récita ces Paroles de Dieu : « Acquitte-toi des obligations de la religion en vrai Croyant, selon la nature dont Dieu a doté les hommes en les créant. La Création de Dieu ne saurait être
modifiée. Telle est la religion immuable mais la plupart des hommes ne le savent pas. » (Coran 30.30)
Quand le polythéiste au moment de rendre l’âme, prononce la profession de foi (Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu)
El Mossayab a dit : « Alors qu’il était sur le point de rendre l’âme, Abou Talib reçut la visite de L’Envoyé de Dieu. Au
chevet du malade se trouvaient Abou Djahl Ben Hicham et ‘Abdallah Ben Abou Oumaya. S’adressant à Abou Talib, l’E
nvoyé de Dieu lui dit : - Ô mon oncle dis : Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu, et je témoignerais pour toi auprès de Dieu. Mais, Abou Djahl et ‘Abdallah Ben Abou Oumaya s’écrièrent : - Ô Abou Talib, renieras-tu donc la foi de ‘Abd El M
outtalib ? L’Envoyé de Dieu renouvela plusieurs fois sa proposition, tandis que les deux autres l’incitaient à la rejeter.
A la fin, Abou Talib annonça qu’il restait fidèle aux croyances de ‘Abd El Mouttalib et refusa de prononcer la profession de foi (Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu). Alors l’Envoyé de Dieu dit: - Par Dieu, je demanderai pour toi le Pardon de Dieu, si cela ne m’est pas interdit. » C’est à la suite de cet événement que furent révélées les Paroles de Dieu suivantes : « Il n’appartient ni au Prophète, ni aux Croyants d’implorer le Pardon de Dieu pour les polythéistes, fussent-ils leurs proches, alors qu’ils savent qu’ils seront les hôtes de l’enfer. » (Coran 9.113)
Il est blâmable de faire la prière des morts sur les hypocrites et d’implorer l'absolution des péchés pour les polythéistes
‘Omar Ben El Khattab a dit : « Quand ‘Abdallah Ben ‘Obay mourut on demanda à l’Envoyé de Dieu de venir faire la prière des morts sur lui. Alors qu'il s’était levé, je m’élançai vers lui en me récriant: - Ô Envoyé de Dieu, tu vas faire la prière sur Ibn ‘Obay après que tel et tel jour, il ait dit telle et telle chose sur toi ! Et je lui détaillai tous les propos inconvenants d’Ibn ‘Obay. L’Envoyé de Dieu sourit et me dit : - Eloigne-toi de moi, ô ‘Omar ! Comme je persistais dans ma résolution, il ajouta : - On m’a laissé le soin de choisir et j’ai choisi. Si j’étais assuré qu’en priant plus de soixante-dix fois(1) j’obtiendrais l’absolution (des péchés) du défunt, je le ferais. L’Envoyé de Dieu effectua donc la prière des morts sur Ibn ‘Obay puis
revint peu après. Il ne s’écoula pas beaucoup de temps avant que ne furent révélés les deux versets de la sourate
«L’immunité» : « Ne prie jamais pour l’un d’entre eux quand il est mort, ne t’arrête pas devant sa tombe. Ils ont été incrédules en vers Dieu et son Prophète et ils sont morts impies. » (Coran 9.84) ‘Omar conclut : - Par la suite, je me
suis étonné de l’audace que j’avais manifestée ce jour à l’égard de l’Envoyé de Dieu, mais Dieu et son Prophète so
nt plus instruits à ce sujet. »
Des cris que poussent les suppliciés dans leurs tombes
Abou Ayoub a dit : « Le Prophète sortit un soir après le coucher du soleil et entendit des cris : - Ce sont des Juifs, dit-il, ils éprouvent le supplice dans leurs tombes. »
Les mérites de Médine
Le territoire sacré de Médine
‘Ali a dit : « Nous ne possédons rien d’autre que le Livre de Dieu et cette charte émanant du Prophète qui indique que le territoire de Médine est sacré entre ‘Aïr et tel emplacement. Celui qui commettra une quelconque violation ou qui abritera un transgresseur* sera maudit par Dieu, les anges et les hommes. On n’acceptera de lui aucun repentir, ni réparation. Puis il ajouta : -La sécurité sera égale pour tous les Musulmans. Celui qui agressera un Musulman sera maudit par Dieu, les ange
s et les hommes. On n’acceptera de lui aucun repentir, ni réparation. Celui qui viendra se placer sous la sauvegarde de quelqu’un sans l’accord de ses anciens protecteurs sera maudit par Dieu, les anges et les hommes et on n’acceptera de lui aucun repentir, ni réparation. »
*Il est possible que ce mot désigne celui qui transgresse les règles musulmane, donc un non-musulman
L’Antéchrist ne pénétrera pas à Médine
Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Il n’y aura pas une seule ville que l’Antéchrist ne piétinera, exceptées la Mecque et Médine. Il n’y a aucune ouverture à Médine qui ne soit protégée par des anges disposés en rangs. Puis, Médine et ses habitants subiront trois séismes, et Dieu chassera de la ville les infidèles et les hypocrites. »
Tome II
Le fait d’invoquer Dieu contre les infidèles
‘Abdallah Ben ‘Aoufa a dit : « A la Bataille des coalisés, l’Envoyé de Dieu invoqua contre les infidèles de la façon suivante : Ô mon Dieu, Toi qui arévélé le Coran, ô prompt Justicier, jette la débâcle parmi les coalisés ; ô mon Dieu mets-les en déroute et envoie-leur le tremblement. » L’invocation pour amener les polythéistes dans la bonne voie
Abou Horaïra a dit : « Tofaïl Ben ‘A mr Edaoussi et ses compagnons s’approchèrent du Prophète et lui dirent : - Ô Envoyé de Dieu, la tribu des Daous s’est montrée récalcitrante et a rejeté la vérité, implore Dieu pour qu’Il les punisse. Aussitôt les gens supputèrent: - Les Daous sont condamnés ! Mais
l’Envoyé de Dieu s’écria : - Ô mon Dieu ! Guide les Daous dans le droit chemin et amène-les à l’Islam.»
Il ne faut pas châtier avec la punition de Dieu
Selon ‘Ikrima, ‘Ali fit brûler des criminels. Quand il l’eut appris ‘Abbas dit : « Moi je ne les aurais pas brûlés car le Prophète a dit :- Ne châtiez pas avec le châtiment de Dieu. Il ajouta : - Je les aurais tués selon ce principe du Prophète : - Celui qui troque la vraie religion pour une autre, qu’on le tue. »
Le bannissement des Juifs d’Arabie
Abou Horaïra a dit : « Nous trouvions à la mosquée,quand le Prophète sortit et nous dit : « Allez vers les Juifs. » Nous allâmes ensemble jusqu’à leur école et le Prophète leur dit : « Convertissez-vous à l’Islam,vous serez sauvés et apprenez que la terre appartient à Dieu et à Son Envoyé et que je tiens à
vous expulser de ce pays. Que ceux qui pourront vendre leurs biens le fassent,car la terre appartient à
Dieu et à Son Envoyé. »
Le fait de se teindre les cheveux et la barbe
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les Juifs et les Chrétiens ne se teignent pas (les cheveux et la barbe), ne soyez pas à leur image. »
Des différentes religions
D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Nous les derniers venus (sur terre) serons les premiers le Jour de la Résurrection. Alors que les autres peuples ont reçu un Livre avant nous, nous avons eu le Coran par la suite. Ce jour (Vendredi) est le jour au sujet duquel ils étaient en désaccord (Juifs et Chrétiens). Les Juifs ont opté pour le lendemain (Samedi) et les Chrétiens pour le surlendemain (Dimanche)... »
Des coutumes réprouvées
Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Il ne fait pas partie de nous celui qui se frappe le visage, qui lacère les encolures et qui crie à l’aide à la manière des polythéistes. »
Celui qui désire qu’on n’insulte pas ses ancêtres
Selon ‘Orwa, ‘Aïcha a dit : « Comme Hassan sollicita du Prophète la permission de composer des pamphlets contre les polythéistes, celui-ci lui demanda : - Et pour nos ancêtres, que feras-tu ? – Je les laisserai de côté, répondit Hassan, à la façon dont on enlève un cheveu de la pâte. »
Ceux qui sortiront promptement de la religion
Abou Saïd El Khodry a dit : « Alors que nous étions avec l’Envoyé de Dieu qui procédait à un partage, nous vîmes arriver un homme nommé Dhou El Khouaïssira, de la tribu des Benou Temim. – Ô Envoyé de Dieu ! lança-t-il,soit juste (dans le partage). – Malheureux ! répondit le Prophète, et qui serait impartial si moi je ne le suis pas ? Je serais bien méprisable et perdu si je n’avais pas été impartial.‘Omar (qui était présent)s’écria alors : - Ô Envoyé de Dieu ! Autorise-moi à lui trancher le
cou ! – Laisse-le, répliqua le Prophète, il a des amis avec lesquels vous dédaigne
riez de pratiquer le jeûne à la façon dont ils jeûnent et vous dédaigneriez d’effectuer la prière à la façon dont ils prient. Ils récitent le Coran du bout des lèvres et ils sortiront promptement de
la religion, à la manière d’une flèche qui traverse (un corps) de part en part. On regardera la pointe (de la flèche) on n’y trouvera rien, on regardera le joint et on n’y trouvera rien, on regardera la hampe, on n’y trouvera rien, on observera l’empenne et on ne trouvera rien. Ainsi la flèche aura devancée les humeurs et le sang (1)
... »
(1) : La vitesse de la flèche aura été si grande, que rien n’a pu s’y fixer.
Ceux dont la foi ne dépasse pas la gorge
Selon Souaïd Ben Ghafala, ‘Ali (Ben Abou Talib) a dit : « Quand je vous rapporte un Hadith de l’Envoyé de Dieu, je préférerais tomber du ciel plutôt que de dire un mensonge sur lui, mais si je vous entretiens d’autre chose qui nous concerne, vous et moi, alors la guerre est une ruse. J'ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : - A la fin des temps surgira un groupe d’hommes, d’un jeune âge et dotés d’un esprit faible. Ils réciteront, une partie des plus nobles Paroles de la création (Le Coran) et ils sortiront promptement de l’Islam à la façon d’une flèche qui traverse de part en part. Leur foi ne dépassera pas leur gorge. Tuez-les partout où vous les rencontrez. Leur exécution sera récompensée au Jour de la Résurrection. »
La prise de Khaïbar
Selon Mohammed (Ben Sirin), Anas Ben Malik a dit : « L’Envoyé de Dieu arriva tôt le matin devant Khaïbar. Lorsque les habitants sortirent de la ville avec leurs pelles, ils virent les troupes et s’écrièrent : - C’est Mohammed et l’armée ! Et ils retournèrent précipitamment dans leur retranchement. Le Prophète éleva les deux mains et dit alors : - Allahou Akbar ! (Dieu est le plus grand !), Khaïbar sera renversé. Lorsque nous arrivons sur les terres d’un peuple (hostile) que la malédiction soit sur ceux qui ont été avertis (en vain). »
Des palmiers affectés au Prophète
Selon Solaïman Ben Tarkhan, Anas Ben Malik a dit : « Chaque homme (des Ansar) affectait au Prophète la récolte de quelques palmiers. Lorsque les Qoraïda furent éliminés et les Nodaïr bannis, le Prophète leur restitua leurs biens. »
La palmeraie des Benou Nadir
Ibn ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu ordonna de brûler les palmiers des Benou Nadir et de couper les arbres – la palmeraie était connue sous le
nom d’El Bowaïra – C’est en liaison avec cet événement que fut révélé ce verset : « Tout palmier, que vous avez coupé ou que vous avez épargné le fut avec la permission de Dieu et pour confondre les pervers. » (Coran 59.5)
La journée d’Ohod
El Bara a dit : « Nous trouvâmes les idolâtres ce jour-là. Le Prophète positionna dans un emplacement un corps d’archers dont le commandement fut confié à ‘Abdallah. Il donna ses instructions : « Ne bougez d’ici sous aucun prétexte, leur dit-il. Si vous nous voyez vainqueurs, restez sur place, si nous avons le dessous ne venez pas nous secourir. » Quand l’engagement eut lieu, l’ennemi s’enfuit et leurs femmes s’élancèrent vers la montagne en relevant leurs robes, découvrant leurs anneaux de pied. A cet instant, les Musulmans se mirent à crier : « Au butin ! Au butin! » ‘Abdallah dit à ses archers : « Le Prophète m’a fait prendre l’engagement de garder vos positions. » Ils refusèrent de lui obéir et s’en allèrent errer à la recherche du butin. »
« C’est dans ces conditions que soixante-dix d’entre eux furent tués. A ce moment Abou Sofiane vint et dit : « Mohammed est-il parmi vous ? – Ne répondez pas, ordonna le Prophète. Abou Sofiane continua : - Abou Qohafa est-il parmi vous ? – Ne répondez pas, dit le Prophète. Abou Sofiane reprit : - Ibn El Khattab, est-il parmi vous ? Tous ces hommes ont été tués, conclut Abou Sofiane, sans quoi, ils auraient répondu. – Ne pouvant se retenir ‘Omar s’écria : « Tu as menti, ô ennemi de Dieu ! Dieu a gardé contre toi de quoi t’infliger encore beaucoup de peine. » Puis Abou Sofiane, s’exclama : « Gloire à Hobal ! » Répondez-lui, intervint alors le Prophète. – Et qu’allons-nous lui dire ? lui demanda-t-on. – Dites : Dieu est le plus Haut et le plus Glorieux ! – Nous possédons El ‘Ozza, renchérit Abou Sofiane, alors que vous n’avez pas cette divinité. – Répondez-lui, dit encore le Prophète. – Et qu’allons-nous lui dire, lui demanda-t-on une nouvelle fois. – Dites : - Dieu est notre Seigneur et vous, vous n’avez pas de Seigneur. » - Ce jour, conclut Abou Sofiane, c’est la revanche de Badr. La guerre a ses revers. Vous verrez des mutilations que je n’ai pas prescrites, mais cela ne me gêne en aucune façon. »
Du valeureux combattant de Ohod
Selon Anas, son oncle paternel qui n’avait pas participé à la journée de Badr dit : « Je n’ai pas assisté au premier combat mené par le Prophète, mais si Dieu me permet d’assister à un (autre) combat en compagnie du Prophète, il verrait combien je serai fougueux dans la bataille. »
« Or il advint qu’il participa au combat de Ohod et vit les fidèles s’enfuir, alors il s’écria : « Ô mon Dieu, je te demande de pardonner ces gens-là – les Musulmans – et ne me rends pas responsable des pratiques des idolâtres. (...)
La destruction des idoles de la Mecque
‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Le Prophète pénétra dans la Mecque, le jour de sa prise. Il y avait trois cent soixante idoles, alignées tout autour du Sanctuaire. Le Prophète les toucha une à une à l’aide d’une baguette qu’il tenait à la main en disant : - La vérité est venue, le mensonge s’est dissipé. La vérité est venue et le mensonge à présent ne pourra plus commencer ni recommencer. »
L’entrée du Prophète dans le Temple de la Ka’ba
Selon Ibn ‘Abbas, quand il arriva à la Mecque, l’Envoyé de Dieu ne voulut pas pénétrer dans le sanctuaire (de la Ka’ba) qui contenait des idoles. Il ordonna de les enlever et cela fut exécuté. On emporta les statues d’Abraham et d’Ismaïl qui tenaient des flèches divinatoires. « Que Dieu anéantisse les infidèles, s’écria le Prophète, ils savaient que ces deux idoles n’ont jamais rien prédit. » Puis, il pénétra dans le sanctuaire, effectua le tekbir partout dans le Temple et sortit sans accomplir de prière.
Des révélations faites aux Prophètes
Abou Horaïra a dit : « Les gens du Livre lisaient la Thora en hébreu et en faisaient l’interprétation en arabe aux Musulmans. L’Envoyé de Dieu dit à ces derniers : - N’accordez pas de crédit à ce que disent les gens du Livre et ne les traitez pas de menteurs. Dites : - Nous croyons en Dieu et aux Révélations qui nous ont été faites. »
De ceux qui associent (des divinités) à Dieu
Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Toute personne qui mourra en invoquant des associés en dehors de Dieu est destinée à
l’enfer. »
Les méfaits de la sédition
Ibn ‘Omar raconte que deux hommes vinrent le voir durant la sédition de Ibn Zoubaïr : « Les gens ont lutté, lui ont-ils dit, tandis que toi Ibn ‘Omar, le compagnon du Prophète, tu restes là, qu’est-ce qui te retient de sortir ? – Ce qui me retient répliqua-t-il, c’est que Dieu a défendu de verser le sang de son frère (en religion). – Dieu n’a-t-Il pas dit : - Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition ? lui répondirent-ils. – Nous avons combattu, précise Ibn‘Omar, jusqu’à faire disparaître la discordeet qu’il ne reste plus que la religion de Dieu, alors que vous, vous désirez nous voir combattre pour faire naître la discorde et que la religion soit réal isée au profit d’autres que Dieu. »
La meilleure nation parmi les hommes
Abou Horaïra a dit : « Dans ce verset : « Vous formez la meilleure nation parmi les hommes... » Ceux qu’on aura amené la chaîne au cou pour
leur faire adopter l’Islam, constituent les meilleurs des hommes. »
De ceux qui meurent en état d’infidélité
Ibn ‘Omar a dit : « Quand ‘Abdallah Ben ‘Obay mourut, son fils ‘Abdallah Ben ‘Abdallah vint vers l’Envoyé de Dieu et sollicita son qamis
pour l’utiliser comme linceul. Le Prophète accéda à sa requête et ‘Abdallah lui demanda de prier pour son père. A cet instant ‘Omar se leva et, empoignant l’Envoyé de Dieu par son manteau, lui lança : - Ô Envoyé de Dieu, le Seigneur t’a défendu cela. - Le Seigneur, rétorqua l’Envoyé de Dieu, m’a laissé le choix en disant : « Demande pour eux le Pardon de Dieu ou ne le demande pas, si tu le demandais, soixante-dix fois... » Alors, je l’implorerai plus de soixante-dix fois. - Mais c’est un hypocrite ! poursuivit ‘Omar. Malgré cela, l’Envoyé de Dieu fit la prière et c’est
ainsi que fut révélé le verset suivant : « Ne prie jamais pour l’un d’entre eux quand il est mort et ne t’arrête pas devant sa tombe (car ils ont été incrédules envers Dieu et Son Prophète et sont morts infidèles). »(Coran 9.85)
De la malédiction de Dieu
Ibn ‘Omar a dit : « J’ai entendu le Prophète dire: - On rapprochera le Croyant du Seigneur – ou le Croyant s’approchera – jusqu’à ce que le Seigneur le prenne sous son aile et lui fera confesser ses péchés. – Reconnais-tu avoir commis tel péché ? Questionnera le Seigneur. – Je l’admets Seigneur, répondra le Croyant. Après deux fois, le Seigneur dira : - Je t’avais voilé ce péché dans le bas-monde, aujourd’hui, Je l’efface pour toi. Puis, on pliera son cahier des bonnes actions. Aux autres – ou aux infidèles – on leur dira sous forme de témoignage : - Voici ceux qui ont menti contre leur Seigneur. »
Le châtiment de Dieu
Selon Abou Moussa, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu accorde un délai au pervers, mais quand Il veut le punir, Il ne le laisse pas fuir. Puis le Prophète récita le verset suivant : « Tel est le châtiment de ton Seigneur quand Il atteint les cités perverses. »
Ceux qui échangent les bienfaits de Dieu contre l’infidélité De ces Paroles de Dieu : « N’as-tu pas vu ceux qui échangent les bienfaits de Dieu contre l’infidélité et qui établissent leur peuple dans le demeure de la perdition ? » (Coran 14.28). Selon ‘Ata, Ibn ‘Abbas a dit : « Ce
passage : « N’as-tu pas vu que ceux qui échangent les bienfaits de Dieu contre l’infidélité... », concerne les idolâtres de la Mecque. »
Ceux qui opèrent des distinctions dans le Coran
Selon Ibn ‘Abbas, le passage suivant : « Ceux qui opèrent des distinctions dans le Coran, s’applique aux gens du Livre (Juifs et Chrétiens) qui ont fragmenté le Coran en différentes sections, faisant foi aux unes et rejetant les autres. »
Les actions vaines de ceux qui ne croient pas aux versets
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Lorsqu’il viendra au Jour de la Résurrection, l’homme gros et immense, ne pèsera pas aux yeux de Dieu, le poids d’une aile de moucher on. Puis le Prophète ajouta : - Récitez ce verset : « Et elles – leurs actions – ne pèseront d’aucun poids le Jour de la Résurrection. » (Coran 18.105)
Le jour des lamentations
Selon Abou Sa'id El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « On apportera la mort sous les traits d’un bélier blanc et noir et un annonciateur s’écriera : - Ô gens du Paradis ! Et ceux-ci allongeront le cou et regarderont : - Reconnaissez-vous ceci ? leur dira-t-il. – Oui, c’est la mort, répondront-ils. – Quand tout le monde la verra on l’égorgera. Puis l’annonciateur s’écriera : - Ô gens de l’enfer ! Et ceux-ci allongeront le c
ou et regarderont : - Reconnaissez-vous ceci ? leur dira-t-on. – Oui, c’est la mort, répondront-ils. Quand tout le monde la verra, on l’égorgera. – Ô gens du Paradis, clamera l’annonciateur, (désormais) vous devenez immortels, la mort n’existe plus. – Ô gens de l’enfer, (désormais) vous
devenez immortels, la mort n’existe plus. Ensuite l’Envoyé de Dieu récita le verset suivant : « Avertis-les du jour des lamentations, lorsque le décret sera fixé, alors qu’ils sont insouciants et ne croient pas. »(Coran 19.39)
Le Paradis est interdit aux infidèles
Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Ibrahim (Abraham) rencontrera son père et il dira : - Ô Seigneur, Tu m’avais promis de ne pas m’humilier le jour où ils seront ressuscités. – J'ai interdit le Paradis aux infidèles, » répondra Dieu.
La religion de Dieu est immuable
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Tout enfant à sa naissance est musulman. Ce sont ses père et mère qui l’entraînent à devenir un
Juif, un Chrétien ou un mage. Il en est de même pour chaque animal qui engendre un être complet. En avez-vous, vous qui naissent mutilés ? Et Abou Horaïra de poursuivre : - La religion de Dieu est celle dans laquelle Dieu a créé les hommes. Il n’y aura pas de modification à la religion de Dieu, car elle est éternelle, immuable. »
L’utilisation de vases d’argent
Ibn Abou Leïla a dit : « Nous partîmes avec Hodaïfa et celui-ci nous raconta que le Prophète avait dit : - Ne buvez pas dans des coupes d’or ou
d’argent. Ne portez pas de vêtements en soie ou en brocart. Ces choses leurs sont destinées en ce monde, alors que vous les porterez dans l’autre vie. »
Le fait de laisser pousser la barbe
Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit :« Faites le contraire de ce que font les idolâtres ; laissez pousser votre barbe et taillez vos moustaches. »
Quand il faisait le pèlerinage ou la visite aux lieux saints (‘Omra) Ibn ‘Omar empoignait sa barbe et coupait ce qui dépassait.
Le fait de se teindre les cheveux
Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit: « Les Juifs et les Chrétiens ne se teignent pas, faites l’inverse. »
La destruction des croix
Selon ‘Aïcha, le Prophète ne gardait aucune chose dans sa maison comportant des croix sans l’éliminer.
Les plus graves de tous les péchés
Selon Abou Bekra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Voulez-vous que je vous enseigne quels sont les plus graves de tous les péchés ?
– Oui, ô Envoyé de Dieu, lui répondîmes-nous. – C’est lorsqu’on associe des divinités à Dieu et qu’on désobéit à son père et à sa mère. » Le Prophète était appuyé sur son bâton, il s’assit alors et continua : « Parmi les plus graves péchés, se trouvent aussi les propos mensongers et le faux témoignage, et il ajouta, - les propos mensongers et les faux témoignages. Il n’arrêta pas de ressasser ces paroles au point que je pensai (en moi-même). - Il ne se taira donc pas ! »
De celui qui faisait le bien quand il pratiquait l’idolâtrie et qui se convertit ensuite à l’Islam
‘Orwa Ben Zoubaïr relate que Hakim Ben Hizam a dit : « Ô Envoyé de Dieu, que penses-tu de certaines pratiques que j’observais au temps de l’ignorance (Djahiliya) telles que les relations parentales, l’affranchissement des esclaves et l’aumône. Serai-je récompensé pour cela ? – Quand tu t’es converti à l’Islam, répondit le Prophète, tu as conservé tout le bien que tu avais fait auparavant. »
L’amour de Dieu
Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Personne n’appréciera le bonheur de la foi, tant qu’il n’aimera son prochain que dans le but d’être
agréable à Dieu, et tant qu’il ne désirera être jeté au feu plutôt que de retourner à l’infidélité, quand il en a été délivré par Dieu. Enfin tant qu’il n’aimera pas Dieu et Son Envoyé plus que n’importe quelle autre personne. »
L’interdiction de prononcer des injures et des malédictions
‘Abdallah a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Injurier un Musulman constitue une ignominie, le combattre c’est de l’infidélité. »
Des accusations injustifiées
Selon Abou Dar, le Prophète a dit : « Quand un homme traite un autre d’ignominie ou d’infidélité, ces accusations ne pourront que se retourner
contre leur auteur si elles sont injustifiées. »
De celui qui jure autrement que par l’Islam
Selon Tabit Ben Dahak... l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui jure par une autre religion que l’Islam, son serment sera tel quel. L’homme ne doit pas promettre d’offrir quelque chose qu’il ne détient pas. Celui qui se suicide en raison d’une chose de ce monde, sera puni le Jour de la Résurrection ; le fait de maudire un Croyant équivaut à le tuer. Il en est de même quand on l’accuse d’infidélité. »
Celui qui traite sans raison son frère d’infidèle, mérite le qualificatif qu’il a utilisé
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand un homme dit à son prochain : « Ô infidèle ! » l’un des deux protagonistes mérite certainement ce qualificatif. »
On ne doit pas déclarer que quelqu’un est infidèle quand on ignore ses croyances
‘Omar s’adressant à un prédicateur l’accusa d’être un hypocrite. Le Prophète lui dit : « Qu’en sais-tu ? Peut-être que Dieu portera Son Regard vers les gens de Badr, leur dise : - Je vous pardonne. »
L’invocation contre les polythéistes
Anas a dit : « Le Prophète avait envoyé un groupe formé de récitants du Coran et tous périrent. Jamais je ne vis le Prophète éprouver une peine aussi douloureuse que celle qu’il ressentit à la suite de ce malheur. Il se recueillit pendant un mois à la prière de l’aurore et prononça ces paroles : - Les ‘Ossaya se sont rebellés contre Dieu et son Envoyé. »
Le Croyant et le mécréant face à la mort
‘Aïcha – ou une autre épouse du Prophète – dit un jour : « Nous abhorrons la mort », le Prophète répondit :
- Cela n’est pas vrai, car le Croyant au moment où vient la mort et quand on lui énonce les faveurs et les grâces divines, n’aime rien autant que ce qui l’attend, alors il aspire rencontrer Dieu et Dieu veut le rencontrer. Quant au mécréant, lorsque vient la mort, quand on lui a signalé le châtiment divin et ses affres, il n’abhorre rien de plus que ce qui l’attend ; il déteste alors rencontrer Dieu
et Dieu déteste le rencontrer. »
Les tourments de la mort
Selon Abou Qatada, un cortège funèbre vint à passer près de l’Envoyé de Dieu et celui-ci dit : « Il est débarrassé et on en est débarrassé. – Que veulent dire ces mots, Ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. – L’adorateur Croyant, répondit le Prophète, est débarrassé des souffrances de ce monde, puisqu’il est en route vers la Miséricorde de Dieu Tout-Puissant, alors que pour l’adorateur mécréant en sont débarrassés, tous les hommes, les pays, les plantes et les animaux. »
Le Jour de la Résurrection, la communauté de Mohammed sera comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir
Selon Abou Horaïra le Prophète a dit : « Le premier homme qui sera appelé le Jour de la Résurrection sera Adam. A ses descendants qui se regarderont on annoncera : - Voici votre père Adam. Celui-ci s’adressera à Dieu et dira : - A Tes ordres et à Ta disposition, Seigneur. – Prends de ta descendance ceux qui sont destinés à l’enfer, ordonnera Dieu. – Seigneur, répondra Adam, combien dois-je prendre? – Quatre-vingt-dix-neuf sur cent, précisera le Seigneur. – Ô Envoyé de Dieu, s’exclamer ont alors les fidèles et combien resterons-nous ? – Ma communauté, répondra le Prophète, sera par rapport aux autres communautés, comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir. »
De ces Paroles de Dieu Tout-Puissant : « ...Le tremblement de (la Dernière) l’Heure sera quelque chose de terrible
Selon Abou Saïd, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu dira : - Ô Adam ! – A Tes ordres et à Ta disposition, le Bien est entre Tes Mains, répondra Adam. –Sors ceux qui doivent aller en enfer, dira Dieu. – Et combien iront-ils dans le feu ? interrogera Adam.– De chaque mille, extrais neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf, lui sera-t-il précisé. C’est alors que « les cheveux des enfants blanchiront, que la femme enceinte avortera et que les hommes paraîtront ivres alors qu’ils ne le sont pas, mais le châtiment de Dieu est Terrible. » (Coran 22.2). Les fidèles furent troublés de cela et dirent: - Ô Envoyé de Dieu, qui d’entre-nous sera préservé ?– Soyez heureux, répondra le Prophète, alors que parmi (les gens) de Gog et Magog, il y en aura mille, de votre communauté, il n’y en aura qu’un seul. Puis il ajouta : - Je jure par Celui qui tient mon âme entre Ses
Mains, j’espère que vous constituerez, le tiers des élus du Paradis. – Comme nous louâmes Dieu et prononçâmes le tekbir, il continua : - Je jure par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, j’espère que vous constituerez la moitié des élus du Paradis. – Vous êtes parmi des autres
communautés comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir... »
Le Musulman n’hérite pas de l’infidèle et l’infidèle du Musulman
Selon ‘Ossama Ben Zeïd, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le Musulman n’hérite pas de l’infidèle et l’infidèle du Musulman »
De celui qui sans avoir droit réclame le sang de quelqu’un
Selon Ibn ‘Abbas, le Prophète a dit : « Les trois personnes les plus honnies de Dieu sont : La personne qui manque à ses obligations sur le territoire sacré, celle qui se trouve en Islam et recherche les pratiques du paganisme, enfin celle qui sans avoir le droit, réclame le sang de quelqu’un pour le verser. »
La rétribution des actions au temps de l’idolâtrie
Selon Ibn Mess’aoud, un homme a dit : « Ô Envoyé de Dieu, serons-nous châtiés pour nos actions du temps de l’idolâtrie ? – Lorsque, répondit le Prophète, quelqu’un aura fait le bien après sa conversion à l’Islam il ne sera pas puni pour ses actions du temps de l’idolâtrie. Mais celui qui commettra de mauvaises actions, après sa conversion à l’Islam, sera puni pour ses actions antérieures et postérieures à sa conversion. »
De l’hypocrisie
Hodaïfa Ben El Yeman a dit : « De nos jours, les hypocrites sont plus néfastes que du temps du Prophète. Avant ils cachaient leurs sentiments,
aujourd’hui ils les affichent publiquement. » Hodaïfa a dit : « L’hypocrisie existait du temps du Prophète mais aujourd’hui l’infidélité a remplacé la foi. »
De ces paroles du Prophète : « N’interrogez pas les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) à propos d’un sujet religieux. »
Selon ‘Obaïd Allah, Ibn ‘Abbas a dit : « Vous interrogez les gens du Livre à propos de quelque sujet, tandis que votre Livre a été révélé plus
récemment à l’Envoyé de Dieu et que vous le lisez, sans qu’il soit modifié ! On vous a informé que les gens du Livre avaient altéré le Livre de Dieu et qu’ils avaient de leurs mains rédigé ce Livre en affirmant : « Ceci vient de Dieu, » afin d’acheter des choses à vil prix. Ne vous a-t-il pas interdit, de les interroger et de suivre leurs conseils? Non, par Dieu, alors que nous n’avons jamais vu, l’un d’eux vous interroger
sur ce qui vous a été révélé. »
Le Croyant est pareil à une tige de céréale
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le Croyant ressemble à la jeune tige d’une céréale. Que le vent souffle, il la fait pencher et agite ses feuilles. Puis, lorsque le vent s’arrête, la tige reprend sa forme. De même que le Croyant lorsqu’il est atteint par l’infortune. Tandis que l’infidèle est pareil au cèdre, fort et vigoureux, mais que Dieu abat lorsqu’Il le veut. »