[ Tenter de se couper le bras ]

– Nelly ! tonna Sofian. Demande à ton Insécateur de me couper le bras.
– Ok.

Happy apparut dans un rayon de lumière, toutes faux en avant. Nelly allait lui donner l'ordre fatal, jusqu'à ce que...

– STOOOP !!
– Tch ! cracha Sofian. Une nuisance...
– …. je vais volontairement passer sur cette dernière réplique même si elle me donne sérieusement envie de t'éclater la tronche...., grommela Camélia avant de se reprendre. Bref, reprenons... C'EST QUOI CE DÉLIRE ?!

Sofian pencha légèrement la tête, interrogateur.

– Je demande simplement à Nelly de me couper le bras. Où est le problème ?
– C'est ton existence le problème... Mais pourquoi ferais-tu ça ?!
– Assistante N°1... soupira Sofian. Nous sommes à la recherche du Faucheur de Mérouville.
– Oui, et alors ?!


Sofian plaqua sa main sur son visage, comme s'il venait d'entendre la plus grosse bêtise du monde.

– Je savais que ton cerveau ne serait pas assez développé pour comprendre, je vais donc devoir te l'expliquer en détail, assistante N°1.
– … il n'y a pas une loi qui autorise à torturer les connards de son espèce ? marmonna méchamment la présidente
– C'est simple, l'ignora copieusement Sofian. Reprenons les bases, nous sommes à la recherche d'un Faucheur. Un Faucheur n'apparaît qu'aux personnes proches de la mort. C'est pourquoi je dois moi aussi me rendre dans un état mortifère pour le trouver !

Camélia en resta sonné une bonne poignée de secondes.

– Mais c'est complètement débile !!
– Les génies sont souvent des incompris, ponctua Sofian.
– En plus, ce n'est même pas sûr que celui que l'on recherche est vraiment un faucheur ! Regarde, au lycée, les élèves ont pris Nelly pour une faucheuse et pourtant elle est plus ou – enfin surtout – moins normale ! Et je rappelle que le Faucheur de Mérouville n'est qu'une RUMEUR ! Une légende urbaine ! Il n'existe probablement pas !
– Hum, réfléchit Sofian. En effet, il serait fâcheux de mourir pour rien. De plus, si je meurs pour de vrai, je ne pourrais pas le capturer.
– Contente que tu sois enfin revenu à la raison..., soupira Camélia avant de se tourner vers Nelly. Et toi, tu le laisses faire ?!

Nelly fixa Camélia de ses yeux à demi-ouvert, avant de pencher la tête.

– J'ai fait quelque chose de mal ?
– ….
– ….
– ….
– Oh et puis zut, se résigna la présidente. J'abandonne, faîtes ce que vous voulez...


Inspecter les grafitis
Ouvrir ses chakras