Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 16 mars 2015  | Édité le 6 juin 2015
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Marie et la fin des temps

Marie et la fin des temps

L’Écriture en parle peu, choisie pour enfanter Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, Marie était certes la femme la plus vertueuse, la plus parfaite, la plus belle, spirituellement et physiquement, de toutes celles nées sur terre depuis la création d’Ève ; et après elle aucune ne pourra lui être comparée. Qui comprend alors ce mystère, ce silence des Écritures à son sujet ? Pourtant, dans le cadre allégorique et prophétique des récits de l’Écriture, ce silence en dit plus sur ce qu’elle représente et était que beaucoup de paroles. Le récit des Évangiles parle beaucoup plus de Marie de Magdala, la pécheresse repentie, dont Jésus chassa les sept démons qui la poussaient à mal faire. Et c’est à elle la première, que Jésus donna l’immense joie de le voir ressuscité.

Une femme dans l’Écriture désigne toujours une assemblée, un peuple. C’est ce que figure Marie, qui enfanta Jésus, « le Fils de l’homme ». Mais aussi l’autre Marie, Marie de Magdala ! Ce n’est pas sans raison qu’elles portent le même nom hébreux, celui de la sœur de Moïse : Myriam. L’une et l’autre figurent une assemblée de disciples de Jésus, appelés à régner avec Jésus sur les habitants de la terre ; à devenir dans le ciel le royaume des « Fils de l’homme » qui régnera sur l’humanité. Cependant, elles sont distinctes l’une de l’autre.

Marie de Magdala c’est l’assemblée chrétienne sous influence des puissances spirituelles mauvaises ; sous leur domination elle s’est détournée des enseignements de Jésus, apostasie dont elle finira par se repentir, grâce à sa foi en Jésus-Christ et l’amour qu’elle lui porte, ce qu’elle n’a jamais abandonné. Ce sera quand Christ et les anges de Dieu enchaîneront Satan et ses démons dans l’abîme. Durant des siècles la chrétienté a eu pignon sur rue, faisant partie de ce monde, participant au sang et aux larmes qu’il répandit sur terre. Vu ce que représente Marie de Magdala dans le sens allégorique des récits bibliques, n’était-il pas normal d’en parler plus que des autres femmes citées dans l’Évangile ? Bien sûr que oui, et il ne faut pas chercher à y voir autre chose, contrairement à certains esprits impurs devenus célèbres et riches en s’attaquant à Jésus-Christ.

Marie, ayant enfanté Jésus, ne représente évidemment pas la chrétienté pécheresse. Non, elle représente un ensemble de disciples de Jésus qui font la volonté de Dieu, qui écoutent sa parole et la mettent en pratique, selon les paroles de Jésus en Matthieu 12 : 46-50 ; Marc 3 : 31-34 et Luc 8 :19-21. Ceux-ci désignent les serviteurs de Dieu inconnus du monde qui dans toutes les langues des nations, font retentir « la voix de celui qui crie dans le désert » et que seul un petit nombre écoute.

Comme Dieu fit naître Jean-Baptiste (Jean 1 :11-13), Dieu fit naître chacun d’eux, et pour que cela soit évident, ce fut le 16 juin 1935, à la date anniversaire de la naissance d’Ézéchiel, leur grande figure, qui naquit une septième année, le 16 juin, selon notre calendrier.

Depuis qu’ils ont reçu l’Esprit saint pour rétablir la parole de Dieu dans toute sa pureté, et rendre témoignage à la vérité divine, ils adorent Dieu en esprit et selon la vérité des Écritures, comme Jésus l’a dit à la Samaritaine, et ils ne s’attachèrent plus à aucune église ou institution religieuse. Elles ignorent donc leur existence. Ce fut au mois de mai 1972, il y a 42 ans que, loin de toute institution religieuse de la chrétienté, ils commencèrent à adorer Dieu en esprit et selon la vérité. Pour ce faire, ils ont renoncé à exploiter leurs talents particuliers et leur savoir, acquis dans leur recherche de la vérité en toutes choses : en science, religions et histoire profane, en géographie et archéologie, parcourant à plusieurs reprises l’Égypte, le désert du Sinaï et la terre d’Israël.

Ayant renoncé à utiliser leur savoir à leur profit, ce qui leur aurait donné une place en vue dans la société et une position sociale enviable, ils sont pauvres, ignorés du monde et des églises. Ce sont eux les deux témoins de l’Apocalypse, accomplissant l’œuvre d’Élie pour ramener le peuple chrétien à la sagesse des justes, avant que Dieu ne punisse les crimes des habitants de la terre. Et c’est de l’ensemble de ces hommes de Dieu, inconnus de tous, que Marie, la mère de Jésus, est une figure. Comme Marie ils doivent « enfanter » Christ, convertir le reste des élus (Apocalypse ch.12), ceux qui ont été marqués au front du sceau de Dieu au début des derniers quarante-deux mois, quand les deux témoins ont commencé leur témoignage « revêtus de sacs ».

Je l’ai dis plus haut, parmi les femmes née sur terre, il n’est pas né de femme plus parfaite, plus « grande » que Marie, la mère de Jésus-Christ. Or Jésus a dit de Jean-Baptiste, qui représente les serviteurs de Dieu accomplissant l’œuvre d’Élie : « Parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en est pas paru de plus grand que Jean-Baptiste » : Matthieu 11 :11. Et cette parole concerne chacun de ces serviteurs de Dieu, dont l’ensemble est figuré par Marie : ils sont aussi grands aux yeux de Dieu que tous les prophètes du passé. C’est la raison de ce mystérieux silence de l’Évangile concernant la mère de Jésus-Christ. Figurant l’ensemble des hommes de Dieu dispersés dans le monde aux temps de la fin, ces inconnus, pour le sens allégorique et prophétique du récit, l’Évangile ne devait pas en dire plus qu’il n’en dit.

7 mai 2014,
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com


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