La génération de tous les dangers

La génération de tous les dangers

Préambule

Au sens allégorique et prophétique des récits de l’Écriture sacrée, Ninive et l’empire Assyrien, symbolisant le pouvoir politique et militaire ; Babylone et l’empire Babylonien, figures des marchands et du commerce ; l’Égypte et son empire, les adorateurs du veau d’or, des richesses matérielles, du pouvoir de l’argent, tous figurent ce monde. Ce sont les trois premières grandes figures, les trois faces de l’Antéchrist d’aujourd’hui. Le grand fleuve Euphrate, traversant Ninive et Babylone, le Nil, traversant l’Égypte, ce sont les peuples et nations subissant leur domination.

Jéricho et le pays de Canaan, à l’ouest du Jourdain, figure aussi ce monde, mais vu sous l’angle des fils de Caïn et du fils maudit de Cham (Canaan), monde criminel s’adonnant à ses plus bas instincts, aux pires perversions sexuelles, dont la plus ignoble est sans aucun doute la pédophilie. C’est dans ce monde-là que Dieu a suscité ses serviteurs, « comme des étrangers et voyageurs sur la terre », afin d’en sauver ceux qui peuvent l’être. Par contre le Jourdain, qui prend sa source dans la montagne d’Hermon, servant de frontière entre les royaumes en-deçà et au-delà du Jourdain, figure la parole de Dieu :

Psaume 133 : 3 : « Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là que Jéhovah envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité. »

C’est à l’est du Jourdain, que se trouvait les royaumes d’Edom, d’Amon et de Moab, figurant les « trois pasteurs » de la prophétie de Zacharie, ceux qui se sont détournés de la parole divine : les religions Juive, Chrétienne, Musulman et leurs dérives.

Les régions désertiques, territoires où l’eau est rare, voir inexistante, le « désert » donc, figure aussi ce monde, privé de la vérité des divines paroles. Le peuple que Dieu fit sortir d’Égypte, à l’exception de Josué et du païen Caleb, fut condamné à périr au cours des quarante ans qu’ils passèrent dans le désert de la péninsule du Sinaï, jusqu’à ce que leur génération se soit éteinte. Il s’agissait de tous ceux qui étaient dans leur trentième année à la sortie d’Égypte ! Et c’est ainsi que dans l’Écriture, « une génération » désigne une période de quarante années, longueur d’une génération adulte. Celle que les hébreux passèrent dans le désert du Sinaï, est une illustration de la dernière génération. Durant celle-ci, les hommes nés de Dieu le 16 juin 1935 accomplissent leur ministère, qui est de rétablir la parole de Dieu telle qu’elle fut donnée par l’entremise de Moïse, Josué, Samuel et Esdras ; pour ce qui concerne les écrits hébraïques. Dans ce même temps, ils rendent témoignage à la vérité de la divine parole à leur entourage, dans le but de faire « sortir d’Égypte » un reste de tous les peuples, afin que l’humanité soit sauvée.

Les générations

Les quarante années du Sinaï ne sont pas les seules à illustrer notre génération, qui touche à son terme. Après la mort de Josué et des anciens lui ayant survécu, le peuple se détourna des voies divines, et Dieu le livra au roi de Mésopotamie. Puis le peuple, dans les peines et les souffrances, se repentit, et Dieu suscita un Juge pour le délivrer de cette première domination païenne. Dès lors ce fut une succession de désobéissance et de retour à Dieu sous la juridiction d’un Juge jusqu’à Samuel. Durant cette période, parmi les Juges suscités par Dieu pour délivrer son peuple des dominations païennes, quatre furent à la tête du peuple durant chacun quarante ans : Othniel, Ehud, Barak et Gédéon. Ensuite, les trois premiers rois du royaume d’Israël régnèrent aussi chacun 40 ans : Saül, David et Salomon. Cela fait sept hommes oints par Dieu, qui se trouvèrent à la tête de son peuple durant chacun quarante ans. Ces sept générations illustrent aussi notre génération. Avec celle du désert, cela nous donne 8 générations citées, plus les quatre dernières qui débutèrent il y a 160 ans, cela nous donne 12 générations, nombre utilisé pour désigner une totalité, à l’exemple des 12 mois de l’année.

Moïse passa 40 « jours » sur la montagne, pour être instruit des événements du passé et recevoir les instructions divines. Ces 40 « jours » ce sont aussi les quarante années de la dernière génération, années durant lesquelles les serviteurs de Dieu reçurent de l’Esprit saint la compréhension du Livre de Dieu. Après l’épisode du veau d’or, Moïse passa une deuxième fois 40 « jours » sur la montagne, pour implorer la miséricorde divine pour le pécher du peuple. Il s’agit toujours de la dernière génération.

Élie, le prophète, marcha 40 « jours » dans le désert pour arriver en présence de Dieu à la montagne ! Jésus fut éprouvé durant 40 « jours » dans le désert de Juda par le diable. Et après sa mort et sa résurrection, Jésus fit comprendre toute l’Écriture à ses apôtres durant 40 « jours » !

Moïse, Élie et Jésus, par leurs ministères, ont illustré l’œuvre accomplie par les serviteurs de Dieu nés le 16 juin 1935. Et donc tout cela les concerne. Or, si Élie se trouva en présence de Dieu à la sainte montagne, (figurant alors la Sion céleste), au bout des 40 jours désignant la dernière génération, cela signifie qu’au bout de celle-ci, les serviteurs de Dieu seront, avec tous les ressuscités et ceux des élus qui vivent encore, dans le ciel, que c’est donc au bout de la dernière génération que le royaume de Dieu sera constitué, pour conduire les survivants de l’humanité sur le chemin de la vie.

Le 21 mars 2015
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com

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