Les trois convocations sacrées

Les trois convocations sacrées

Pâques, Tabernacles, Pentecôte, trois illustrations prophétiques

Je n’ai fait aucune erreur de calcul dans mon texte : « 430 semaines et 75 jours pour sauver le monde ». Texte annonçant que tout sera accompli pour la nouvelle lune du 20 mars 2015. Cependant la nouvelle lune du printemps est passée et ce monde agonisant existe encore, le reste de l’humanité n’est toujours pas sous le règne du royaume de Dieu. Je ne peux douter de l’exactitude de la parole divine, à la vérité de laquelle Jésus à rendu témoignage. Je le répète une fois de plus, je ne peux douter que de moi-même. Quelque chose m’a échappé dans la compréhension du sens allégorique des récits, et c’est ce qui m’a fait commettre cette erreur. Reconsidérons les trois grandes convocations sacrées imposées aux fils d’Israël, qui illustrent les événements derniers.

En Égypte (ce monde), Gabriel donna l’ordre à Joseph de retourner en Israël, avec Marie et Jésus, ceux qui en voulaient à la vie de Jésus étant morts. L’Évangile de Matthieu dit, en 2 : 15, que cela réalisait une parole d’Osée disant : « Quand Israël (le prince de Dieu) était jeune, je l’aimais, et j’appelais mon fils hors d’Égypte. » (Osée 11 : 1) Le prophète faisait allusion à la sortie d’Égypte des descendants de Jacob/Israël, et Matthieu, en l’attribuant à Jésus, révèle qu’elle prophétisait la sortie de ce monde du peuple de Dieu, du peuple « nouveau-né », qui naîtra « en un seul jour » à la fin des temps. : Esaïe 66 : 7,8. Ceci grâce à la conversion hâtive au témoignage de Jésus, rendu au mépris de sa vie, puisque l’agneau qui devait être « mangé » la nuit de la Pâque préfigurait Jésus-Christ, « l’agneau de Dieu qui hôte les péchés du monde ». Par son témoignage à la vérité de la parole de Dieu, contenue dans les Écritures, Jésus allait enlever les péchés de ceux qui se convertiront, de ceux « qui mangeront » ses paroles et survivront à ce monde dominé par la race de Caïn. La nuit de la Pâque d’Égypte, nuit terrifiante où l’ange exterminateur des « premiers-nés d’Égypte épargna le peuple « nouveau-né », en passant par-dessus leurs maisons, préfigurait donc la « nuit » où les anges du Seigneur mettront fin à ce monde, en exterminant la race de Caïn, le premier-né de l’homme.

Quatorze jours avant, à la nouvelle lune du printemps, Dieu dit à Moïse : « Ce mois-ci sera pour vous le premier mois, il sera pour vous le premier mois de l’année. En ce temps-là, comme avant le déluge, le premier mois de l’année débutait avec la 7ème nouvelle lune du printemps, et c’est ainsi que dans les prophéties, Dieu utilise toujours l’année des origines. Or, le 7ème mois de l’année divine correspond au mois de Nissan de l’année imposée à Moïse. Un parallélisme est donc à faire entre les ordonnances pour le mois de Nissan et celles pour le 7ème mois, prophétiquement, ces deux mois se superposent et désignent tous les deux le dernier mois de ce monde. Car c’est avec la sortie de ce monde au dernier jour, qu’aura lieu la fête des Tabernacles éternels, célébrant la fête de Jéhovah, celui-ci ayant réalisé toutes ses promesses.

C’est le dix Nissan que les fils d’Israël devaient choisir l’agneau qui sera mangé la nuit de la Pâque, et c’est le 10 du 7ème mois que le grand sacrificateur entrait dans le Sanctuaire pour faire l’expiation des péchés du peuple, qui seront mis sur la tête du bouc pour Azazel, le démon du désert ; c’est-à-dire sur le compte de Satan, qui les poussa à mal faire.

Le 1er du 7ème mois est la fête des trompettes d’argent, qui se termine par la 7ème, et qui annoncent celles de l’Apocalypse. En Égypte, c’est le 1er Nissan que Moïse reçut les instructions pour la Pâque. Ces deux dates se superposent donc pour annoncer les événements derniers. C’était donc une erreur de faire commencer les quatre générations à la nouvelle lune du printemps 1855, car dans ce cas, à l’issue des quatre générations, le monde nouveau sous le règne de Christ commencera par annoncer la fin du monde précédant, ce qui est absurde car alors tout est accompli, « la vision et le prophète sont scellés ! » selon Daniel 9 : 24. C’est donc à partir du 15 Nissan 1855, que doivent se compter les 160 ans des quatre générations des temps arrêtés par Dieu ; elles doivent prendre fin avec la Pâque du 14/15 Nissan, qui aura lieu la nuit du 3 au 4 avril 2015. C’est donc le 4 avril qu’aura lieu « la sortie d’Égypte », la fête des Tabernacles éternels (maisons éternelles : Luc 16 : 9) sous le royaume de Dieu.

Comme l’indique l’entrée dans le Sanctuaire du grand sacrificateur le 10 du 7ème mois, c’est le lundi 30, à l’aube sur le continent américain, qu’aura lieu l’enlèvement des ressuscités et des élus vivant encore, pour rejoindre tous ensemble le Seigneur dans les airs (1 Corinthiens 15 : 52 ; 1 Thessaloniciens 4 : 16,17), afin de constituer avec Jésus-Christ le royaume céleste qui mettra fin à ce monde : Daniel 2 : 44. Dès lors l’Esprit saint sera répandu sur « le peuple nouveau-né », et ce sera la Pentecôte pour ceux qui survivront sur terre : Actes 2 : 41-47. Dans la nuit du 3 au 4 avril, tout sera accompli.

Le 26 mars 2015,
Gaston Desmedt.

P.S. : La clé des nombres de l’Écriture utilise le nombre 8 pour désigner les survivants de ce monde, en souvenir des huit personnes qui survécurent au déluge. Or, le 8ème jour de la fête des Tabernacles, il y avait une convocation sacrée comme le 1er jour de la fête, avec interdiction de faire « une œuvre servile » (travail pour soi-même) : Lévitique 23 : 33-36. C’était également le huitième jour de la naissance, qu’il fallait pratiquer la circoncision des enfants mâles, annonçant la victoire de l’homme sur son égoïsme charnel, c’est-à-dire la victoire de ceux qui survivront à ce monde. C’est ce qu’illustrèrent les convertis de la Pentecôte : Actes 2 : 41-47 et 5 : 32-37.

Or la Pâque était suivie de la fête des pains sans levain (sans corruption) durant 7 jours, fête figurant la vie des survivants de ce monde sous le règne de Christ. La signification de ces deux fêtes se superposant, c’est bien aussitôt après la Pâque du 3 au 4 avril 2015 (14/15 Nissan), que les survivants de l’humanité vivront sous le règne de Christ, sous les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera : 2 Pierre 3 : 13.

Samedi 28 mars 2015,
Gaston Desmedt

desmedt.gaston@gmail.com

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