Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 15 avril 2015  | Édité le 4 juin 2015
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Le chef de l'assemblée (église) chrétienne

Le chef de l’assemblée (église) chrétienne


En réponse à la question de Jésus, « Simon Pierre répondit : Tu es le Christ (l’Oint, celui choisi par Dieu pour régner sur son peuple : l’humanité au final !), le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas la chair et le sang (l’homme) qui t'ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon assemblée, et que les portes du séjour des morts (la poussière de la terre : Genèse 3 : 19) ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux (en lui donnant l’Esprit saint à la Pentecôte) ; ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Matthieu 17 : 16-19. Jésus révèle ici, qu’en recevant l’Esprit saint, Pierre recevra aussi le pouvoir de faire entrer dans l’alliance pour le règne celui qui y est appelé, mais qu’il aura aussi le pouvoir de rejeter de cette alliance celui qui y était entré, car on peut être effacé « du livre de vie de l’agneau » : Apocalypse 3 : 5 ; Exode 32 : 32,33. Ne l’oublions pas, l’assemblée ou église de Jésus-Christ désigne l’ensemble de ceux qui partageront son règne.

Quoi qu’on en dise, si nous isolons ces paroles, si nous voulons ignorer d’autres paroles de Jésus concernant cette question, et le récit des Actes des apôtres, que nous ne tenons compte que de ces quatre versets, c’est péremptoire, Jésus a établi l’apôtre Pierre chef de son Assemblée ou Église. C’est pourquoi, avant même de considérer une éventuelle et hypothétique succession à l’apôtre, vu la contestation sur le sens de ces paroles de Jésus à Pierre, je crois bon d’approfondir la question.

En Matthieu 18 : 15-18, nous lisons : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois personnes. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Assemblée ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Assemblée, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » Ici, Jésus ne s’adresse pas à Pierre seulement, mais à tous ses apôtres, à tous ses envoyés. N’est-il pas évident que les paroles de Jésus à Pierre étaient valables pour tous ses apôtres, et ceux qu’ils préfiguraient : ses envoyés de la dernière génération ? Car c’est à tous ses apôtres que Jésus avait posé sa question ! C’est sur eux tous que Jésus fonda l’Assemblée chrétienne primitive, le récit des Évangiles en témoigne.

Bien après cela, quand Jésus quitta définitivement Capharnaüm, qu’il était en chemin avec ses disciples à travers la Galilée et les enseignaient, une pensée se glissa dans leur esprit : «Lequel d’entre eux était le plus grand ? Et ils en discutaient entre eux. » Si Jésus avait établi Pierre comme chef de l’Assemblée de ses disciples, cette pensée ne se serait pas glissée dans leur esprit ; ils ne se seraient pas posé cette question, qui fut l’objet de leur discussion !

La suite du récit et des paroles de Jésus est magnifique. La voici : « Jésus, sachant les pensées de leur cœur, leur demanda : De quoi discutiez-vous en chemin ? Mais ils gardèrent le silence. Jésus s’assit et il appela les douze. Alors les disciples s’approchant de Jésus, lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? Jésus, (ne répondant pas tout de suite à cette dernière question, mais à celle qu’ils s’étaient posée en chemin) répondit : Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous, le serviteur de tous (c’est-à-dire le domestique, l’esclave de tous !). Ayant alors appelé un petit enfant, Jésus le prit, le plaça au milieu d’eux près de lui, et l’entourant avec ses bras, il leur dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas semblables aux petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant, sera le plus grand dans le royaume des cieux. Car celui qui est le plus petit de vous tous, c’est celui-là qui est grand. »

En vérité, moi je vous le dis, si Jésus avait élevé Pierre au-dessus de ses autres disciples, cet épisode ne se serait pas trouvé dans l’Évangile ! Est-il concevable que le Fils unique Dieu se contredise lui-même, et nomme Pierre chef de son assemblée, ou quiconque d’entre ses apôtres, quand on considère ce qu’il a dit dans son sermon sur la montagne ? Parlant des conducteurs Juifs, Jésus dit dans son sermon :

« Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues ; ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils dévorent la maison des veuves et font pour l’apparence de longues prières ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. (On croirait qu’il parle des hauts prélats de la chrétienté ! Et ne vous y trompez pas, sans leur apparat, c’est le même esprit qui règne dans les églises protestantes ! Car si elles ont nettoyé « l’extérieur de la coupe et du plat », elles n’en ont pas nettoyé l’intérieur !) Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, le Christ, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre Père (spirituellement parlant) ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Et ne vous faites, pas appeler directeur ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. » Malgré ces célèbres paroles de Jésus, les prêtres ne se font-ils pas appeler « mon père », et le chef de l’église catholique « très Saint Père », n’est-ce pas ce que signifie le mot « Pape » aussi ? Vous tous, qui croyez en Jésus-Christ, réveillez-vous et réfléchissez ! Mais réveillez-vous donc !

Jésus dit aussi, en Luc 22 : 25 : « Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car, quel est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis comme celui qui sert. »

Quand donc comprendrez-vous que ce n’est pas dans les institutions religieuses pyramidales du monde qu’on adore Dieu, que ce n’est pas de tels adorateurs que Dieu demande ? Souvenez-vous de ces paroles de Jésus à la Samaritaine : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne (les religions de ce monde), ni à Jérusalem (le peuple de Dieu, aujourd’hui la chrétienté) que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs (Dieu leur ayant confié ses oracles). Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et selon la vérité (des Écritures). Car le Père cherche de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et selon la vérité. » Jean 4 : 21-24.

C’est en toute liberté individuelle, sans soumission au lourd fardeau des préceptes de traditions humaines  (Esaïe : 29-13), sans soumission aux institutions religieuses pyramidales de ce monde, sans soumission à aucun homme, qu’on doit adorer Dieu en esprit, et selon la vérité des écrits inspirés de Dieu contenus dans la Bible.

Barnabas et Marc ont accompagné Paul dans son œuvre d’évangélisation, mais ils ne lui étaient pas soumis, et quand il s’éleva une dissension entre eux, ils se séparèrent, chacun alla là où il voulait aller : Actes 15 : 36-39. Ils travaillaient librement à l’œuvre du Seigneur, selon leur bon vouloir ; n’obéissant nullement à un chef de l’Assemblée qui aurait été Pierre. Et lorsque celui-ci se conduisit hypocritement, par crainte d’être critiqué par les Juifs convertis, Paul le reprit vertement. Il le raconta lui-même dans sa lettre aux Galates 2 : 11-14. Et quand les apôtres se réunirent à Jérusalem, pour débattre entre eux, au sujet de la circoncision, que certains voulaient imposer aux païens qui se convertissaient, ce n’est pas Pierre qui présidait, quoique présent, mais Jacques, le frère du Seigneur : Actes ch. 15.

Ainsi donc, rien dans l’Écriture ne confirme que Pierre fut le premier Pape, titre qu’il n’aurait jamais accepté de porter d’ailleurs, à cause des paroles de Jésus reprises plus haut, dans le sermon sur la montagne. On a tordu le sens des paroles de Jésus, en Matthieu 16 : 17-19, comme beaucoup d’autres passages des Écritures sacrées. « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. » : 1 Corinthiens 11 : 3.

La fin est proche, « Babylone la Grande », la haute finance mondialiste, est près de s’écrouler ; les armées des grandes puissances sont sur le pied de guerre, les missiles à têtes nucléaires dirigés sur leurs cibles de tous côtés. La colère de Dieu va fondre sur le monde, pour punir les crimes des habitants de la terre. Il est plus que temps que mettre en pratique les paroles d’Esaïe 8 : 20-23.

Le 15 avril 2015,
Gaston Desmedt.

desmedt.gaston@gmail.com

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