Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 14 mai 2015  | Édité le 4 juin 2015
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L'Apocalypse (m-à-j 14/05/2015)

L’Apocalypse

Révélation de Jésus-Christ
Introduction 

Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt.

(C’est aux serviteurs de Dieu, ceux qui verront « bientôt » se réaliser ce qui doit arriver, les hommes nés de Dieu le 16 juin 1935, que Jésus doit donner LA REVELATION DES EVENEMENTS DERNIERS. A ceux-là même figurés par l’apôtre Jean : 21 : 18-23).

Il l’a faite connaître en l’envoyant par son ange à son serviteur Jean, lequel témoigne de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ, de tout ce qu’il a vu (tout comme les serviteurs de Dieu ayant été oints de l’Esprit). Magnifique celui qui lit et ceux qui entendent (comprennent) les paroles de la prophétie, et qui gardent ce qui est écrit, car le temps est proche (c’est seulement alors, que le Seigneur leur en donnera une compréhension pleine et entière !)

(« Le temps est proche » : Il l’était quand ils commencèrent à comprendre « plus exactement » la Révélation de Jésus-Christ. Ce fut en 2010/2011, quand ils commencèrent à prophétiser revêtus de sacs durant 1260 jours ; ceci avant d’entreprendre l’œuvre de l’Elie qui devait venir, qui est en cours. Avant cette date, la compréhension reçue n’était que partielle. Les serviteurs de Dieu comprenaient surtout les événements déjà réalisés depuis 1830, et ceux qu’ils voyaient s’accomplir sous leurs yeux. Toute explication de l’Apocalypse donnée depuis la mort de l’apôtre Jean et avant l’explication des serviteurs de Dieu, est nécessairement fausse, les « sept messagers (anges) » sont les seuls à qui Jésus donna sa Révélation ! L’année 2010/2011 est certifiée par mon vécu personnel, et cela doit être la même chose pour tous les serviteurs que Dieu fit naître dans toutes les langues des nations : Jean 1 : 12-13. A propos de la date du « dernier jour » de ce monde, et de l’aube du lendemain, date où l’humanité vivra sous le règne de Christ, les données bibliques m’ont conduit à plusieurs reprises à en citer qui s’avérèrent erronées. Cela fit douter que j’étais oint de l’Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu ne se trompe pas, disent-ils ! Cependant il n’y a rien d’étonnant à cela. Dieu a caché dans son Livre la date du dernier jour, et la connaissance devant conduire à la découvrir irait croissante, selon le prophète Daniel. En Ézéchiel, dans la grande vision de la Parousie de Jésus, nous voyons que les anges de Dieu sont tous remplis d’Esprit saint pour accomplir l’œuvre divine. Or, Pierre écrit, à propos de l’époque où se réalisera la prophétie : « Les prophètes qui ont prophétisé, touchant la grâce qui vous était réservée, ON FAIT DE CE SALUT L’OBJET DE LEURS RECHERCHES ET DE LEURS INVESTIGATIONS, VOULANT SONDER L’EPOQUE ET LES CIRCONSTANCES MARQUEES PAR L’ESPRIT DE CHRIST QUI ETAIT EN EUX, ET QUI ATTESTAIT D’AVANCE LES SOUFFRANCES DE CHRIST ET LA GLOIRE DONT ELLES SERAIENT SUIVIES. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Évangile par l’Esprit saint envoyé du ciel, et DANS LESQUELLES LES ANGES DESIRENT PLONGER LEURS REGARDS. » 1 Pierre 1 : 10-12. Si donc même les prophètes et les anges, remplis d’Esprit saint, cherchaient la date du jour où tout serait accompli, quoi d’étonnant à ce que moi, un fils de l’homme, qui ne suis que poussières et cendres, j’ai dû chercher pas à pas dans l’Écriture à en déterminer la date, malgré l’onction de l’Esprit de Dieu ? Ne soyez pas incrédules, croyez ! La date où l’humanité vivra sous le règne de Dieu, doit être marquée, selon la clé biblique des nombres, par les quatre 7 :7777, soit 7 pour les serviteurs de Dieu, 70 pour le reste des élus, 700 pour Jésus à la tête des armées célestes des anges, et 7000 pour Dieu ; plusieurs des dates que j’avais citées étaient ainsi marquées, particulièrement en 2014. Or, si nous comptons les années comme Dieu dans les prophéties, à partir du 7ème mois de l’année imposée à Moïse, nous sommes en 2014 jusqu’en septembre 2015. Et la date du 16 juin 2014 (2015) est marquée par le nombre 7777 ! 7 pour 16 ; 7 pour le nombre intérieur de 2014 ; 2 x 7=14 pour les deux derniers chiffres !!!!)

Jean, aux sept assemblées d’Asie

(L’ensemble de ceux suscités par les serviteurs de Dieu dans le monde. Selon l’Écriture, l’Asie proconsulaire de l’empire Romain est une image du monde : 2 Timothée 1 : 16).

A vous grâce et paix de celui qui est, qui était et qui vient, et des sept esprits (donnés aux « sept » messagers, aux sept serviteurs) qui sont devant son trône (qui servent Dieu), et de Jésus-Christ, le témoins fidèle, le premier-né des morts, le chef des rois de la terre, (les fils de l’homme qui régneront avec lui !). A lui qui nous aime, qui nous a déliés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un règne des sacrificateurs pour Dieu, son Père, à lui la gloire et la domination dans les âges des âges. Amen. Voici qu’il vient avec les nuées (invisible aux yeux de la chair) ! Tout œil (de l’entendement) le verra (par les événements qui s’accompliront), même ceux qui l’ont transpercé, (livrant à la mort ses disciples : Matthieu 25 : 40), et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui (en voyant l’exécution de ses jugements). Oui ! Amen !

(A propos de ces Assemblées, souvenons-nous des paroles de Jésus : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » : Matthieu 18 : 20 ; et 28 :20 : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » ! Or, quand le temps fût proche, au début des 1260 jours des deux témoins, et tout au longe de ces trois temps et demi, le serviteur de Dieu et ceux avec lui n’étaient plus que « deux ou trois » ; tous ceux l’ayant suivi auparavant l’avait abandonné.)

Je suis l’alpha et l’oméga, dit Jéhovah Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant.

(« L’alpha et l’oméga » : le commencement et la fin. Expression signifiant que du commencement à la fin, Dieu est le seul qui fait être, selon la signification de son nom, Jéhovah. L’assurance que toute la prophétie, du commencement jusqu’à la fin, se réalisera, nous est ainsi donnée !

Les sept étoiles et les sept chandeliers d’or

Première vision 

Moi Jean, votre frère, qui participe avec vous à la tribulation, au règne et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’Île de Pathmos (bagne Romain), à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. J’ai été ravi en esprit (transporté en vision) au jour du Seigneur (à sa Parousie pour juger les habitants de la terre). Et j’entendis derrière moi une grande voix, comme de trompette, (annonçant la guerre de Dieu), qui disait : Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept assemblées : à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. (Sept assemblées se trouvant le long d’une voie romaine plus ou moins circulaire ; elles désignent les groupes de chrétiens se constituant dans le monde par le témoignage des serviteurs de Dieu et autres élus pour le règne avec Christ.)

Je me retournai pour voir quelle était la voix qui me parlait, et quand je me fus retourné je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils de l’homme, vêtu d’une longue robe et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. (Jésus revêtu de ses œuvres, ayant été éprouvé par son sacrifice, comme l’or éprouvé par le feu : Mat. 18 :20) Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme une laine blanche comme neige (Pur de tout péché, Jésus est revenu pour ôter le péché du monde, tout le mal se commettant sous le soleil (les cheveux figurent le but poursuivi) ; faire régner aussi justice et amour parmi les hommes). Et ses yeux étaient comme une flamme de feu (il va juger le monde, condamner les impies, les exterminer) ; ses pieds étaient semblables à de l’airain (métal impur comme ce monde, qu’il va fouler aux pieds) qu’on aurait embrasé dans une ardente fournaise (sous le jugement, ce monde périra comme dans une fournaise ardente), et sa voix était comme la voix des grandes eaux (retentira et sera entendue par les serviteurs de Dieu dans tous les peuples, langues et nations).

Il tenait dans sa main droite sept étoiles (les serviteurs de Dieu, ses messagers, « les scribes instruits de ce qui regarde le royaume des cieux » : Matthieu 13 : 52) ; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche (l’un pour « la Maison de Dieu », l’autre pour le monde), et son visage était comme le soleil, (la parole de Dieu, éclairant les serviteurs de Dieu sur le dessein divin et les événements derniers), lorsqu’il brille dans sa force (quand il achève de les instruire). Quand je l’ai vu je suis tombé comme mort à ses pieds (de crainte, faisant partie de la Maison de Dieu, par laquelle débute le jugement : 1 Pierre 4 : 17-18 ). Il a posé sur moi sa main droite, en disant : Ne crains pas (les serviteurs fidèles ne sont pas concernés par le jugement : Jean 3 :18), je suis le premier et le dernier et le vivant. J’ai été mort et voici, je suis vivant dans les âges des âges et j’ai les clés de la mort et de l’Hadès (le séjour des morts : la poussière de la terre ! Il a le pouvoir de ressusciter les morts, ceux inscrits dans « le livre de vie de l’agneau », ceux dignes de la vie pour laquelle Dieu créa l’humanité : vie d’amour et de justice que Jésus établira sur terre).

Écris donc ce que tu as vu, les choses qui sont (réalisées, celles qu’il voit se réaliser de son temps), et celles qui doivent arriver ensuite ; le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les messagers des sept assemblées (dans la droite du Seigneur : par eux seuls le Seigneur éclaire les assemblées), et les sept chandeliers sont les sept assemblées (dispersées dans le monde, ensemble elles sont la véritable « église », la véritable assemblée de Christ. Elle n’a rien d’une organisation religieuse pyramidale, structurée et hiérarchisée, à l’exemple des églises du monde chrétien, imposant dogmes et préceptes de traditions humaines : Esaïe 29 : 13 et Matthieu 15 :6-9.)


Les sept lettres

Écris au messager de l’assemblée d’Ephèse 

Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants, que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, (les gourous ou chefs religieux) et que tu les as trouvé menteurs ; que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es pas lassé. Mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. (Quand le « jour » du Seigneur débuta, en novembre 2006, date où ils pensèrent que tout serait accompli. Découragés, ils étaient prêts à abandonner l’étude de l’Écriture pour comprendre le dessein de Dieu, et déterminer la date où les temps arrêtés par Dieu prendront fin.) Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de son lieu, si tu ne te convertis pas. Mais tu as pour toi de haïr les œuvres des Nicolaïtes que moi aussi je hais. (Au début du jugement, la lutte des « sept étoiles » durait depuis un certain temps déjà contre ceux mettant en doute leurs paroles pour se justifier de vouloir satisfaire leur cupidité et réaliser leurs ambitions en ce monde ; ceux-ci troublaient leurs frères et sœurs chrétiens. Le terme « Nicolaïtes » désigne ceux des assemblées chrétiennes primitives, imitant un nommé Nicolas semblable à celui dont parle Paul en 1 Timothée 6 : 3-6 ; Tite 1 : 10,11 ; 1 Pierre 5 : 1-3.). Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées (chacune des sept lettres concerne toutes les assemblées, et pas une en particulier, ni chacune une époque particulière !). A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de mon Dieu.

Écris au messager de l’assemblée de Smyrne 

Ainsi parle le premier et le dernier (le seul, l’unique), celui qui a été mort et qui est vivant. 

(Dieu a la vie en lui-même, il EST la vie ! S’il était mort à Golgotha, tout ce qui est vivant serait mort avec lui, et il n’y aurait plus eu personne pour ressusciter qui que ce soit ! Jésus-Christ n’est donc pas Dieu, sinon il joua la comédie à Golgotha ; les tragiques événements qui s’y passèrent ne seraient qu’une mascarade ! Servez-vous de votre intelligence, hommes privés d’entendement !)

Je connais ta tribulation et ta pauvreté (les messagers du Seigneur sont pauvres, ayant renoncés à tout en ce monde pour marcher sur les traces de Jésus), bien que tu sois riche (ayant amassé « un trésor dans le ciel »), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juif (spirituellement parlant) et ne le sont pas, (calomniés par le peuple infidèle à Dieu), mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, pour que vous soyez éprouvés (le Seigneur a fait échouer son entreprise avec moi en 2011). Et vous aurez une tribulation de dix jours (dix ans : nombre plus grand indéfini) ; elle n’a pas manquée !) Soit fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées ! Celui qui vaincra n’aura pas à subir la seconde mort (celle dont on ne revient jamais : « l’étang de feu qui détruit tout, jusqu’au souvenir ! », au jugement dernier). "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" : Hébreux  9 : 27! C'est à leur mort que les hommes sont jugés en étant inscrits dans les "livres" ou dans le "livre de vie" en vue du jugement dernier. Quand il aura lieu, les morts dont les livres, les "mnéméois" gardaient le souvenir, étaient tout ce qui restait d'eux. Le feu ne laisse rien subsister de ce qui a été. Par conséquent, "la seconde mort", qui s'opère en étant jeté dans "l'étang de feu", désigne la mort de ce souvenir de ce qu'on a été, étant oublié à jamais." 



Écris au messager de Pergame 

Je sais où tu habites, là où est le trône du Satan (dans le monde). Tu tiens à mon nom et tu n’as pas renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle a été mis à mort chez vous (Nicla), là où habite l’Adversaire (ce monde). Mais j’ai un peu contre toi, que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam qui conseillait à Balac (par cupidité) de mettre devant les fils d’Israël une pierre d’achoppement pour les amener à manger des viandes sacrifiés aux idoles et à se livrer à l’impudicité. Tu as de même toi aussi (dans la communauté) des gens attachés à la doctrine des Nicolaïtes. (Ceux qui se rebellaient pour se justifier de réaliser leurs ambitions personnelles).

Repens-toi ! Sinon, je viens à toi et je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche. (Il fallait couper toute relation avec eux.  Leur rébellion fut annoncée par Ezéchiel. Selon Jérémie, ce n’est pas à moi de retourner vers eux, mais à eux de revenir à moi !) Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées. A celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée (la révélation des mystères du Livre de Dieu) ; et je lui donnerai une pierre blanche (purifiée de tout péché), et sur cette pierre est écrit un nom nouveau (pour une nouvelle vie), que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

Lettre au messager de Thyatire 

Écris au messager de l’assemblée de Thyatire : Ainsi parle le Fils de Dieu, celui dont les yeux sont comme une flamme de feu et les pieds pareils à de l’airain ardent. Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta persévérance, et tes dernières œuvres, plus nombreuses que les premières. Mais j’ai contre toi que tu laisses la femme Jézabel (femme du roi Achab, qui chercha à faire tuer le prophète Elie, une figure des dirigeants de « la synagogue de Satan »), soi-disant prophétesse, enseigner et égarer mes serviteurs (les 7000 hommes de Romains 11,) pour qu’ils se prostituent et mangent de la viandes sacrifiée aux idoles, (se nourrissent des faux enseignements de la synagogue de Satan). Je lui ai donné le temps de se convertir mais elle ne veut pas se repentir de son impudicité.

(En 2010, j’ai écris aux pasteurs infidèles pour dénoncer leurs faux enseignements et dès 2011, les serviteurs de Dieu commencèrent à faire entendre « la voix de celui qui crie dans le désert » au sein de la chrétienté, pour en faire sortir les « 7000 » hommes. Dans les groupes de chrétiens suscités par les élus, certains des hypocrites veulent continuer à enseigner les fausses doctrines et préceptes de traditions humaines).

Voici, je vais la jeter sur un lit (dévoiler ses prostitutions) et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu’ils se repentent des œuvres qu’elle leur a enseignées (c’est ce que feront ceux réservés par Dieu, le « reste » des élus). Je frapperai de morts ses enfants, et toutes les assemblées connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et le cœur, car je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. Mais à vous, les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, qui ne connaissez pas les profondeurs de Satan comme ils disent, je ne vous impose pas d’autres fardeau ; seulement tenez ferme ce que vous avez jusqu’à ce que je vienne. A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin (toute la lumière sur les desseins de Dieu). Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées.

Lettre au messager de l’assemblée de Sarde 

Écris à l’assemblée de Sarde : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant et que tu es mort (Spirituellement ! Ce fut quand tous abandonnèrent les serviteurs de Dieu, que plus personne ne prêtait attention à leur enseignement et qu’ils étaient désespérés.) Réveille-toi et raffermis le reste qui est près de mourir car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu (Ils tardèrent, en effet, à couper leurs relations avec ceux se dressant violemment contre eux). Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le et repens-toi. Si tu n’es pas réveillé j’arriverai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi (ceux qui étaient éveillés reconnurent l’heure où le Seigneur fut sur eux ; ceci au moment même, en raisonnant sur ce qui leur arrivait !).

Cependant tu en as quelques-uns à Sarde qui n’ont pas souillé leurs vêtements (leurs œuvres) : ils marcheront avec moi en vêtement blancs parce qu’ils en sont dignes (leur salut ne dépend donc pas de la justice de celui qui leur enseigne la parole !). Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai pas son nom du livre de vie (où il est inscrit dès sa conversion à Christ, mais il faut rester fidèle jusqu’à la mort car on peut en être effacé), et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées !

Écris au messager de l’assemblée de Philadelphie 

Voici ce que dit le Saint, le véritable, celui qui a la clé de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui fermera et personne n’ouvrira (la porte du royaume des cieux) : Je connais tes œuvres. Voici que j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne fermera, parce que tu as peu de puissance, que tu as gardé ma parole et que tu n’as pas renié mon nom. Voici que je te donne quelques-uns de la Synagogue de Satan, qui se disent Juifs (élus pour le règne céleste) et ne le sont pas, car ils mentent. Voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’ai aimé. Parce que tu as gardé ma parole sur la persévérance, moi aussi je te garderai à l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, pour que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le Temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’au-près de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées.

Écris au messager de l’assemblée de Laodicée 

Voici ce que dit l’Amen (Jésus : il réalise tout ce qui est écrit), le témoins fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu (c’est Jésus la première œuvre de Dieu, la première créature !) : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni chaud. Si seulement tu étais froid ou chaud ! Parce que tu es ainsi tiède, que tu n’es ni froid ni chaud, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu (la connaissance de Dieu), pour que tu deviennes riche (dans le ciel), et des vêtements blancs (pratiquer des œuvres pures), pour que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité (tes passions charnelles) ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, pour que tu voies (la voie dans laquelle tu dois marcher). Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux assemblées !

(Comment des serviteurs de Dieu et autres élus ont-ils pu en arriver à mériter un tel reproche ? Jésus, dans sa prophétie sur les temps de la fin, en réponse à une question de Pierre, annonça les serviteurs de Dieu qu’il établira sur les gens de sa maison, ceux qui distribueront « la nourriture » spirituelle « au temps convenable ». Et il ajouta : « Mais si c’est un méchant serviteur, si ce serviteur dit en lui-même, mon maître tarde à venir, et qu’il se met à battre ses compagnons, les serviteurs et les servantes… le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces et lui donnera sa part avec les infidèles, avec les hypocrites : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. ». Parmi ceux à la tête d’un groupe de chrétiens et dans ces derniers, il y en a concernés par cette lettre. Moi-même je ne le suis pas ; je n’ai jamais été tiède, bien au contraire, comme pour Jérémie, le prophète : « la parole de Dieu » est en moi comme « un feu dévorant que je ne puis contenir ». Par contre, parmi « les enfants que Dieu m’avait donnés », il en est un, et même deux, concernés par elle ; et ils influencèrent leurs frères et sœurs pour qu’ils se détournent de moi et de mon enseignement. Et tous n’ont plus eu qu’une chose en tête : « réaliser leurs ambitions en ce monde. S’ils ne se repentent pas, s’ils ne suivent pas le conseil du Seigneur, le Seigneur les vomira de sa bouche. Cette lettre, pas plus que les autres, ne constitue un jugement définitif pour le serviteur de Dieu ou ceux de son assemblée, puisque la repentance est encore possible !).

Deuxième vision 

Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme de trompette, qui m’avait parlé, me dit : Monte ici et je te montrerai ce qui doit arriver dans la suite des temps. Aussitôt j’y ai été en esprit, et voici qu’un trône était dressé dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis était semblable à une vision de jaspe et de sardoine, avec autour du trône un arc-en-ciel semblable à une vision d’émeraude.

(Celui assis sur le trône : « Celui qui fait être » toutes choses, Jéhovah Dieu. Semblable à un jaspe : il s’agit du jaspe vert, dont la couleur rappelle celle de l’émeraude, couleur dominante des végétaux couvrant la face de la terre. Sur le pectoral du jugement c’est la douzième pierre, celle gravée au nom de Benjamin, le douzième fils de Jacob, celui figurant la multitude qui survivra sur terre. Le nombre douze n’est utilisé que pour parler de choses en relation avec la terre dont les mois sont au nombre de douze et dont la couleur dominante de ses plantes est le vert. Il est aussi semblable à une sardoine. (La sardoine, ou pierre de Sarde, près de laquelle selon Pline elle aurait été primitivement trouvée, désigne la cornaline rouge sang dont les plus estimées venaient des environs de Babylone. Sur le pectoral du jugement, c’est la première pierre, celle gravée du nom de Ruben, l’aîné des fils de Jacob (figure de Canaan, du premier-né de Cham). Le rouge sang comme le sang lui-même figurent la mort de ceux dont le sang sera versé. Ruben commit un acte courant chez les Cananéens à la sexualité débridée et rangé parmi ceux tombant sous la malédiction de Dieu !

Autour du trône il y a un arc-en-ciel semblable à une vision d’émeraude, rappelant l’alliance de Dieu avec les hommes et les bêtes après le déluge ; alliance par laquelle il garantissait la survie éternelle des hommes et des animaux, car jamais plus il ne ferait venir un cataclysme anéantissant toute vie sur terre. Cette vision, se situant au début des temps arrêtés par Dieu, annonce que l’humanité sera sauvée par l’anéantissement des hommes méchants seulement, désignés par la sardoine et Ruben. Mais ceux figurés par Benjamin survivront. C’est ce qui fait comprendre la magnifique bénédiction prophétique de Moïse, sur le douzième fils de Jacob : Deutéronome 33 : 12.) 

Autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, avec des couronnes d’or sur la tête. (Le nombre vingt-quatre, doublant le 12 terrestre, désigne l’organisation du monde spirituel ; il souligne sa supériorité sur le monde terrestre. Ce sont, parmi les anges fidèles à Dieu, les dirigeants (ils sont couronnés) des armées célestes de Dieu ; réunis autour du trône divin, ils vont recevoir les instructions divines et accomplir les derniers événements.)

Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Et sept lampes ardentes brûlent devant le trône : ce sont les sept Esprits de Dieu.

(C’est l’Esprit de Dieu donné aux serviteurs de Dieu, aux sept messagers des assemblées dans les derniers jours, quand ils annoncent l’Évangile éternel. Ils doivent éclairer, donner la connaissance des événements annoncés dans la Révélation ; ceci à ceux qui doivent hériter du salut.) Des éclairs sortent du trône (car selon le prophète Esaïe : « Dieu est sorti de sa demeure pour punir les crimes des habitants de la terre ». Les éclairs figurent en effet l’épée de Dieu, en action sous le soleil : les rayons de celui-ci se reflétant sur la lame, elle lance des traits de lumière semblables à des éclairs), Des voix (celles des hommes nés de Dieu qui depuis Hénoch, ont été chargés d’annoncer les jugements divins : Jude 14,15), et des tonnerres (la voix de Dieu, ordonnant l’exécution des jugements annoncés).

En face du trône, il y a comme une mer de verre semblable à du cristal, et devant le trône et autour du trône, quatre être vivants remplis d’yeux devant et derrière : le premier être vivant semblable à un lion, le deuxième semblable à un veau, le troisième avec une face d’homme et le quatrième être vivant semblable à un aigle qui vole (dont les ailes sont déployées). Ces quatre êtres vivants ont chacun six ailes, ils sont pleins d’yeux tout autour et au-dedans, et jour et nuit ils ne cessent de dire : Saint, saint, saint est Jéhovah, le Dieu tout puissant, qui était, qui est et qui vient !

(La mer semblable à du cristal, témoigne de la pureté des êtres vivants rassemblés autour du trône. Quand Dieu donna à Moïse les directives pour la construction du Tabernacle du désert, il ordonna aussi la construction d’une cuve d’airain (les mesures ont été falsifiées dans nos Bibles). Sorte de grand bassin servant aux ablutions des sacrificateurs avant qu’ils n’entrent dans le Sanctuaire. (Les vraies mesures de la cuve donnent la valeur PI : 3,1416, sans l’ajout de décimale, car il s’agit du système duodécimal des origines et de coudées sacrées (56 centimètres) de sept palmes (8 cm chacune) au lieu de six. Le texte donne le diamètre intérieur de la cuve et sa circonférence extérieure : il faut y ajouter deux fois l’épaisseur de la cuve : 2x8 cm !). Elle était d’airain car elle annonçait qu’il faudra se purifier des souillures de ce monde pour entrer dans le Sanctuaire de la vision d’Ezéchiel. Du temps de Moïse, après que les sacrificateurs se fussent débarrassés de la poussière du désert et des souillures naturelles du corps, il est certain que l’eau de la cuve était souillée. Mais la mer de verre est pure comme du cristal car les anges de Dieu ont gardé leur intégrité envers Dieu : ils sont restés purs malgré les tentatives de Satan pour les entraîner dans sa rébellion.

Les quatre êtres vivants, comme dans la grande vision de la Parousie de Jésus en Ezéchiel, figurent l’ensemble des myriades d’anges formant « les armées célestes » de Jéhovah. Quatre, car ils forment une organisation divisée en plusieurs groupes ; chacun a une tâche particulière à accomplir dans l’univers, de même que dans l’accomplissement du dessein de Dieu en faveur de l’humanité. Ils sont pleins d’yeux : remplis d’Esprit saint. Ils ont chacun six ailes, comme dans la vision d’Esaïe : deux protégeant leur face, le but qu’ils poursuivent, deux protégeant leurs pieds, pour que Satan ne les détourne pas de leur mission, deux leur servant pour voler. Animés par la puissance de l’Esprit de Dieu, ils ont donc six ailes : ils ont le pouvoir de vaincre « la bête à sept têtes et dix cornes » que Satan a suscitée pour faire obstacle au dessein de Dieu, bête se caractérisant par un des trois six désignant les trois sortes d’hommes naissant sur terre : la race de Caïn et de Canaan.

Le premier est semblable à un lion : les anges de Dieu ont mission de châtier les infidèles des assemblées d’Asie ; le lion figure l’instrument dont Dieu se sert pour châtier son peuple.
Le second est semblable à un veau : les armées célestes vont châtier le peuple qui s’est détourné de Dieu (la chrétienté) pour se prosterner devant le veau d’or : elle a changé le Béthel, « la Maison de Dieu » en une « maison de trafic ».
Le troisième a la face d’un homme : ils ont mission, non seulement de châtier les impies, mais aussi « d’exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut » : Hébreux 1 : 14. Le quatrième est semblable à un aigle qui vole : du haut du ciel, les anges exercent un ministère en faveur des serviteurs de Dieu ayant le ciel pour destinée. Comme l’aigle, ceux-ci s’élèveront au-dessus des plus hautes montagnes ou royaume. C’est ainsi que les anges de Dieu combattent contre « les esprits méchants dans les lieux célestes », ceux-ci, faisant obstacle à l’œuvre des hommes de Dieu, cherchent à les perdre.)

Jour et nuit ils ne cessent de dirent : Saint, saint, saint est Jéhovah, le Dieu tout puissant, qui était, qui est et qui vient : ils œuvrent sans cesse à la sanctification du nom de Dieu qui est blasphémé en ce monde. De la sanctification du nom de Dieu dépend, en effet, le bonheur éternel des hommes qui sont à l’image de Dieu, motivés par l’amour dans leurs actes ; les autres sont « semblables à des bêtes nées pour être prises et détruites » : 2 Pierre 2 : 12)

Et chaque fois que les êtres vivants rendent gloire, honneur et grâces à celui qui est sur le trône, et qui est vivant dans les âges des âges, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et adorent celui qui est vivant dans les âges des âges ; et ils jettent leurs couronnes devant le trône en disant : Tu es digne, Jéhovah, notre Dieu, de recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance, car c’est toi qui a créé toutes choses, c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.

Troisième vision 

Puis je vis dans la droite de celui qui est assis sur le trône un rouleau écrit au-dedans et au-dehors (un opisthographe, manuscrit couvert d’écriture au verso comme au recto, impossible d’y ajouter quoi que ce soit : il contient les dernières révélations divines), et scellé de sept sceaux (jusqu’au temps de la fin : impossible de le comprendre avant que le Seigneur ne le révèle aux serviteurs de Dieu. Toutes les explications données avant cela, depuis que Jean l’écrivit, sont erronées !) Et je vis un ange puissant (Gabriel, le héros de Dieu) qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le rouleau et d’en rompre les sept sceaux ? Et personne dans le ciel ni sur la terre ne pouvait ouvrir le rouleau et le regarder. Et je pleurais beaucoup parce que personne n’était trouvé digne d’ouvrir le rouleau et le regarder (Jean le sait, de la connaissance de ce qui y est écrit dépend le salut de l’humanité pour lequel il a œuvré avec Christ durant soixante-dix ans, ce qui explique son désespoir). Alors un des vieillards me dit : Ne pleure pas, voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le rouleau et ses sept sceaux.

(En Israël, le roi était aussi celui qui exerçait la justice, qui jugeait le peuple de Dieu et, je l’ai dit plus haut, dans l’Écriture le lion figure l’instrument dont Dieu se sert pour juger les infidèles de son peuple. Pour le Livre de Dieu, le jugement implique la condamnation et son exécution. C’est pourquoi Jésus, à qui Jéhovah a remis tout le jugement, l’unique héritier du trône de David, étant de la tribu de Juda, est appelé : « Le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David »).

Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau debout, comme égorgé (Jésus, Dieu l’ayant ressuscité). Il avait sept cornes (étant le chef des armées célestes) et sept yeux qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre (Jésus, ayant en lui toute la puissance de l’Esprit de Dieu, en a donné à chaque serviteur de Dieu, dénombré par le nombre 7. La vision le multiplie donc par sept). Et il est venu prendre le rouleau de la droite de celui qui est sur le trône. Quand il prit le rouleau, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau (le reconnaissant comme chef de toute créature dans le ciel et sur terre) tenant une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints (le temps étant venu de les exaucer).

Et ils chantaient un chant nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux car tu as été égorgé et avec ton sang, tu as racheté pour Dieu, parmi toute tribu, langue, peuple et nation, ceux dont tu feras un règne et des sacrificateurs pour notre Dieu et ils régneront sur la terre. Et j’ai vu et entendu autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, la voix de beaucoup d’anges. Ils étaient des milliers de milliers et des myriades de myriades qui disaient d’une voix forte : Digne est l’agneau égorgé de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la bénédiction. Et (quand tout sera accompli) toute créature qui est dans le ciel, sur la terre, sous la terre (aux antipodes) et sur la mer, tous les êtres qui y sont, je les ai entendus qui disaient : A celui qui est sur le trône et à l’agneau, bénédiction, honneur, gloire et domination dans les âges des âges. Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards se prosternèrent pour adorer.

(C’est ainsi que toute l’organisation des anges fidèles à Dieu, reconnut, à notre Seigneur Jésus, la souveraineté à laquelle Dieu l’avait élevé. Et tous se soumirent à lui pour exaucer les prières des saints, en ce temps arrêté par Dieu pour réaliser le salut de l’humanité. Les « saints » : tous les hommes nés de Dieu depuis Abel, qui ont travaillé avec Dieu au salut du monde et dont la plupart furent tués à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils lui ont rendu).

* * *

LES SEPT SCEAUX

LES QUATRE CAVALIERS DE L’APOCALYPSE

Et j’ai vu quand l’agneau a ouvert le premier des sept sceaux. J’entendis alors un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre : Viens ! Et je vis paraître un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; on lui donna une couronne (le pouvoir royal), et il partit en vainqueur et pour vaincre (ce fut en 1851/1852, le 16 du 6ème mois de l’année prophétique : 16 (7) février 1852 (16=7)).

Quand il a ouvert le deuxième sceau, j’ai entendu le deuxième être vivant dire : Viens ! Et il est sorti un autre cheval qui était roux (couleur de feu, de la guerre !). Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, pour que les hommes s’égorgeassent les uns les autres, et on lui donna une grande épée.

(En 1854, avec la guerre de Crimée ! Les quatre fois quarante ans des quatre dernières générations (160 ans) ne doivent pas se compter à partir de la guerre de Crimée, comme je le pensais jusqu’à il y a peu. Elles doivent se compter depuis la naissance de Ch.Tase Russell : 16 février 1852 et plus précisément depuis le mois de Nissan qui a suivi. Ces quatre générations se terminèrent le 20/21 septembre 2011, lorsque débuta la seconde moitié de la 70ème semaine de la prophétie de Daniel).

Quand il a ouvert le troisième sceau, j’ai entendu le troisième être vivant dire : Viens ! Et j’ai vu paraître un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main (figure annonçant la famine). Et j’ai entendu comme une voix au milieu des quatre êtres vivants qui criait : Une mesure de blé pour un denier ! Trois mesures d’orge pour un denier ! Et : Ne fais pas de mal à l’huile et au vin (ce fut dès 1853). (L’huile figure ceux oints pour le règne ; le vin ceux qui survivront à ce monde. Sous la protection des anges de Dieu, la famine ne touchera ni les uns ni les autres !)

Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’ai entendu le quatrième être vivant dire : Viens ! Et je vis paraître un cheval de couleur pâle (livide). Celui qui le montait se nommait la mort (il sème la mortalité par la maladie et les bêtes sauvages de la terre, c’est-à-dire par la criminalité), et l’Hadès (le séjour des morts) le suivait (ce fut dès 1852). On, (Satan), leur a donné (aux deuxième, troisième et quatrième cavaliers), le pouvoir sur le quart de la terre pour tuer par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

(Les artistes peintres les ayant pris pour thème, ont représentés les quatre cavaliers marchant de front, comme faisant la guerre à un ennemi commun : La gravure d’Albrecht Durer, fin du 15ème, début du 16ème ; ou à la file indienne, allant dans une même direction, toujours associés dans une œuvre de destruction et de mort : le peintre Russe Viktor Vasnetsov, fin du 19ème début du 20ème.

Manifestement ils n’ont rien compris à la révélation de cette vision, car ils attribuèrent ainsi à Dieu l’oeuvre de destruction et de mort des trois derniers cavaliers ! Ce qui est inconcevable, car les guerres, les famines, la maladie et les criminels tuent indifféremment les justes et les injustes, les bons et les méchants ; c’est pourquoi Dieu a prévu de ressusciter les justes qu’ils tuent, quand Christ aura amené toutes choses à sa perfection sur terre, au jugement dernier. C’est ce qui explique que « l’ Hadès », le séjour des morts les suit ; tous séjournent dans la mort jusqu’au jugement dernier. Au cours de celui-ci, ceux inscrits dans le livre de vie ressusciteront, les autres resteront dans la mort, jetés dans l’éternel oubli, « l’étang de feu », qui détruit jusqu’à tout souvenir de ce qui a été.

La deuxième vision nous a révélé clairement que le dessein de Dieu, et la mission confiée au Christ, est d’anéantir les méchants et de sauver ceux qui sont dignes de la vie. Ils auraient dû représenter le Christ partant en guerre contre les trois autres cavaliers : ceux-ci marchant de front contre lui pour faire échouer la mission confiée au Fils de Dieu.

Les dates citées sont historiques ! Cette vision, nous montrant le Christ partant en guerre contre les puissances du mal, est suivie de celle annonçant les guerres répandues par le deuxième cavalier, guerres débutant après une période de paix totale dans le monde (1850-1853). Cette vision est citée également par Jésus dans sa prophétie. Il est nécessaire de se référer à cette dernière, car Jésus cite un événement précédant dans le temps la réalisation de la vision des quatre cavaliers, événement qui va nous permettre de déterminer la date exacte où les sept premières visions de l’Apocalypse ont commencé à se réaliser.

En expliquant la prophétie de Jésus, j’ai démontré, preuves historiques à l’appui, que le premier signe cité par le Seigneur, celui annonçant qu’on s’approchait des temps arrêtés par Dieu : « Plusieurs se prétendant le Christ et disant que le temps était proche », s’était accompli vers 1829-1830, avec la naissance des quatre grandes sectes millénaristes, nées avec la dernière génération des ténèbres spirituelles annoncées par Jésus, ténèbres survenues après la mort de l’apôtre Jean (Jean 9 :4,5). Aucune de ces sectes n’était le peuple chrétien des temps de la fin, car Jésus a dit de ne pas les suivre. Mais en disant cela à ses véritables disciples, implicitement Jésus révélait qu’après la naissance et le développement de ces quatre sectes, il aurait de nouveau des disciples dans le monde. C’est donc après 1829-1830 et avant que le fléau de la guerre ne débute que Dieu fit naître l’homme qui suscita les véritables disciples de Jésus des temps de la fin.

Selon l’Apocalypse, le fléau de la guerre commença après une période de paix dans le monde, et la seule période de paix totale que le monde a connu, depuis que Jean écrivit l’Apocalypse, s’écoula de 1850 à fin 1853. Dès 1854, le fléau de la guerre se répandit dans le monde, croissant sans cesse jusqu’à nos jours. Or, je l’ai aussi démontré en expliquant la prophétie de Jésus, un seul homme est né entre 1830 et 1854, qui donna plus tard naissance à un mouvement chrétien se distinguant de toutes les religions et sectes dites chrétiennes : Ch.T. Russell, né le 16 février 1852, peu avant la fin de l’année sacrée 1851. C’est lui qui donna naissance aux Étudiants de la Bible. S’étant détournés de son enseignement après sa mort, ils portent aujourd’hui en vain le nom de Dieu : ce sont les Témoins de Jéhovah.

Les autres signes cités par Jésus qui allaient caractériser les quatre dernières générations adultes de 40 ans : «Grands tremblements de terre, pestes, famines, persécutions de ses disciples et d’effrayantes apparitions et phénomènes extraordinaires dans le ciel, tous ont commencé à se réaliser après la naissance de Charles T. Russell et dans sa génération.

C’est ainsi que, dès 1852, sept pestes effroyables commencèrent à se répandre dans le monde, causant des dizaines de millions de morts qui témoignèrent que le quatrième cavalier s’était mis à sa sinistre besogne, en y ajoutant soudain un accroissement sans précédent de la criminalité, par la naissance des grandes organisations criminelles de la mafia : « les bêtes sauvages de la terre ».

Dès 1853 le troisième cavalier, celui au cheval noir, commença à répandre des terribles famines qui causèrent des centaines de millions de morts : (voir mon texte : « La prophétie de Jésus »)

C’est donc dès la naissance de Charles T. Russell, le 16 février 1852, que les temps arrêtés par Dieu ont débuté).

Huitième vision : le cinquième sceau 

Quand il a ouvert le cinquième sceau, j’ai vu sous l’autel les âmes (le sang : Lévitique 17 : 11) de ceux qui ont été égorgés à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient rendu.

(Tous ceux, depuis Abel, qui ont été tués pour avoir rendu témoignage à la parole de Dieu. Ils étaient figurés par les agneaux sacrifiés dans le culte rituel imposé à la nation d’Israël, agneaux dont le sang était déversé au pied de l’autel et absorbé par la terre, sous l’autel. L’âme, la personnalité que développe chaque créature dès sa naissance, s’inscrit dans son sang grâce aux glandes endocrines ; « c’est son sang  qui est en elle » dit l’Écriture. C’est ce qui fait comprendre cette vision. L’autel de la vision est dans le ciel et sous l’autel se trouve la terre ! C’est le sang des hommes de Dieu ayant été égorgés sur terre qui crie vengeance.)

Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? 

(Dès que la vision des quatre cavaliers commença à se réaliser, au début des temps arrêtés par Dieu, on crut le « jour » arrivé, où Dieu était sortit de sa demeure pour punir les crimes des habitants de la terre. C’est alors que cette question se posa !  C’est bien là la question que se posèrent Ch.T. Russell et ses compagnons, en voyant se réaliser la vision des quatre cavaliers, ce qui leur a fait croire qu’ils vivaient la dernière génération.).

On leur a donné à chacun une robe blanche (ayant été purifiés de leurs péchés par le sang de Christ), et on leur a dit de se reposer (dans la mort) encore un peu de temps, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons d’esclavage, leurs frères qui vont être tués comme eux (C’est tous ensemble, « au dernier jour » des temps arrêtés par Dieu, qu’ils ressusciteront dans la gloire céleste Jean 11 :24 ; 1 Corinthiens 15 : 51,52 ; 1 Thessaloniciens 4 : 15-18).


Neuvième vision : le sixième sceau 

Et j’ai vu quand il a ouvert le sixième sceau, qu’il se fit un grand tremblement de terre (bouleversement dans le monde) et le soleil (la parole de Dieu) devint noir comme un sac de crin (devint incompréhensible), la lune entière (tous les conducteurs religieux, de toutes les religions) parut comme du sang, (comme s’ils étaient morts).

(Ils ne donnaient qu’un pâle reflet de la parole divine, comme la lune du soleil. Suite au «grand  tremblement de terre », provoqué par les scandales, impliquant les prêtres des églises de la chrétienté, aussi bien protestantes que catholiques, témoins de Jéhovah etc., pour le peuple des croyants plongés dans l’incompréhension, ils semblèrent morts, spirituellement parlant ; cause qui fit que beaucoup abandonnèrent la foi. Le « grand tremblement de terre » devint véritablement grand quand la corruption du clergé du Vatican commença à éclater au grand jour et que « l’abomination » dont parle Daniel commença à être dévoilée, en septembre 2011. C’est précisément alors que les serviteurs de Dieu commencèrent à rechercher « les brebis perdues de la Maison d’Israël » en répandant leur témoignage dans la chrétienté et dans le monde. A propos de la démission de Benoît XVI, un journal argentin écrivit : « Bien plus que les querelles théologiques, c’est l’argent et les comptes occultes de la banque du Vatican qui semblent composer la trame de la démission inédite du Pape. Un nid de corbeaux pédophiles, de comploteurs réactionnaires et de voleurs assoiffés de pouvoirs et capables de tout, afin de défendre leur faction. Telle est la terrible image de la décomposition morale laissée par la hiérarchie catholique. » : Eduardo Febbro, dans le journal argentin « Pagina 12 » du 16 février 2013.) 

Et les étoiles du ciel (Satan et ses anges) tombèrent sur la terre, comme les figues vertes tombent d’un figuier secoué par un gros vent. Et le ciel (composé de Satan et ses anges) se retira comme un livre qu’on roule (ayant été précipités sur terre). C’est Jésus lui-même qui révéla que Satan et ses anges seront précipités dans le même temps où les serviteurs de Dieu accomplissent leur divine mission : Luc 10 : 17-18 ! ).

Toutes les montagnes (les nations) et les îles (les peuples) furent remuées de leur place (de la position qu’elles occupaient les unes par rapport aux autres dans le concert des nations. C’est bien ce qui se passe avec les événements d’Ukraine et la révolte des peuples face à « la crise » ; celle-ci fut également prophétisée par Jésus, disant : «Dans ces jours, aussitôt après la venue de cette détresse (la crise), le soleil s’obscurcira (la parole de Dieu), la lune ne donnera plus sa lumière (les chefs religieux), les étoiles tomberont du ciel (Satan et ses anges), et sur terre, il y aura de l’angoisse chez les nations, qui ne sauront que faire au bruit de la mer et de ses flots (les révoltes et manifestations des peuples), les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra sur terre car les puissances des cieux (Satan et ses anges) seront ébranlées : Apoc. 12 ; Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21.

A ce « grand tremblement de terre » dans la chrétienté, dont le monde musulman est une dérive, s’y est ajouté la division des nations en trois groupes : Amérique, Russie et Chine, et leurs alliés. Également la guerre en Syrie, à Gaza et en Ukraine, la création de l’État Islamique et ses massacres et la guerre au Yémen.

Comme chacun peut le constater, les événements de la sixième coupe sont presque entièrement réalisés, un seul événement doit encore se faire avant la septième, celle qui réalisera la fin de ce monde : 

Et les rois de la terre, et les grands, et les chefs militaires, et les riches, et les puissants, et tous les esclaves et les hommes libres se cachèrent dans les cavernes et les rochers des montagnes (les abris anti-atomiques à cause de la guerre qui éclate et de l’usage possible d’armes nucléaires : en ce mois d’avril 2015 (2014), il semble que c’est vers cela qu’on va.), et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et dérobez-nous à la face de celui qui est assis sur le trône et à la colère de l’agneau ; car il est venu le grand jour de sa colère, et qui peut subsister ?

(Ce sixième sceau résume les principaux événements des derniers quarante-deux mois de la seconde moitié de la prophétie des 70 semaines, qui est prolongée par les 75 jours ajoutés par les 1290 et les 1335 jours de l’ange Gabriel. Ce bouleversement, qui a lieu dans le monde, conduit tout droit l’humanité à une guerre mondiale, au cours de laquelle les armes nucléaires pourraient être utilisées et le monde sera saisi de terreur).

La dixième vision

(Après les effrayantes révélations du sixième sceau, avant d’ouvrir le septième, avec les dixième et onzième visions, le Seigneur encourage ceux destinés à régner avec lui et ceux qui se convertissent à leur témoignage pour survivre sur terre) :

Après cela, j’ai vu quatre anges debout aux quatre coins de la terre (toutes les armées célestes). Ils retenaient les quatre vents de la terre (toutes les puissances de destruction qu’ils utiliseront pour mettre fin à ce monde), pour que ne souffle pas de vent sur la terre (la planète), ni sur la mer (les peuples), ni sur aucun arbre (nation). Et j’ai vu un autre ange monter du soleil levant avec le sceau de Dieu. Il criait à grande voix aux quatre anges à qui on a donné de faire du mal à la terre et à la mer : Ne faites pas de mal à la terre ni à la mer ni aux arbres tant que nous n’aurons pas scellé au front les serviteurs de notre Dieu.

(Les 144.000 furent marqués au front avant même de se convertir au témoignage des messagers du Seigneur, car ils manifestaient la sincérité de leur foi et leur amour pour les autres hommes. Des fléaux qui se sont abattus sur le monde depuis que les trois cavaliers suscités par le diable sont à l’œuvre, jusqu’à ce que les élus pour le règne aient été marqués au front, au début des derniers quarante-deux mois de la 70ème semaine, aucun n’est venu de Dieu ! )

Et j’ai entendu le nombre de ceux qui sont scellés cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël (c’est-à-dire de tous les peuples et nations, selon la troisième vision) : de la tribu de Juda douze mille sont scellés, de la tribu de Ruben douze mille, de la tribu de Gad, douze mille, de la tribu d’Aser douze mille, de la tribu de Nephtali, douze mille, de la tribu de Manassé, douze mille, de la tribu de Siméon douze mille, de la tribu de Lévi douze mille, de la tribu d’Issacar douze mille, de la tribu de Zabulon douze mille, de la tribu de Joseph douze mille, de la tribu de Benjamin douze mille sont scellés.

(Dans cette liste des douze tribus, celle de Dan, la plus au nord, n’est pas citée, car elle figure ceux des assemblées qui se détournent de Christ pour se ranger du côté de Satan que l’Écriture situe au nord. Elle est remplacée par celle de Lévi qui n’avait pas reçu de territoire. La tribu d’Ephraïm, deuxième fils de Joseph, que Jacob avait béni comme étant l’héritier de la Promesse à Abraham n’est pas cité non plus : elle figure « la synagogue de Satan », le peuple qui s’est détourné de Dieu pour se prosterner devant le veau d’or. Elle est remplacée par la tribu de Joseph. Lui non plus n’avait pas de territoire portant son nom, quoique ses deux fils en aient reçu. Lévi comme Joseph figurent les véritables héritiers de la Promesse.).


La onzième vision 

Après quoi j’ai vu, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toutes nations, tribus, peuples et langues, devant le trône et devant l’agneau, vêtus d’habits blancs (purifiés de leurs péchés par le sang du Christ), ayant des palmes à la main. (Comme le révèlent les soixante-dix palmiers d’Elim, abreuvés par les douze sources d’eaux du désert et les palmes sur les colonnes du temple d’Ezéchiel, les palmiers figurent les soixante-dix disciples de Jésus, le reste des élus, sauvés de ce monde par les serviteurs de Dieu. Si donc cette multitude a des branches de palmiers à la main, c’est pour dire qu’ils ont été à leur tour sauvés par ces derniers).

Ils criaient à grande voix : Le salut est à notre Dieu qui est sur le trône et à l’agneau. Et tous les anges qui se tenaient autour du trône, les vieillards et les êtres vivants, sont tombés sur leur face devant le trône, prosternés devant Dieu en disant : Amen ! La bénédiction, la gloire, la sagesse, l’action de grâce, l’honneur, la puissance et la force est à notre Dieu dans les âges des âges, Amen !

Et l’un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux-ci, vêtus d’habits blancs, qui sont-ils et d’où sont-il venus ? Je lui dit : Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation (le grand tremblement de terre de la 7ème coupe: ils ont été épargnés par la colère divine.) Ils ont lavés leurs vêtements (purifiés leurs œuvres) et les ont blanchis dans le sang de l’agneau (en se convertissant à Christ). C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit dans son Temple (celui de la vision d’Ezéchiel). Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux (les accueillant pour son peuple terrestre). Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif (d’entendre la parole de Dieu), et jamais plus le soleil (la parole divine) ne les frappera ni aucune brûlure (jugements divins), car l’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie (éternelle), et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux (ils ne mourront jamais, selon les paroles de Jésus : Jean 11 : 25-26).


* * *



LES SEPT TROMPETTES

La douzième vision : le septième sceau

(Les sonneries de trompette annoncent la guerre de Dieu, « le combat du Dieu tout-puissant ». Il est « sorti de sa demeure pour punir les crimes des habitants de la terre » : Esaïe 26 : 20-21)

Quand il a ouvert le septième sceau il y eut un silence dans le ciel comme d’une demi heure. (Ainsi l’annonça le prophète : « Silence devant le Seigneur, Jéhovah ! Car le jour de Jéhovah est proche ; il est sorti de sa demeure pour punir les crimes des habitants de la terre ! » Cette demi-heure de silence dans le ciel (elle implique ici l’immobilité) l’annonce : En la 50ème année 2006, durant les six mois précédant les six mois et sept temps du « jugement», les anges n’interviennent pas encore dans les événements du monde.)

Puis je vis les sept anges (les sept messagers) qui se tiennent devant Dieu (Apoc. 11 :4), et on leur a donné sept trompettes. Un autre ange est venu se tenir devant l’autel avec un encensoir d’or, et on lui a donné beaucoup de parfums, pour qu’il fit une offrande des prières de tous les saints (qui sacrifièrent leur vie pour servir Dieu dans son dessein de sauver l’humanité, depuis Abel jusqu’à nos jours) sur l’autel d’or (figurant leurs œuvres justes) qui est devant le trône (le moment de les exaucer étant venu ; leur sang répandu sur terre va être vengé). Et la fumée des parfums (le souvenir de leurs prières), formés des prières des saints, monta de la main de l’ange devant Dieu. Puis l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel (les jugements à annoncer) et le jeta sur la terre, et il y eut des voix (celles des serviteurs de Dieu), des tonnerres (la voix de Dieu ordonnant l’exécution de ses jugements) et un tremblement de terre (Les révoltes des communautés fondées par les serviteurs de Dieu, quand elles apprennent que le jugement commence par la « Maison de Dieu », c’est-à-dire par elles (Ezéchiel 2 :1-7).

Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna de la trompette, et il y eut de la grêle et du feu mêlé de sang, qui tombèrent sur la terre (pour en tuer certains), et le tiers (une partie) de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres (nations) fût brûlé, et toute l’herbe verte (vivante) fût brûlée (par le jugement).

(C’est une partie des habitants de la terre, dans toutes les nations : les hypocrites parmi les « enfants » que Dieu donna à ses serviteurs: « l’herbe verte », qui sont concernés par le jugement, car ils sont de la race de Caïn. Non seulement eux, mais aussi ceux de toute la chrétienté.  En 2005 et 2010, les messagers du Seigneur leur adressèrent par écrit le jugement de Dieu. Mais ils refusèrent de se repentir et de s’humilier devant Jéhovah).

Le second ange sonna de la trompette, une sorte de grande montagne (ce n’est pas une grande montagne, c.à.d. une nation, mais quelque chose de comparable : l’organisation mondiale des Témoins de Jéhovah) fut jetée dans la mer (rangée parmi les marchands de ce monde) ; et le tiers de la mer devint du sang (par tous ceux qui perdirent la foi en Dieu et moururent spirituellement), car le tiers (une partie) des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut (ils vivaient devant Dieu, comme « l’herbe verte », puisqu’ils étaient son peuple !), et le tiers des navires périt (le commerce de publications bibliques de la Watchtower Bible and Tract Society, le veau d’or devant lequel les Témoins se prosternaient. A ce jour cette partie de la vision est accomplie ! Rien ne reste de l’extraordinaire organisation internationale de la Watchtower Bible and Tract Society, de ses imprimeries, de ses centaines de millions de publications bibliques imprimées chaque année, lui rapportant des milliards de dollars.)

Le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile (Satan), ardente comme une torche (en grande colère, car il lui reste peu de temps, selon le ch.12), et elle tomba sur le tiers des fleuves (une partie des peuples, celle des assemblées de la Synagogue de Satan) et sur les sources des eaux (leurs enseignants).

(Cette chute de Satan fut marquée par l’abomination commise en lieu saint, dévoilée au monde, et le début de la désolation de la « synagogue de Satan », beaucoup perdant la foi à cause de cette abomination ! Et aussi par le début de l’œuvre des serviteurs de Dieu envers les païens ; ils commencèrent alors à rechercher « les brebis perdues » « partout où le Seigneur devait aller » ! Luc 10 :17-20.)

Le nom de cette étoile est Absinthe (La mort, car l’Absinthe est amère comme la chair en putréfaction, et c’est Satan « qui à la puissance de la mort », dit l’Écriture !), et le tiers de ces eaux fut changé en absinthe, car beaucoup d’hommes moururent de ces eaux (perdant leur foi en Dieu), parce qu’elles étaient devenues amères.

Le quatrième ange sonna de la trompette, et le tiers du soleil (de la parole de Dieu) fut frappé, ainsi que le tiers de la lune (leurs enseignants) et le tiers des étoiles (l’inspiration des esprits démoniaques), afin que le tiers de ces astres fût obscurci, et que le jour perdit un tiers de sa clarté et la nuit de même. (Cette quatrième trompette révèle les conséquences des annonces des trois premières !) Il s’agit d’un « tiers » car c’est pour le tiers des hommes, pour la race de Caïn, que ces choses se réalisent.


La treizième vision : L’aigle volant par le milieu du ciel

Puis je vis, et j’entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel, disant à grande voix : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre ! A cause des autres sons de trompette des trois anges qui vont sonner !

(Cet aigle est l’ange par lequel le Seigneur révèle l’Apocalypse aux serviteurs de Dieu figurés par Jean. Il prend ici l’aspect d’un aigle car il va révéler « aux aigles », à ceux qui vont s’élever au-dessus des plus hautes montagnes ou royaume, aux élus qui régneront avec Christ dans le ciel, les événements derniers, ceux qui concernent tous les habitants de la terre. C’est lorsqu’ils commenceront à se réaliser que le reste des élus, « les aigles », s’assembleront autour des serviteurs de Dieu, selon la prophétie de Jésus.)

Quatorzième vision : La cinquième trompette

Le cinquième ange sonna de la trompette ; et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre (Satan), et on lui donna la clé du puits de l’abîme (où sont enchaînés les anges qui ont péché avant le déluge). Elle ouvrit le puits de l’abîme, et il s’éleva du puits une fumée (le souvenir) comme celle  d’une grande fournaise (d’une grande destruction : le déluge), et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits, car de la fumée sortirent des sauterelles qui se répandirent sur la terre (les puissances démoniaques qui y furent précipitées au déluge ; elles sont d’une méchanceté implacable). Il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre (ceux des pays bibliques tuent rarement mais font beaucoup souffrir). Il leur fut dit de ne pas faire du mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre (ce dont se nourrissent les véritables sauterelles, comme on pourrait le penser), mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur le front (les élus étant sous la protection des anges de Dieu, ces puissances démoniaques ne peuvent rien contre eux.) Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois (une partie des mois : les derniers! Ils sont à l’œuvre en ce moment même depuis un certain temps déjà.) En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux.

Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat (elles partent en guerre contre l’humanité). Il y avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l’or. (Ce ne sont pas des couronnes, ce n’est pas de l’or, ce n’est que leur apparence : avant le déluge, elles se sont présentées comme étant les « dieux » créateurs, les bienfaiteurs de l’humanité, et les maîtres de toutes les forces de la nature. Elles semblaient donc avoir des couronnes d’or sur la tête !).

Leurs visages étaient comme des visages d’hommes (car elles se matérialisèrent sous forme humaine pour connaître les plaisirs charnels des hommes). Leurs cheveux sont comme des cheveux de femmes (leur but principal fût d’épouser les filles des hommes).

Leurs dents étaient comme des dents de lions (Dieu s’en servira pour châtier les infidèles de son peuple, ils seront livrés entre leurs mains).

Leurs cuirasses sont comme des cuirasses de fer (elles sont presque invulnérables : sans la toute puissance de l’Esprit saint qui est en eux, même les anges de Dieu ne pourraient les vaincre)

Le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat (pour faire la guerre aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu sur le front. Les fléaux, déversés sur le monde depuis 1852 par les trois cavaliers diaboliques décupleront dans les derniers mois de ce monde. C’est ce que nous voyons aujourd’hui ! )

Elles avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons (figurent des démons, mais aussi d’une sorte de fouet, fait de lanières ou de tiges garnies de pointes de fer, appelé scorpion, car le mal qu’il provoque est comparable à la morsure du scorpion), et c’est dans leurs queues qu’était leur pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme (Satan, celui qui fût responsable de ce qu’elles ont été enchaînées dans l’abîme, et qui les en a délivré pour peu de temps), nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon (signifiant : perte, ruine, mort ; c’est Satan qui a « la puissance de la mort !)

Le premier malheur est passé. Voici qu’il vient encore deux autres après cela.

Quinzième vision : La sixième trompette 

Le sixième ange sonna de la trompette et j’entendis une voix sortir des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu (celle de notre Seigneur Jésus, le chef des armées célestes : ce que va révéler la vision est ordonné par Dieu). Elle disait au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve Euphrate.

(Ce sont ceux de la dixième vision ; nous les avons vu aux quatre coins de la terre, à qui il a été donné de faire du mal à la terre et à la mer, mais qui reçurent l’ordre du Seigneur de ne pas le faire jusqu’à ce que tous les serviteurs de Dieu aient été marqués au front du sceau de Dieu. Nous les voyons ici enchaînés sur l’Euphrate, le fleuve qui traversait la Babylone antique, car l’humanité ne forme plus qu’un grand peuple soumis à une seule autorité mondiale : l’O.N.U. et à son « image » l’O.M.C., c’est-à-dire à « Babylone la grande », dont la Révélation parlera plus loin. Et cela signifie qu’au moment où se réalisera cette vision, nous serons au point culminant de la grande tribulation, pendant que les serviteurs de Dieu sont à l’œuvre pour sauver le reste des élus et la multitude destinée à survivre sur terre.)

Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’année, le mois, le jour et l’heure ( 2 mai 2014 (2015), à 18 heures, 1er des 45 derniers jours ), ont été déliés pour tuer le tiers (une partie) des hommes (la race de Caïn). Le nombre des troupes de cavaliers était de deux myriades de myriades, j’en entendis le nombre (20.000 x 10.000, ou 200 millions, ce qui signifie qu’ils sont si nombreux qu’on ne peut les compter)

Et voici comme j’ai vu les chevaux dans la vision, avec sur eux leurs cavaliers en cuirasses de feu (illustrant l’anéantissement total et définitif qu’ils sont chargés d’accomplir), d’hyacinthe (coquillage dont les anciens tiraient la couleur rouge sang, illustrant ici le sang des hommes qu’ils vont tuer), et de souffre (métalloïde qui, en s’enflammant, produit un feu destructeur auquel rien ou presque ne résiste, comme à Sodome et Gomorrhe).  Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lion (les instruments dont Dieu se sert pour châtier les infidèles de son peuple), et de leurs bouches sortaient du feu, de la fumée et du souffre. Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée et par le soufre qui sortait de leur bouche (les jugements qu’ils prononcent sur les infidèles du peuple).

(En Zacharie, Dieu a annoncé qu’il fera de la « maison de Juda », de ceux qui régneront avec Christ, « son cheval de gloire dans la bataille ». Comme le dit Daniel, les élus font déjà partie des « armées de Jéhovah ». Ils combattent avec les anges de Dieu contre Satan et ses anges, en leur arrachant la partie de l’humanité qui sera sauvée. Ces chevaux, montés par les anges de Dieu, les représentent. Le feu sortant de leurs bouches, c’est le jugement qu’ils prononcent contre les hypocrites, jugement justifié par le souvenir (la fumée) de leurs iniquités, jugement les condamnant à périr par « le souffre » qui anéantira tous les « fils du diable ». Comme Jésus l’a dit : « Ils seront jetés dans les ténèbres du dehors » et mourront aussitôt spirituellement parlant, avant même d’être anéantis par « le souffre » qui anéantira ce monde.) Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux (la race de Caïn), par le feu, par la fumée et par le souffre qui sortaient de leur bouche. Car le pouvoir des chevaux était dans leur bouche (ayant reçu le pouvoir de juger, ainsi que Jésus le déclara à ses disciples : «Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel »), et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes (elles désignent les puissances démoniaques, auxquels ils livreront les hypocrites en les rejetant dans ce monde), et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal.

Les autres hommes (de ce monde), qui n’ont pas été tués par ces plaies, ne se sont pas repentis des œuvres de leurs mains pour ne plus se prosterner devant les démons, leurs idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leurs vols.


* * *

LES SEPT TONNERRES

Seizième vision : L’ange puissant et les sept tonnerres

Je vis un autre ange puissant descendre du ciel (Jésus), enveloppé d’une nuée (invisible aux hommes); au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel (il respectera l’alliance conclue par Dieu avec les hommes et tout être vivant après le Déluge), et son visage était comme le soleil (pour éclairer les serviteurs de Dieu sur les derniers événements) et ses pieds comme des colonnes de feu (pour anéantir ce monde). Il avait un petit livre ouvert (l’Apocalypse) ; et ayant posé le pied droit sur la mer (les peuples, langues et nations, où est dispersé le peuple de Dieu) et le pied gauche sur la terre (ce monde), il cria d’une voix forte, comme rugit un lion (ayant châtié les hypocrites cités en Daniel 11 : 38). Et quand il eut poussé ce cri, les sept tonnerres firent entendre leur voix (révélant les événements par lesquels il sera mis fin à ce monde). Après que les sept tonnerres eurent fait entendre leur voix, j’allais écrire ; mais j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’on dit les sept tonnerres, ne l’écris pas.

(Quand le Seigneur, sous son nom de guerre : « Michaël » (« Qui est comme Dieu ? »), commencera la guerre de Dieu, « le combat final du grand jour du Dieu tout-puissant » cité plus loin, au ch.16, les événements seront terrifiants, effroyables, ils anéantiront tous les hommes méchants sur terre. Mais Dieu ne veut pas que les détails de ces événements soient connus d’avance. C’est « soudainement », sans que rien ne les laisse présager, qu’ils s’abattront sur le monde. Dieu ne veut pas que nous sachions comment les anges exterminateurs anéantiront tous les « fils » du diable, tout en épargnant la multitude qui survivra à ce monde.)

Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit dans les âges des âges, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps, mais qu’au jour où le septième ange ferait entendre sa voix en sonnant de la trompette, le mystère de Dieu serait accompli, comme il l’a annoncé comme bonne nouvelle à ses serviteurs les prophètes.

(Ce « mystère », c’est celui révélé par l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 15 :51 et 1 Thessalonissiens 4 :16 : la résurrection dans la gloire céleste de ceux qui ont travaillé avec Dieu au salut de l’humanité, la constitution dans le ciel du royaume de Dieu avec Jésus, afin que le royaume des fils de l’homme mette fin à ce monde et règne éternellement sur la partie de l’humanité qui sera sauvée : Daniel 2 :44).

Et la voix que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. Et j’allai vers l’ange et je lui dis de me donner le petit livre. Il me dit : Prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je l’avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du miel (car il révèle que le temps est venu où la bonne nouvelle du royaume annoncée par Jésus va s’accomplir, qu’un monde nouveau où la justice habitera va commencer pour le bonheur éternel de l’humanité). Mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume (parce qu’il révèle aussi que cela sera précédé de beaucoup de souffrances, pour ceux qui ont le sceau de Dieu sur le front, et que la plupart seront tués « à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils lui auront rendu.)

Puis on me dit : Il faut que tu prophétises encore sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois.

(Jusqu’ici la Révélation de Jésus-Christ a déjà couvert l’ensemble des événements de la Parousie de Jésus, mais « le petit livre ouvert » révèle encore beaucoup de choses sur les événements qui se sont réalisés, qui s’accomplissent en ce moment et qui vont s’accomplir).

Dix-septième vision : Les deux témoins 

On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le Temple de Dieu, l’autel et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du Temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.

(Ce « Temple de Dieu », c’est celui dont parlent Pierre et Paul : la « maison spirituelle » bâtie avec des pierres vivantes, le Temple de la vision d’Ezéchiel. Ceux qui y adorent sont ceux qui le constituent. L’autel est celui se trouvant devant le Saint des saints, « la table qui est devant Jéhovah » ; il figure les œuvres justes par lesquelles les serviteurs de Dieu se sont mis en communion avec leur Père céleste. C’est celui de la douzième vision, d’où montent les prières des saints, figurées par les parfums brûlant sur l’autel d’or.

Quand les hommes nés de Dieu ont reçu une parfaite compréhension du dessein de Dieu, ils peuvent mesurer le Temple, l’autel et ceux qui y adorent. Non seulement parce que Dieu a arrêté le nombre de ceux qui régneront avec Christ, mais parce que tous ont été marqués au front du sceau de Dieu. Même ceux d’entre les païens qui ne se sont pas encore convertis à Christ ; leurs œuvres témoignent, comme celles de Corneille, « que l’œuvre de la loi de Dieu est écrite dans leur cœur », selon les paroles de Paul : Romains 2 : 12-16.

Le parvis extérieur du Temple désigne la ville sainte, Jérusalem, c’est-à-dire le peuple de Dieu. Non pas les communautés des serviteurs de Dieu : elles n’existent plus, depuis que leurs membres se sont dispersés après leur révolte contre les serviteurs de Dieu. Mais celui figuré par le peuple Juif du temps de Jésus : le peuple que Ch.T. Russell fit naître, et qui s’est détourné de la vérité en Christ. Par extension, c’est toute la chrétienté qui est concernée, car les Étudiants de la Bible, portant en vain le nom de Jéhovah depuis 1931, en font désormais partie ; leur histoire illustre celle de toute la chrétienté. Jésus l’avait annoncé dans sa prophétie sur les temps de la fin : « Il y aura une grande détresse sur la terre, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, car Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ».

Les temps des nations existent depuis Nimrode, le premier à devenir puissant sur terre, à régner sur ses semblables. C’est le constructeur de la tour de Babel, le premier roi de Babylone. Les temps des nations prendront fin avec ce monde quand Christ anéantira tous les royaumes et gouvernements et réalisera la vision de la statue du songe de Nébucadnetsar, en Daniel, mettant fin à la domination de l’homme par l’homme sur la terre.

Le parvis extérieur figure aussi la multitude qui survivra à ce monde dont le nombre n’a pas été arrêté et qu’on ne peut donc pas « mesurer » car quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé ; mais ils resteront dispersés jusqu’à la fin. Par conséquent, c’est durant les derniers mois de ce monde, Mai et juin 2015 (2014) que les nations anéantissent la synagogue de Satan. Ce qu’on foule aux pieds, c’est ce qu’on réduit en poussière ! C’est donc ici la réalisation de l’annonce de la deuxième trompette. Et c’est aussi durant ces derniers mois que se réalise la conversion à Christ de la multitude venant de toutes les nations.)

Je donnerai à mes deux témoins (les hommes nés de Dieu dispersés dans le monde) de prophétiser, revêtus de sacs, pendant 1260 jours (42 mois, les derniers des temps de la fin ). Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre (allusion à la vision des deux oliviers recevant l’or (la parole de Dieu purifiée de toute tradition humaine), du chandelier d’or figurant notre Seigneur Jésus-Christ, en Zacharie 4 : 1-14).

(Ce sont les morts qu’on revêtait de sacs, quand les circonstances ne permettaient pas de les embaumer selon la coutume. Cependant les morts n’existant plus, si ce n’est dans les « livres de souvenirs », ils ne sauraient recevoir le pouvoir de prophétiser. Cela signifie donc qu’ils sont toujours vivants, mais spirituellement morts pour tous comme serviteurs et prophètes de Dieu. Il en sera ainsi durant presque toute la durée des derniers mois. L’Écriture ne compte pas en année révolue. Même ceux marqués au front du sceau de Dieu n’arrivent pas à croire qu’ils sont les deux témoins accomplissant l’œuvre d’Elie. Ce n’est qu’en voyant se réaliser les événements qu’ils en seront convaincus.)

Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. (Ce feu sortant de leur bouche désigne le jugement qu’ils prononcent contre ceux cherchant à leur faire du mal. Ils doivent les condamner à périr avec ce monde ! C’est une obligation à laquelle ils ne peuvent se soustraire.)

Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, pour qu’il ne tombe pas de pluie pendant les jours de leur prophétie (Pendant qu’ils prophétisent « revêtus de sacs ») : l’Écriture se sert de la pluie comme de la rosée pour figurer les paroles divines de bénédiction. Face à la rébellion de certains, ils ont la liberté de ne plus les révéler.) Et ils ont le pouvoir de changer les eaux (les révélations de l’Écriture) en sang (d’annoncer les sentences de mort qu’elles contiennent pour les impies), et de frapper la terre de toutes sortes de plaies, chaque fois qu’ils le voudront (d’annoncer les malheurs qui vont frapper le monde).

Quand ils auront achevé leur témoignage (celui auquel ils consacrèrent toute leur vie), la bête qui monte de l’abîme (les puissances démoniaques qui dominent les peuples et nations unis dans l’O.N.U.), leur fera la guerre, les vaincra et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié (c’est avec le peuple figuré par le peuple Juif du temps de Jésus, la synagogue de Satan, que les puissances maléfiques livreront les serviteurs de Dieu sous de fausses accusations à la partie visible de la bête .Mais c’est la chrétienté toute entière, pas seulement les Témoins de Jéhovah, qu’on peut appeler, « dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié ! Car l’histoire des Témoins de Jéhovah n’a fait que résumer l’histoire de la chrétienté depuis le 2ème siècle de notre ère, après la mort de l’apôtre Jean et des anciens qui lui survécurent. C’est donc toute la chrétienté qui est figurée par le peuple Juif du temps de Jésus et par « Jérusalem » dans les prophéties).

Des hommes des divers peuples, tribus, langues et nations (ceux qui les livreront), verront leurs cadavres étendus pendant trois jours et demi (les derniers du septénaire de la fin ; c’est durant les derniers mois qu’ils les livreront), sans permettre qu’on leur donne la sépulture (Sans reconnaître jamais que c’étaient des serviteurs de Dieu justes et fidèles, et donc qu’ils avaient droit à une sépulture. Dans l’Israël antique, les transgresseurs de la loi divines étaient condamnés à mort, de même que les criminels de droit commun, et ils ne recevaient pas de sépulture ; ils étaient jetés dans la vallée de la Géhenne, où les habitants de Jérusalem entretenaient un feu pour brûler les immondices de la ville) car ils n’auront pas part à la résurrection. Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet ; ils se livreront à l’allégresse et s’enverront des présents les uns aux autres parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre.

(Ils croiront avoir fait taire à jamais ces prophètes de malheur, comme ils disent ; mais ce sera en vain, leurs compagnons continueront à faire entendre leurs paroles : « Jusqu’à ce que les villes (les assemblées) soient privées d’habitants ; jusqu’à ce qu’il n’y ait personne dans les maisons, ( les lieux d’assemblées, églises etc.), et que le pays soit ravagé par la solitude, jusqu’à ce que Jéhovah ait éloigné les hommes et que le pays devienne un immense désert et s’il y reste encore un dixième des habitants (les hypocrites se joignant aux véritables chrétiens), ils seront à leur tour anéantis » : Esaïe 6 :11-13).

Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds (ils ressusciteront dans la nature spirituelle) ; et une grande crainte s’empara de ceux qui les voyaient (Satan et les autres esprits mauvais, sachant qu’aussitôt le royaume de Dieu constitué dans le ciel, ils seront enchaînés dans l’abîme), et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée (invisibles aux yeux des hommes, mais non pas aux esprits) ; et leurs ennemis les virent (Satan et ses anges, étant eux-mêmes des esprits, pourront les voir monter au ciel, d’où eux-mêmes ont été chassés.)

A cette heure-là (en ce temps-là : les derniers mois), il y eut un grand tremblement de terre (le rassemblement des peuples et nations à « Armaguédon » contre le peuple de Dieu). Et la dixième partie de la ville (du peuple) tomba (les hypocrites se mêlant à la multitude des croyants sincères) ; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre (ceux dont parle le 5ème sceau, qui devaient être tués à cause de la parole de Dieu et de leur témoignage) ; et les autres (la multitude qui survivra à ce monde) saisis d’effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. Le second malheur est passé. Voici, le troisième (et dernier) vient bientôt (celui annoncé par la septième trompette).


LA SEPTIEME TROMPETTE

Le septième ange sonna de la trompette, et l’on entendit dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le règne du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera dans les âges des âges. Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Jéhovah, Dieu tout-puissant, qui es, et qui étais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. Les nations se sont mises en colère (quand la 3ème guerre mondiale éclatera), et ta colère est venue et l’instant de juger les morts (ceux qui vivent mais sont morts à ses yeux), et de récompenser tes serviteurs les prophètes (des temps anciens), les saints (les disciples élus de Christ), et ceux qui craignent ton nom (la multitude de ceux qui auront lavé leurs robes dans le sang de l’agneau), les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Et le sanctuaire de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance (contenant les Tables des dix commandements) apparut dans son sanctuaire. Et il y eut des éclairs (l’épée de Dieu en action sous le soleil), des voix (celles de ceux constituant le royaume de Christ), des tonnerres (la voix de Dieu ordonnant l’exécution de ses jugements), un tremblement de terre (les remous dans le monde causés par la terreur de la fin), et une forte grêle (l’arme de destruction utilisée par les anges pour mettre fin aux œuvres de ce monde. Il s’agit de la grêle de pierres pesant un talent, 42 kilos, dont parle la septième coupe).


* * *

Dix-huitième vision : La femme et le Dragon

Un grand signe parut dans le ciel : une femme (l’assemblée de Christ) enveloppée du soleil (la parole de Dieu), la lune sous ses pieds (les religions et sectes. Elles ne donnent qu’un pâle reflet de la parole de Dieu), et une couronne de douze étoiles sur la tête (les douze apôtres, les envoyés du Seigneur, soit les serviteurs de Dieu des temps de la fin. Par leur témoignage, ces hommes nés de Dieu enveloppent la femme du soleil, c’est-à-dire de la parole de Dieu. Ils élèvent ainsi « la femme », la véritable assemblée de Christ, au-dessus de toutes les fausses religions et croyances répandues par le diable). Elle était enceinte (du royaume des fils de l’homme), et dans les douleurs de l’enfantement (Satan essayant d’empêcher la conversion du reste des élus, et par suite, celle de la multitude des hommes qui survivront à ce monde.)

Et on a vu un autre signe dans le ciel : on vit soudain un grand dragon rouge (Satan, il est rouge sang : c’est lui le responsable de ce que la mort s’est étendue à tous les hommes), ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes (Ces dernières désignent « les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes », selon les paroles de Paul : Ephésiens 6 : 12 ; ce sont les anges que Satan à détournés de Dieu, qui le servent et dominent sur toutes les nations, figurées par les dix cornes). De sa queue il entraînait le tiers (une partie) des étoiles du ciel (des esprits : ceux qu’il a détournés de Dieu), et les jeta sur la terre (ayant été chassé du ciel avec ses anges, nous allons le voir). Le dragon se tient devant la femme qui va enfanter, pour dévorer son enfant quand elle enfantera (Chaque fois que les serviteurs de Dieu transmettent leur témoignage à un élu, le dragon essaye par tout moyen de l’empêcher de croire à leurs paroles, d’entretenir le doute dans son esprit, pour qu’il ne se convertisse pas à Christ). Elle enfanta un enfant mâle (le royaume des fils de l’homme ; Satan et ses anges n’arrivant pas à empêcher la conversion du reste des élus), qui va paître toutes les nations avec une verge de fer (les briser, les anéantir comme un potier brise les vases d’argile dont il n’est pas satisfait : Daniel 2 : 44). Et cet enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône (Non pas déjà littéralement, ils doivent encore achever d’arracher la multitude à la puissance du diable : dès que les élus se convertissent à Christ, ils sont inscrits avec l’assemblée des « premiers-nés » dans les cieux : Luc 10 : 20, ainsi que Paul le déclara aux élus : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. »).

Il y avait eu guerre dans le ciel : Michaël et ses anges combattaient contre le dragon (pour l’empêcher de faire obstacle au témoignage des serviteurs de Dieu et empêcher le salut des autres élus) ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre ; et leur place même ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable (le calomniateur) et Satan (l’adversaire), le séducteur de toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut (de l’humanité) est arrivé, et la puissance et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant Dieu jour et nuit (illustré par le récit de Job !) Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage (au mépris de leur vie, constamment mise en danger par les puissances démoniaques qui, entre autres choses, les frappèrent de maladies mortelles), et parce qu’ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort (en abandonnant leur témoignage pour ne plus se préoccuper que de rester en vie). C’est pourquoi, réjouissez-vous, cieux, et vous qui y demeurez ! Mais malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps.

Quand le diable vit qu’il avait été précipité sur terre, il voulut poursuivre la femme qui avait enfanté l’enfant mâle (comme auparavant, essayant de livrer les serviteurs de Dieu aux autorités sous de fausses accusations). Mais les ailes du grand aigle (Jésus-Christ, la puissance de sa foi) avaient été données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu (dans le monde où leurs membres se sont dispersés), où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps (les 1260 jours des deux témoins, les serviteurs de Dieu y reçoivent les derniers éclaircissements sur la parole de Dieu et les événements derniers. Trois temps et demi : les derniers quarante-deux mois du septénaire) loin de la face du serpent.

(Dispersés, ils ne forment plus de communautés susceptibles d’être livrées comme sectes aux autorités et n’ont pas de lieu d’assemblée particulier. Il n’ont pas non plus d’activité publique organisée à l’exemple des Témoins : ils ne vont pas de porte en porte, et ne vendent pas de publications bibliques ; leur témoignage est rendu de bouche à oreille par chacun à son entourage ; ils ne s’assemblent que dans des maisons privées, une fois chez l’un, une fois chez l’autre. C’est ainsi que le diable ne peut rien contre « la femme », contre le véritable peuple de Dieu, qui est l’Assemblée ou Église de Christ).

De sa bouche, le serpent avait lancé de l’eau comme un fleuve (des diffamations) derrière la femme (les serviteurs de Dieu et leurs communautés), afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche (Les autorités du monde, après enquête, reconnurent ces accusations comme fausses et ne donnèrent pas suite aux plaintes déposées contre eux : en 2010, elles ont éteint l’action publique contre moi !). Alors, irrité contre la femme, il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité (aux serviteurs de Dieu et au reste des élus, mais à chacun individuellement), à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. Et il se tint sur le sable de la mer (en bordure des peuples).

Dix-neuvième vision : La bête qui monte de la mer 

Et j’ai vu une bête monter de la mer (du milieu des peuples), une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes (non pas sur les têtes, car la vision ne concerne plus « les princes de ce monde » mais les autorités des nations sous leur domination).

(Cette « bête », figurant un mythique dragon, c’est Satan et son empire. Toutefois, les diadèmes étant sur les dix cornes, elle désigne l’instrument de domination mondiale créé sur terre : l’ONU, avec toutes ses ramifications visibles et invisibles. Chacune des têtes désigne un des grands empires avec lesquels Satan tenta de réaliser son dessein : unir toutes les nations sous une seule autorité humaine dominant « le trône de David », c’est-à-dire Christ . Les six premières « têtes » de la bête étaient toutes des Antéchrists, toutes dominèrent le trône de David à Jérusalem ! Elles dominèrent tour à tour le « trône de David » avant que Christ, l’héritier de David, ne règne ! C’est ce qui explique, dans le sens allégorique des récits, que chacun des six empires figure le septième ! L’ONU étant la partie visible du septième de l’histoire, et donc du règne précédant Christ.)

Cette bête que j’ai vue était semblable à un léopard (Subitement, avec la rapidité foudroyante du léopard, comme Alexandre le Grand, elle arriva à la domination du monde ; ce qu’elle tenta vainement de faire depuis sa création. Elle ne servit pendant longtemps que d’instrument de domination entre les mains des grandes puissances, jusqu’à ce que les trois grandes puissances de ce monde soient dans l’obligation de s’y soumettre pour réaliser leurs ambitions personnelles.)

Ses pieds étaient comme ceux d’un ours (A l’exemple des Mèdes et des Perses qui servirent d’instruments à Dieu pour châtier les Babyloniens persécuteurs de son peuple ; c’est entre les mains de cette bête, qui réunit en son sein toutes les nations du monde, que Dieu livrera les persécuteurs de ses serviteurs).

Et sa gueule comme une gueule de lion (Elle servira aussi d’instrument à Dieu pour châtier les infidèles de son peuple, à l’exemple des Babyloniens du temps de Nébucadnetsar.)

Le dragon (Satan), lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité (ce qu’elle a incontestablement aujourd’hui, mais c’est pour peu de temps).

L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie (La septième : née en 1919 sous le nom de Société des Nations, elle fut comme blessée à mort avec l’éclatement de la seconde guerre mondiale, mais elle se releva de ses cendres après la grande guerre sous le nom d’Organisation des Nations Unies).

Et toute la terre, saisie d’admiration, suivit la bête. Et ils adorèrent le dragon (Satan, puisque c’est son dessein que réalisent les nations en s’unissant au sein de l’Organisation internationale : «adorer » signifie « servir » !), parce qu’il avait donné l’autorité à la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? (Ce qui signifie qu’elle va tenter de faire plier par la force les nations récalcitrantes à ses résolutions.)

(Les six grands empires qui dominèrent le trône de David à Jérusalem, furent l’Égypte, au temps de Roboam, peu après la mort de Salomon et la scission de son royaume en deux royaumes ; puis l’Assyrie, Babylone, l’empire Mèdo-Perse, l’empire Grec et l’empire Romain. Ce sont là les six « têtes » de la bête qui précédèrent celle figurant la SDN-ONU.)

Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes (Quand elle s’élève « au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu, jusqu’à s’asseoir avec des chrétiens, dans l’assemblée de Christ, se disant elle-même divine », voulue par Dieu : 2 Thessaloniciens 2 : 4 ; car elle a fait membre de ses O.N.G. les associations caritatives chrétiennes, et elle les aide à réaliser leurs œuvres de bienfaisance qui sans elle ne pourraient se faire.), et il lui fut donné d’agir quarante-deux mois (durant les 1260 jours des deux témoins et les trois temps et demi de « la femme » au désert de ce monde, contre le peuple de Dieu et les serviteurs de Dieu, qui lui sont livrés par le peuple infidèle). Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, son tabernacle et ceux qui habitent dans le ciel : (comme Rabschaké devant les murs de Jérusalem, au temps d’Ezéchias). Car il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrits, dès la fondation de ce monde, dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.

Vingtième vision : La bête qui monte de la terre 

Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme le dragon

(Une double puissance, deux nations qui se sont unies : comme la bête figurant l’empire Mèdo-Perse, qui s’empara de Babylone. Des cornes semblables à celles d’un agneau, dont l’union semble avoir le même but que « l’agneau de Dieu » : établir la paix et la sécurité sur terre. Mais qui parle comme le dragon, comme Satan, disant aux autres nations de se soumettre à l’autorité mondiale et de respecter ses résolutions).

Elle opérait aussi de grands prodiges, jusqu’à faire descendre le feu du ciel à la vue des hommes (jusqu’à exercer pour Dieu la vengeance) et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qui lui était donné d’opérer en présence de la bête (la première), persuadant les habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui porte la blessure de l’épée et qui a repris vie.

(Une image comme la statue d’or que Nébucadnetsar, le roi de Babylone, fit ériger et qui était haute de soixante coudées et large de six, « image de Babylone », « la ville de marchands, le pays de commerce », image devant laquelle tous les peuples et nations devaient se prosterner ! « Image » figurant ce qu’elle est véritablement, le nouvel ordre économique mondial voulu par la haute finance mondialiste, dont l’actuelle Organisation Mondiale du Commerce, l’O.M.C., est le principal instrument visible, organisation ayant des liens évidents avec l’O.N.U., quoiqu’elle ne soit pas officiellement une de ses agences.)

Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, de façon à la faire parler et à faire tuer tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête. Et elle fit (cette double puissance) qu’à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, ont mît une marque sur la main droite et sur le front (Comme un éleveur de bétail brûle dans la chair de ses bêtes pour indiquer sa propriété ; que ce soit volontairement, avec la marque sur le front, ou contraints et forcés, avec la marque sur la main droite, tous devront se soumettre au nouvel ordre économique mondial instauré par l’Antéchrist.)

Et que nul ne pût acheter ou vendre, s’il n’avait pas la marque du nom de la bête ou le nombre de son nom (C’est la technique du chantage économique, des embargos contre certaines nations récalcitrantes ; à certaines, pas à toutes, car l’injustice des « deux poids deux mesures » est monnaie courante, dans le nouvel ordre mondial jusqu’à ce jour. On le voit avec l’État d’Israël qui, malgré son refus de se plier aux résolutions prises contre lui, n’est jamais concerné par des sanctions économiques).

C’est ici la sagesse ! Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme (d’une catégorie d’hommes : la race de Caïn et Canaan) et ce nombre est six cent, soixante et six.

(Il faut de la sagesse, de l’intelligence pour comprendre le nombre de la bête, non la sagesse qui a cours en ce monde, mais une sagesse divine, qui émane de l’Esprit saint et s’appuie sur l’Écriture. Dans l’Écriture, les noms révèlent quelque chose sur celui qui le porte et ce nombre révèle ce qui permettra à la bête figurant l’Antéchrist de dominer le monde ; il révèle le secret de sa puissance.)

(Les nations constituant la « bête » sont figurées par ses dix cornes, et le nombre six est cité par rapport à ce nombre. Autrement dit, lorsqu’une majorité se constitue au sein de l’O.N.U. et de son Conseil de Sécurité, elle a la puissance d’imposer sa loi au monde. Il ne faut donc pas considérer le nombre 666, mais les nombres 6,60 et 600, qui désignent les trois majorités qui lui donnent sa puissance : 6, la majorité des nations parlant d’une seule voix, ce qui lui donne le nombre 60 : la majorité du pouvoir économique mondial, et aussi le nombre 600 : la plus grande puissance militaire du monde. Toutefois l’O.N.U. ne possède en propre que les deux puissances figurées par les nombres 6 et 60, comme les deux mesures données à la statue d’or figurant Babylone. Ainsi que le révèle le prophète Daniel, la plus grande puissance, celle figurée par le nombre 600, sera détenue par la bête à deux cornes, par la double puissance qui sera le champion de la première bête, son « prophète » ! Ce sera un « faux prophète », car sous prétexte de parler « comme l’agneau », dans l’intérêt de tous pour établir définitivement la paix et la sécurité dans le monde. En fait, elle manipule la première bête pour servir leurs intérêts personnels. Ce sont ces deux puissances les gendarmes du monde.

Qui est désigné par la bête à deux cornes semblables à celles d’un agneau ? Ce pourrait être deux des trois grandes puissances de notre temps : l’Amérique, la Russie et la Chine. Et l’histoire des événements de la dernière génération de ce monde, de même que les informations qui transpirent des coulisses de l’histoire, provenant notamment de la Haute finance Mondialiste, de même que la collaboration sans faille dans la conquête de l’espace entre l’Amérique et la Russie, semblaient désigner ces deux super-puissances ; ceci malgré les tensions périodiques, savamment orchestrées pour tromper le monde, qu’elles ont connues tout au long de cette génération. A propos de la conquête de l’espace, pour laquelle on dépense inlassablement des sommes fabuleuses, il est étrange que le monde entier soit aveuglé à ce point, qu’il a oublié que celui qui se rend maître de l’espace se rend « maître du monde », car de là, il peut anéantir, en un instant, toute nation qui s’opposerait à sa domination, comme l’a cependant suggéré Jules Verne, dans son roman : Robur le conquérant et sa suite le Maître du monde ! N’est-ce pas l’Adversaire de Dieu qui inspira ce romancier pour révéler en partie la voie dans laquelle il dirigeait l’humanité ? En considérant certains de ses romans au caractère prémonitoire évident, on peut se poser la question. Quoi qu’il en soit, « la bête qui monte de la terre », et ayant « des cornes semblables à celles d’un agneau », le champion de l’O.N.U. et son « faux prophète », semblait désigner l’union de l’Amérique et de la Russie, union réalisée en apparence pour établir la paix et la sécurité dans le monde. Toutefois, les événements récents montrent qu’il s’agirait plutôt des USA et de l’UE.

Vingt et unième vision : L’agneau et les 144.000

Je regardai encore et voici que l’Agneau se tenait sur la montagne de Sion (la Jérusalem céleste), et avec lui, cent quarante-quatre mille personnes qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. Et j’entendis une voix qui venait du ciel, pareille au bruit des grandes eaux (entendue de l’ensemble des tribus, peuples et nations), et à la voix d’un puissant tonnerre (à la voix de Dieu) ; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes (tous les anges de Dieu). Ils chantaient un chant nouveau devant le trône et devant les quatre êtres vivants et les vieillards (à cause des nouveaux cieux où les rachetés ont pris la place de Satan et de ses anges).

Et personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon les cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés de la terre (puisque parmi les fils de l’homme, eux seuls connaissent la vie spirituelle dans la nature des anges de Dieu : il s’agit ici d’une vision du futur, quand tout est accompli). Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec les femmes (les fausses religions et autres institutions du monde), car ils sont vierges (ils n’ont été fondamentalement influencés par aucune). Ce sont eux qui accompagnent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de mensonge dans leur bouche, ils sont sans reproche.


Vingt-deuxième vision : Les trois anges

Puis je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple (c’est l’Évangile éternel annoncé à la multitude par ceux marqués au front du sceau de Dieu). Il disait à grande voix : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; adorez celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les sources des eaux. Et un autre ange, un deuxième suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! (Nous la verrons clairement identifiée plus loin avec les 26 et 27ème visions. Les conséquences de sa chute seront terribles pour le monde). Un autre ange, un troisième, les a suivis en disant à grande voix : Si quelqu’un se prosterne devant la bête et son image et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté (détruit) par le feu et le souffre (qui a anéanti Sodome et Gomorrhe) devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée (le souvenir) de leur tourment (destruction) montera dans les âges des âges ; il n’y aura de repos ni jour ni nuit pour ceux qui adorent la bête et son image, ni pour quiconque aura reçu la marque de son nom (le souvenir de leur destruction ne s’oubliera jamais).

C’est ici la persévérance des saints, de ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus (lorsque la colère de Dieu atteindra la bête et son image, nous en verrons la raison plus loin). Et j’entendis une voix venant du ciel, qui disait : Écris : Heureux dès maintenant les morts qui meurent dans le Seigneur (ceux qui, à l’exemple de Jésus, sont tués à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils lui rendent) ! Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.

(Ces trois premiers anges, qui seront suivis de quatre autres pour atteindre le nombres sept dans la vision qui suit, résument les événements s’accomplissant avant la fin.)

Vingt-troisième vision : La moisson de la terre 

Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait à un fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante (Jésus, à la tête de Christ, du royaume des fils de l’homme). Et un autre ange sortit du Temple, criant à grande voix à celui qui était assis sur la nuée : lance ta faucille, et moissonne ; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre (l’iniquité des hypocrites qui se sont joints à la multitude étant à son comble). Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée, (pour d’abord exterminer ces hypocrites en réalisation de la parabole de l’ivraie).

Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu (sur les anges exterminateurs qui sont semblables à « une flamme de feu »), sortit de l’autel et s’adressa d’une grande voix à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs (l’iniquité du monde est à son comble). Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la cuve de la colère de Dieu. Et la cuve fut foulée hors de la ville (hors de la multitude qui survivra) ; et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux morts des chevaux (jusqu’à hauteur d’homme), sur une étendue de mille six cent (7) stades (toute la terre à l’exception de la « ville »).

Vingt-quatrième vision : vision du futur

Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et étonnant : sept anges (les mêmes, ceux des trompettes : les serviteurs et messagers de Dieu) qui tenaient en main les sept plaies, les dernières, car par elles s’est accomplie la colère de Dieu. Et je vis comme une mer de verre (l’humanité) mêlée de feu (purifiée par le feu de la colère de Dieu qui a anéanti tous les méchants), et les vainqueurs de la bête et de son image et du nombre de son nom, sur cette mer de verre avec les harpes de Dieu.

Et ils chantent le chant de Moïse, le serviteur de Dieu (celui qu’il chanta après le passage de la mer Rouge et l’anéantissement de Pharaon et des six cents chars de son armée), et le chant de l’agneau (que seuls les 144.000 ayant été rachetés de la terre pouvaient apprendre), en disant : Tes voies sont justes et véritables, rois des nations ! Qui ne craindrait, Jéhovah, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Toutes les nations (la multitude de toutes les nations sauvées) sont prosternées devant toi, car tes jugements ont été manifestés.


* * *

LES SEPT COUPES D’OR

Vingt-cinquième vision : vision du futur et rappel des événements (C’est ici le texte original ! Il a été falsifié au 2ème siècle par les antéchrists dont parle l’apôtre Jean.)

Après cela je vis s’ouvrir dans le ciel le Sanctuaire, et le Tabernacle du témoignage (la « Tente où se trouve l’arche du témoignage contenant les tables des dix commandements » : c’est sur la base de ceux-ci qu’a eu lieu le jugement du monde). Et les sept anges qui détenaient les sept plaies sortirent du Sanctuaire, revêtus de pur lin resplendissant et ceints à la poitrine d’une ceinture d’or (Ayant été éprouvés comme l’or, par le feu des tribulations ; ils sont revêtus de leurs œuvres justes, car « les vêtements de pur lin sont les œuvres justes des saints » : il s’agit donc toujours des « sept messagers des assemblées », soit des serviteurs de Dieu).

L’un des quatre êtres vivants avait donné aux sept anges (messagers) sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit dans les âges des âges. Et le Sanctuaire fut rempli de fumée (du souvenir de tout le mal qui s’est fait sous le soleil) et personne ne pût entrer dans le Sanctuaire (céleste), jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges fussent consommées. (Ce qui signifie que PERSONNE, à la seule exception de Jésus-Christ, n’est ressuscité dans la nature spirituelle des anges, jusqu’à l’accomplissement des sept coupes, la septième étant celle où Satan sera enchaîné dans l’abîme, événement qui sera suivi aussitôt de la résurrection de ceux qui appartiennent à Christ.)
Et j’entendis la grande voix sortant du Sanctuaire, qui avait dit aux sept anges : Allez et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu.

Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux (venant du malin), frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image (Ceux qui servent la bête car par elle, ils s’enrichissent toujours plus, au mépris de la misère touchant un nombre croissant de personnes. Cet « ulcère », c’est la crise économique mondiale qui aboutit à la réalisation des paroles de Jacques, le frère du Seigneur : Jacques 5 : 1-6.

Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort ; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer (Tous les hypocrites s’étant joints aux élus et à la multitude ! Ils « vivaient » devant Dieu, faisant partie de son peuple, mais ils sont rejetés « dans les ténèbres du dehors » !).

Le troisième versa sa coupe dans les fleuves (les peuples) et les sources des eaux (les chefs religieux ; ceux qui enseignent faussement la parole divine, ceux de la Synagogue de Satan). Et j’entendis l’ange des eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui était ; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont dignes. Et j’entendis l’autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements son véritables et justes.

Le quatrième versa sa coupe sur le soleil (la parole de Dieu). Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur (l’annonce des serviteurs de Dieu, proclamant la venue des châtiments de Dieu). Et ils blasphémèrent le nom de Dieu, qui a l’autorité sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.

Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête (Sur ses pouvoirs de domination : les nombres six, soixante et six cents : la majorité des voix aux assemblées de la bête, lui donnant les pouvoirs économiques et militaires sur le monde.) Et son royaume fut couvert de ténèbres (Par les divisions s’installant en son sein ! Comme dans l’antique Babel, ils n’entendirent plus le langage des uns et des autres, ce qui fit perdre à la bête ses pouvoirs de domination : 6, 60 et 600 !)

Le sixième avait versé sa coupe sur le grand fleuve Euphrate (sur les peuples unis dans l’ONU).  Et son eau avait tari (N’entendant plus le langage les uns des autres, la désunion éclata entre les peuples, et un nombre croissant de nations quittèrent l’organisation internationale.) afin que le chemin des rois venant de l’Orient (Christ) fût préparé. Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles (Satan et les autres esprits démoniaques cessèrent de les unir dans l’organisation internationale) Car ce sont des esprits de démons, qui firent des prodiges, et qui allèrent vers les rois de la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.

(Alors, avant de continuer à citer les événements s’étant accomplis pour réaliser la vision précédente, le Seigneur met en garde les messagers et les assemblées) : Voici, je viens comme un voleur (pour juger les habitants de la terre, selon Matthieu 25 : 31-56.). Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements (ses œuvres justes), afin qu’il ne marche pas nu (dans toute la nudité de ses passions charnelles) et qu’on ne voit pas sa honte ! Car ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreux (Har-Meguiddo) Armagguédon. (Ce sont ses disciples que Jésus met ainsi en garde ! Car les puissances maléfiques inspirent les autorités du monde pour qu’elles mettent à mort ses disciples.)

(Har-Meguiddo, montagne de Meguiddo, où dans les temps anciens les Hébreux avaient une forteresse, contre laquelle les ennemis venant du « nord » se rassemblèrent pour combattre le peuple de Dieu).

La bataille d’Armagguédon n’est pas ce que l’on imagine généralement. C’est la réalisation de la prophétie de Zacharie, disant : «Voici, le jour de Jéhovah arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem (le peuple de Dieu, afin d’en exterminer les hypocrites) ; la ville sera prise, les maisons (les Bethels) seront pillées, et les femmes (les assemblées du peuple) violées ! La moitié de la ville (une partie)  ira en captivité (dans ce monde voué à la destruction, perdant la foi), mais le reste de la ville (L’autre moitié : les groupes de chrétiens rassemblant le reste des élus et la multitude sauvée de ce monde) ne sera pas exterminé de la ville. Jéhovah paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille, (comme à Armaguédon, la montagne de Meguiddo, où il extermina les ennemis de son peuple). Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers (figurant les élus), qui est vis-à-vis de Jérusalem. La montagne des oliviers se fendra par le milieu, de l’orient à l’occident, Et il se formera une très grande vallée (séparation) : la moitié de la montagne reculera vers le septentrion (se rangera du côté de Satan : les hypocrites qui se seront joints aux élus), et une moitié vers le midi (du côté de Dieu). Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel : Vous fuirez comme vous avez fuit devant le tremblement de terre, au temps du roi Ozias, roi de Juda. Et Jéhovah, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n’y aura point de lumière, il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de Jéhovah, et qui ne sera ni jour ni nuit. Mais vers le soir la lumière paraîtra. En ce jour-là …etc. » : Zacharie 14 :1-7.)

C’est cela Armaguédon, le rassemblement de toutes les nations contre les assemblées du peuple chrétien, ce que Dieu laissera faire afin d’en extirper les hypocrites. Puis le combat du grand jour de Dieu commencera contre les nations. Il s’agit donc du «tremblement de terre » cité au. Ch. 11 :23.)

Le septième versa sa coupe dans l’air (Le ciel de la terre, c’est-à-dire contre les esprits méchants qui rassemblèrent les nations contre le peuple de Dieu). Et il sortit du Sanctuaire une grande voix venant du trône qui disait : C’en est fait ! (Le ciel de la terre est purifié des esprits méchants, Satan et ses anges sont enchaînés dans l’abîme !) Il y avait eu des éclairs (produits par l’épée de Dieu en action sous soleil !) des voix (celles des serviteurs de Dieu annonçant les jugements de Dieu !), des tonnerres (la voix de Dieu ordonnant l’exécution de ses jugements !), et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y en avait jamais eu, depuis que l’homme est sur la terre, un aussi grand tremblement de terre (quand la division éclata au sein des nations et que la troisième guerre mondiale éclata).  Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, car Dieu s’est souvenu de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. Toutes les îles (les peuples) s’enfuirent (de l’organisation mondiale) Et les montagnes (les nations) ne furent plus retrouvées. Et des grêlons énormes (des météorites), pesant un talent (42 Kg), tombèrent du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle car cette plaie était très grande.

(C’est alors que l’humanité sera débarrassée du nucléaire. Les centrales et armes nucléaires, les déchets radioactifs aussi, enfouis au plus profond de la terre, ne constitueront plus un problème pour les survivants. Des météorites semblables à celle de 1908 en Sibérie, qui s’est enfouie profondément dans le sol serviront peut-être en partie à cela. Il est possible que des gouffres s’ouvriront, pour enfouir les œuvres de destruction et de mort. Sans exclure l’antimatière que les anges pourraient utiliser. Mais ils doivent avoir aussi d’autres moyens pour mettre fin à ce monde et à ses œuvres destructrices. Car les survivants de ce monde n’auront pas les moyens d’en purifier la terre eux-mêmes.)


* * *

Vingt-sixième vision : La femme assise sur une bête écarlate 

Puis l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint me parler en disant : Viens, que je te montre le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.

(Comme nous allons le voir, cette « grande prostituée », est « l’image de la bête » ; elle figure le nouvel ordre économique mondial, suscité par la haute finance mondialiste, qui impose sa loi à la « bête ». Toutes les nations étant prosternées devant « le veau d’or », le pouvoir de l’argent, c’est avec elle que les hommes politiques et autres de leur entourage se sont livrés à l’impudicité, ce qui explique les scandales qui éclaboussent bon nombre d’hommes politiques dans le monde.)

Et il me transporta en esprit dans un désert (ce monde) et j’ai vu une femme assise sur une bête écarlate à sept têtes et dix cornes, et pleine de noms blasphématoires. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate (couleur de la richesse et du sang), parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution (Coupe contenant le salaire de sa prostitution, le pouvoir économique mondial, que la haute finance s’est acquise, au prix de toutes les injustices qu’elle a répandues dans le monde). Et sur son front un nom écrit, un mystère : Babylone la grande (le pays de commerce, la ville de marchands, selon la prophétie d’Ezéchiel !), la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.

(La synagogue de Satan, la chrétienté, fait partie de Babylone la grande, de cette « prostituée ». C’est ce que dénoncent les serviteurs de Dieu et autres élus depuis qu’ils ont connaissance de cette abomination. Et c’est la raison pour laquelle ils sont livrés aux autorités du monde sous de fausses accusassions à l’exemple de Jésus. Et là où la peine de mort n’a pas été abolie, ils sont mis à mort.)

En la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement, et l’ange me dit : Pourquoi t’étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. La bête que tu as vue était (En 1919), et elle n’est plus (avec la seconde guerre mondiale). Elle doit monter de l’abîme (après la guerre) puis s’en aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation de ce monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus et qu’elle reparaîtra. C‘est ici l’intelligence de celui qui a la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes (nations ou royaumes: les sept ayant dominé le trône de David), sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombés (l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, l’empire Mèdo-Perse, l’empire Grec), un existe (à l’époque de l’apôtre Jean : l’empire Romain) l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps (l’ONU). Et la bête qui était et n’est plus, est elle-même un huitième roi, et pourtant l’un des sept (chaque autorité des nations est le septième dominateur dans son pays, mais le huitième au sein du gouvernement mondial) et elle va à la perdition.

Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n’ont pas encore reçu le règne (sur le trône de David, sur Christ), mais qui reçoivent un pouvoir de roi pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein (la mondialisation), et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Rois des rois, et ceux qui sont avec lui, ses appelés, les élus, et ses fidèles, les vaincront aussi. Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, (le nouvel ordre économique mondial et la haute finance mondialiste qui le fit naître), la dépouilleront et la mettront nue, mangeront ses chairs et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein, un seul dessein : donner leur règne à la bête jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, (l’image de la bête), c’est la grand ville (Babylone la grande, soit l’ONU) qui a la royauté sur les rois de la terre.

Vingt-septième vision : la chute de Babylone la grande 

Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité (notre Seigneur Jésus) ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la prostitution, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous n’ayez pas de part à ses fléaux. (Dieu s’adresse aux élus comme à ceux de la multitude qu’il s’est réservé de son peuple ; ils s’étaient « endurcis » au sein de la synagogue de Satan, quand les serviteurs de Dieu leur dénoncèrent l’abomination de leurs dirigeants.) Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. Payez-la comme elle payait, rendez-lui au double ses œuvres, versez dans sa coupe le double de ce qu’elle versait, donnez-lui autant de tourment et de deuil qu’elle donnait de gloire et de luxe. Parce qu’elle dit en son cœur. Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai pas de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses plaies arriveront : la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu, parce qu’il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée.

Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à la prostitution et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement ! Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que plus personne n’achète plus leur cargaison, cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de tout espèce d’objets d’ivoire, de tout espèce d’objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile , de fine farine, de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars (d’armes de guerre), de corps et d’âmes d’hommes.

(Tout ce qui faisait l’objet du commerce entre nations au temps de Jean ! Et cela signifie qu’à la chute de la Babylone moderne, tout le commerce mondial va s’arrêter ! Or, aujourd’hui, avec la mondialisation, aucune nation ne sait survivre sans ses échanges commerciaux avec les autres pays !)

Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. Les marchands de ces produits, qui se sont enrichis avec elles, se tiendront dans la désolation, et ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles ! En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, et ils s’écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : Quelle ville était semblable à la grande ville ? Et ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, et ils pleuraient et ils étaient dans la désolation, et ils criaient : Malheur ! Malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite ! (Trois fois cela est dit, pour révéler que cela arrivera en un seul jour.)

Ciel, réjouis-toi sur elle ! Et vous les saints, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous aussi ! Car Dieu vous a fait justice, en la jugeant. Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipité avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée. Et l’on n’entendra plus chez toi la voix des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûtes et des joueurs de trompettes (qui retentissent quand les hommes croient que la « Paix et sécurité » sont revenues !) On ne trouvera plus chez toi aucun artisan d’un métier quelconque, on n’entendra plus chez toi le bruit de la meule, la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements. C’est chez elle qu’on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre (car de tous les temps, c’est pour la richesse et le pouvoir qu’elle procure, qu’on a versé le sang des hommes !)

Après quoi, j’entendis dans le ciel comme la grande voix d’une foule nombreuse qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par ses prostitutions, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Sa fumée (son souvenir) monte dans les âges des âges.

Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur son trône, en disant : Amen ! Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire, car les noces de l’agneau (avec les élus) sont venues (la constitution du royaume céleste prévu par Dieu pour conduire l’humanité dans la vie éternelle), et son épouse (l’assemblée des élus) s’est préparée, et il lui a donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, blanc et pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. Et l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’agneau. Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.


Vingt-huitième vision : le Fidèle et Véritable

Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes (car il a reçu le règne sur les anges et sur l’humanité); il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang (car il revient de la guerre contre les puissances du mal, contre les esprits méchants dans les lieux célestes, dont il est sorti vainqueur ; il va maintenant exterminer sur terre tous les hommes méchants). Son nom est la Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtus d’un fin lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Rois des rois et Seigneur des seigneurs.

Et je vis un autre ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval blanc et à son armée (en s’attaquant au peuple de Dieu). Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre (dans l’oubli éternel). Et les autres (les rois de la terre) furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval (par l’ordre donné aux armées célestes, aux anges exterminateurs de les anéantir) ; et tous les oiseaux du ciel (l’armée céleste) se rassasièrent de leur chair.


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Les dernières visions


Puis je vis descendre du ciel un ange qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, pour qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour peu de temps (Les descendants de la multitude qui survivra doivent être éprouvés par la connaissance du bien et du mal, avant que Dieu ne leur accorde la vie éternelle. C’est pour cette raison que Satan sera délié).

Et je vis des trônes, où s’assirent ceux à qui le pouvoir de juger fut donné. Je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause de la parole de Dieu, de ceux qui ne se sont pas prosternés devant la bête ni devant son image, et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. Mais les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est donc ici la première résurrection. Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort (l’éternel oubli) n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ et ils régneront avec lui pendant mille ans.

Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Il sortira égarer les nations aux quatre coins de la terre, Gog et Magog (l’Adversaire qui s’est élevé au nord contre Dieu), et les rassembler pour la guerre, eux dont le nombre sera comme le sable de la mer. Elles montèrent sur la surface de la terre, elles cernèrent le camp des saints, la ville bien-aimée (les survivants de ce monde et leurs descendants fidèles qui, éprouvés par la connaissance du bien et du mal, choisirent les voies du bien). Mais Dieu fit tomber du ciel un feu qui les dévora. Et le diable, leur séducteur, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète, où ils seront tourmentés (anéantis dans le feu et le souffre), et la fumée (le souvenir) de leurs tourments (de leur destruction) montera jour et nuit dans les âges des âges.

Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel (de ce monde) s’étaient enfuis devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Je vis alors les morts, grands et petits, debout devant le trône (Symboliquement parlant, car les morts ne sauraient se tenir debout avant d’être revenus à la vie, et la résurrection de ceux qui vivront n’a lieu qu’après le jugement ; ils reviennent à la mémoire de celui qui est assis sur le trône). Des livres furent ouverts, et un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres (C’est la lecture de ces livres, les « mnéméois » dont parla Jésus, les livres de souvenir, qui les font revenir à la mémoire de Dieu et des anges qui assistent au jugement).

La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu (dans l’oubli éternel). L’étang de feu, c’est la seconde mort (celle dont on ne revient jamais, puisqu’on est effacé de la mémoire de Dieu !) Quiconque ne fut pas trouvé dans le livre de vie, (qui était indigne de revenir à la vie, dont le nom se trouvait dans l’un des livres), fut jeté dans l’étang de feu.

Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre (où des êtres méchants firent tant de mal) avaient disparu et la mer (la division de l’humanité en tribus, peuples nations et langues) n’était plus.

Vision de la nouvelle Jérusalem

Puis je vis descendre du ciel, d’au-près de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait ; Voici la Tente de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces choses sont certaines et véritables.

(Ainsi, contrairement à toutes les fausses religions de ce monde, la destinée finale de l’homme et son bonheur suprême ne sont pas de rejoindre Dieu et les anges dans le ciel ou de s’annihiler en Dieu dans le « nirvana » ou encore de rejoindre dans l’espace de prétendus êtres supérieurs à l’homme créés avant lui, mais en ce que Dieu lui-même (par son Esprit) habitera sur terre avec les hommes.)

Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif (de vérité) Je donnerai de la source de l’eau de la vie gratuitement.

(A ce propos, il faut que je révèle ici comment Dieu, par Esaïe, révéla, plus de huit siècles avant l’apôtre Jean, les conditions de vie des survivants de ce monde.

« Une voix éclatante sort de la ville, une voix sort du Temple. C’est la voix de Jéhovah qui paie à ses ennemis leur salaire. Toutefois, ainsi parle Jéhovah : Quand il se trouve du jus dans une grappe, on dit : Ne la détruis pas, car il y a là une bénédiction ! J’agirai de même, pour l’amour de mes serviteurs, afin de ne pas tout détruire. Je ferai sortir de Jacob une postérité, et de Juda un héritier de mes montagnes ; mes élus posséderont la terre, et mes serviteurs y habiteront. Le Saron servira de pâturage au menu bétail, et la vallée d’Acor de gîte au gros bétail, pour mon peuple qui m’aura cherché. Mais vous, qui abandonnez Jéhovah, qui oubliez ma montagne sainte, qui dressez une table pour Gad, et remplissez une coupe pour Meni (deux faux dieux figurant les fausses religions), je vous destine au glaive, et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés ; car j’ai appelé, et vous n’avez pas écouté ; mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, et vous avez choisi ce qui me déplaît. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Jéhovah : Voici, mes serviteurs mangeront, et vous aurez faim ; voici, mes serviteurs boirons, et vous aurez soif ; voici, mes serviteurs se réjouiront, et vous serez confondus, voici, mes serviteurs chanteront dans la joie de leur cœur ; mais vous, vous crierez dans la douleur de votre âme, et vous vous lamenterez dans l’abattement de votre esprit. Vous laisserez votre nom en imprécation à mes élus ; le Seigneur, Jéhovah, vous fera mourir, et il donnera à ses serviteurs un autre nom. Celui qui voudra être béni sur la terre, voudra l’être par le Dieu de vérité, et celui qui jurera dans le pays jurera par le Dieu de vérité ; car les anciennes souffrances seront oubliées, elles seront cachées à mes yeux. Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer ; car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie ; on n’entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris de douleurs. Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards qui n’accomplissent leurs jours (ceux de l’éternité), car le pécheur qui mourra à cent ans sera jeune, et ce sera parce qu’il aura été l’objet d’une malédiction (il s’agit de ceux, parmi les descendants de la multitude qui survivra à ce monde qui, sous l’épreuve de la connaissance du bien et du mal, suivront les voies du mal quand Satan sera relâché à la fin des mille ans). Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront plus des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront plus en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr, car ils formeront une race bénie de Jéhovah, et leurs enfants seront avec eux. Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, et leurs petits un même gîte ; le loup et l’agneau paîtront ensemble, et le lion comme le bœuf mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte (la terre), dit Jéhovah, car la terre sera remplie de la connaissance de Jéhovah, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » Ce sont là toutes les conditions de vie qui existeront, quand les survivants de ce monde, sous la direction du royaume des fils de l’homme, auront amené toute chose à sa perfection ici-bas, et que la terre sera devenue un immense paradis pour tous ses habitants.)

Ceci dit, revenons à la Révélation de notre Seigneur :

Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs (médiums et spirites), les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort (l’oubli éternel de leur âme, de la personnalité qu’ils ont créée dès leur naissance et durant toute leur vie). Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et il m’adressa la parole en disant : Viens, que je te montre l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne (la Sion céleste), et il me montra la ville sainte, Jérusalem (l’assemblée des élus jouissant de la paix avec Dieu), qui descendait du ciel, d’au-près de Dieu, ayant la gloire (la nature spirituelle) de Dieu. Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe (rappelant l’origine terrestre de ces fils de l’homme, qui constituent avec Christ le royaume de Dieu), transparente comme du cristal (purifiée de toute impureté). Elle a une grande et haute muraille, avec douze portes et douze anges sur les portes avec des noms inscrits qui sont ceux des douze tribus des fils d’Israël : trois portes à l’orient, trois portes au septentrion, trois portes au midi et trois portes à l’occident (ils sont venus de toute la surface de la terre). La muraille à douze fondements (figurant les hommes nés de Dieu), et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’agneau.

(La Jérusalem céleste, qui « possédera la paix » avec Dieu selon la signification de son nom, descendra sur terre dans sa gloire, dans la nature spirituelle de ses membres, pour faire entrer la multitude de ceux qui seront sauvés dans leur paix éternelle avec Dieu).

Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d’un carré, sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades (nombre terrestre : la ville figure la nouvelle Jérusalem terrestre, fondée par la Jérusalem céleste !) ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.

(Formant un cube parfait, en opposition avec la pyramide, que le diable réalisa avec ce monde. Car dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, dans le monde nouveau qui existera sur terre, toute domination de l’homme par l’homme aura disparu à jamais, car il sera fondé sur l’amour de chacun envers tous et de tous envers chacun. Ce qui implique une totale liberté pour tous les hommes, le véritable amour du prochain ne pouvant se pratiquer que de cette manière).

Il mesura la muraille et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme qui était celle de l’ange (Ceux qui régneront avec Christ, qui sont désignés par ce nombre, préserveront l’humanité de tout mal à jamais).

La muraille était construite en jaspe (figurant les fils de l’homme constituant Christ) et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur (car tous ceux qu’elle représente ont été éprouvés comme l’or par le feu de l’épreuve de la connaissance du bien et du mal et qu’ils sont purs de toute iniquité). Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce (comme le pectoral du jugement du grand sacrificateur des Juifs, car ils jugèrent tous les peuples et nations de ce monde en toute justice, la justice étant synonyme de l’amour, la chose la plus précieuse pour réaliser le bonheur éternel de l’homme) : le premier était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste.

Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle (car la seule condition pour entrer dans la ville qu’ils ont remplie a été l’amour du prochain, selon le commandement de notre Seigneur : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé). La place de la ville (où se tient le peuple) était d’or pur, comme du verre transparent (car l’amour couvre une multitude de péchés, selon les paroles de Pierre, et l’amour les a purifiés de tout péché ; ils sont donc purs, comme du cristal). Je ne vis pas de Temple dans la ville, car le Seigneur Dieu tout-puissant est son Temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a pas besoin ni du soleil (le Livre de Dieu) ni de la lune (d’enseignant) pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire (spirituellement), et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire.

Ses portes ne se fermeront pas le jour, car il n’y aura pas de nuit (spirituelle). On y apportera la gloire et l’honneur des nations (la multitude qui sera sauvée). Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de l’agneau (tous ceux qui ont obéi à son commandement : « aimez-vous les uns les autres ».) Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.

Il n’y aura plus de nuit (spirituelle); et ils n’auront plus besoin ni de lampe (des sept chandeliers d’or) ni de lumière (sur la parole écrite de Dieu), parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront dans les âges des âges. Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et Jéhovah, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son messager (notre Seigneur Jésus), pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Et voici (dit notre Seigneur), je viens bientôt, Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit (pour la seconde fois) : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. Et il me dit : Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche !

(Ce qui signifie que les serviteurs de Dieu, figurés par Jean, n’en ont reçu la compréhension qu’au moment où le temps de son accomplissement était proche ! Raison pour laquelle, depuis que Jean écrivit ce livre de la Révélation de Jésus-Christ jusqu’à ces jours, personne ne pouvait l’expliquer comme je viens de le faire).

Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs vêtements (purifient leurs œuvres), afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens (euphémisme désignant les homosexuels), les enchanteurs (ceux qui pratiquent le spiritisme), les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !

Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Assemblées. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens ! Et que celui qui entend dise : Viens ! Et que celui qui a soif (de vérité) vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses (Jésus-Christ) dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous.


Fin de la Révélation de Jésus-Christ et de toute l’Écriture sacrée.

Le 14 mai 2014 (2015)
Gaston Desmedt

desmedt.gaston@gmail.com

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