Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 16 mai 2015  | Édité le 4 juin 2015
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La Parousie de Jésus précisée

La Parousie de Jésus précisée
(Ezéchiel ch. 1)

Ez. 1 :2 : « La cinquième année de la déportation du roi Jojakin, le quatrième mois, le dixième jour du mois, la parole de Jéhovah fut adressée à Ezéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens. Il était près du fleuve Kébar et c’est là que la main de Jéhovah fut sur lui (C’est Esdras, le scribe de Dieu, 4ème rédacteur du Livre de Dieu, qui écrivit cette introduction.).

Ce sont ici les paroles d’Ézéchiel : 1 :1 : A ma trentième année (3460-633 av.ère), le quatrième mois, le dixième jour du mois, en la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, alors que j’étais au milieu des captifs, près du fleuve Kébar, il advint que le ciel s’ouvrit et j’eus des visions venant de Dieu. 1 :4 : Je regardai et voici que vint du nord un vent de tempête. Une grande nuée environnée d’une lumière éclatante apparut, d’où sortait un feu fulgurant. En son sein, il y avait comme un œil de vermeil sorti du feu, et la forme de quatre êtres vivants. Voici leur aspect : Ils avaient une forme humaine, et chacun avait quatre faces et quatre ailes. Leurs pieds étaient droits et la plante de leurs pieds était semblable à la plante du pied d’un veau ; ils étincelaient comme un œil d’airain poli. 1 :10 : Quant à l’aspect de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de veau à gauche, et tous quatre une face d’aigle. 1 :11 : Chacun avait deux ailes déployées, se rejoignant vers le haut, et deux ailes couvrant son corps. 1 :8 : Sous leurs ailes, sur les quatre côtés, il y avait des mains d’hommes.

1 :13 : Entre les êtres vivants, je vis des braises incandescentes, c’était comme une vision de torches cheminant entre les êtres vivants ; le feu était éblouissant et il en sortait des étincelles. 1 :14 : Les êtres vivants allaient et revenaient en courant, c’était comme la vision d’éclairs. 1 :12 : Ils ne se tournaient pas en allant ; chacun allait suivant l’orientation de ses faces, là où l’Esprit les faisaient aller. 1 :15 : Je regardai alors les êtres vivants, et voici, à côté de chacun d’eux, il y avait une roue ayant quatre faces. Voici leur aspect : toutes les quatre avaient la même forme, celle-ci était comme une roue traversée en son milieu par une autre roue. Leur éclat (lit. « Leur action ») est comme celui d’un œil en pierre de Tharsis.

1 :18 : Quant à leurs jantes, elles avaient de la hauteur et un aspect effrayant. Et toutes les quatre étaient pleines d’yeux tout autour des jantes. 1 :17 : En avançant, elles allaient sur leurs quatre côtés, sans se retourner dans leur marche. 1 :19 : Là où l’Esprit poussait les êtres vivants à aller, ils allaient, et les roues avançaient à côté d’eux ; quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient et quand ils s’élevaient de dessus la terre, les roues s’élevaient conjointement avec eux, car l’Esprit des êtres vivants étaient dans les roues.

1 :22 : Au-dessus des têtes des êtres vivants, il y avait comme une étendue. C’était semblable à un œil de glace éblouissant s’étendant au-dessus de leurs têtes. 1 :23 : Sous l’étendue, leurs ailes se dressaient l’une vers l’autre (se rejoignant à leurs extrémités par-dessus leur tête). Et chacun en avait deux qui couvraient son corps, une d’un côté, une de l’autre. Et j’entendis la voix de leurs ailes quand ils allaient : c’étaient comme la voix des grandes eaux, comme la voix du Tout-puissant, voix du tumulte, semblable à la voix d’un camp militaire.

J’entendis une voix venant de dessus l’étendue se trouvant au-dessus de leur tête. Ils s’arrêtèrent, tenant leurs ailes immobiles. Au-dessus de l’étendue qui était sur leur tête, je vis comme une pierre de saphir en forme de trône, et sur ce qui ressemblait à un trône, il semblait y voir comme une face d’homme, en haut, au-dessus. Je vis comme un œil de vermeil (d’or et d’argent), comme un feu au-dedans duquel il était, qui formait une maison autour de lui ; depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu’en haut, et depuis ce qui paraissait être ses reins jusqu’en bas, c’était comme la vision d’un feu. Une lumière éclatante l’enveloppait de toutes parts, comme la vision de l’arc qui est dans la nuée un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante qui l’entourait. C’était une image de la gloire de Jéhovah.

A cette vue, je tombai sur ma face et j’entendis la voix de quelqu’un qui me parlait. 2 :1 : Il me dit : Fils de l’homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai. Pendant qu’il parlait, l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds, et j’entendis celui qui me parlait. Il me dit : Fils de l’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël ! 2 :5,6 : Oui, ce n’est pas vers les nations, vers de nombreux peuples, profonds de lèvres et lourds de langue, dont tu ne comprendrais pas les paroles, que tu es envoyé. Si je t’envoyais vers eux, ils t’écouteraient. C’est à la maison d’Israël ! (La maison des Princes de Dieu, des élus pour régner avec Christ) Eux et leurs pères ont péché contre moi jusqu’en l’os de ce jour. Ce sont des enfants à la face impudente et au cœur endurci. Je t’envoie vers eux et tu leur parleras en disant : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : 2 :7 : Et tu leur diras mes paroles. 3 : 7 : Mais la maison d’Israël ne voudra pas m’écouter. Toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur endurci.

2 :5 : Mais qu’ils écoutent, ou qu’ils n’écoutent pas, car c’est une maison de rébellion, ils connaîtront qu’un prophète était parmi eux. Et toi, fils de l’homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours. Quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu es assis sur des scorpions (figures des démons, selon les paroles de Jésus en Luc 10 :19-20, démons qui inspirent les hypocrites qui se joignent aux élus), ne t’effraie pas de leurs paroles, ne tremble pas devant leurs faces. C’est une maison de rébellion. 3 :8 : Mais voici, j’endurcis ta face, pour que tu l’opposes à leurs faces, j’endurcis ton front, pour que tu l’opposes à leurs fronts. Je rends ton front semblable au diamant, plus dur que le roc. Ne les crains donc pas, quoiqu’ils soient une maison de rébellion.

2 : 8 : Et toi, fils de l’homme, écoute de tes oreilles toutes les paroles que je te dirai ! Ne sois pas rebelle, comme cette maison de rebelles ! Ouvre ta bouche, et mange ce que je te donne ! Je regardai, et voici qu’une main était tendue vers moi, tenant le rouleau d’un livre. Il le déroula devant moi. Il était écrit sur la face et sur le revers : dessus étaient écrits des lamentations, des plaintes et des gémissements. 3 :8 : Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu y trouves, mange ce rouleau, 3 :3 : nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne, 3 :1 : et va, parle à la maison d’Israël ! 3 :2 : J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau ; je mangeai et il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume 3 :4 : Et il me dit : Fils de l’homme, va vers la maison d’Israël !
3 :11 : Va vers les captifs, vers les enfants de ton peuple ; tu leurs parleras, et qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah ! 3 :4 : Et tu leur diras mes paroles.

3 :12 : Et l’Esprit m’enleva. J’entendis derrière moi la voix d’une grande clameur : Bénie soit la gloire de Jéhovah en son lieu ! Et j’entendis le bruit des ailes des êtres vivants qui battaient l’une contre l’autre, le bruit des roues à leurs côtés, et le bruit d’un grand tumulte. C’était comme la voix des grandes eaux, comme la voix d’un camp militaire. L’Esprit m’enleva, m’emporta, et j’allai, l’amertume et la joie dans l’âme. La main de Jéhovah était sur moi avec puissance. J’arrivai à Tel-Aviv (la colline de l’épi), vers les captifs demeurant près du fleuve Kébar. Là, dans le lieu où ils se trouvaient, je restai sept jours, stupéfait au milieu d’eux.

(Après avoir lu jusqu’ici, il suffit de lire cette vision dans n’importe quelle Bible, pour comprendre pourquoi l’Esprit de Dieu m’a fait rétablir le texte original de tout le Livre de Dieu ! Le texte hébreu a été falsifié par les docteurs Juifs, au cours des quatre siècles qui précédèrent notre ère ; les écrits en grec, dès le 2ème siècles, par les antéchrists qui sévissaient dans les assemblées, déjà du temps de Paul et de Jean.)

( Explication : « La cinquième année » de la déportation du roi Jojakin était aussi la cinquième année de la captivité à Babylone de la majeure partie du peuple Juif et des soixante-dix années de captivité prophétisées par Jérémie. C’était donc aussi la cinquième année de Sédécias que le roi de Babylone avait mis sur le trône de David à Jérusalem et la première de ses sept dernières années. « Le quatrième mois » : c’est le mois où Jérusalem tomba entre les mains des Babyloniens, après un siège de quarante-deux mois, en la onzième et dernière année de Sédécias. « Le dixième jour du mois » ( et non pas le cinquième jour) : c’est le jour où Dieu rendit le trône de David vacant jusqu’à ce que Christ, le règne céleste choisi par Dieu, occupe le trône de David pour l’éternité.

Cette date est celle où le prophète atteignit sa trentième année, en 633 avant notre ère, mille ans très exactement après la sortie d’Égypte des fils d’Israël. En 633 avant notre ère, le 1er nisan, début de l’année sacrée juive, commença après le coucher du soleil du 8 mars. Le 9 mars était donc le premier jour de l’année et le dix du quatrième mois correspond cette année-là au 16 juin de notre calendrier, ce que nous verrons confirmé d’une manière étonnante avec la deuxième parole de Dieu à Ézéchiel. Compte tenu du fait qu’Ézéchiel est une figure des serviteurs de Dieu dispersés dans le monde à la fin des temps, ce fait est absolument stupéfiant, car cela implique que tous sont nés le 16 juin 1935 ! Ézéchiel n’est pas la figure d’un homme, mais de tous les serviteurs de Dieu dispersés dans les nations à la fin des temps. De plus, comme Ézéchiel, c’est le premier jour de leur trentième année, le 16 juin 1964, qu’ils commencèrent à recevoir de Dieu l’intelligence pour comprendre sa parole ; ils n’avaient dès lors plus besoin d’être enseignés par personne selon les paroles de l’apôtre Jean en 1 Jean 2 : 20-27.

« Le fleuve Kébar » : le « nâr Kabari » des documents cunéiformes est un canal latéral de l’Euphrate, allant de Babylone à Warka. Dans l’Écriture, pris au sens allégorique, un fleuve désigne un peuple, un ensemble d’hommes vivant en société et ayant en commun un certain nombre de coutumes et d’institutions ou une foi commune. Cela peut être un peuple considéré comme le corps de la nation tout comme une communauté religieuse ou autre. Il s’agit ici d’un fleuve de la Chaldée, de la Babylonie, dont Ézéchiel dira plus tard que c’est un pays de commerce et de la ville : une ville de marchands. Le fleuve Kébar figure les marchands de la terre, le monde du commerce, dont le peuple des élus de Dieu devînt membre avec Rutherford. C’est ainsi qu’il a rejoint la chrétienté, dévoyée de la voie de Christ depuis le deuxième siècle de notre ère.

Ézéchiel était « près du fleuve Kébar », avec le peuple, au milieu des captifs de Babylone, quand il reçut ses visions. Il en fut ainsi de tous les serviteurs de Dieu, quand ils commencèrent à comprendre l’Écriture : ils étaient au milieu de l’actuel peuple de Dieu infidèle, au milieu des Témoins de Jéhovah.

« Un vent de tempête venant du nord » : Pour son peuple, c’est toujours du nord, du septentrion que viennent les calamités car dans les allégories de son Livre, c’est au nord que Dieu situa son adversaire, « le prince de ce monde » ; de même que sa postérité terrestre, ceux de la race de Caïn et de Canaan. Dieu s’étant placé au midi dans la péninsule du Sinaï, sur le mont Horev figurant son peuple, il plaça son adversaire au nord, en face de lui. Les calamités atteignent le peuple de Dieu quand il est abandonné par Dieu ; Dieu l’abandonne pour châtier ses infidélités afin de l’amener à la repentance et qu’il puisse lui pardonner. Dans cette vision, ce vent de tempête venant du nord est l’annonce que la vision concerne le temps où Dieu livre son peuple à son adversaire : Jérémie 1 :13-16 ; 6 :22-26.

« Une grande nuée » : le monde invisible des créatures spirituelles, des esprits célestes. Elle est « entourée d’une lumière éclatante ». Car il ne s’agit pas des esprits mauvais (Eph.6 :12) mais du monde des anges fidèles à Dieu qui sont éclairés par la gloire divine.

« Un feu fulgurant » : des éclairs ! Ils figurent l’épée de Dieu en action sous le soleil qui se reflète dans sa lame. Ils sortent de la nuée car la vision concerne le « Jour de Jéhovah », le « Jour de Dieu », le temps où les anges de Dieu vont exécuter les jugements divins sur le monde.

« Il y avait comme un œil de vermeil sorti du feu » : L’œil figure l’esprit, la pensée, il désigne le but pour lequel on agit. Cet œil, fait d’un mélange d’or et d’argent, annonce que le but du jugement est le salut de ceux figurés par l’or : ceux qui régneront avec Christ et le salut de ceux figurés par l’argent : ceux qui survivront au jugement pour devenir le peuple de Dieu sur la terre. Ils vont être épargnés et protégés par les anges de Dieu. C’est pourquoi cet oeil apparaît comme « sorti du feu », feu de la grande tribulation dont parla Jésus. Ils vont être éprouvés et en sortir purifiés. Ainsi que le dit Esaïe 26 :9 : « Quand les jugements de Dieu s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice » Et le Psaume 94 :12-15 nous dit : « Heureux l’homme que tu châties Ô Jéhovah ! Et que tu instruis par ta loi, pour le calmer aux jours du malheur, jusqu’à ce que la fosse soit creusée pour le méchant ! Car Jéhovah ne délaisse pas son peuple, il n’abandonne pas son héritage ; le jugement sera conforme à la justice et tous ceux dont le cœur est droit l’approuveront. »

« La forme de quatre êtres vivants » : comme dans les visions de l’Apocalypse. Ils figurent les myriades d’anges formant les armées célestes de Jéhovah. Ils sont quatre, les anges étant divisés en plusieurs groupes ayant chacun une tâche particulière à accomplir dans l’Univers et pour dire qu’ils sont au complet, en ce jour de jugement. Contrairement à la vision de l’Apocalypse, où ceux qui dirigent les armées célestes sont figurés par vingt-quatre vieillards, ces derniers sont ici compris dans les quatre êtres vivants.

« Ils avaient une forme humaine » : car leurs missions divines concernent les habitants de la terre. La vision nous les montre « au-dessous de l’étendue », au-dessous de cet « œil de glace éblouissant » figurant le ciel, demeure des esprits célestes fidèles à Dieu : leurs missions concernent donc les hommes.


« Ils ont quatre faces » : quatre missions à accomplir sur terre. « Une face d’homme » : ils doivent protéger les hommes « au cœur d’homme », ceux qui sont à l’image de Dieu, et assurer la survie de l’humanité qui est en grand danger de disparaître à jamais de la surface de la terre. Et avant tout, les arracher à la puissance de Satan et de ses anges : « Les esprits mauvais qui sont dans les lieux célestes » (Eph. 6 :12) ; ceux-ci les maintiennent dans les fausses croyances et les multiples mensonges répandus dans le monde par le diable.

Les Juifs s’orientaient avec le levant en face d’eux, en regardant vers l’est. C’est dans cette direction que se trouvait leur face d’homme, Dieu y ayant situé ses serviteurs, car à l’image de notre Seigneur, Jésus-Christ, ils sont « la lumière du monde » : Jean ch.1 ; Mat. 5 :14.

C’est vers eux qu’il faut regarder pour être éclairé sur les conditions à remplir pour bénéficier de la grâce divine, trouver le chemin du salut et la survie à ce monde. Zacharie, le père de Jean-Baptiste, parlant de Jésus, annonça : « Il nous visitera d’en haut un levant qui éclairera ceux qui sont assis dans les ténèbres, à l’ombre de la mort, et qui conduira nos pieds sur le chemin de la paix (avec Dieu) : Luc 1 :78.

« Une face de lion à droite » : Avec le lion, l’Écriture figure ceux servant à Dieu d’instruments pour exercer sa vengeance ; particulièrement sur ceux de son peuple qui lui sont infidèles, mais aussi sur le monde. Nébucadnetsar, le roi de Babylone, qui servit d’instrument à Dieu pour châtier le peuple Juif, est figuré par un lion dans la vision des quatre animaux en Daniel. Le prophète infidèle, envoyé prophétiser contre l’autel du veau d’or érigée à Bethel par Jéroboam, fut tué par un lion. Or, « à droite », quand on a en face de soit l’est, cela désigne le sud, soit le midi, où Dieu s’est situé et où il situa son peuple. Et c’est par la « Maison de Dieu », les « sept assemblées d’Asie » de la Révélation que devait débuter le jugement, le châtiment sur ses membres infidèles ; ensuite sur la chrétienté, qui s’est détournée des voies divines et sur le monde. C’est ainsi que l’Écriture appelle Jésus, « le lion de la tribu de Juda », Dieu lui ayant remis tout le jugement : Jean 6 :22-23.

« Une face de veau à gauche » : Le veau figure les richesses matérielles ; dans les temps bibliques, seuls les riches possédaient du gros bétail et pouvaient se permettre de manger « le veau gras » à leurs festins. C’est ainsi qu’il en vînt à figurer le pouvoir de l’argent d’où « le veau d’or ». Le monde entier se prosterne devant le pouvoir de l’argent, et la chrétienté, comme l’antique peuple de Dieu, a « changé la Maison de Dieu en une maison de trafic » où tout se vend et s’achète. C’est ce qu’ont fait les Témoins de Jéhovah avec Rutherford quand ils ont rejoint la chrétienté : ils ont fait de la Maison de Dieu « une caverne de voleurs », à l’exemple du peuple Juif du temps de Jésus ! C’est devant le veau d’or qu’ils se prosternent comme le reste du monde.

Les quatre être vivants ont une face de veau : les anges de Dieu ont mission d’anéantir le culte du veau d’or sur terre et livreront la chrétienté à la désolation. Il ne restera rien de cette « Maison de Dieu », pas « pierre sur pierre qui ne soit renversée » : Luc 21 :6. Leur face de veau se trouvait à gauche, en regardant vers l’est, donc au nord, dans la direction de Satan et de sa postérité terrestre. N’est-ce pas Satan qui a soumis la chrétienté au pouvoir de l’argent comme il le fit avec le reste du monde, dont il est « le prince » dira Jésus ? Oui, la chrétienté toute entière est devenue « une synagogue de Satan » comme le dit l’Apocalypse.

« Une face d’aigle » : Grâce à ses puissantes ailes, l’aigle s’élève au-dessus des plus hautes montagnes, et l’Écriture en fait une figure de ceux appelés à régner avec Christ ; d’autant plus que l’aigle a les yeux les plus perçants de la création. Comme l’aigle voit plus loin que toutes les autres créatures, les hommes de Dieu « voient », au-delà du temps présent, les événements à venir dont ils ont reçu la révélation. Destinés à régner depuis le ciel sur la terre, ceux qui appartiennent à Christ s’élèveront au-dessus des plus hautes montagnes ou royaume ! Et les anges de Dieu sont au service de « la lumière du monde », au service des aigles, de l’assemblée des disciples de Jésus-Christ : Hébreux 1 : 14. Et dans les temps de la fin, ils sont dispersés dans le monde, situé par l’Écriture en occident : c’est dans cette direction que les faces d’aigle sont dirigées.

Dans le Livre de Dieu, c’est toujours par rapport à Jérusalem que les quatre directions sont citées. Pour les Juifs, dès l’avènement de l’empire grec, l’occident personnifiait véritablement le monde païen, c’est-à-dire le reste du monde, car la Grèce se trouve à l’occident du pays d’Israël. C’est ce qui explique, dans les lettres de Paul, que « le grec » désigne tout homme qui n’était pas Juif. Or, c’est dans le monde où Dieu les a dispersés, « là où est le trône de Satan » (Apoc. 2 :13), que ses serviteurs œuvrent, avec l’aide des anges, pour sauver la multitude qui survivra sur terre. C’est ce qu’avait annoncé le prophète Esaïe quand il a dit :« Mais les ténèbres ne régneront pas toujours sur la terre où il y a maintenant des angoisses : si les temps passés ont couvert d’opprobre le pays de Zabulon et le pays de Nephtali (qui se trouvaient au-delà du Jourdain, territoires figurant le monde non Juif), les temps à venir couvriront de gloire la contrée voisine de la mer au-delà du Jourdain, le territoire des Gentils (c’est-à-dire des païens). Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitent le pays à l’ombre de la mort, une lumière resplendit » : Es. 8 ; 23 à 9 :1. Jésus illustra ces paroles du prophète qui devaient se réaliser à la fin des temps : Mat. 4 :12-17.

« Quatre ailes » : autant qu’ils ont de faces. Les ailes figurent la force, la puissance. Les êtres vivants ont quatre ailes pour montrer qu’ils ont la puissance nécessaire à l’accomplissement de leurs quatre missions. En Apocalypse ils ont six ailes car ils doivent vaincre « la bête », l’empire du diable se caractérisant par les trois six !

« Leurs pieds étaient droits » : la jambe tout entière, sans articulation ou genou, comme les pieds d’une table : les esprits n’en ont pas besoin pour marcher sur terre.

« La plante de leurs pieds est semblable à celle du pied d’un veau » : ils vont fouler aux pieds le veau d’or, anéantir à jamais le pouvoir de l’argent et le culte qui lui est rendu par la plupart des hommes. Les anges de Dieu vont détruire le veau d’or dans la chrétienté comme dans le monde. Ils s’attaqueront à toutes les religions la constituant, à tous ces marchands de vie éternelle ! Mais aussi à toute puissance financière du monde se prosternant « vers le nord », aux pieds de Satan.

« La plante de leurs pieds brille comme un œil d’airain poli » : l’or, l’argent et l’airain figurant les trois sortes d’hommes naissant sur terre, et l’airain les impies, la race de Caïn et de Canaan. Cela indique que les anges de Dieu vont « fouler aux pieds », détruire ces derniers.

« Chacun avait deux ailes déployées se rejoignant vers le haut » : dirigées vers celui assis sur le trône au-dessus de l’étendue ou ciel, pour dire que c’est de lui qu’ils détiennent leur puissance. « Deux de leurs ailes couvrent leur corps » : leur puissance les protège contre les esprits méchants qu’ils combattent.

« Ils ont des mains d’hommes sous leurs ailes » : ils se serviront d’hommes dans l’accomplissement de leurs missions, et cela malgré l’opposition des esprits méchants qui gouvernent ce monde. Exemple : c’est avec les autorités du monde qu’ils châtieront le peuple qui est devenu une « synagogue de Satan », selon l’Apocalypse, alors que c’est Satan qui est le prince de ce monde, et que les autorités du monde sont dans ses mains !

« Ils sont couverts d’yeux sur tout le corps » : nous le verrons plus loin quand la vision apparaîtra pour la seconde fois au prophète. Dans les allégories, les yeux figurent l’esprit, et ici, comme en Zacharie 3 :9,4 et Apocalypse 5 :6, l’Esprit de Dieu : c’est pour dire qu’ils sont remplis d’Esprit saint.

« Il y avait des braises incandescentes qui circulaient entre les êtres vivants » : ce sont les châtiments, les fléaux divins dont les anges de Dieu vont frapper le monde, en commençant par les infidèles de la « Maison de Dieu » : comme le feu de l’autel dont l’ange remplit l’encensoir d’or et qu’il déverse sur la terre, en Apocalypse 8 : 5 !

« Les êtres vivants allaient et revenaient dans les quatre directions de leurs faces avec la rapidité de l’éclair » : c’est sur toute la terre, simultanément, qu’ils œuvrent à l’accomplissement des quatre faces de leur mission.

« Ils ne se tournaient pas en allant, chacun allait suivant l’orientation de ses faces, là où l’Esprit les faisait aller » : ils passaient de l’une à l’autre de leur quatre mission, instantanément avec la rapidité de l’éclair, selon ce que l’Esprit de Dieu les guidait. Dans la vision, le prophète les voyait passer d’une direction à l’autre sans avoir besoin de faire demi-tour, aller d’une direction à l’autre soudainement. Seul la position de leurs ailes changeait suivant la direction prise : c’était une fois les ailes gauche et droite qui s’élevaient au-dessus de leur tête, une fois les deux autres.

« A côté de chacun il y avait une roue ayant quatre faces ; toutes les quatre avaient la même forme, celle-ci était comme une roue traversée en son milieu par une autre roue » : composée de deux cercles se coupant à angle droit et non pas à la manière d’une soucoupe volante ! En Proverbes 20 :26, nous lisons : « Un roi sage dissipe les méchants, il fait passer sur eux la roue ». Dans l’antiquité, les chars étaient des armes redoutables : lancés au milieu d’une troupe en armes, leurs roues écrasaient les uns et dispersaient les autres qui fuyaient dans toutes les directions. C’est ainsi que le prophète Nahum, parlant du châtiment de Dieu sur l’empire du diable, figuré par Ninive, capitale de l’empire Assyrien, écrit : « Malheur à la ville sanguinaire, pleine de mensonges, pleine de violence, et qui ne cesse pas de se livrer à la rapine ! On entend le bruit du fouet, le galop des chevaux, le bruit des roues, le roulement des chars. Les cavaliers s’élancent, l’épée étincelle, la lance brille, une multitude de blessés ! Une foule de cadavres ! Des morts à l’infini ! On tombe sur les morts ! C’est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée etc. » Nahum 3 :1-4.

Lorsque la vision réapparaîtra, Ézéchiel entendra qu’on appelait les roues « tourbillons » et Esaïe, parlant lui du châtiment de Dieu sur son peuple et de l’ennemi qu’il va lui susciter, écrit : « Ses flèches sont aiguës et tous ses arcs tendus. Les sabots de ses chevaux ressemblent à des cailloux et les roues de ses chars à un tourbillon. » Esaïe 5 : 25-30. Ainsi, selon l’Écriture, il est clair que ces roues, ayant suscité l’imagination débordante des écrivains avides de fantastique, ne sont qu’une illustration allégorique des instruments humains dont se servent les anges pour réaliser leurs quatre missions. Que ce soit pour protéger et aider les serviteurs de Dieu ou les hommes que Dieu veut voir survivre à ce monde ; ou pour châtier les nations ; ou pour anéantir le peuple qui s’est détourné de Dieu, ils utiliseront des hommes ou des institutions humaines. Et si l’on considère tous les procès en cours mettant en cause des religieux depuis 2005, nul doute que les anges de Dieu sont à l’œuvre. Ces « roues » sont les « appareils judiciaires » des nations, elles servent à anéantir ceux qui doivent être « fouler aux pieds ».

« Elles allaient sur leurs quatre côtés sans se retourner dans leur marche » : comme les êtres vivants. Elles passaient d’une direction à l’autre pour réaliser, simultanément, et partout dans le monde, les quatre missions des anges de Dieu.

« Elles étaient pleines d’yeux tout autour des jantes » : comme les êtres vivants, car ce sont ces derniers qui les dirigent grâce à la puissance de l’Esprit qui est en eux, ainsi qu’il est écrit : « L’Esprit des êtres vivants étaient dans les roues ».

« Leur action est comme celle d’un œil en pierre de Tharsis » : Tharsis était une ville du sud de l’Espagne où les Phéniciens s’étaient établis. Ils en avaient fait un de leurs plus important centre commercial. Ils construisirent, pour leurs voyages à cette destination éloignée, des navires de fort tonnage qu’on appela d’ailleurs « navires de Tharsis ». Le commerce de Tharsis, alimenté par la Phénicie, était énorme, s’étendant en Afrique et jusqu’aux Cassitérides, dans le pays des Cornouailles en Grande Bretagne.

La pierre de Tharsis, ou chrysolithe des anciens, dont la couleur rappelle celle de l’or et dont on faisait un important commerce à Tharsis, est le symbole des fabuleuses richesses, toujours convoitées, que rapportait le commerce de cette ville de l’antiquité. Si donc leur action est comme celle d’un œil en pierre de Tharsis, c’est parce que dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions, les anges de Dieu vont principalement s’attaquer au pouvoir de l’argent dans le monde, aussi bien dans leur action contre les infidèles du peuple de Dieu que contre les nations. Et quand on considère ce qui s’est passé avec le commerce et la finance mondiale depuis octobre 2006, événements ayant abouti à la grande crise de septembre 2008 dont on n’a pas fini de parler, nul doute que ces « roues » humaines sont à l’œuvre.

« Au-dessus des êtres vivants, il y avait comme une étendue semblable à un œil de glace éblouissant » : cette étendue figure le ciel. Non pas le ciel matériel de la terre, ce qui se trouve au-dessus de nos têtes, l’atmosphère et la multitude des astres, mais le ciel spirituel dont Satan et ses anges démons ont été chassés : la glorieuse demeure de Dieu et des esprits ou anges fidèles au Créateur. De là sa représentation par un œil de glace éblouissant, dont l’homme ne peut supporter la vue. Il a la forme d’un œil parce que c’est le dessein conçu par Dieu que les anges accomplissent ; l’œil figurant l’esprit, la pensée. Sa gloire lui vient de l’élévation de la pensée, de l’Esprit de celui qui l’habite : Jéhovah Dieu « celui qui fait être », le seul Dieu vivant qui créa toute chose : Esaïe 55 :6-9 ; Psaumes 92 :6 et 139 :17.

« Ézéchiel entendit le bruit de leurs ailes quand ils allaient : c’était comme la voix des grandes eaux, comme la voix d’un camp militaire » : Les grande eaux, soit l’humanité entière : Apocalypse 17 :15. C’est sur toute la terre, au sein de chaque peuple et nation, que les anges de Dieu exécutent les jugements de Dieu ; et simultanément car ils sont innombrables, des myriades de myriades. L’action des armées célestes de Dieu s’accomplit dans le monde entier.

« Ézéchiel entendit une voix venant de dessus l’étendue se trouvant au-dessus des êtres vivants et ceux-ci s’arrêtèrent aussitôt, tenant leurs ailes immobiles » : cela indique que les armées célestes sont soumises à la voix qui se fait entendre. « Il vit comme une pierre de saphir en forme de trône au-dessus de l’étendue et sur cette apparence de trône, il semblait y avoir une face d’homme, en haut, au-dessus » : elle ne se trouve pas à même le siège, elle est à la hauteur normale de la tête d’un homme assis sur le trône. Le saphir est une pierre précieuse d’un bleu azur. L’Écriture en fait une figure du ciel qui est le trône de Dieu : « Ils virent le Dieu d’Israël ; sous lui était comme un ouvrage de saphir transparent, semblable à la substance des cieux » : Exode 24 :10. « Ainsi parle Jéhovah : le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donnerez-vous pour demeure ? Esaïe 66 :1.

Cependant, si cet ouvrage de saphir en forme de trône figure le ciel, celui apparaissant sur le trône n’est pas Dieu, mais celui que Dieu a élevé au-dessus de toutes ses créatures. C’est celui à qui Dieu donna mission de régner jusqu’à ce qu’il ait soumis toute la création à sa volonté. C’est notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de l’homme, l’oint de Jéhovah, « l’image de la gloire de Jéhovah », qui apparaît sur ce trône. Cela est indiqué par la face d’homme apparaissant au-dessus du trône, Jésus étant le seul esprit que Dieu fit naître sur la terre. C’est confirmé par les versets suivants : « Ensuite viendra la fin, quand il (Jésus-Christ) remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous. » : 1 Corinthiens 15 :24-28.

« Il (Jésus) est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » Colossiens 1 :15.

« Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » : Hébreux 1 : 2-4.

« Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur pour la gloire de Dieu, son Père » : Philippiens 2 :10,11.

« Dieu dit au Fils : Ton trône, ô dieu est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : tu as aimé la justice et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, ô dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux (les autres anges) » Hébreux 1 :8,9. Ainsi c’est clair, c’est notre Seigneur Jésus qui apparaît sur cette pierre de saphir en forme de trône et qui règne sur les armées célestes des anges et leur donne la puissance de l’Esprit de Dieu.

« Ézéchiel voit comme un œil de vermeil, comme un feu au-dedans duquel il était, formant une maison autour de lui. Depuis ses reins jusqu’en haut et depuis ses reins jusqu’en bas, c’était comme la vision d’un feu » : durant les sept temps de la fin, pendant le feu du jugement, temps où se réalise la vision, notre Seigneur rassemble autour de lui l’or et l’argent, ceux qui régneront avec lui et ceux qui survivront à ce monde. Ils seront comme sortis de l’épreuve du feu de la colère divine, pour former avec lui-même une Maison, un Temple pour Dieu, celui de la vision d’Ézéchiel. Jésus l’a dit à ses disciples : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Et aussi : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». C’est ce que nous montre cette vision : Jésus dans les derniers jours, durant le jugement du monde, au milieu de ses disciples et de tous ceux qui se tournent vers lui pendant la détresse du monde.

Rappelons-nous les paroles de Jean-Baptiste, la grande figure de l’Élie qui devait venir : « Moi, je vous baptise d’eau (de la connaissance de Dieu et de son dessein de salut envers les hommes) pour vous amener à la repentance. Mais au milieu de vous, il y quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi. Il vient celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers, ni de délier, en me baissant, la courroie de ses chaussures. Moi, je vous baptise d’eau. Mais lui, il vous baptisera d’Esprit saint et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. »

En Marc 9 :49, Jésus déclara : « Tout homme sera salé de feu », ce qui signifie purifié par le feu, sous entendu du jugement. Et Paul, en 1 Cor. 3 :13 : « Le feu (les épreuves) éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun ». Et selon les paroles de Pierre, comme de tous les prophètes : « C’est le moment où le jugement commence par la Maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? » 1 Pierre 4 :17.

Dans l’Évangile de Dieu nous lisons : « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, au sein de cette génération adultère et pécheresse (celle que nous vivons, la dernière des temps arrêtés par Dieu), le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra, avec les saints anges, dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges (comme nous le montre la vision). Car il doit venir dans la gloire de son Père avec ses anges. Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il rendra à chacun selon ses œuvres. »

C’est incontestable, la grande vision d’Ézéchiel nous fait assister à la Parousie de Jésus. Il vient dans sa nature spirituelle avec tous les anges pour juger les habitants de la terre. Il s’ensuit que les paroles de Dieu, qui concernent le peuple d’Israël, sont pour l’actuel peuple de Dieu : et celles pour les nations païennes, pour les nations actuelles. Leur réalisation dans le passé avec le peuple Juif et les nations antiques servent d’allégories, d’illustrations prophétiques de ce qui doit avoir lieu dans les derniers jours de ce monde. « Une lumière éclatante l’enveloppait de toute part ; comme la vision de l’arc qui est dans la nuée un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante qui l’entourait » : Jésus est enveloppé de la gloire de Dieu car à sa Parousie pour le jugement du monde il vient réaliser le glorieux dessein de salut, conçu par Dieu pour le monde des hommes ; il respectera donc l’alliance de l’Arc-en-ciel, conclue par Jéhovah Dieu avec toute chair au temps de Noé : seuls les hommes méchants seront exterminés ! : Genèse 9 :8-17.

« C’était une image de la gloire de Jéhovah » : Cela confirme pleinement ce que je viens de démontrer : c’est notre Seigneur Jésus-Christ, qui est assis sur ce trône.

« Fils de l’homme, je t’envoie vers les enfants d’Israël ! Oui, ce n’est pas vers de nombreux peuples profonds de lèvres et lourds de langues, dont tu ne comprendrais pas les paroles que tu es envoyé. Si je t’envoyais vers eux, ils t’écouteraient. C’est à la maison d’Israël ! C’est vers les enfants d’Israël, vers ces rebelles qui se sont révoltés contre moi. Eux et leurs pères ont péché contre moi jusqu’en l’os de ce jour. Ce sont des enfants à la face impudente et au cœur endurci. Je t’envoie vers eux et tu leur parleras en disant : Ainsi parle le Seigneur Jéhovah ! Et tu leur diras mes paroles. Mais la maison d’Israël ne voudra pas écouter, parce qu’elle ne veut pas m’écouter. Toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur endurci. Mais qu’ils écoutent, ou qu’ils n’écoutent pas, car c’est une maison de rébellion, ils connaîtront qu’un prophète était parmi eux. »

Israël signifie « Prince de Dieu » et la « Maison d’Israël » désigne le peuple dans lequel se trouvent les princes de Dieu : ceux destinés à former avec Christ le règne choisi par Dieu pour diriger l’humanité. Quand les serviteurs de Dieu figurés par Ézéchiel ont compris que le peuple des Témoins de Jéhovah s’était détourné de la vérité en Christ, qu’ils avaient rejoint dans sa rébellion toute la chrétienté, ils se trouvaient tous au sein de ce peuple et celui-ci constituait seul « la maison d’Israël », tout comme au temps des trois premiers rois d’Israël : les trois premières générations du royaume : chacun d’eux a régné 40 ans ! C’est ainsi que la première parole se réalisa quand les serviteurs de Dieu s’élevèrent contre les dirigeants du peuple de Dieu en 1972. Mais alors ils furent exclus des assemblées, se dispersèrent dans le monde et donnèrent naissance aux sept assemblées d’Asie de l’Apocalypse. Désormais, la maison des princes de Dieu était divisée, tout comme le fut l’antique royaume d’Israël, au bout de cent vingt ans !

A l’époque, les événements du monde semblaient réaliser les événements derniers ; ceux qu’ils vivaient personnellement aussi. C’est ainsi qu’ils ont cru que les sept temps de la fin venaient de commencer. Ils n’ont pas réalisé alors, que la dernière des quatre générations annoncées à Abraham venait seulement de débuter. En ce temps-là, ils ne pouvaient comprendre que les sept temps de la fin seront les derniers de la deuxième génération de leur propre vie ; selon le Ps 90 : 10, les derniers des serviteurs de Dieu vivant quatre-vingt ans, la durée de deux générations adultes. C’est de cette deuxième génération que Jésus a dit qu’elle ne passera pas que tout ne soit arrivé.

En 2006, année où débuta la Parousie de Jésus pour le jugement, ils ne comprenaient pas que la Parousie de Jésus pour juger le monde était aussi « le jour de Dieu » : en ce temps-là ils pensaient que celui-ci désignait le dernier jour, celui où il sera mis fin à ce monde. Ch.T. Russell, qui redonna naissance au peuple de Dieu chrétien, crut vivre la dernière génération depuis 1874, année où il commença son ministère public. C’est ainsi qu’il annonça la fin pour 1914. Dieu ne lui ayant pas donné de comprendre qu’il vivait seulement la première des quatre générations dont il parla à Abraham. Or, nous venons de le voir, la grande vision d’Ézéchiel concerne la Parousie de Jésus pour juger le monde, le septénaire de la fin. Le « septième jour » en constitue « le grand jour » de Dieu. Depuis la naissance en 1972/73 des communautés fondées par les serviteurs de Dieu, ce sont elles qui constituaient la véritable maison d’Israël, la maison des princes de Dieu, et donc « la Maison de Dieu », car son Esprit reposait sur ses serviteurs ! Et nous l’avons vu avec les paroles de Pierre citées plus haut, c’est par celle-ci que le jugement devait commencer.

Par conséquent, les premières paroles de Dieu à Ézéchiel concernent les communautés fondées par les serviteurs de Dieu : dispersées dans le monde dont les marchands sont les grands de la terre, elles étaient captives près du fleuve Kébar avec le prophète. C’est de celles-ci que Dieu parle, quand il dit que c’est une maison de rébellion qui ne voudra pas écouter le prophète. C’est précisément ce qui se réalisa avec les communautés des serviteurs de Dieu car toutes, ne voyant pas arriver la fin annoncée par les serviteurs de Dieu pour 2005, décidèrent d’un commun accord, de ne plus prêter attention à leurs paroles et de réaliser leurs ambitions personnelles en ce monde.

« Et toi, fils de l’homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours. Quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu es assis sur des scorpions (instruments humains dont les démons se servent pour faire du mal aux hommes de Dieu), ne t’effraie pas de leurs paroles, ne tremble pas devant leurs faces. C’est une maison de rébellion, mais voici, j’endurcis ta face, pour que tu l’opposes à leurs faces, j’endurcis ton front, pour que tu l’opposes à leurs fronts. Je rends ton front semblable au diamant, plus dur que le roc. Ne les crains donc pas, quoiqu’ils soient une maison de rébellion. Et toi, fils de l’homme, écoute de tes oreilles toutes les paroles que je dirai ! Ne sois pas rebelle, comme cette maison de rebelles ! Ouvre ta bouche, et mange ce que je te donne ! Je regardai, et voici qu’une main était tendue vers moi, tenant le rouleau d’un livre. Il le déroula devant moi. Il était écrit sur la face et sur le revers ; dessus étaient écrits des lamentations, des plaintes et des gémissements. Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu y trouves, mange ce rouleau, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne, et va, parle à la maison d’Israël ! »

Les serviteurs de Dieu vont donc devoir annoncer des malheurs aux rebelles de leurs communautés, malheurs qui provoqueront des lamentations, des plaintes et des gémissements. « J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau ; je mangeai et il fut dans ma bouche doux comme du miel (car le livre est déroulé, qu’il lui a appris que le temps est enfin venu pour l’accomplissement du dessein de Dieu, et cela lui donne une joie immense, que rien ne peut égaler, car il y a consacré toute sa vie).

« Mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume », à cause des malheurs annoncés pour son peuple : Pour chacun des serviteurs de Dieu, détenir ces révélations, quand tous se sont rebellés contre lui et méprisent ses paroles, cela signifia marcher seul au milieu de ses propres épreuves ; cela signifia être persécuté, calomnié et pour certains, finir par être mis à mort : le salut de l’humanité est à ce prix. Oui, seul, sans ami véritable à qui se confier, à qui confier ses tourments, ses angoisses, ses peines. Qui pourrait le comprendre ? Qui pourrait comprendre l’étendue de sa souffrance ? Seul, face-à-face avec la grandeur de Dieu ! C’est merveilleux, mais combien terrible aussi).

« Et il me dit : Fils de l’homme, va vers la maison d’Israël ! Va vers les captifs, vers les enfants de ton peuple ; tu leur parleras, et qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, tu leur diras : Ainsi parle Jéhovah ! Et tu leur diras mes paroles. Et l’Esprit m’enleva. J’entendis derrière moi la voix d’une grande clameur : Bénie soit la gloire de Jéhovah en son lieu !

Et j’entendis le bruit des ailes des êtres vivants qui battaient l’une contre l’autre, le bruit des roues à leurs côtés, et le bruit d’un grand tumulte » (Après que les serviteurs de Dieu ont parlé à la « maison d’Israël », aux enfants de leur peuple, les anges de Dieu se sont mis à l’œuvre pour exécuter les jugements du Seigneur.)

« L’Esprit m’enleva, m’emporta, et j’allai, l’amertume et la joie dans l’âme. La main de Jéhovah était avec moi avec puissance. J’arrivai à Tel-Aviv, vers les captifs demeurant près du fleuve Kébar. Là, dans le lieu où ils se trouvaient, je restai sept jours stupéfait au milieu d’eux » : Pour les temps de la Parousie de Jésus, ces « sept jours » ne sont pas littéraux, c’est le temps qu’il fallut aux serviteurs de Dieu pour comprendre que ces paroles concernaient leurs communautés et non pas la chrétienté dont les Témoins de Jéhovah faisaient partie.


16 mai 2015 (2014)
Gaston Desmedt

desmedt.gaston@gmail.com

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