Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 17 mai 2015  | Édité le 4 juin 2015
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La Parousie de Jésus précisée (suite)


La Parousie de Jésus précisée (suite)

(Ézéchiel 33) Au bout de sept jours, la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, parle aux enfants de ton peuple, et dis-leur : Quand je fais venir l’épée contre le pays, les gens du pays choisissent parmi eux un homme et l’établissent comme sentinelle. Si cet homme voit l’épée venir contre le pays, il sonne du sophar pour avertir le peuple. Si quelqu’un ayant entendu le son du sophar, ne s’alarme pas, et que l’épée survienne et le tue, son sang sera sur sa tête. Il a entendu le son du sophar et n’en a pas tenu compte : son sang est sur lui ! Mais s’il en tient compte, il sauve son âme. Si la sentinelle voit l’épée venir et ne sonne pas du sophar, si le peuple n’est pas averti et que l’épée survienne et enlève parmi eux une âme, celle-ci meurt à cause de son injustice, mais je redemanderai son sang à la sentinelle.

Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël ! Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant : Tu mourras ! Si tu ne l’avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra à cause de son injustice, mais je te redemanderai son sang ! Si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra à cause de son injustice, mais toi, tu sauveras ton âme.

Si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas il vivra parce qu’il aura été averti, et toi tu auras sauvé ton âme. Mais si tu n’avertis pas un juste, qui se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra. Il mourra à cause de son péché et on ne parlera plus de sa justice. Mais parce que tu ne l’as pas averti, je te redemanderai son sang ! (C’est ce qui explique les paroles de Paul en 1 Corinthiens 9 : 16-17.)

Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, les jugeras-tu, les jugeras-tu ? Fais-leur connaître les abominations de leurs pères, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Le jour où j’ai choisi Israël et où j’ai levé ma main (en signe de serment) pour la postérité de Jacob, où je me suis fait connaître à eux dans le pays d’Égypte et où j’ai levé ma main pour eux en disant : Je suis Jéhovah, votre Dieu, ce jour-là j’ai levé ma main en leur jurant de les faire sortir du pays d’Égypte et de les amener dans un pays que j’avais exploré pour eux, pays où coulent le lait et le miel ; c’était le plus beau des pays. Et je leur dis : Rejetez chacun les abominations qui attirent vos regards, et ne vous souillez pas avec les sales idoles de l’Égypte. Je suis Jéhovah, votre Dieu. Mais ils se rebellèrent contre moi et ne voulurent pas m’écouter. Aucun d’eux ne rejeta les abominations qui attiraient ses regards, aucun n’abandonna les sales idoles d’Égypte. J’eus alors la pensée de déverser ma fureur sur eux, d’épuiser contre eux ma colère, au milieu du pays d’Égypte. Néanmoins j’ai agi par égard pour mon nom, afin qu’il ne fût pas profané aux yeux des nations parmi lesquelles ils se trouvaient, et aux yeux desquelles je m’étais fait connaître à eux, pour les faire sortir d’Égypte.

Je les fis donc sortir d’Égypte et les conduisis dans le désert. Là je leur donnai mes lois et leur fis connaître mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles. Je leur donnai aussi mes sabbats pour qu’ils servent de signes entre eux et moi, et que l’on sache que je suis Jéhovah qui les sanctifie. Mais la Maison d’Israël se révolta contre moi dans le désert. Ils ne suivirent pas mes lois, et ils rejetèrent mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent à l’excès mes sabbats.

J’eus alors la pensée de déverser sur eux ma fureur dans le désert, pour les exterminer. Néanmoins j’ai agi par égard pour mon nom, afin qu’il ne fut pas profané aux yeux des nations en présence desquelles je les avais fait sortir d’Égypte. Dans le désert, j’ai levé ma main, leur jurant de ne pas les faire entrer dans le pays que je leur avais destiné, pays où coulent le lait et le miel, le plus beau des pays, parce qu’ils avaient rejeté mes ordonnances et n’avaient pas suivi mes lois, et parce qu’ils avaient profané mes sabbats, leur cœur restant attaché à leurs sales idoles. Mais je ne les détruisis pas ; j’eus pour eux un regard de pitié et ne les exterminai pas dans le désert.

Je dis alors à leurs fils dans le désert : Ne suivez pas les préceptes de vos pères, n’observez pas leurs coutumes, et ne vous souillez pas par leurs sales idoles ! Je suis Jéhovah, votre Dieu ! Suivez mes préceptes, observez mes ordonnances et pratiquez-les. Et sanctifiez mes sabbats, pour qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis Jéhovah, votre Dieu. Mais les fils se révoltèrent contre moi. Ils ne suivirent pas mes préceptes et n’observèrent pas, en les mettant en pratique, mes ordonnances, que l’homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent mes sabbats (en ne les consacrant pas à faire du bien à leur prochain).

J’eus alors la pensée de déverser sur eux ma fureur, d’épuiser contre eux ma colère dans le désert. Néanmoins, j’ai retiré ma main, agissant par égard pour mon nom, afin qu’il ne fut pas profané aux yeux des nations, en présence desquelles je les avais fait sortir d’Égypte. Mais alors je jurai, la main levée dans le désert, de les disperser parmi les nations et de les répandre en divers pays, parce qu’ils ne mirent pas en pratique mes ordonnances, parce qu’ils rejetèrent mes préceptes, profanèrent mes sabbats, et tournèrent leurs yeux vers les idoles de leurs pères. Je leur donnai aussi des préceptes qui n’étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre, provoquant leur souillure par leurs offrandes (aux idoles des nations) lorsqu’ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés (Dieu leur avait donné l’ordre de chasser les peuples idolâtres et criminels occupant le pays qu’il leur donnait, mais ils désobéirent. Dieu leur ordonna alors de laisser parmi eux ceux qu’ils avaient épargnés, et le peuple d’Israël se laissa entraîner à pratiquer leurs idolâtries criminelles : Josué 23 :7-13 ; Juges 1 :21 à 2 :5). Je voulais ainsi les punir, et leur faire connaître que je suis Jéhovah.

C’est pourquoi, parle à la maison d’Israël, fils de l’homme, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Continuellement vos pères m’ont outragé, en se montrant infidèles à mon égard. Je les avais conduits dans le pays que j’avais juré de leur donner, et ils ont jeté les yeux sur toute colline élevée et sur tout arbre touffu (de nos jours, en ces temps de la fin, le chrétien qui cherche à acquérir une position élevée en ce monde, à devenir riche, à monter toujours plus haut dans l’échelle sociale, ne fait pas autre chose !) ; là ils ont fait leurs sacrifices et présenté leurs offrandes qui excitaient ma colère ; ils y ont apporté leurs parfums d’agréable odeur et y ont répandu leurs libations.

Et je leur dis : Qu’est-ce que ces hauts lieux où vous vous rendez ? Et pourtant ce nom de haut lieu a subsisté jusqu’à ce jour (car les hauts lieux de ce monde, les positions élevées, permettent d’accéder à la richesse, à la notoriété et à satisfaire tous les égoïsmes charnels !)

Et la parole de Jéhovah me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, dis à la maison d’Israël : Vous dites : Nos transgressions et nos péchés sont sur nous et nous dépérissons à cause d’eux ; comment pourrions-nous vivre ? Dis-leur donc : Je suis vivant ! dit le Seigneur, Jéhovah. Je ne prends pas plaisir à la mort du pécheur, mais à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous de vos voies mauvaises ! Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? (Et c’est à la maison d’Israël vivant la Parousie pour le jugement, à son peuple chrétien, que Dieu s’adresse ainsi !)

Qu’avez-vous à proférer ce dicton dans le pays d’Israël : Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ? Je suis vivant ! dit le Seigneur, Jéhovah. Vous n’aurez plus à user de ce dicton en Israël ! Car voici, toutes les âmes sont à moi : l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est elle qui mourra !

Si un homme est juste, s’il pratique la droiture et la justice, ne mange pas sur les montagnes (ne s’associe pas aux grands de ce monde), ne lève pas les yeux vers les idoles d’Israël, ne souille pas la femme de son prochain, n’approche pas une femme en état d’impureté, n’opprime personne, rend au débiteur son gage, ne commet pas de vol, donne son pain à celui qui est affamé, couvre d’un vêtement celui qui est nu, ne prête pas à intérêt, ne prélève pas d’usure, détourne sa main de l’injustice, juge selon la vérité entre un homme et un autre, se conduit selon mes ordonnances, observe mes règles en agissant avec loyauté, cet homme est vraiment juste. Il vivra ! dit le Seigneur, Jéhovah. Mais s’il a engendré un fils qui soit un brigand qui répand le sang, ou qui commet l’une des actions que lui-même n’a pas commises : s’il mange sur les montagnes, souille la femme de son prochain, opprime le malheureux et l’indigent, commet des vols, ne rend pas le gage, lève les yeux vers les idoles, commet une abomination, prête à intérêt, prélève une usure, restera-t-il vivant ? Non, il ne vivra pas ! Il a commis toutes ces abominations, qu’il meure ! Et que son sang retombe sur lui !

Mais voici qu’un homme a engendré un fils qui a vu tous les péchés de son père, péchés que celui-ci a commis ; il les a vus mais ne fait rien de pareil : il ne mange pas sur les montagnes, ne lève pas ses yeux vers les idoles de la maison d’Israël, ne souille pas la femme de son prochain, n’opprime personne, ne prend pas de gage, ne commet pas de vol, donne son pain à celui qui a faim, couvre d’un vêtement celui qui est nu, détourne sa main de l’injustice, ne prélève ni intérêt, ni usure, applique mes règles, se conduit selon mes ordonnances : il ne mourra pas pour l’injustice de son père : il vivra, assurément ! C’est son père qui a été un oppresseur, qui a commis des rapines envers les autres, qui a fait au milieu de son peuple ce qui n’est pas bien, c’est lui qui mourra pour son iniquité. Vous dites : Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toute mes lois ; il vivra ! L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra ! Le fils ne portera pas l’injustice de son père, et le père ne portera pas l’injustice de son fils, car la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Toi donc, fils de l’homme, dis aux enfants de ton peuple : Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, s’il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ? Toute sa justice sera oubliée, parce qu’il s’est livré à l’injustice et au péché, et à cause de cela, il mourra. Non, la justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression. Et lors même que j’aurai dit au juste qu’il vivra, si, se confiant en sa justice il fait le mal, on ne se rappellera plus rien de sa justice, et à cause du mal qu’il aura fait, il mourra.

Mais de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression, de même, si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées ; il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée. Et lors même que j’aurai dit au méchant : Tu mourras ! S’il se détourne de son péché et pratique la droiture et la justice, s’il rend le gage, s’il restitue ce qu’il a ravi, s’il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l’injustice, il vivra, il ne mourra pas, car tous les péchés qu’il a commis seront oubliés.

(C’est ce que confirma Zacharie, le père de Jean-Baptiste, dans son cantique, quand il déclara à son fils qui venait de naître : « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face de Jéhovah, pour préparer ses voies, afin de donner à son peuple la connaissance du salut PAR LE PARDON DE SES PÉCHÉS).

Mais quand le juste se détourne de sa justice, commet un méfait et en meurt, et quand le méchant se détourne de sa méchanceté, pratique la droiture et la justice et vit à cause de cela, vous dites : La voie de Jéhovah n’est pas droite ! Les enfants de ton peuple disent : La voie de Jéhovah n’est pas droite ! Mais n’est-ce pas leur voie qui n’est pas droite ? Prendrai-je plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur, Jéhovah ? N’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? Écoutez donc, maison d’Israël ! Est-ce ma voie qui n’est pas droite ? Ne sont-ce pas plutôt vos voies qui ne sont pas droites ? Si le juste se détourne de sa justice, commet l’iniquité et meurt pour cela, il meurt à cause de l’injustice qu’il a commise ! Si le méchant revient de sa méchanceté, pratique la droiture et la justice, il fait vivre son âme ! Si donc il ouvre les yeux et se détourne de toutes les transgressions qu’il a commises, certainement il vivra ! Il ne mourra pas !

Revenez donc, détournez-vous de vos péchés et l’injustice ne causera pas votre ruine ! Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ! Faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ! Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt, dit Jéhovah. Convertissez-vous donc, et vivez ! Mais la maison d’Israël dit : La voie de Jéhovah n’est pas droite. Sont-ce mes voies qui ne sont pas droites, maison d’Israël ? Ne sont-ce pas plutôt vos voies qui ne le sont pas ? C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, Jéhovah.

Là encore (à Tel-Aviv, la colline de l’épi, au milieu des captifs), la main de Jéhovah fut sur moi, et il me dit : Lève-toi, sors vers la vallée et là je te parlerai. Je me levai, je sortis vers la vallée et voici que la gloire de Jéhovah était là, arrêtée, telle que je l’avais vue près du fleuve Kébar, et je tombai sur ma face. Mais l’esprit entra en moi et me fit tenir sur les pieds.

(La vision de la Parousie de Jésus pour juger le peuple de Dieu réapparaît au prophète, car elle ne concerne plus maintenant les communautés fondées par les serviteurs de Dieu, mais la chrétienté toute entière, rejointe par les Témoins de Jéhovah en se détournant de la vérité en Christ, et cette fois, le jugement est sans appel !)

Je regardai alors, et voici, c’étaient les êtres vivants que j’avais vus sous l’image du Dieu d’Israël (notre Seigneur Jésus-Christ), près du fleuve Kébar, et je reconnus que c’étaient des chérubins. Chacun avait quatre faces, chacun avait quatre ailes. Leurs faces étaient semblables à celles que j’avais vues près du fleuve Kébar ; c’était le même aspect, c’était eux-mêmes. Chacun marchait droit devant soi. Il y avait quatre roues près des chérubins, une roue à côté de chacun d’eux, et leur action était comme l’œil de la pierre de Tharsis. Et tout le corps des chérubins, leur dos, leurs mains et leurs ailes, ainsi que les roues, étaient pleins d’yeux tout autour. J’entendis qu’on appelait les roues tourbillons. Sur l’étendue, au-dessus de la tête des chérubins, il y avait comme une pierre de saphir, c’était comme un trône qui apparaissait au-dessus d’eux. Et voici, je vis comme la ressemblance d’un homme ; depuis ses reins jusqu’en haut, et depuis ses reins jusqu’en bas, c’était comme la vision éclatante du vermeil sorti du feu. Il (l’image du Dieu d’Israël, c’est-à-dire Jésus-Christ) étendit une forme de main et me saisit par les cheveux de ma tête. L’Esprit me souleva entre ciel et terre et m’amena à Jérusalem (dans la chrétienté) en des visions divines, vers l’entrée de la porte supérieure de la maison de Jéhovah, celle tournée vers le nord, là où était l’idole de la jalousie, l’idole qui provoque la jalousie de Jéhovah (le veau d’or !). Et voici, la gloire du Dieu d’Israël était là, telle que je l’avais vue en vision dans la vallée. Il me dit : Fils de l’homme, lève tes yeux en direction du nord (du côté de Satan) ! Je levai les yeux vers le nord, et voici, au nord de la porte, à l’entrée, il y avait l’autel de cette idole de la jalousie. Il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce qu’ils commettent, vois-tu les grandes abominations que la maison d’Israël commet ici, pour que je m’éloigne de mon sanctuaire ? Tu verras encore d’autres grandes abominations.

(Le Sanctuaire n’avait qu’une seule entrée située à l’est ; il était entouré sur trois côtés par un parvis intérieur fermé par une muraille dans laquelle il y avait trois portiques. Ce parvis intérieur était réservé aux sacrificateurs. Les trois portiques permettaient d’aller du parvis intérieur au parvis extérieur. Celui-ci figure Jérusalem, selon l’Apocalypse au ch.11, soit le peuple chrétien, car c’est sur ce parvis que le peuple se tenait. L’ensemble des édifices était entouré par une grande muraille dans laquelle il y avait également trois portiques. C’est devant l’un de ceux-ci que le prophète avait été transporté. L’Esprit avait déposé Ézéchiel dans le parvis extérieur, au sud du portique nord ; l’autel de l’idole se trouvait à l’extrémité nord du portique, dans le couloir, juste à l’entrée du portique.)

Et il m’amena vers l’entrée de la maison de Jéhovah, celle qui regarde le nord, et voici qu’il y avait là des femmes assises et pleurant Thammuz. Il me dit : Fils de l’homme, as-tu vu ? Tu verras encore d’autres abominations, plus grandes que celles-ci. (Cette fois, le prophète a été transporté à l’extérieur de la grande muraille, devant le même portique que le précédent, mais à l’extérieur de l’ensemble des constructions du Temple).

(« Thammuz » : Le culte de Thammuz, adoré sous d’autres noms par les Phéniciens et les Grecs, était d’origine babylonienne. C’était le dieu soleil, fils d’Ea et de la déesse Sirdou, le fiancé de la déesse Istar. Les poèmes babyloniens le représentent comme un berger, mort à la fleur de l’âge ou tué par un sanglier. Istar descendit aux enfers pour le retrouver et lui rendre la vie, en franchissant les sept portes du séjour des morts. C’est ce qui est raconté dans le poème de la Descente d’Istar aux enfers, qu’on récitait le jour de la célébration de la mort de Thammuz, qui se situait au début de l’été, entre le 20 et le 25 juin, donc le jour même où Ézéchiel reçut cette vision. En effet, nous l’avons vu, ce fut le jour où débutait sa trentième année que le prophète reçut sa première vision, soit le 16 juin 633 av.n.ère, et c’est le septième jour qui suivit qu’il reçut la vision dévoilant les abominations du peuple de Jéhovah, soit le 23 juin ! C’est ici une extraordinaire confirmation de la date où Ézéchiel atteignit sa trentième année et par suite de sa date de naissance : 16 juin 663 av.n.ère ! Selon la manière de compter dans l’Écriture, sa 1ère année est 662, une année Pentecôte ! Et comptée depuis Adam, comme toutes celles des hommes nés de Dieu, c’était la 50ème année du 70ème cycle de 49 ans ! Or la première année de ceux que Dieu fit naître le 16 juin 1935, 1936, est également une 50ème année, une année Pentecôte, celle du 123ème cycle de 49 ans depuis Adam !

Au sens allégorique, « les femmes » pleurant Thammuz désignent les assemblées ou églises du peuple. Elles pleurent, car ayant été conduites à adorer le veau d’or, à se prosterner dans la direction du nord, aux pieds de Satan, « Thammuz », « le soleil », soit la parole de Dieu, ne les éclaire plus. Trop de choses dans l’enseignement qu’elles reçoivent sont devenues incompréhensibles avec le temps. Elles ont faim et soif d’entendre la parole de Jéhovah, selon Amos 8 :11. Pour elles, c’est comme si le soleil, le dieu Thammuz des Babyloniens était mort.)

L’Esprit m’enleva, et me transporta à la porte orientale de la maison de Jéhovah (Il s’agit toujours d’une entrée donnant accès au parvis extérieur, le prophète étant à l’extérieur de la muraille du Temple). Je regardai, et voici qu’il y avait un trou dans la muraille (Non complètement percé, il se trouvait non loin de la porte, là où se trouvait la première chambre pour prêtres). Il me dit : Fils de l’homme, perfore la muraille ! Je perforai la muraille et voici, il y eut une ouverture. Il me dit : Entre et vois les odieuses abominations qu’ils font là. J’entrai, je regardai et voici qu’il y avait toutes sortes de figures de reptiles et d’animaux immondes, toutes les sales idoles de la maison d’Israël dessinées sur le mur tout autour. Soixante-dix hommes d’entre les anciens d’Israël, parmi lesquels était Jahazania, fils de Schaphan, se tenaient devant elles, et chacun avait à la main son encensoir, d’où s’élevait une épaisse nuée d’encens. Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce que les anciens d’Israël font dans les ténèbres, chacun dans sa chambre couverte d’image ? Car ils disent : Jéhovah ne voit pas ; Jéhovah a abandonné le pays ! Et il me dit : Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent.

Alors il m’amena à l’entrée du parvis (intérieur), à celle qui regarde l’orient. Et voici, à l’entrée de la porte, il y avait vingt-quatre hommes, et je vis au milieu d’eux, Jahazania, fils d’Azzur, et Pelathia, fils de Benaja, sacrificateurs. Il me conduisit ensuite dans le parvis intérieur de la maison de Jéhovah, et voici qu’à l’entrée du sanctuaire de Jéhovah, entre le portique et l’autel, il y avait aussi vingt-quatre hommes, le dos vers le Temple (le Sanctuaire) et la face vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Il me dit : Fils de l’homme, as-tu vu ? Ce sont là les hommes qui méditent l’iniquité, et qui donnent de mauvais conseils dans cette ville.

(C’est ainsi que le Seigneur, l’image de la gloire de Jéhovah, fit voir à Ézéchiel « l’abomination établie là où elle ne doit pas être, en lieu saint », abomination dont Jésus parlera près de sept siècles plus tard, dans sa prophétie sur les temps de la fin. Dans cette vision, les soixante-dix hommes se prosternant devant les idoles de la maison d’Israël, ce sont les « sept mille hommes » de Romains 11, un reste de ceux appelés à régner avec Christ, « les brebis perdues de la maison d’Israël ». Ils se sont endurcis avec le peuple infidèle, mais grâce aux « sentinelles » envoyées par Dieu, (ceux que Dieu fit naître le 16 juin 1935), ils se convertiront. « Ce reste », dont parle Esaïe 10 : 22-23, entrera dans l’alliance pour le règne. Il a été figuré par les soixante-dix anciens ayant secondé Moïse, par les soixante-dix palmiers d’Elim et par les soixante-dix disciples de Jésus.

Les deux fois vingt-quatre hommes (les sacrificateurs étaient divisés en vingt-quatre classes, à l’image de ce qui existe dans le ciel, dit Paul), se prosternant dans la direction du soleil, désignent les chefs religieux. Les uns dirigent le peuple au sein de chaque pays : ce sont ceux à l’entrée orientale du parvis intérieur. Les autres dirigent mondialement le peuple : ceux se trouvant entre le portique et l’autel. Rappelons-nous, dans l’Écriture le soleil figure la parole de Dieu éclairant les vrais serviteurs de Dieu mais brûlant par les châtiments qu’elle annonce, les serviteurs infidèles : Apoc.12 :1 et 7 :16.)

Et est-ce trop peu pour la maison de Juda (ceux qui étaient appelés au règne céleste) de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence et recommencent à m’irriter sans cesse ? Moi aussi j’agirai avec colère, mon œil sera sans pitié, je serai sans miséricorde. Ils crieront à mes oreilles d’une voix forte, mais je ne les entendrai pas. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur Jéhovah. C’est pourquoi prophétise contre eux, prophétise, fils de l’homme !

Comme je prophétisais, il cria à mes oreilles d’une voix forte en disant : Le châtiment de la ville approche et chacun a en main son instrument de destruction. Et voici, six hommes arrivèrent par la route de la porte supérieur, celle qui fait face au nord (venant de ce monde dont Satan est le prince), chacun ayant en sa main son instrument de destruction. Au milieu d’eux il y avait un homme vêtu de lin (le 7ème), l’écritoire de scribe sur les reins (il figure les serviteurs de Dieu, les scribes instruits de ce qui regarde le royaume des cieux, dira Jésus). Ils vinrent et s’arrêtèrent près de l’autel d’airain.

(L’autel était en bois d’acacia (imputrescible) recouvert d’airain, car les holocaustes offerts sur cet autel figuraient les hommes de Dieu, sacrifiant leur vie pour travailler avec Dieu au salut de l’humanité et que la plupart seront livrés à la mort par le peuple infidèle, ainsi que le déclara Jésus aux Juifs : « Voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues (assemblées), et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. » : Mat.23 :34,35. Et aussi parce que les autres sacrifices du peuple, offerts sur cet autel selon les prescriptions de la loi, étaient impurs et ne pouvaient conduire à la perfection : Hébreux 9 : 9-10 et les ch. 7 et 8.)

La gloire de Jéhovah, le Dieu d’Israël, s’éleva de dessus les chérubins et vint sur le seuil du Sanctuaire ; le Sanctuaire fut rempli par la nuée, tandis que le parvis était rempli par la splendeur de la gloire de Jéhovah.

(La gloire de Jéhovah, notre Seigneur Jésus, se place d’abord sur le seuil du Sanctuaire, car c’est la place des sacrificateurs, soit des dirigeants du peuple et c’est par eux que le châtiment commencera.)

Les chérubins s’élevèrent, et le bruit de leurs ailes se fit entendre jusqu’au parvis extérieur, pareil à la voix du Dieu tout-puissant (le tonnerre) lorsqu’il parle. (Le parvis extérieur, là où se tient le peuple : quand les dirigeants seront châtiés, la nouvelle en parviendra à tout le peuple, où qu’il se trouve sur la terre). Et il appela l’homme vêtu de lin, et portant l’écritoire de scribe sur les reins.

(Celui-ci se trouve au milieu des six hommes venant du nord ayant chacun leur instrument de destruction à la main. Ces « six » hommes viennent de l’empire du diable, soit de ce monde. Ils désignent les appareils judiciaires des nations : elles vont anéantir le peuple infidèle à Dieu. Et l’homme vêtu de lin se trouve au milieu d’eux, soit aussi dans le monde soumis à Satan. Par conséquent il figure les serviteurs de Dieu dispersés dans le monde. Ils sont « vêtus de lin », car leurs œuvres sont justes devant Dieu, selon Apoc. 19 :18 ; l’homme de la vision qui les figure porte l’écritoire de scribe, car tous sont les scribes de Dieu, « instruits de ce qui regarde le royaume des cieux », selon les paroles de Jésus en Mat. 13 :52. Dieu les a chargés de rétablir sa parole écrite telle qu’il l’avait inspirée à ses prophètes et de l’expliquer par écrit. Car le temps venu, ils devront « distribuer la nourriture » spirituelle aux gens de la maison du Seigneur, selon Matthieu 24 :45 et Luc 12 : 42, pour que ces paroles du prophète Esaïe s’accomplissent : « En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du Livre et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » (Es. 29 :18).)

Jéhovah lui dit : Va dans les espaces qui sont entre les roues et les chérubins, remplis tes mains des charbons ardents qui s’y trouvent et répands-les sur la ville. Et il alla sous leurs yeux. Or, les chérubins se tenaient à la droite du Sanctuaire, quand l’homme y alla, et la nuée remplissait le parvis intérieur. (« A droite du sanctuaire », du côté du midi : c’est sur le peuple de Dieu que les serviteurs de Dieu doivent annoncer le châtiment.)

L’homme vint se placer à côté des roues, et un des chérubins avança la main vers le feu qui était entre eux ; il en prit et le mit dans les mains de l’homme vêtu de lin, qui le saisit et sortit. La gloire de Jéhovah se retira du seuil du Sanctuaire et se plaça sur les chérubins. Ils déployèrent leurs ailes, et s’élevèrent de terre sous mes yeux : quand ils partirent, les roues les accompagnèrent. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte de la maison de Jéhovah, celle faisant face à l’orient, et la gloire du Dieu d’Israël était sur eux, en haut (Il s’agit de l’entrée extérieure du Temple, de la porte orientale, face au mont des Oliviers). Et l’homme vêtu de lin, qui portait l’écritoire de scribe sur les reins, vint rendre compte en disant : J’ai fait ce que tu m’as ordonné. Alors Jéhovah lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. Et à mes oreilles il dit aux autres (aux six hommes venant du nord) : Passez après lui et frappez ; que votre œil soit sans pitié, n’ayez pas de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes, mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon Sanctuaire !

(Les serviteurs de Dieu figurés par le scribe vêtu de lin devaient donc, en ces jours du jugement, avertir le peuple de Jéhovah du châtiment dont il va être frappé, répandre sur lui « les charbons ardents ». Et le moment venu, quand il sera délivré des liens qui l’empêchent de « passer au milieu de la ville », marquer au front les hommes qui soupirent et gémissent à cause des abominations qui s’y commettent, en leur révélant toute la vérité sur Dieu et son dessein envers les hommes, de même que sur son envoyé, Jésus-Christ. Ceux qui soupirent et gémissent, qui doivent être « marqués au front », ce sont évidemment « les sept mille » dont parle Paul en Romains ch.11, soit « le reste » que Dieu s’est réservé de son peuple : Zacharie 14 :1-3 ; Esaïe 10 :22-23. Ce sont les soixante-dix palmiers d’Elim qui doivent être abreuvés par « les douze sources d’eaux », par les serviteurs de Dieu. « Les six hommes venant du nord », ce sont « les troupes du roi du nord » dont parle la prophétie de Daniel, les autorités des nations, la partie visible de l’Antéchrist, les dix cornes de la bête de l’Apocalypse.)

Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant le Sanctuaire. Pelathia, fils de Benaja mourut (ils figurent les anciens que les serviteurs de Dieu ont connu et qu’ils croyaient justes) et je tombai sur ma face, m’écriant à haute voix : Ah Seigneur Jéhovah, anéantiras-tu ce qui reste d’Israël ? Et la parole de Jéhovah me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, ce sont tes frères, tes frères, ceux de ta parenté, et la maison d’Israël tout entière, à qui les habitants de Jérusalem disent : Restez loin de Jéhovah, le pays nous a été donné en propriété. L’iniquité de la maison d’Israël et de Juda est grande, très grande ! Le pays est rempli de sang (de tous ceux qu’ils ont exclus injustement et de ceux qu’ils ont fait fuir !) et la ville pleine d’injustice ! Car ils disent : Jéhovah abandonne le pays, Jéhovah ne voit rien ! Moi aussi je serai sans pitié, je n’aurai pas de miséricorde ! Je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête ! Puis il dit à ceux qui devaient châtier la ville : Souillez la Maison, remplissez les parvis de victimes, puis sortez et frappez dans la ville ! Comme je restai seul, tandis qu’ils frappaient, je tombai de nouveau sur ma face, en m’écriant : Ah ! Seigneur Jéhovah, détruiras-tu tout ce qui reste d’Israël, en déversant ta fureur sur Jérusalem ? Il me répondit : Fils de l’homme, lorsqu’un pays pèche contre moi en se livrant à l’infidélité et que j’étends ma main sur lui, si je brise pour lui le bâton du pain, si je lui envoie la famine, si j’en extermine les hommes et les bêtes, et qu’il y a au milieu de lui ces trois hommes : Noé, Daniel et Job, ils sauveront leur âme par leur justice, dit le Seigneur, Jéhovah. Ou si je laissais des bêtes féroces traverser le pays et le priver d’enfants pour qu’il devienne une désolation, sans un passant, à cause de ces bêtes, ils ne sauveraient ni leurs fils ni leurs filles, mais si ces trois hommes étaient au milieu du pays, je suis vivant ! Dit le Seigneur, Jéhovah, ils seraient sauvés eux seuls et le pays deviendrait un désert. Ou si je faisais venir l’épée contre ce pays, et si j’ordonnais que l’épée traverse le pays ! Et si j’en exterminais les hommes et les bêtes, ils ne sauveraient ni leurs fils ni leurs filles ; mais s’il y eut au milieu du pays ces trois hommes, je suis vivant ! Dit le Seigneur, Jéhovah, ils sauveraient leur âme par leur justice. Ou si j’envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, ils ne sauveraient ni leurs fils ni leur filles ; mais s’il y avait au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! Dit le Seigneur, Jéhovah, ils sauveraient leur âme par leur justice.

Oui, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Bien que j’envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l’épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous ; vous verrez leur conduite et leurs actions ; et vous reconnaîtrez que ce n’est pas sans raisons que je lui fais tout ce que je lui fais, dit le Seigneur, Jéhovah. En ce jour-là, je donnerai de la force à la maison d’Israël et je t’ouvrirai la bouche au milieu d’eux ; et ils sauront que je suis Jéhovah (Celui qui est et qui fait être !)

C’est pourquoi tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Si je les éloigne dans les nations, si je les disperse en divers pays (Dieu parle du « reste » de ce peuple, de ceux qui sont semblables à Noé, Daniel et Job !), néanmoins, c’est pour un peu de temps que je serai pour eux un Sanctuaire dans le pays où ils iront (à cause de la fin de ce monde toute proche !) Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés, et je vous donnerai la terre d’Israël (la terre entière, puisque les « douze » tribus d’Israël figurent l’ensemble des peuples du monde : Apoc. 5 :9-10 et 7 :3-8 !).

C’est là qu’ils iront, et ils en ôteront toutes les idoles et toutes les abominations. J’ôterai de leurs corps le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair. Oui, je leur donnerai un cœur nouveau, pour qu’ils suivent mes ordonnances, et qu’ils observent et pratiquent mes lois. Alors ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Mais pour ceux dont le cœur se plaît à leurs sales idoles et à leurs abominations, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, Jéhovah.

Alors il me parla et me dit : Fils de l’homme, va t’enfermer dans ta maison. Car voici, on mettra sur toi des cordes, avec lesquelles on te liera, pour que tu n’ailles pas au milieu d’eux. J’attacherai ta langue à ton palais, pour que tu ne puisses pas les reprendre, car c’est une maison de rébellion (il en est ainsi pour chacun des serviteurs de Dieu figuré par Ézéchiel, depuis qu’ils ont été exclus des assemblées du peuple!)

Mais quand je te parlerai, j’ouvrirai ta bouche, pour que tu leur parles en disant : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah ! Et que celui qui voudra écouter écoute, et que celui qui ne voudra pas n’écoute pas, car c’est une maison de rébellion. Alors les chérubins déployèrent leurs ailes et s’élevèrent accompagnés des roues ; la gloire du Dieu d’Israël était sur eux en haut. La gloire de Jéhovah s’éleva du milieu de la ville (Jérusalem, la chrétienté donc), et elle se plaça sur la montagne qui est à l’orient de la ville (le mont des oliviers, figure des assemblées des serviteurs de Dieu et du reste des élus pour le règne).). Alors l’esprit m’enleva, et me transporta en Chaldée auprès des exilés, en vision, par la puissance de l’Esprit de Dieu, et la vision que j’avais eue disparut au-dessus de moi. J’ai dit aux captifs toutes les paroles de Jéhovah, et toutes les choses qu’il m’avait fait voir.

(C’est ainsi que cette extraordinaire vision révèle ce qui s’accomplira durant la Parousie du Seigneur, d’abord sur les communautés des serviteurs nés de Dieu le 16 juin 1935 (Jean 1 : 12-13), puis sur la chrétienté, sur les deux maisons des « princes de Dieu ».)

17 mai 2015 (2014)
Gaston Desmedt

desmedt.gaston@gmail.com

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