La cinquième parole
La huitième année, le dixième mois, le dixième jour du mois, la parole de Jéhovah me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, fait connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah, à Jérusalem : Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan : ton père était un Amoréen et ta mère une Hethienne.
(En cette « huitième année », Dieu s’adresse à son peuple des temps qu’il a arrêtés pour sauver l’humanité (8), le peuple chrétien s’étant détourné de la vérité en Christ ; ce fut sous l’impulsion des antéchrists, déjà à l’œuvre du temps de Paul et de Jean. Plongé dans les ténèbres spirituelles annoncées par Jésus :(Jean 9 : 4) depuis le 2ème siècle de n. ère, 16 (7) siècles s’étaient écoulés, et avec la première révolution industrielle et l’explosion du progrès des années 1830, l’humanité s’était résolument engagée dans la voie de son autodestruction. C’est alors que Dieu décida d’intervenir, pour tirer la chrétienté de son obscurantisme religieux, et qu’il fit naître Ch.T. Russell, qui donna naissance aux Étudiants de la Bible, qui œuvrèrent avec lui pour un retour à la vérité des écrits inspirés de Dieu contenus dans la Bible, et dénoncer les erreurs doctrinales de la chrétienté. Hélas, après sa mort, fin octobre 1916, avec Rutherford, ces étudiants de la parole de Dieu rejoignirent la chrétienté dans son obscurantisme. Durant 42 ans, de septembre/octobre 1874 à octobre 1916, par eux le Seigneur avait fait briller sa lumière dans le monde, et comme après la mort de Josué, et bien souvent par la suite, Satan plongea le peuple de Dieu dans les ténèbres de l’obscurantisme religieux. C’est ce qui justifie l’admirable discours divin qui suit, dans lequel transparaît l’immense amour de Dieu pour l’humanité.
Le pays de Canaan désigne le pays occupé par les descendants de Canaan après la confusion du langage à Babel. Les Amoréens et les Hethiens descendaient de Canaan, le fils aîné de Cham, fils de Noé. Les Cananéens (les Phéniciens des Grecs), peuple de marchands, occupèrent la côte entre les monts du Liban et la Méditerranée et gagnèrent plus au sud la « terre promise » à Abraham. C’est un Amoréen et une Hethienne qui fondèrent la ville de Jérusalem. Melchisédek ne fut donc pas le fondateur de la ville. Avant que celui-ci n’en fit une ville se caractérisant par la paix qui y régnait, à tel point que les peuplades des alentours l’appelaient « Ursalimmu », « Ville de paix », d’où le nom de « Salem » que lui donne l’Écriture au temps de Melchisédek, mais avant l’époque de Melchisédek, c’était une ville cananéenne. Or, l’Écriture prend le pays de Canaan, pays de marchands, pour figurer ce monde, et plus particulièrement les religions qui ont fait de l’argent, leur dieu. Au temps de la conquête du pays par Josué, la ville était de nouveau occupée par des Cananéens : les Jébusiens. Elle portait alors le nom de Jébus. On a cherché beaucoup de significations au nom « Jérusalem », car l’évidence ne satisfaisait ni les exégètes juifs, ni les chrétiens, qui lui cherchaient une haute signification, comme par exemple « Fondement de la paix », faisant allusion à la paix avec Dieu. Dans les manuscrits parvenus jusqu’à nous, l’orthographe du nom diffère suivant les passages et de plus, les manuscrits ne sont pas d’accord entre eux. Ce qui est une preuve que l’orthographe du nom a été manipulée. C’est ainsi que dans certains passages on lit « Jérusalem » et dans d’autres « Jérusalaïm ». C’est cette dernière orthographe, évidemment fautive, qui a été retenue par les Talmudistes. Raisons pour laquelle aujourd’hui, en hébreux, Jérusalem se dit « Yérûsalaïm » L’étymologie du nom reste un sujet controversé. Pourtant la vérité saute aux yeux. En Josué 18 :28 et Juges 19 :10, originellement, on ne lisait pas « Jébus qui est Jérusalem », mais « Jébus qui est Salem », ou « Jébusalem ». A l’époque de Josué, les Israélites n’ignoraient pas que Jébus s’appelait autrefois Salem, à l’époque de Melchisédek et d’Abraham. C’est ainsi que jusqu’à ce que le roi David l’ait conquise pour en faire la capitale de son royaume, ils appelaient la ville des Jébusiens « Jébusalem ».
« Jébus » signifie « fouler », avec le sens de fouler aux pieds. « Salem » signifie « Paix ». Jébusalem désignait la ville de paix qui avait été foulée aux pieds par les Cananéens. Ce nom rappelait son passé, mais bien plus encore, il annonçait aussi ce qui allait lui arriver dans l’avenir, et donc au peuple de Dieu que la ville figure ! Rappelons-nous la prophétie de Jésus : « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ». Après avoir été conquise par David, l’oint ou Christ de Jéhovah, le nom de « Jébusalem » ne lui convenait plus, à cause de sa signification citée plus haut. C’est ainsi que dès l’époque de David, elle fut appelée « Jérusalem ». En changeant une seule lettre, ils lui donnèrent une autre signification, non moins prophétique : « Possédera la Paix ». Compte tenu que David est une figure de Christ, que sous le règne de Christ le peuple de Dieu sur terre connaîtra enfin la paix avec Jéhovah, cela est prodigieux, vu les siècles écoulés.
La ville de Jérusalem, par ses diverses appellations, son origine et son histoire, est une figure parfaite du peuple de Dieu. Non seulement de celui des temps passés, mais également de l’actuel peuple de Jéhovah. Quand Dieu se révéla à Abraham et lui fit la Promesse du règne sur l’humanité, il était idolâtre comme ses pères, qui depuis longtemps avaient perdu la connaissance de Dieu et se prosternaient devant les idoles de bois et de pierre. De même, quand Dieu se révéla à Ch.T. Russell, qui donna naissance aux Étudiants de la Bible, depuis longtemps, dès le début du deuxième siècle, le monde chrétien avait perdu la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ. Le monde dit chrétien était en d’épaisses ténèbres spirituelles, tout comme les habitants de Ur en Chaldée ! Et dans les églises chrétiennes, on adorait de fausses images de Dieu et de son envoyé, Jésus-Christ. Et toutes avaient fait de l’argent leur véritable « dieu », toutes étant devenues des marchands de vie éternelle, ayant changé « la Maison de Dieu en une maison de trafic », selon les paroles de Jésus.
Voici donc ce discours magnifique de Dieu aux hommes qu’il voulait arracher à ce monde pour en faire son peuple) :
A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, tu n’as pas été frottée avec du sel, tu n’as pas été enveloppée dans des langes, Nul n’a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi. Je passai près de toi, je t’aperçus, baignant dans ton sang, et je dis : Vis dans ton sang ! Je t’ai multipliée par dix milliers, comme l’herbe des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite. Tes seins se formèrent, ta chevelure se développa, mais tu étais nue, entièrement nue. Je passai près de toi, je te regardai et voici, ton temps était là, le temps des amours. J’étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, Jéhovah, et tu fus à moi. Je te lavai dans l’eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t’oignis avec de l’huile. Je te serrai dans du fin lin et te couvris de soie. Je te revêtis d’une étoffe brodée, et te mis des chaussures en peau de veau marin. Je t’ornai d’une parure : je mis des bracelets à tes mains et un collier à ton cou ; je mis un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles et sur ta tête, un diadème magnifique. Ainsi tu fus parée d’or et d’argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d’étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l’huile, furent ta nourriture. Tu devins très belle, digne de la royauté. Et à cause de ta beauté, ta renommée se répandit parmi les nations, car elle était parfaite, grâce à ma splendeur que j’avais répandue sur toi, dit le Seigneur, Jéhovah. Mais tu te confias en ta beauté, et te prostituas à la faveur de mon nom. Rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais !
Tu t’es bâti des maisons de prostitution (les Bethels), que tu as garnies d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée. Tu as fait de ta beauté une abomination, écarquillant tes jambes pour chaque passant. Multipliant tes prostitutions, tu t’es fait un haut lieu dans toutes les places, et à l’entrée de chaque chemin (les salles d’assemblées).
Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent (les révélations sur les élus pour le règne céleste et celles pour la multitude qui survivra sur terre), et tu en as fait des images d’hommes auxquelles tu t’es prostituée (imposant des préceptes de traditions humaines pour les uns et les autres !).
Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces images mon huile et mon encens. Le pain que je t’avais donné, la fleur de farine, l’huile et le miel (les révélations divines), dont je te nourrissais, tu as tout mis devant elles en offrandes d’agréable odeur. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, Jéhovah !
Et ce n’est pas assez de tes prostitutions ? Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu’ils leur servissent d’aliment. Oui, tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur ! Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t’es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignant dans ton sang. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, et diminuant la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins qui ont rougi de ta conduite criminelle. Malheur, malheur à toi ! Dit le Seigneur, Jéhovah.
Après tout ce mal, parce que tu n’étais pas rassasiée, et pour m’irriter davantage, tu t’es prostituée aux Égyptiens, tes voisins aux corps vigoureux. Tu t’es prostituée à eux, mais tu n’étais pas encore rassasiée, et tu t’es prostituée aux Assyriens (ONU). Et avec cela, tu n’étais pas encore rassasiée. Alors tu as multiplié tes prostitutions dans un pays de marchands, en Chaldée.
Quelle faiblesse de cœur tu as eue, dit le Seigneur, Jéhovah, en faisant toutes ces choses qui sont l’œuvre d’une maîtresse prostituée. Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution, quand tu faisais un haut lieu dans toutes les places et à l’entrée de chaque chemin, tu n’as pas même été comme une prostituée qui réclame un salaire ; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari.
A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, pour les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. Oui, parce qu’on ne te cherchait pas, tu as été le contraire des autres prostituées, en donnant un salaire au lieu d’en recevoir un (les pots de vin pour obtenir gain de cause dans ses contestations avec les autorités ou pour obtenir l’autorisation de louer des lieux publics pour leurs grandes assemblées d’été !).
C’est pourquoi, prostituée, écoute la parole de Jéhovah ! Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Parce que tu ne t’es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m’as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, Jéhovah. Je t’appliquerai les sentences pour femmes adultères et pour celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie. Et tu ne commettras plus le crime et toutes tes abominations.
Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as offert, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu as eu commerce, tous ceux que tu as aimés, avec tous ceux que tu as haïs ; je les rassemblerai de toutes parts contre toi (à Armaguédon).
En leur présence je découvrirai ta nudité et ils verront ta nudité ; car je te livrerai entre leurs mains. Ils te dépouilleront de tes vêtements, s’empareront des objets qui faisaient ta splendeur et te laisseront nue, entièrement nue. Ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux, ils consumeront tes maisons par le feu. Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d’épée, et c’est sous les yeux de nombreuses femmes, qu’ils t’appliqueront les sentences. Je ferai ainsi cesser ton impudicité, tu ne donneras plus de salaire ! J’assouvirai ma fureur contre toi, puis ma jalousie s’écartera de toi et je me tiendrai tranquille, car je n’aurai plus à m’irriter. Voici, tous ceux qui disent des proverbes t’appliqueront ce proverbe : Telle mère, telle fille ! Car tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants ; tu es la sœur de tes sœurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Hethienne et votre père un Amoréen.
Ta grande sœur, qui demeure à ta gauche, c’est Samarie avec ses filles, et ta petite sœur, qui demeure à ta droite, c’est Sodome avec ses filles. Tu n’as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c’était trop peu, tu as été plus corrompue qu’elles dans toutes tes voies. Je suis vivant ! dit le Seigneur, Jéhovah. Sodome, ta sœur, et ses filles n’ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles. Voici quelle a été la faute de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent, ni elle ni ses filles. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi ! Alors je les ai fait disparaître comme tu as vu. Est-ce que Sodome ta sœur n’était pas devenue un sujet de parabole dans ta bouche à l’époque de ton orgueil, avant que ne soit révélée ta méchanceté ? De même tu es maintenant l’objet des outrages des filles d’Edom et de toutes ses voisines, les filles des Philistins qui, alentour, manifestent leur mépris pour toi. Tu portes ainsi la peine de ton impudicité et de tes prostitutions, dit le Seigneur, Jéhovah. Quant à Samarie, elle n’a pas commis la moitié de tes péchés. Tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes ! Oui, tu as justifié tes sœurs par toutes les abominations que tu as faites !
Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, il y avait deux femmes, fille d’une même mère, qui s’étaient prostituées dans leur jeunesse. Elles s’étaient prostituées en Égypte ; là leurs seins furent pressés, là on caressa leurs seins de vierges. Voici leurs noms : Oholâh, la plus grande, et Oholibâh, sa sœur. Elles furent à moi, et elles enfantèrent des fils et des filles. Oholâh, c’est Samarie, et Oholibâh, c’est Jérusalem.
(« Oholâh » signifie « sa tente à elle ». C’est le royaume des dix tribus d’Israël, qui se séparèrent du trône de David, et qui dressèrent un veau d’or à Béthel, au centre du pays, et à Dan, au nord ; elles constituèrent un royaume indépendant, dont Samarie fut la capitale. Ce fut la plus grande des « deux sœurs », et non pas l’aînée comme traduisent certains, car composée de dix tribus sur douze. « Samarie et ses filles » figurent le monde des religions et sectes nées de l’apostasie de l’Église chrétienne primitive, et par extension le peuple des Étudiants de la Bible qui, depuis Rutherford, s’est détourné de Christ pour se prosterner devant le veau d’or égyptien. Car « le trône de David » était une figure de « Christ », le royaume des fils de l’homme ! En se détournant de la vérité en Christ, les Témoins de Jéhovah sont devenus semblables au royaume de Samarie : c’est aussi bien d’eux que des autres religions de la chrétienté, que cette parabole parle !« Oholibâh » signifie « ma tente en elle ». Dieu donne ce nom à Jérusalem, car c’est dans cette ville que se trouvait la « Maison » qu’il habitait par son Esprit saint : le Temple qui lui était consacré. Jérusalem figure le peuple choisi par Dieu pour y faire résider son nom. Après le peuple juif, puis l’assemblée chrétienne primitive, ce sont les Étudiants de la Bible qui constituèrent un Temple pour Dieu. C’est donc aussi bien l’organisation mondiale des Témoins de Jéhovah que les autres religions chrétiennes qui est figurée par Oholibâh.)
Jéhovah me dit : Fils de l’homme, jugeras-tu Oholâh et Oholibâh ? Déclare leur leurs abominations ! Car elles ont commis des adultères et il y a du sang sur leurs mains. Elles ont commis adultère avec leurs sales idoles, et les enfants qu’elles m’avaient enfantés, elles les ont fait passer par le feu, pour qu’ils leur servissent d’aliment. Elles m’ont encore fait ceci : dans le même temps, elles ont souillé mon sanctuaire et profané mes sabbats, en égorgeant leurs fils pour leurs sales idoles et en allant le même jour dans mon sanctuaire pour le profaner. Oui, c’est là ce qu’elles ont fait au sein de ma maison !
Et plus encore : elles ont envoyé chercher des hommes venus de loin, auquel un messager avait été envoyé et voici, ils sont venus. On entendait les cris d’une multitude joyeuse, et c’est au milieu de cette multitude d’hommes, que vinrent les Sabéens du désert, à qui elles donnèrent les bracelets qu’elles avaient aux mains et les couronnes magnifiques qu’elles avaient sur la tête. C’est ainsi qu’ils sont allés vers Oholâh et vers Oholibâh, ces femmes impudiques. Et alors j’ai dit : Ce sont des adultères et il y a du sang sur leurs mains. Mais des hommes justes les condamneront à la peine réservée aux femmes adultères et à la peine réservée à celles qui répandent le sang Car ainsi parle Jéhovah : Je ferai monter contre elles une multitude, et je les livrerai à la terreur et au pillage. Cette multitude les lapidera et les taillera en pièces avec l’épée. On tuera leurs fils et leurs filles, on brûlera leurs maisons par le feu. C’est ainsi que je mettrai un terme à leur débauche dans le pays, toutes les femmes en tireront une leçon pour ne pas commettre semblable débauche. Et vous saurez que je suis Jéhovah.
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Oholâh me fut infidèle, elle fut prise de désir pour ses amants, les guerriers Assyriens, vêtus d’étoffes teintes en bleu, gouverneurs et chefs, cavaliers montés sur des chevaux, tous jeunes et charmants. C’est à eux qu’elle se prostitua, à toute l’élite des fils d’Assyrie. Et avec tous ceux pour qui elle brûlait de désir, elle se souilla avec leurs infâmes idoles. Elle n’avait pas renoncé à ses prostitutions d’Égypte : ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, ils avaient caressé ses seins de vierge, ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions. C’est pourquoi je l’ai livrée entre les mains de ses amants, entre les mains des fils de l’Assyrie, pour lesquels elle s’était enflammée. Ils dévoilèrent sa nudité, se saisirent de ses fils et de ses filles et, quant à elle, ils la firent périr par l’épée. C’est ainsi qu’elle devint un exemple pour les femmes, après les châtiments exercés sur elle. Oholibâh vit cela, mais elle se livra à des passions plus corrompues encore, à des prostitutions pires que celles de sa sœur. Elle s’enflamma aussi pour les fils de l’Assyrie, gouverneurs et chefs, guerriers vêtus magnifiquement, cavaliers montés sur des chevaux, tous jeunes et charmants. Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle a dévoilé sa nudité, elle a mis a nu son impudicité ! Elle a multiplié ses prostituions, en pensant aux jours de sa jeunesse, lorsqu’elle se prostituait au pays d’Égypte. Elle s’est enflammée pour ces impudiques, dont la chair était comme celle des ânes, et le membre comme celui des chevaux. Elle s’est souillée avec eux, puis son cœur s’est détaché d’eux.
Je vis qu’elle s’était souillée, que l’une et l’autre avaient suivi la même voie, et mon cœur s’est détaché d’elle, comme mon cœur s’était détaché de sa sœur. J’ai dit alors, au sujet de celle qui a vieilli dans l’adultère : Continuera-t-elle ses prostitutions, et viendra-t-on à elle ? Et l’on est venu vers elle comme l’on va chez une prostituée.
Elle alla même plus loin dans ses prostitutions : Elle aperçut des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens peintes au vermillon, les reins serrés dans des ceintures, avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, tous ayant l’apparence de chefs, et figurant les fils de Babylone, dont la Chaldée était la patrie. Elle s’enflamma pour eux au premier regard, et leur envoya des messagers en Chaldée (lorsque, pour défendre son statut d’association sans but lucratif et bénéficier de sa protection, la société Watchtower voulut se faire membre des O.N.G. de l’O.N.U. en 1991 ; ce qu’elle a obtenu dès 1992 !). Et les fils de Babylone se rendirent auprès d’elle, pour partager le lit des amours.
Pour eux tu t’es lavée, tu as mis du fard à tes yeux et tu t’es parée de tes ornements. Tu t’es assise sur un lit magnifique, devant lequel une table était dressée, et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile. C’est pourquoi, Oholibâh, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Parce que tu es revenue aux prostitutions de ta jeunesse, quand les Égyptiens caressaient ta poitrine et pressaient tes seins de vierge, parce que tu m’as oublié, parce que tu m’as rejeté derrière ton dos, porte donc toi aussi la peine de ton impudicité et de tes prostitutions ! Voici, je vais exciter contre toi tes amants, ceux dont ton âme s’est détachée, et je les ferai venir contre toi de toutes parts (à Armaguédon). Les fils de Babylone, tous les Chaldéens, Pequod, Shoâ et Quoâ et, avec eux, tous les fils d’Assyrie, tous jeunes et charmants, tous gouverneurs et chefs, chefs illustres, tous montés sur des chevaux. Ils marcheront contre toi avec le grand et le petit bouclier et le casque, et avec les armes, les chars et les roues, et une multitude de peuples.
J’exercerai ma jalousie contre toi, et je leur remettrai le jugement : ils te jugeront selon leurs lois. Je mettrai ainsi fin à ton impudicité et à tes prostitutions du pays d’Égypte ; jamais plus tu ne porteras tes regards vers eux, tu ne penseras plus à l’Égypte. Oui, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, entre les mains de ceux dont ton cœur s’est détaché. Ils te traiteront avec haine et fureur. Ils enlèveront les ornements dont tu te pares, ils te dépouilleront de tes vêtements et te laisseront nue, entièrement nue. La honte de tes impudicités et de tes prostitutions sera découverte. Ils te couperont le nez et les oreilles, et ce qui restera de toi tombera par l’épée. Ils prendront tes fils et tes filles, ils enlèveront toutes tes richesses, et ce qui restera sera dévoré par le feu. Ces choses t’arriveront parce que tu t’es prostituée aux nations en te souillant avec leurs idoles. Tu as marché dans la voie de ta sœur, et je mets sa coupe dans ta main.
Oui, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Tu boiras la coupe de ta sœur, tu la boiras large et profonde, et elle te rendra un objet de risée et de moqueries ! Elle contient beaucoup, et tu seras remplie d’ivresse et de douleur, car c’est la coupe de la désolation et de la destruction, la coupe de ta sœur Samarie. Tu la boiras, tu la videras, tu en rongeras les tessons et tu te déchireras les seins, car moi, j’ai parlé, dis le Seigneur, Jéhovah. Toi qui condamnais tes sœurs, supporte donc ton ignominie, car tu t’es rendue plus abominable qu’elles par tes péchés. Tes péchés les font paraître plus justes que toi. Sois donc honteuse, toi aussi, et supporte ton ignominie, car tu as justifié tes sœurs C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah. Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, et les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs, pour que tu supportes ton ignominie et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en devenant pour elles un sujet de consolation.
Tes sœurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état. Samarie et ses filles reviendront à leur premier état, et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état. Tu te souviendras alors de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes sœurs, les grandes et les petites. Car je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance. Car voici, j’agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l’alliance, puis je me souviendrai de mon alliance avec toi, au temps de ta jeunesse, et j’établirai avec toi une alliance éternelle (avec les 7000 que Dieu s’est réservé de son peuple). J’établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis Jéhovah, pour que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, pour que tu n’ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, Jéhovah.
(La date : 8ème année, le 10ème mois, le 10ème jour du mois, a été modifiée par les docteurs juifs, et ils l’attribuèrent au début du siège de Jérusalem, alors que celui-ci débuta le 10 du 10ème mois de la septième année. La 9ème année fut probablement la date de la reprise du siège par les Babyloniens et fut la raison de la modification ; ceux-ci l’avaient interrompu pour faire face aux Égyptiens, sortis de leur frontière pour voler au secours de Sédécias. Les Égyptiens, battus, se retirèrent dans leur pays, et les Babyloniens revinrent poursuivre le siège de Jérusalem (Au cours des derniers 42 mois, cela arriva aussi : les autorités interrompirent leurs actions contre les Témoins.)
Historiquement, le livre de Jérémie nous apprend, au ch. 17, que ce prophète n’était pas en prison quand les Babyloniens se sont retirés de Jérusalem pour faire face aux Égyptiens. Il nous apprend aussi, au ch.12, qu’en la dixième année, Jérémie était en prison et que les Babyloniens assiégeaient la ville. Cela situe l’interruption du siège au cours de la neuvième année.)
28 mai 2015 (2014)
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com
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