La huitième parole
La huitième parole
Deuxième série de sept paroles. Elle s’achèvera avec la grande vision du nouveau Temple, vision allégorique montrant l’humanité sauvée, vivant sous le règne de Christ
Huitième parole
La onzième année, le premier mois le dixième jour du mois (120 jours avant la destruction de la ville et du Temple), la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah, sur le pays d’Israël : Voici la fin ! La fin vient sur les quatre extrémités du pays ! Oui, maintenant la fin vient contre toi ! Je donnerai libre cours à ma colère contre toi, je te jugerai selon tes voies, je ferai retomber sur toi toutes tes abominations ! Mon œil pour toi sera sans pitié, je serai sans miséricorde, car tes voies sont contre toi, tes abominations sont en ton sein ! Et vous saurez que je suis Jéhovah. Voici le jour ! Voici la ruine ! La verge a fleuri ! Prépare les chaînes, car l’arrogance est florissante, la violence s’élève, pour servir de verge à la méchanceté. Le pays (la terre) est rempli de meurtres, la ville (le peuple) est pleine de violence. Je les traiterai selon leurs œuvres, je les jugerai comme ils jugent eux-mêmes, et ils sauront que je suis Jéhovah. Je détournerai d’eux ma face, et l’on souillera mon sanctuaire, car des violents y entreront et le profaneront. Je fais venir les plus méchants des peuples (la race de Caïn), pour qu’ils s’emparent de leurs maisons ! Je ferai ainsi cesser l’orgueil des puissants, par la profanation de leurs sanctuaires (les Bethels). Ils étaient fiers de leur magnifique parure, et ils en ont fabriqué les images de leurs abominations, de leurs sales idoles ! C’est pourquoi je la destine à être pour eux une souillure, et je la donne en pillage aux mains des étrangers, comme butin aux impies de la terre, pour qu’ils la profanent.
Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d’horreur, car leur argent et leur or ne peuvent les sauver au jour de la colère de Jéhovah. Ils ne peuvent ni en rassasier leur âme, ni en remplir leurs entrailles, car c’est ce qui les a fait tomber dans le péché.
Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Un malheur, un malheur unique ! Voici il vient ! La fin vient ! Elle est en marche contre toi ! La voici venir ! Vers toi vient la ruine, habitant du pays ! Le temps est venu, le jour approche, jour de trouble, et plus de cris de joie dans les montagnes ! Il ne restera rien d’eux, rien de leur clameur, car il n’y aura plus de répit pour eux.
Le moment est venu, le jour est arrivé ! Que l’acheteur ne se réjouisse pas, que le vendeur ne s’afflige pas, car la colère éclate contre toute leur multitude ! Non, le vendeur ne rentrera pas en possession de ce qu’il a vendu, fût-il encore parmi les vivants ! Car la prophétie contre toute leur multitude ne sera pas révoquée. A cause de son péché, nul ne conservera la vie. L’épée au dehors, la peste et la famine au-dedans. Celui qui est aux champs mourra par l’épée, celui qui est dans la ville sera dévoré par la famine et par la peste. Leurs fuyards s’échappent, ils sont sur les montagnes, comme les colombes des vallées, tous gémissent, chacun sur son péché. Toutes les mains sont affaiblies, tous les genoux se fondent en eaux ! Ils se ceignent de sacs, la terreur les enveloppe, sur tous les visages la honte, et toutes les têtes sont rasées. Il arrive désastre sur désastre, mauvaise nouvelle sur mauvaise nouvelle ! C’est l’angoisse, ils cherchent la paix : en vain ! Ils demandent une vision au prophète, car les sacrificateurs ne connaissent plus la loi, et les anciens n’ont plus de conseils ! Le roi se désole, le prince s’épouvante, les mains du peuple du pays tremblent ! On sonne de la trompette, tout est prêt, mais personne ne marche au combat, car ma colère éclate contre toute leur multitude !
Oui, maintenant je vais sans tarder répandre ma fureur sur toi, et assouvir sur toi ma colère ! Je te jugerai selon tes voies, et je ferai retomber tes abominations sur ta tête ! Mon œil sera pour toi sans pitié, car tes abominations sont en ton sein. Vous saurez alors que je suis Jéhovah, celui qui frappe.
Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, tourne ta face vers la droite et parle contre le midi ! Prophétise contre la forêt des champs du midi ! Dis à la forêt du midi : Écoutez la parole de Jéhovah ! Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici que j’allume en toi un feu qui dévorera tout arbre vert et tout arbre sec ! La flamme ne s’éteindra pas et tout visage en sera brûlé, du midi au nord. Et toute chair verra que ce feu, qui ne s’éteindra pas, c’est moi, Jéhovah qui l’ai allumé. Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Fils de l’homme, tourne ta face vers Jérusalem (le peuple de Dieu), et parle contre les lieux saints ! Prophétise contre le pays d’Israël ! Dis au pays d’Israël ; Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici, j’en veux à toi, je tire mon épée de son fourreau et j’extermine du milieu de toi le juste et le méchant. Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste (les élus pour le règne) et le méchant, mon épée sort de son fourreau, pour frapper toute chair, du midi (le côté des justes), au nord (le côté des « fils du diable). Et toute chair saura que moi, Jéhovah, j’ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n’y rentrera plus.
Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mots : Toi donc, Fils de l’homme, gémis les reins brisés et l’amertume dans l’âme ! Gémis sous leurs yeux ! Et quand ils te diront : Pourquoi gémis-tu ? Tu répondras : A cause d’une nouvelle qui arrive ! Tout cœur se fondra de peur, toute main faiblira, tout esprit sera abattu, tout genou fléchira comme l’eau. Voici, elle arrive, elle est là ! Dis le Seigneur, Jéhovah. Le sceptre de mon Fils (Jésus) méprise tout bois ! Et qu’importe, s’il ne reste plus de rameau à mépriser ! Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mot : Fils de l’homme, prophétise donc, et dis : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : L’épée ! L’épée ! On l’a donné à polir, pour que la main la saisisse ! Elle est aiguisée, l’épée, elle est polie, pour armer la main de celui qui massacre ! Oui, elle est aiguisée, elle est polie ! C’est pour massacrer qu’elle est aiguisée ! C’est pour étinceler qu’elle est polie ! Nous réjouirons-nous ? Hurle et gémis, fils de l’homme, car elle est pour mon peuple, pour les princes d’Israël (les élus qui se sont endurcis avec le peuple infidèle). Oui, ils sont livrés à l’épée avec tout mon peuple ! Oui, l’épreuve sera faite.
Toi donc, fils de l’homme, prophétise ! Frappe des mains ! Frappe sur ta cuisse ! Et que les coups de l’épée soient doublés, soient triplés ! Car c’est l’épée du carnage, l’épée du grand carnage ! C’est l’épée qui doit les poursuivre, pour jeter l’effroi dans les cœurs, pour multiplier les victimes. Ah ! Elle est faite pour étinceler, elle est aiguisée pour le massacre ! Rassemble donc tes forces, tourne-toi à droite ! Place-toi, tourne-toi à gauche ! Dirige de tous côté ton tranchant ! Car à toutes leurs portes, je les menacerai de l’épée, et moi aussi je frapperai des mains, j’assouvirai ma fureur. C’est moi, Jéhovah qui parle !
(La onzième année, le premier mois, le dixième jour du mois : Cette huitième parole, donnée 120 jours, 4 mois avant la destruction de Jérusalem et de son Temple, confirme une fois de plus que c’est en la dernière année de ce monde, que Dieu livrera le peuple qui lui a été infidèle à la bête de l’Apocalypse (10), et que ce sera, non seulement à cause de l’abomination qu’il a commise, mais aussi pour en faire sortir ses élus, qui se sont endurcis dans le peuple infidèle. C’est pour cette raison que Dieu fait prophétiser Ézéchiel contre le nord, et le midi, confirmant la prophétie de Zacharie 14 : 1-4.)
Le 6 juin 2015 (2014)
Gaston Desmedt
desmedt.gaston@gmail.com
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