Auteur : Gaston Desmedt
Posté le 14 juin 2015
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La vision du Temple et Malachie





La vision du Temple

Introduction


Ce fut la quatorzième et dernière fois que Dieu s’adressa au prophète Ézéchiel, pour lui donner cette vision illustrant le règne de Christ sur l’humanité. Celle-ci, dans les nombres et mesures des différentes constructions, contient d’importantes révélations sur l’âge et le règne à venir. En outre, elle confirme, sept siècles à l’avance, les révélations de l’Apocalypse sur les événements derniers et les annonces de tous les anciens prophètes.

Le texte de nos Bibles, modifié à plusieurs reprises par les docteurs et scribes Juifs, est très altéré. Ils en modifièrent la plupart des nombres et transposèrent la plupart des mesures en coudées, alors qu’elles étaient données en cannes. Nombreux sont les passages du texte original manquant. Les dernières modifications sont celles des Septante, qui traduisirent le Livre de Dieu en grec à la demande de Ptolémée : ils craignaient, comme pour le Tabernacle du désert, qu’un roi païen n’entreprenne de construire le Temple de cette vision pour le dédier à leurs dieux.

Grâce à Dieu j’ai pu reconstituer le texte orignal. Il diffère considérablement de celui de nos Bibles. Ses révélations sont extraordinaires, vu le moyen utilisé pour les donner, et confirment les prophètes et le témoignage de Jésus-Christ, particulièrement l’Apocalypse. Grâce soit rendue à Dieu d’avoir permis à ses serviteurs d’en percer le mystère. Pour se faire une idée exacte de la vision donnée à Ézéchiel, il faut savoir que la coudée en usage au temps du prophète était d’environ 48 cm (12), ce qui au sens allégorique désigne une mesure à l’échelle humaine : Elle se divisait en six palmes : 6 x 8 =48. Les coudées sacrées, celles des mesures du Temple de la vision, ont un palme de plus : 8 cm. Elles ont 56 cm : 7x8. Sept désigne les élus pour le règne céleste et huit les survivants de ce monde. La vision concerne les uns et les autres.

Ce simple fait, qu’il est utilisé une coudée sacrée de sept palmes au lieu de six, indique que cette vision ne concerne pas un futur Temple, qui serait construit sur terre par les hommes, mais un Temple spirituel construit avec des « pierres vivantes », selon les paroles de l’apôtre Pierre (1 Pie.2 :4,5), dont une partie est céleste et l’autre terrestre. La canne à mesurer de six coudées sacrées, mesurait 3m.36cm. Nous pouvons donc nous faire une idée des dimensions de chacune des constructions, dont j’ai réalisé les plans et dessins à la fin du texte. Il faut imaginer toutes les constructions en grandes pierres blanches d’Israël.

Quatorzième parole 

La vingt-cinquième année de notre captivité, le cinquième mois, le dixième jour du mois, quatorze ans après la ruine de la ville (3480-613 av.n.ère, 50ème année du 71ème cycle de 49 ans depuis Adam), en ce même jour, la main de Jéhovah fut sur moi, et il me transporta dans le pays d’Israël. Il m’emmena là-bas dans des visions divines, et me déposa sur une très haute montagne, où se trouvait au midi comme une ville construite. 

(Dans l’Écriture, rappelons-le, une « quatorzième année » désigne la dernière année d’un temps arrêté par Dieu. « Après la ruine de la ville » de Jérusalem » : Nous l’avons vu dans mes textes précédents, durant les derniers quarante-deux mois des temps arrêtés par Dieu, les nations vont anéantir l’actuel peuple qui s’est détourné de Dieu, à l’exemple du peuple Juif, soit le peuple des Témoins de Jéhovah. La vision concerne l’âge à venir : il débutera aussitôt après la dernière année (la 14ème) de ce monde ! Elle fait suite à la grande vision de la Parousie de Jésus.

Cette vision magnifique concerne le salut éternel d’une partie (6) de l’humanité (12) ; celle des hommes qui sont « à l’image de Dieu » (9), et qui, dans la grande tribulation du monde, manifesteront qu’ils aiment leur prochain comme eux-mêmes : c’est la seule condition de salut.

C’est ce que révèle aussi les 375 septénaires qui se seront écoulés depuis la vision : ce nombre à comme nombre intérieur 15, 1+5=6 ! (6 par rapport à 12 désigne « une partie », comme 5 par rapport à 10). Il signifie qu’au bout des temps arrêtés par Dieu, la partie de l’humanité pour laquelle les hommes de Dieu sacrifièrent leur vie sera sauvée. Cela implique, quand les temps arrêtés par Dieu auront pris fin, que la vision du Temple reçue par Ézéchiel sera achevée en toutes ses parties et le Mystère de Dieu accompli.

Quoique le peuple Juif n’est plus concerné par les prophéties de l’Écriture, à l’exception des paroles de Moïse reprises en Deut. 30 :17-20, car depuis la naissance du peuple de Dieu chrétien, il a cessé d’être le peuple élu de Dieu, il n’est pas exclu que l’anéantissement des nations commencera par lui, à cause de son injustice passée et présente, et des paroles de Moïse citées plus haut. Lors de la condamnation de Jésus, les Juifs ne dirent-ils pas à Pilate : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants » ? Quoi qu’il en soit, on ne peut que le constater : dans le même temps où Ch.T. Russell donnait naissance aux Étudiants de la Bible, est aussi né le mouvement sioniste pour le retour des Juifs en Palestine ! Et depuis les naissances des Étudiants de la Bible et du mouvement Sioniste, pratiquement la même année, leurs histoires semblent parallèles. Ce fait ne présage rien de bon pour le monde, qui est entièrement dominé par la haute finance mondialiste et ses sociétés secrètes, car ce sont précisément des Juifs qui sont à leurs têtes, ceux-là mêmes qui sont à la base du Sionisme. Je précise que je ne parle pas du Juif individuellement, car tous les hommes, y compris les Juifs, sont concernés par les prophéties de l’Écriture en tant qu’individu, mais de l’actuel État d’Israël. Selon l’Écriture, « Quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé », qu’il soit Juif ou non.

Ce qui apparaît comme une « ville » au midi, où Dieu situe son peuple, est aussi un « Temple ». Cette « ville » désigne le peuple dont Dieu a dit qu’il habitera au milieu de lui. Il s’agit donc de « la ville sainte », de la « nouvelle Jérusalem » d’Apocalypse 21 :3. Et aussi du « camp des saints, de la ville bien-aimée » dont parle l’Apocalypse 20 :9, qui sera investie par les puissances du mal, relâchées de leur prison à la fin du premier millénaire du règne de Christ, mais que le feu du ciel anéantira aussitôt. Il s’agit donc d’un Temple, d’une « habitation de Dieu en esprit », selon les paroles de l’apôtre Paul : Eph. 2 :22.

Au sens allégorique « une ville » désigne toujours un peuple, et « la ville sainte » le peuple de Dieu. Nous lisons en Apocalypse ch. 11 : 1,2, quand l’apôtre Jean reçoit l’ordre de mesurer le Temple de Dieu, l’autel et ceux qui y adorent, qu’il lui est dit de ne pas mesurer le parvis extérieur du Temple, (cependant il en fait partie, car il se trouve à l’intérieur des murailles entourant toutes les constructions), parce qu’il a été donné aux nations, qui fouleront aux pieds « la ville sainte » pendant quarante-deux mois. Le parvis extérieur du Temple figure donc « la ville sainte », car c’est là que se tenait le peuple, et cela confirme les paroles de Jésus, annonçant que Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli à la fin de ce monde : ce n’est qu’alors que le temps des nations prendra fin. L’expression « fouler aux pieds » signifie « détruire, faire retourner à la poussière de la terre.

Retenons pourquoi, quand débutent les 42 derniers mois, Jean peut mesurer « le Temple, l’autel et ceux qui y adorent », c’est-à-dire les constructions se trouvant dans le parvis intérieur, celui qui figure le royaume de Dieu. Depuis le début du septénaire de la fin, durant les 1260 jours qui précèdent les derniers 42 mois, quand les serviteurs de Dieu reçoivent le pouvoir de « prophétiser revêtus de sacs », le royaume se trouve « au milieu des hommes », sans frapper les regards selon les paroles de Jésus. Tous ceux destinés à le constituer ayant été choisis et marqués au front du sceau de Dieu, même s’il n’en sont pas encore conscient : Apocalypse 7 :3. Aussi bien ceux du peuple infidèle à Dieu, car Dieu s’est réservé « un reste » de ce peuple, que ceux d’entre les païens. On peut donc mesurer : « Le Temple, l’Autel, et ceux qui y adorent ».

Toutefois en 2006, notre Seigneur Jésus ne régnait que « sur une partie d’Israël », sur une partie des « princes de Dieu » : sur les serviteurs de Dieu figurés par les deux témoins de l’Apocalypse, à qui il donna aussitôt le pouvoir de prophétiser « revêtus de sacs ». Quand ceux-ci auront converti les autres élus marqués du sceau de Dieu, ceux d’entre les païens puis le « reste » que Dieu s’est réservé de son peuple, alors le Seigneur régnera sur « tout Israël » : Romains 11 :25,26 ; à l’exemple du roi David, qui ne régna à Jérusalem sur « tout Israël », qu’après ses six mois et sept ans de règne à Hébron.

Ce que la vision va nous montrer, c’est le royaume aussitôt après la fin de ce monde, quand tous ceux qui régneront avec Jésus, étant convertis au témoignage des serviteurs de Dieu, le royaume est constitué dans le ciel et règne sur la multitude épargnée par les anges exterminateurs de la race de Caïn.

Pour éclairer le sens allégorique de l’Écriture, il faut aussi retenir ce qu’elle désigne par les quatre directions : nord (septentrion), sud (midi), est (orient) ouest (occident). Cela nous aidera à comprendre les révélations de la vision. Dieu s’étant situé au midi avec son peuple, à sa droite, à l’est, l’Écriture situe les hommes de Dieu : ceux que Dieu a choisis, qu’il a « oints » pour le règne céleste, comme Jésus-Christ. Dans les temps du royaume d’Israël, Dieu faisait oindre d’huile sacrée celui qu’il avait choisi pour roi ; d’où le nom du Fils de l’homme : « Jésus-Christ », c’est-à-dire « Jésus l’oint » ; c’est pourquoi le « Mont des Oliviers », à l’est de Jérusalem, figure ceux qui constituent le royaume de Dieu, l’huile d’olive étant la principale composante de l’huile sacrée. Dans les temps bibliques, les Juifs attendaient de l’orient la venue du Messie, de celui que Dieu a « Oint » ; raison pour laquelle ils enterraient leurs morts à l’est de Jérusalem, en vue de leur résurrection par le Fils de Dieu. L’église du Saint Sépulcre, au nord de Jérusalem, n’a pas été construite sur le site du sépulcre de Jésus, et le tombeau du roi David, à l’ouest de Jérusalem est un faux. J’ai retrouvé le site où se trouvent les sépulcres des rois, au sud-est de la ville, mais ils sont inaccessibles, à cause des habitations arabes bâties dessus. Et aussi la véritable sépulture familiale de Joseph d’Arimathée, creusée dans le roc, qui servit de sépulture à Jésus, sur le Mont des Oliviers, dans le bas du jardin de Gethsémanée, à l’est de la ville, pratiquement vis-à-vis du véritable Golgotha où Jésus fut crucifié.

En face de Dieu, au nord, l’Écriture place Satan, l’adversaire de Dieu et ses « fils ».

A gauche de Dieu, à l’ouest, les autres hommes : les « païens » subissant la domination du diable et de ses « fils », dont les hommes de Dieu doivent faire sortir la multitude que Dieu veut faire survivre à ce monde. En devenant le peuple de Dieu, elle se placera au midi et formera alors « la sainte montagne de Dieu », celle-ci figurant la terre et donc l’humanité après la fin de ce monde. C’est ainsi que « la montagne de Dieu » dans le Sinaï, à l’extrémité sud d’Israël, soit au midi de Jérusalem, est en feu quand Dieu fait alliance avec le peuple qu’il fait sortir d’Égypte. Or, dans les temps de la fin, c’est quand Dieu châtie son peuple infidèle en le livrant aux nations, qu’il fait alliance avec son nouveau peuple, celui qu’il fait sortir du monde en ces temps-ci.)

Il me conduisit vers elle et voici, il y avait un homme dont l’aspect était comme l’aspect de l’airain (la vision se situe aussitôt après que les anges de Dieu ont mis fin à ce monde, qui est impur comme l’airain : c’est pourquoi l’ange de la vision a cet aspect : il vient de participer à l’extermination des « fils du diable ») ; dans sa main étaient un cordeau de lin et une canne pour mesurer ; il se tenait devant le portique oriental. Cet homme me dit : Fils de l’homme, regarde de tes yeux, et écoute de tes oreilles ! Applique ton attention à toutes les choses que je te montrerai, car tu as été amené ici pour que je te les montre. Fais connaître à la maison d’Israël (celle des princes de Dieu, aux élus pour le règne) ce que tu verras. Dans la main de l’homme, la canne à mesurer était de six coudées, dont chaque coudée avait un palme de plus que la coudée ordinaire. 

(7 palmes au lieu de six : la canne a 42 palmes, nombre désignant la guerre de l’empire du diable contre les élus de Dieu (du 6 contre le 7 ; 6x7=42). Cette guerre concerne les derniers quarante-deux mois. Au cours de ceux-ci ils vaincront « la bête » figurant l’empire de Satan. Celui-ci est constitué des puissances spirituelles mauvaises et des hommes qui leurs sont semblables : les 7 têtes et les dix cornes de la bête de l’Apocalypse ! Les six coudées de la canne désignent une partie de l’humanité, qui se totalise par le nombre 12, celle concernée par la guerre citée plus haut. Et les sept palmes de chaque coudée figurent les élus de Dieu, combattant Satan et ses « fils » ; ils leur arrachent cette partie de l’humanité figurée par les six coudées.)

Et voici qu’il y avait un mur à l’extérieur, tout autour. Il mesura l’épaisseur du mur, avec la canne à mesurer : une canne ; et sa hauteur au-dessus des fondements : quatre cannes. Et il mesura l’enceinte tout autour : il mesura le côté de l’orient, avec la canne à mesurer : cent cannes. Il mesura le côté du septentrion : cent cannes. Il se tourna du côté de l’occident et mesura : cent cannes : et il mesura le côté du midi : cent cannes. 

(L’enceinte entourant les constructions à quatre côtés égaux et quatre cannes de hauteur : 4+4=8. Elle désigne les survivants de ce monde (8), sauvés par « Christ ». Elle est carrée, forme géométrique parfaite, car elle désigne un monde parfait, où tous sont égaux, la domination de l’homme par l’homme n’existe plus. Ce qui signifie que selon les paroles de Pierre, ce sont : « Les nouveaux cieux et la nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pier.3 :13). Les nouveaux cieux désignent le monde des esprits célestes, parmi lesquels les « fils de l’homme » ont pris la place de Satan et des anges démons. C’est pourquoi ils seront nouveaux ! La nouvelle terre est celle où la justice habitera, car il ne s’y trouvera plus des fils de Caïn, « qui étaient du diable » dit l’apôtre Jean.

L’enceinte a une canne d’épaisseur : c’est la même signification que la canne à mesurer qui a 6 coudées ou 42 palmes. Cela est confirmé par la longueur de l’enceinte 4 x 100 cannes, soit 400 x 42 palmes = 16.800 palmes : les 16 milliers, nombre intérieur 7, figurant ceux qui règnent avec Christ et les 8 centaines : 8, nombre des survivants du déluge, multiplié par cent, désignant ceux qui seront sauvés. En additionnant le nombre de cannes des mesures de l’enceinte, nous obtenons 1+4+100x4=420, le nombre de palmes de la canne à mesurer multiplié par cent, dont le nombre intérieur est 6 ! 420 : 7=60 et 420 : 6=70 !!! 6 et 60 sont deux des trois nombres de l’empire du diable et 70 désigne « le reste » des élus, ceux que les serviteurs de Dieu arrachent à la domination du prince de ce monde, qui à leur tour libéreront de cette domination la multitude qui survivra. D’autre part, 42 multiplié par dix désigne la guerre de Christ contre l’Antéchrist. Cette muraille est celle bâtie dans la détresse des temps, durant cette guerre, muraille dont Daniel a prophétisé en ces termes : «Places et enceintes seront rebâties dans la détresse des temps, car il est décrété que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur (du peuple de Dieu) ; sa fin arrivera comme par une inondation (soudainement).

La vision nous montre réalisées ces paroles de l’Apocalypse, à propos de la multitude des survivants : «Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation. Ils ont lavé leurs vêtements (leurs œuvres) et les ont blanchis dans le sang de l’agneau (en se convertissant à Christ), c’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son Temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif (d’entendre les paroles de Jéhovah : Amos 8 :11) et jamais plus le soleil (la parole de Dieu) ne les frappera ni aucune brûlure, car l’agneau (Christ) qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie (éternelle) et Dieu essuiera toute l’arme de leurs yeux ». (Apoc.7 :15-17).

Il alla au portique dont la face est vers la route de l’orient, il en gravit les huit degrés (les 8 marches) et mesura l’ouverture du portique : deux cannes de largeur et deux cannes de hauteur ; et le seuil : une canne. 

(Il s’agit de l’ouverture dans la maçonnerie de la muraille. 2+2+1=5. Cinq désignant « une partie » de l’humanité, celle qui aura vécu sous la domination du prince de ce monde avant de se convertir à Christ, c’est la seule qui entrera dans le Temple de la vision, comme l’indique les huit degrés).

Il mesura la loge : une canne de largeur et une canne de longueur ; le pilier entre les loges : une canne. Les loges du portique oriental étaient au nombre de trois d’un coté et trois de l’autre côté ; toutes les trois avaient la même mesure et les piliers entre les loges, de chaque côté, avaient aussi la même mesure. Il y avait devant les loges une clôture d’une coudée de chaque côté et chaque clôture, d’un côté et de l’autre, avait une canne devant les loges. Il considéra de chaque côté la hauteur des loges : quatre cannes d’un côté, quatre cannes de l’autre. Il mesura le portique du dos d’une loge au dos de l’autre, d’une porte à l’autre : cinq cannes. 

(Cette clôture, grille ou simple barrière, avançant d’une coudée devant chacune des loges des six portiers, avait donc huit coudées : 1+6+1=8. C’est le nombre de marches à gravir pour pénétrer dans le portique, et c’est le nombre de personnes que Dieu épargna lors du déluge au temps de Noé ! L’allégorie concerne la partie de l’humanité qui sera épargnée à la fin de ce monde, la seule que laisseront passer les six portiers. Ce sont eux qui rempliront « la nouvelle terre » où la justice habitera, car 6x8=48 et 4+8=12 ! Cela est encore montré par le nombre de cannes des mesures de chaque loge : 1 canne de largeur, 1 canne de longueur, 4 cannes de hauteur, soit six : 3X6=18, 3X12= 36, 3+6=9 ! La mission des portiers est de ne laisser passer qu’une partie de l’humanité, celle de ceux qui auront « lavé leurs robes dans le sang de l’agneau », qui de ce fait se seront révélés être à l’image de Dieu. Ils vont empêcher les hypocrites d’entrer dans le Temple, ceux qui ont été annoncés par la prophétie de Daniel.

Il considéra de chaque côté la hauteur des loges : quatre cannes d’un côté, quatre cannes de l’autre »:

(Passé le seuil d’entrée du portique, le passage jusqu’au vestibule au fond du portique était à ciel ouvert. Cela explique pourquoi l’homme de la vision regarde d’un côté et de l’autre pour juger de la hauteur des loges. L’expression « Il considéra », quand il mesure la hauteur, signifie qu’il mesure à l’œil, sans se servir de la canne, ce qui est impossible pour les mesures de hauteur dépassant une canne.)

Il mesura le portique du dos d’une loge au dos de l’autre, d’une porte à l’autre : cinq cannes. » :

(Chaque loge avait une porte donnant sur les pavés du parvis extérieur du Temple, et en ouvrant la porte de l’une et celle vis-à-vis, on pouvait mesurer la largeur totale du portique sans en sortir, y compris donc l’épaisseur des murs extérieurs. Ceux-ci étaient d’une demi canne chacun, soit trois coudées : 3 coudées pour un mur + 6 pour une loge + 12 pour le passage du portique (deux cannes) + 6 pour l’autre loge + 3 pour l’autre mur=30 coudées, soit cinq cannes.)

Le vestibule du portique était du côté de la Maison (du Sanctuaire). Il mesura le seuil du vestibule, à l’intérieur : une canne. Il mesura le vestibule du portique : deux cannes de longueur ; et l’autre seuil (celui donnant sur le parvis) : une canne. Il mesura la largeur intérieure du vestibule : quatre cannes ; et il mesura le portique depuis la face extérieure de la porte (celle donnant sur l’extérieur de la muraille), jusqu’à la face intérieure du portique, (celle donnant sur le parvis extérieur) : dix cannes. Il considéra la hauteur du vestibule : dix cannes. (Total : 28 cannes)

(L’homme de la vision mesure la largeur de sa gauche à sa droite, quand il se trouve en face de la partie qu’il mesure, et la longueur, l’espace se trouvant devant lui. C’est pourquoi la longueur est quelques fois inférieure à la largeur. Les mensurations du portique, comme la canne à mesurer, la muraille et toutes les constructions, sont entièrement basées sur le nombre six quand on les considère en coudées et sur le nombre sept, en les considérant en palmes.

Dans les mensurations en coudées, on a deux fois le nombre 60 (10x6) : dans la longueur du portique et dans sa hauteur, l’une et l’autre étant de dix cannes ; et en les considérant en palmes, on a deux fois le nombre 70 (10x7). Les portiques représentent le reste des élus, ceux qui sauveront la multitude de l’empire du diable.

Le nombre dix est utilisé pour désigner les générations sous la domination de l’adversaire de Dieu, soit tous les hommes et nations subissant cette domination. Or le nombre 60, comme le nombre six lorsqu’il est considéré par rapport à 10, désigne un des trois pouvoirs de domination de l’Antéchrist : le nombre six : la majorité des voix aux assemblées de la bête ; le nombre 60 : la majeure partie du pouvoir économique mondiale. C’est le nombre de coudées de la hauteur de la statue d’or érigée par Nébucadnetsar, dont la largeur était de six coudées et qui était une image de Babylone la grande, celle-ci ayant en sa main tout le commerce mondial. Comme en son temps, de gré ou de force, aujourd’hui le monde entier est prosterné devant la Babylone moderne : la haute finance mondialiste : Apoc.17. Exception faite des disciples de Jésus, qui n’en sont pas moins esclaves, puisqu’en ce monde on ne peut survivre sans argent.

En ces temps-ci, les serviteurs de Dieu œuvrent pour arracher à la domination du diable « le reste » des élus, figuré par les 70 disciples de Jésus, ceux qui par leur témoignage feront « sortir » de Babylone la grande la multitude citée en Apocalypse ch.7, selon ce qui est écrit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, pour que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » Apoc. 18 :4. C’est ce que révèlent les mensurations du portique. Les seuls qui passeront par les portiques du Temple de la vision, ce sont ceux qui auront entendu cet appel divin, ceux qui sortiront de « Babylone la grande » pour marcher désormais dans la voie de Christ, qui est la voie de l’amour et de la justice.)

Ses colonnes étaient sur le parvis qui entourait le portique tout autour, une de chaque côté de l’ouverture du portique ; il mesura : une canne de largeur ; leur hauteur : six cannes. Des palmiers étaient sculptés sur ces colonnes. 

(Ces colonnes figurent les deux témoins de l’Apocalypse, les serviteurs de Dieu dispersés dans le monde dans les temps arrêtés par Dieu. C’est ce qu’indique leur mensuration : une canne de large, six de haut, soit sept ! Et aussi le nombre total de ces colonnes se trouvant sur le parvis extérieure : 12, car Dieu les fit naître dans toutes les nations. Nous verrons qu’il y a six portiques, avec chacun deux colonnes, une de chaque coté de leur ouverture sur le parvis extérieur : trois pour pénétrer sur ce dernier et trois pour aller du parvis intérieur au parvis extérieur. Or, douze est le nombre des apôtres, des envoyés de Jésus-Christ, et nous savons qu’ils ont été figurés par les douze sources d’eau d’Elim abreuvant les 70 palmiers ! Ces colonnes figurent les serviteurs de Dieu, ceux qui transmettent les « paroles de la vie éternelle » au reste des élus pour le règne, aux « 70 disciples de Jésus » figurés par les portiques.

Les palmiers, sculptés sur ces colonnes indiquent, non seulement qu’ils détiennent les paroles de la vie éternelle, mais aussi que Dieu les considère comme justes, malgré qu’ils ne sont pas sans péchés et soumis aux mêmes faiblesses que les autres hommes. Ils sont passés « de la mort à la vie », selon les paroles de Jésus en Jean 5 :24 ! Car ils écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique, ainsi qu’il est écrit : « Les justes croissent comme le palmier… » ; « Celui qui se confie dans ses richesses tombera, mais les justes verdiront comme le palmier ». Comme le palmier ne meurt pas en hiver, restant vert toute l’année, les justes figurés par ces colonnes, et ceux qui croiront par leurs paroles, vivront éternellement. Ps 92 :13 ; Prov.11 :28 ; Mat. 7 :21-27 ; Luc 14 :33 ; Jean 5 :24.

Le salut de l’humanité, de cette multitude de toutes nations, tribus, peuples et langues, qui entrera par les portiques dans le parvis extérieur de ce Temple spirituel, n’est pas réalisé grâce au témoignage des serviteurs de Dieu seulement, mais aussi de celui des «70 disciples ». Ce sont principalement ces derniers qui le transmettront à la multitude: chacun à son entourage : Daniel 11 :33 et 12 :3.

Il est écrit en Jean 4 :1,2 : «Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’était ses disciples. » Et j’ai démontré, dans le deuxième tome de mon témoignage, que le rituel du baptême préfigurait le baptême dans la parole de Dieu, dont le Jourdain était une figure. Cela illustrait ce qui aura lieu dans les temps de la fin, quand les serviteurs de Dieu instruiront le reste des élus et ceux-ci la multitude de ceux qui survivront à ce monde. La pratique du rituel du baptême n’est donc plus de mise, car la réalisation de ce qu’annonce le rite met fin à celui-ci : les sacrifices de Jésus et de ses disciples ont mis fin aux sacrifices rituels qui les annonçaient.

Or, si nous additionnons toutes les cannes des mesures du portique, nous obtenons le nombre 70 ! 2 pour l’ouverture du portique, 2 pour sa hauteur, 1 pour le seuil, 6x2 pour la largeur et la longueur des loges, 4 pour ses piliers entre les loges, 8 pour les clôtures, 4x2 pour la hauteur des loges, 1 pour le seuil intérieur du vestibule, 2 pour la longueur du vestibule, 1 pour le seuil côté parvis, 4 pour la largeur du vestibule, 5 pour la largeur extérieure du portique, 10 pour sa longueur, 10 pour sa hauteur : 2+2+1+6x2=12+4+8+4x2=8+1+2+1+4+5+10+10+=70. Les portiques, avec leurs deux colonnes, figurent donc clairement l’œuvre des serviteurs de Dieu et du reste des élus pour sauver l’humanité.)

Il y avait des fenêtres, grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur, tout autour du portique, à ses loges et à son vestibule. Dans les montants des portes, à l’entrée et aux loges, il y avait aussi des fenêtres, grillagées de l’intérieur. 

(La porte d’entrée, en bois, est constituée d’un fixe, qui descend de quatre coudées depuis le sommet de l’ouverture, de deux montants fixes, un de chaque côté de l’ouverture, et de deux battants mobiles au centre. Les fixes des côtés, et les battants mobiles, ont chacun trois coudées de large et huit coudées de haut. Au centre de chaque fixe, il y a une fenêtre large d’une coudée et haute d’une coudée, grillagée de l’intérieur. Les portes des loges donnant sur le parvis, bien plus petites, n’ont qu’un seul battant et il n’y a pas de fixe au-dessus. Toutefois il y a un fixe de chaque côté du battant, dans lequel il y a une étroite fenêtre. Le vestibule est ouvert sur le parvis extérieur, sans porte donc. Voir le plan et les desseins à la fin du livre.)

Il me fit entrer dans le parvis extérieur : il y avait un pavé disposé tout autour du parvis ; c’était le pavé inférieur. Le pavé, sur les côtés des portiques, correspondait à la longueur des portiques (voir le plan général à la fin du livre).

Il y avait des chambres sur ce pavé, celui bordant les côtés de l’enceinte où se trouvaient les portiques, adossées aux murs du septentrion, de l’orient et du midi : trente chambres, quinze de chaque côté du portique, trois fois.

(Quatre vingt dix chambres auxquelles s’ajouteront plus loin les trente chambres saintes occidentales, celles se trouvant au midi et au nord du Sanctuaire. Il y a donc 120 chambres pour Lévites, c’est-à-dire pour prêtres. Le nombre 12 multiplié par 10, soit 120, est utilisé par l’Écriture pour désigner les milliers de ceux qui se convertiront durant la grande détresse et qui survivront à ce monde : Jonas 4 :11. Il y a 120 chambres, car ceux qui y logeront exerceront pour Dieu la prêtrise en faveur de la multitude qui vivra sous le règne de Christ.

Il s’agit des élus pour le règne avec Christ, ainsi que cela est annoncé en Apocalypse 5 : 9-10, quand les anges de Dieu adressent à Jésus-Christ ce cantique nouveau, en disant : «Tu est digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » Nous allons voir confirmé cela par les mesures et descriptions de ces chambres.)

Il mesura l’une des six constructions : le mur extérieur, tout autour : une demi canne d’épaisseur : la largeur de l’édifice : trois cannes ; sa longueur : 16 cannes. Il me fit entrer dans la galerie et mesura son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur ; son seuil : une demi canne, la chambre : une canne de largeur, une canne de longueur. La galerie devant les chambres : une canne de largeur, quinze cannes de longueur. Les chambres étaient les unes à côté des autres, séparées par des cloisons en bois. Sur tout le pourtour, les murs étaient recouverts de bois de cèdre du Liban, jusqu’au-dessus de l’entrée et jusqu’en dessous des fenêtres ; des palmiers y étaient représentés sur tous le pourtour. Il y avait des fenêtres, grillagées de l’intérieur, avec des auvents en bois à l’extérieur, vis-à-vis de chaque chambre, en haut. Il considéra la hauteur de la construction : quatre cannes. 

(Déjà le fait que des palmiers sont représentés sur tout le pourtour des murs à l’intérieur, indique que ceux qui occuperont ces chambres sont « passés de la mort à la vie », qu’il s’agit de ceux qui régneront avec Christ, car les survivants de ce monde devront encore être conduits aux sources de la vie éternelle : Apocalypse 7 : 17. Voyons si le nombre de cannes des mesures des édifices des 30 chambres le confirme.

Pour chacun des deux édifices se trouvant de chaque côté du portique : une ½ canne pour l’épaisseur du mur tout autour + 3 pour la largeur extérieur + 16 pour la longueur extérieure + 2 pour la largeur et la hauteur de l’ouverture + une ½ canne pour le seuil + 15 x2=30 pour la largeur et la longueur des chambres + 1 pour la largeur du couloir devant les chambres + 15 pour sa longueur + 4 pour la hauteur extérieur de l’édifice :
1/2+3+16+2+1/2+15x2=30+1+15+4 = 72x2 pour les deux édifices, soit 144 ! Le nombre par lequel l’Apocalypse désigne les milliers d’hommes qui seront rachetés de la terre pour régner avec Christ. Nous comprendrons plus loin pourquoi 90 de ces chambres se trouvent sur le parvis extérieur, alors qu’elles figurent ceux qui régneront avec Christ dans le ciel et que le parvis extérieur figure le peuple terrestre de Dieu.)

Il mesura la largeur et la longueur du portique septentrional du parvis extérieur : cinq cannes de largeur, dix cannes de longueur. On y montait par huit degrés, et des rampes pour animaux étaient accolées à la muraille, une de chaque côté des degrés. Son ouverture, ses seuils, ses loges au nombre de trois d’un côté et trois de l’autre côté, ses piliers et ses clôtures, avaient la même mesure que le premier portique. Ses fenêtres, son vestibule, les colonnes sur le parvis et leurs palmiers avaient aussi la même mesure que le portique oriental. Son vestibule aboutissait au parvis extérieur.

Il y avait un portique au parvis intérieur, en face du portique du septentrion, et un aussi en face de celui de l’orient. Il mesura la longueur du parvis, de devant le portique du parvis extérieur jusqu’au vestibule du portique du parvis intérieur, en dehors, d’un portique à l’autre : vingt cannes, à l’orient comme au septentrion.

Puis il me conduisit vers le midi. Où il y avait aussi un portique dans la direction du midi. Ce portique avait tout autour, au vestibule et aux loges, des fenêtres comme les autres, et il avait cinq cannes de largeur et dix cannes de longueur. Son accès avait huit degrés, et de chaque côté des degrés, il y avait une rampe pour animaux accolée à la muraille. Il en mesura l’ouverture, les seuils, les loges, les piliers, les clôtures et le vestibule : c’était les mêmes. Son vestibule aboutissait au parvis extérieur et des palmiers étaient sculptés sur ses colonnes. Le parvis intérieur avait aussi un portique vers le midi. Il mesura d’un portique à l’autre, du côté du midi : vingt cannes. »

(Les portiques du parvis intérieur étaient disposés en sens inverse de ceux du parvis extérieur, c’est-à-dire que leur vestibule donnait aussi sur le parvis extérieur, faisant face au vestibule du portique vis-à-vis. Pourquoi ? Parce que le peuple n’a pas accès au parvis intérieur, qui est surélevé par rapport à celui de l’extérieur, car il figure le ciel, nous le verrons plus loin. Les élus de Dieu, soit les sacrificateurs selon Apocalypse 5 : 9,10, peuvent descendre vers le peuple dans le parvis extérieur, c’est-à-dire sur terre, mais le peuple ne peut monter au parvis intérieur, le ciel restant inaccessible aux hommes qui survivront.

Il n’y a pas de rampes pour animaux sur les côtés des degrés pour accéder au portique de l’orient, car c’est dans cette direction que Dieu a situé ses serviteurs, ceux qui sont « la lumière du monde », selon les paroles de Jésus à ses disciples, car ils ont été instruits par l’Esprit saint. Il n’y a des rampes pour animaux que pour entrer dans les portiques du midi et du septentrion, car ce sont ceux qui ont été instruits par l’Esprit de Dieu qui distribuent la « nourriture » spirituelle à ceux qui viennent du midi, soit du peuple de Dieu devenu « une synagogue de Satan », et à ceux qui viennent du monde païen.

Additionnons le nombre de cannes des mensurations du parvis extérieur entre les portiques : 3x20 cannes=60 !!! C’est incontestable, le parvis extérieur figure la multitude de ceux qui sortiront de « Babylone la grande », de l’empire de la « Haute Finance Mondialiste » régnant sur toutes les nations du monde et qui fut figurée par la statue d’or érigée par le roi de Babylone).

Il me conduisit ensuite dans le parvis extérieur et me fit passer vers les quatre angles du parvis, aux quatre angles des cours étaient encloses. Elles avaient toutes les quatre les mêmes dimensions : cinq cannes de largeur, cinq cannes de longueur. Un mur les entourait toutes les quatre. Il mesura la hauteur du mur : deux cannes ; son épaisseur, une demi canne ; son ouverture : une canne. Des foyers à cuire étaient aménagés au bas du mur tout autour, à l’intérieur. Il dit : ce sont les cuisines où les serviteurs de la Maison feront cuire la chair des sacrifices pour le peuple. 

(Cinq cannes de largeur et cinq cannes de longueur : dix cannes, 60 coudées, 70 palmes ! Ces cuisines sont pour ceux qui seront « sortis de Babylone », en abandonnant le culte du veau d’or pour marcher dans la voie de Christ, grâce au témoignage des 70 disciples. Ils se nourriront de la nourriture spirituelle mise en réserve par les serviteurs de Dieu, les fidèles économes du Seigneur qui, avec les 70 disciples, ont commencé à la leur distribuer dès que les derniers 42 mois ont débuté : voir l’Évangile de Dieu.

Mesures des murs entourant les cours encloses : 2 cannes de hauteur, une demi canne d’épaisseur et une canne d’ouverture : 3 cannes et demi x 4=14 cannes, 84 coudées de sept palmes. C'est-à-dire : 2x7=14, pour les deux témoins de l’Apocalypse ; 12x7, car Dieu fit naître ses serviteurs dans le monde entier. Mais aussi 14 cannes, car lorsque prendront fin les temps arrêtés par Dieu, tous les élus figurés par les 70 se seront convertis aux paroles des hommes nés de Dieu et enseigneront la multitude du peuple (lui distribuera la nourriture spirituelle), pour la conduire aux sources de la vie éternelle.

Chaque partie mesurée de la vision a une signification particulière, et il est certain que l’ensemble des mesures concernant le parvis extérieur et son enceinte, a également une signification qui confirme les révélations des serviteurs de Dieu. Voici : 1 canne pour l’épaisseur du mur d’enceinte + 4 pour sa hauteur + 100 pour sa longueur x 4 = 420 ; 70 x 3 = 210 pour les trois portiques ; 144 x 3 = 432 pour les chambres ; 20 x 3 = 60 pour les distances entre les portiques du parvis extérieur et ceux du portique intérieur ; 1 + 6 x 12 = 84 pour l’épaisseur et la hauteur des douze colonnes ; 10 x 4 = 40 pour la largeur et la longueur des cours encloses dans les angles ; 3 et demi x 4 = 14 pour les murs et les ouvertures des cours encloses. Au total cela nous donne : 420+210+432+60+84+40+14=1260 cannes ! Le nombre de jours des 42 derniers mois de ce monde, mois au cours desquels se bâtit cette partie du Temple spirituel de la vision.

Or, nous savons, par les prophéties de Daniel et par les révélations de Jésus-Christ, dans sa prophétie sur les temps de la fin et l’Apocalypse, que c’est après le 10 du 7ème mois du 4ème des sept temps du « Jour » de Dieu, date correspondant au « Jour des Expiations », que débuta l’œuvre des hommes nés de Dieu en vue de sauver de ce monde la multitude dont Dieu fera son peuple.

C’est donc à partir du 15 du septième mois du quatrième des sept temps du « Jour » de Dieu, (qui débuta au 7ème mois de l’année imposée à Moïse) que les hommes de Dieu ont commencé à instruire ceux qui sortiront de Babylone la grande pour entrer par les portiques dans le Temple de la vision.

Or, le 15 du septième mois correspond à la fête des Tentes, la convocation sacrée au cours de laquelle les « fils d’Israël » offraient à Dieu les plus beaux fruits de la terre ! C’est ce que font les hommes nés de Dieu.

Par conséquent, les 1260 cannes des mesures de l’enceinte du parvis extérieur et de ses constructions représentent, non seulement le temps qu’il faudra à Christ (au royaume de Dieu quand il est « au milieu des hommes »), pour enseigner et sauver le reste des élus et la multitude de ceux qui survivront, mais aussi celui de la grande tribulation elle-même. Et il n’est qu’à considérer les événements du monde depuis le 20/21 septembre 20011, trois ans après la crise de septembre 2008, pour se rendre compte que cette « grande tribulation » du monde est en cours.

Nul doute qu’elle va s’amplifier jusqu’à devenir telle qu’aucune nation n’en a connue d’aussi grande depuis la création de ce monde, selon les paroles de Jésus, monde auquel Satan donna naissance en détournant de Dieu l’humanité. Nous sommes en 2015 et forcé par la Haute finance mondialiste, les pays les plus riches de la planète, lourdement endettés, sont obligés d’adopter des politiques d’austérité et de rigueur, qui provoquent la révolte des peuples. Et que dire de ce qui se passe dans les pays pauvres, qui ne peuvent survivre qu’avec l’aide internationale ?)

Il me conduisit alors dans le parvis intérieur par le portique du midi, et mesura ce portique, qui avait les mêmes dimensions que ceux du parvis extérieur : cinq cannes de largeur et dix cannes de longueur. Son ouverture, ses seuils, ses loges, ses piliers, ses clôtures et son vestibule avaient les mêmes mesures, et il y avait des fenêtres tout autour, à ses loges et à son vestibule. Ses colonnes étaient sur le parvis extérieur, où on accédait (en descendant pour celui sortant du portique vers le parvis extérieur) par huit degrés, et il y avait des palmiers sur ses colonnes. 

(Pour mesurer les portiques du parvis intérieur, qui étaient inversés par rapport aux portiques du parvis extérieur, les vestibules des uns et des autres se faisant face, l’homme de la vision, accompagné d’Ézéchiel, traverse tout d’abord les portiques dans toute leur longueur, afin de commencer les mensurations depuis le parvis intérieur. Ayant achevé de mesurer le premier portique, il redescend dans le parvis extérieur et procède de la même manière pour les deux autres.)

Il m’emmena ensuite vers le portique du septentrion et le mesura. Il avait les mêmes mesures que les précédents : cinq cannes de largeur et dix cannes de longueur. Son ouverture, ses seuils, ses loges, ses piliers, ses clôtures et son vestibule avaient les mêmes mesures, et il y avait des fenêtres tout autour, à ses loges et à son vestibule. Ses colonnes étaient sur le parvis extérieur, où on accédait par huit degrés, et il y avait des palmiers sur ses colonnes.

Puis il me conduisit dans le parvis intérieur par le portique de l’orient, et il mesura le portique, qui avait les mêmes dimensions : cinq cannes de largeur et dix cannes de longueur. Son ouverture, ses seuils, ses loges, ses piliers, ses clôtures et son vestibule avaient les mêmes mesures, et il y avait des fenêtres tout autour, à ses loges et à son vestibule. Ses colonnes étaient sur le parvis extérieur, où on accédait par huit degrés, et il y avait des palmiers sur ses colonnes. Il y avait, de chaque côté du vestibule, une chambre, dont les ouvertures étaient, l’une dans le vestibule du portique, l’autre donnant sur le parvis intérieur : c’est là qu’on lavait les holocaustes et des crochets de sept palmes étaient fixés tout autour. Il mesura les chambres : quatre cannes de largeur, quatre cannes de longueur ; leur hauteur une canne, d’un côté et de l’autre. Leurs ouvertures : une canne de largeur, une canne de hauteur, d’un côté et de l’autre : leurs seuils : une demi canne, d’un côté et de l’autre. 

(Ces deux chambres sont sur les deux côtés du vestibule de l’orient, où l’Écriture place ceux que Dieu à oint pour le règne céleste : elles concernent donc les élus. Cela est confirmé par les crochets fixés dans les murs tout autour, ces crochets étant de 7 palmes. Ceux-ci servaient à suspendre les holocaustes pour les dépouiller et les laver. Or, dans le culte rituel imposé par la loi aux fils d’Israël, les holocaustes figurent ceux qui se purifient des œuvres mauvaises de ce monde et sacrifient leur vie pour travailler avec Dieu au salut de l’humanité.

Voici le nombre de canne des mesures pour chacune des deux chambres : 4+4=8 pour la largeur et la longueur ; 1 pour la hauteur ; 2x1/2=1 pour les seuils ; 1+1x2=4 pour la largeur et la hauteur de leurs ouvertures. Soit 8+1+1+4=14 cannes, ou 84 coudées de 7 palmes ! C’est le même nombre que celui des quatre murs entourant les cours encloses des angles du parvis extérieur. Ce sont donc les mêmes qui sont figurés par chacune des chambres du portique de l’orient, soit tous les élus de Dieu depuis Abel, le juste.)

A l’extérieur des chambres, au septentrion et au midi du vestibule du portique, pour celui qui y montait, il y avait deux tables d’un côté et deux tables de l’autre. Et à l’intérieur des chambres, d’un côté et de l’autre, également deux tables, sur lesquelles on devait égorger l’holocauste, le sacrifice d’expiation et le sacrifice de culpabilité. Il y avait ainsi, sur les côtés du portique quatre tables d’un côté et quatre tables de l’autre ; huit tables en tout, sur lesquelles on devait immoler. 

(Huit tables pour immoler, comme le nombre de marches pour entrer dans les portiques et le nombre de clôtures devant les loges des portiers ! C’est de nouveau un rappel du nombre des survivants du déluge ! C’est pour dire que pour sauver la multitude de ceux qui survivront à ce monde, les hommes de Dieu sacrifièrent toute leur vie, en prenant sur eux tout le poids de leurs péchés : parlant prophétiquement du serviteur de Dieu par excellence, de notre Seigneur Jésus-Christ, et par suite de tous ceux qui suivirent son exemple.

Le prophète Esaïe écrit, ch.53 :8-12 : « Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point eu de fraude dans sa bouche. Il a plus à Jéhovah de le briser par la souffrance. Mais après avoir livré sa vie en sacrifice pour les péchés, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de Jéhovah prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands (les princes de Dieu) ; il partagera le butin (le royaume) avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercepté pour les coupables. »

C’est ainsi que dans le culte rituel de la loi de Moïse, les victimes des sacrifices d’expiation de péchés involontaires, et de ceux de culpabilité, figuraient les serviteurs de Dieu, comme ceux des holocaustes ou offrandes volontaires.)

Il y avait encore quatre tables servant aux holocaustes, deux dans chaque chambre ; la chair des holocaustes devait être placée sur ces tables, et l’on y posait aussi les instruments avec lesquels on immolait les victimes destinées à l’holocauste et aux autres sacrifices. Les huit tables qui servaient à immoler et les quatre tables servant aux holocaustes, étaient en pierres de taille ; elles étaient larges de trois coudées, longues de trois coudées, et hautes d’une coudée. 

(Seuls les holocaustes devaient être entièrement brûlés sur l’autel des holocaustes, dans le parvis intérieur. On déposait donc sur ces tables la chair des sacrifices, en attendant qu’elle soit transportée à travers le portique vers l’autel. De la chair des autres sacrifices, une partie était dirigée vers les deux cours servant de cuisines pour les sacrificateurs : nous verrons où elles sont situées plus loin. L’autre partie était dirigée vers les quatre cours servant de cuisines pour le peuple, aux quatre angles du parvis extérieur.

Ces quatre tables s’ajoutant aux huit premières, cela fait 12 tables. Chacune ayant trois coudées de long sur trois de large et une coudée de haut, cela fait 3+3+1=7x12=84 coudées de sept palmes ! Toujours les mêmes nombres que ceux des cours encloses dans le parvis extérieur et de chacune des chambres du portique oriental ! Cela signifie que tous ceux qui seront rachetés de la terre (7), tirés d’entre toutes les tribus, langues, peuples et nations (12), de toutes les générations humaines depuis Abel, auront servi d’holocauste, de sacrifice d’expiation et de sacrifice de culpabilité pour le salut des hommes.)

Il me fit entrer dans le parvis intérieur et voici, il y avait un pavé disposé autour du parvis, de chaque côté des portiques : c’était le pavé du parvis intérieur. Il y avait deux chambres sur ce pavé : l’une sur le côté du vestibule du septentrion, et sa face était vers le midi, l’autre sur le côté du vestibule du portique du midi, et sa face était vers le septentrion. Il mesura les chambres : quatre cannes de largeur, quatre cannes de longueur ; leur hauteur : une canne. Leurs ouvertures, dont l’une donnait sur le vestibule : une canne de largeur une canne de hauteur ; leurs seuils : une demi canne. Il me dit : Cette chambre, dont la face est tournée vers le midi, est pour les sacrificateurs chargés du service de la Maison ; la chambre dont la face est tourné vers le septentrion est pour les sacrificateurs chargés du service de l’autel : ce sont, parmi les fils de Lévi, les fils de Tsadok qui s’approchent de Jéhovah pour le servir.

(De chaque côté, la chambre était dans l’angle oriental formé par la muraille intérieure et le vestibule du portique (voir le plan général). Les mensurations de ces chambres sont identiques à celles des chambres se trouvant de chaque côté du portique oriental et totalisent 14 cannes ou 84 coudées de sept palmes. Elles désignent aussi ceux qui ont travaillé avec Dieu et son Fils au salut du monde des hommes.

Tsadok était grand sacrificateur au temps de David et au temps de Salomon, conjointement avec Abiathar, mais il fut le seul des deux qui resta fidèle jusqu’au bout à Dieu et son « oint ». Parmi ceux appelés à régner avec Christ, les « fils de Tsadok » figurent les fidèles économes du Seigneur, les hommes nés de Dieu pour le servir dans les temps de la fin, afin d’arracher à la puissance du diable le reste des élus. Aussi bien ceux subissant la domination de Satan dans le monde, que ceux la subissant au sein du peuple infidèle à Dieu, qui est devenu « une synagogue de Satan », selon les paroles de l’Apocalypse. C’est pourquoi la face de l’une est tournée vers le midi et de l’autre vers le septentrion. Nous l’avons vu aussi en ce qui concerne la multitude, avec les rampes d’animaux des portiques du midi et du septentrion.)

Il mesura le parvis intérieur, entre le portique du septentrion et le portique du midi, et entre le portique de l’orient et la Maison : vingt cannes en largeur et vingt cannes en longueur : il était carré et l’autel était au milieu, en face de la Maison et des trois portiques. 

(Vingt cannes en largeur et vingt cannes en longueur, soit 40 cannes ou 240 coudées sacrées de 7 palmes. L’Écriture utilise le nombre 24 pour figurer l’organisation céleste. Multiplié par 10, le nombre désignant la domination du prince de ce monde. Ce sont ceux qui ont vaincu Satan et ce monde pour régner avec Christ au cours de la dernière génération (40), qui sont figurés par le parvis intérieur. Celui-ci est carré, en opposition à l’organisation pyramidale instituée par l’adversaire de Dieu en ce monde, car dans l’organisation du royaume céleste voulu par Dieu pour conduire les survivants de ce monde aux sources de la vie, tous sont égaux, nul des membres du royaume ne domine sur les autres.

L’autel des holocaustes, est ainsi appelé car c’est sur cet autel qu’on brûlait les animaux figurant le sacrifice de notre Seigneur et de ceux qui partageront son règne. Il se trouvait exactement au centre de l’ensemble des constructions de la vision : les hommes nés de Dieu auront, par le sacrifice de leur vie et leur témoignage, sauvé ceux qui constitueront le règne céleste, et la multitude des survivants de ce monde.)

Voici les mesures de l’autel en coudées, d’après les coudées dont chacune avait un palme de plus que la coudée ordinaire : à sa base, le grand socle a quatorze coudées de large sur quatorze coudées de long ; il s’élève au-dessus du sol d’une coudée, et sa largeur tout autour du socle du milieu est de deux coudées. Sa rainure tout autour de lui a une coudée, sa profondeur étant de deux palmes.

Le socle du milieu s’élève au dessus du socle inférieur de deux coudées, et sa largeur tout autour du socle supérieur est de deux coudées. Le socle supérieur s’élève au-dessus du socle du milieu de deux coudées, et sa largeur tout autour de la montagne de Dieu (nom de l’autel proprement dit : « Har’El », en hébreu) est de deux coudées. La montagne de Dieu a deux coudées de haut, et quatre cornes s’élèvent aux quatre angles de l’Ariel (feu ou lion de Dieu). L’Ariel (nom donné au sommet de l’autel, d’où s’élèvent les flammes du foyer) a quatorze palmes de larges et quatorze palmes de long, formant un carré parfait. Sa cavité est de dix palmes de profondeur, et son rebord qui l’entoure jusqu’à la limite de l’Ariel est de deux palmes. Les trois socles sont en pierres taillées, et l’autel est en bois d’acacia entièrement recouvert d’airain ; on y monte par des degrés, au nombre de dix, et ses degrés sont du côté de l’orient. 

(C’est dans la rainure ou rigole du socle inférieur, que dans le temps du Temple bâti par Salomon, qui sert de modèle à celui de la vision quoiqu’il fût de dimension moindre, qu’on versait le sang des holocaustes se répandant sur le sol par les quatre angles. L’autel, avec sa hauteur, également de deux coudées ou quatorze palmes, forme un cube parfait. Sa cavité ou foyer étant de dix palmes également, puisque le rebord l’entourant est de deux palmes. Les mesures intérieures du foyer sont donc de dix palmes de profondeur, dix palmes de largeur et dix palmes de longueur. L’ensemble de la construction forme donc un carré de quatorze coudées à sa base et un carré de quatorze palmes à son sommet et s’élève jusqu’à sept coudées au-dessus du sol : voir les plans de l’autel à la fin du texte.

L’Écriture utilisant le nombre 14 comme nombre absolu, et le nombre 7 pour parler de ceux qui seront rachetés de la terre pour former le royaume avec Christ, ces mesures montrent que c’est toute « la postérité de la femme » de Genèse 3 :15, tous ceux qui appartiennent à Christ depuis Abel, qui se sont offerts en holocauste à Dieu, à l’exemple de la fille de Jephté, pour le servir tous les jours de leur vie dans son dessein de sauver l’humanité. Il est en bois d’acacia seyal, bois très dur mais léger, se conservant très longtemps. Connu comme bois incorruptible, il désigne les justes, les prophètes et serviteurs de Dieu, dont le sang de la plupart a été versé à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils lui ont rendu. Eux seuls étaient en parfaite communion avec Dieu par l’œuvre qu’ils ont accompli.

Il est entièrement couvert d’airain, métal impur figurant les « fils du diables », la « synagogue de Satan », car c’est le peuple infidèle à Dieu qui sert d’autel où sont mis à mort les hommes de Dieu. Souvenons-nous de ces paroles de Jésus : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes … et vous ne l’avez pas voulu. »

Et dans son sermon sur la montagne : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, que vos pères ont tués, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions point joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous rendez donc témoignage aux œuvres de vos pères, et vous les approuvez ; car eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. (…) C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et persécuteront les autres. Voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos assemblées, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tous le sang innocent répandu sur terre, et qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d’Abel le juste, jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le Temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. »

Ce sont ces paroles du Seigneur qui sont illustrées par la « montagne de Dieu », l’autel des holocaustes de la vision d’Ézéchiel. Et cela est confirmé en Apocalypse 11 : 8, où il est écrit à propos des deux témoins : « Leurs cadavres seront sur la place de la grande ville qui est appelée dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié ».

Il y a trois fois le nombre dix dans les mesures du foyer, car toute la « postérité du serpent » participe à la mise à mort des hommes de Dieu, comme ce fut le cas avec Jésus, et comme c’est le cas de nos jours avec les hommes que Dieu fit naître dans toutes les nations pour le servir dans les derniers jours. Le sommet de l’autel, d’où sortent les flammes du foyer, est appelé l’Ariel, le feu ou lion de Dieu, car en nos jours, c’est par ceux-là mêmes qui livrent ses serviteurs à la mort, que Dieu châtiera le peuple infidèle et provoquera sa destruction, ainsi que Daniel le prophétisa : ch.11 :26, 30-32. Les dix degrés, pour monter à l’autel, figurent toutes les souffrances endurées par les hommes de Dieu de la part de la postérité du diable : ce sont les « dix jours » de la tribulation que connaissent les serviteurs de Dieu, annoncés par Jésus en Apocalypse 2 :10, qu’ils subissent à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils lui rendent.)

Il me fit entrer dans le vestibule de la Maison (du Sanctuaire), où on accédait par sept degrés. Il y avait des colonnes près des piliers de la Maison, l’une d’un côté, l’autre de l’autre : il mesura : une canne d’un côté, une de l’autre ; leur hauteur : six cannes. Les colonnes, à l’entrée de la Maison, étaient carrées, et l’entrée de la Maison avait le même aspect (carré) ; des palmiers étaient représentés sur les colonnes. 

(La septième marche forme perron entre les deux colonnes, de plein pied avec le seuil du vestibule. De chaque côté des marches, devant les colonnes, de même largeur que celles-ci et depuis leur base, soit de la hauteur du perron, une rampe descend encadrant de chaque côté les degrés de l’escalier. Chaque marche a la même profondeur que la septième, soit une canne de profondeur. La largeur des marches est égale à la largeur de l’ouverture du vestibule de la Maison (quatre cannes). Il s’agit donc d’un impressionnant ensemble de maçonnerie se trouvant sur le parvis intérieur, accolé au mur de soutènement de la terrasse sur laquelle est bâtie le Sanctuaire, et servant de fondement aux deux colonnes. Nous verrons plus loin que la terrasse, sur laquelle est bâti le Sanctuaire, est située à une canne pleine au-dessus du parvis intérieur (3m.36cm). Cela fait des marches de 48cm. Ce n’est pas un escalier à l’échelle humaine, car les fils de l’homme entrant dans le sanctuaire ont été rachetés de la terre et sont devenus de la même nature que les esprits célestes, soit des anges de Dieu. Voir les desseins des degrés de la Maison et des colonnes à la fin du Texte.

Les degrés pour monter du parvis extérieur aux portiques du parvis intérieur sont identiques, mais ils sont huit au lieu de sept. Ils sont aussi moins hauts et moins larges de moitié. En effet, la terrasse du parvis intérieur n’est qu’à une demi-canne au-dessus du parvis extérieur (1m.68cm.). Les degrés étant au nombre de huit, ceux-ci ont 21cm. de hauteur, ce qui est parfait pour un escalier fait pour l’homme. Or nous verrons, quand ceux qui régneront avec Christ descendront vers les survivants de ce monde, qu’ils descendront donc sur terre et occuperont les 90 chambres du parvis extérieur, qu’à l’exemple de Jésus après sa résurrection et des anges qui mangèrent avec Abraham, ils se seront matérialisés en êtres humains. Exception faite de la huitième marche, qui forme perron entre les deux colonnes des portiques et dont la profondeur est égale à la largeur des colonnes (une canne), leurs degrés ou marches sont aussi de moitié moins profonds.

Le parvis extérieur est également plus élevé d’une demi-canne que le terrain extérieur à l’enceinte, et les huit degrés des escaliers se trouvant à l’extérieur ont la même largeur, la même hauteur et la même profondeur que ceux menant aux portiques du parvis intérieur. Toutefois, il n’y a pas de colonnes aux entrées des portiques, vu qu’elles encadrent l’entrée du vestibule donnant sur le parvis extérieur. La huitième marche forme perron devant le seuil de l’entrée, où aboutissent, aux portiques du midi et du septentrion, les rampes pour animaux accolées à la muraille. Aux escaliers extérieurs il n’y a donc pas de rampes encadrant leurs degrés. Il y a également des rampes pour animaux pour monter du parvis extérieur au parvis intérieur, où ont lieu les sacrifices, mais elles ne sont pas sur les cotés des degrés menant aux portiques intérieurs. Nous verrons cela plus loin. Pour voir clairement la disposition des degrés et des rampes, voir le plan général. Les deux colonnes encadrant l’entrée de la Maison portent à quatorze leur nombre total. Elles figurent les mêmes que ceux figurés par les douze, soit les hommes nés de Dieu pour le servir dans son dessein de sauver l’humanité, mais elles sont carrées pour indiquer qu’elles désignent tous les serviteurs de Dieu de tous les temps, et pas seulement ceux des temps de la fin. C’est pourquoi aussi ces deux colonnes portent leur nombre total à quatorze.)

Il mesura l’ouverture de l’entrée du vestibule : quatre cannes de largeur, quatre cannes de hauteur ; l’épaisseur des piliers du seuil du vestibule : une demi canne d’un côté, une demi canne de l’autre côté (c’est l’épaisseur de tout le mur du Sanctuaire) ; la largeur intérieure du vestibule : six cannes ; sa longueur : quatre cannes. Il considéra la hauteur du vestibule, et il dit : La hauteur est égale à la largeur plus la longueur : douze cannes. 

(En ajoutant aux six cannes de largeur deux fois une demi canne pour les murs de côté, la largeur extérieure du vestibule est de sept cannes, comme le nombre de marches à gravir pour y accéder, car la construction figure l’assemblée de Christ, qui du ciel exercera le règne et la prêtrise pour Dieu sur l’humanité ; raison pour laquelle l’escalier accédant à la Maison est hors des proportions humaines. L’homme de la vision ne considère donc pas ici la largeur et la longueur intérieures, soit 6+4=10, mais la largeur et la longueur extérieures du vestibule. Il ajoute à la largeur deux fois une demi canne pour les murs, et à la longueur une demi canne pour les piliers à l’entrée, plus une demi canne pour la moitié de l’épaisseur des piliers séparant le vestibule de la salle suivante, piliers qui ont une canne de largeur. Il ajoute donc à la longueur intérieure également une canne, soit 4+1=5 cannes. Les portes séparant les salles se trouvant exactement au centre des piliers intérieurs. La largeur plus la longueur étant de douze cannes, c’est la mesure de la hauteur du vestibule.

Le nombre douze n’est utilisé en nombre absolu que pour parler des « fils de l’homme », qui ont la terre pour origine. Additionnons maintenant les trois mesures : 5+7+12=24, nombre figurant l’organisation des esprits célestes, comme les 24 vieillards de l’Apocalypse, et par extension ici, l’organisation céleste avec ceux qui règnent avec Christ. C’est pourquoi David divisa les sacrificateurs et les Lévites en 24 classes, à l’image de ce qui existe dans le ciel, expliqua l’apôtre Paul. Qu’il s’agisse bien de l’organisation céleste à laquelle se sont ajoutés les rachetés de la terre et non pas de celle des anges de Dieu seulement, c’est ce que nous montre le multiple du nombre de coudées de chaque canne. En effet, 6x24=144, nombre par lequel l’Apocalypse désigne les milliers de ceux qui appartiennent à Christ : il s’agit d’une partie des hommes (6) ; ils sont venus à la vie sur terre (12) et ont eu pour destinée le ciel (24).

Multiplions le nombre de cannes de la largeur par le nombre de cannes de la longueur et le nombre obtenu par le nombre de cannes de la hauteur : 7x5x12=420. C’est le multiple par 10 du nombre de palmes de la canne à mesurer ! C’est aussi 60x7 ou 70x6 ! Incontestablement, le vestibule désigne ceux qui ont vaincu ce monde dominé par Satan (10), qui n’ont pas adoré « la bête et son image » (60), qui ont délivré une partie de l’humanité de la puissance du diable (6) et qui règnent pour Dieu depuis le ciel sur les survivants de ce monde (7).)

Il me fit entrer dans le Temple, et il mesura les piliers une canne d’épaisseur d’un côté, une canne d’épaisseur de l’autre côté ; l’ouverture de la porte : deux cannes de largeur, deux cannes de hauteur. Il mesura la largeur intérieure du Temple : six cannes ; et sa longueur : huit cannes. Il considéra la hauteur du Temple, et dit : La hauteur est égale à la largeur plus la longueur : seize cannes ; c’est le Saint. 

(Ici aussi la largeur est comptée avec l’épaisseur des murs : 6+2x1/2 c.=7 ; et la longueur avec la moitié des piliers de séparation des salles : 8+2x1/2 c.=9. La hauteur est donc de 7+9=16 cannes, dont le nombre intérieur est 7 ! Le nombre 16 (7) est le double de 8, nombre des survivants du déluge ; il désigne donc l’humanité, sauvée pour la deuxième fois, par ceux qui sont figurés par le Sanctuaire. Il souligne aussi la prééminence de ceux qui ont été rachetés de la terre sur la multitude des survivants de ce monde, comme le nombre vingt-quatre souligne la prééminence des choses célestes sur celles de la terre, désignées par 12.

Comme pour les mensurations du vestibule, multiplions le nombre de cannes de la largeur par celui de la longueur et le nombre obtenu par le nombre de cannes de la hauteur : 7x9=63x16=1008 et ce nombre est le multiple par 7 de 144 ! Remarquons que le nombre intérieur de 63 est 9, comme la longueur du Saint, de même que le nombre intérieur de 144 est 9 ! Or il faut neuf mois de gestation pour qu’un homme fait à l’image de Dieu naisse sur terre, et l’Écriture utilise ce nombre pour désigner les hommes qui sont réellement à l’image de Dieu : capables d’amour vrai et donc qui aiment leur prochain comme eux-mêmes. C’est parfaitement clair, le Saint du Sanctuaire, comme le vestibule, est constitué des sacrificateurs et princes de Dieu qui régneront avec Christ, soit du véritable Israël : Romains 11 : 26 ; Apocalypse 5 :9,10.)

Tout le pourtour des murs du Saint était recouvert de bois de sittim jusqu’au-dessus de l’entrée, et sur tout le pourtour, une décoration avait été faite : des chérubins et des palmiers y étaient représentés : un chérubin entre deux palmiers. Chaque chérubin avait deux faces : une face d’homme tournée vers un palmier, et une face de lion tournée vers un palmier. C’était sur tout le pourtour du Saint, depuis le sol jusqu’au-dessus de l’entrée, des chérubins et des palmiers étaient représentés sur le mur. 

(Les palmiers figurant les fils de l’homme qui régneront avec Christ et les chérubins, les anges de Dieu, la présence de ces derniers au milieu des « fils de l’homme » montre, non seulement que ces derniers font désormais partie de l’organisation céleste des anges de Dieu, mais aussi que les anges ont été à leur service, et les ont aidé à bâtir ce Sanctuaire spirituel. Comme l’indique la face d’homme des chérubins, ceux-ci ont reçu mission de protéger et d’aider les fils de l’homme dans leur guerre contre les puissances du mal, et leur témoignage à la parole de Dieu. Et les chérubins ont une face de lion, car ils les ont aussi aidés à démasquer les hypocrites qui s’introduisaient parmi eux. Je l’ai démontré à plusieurs reprises dans mes écrits : le « lion », de même que le feu, figurent l’instrument dont Dieu se sert pour châtier ceux de son peuple qui lui sont infidèles. Il en fut ainsi du prophète infidèle, envoyé prophétiser contre l’autel du veau d’or érigé à Bethel par Jéroboam, qui succéda à Salomon sur le trône des dix tribus formant le royaume d’Israël : 1 Rois ch.13. De plus, les anges de Dieu exécuteront aussitôt les jugements rendus par Christ sur ceux qui pécheront durant le premier millénaire de son règne, ainsi qu’il est écrit : « Le pécheur âgé de cent ans mourra jeune, et ce sera parce qu’il aura été l’objet d’une malédiction » : Esaïe 65 :20. Durant le règne millénaire, tout pécheur sera immédiatement maudit par Dieu, mais ce sont les seuls qui mourront.)

Il pénétra dans la salle à l’intérieur (au fond de l’édifice), et il en mesura les piliers : une canne d’épaisseur d’un côté, une canne d’épaisseur de l’autre côté. L’ouverture de la porte était d’une canne de largeur et d’une canne de hauteur ; et les piliers, de chaque côté, avaient deux cannes et demi de largeur. Il mesura la largeur intérieure : six cannes ; et la longueur intérieure : six cannes. Et il considéra la hauteur de la salle, et il dit : La hauteur est égale à la largeur plus la longueur : quatorze cannes : c’est le Saint des Saints. 

(Comme pour le vestibule et pour le Saint, l’homme de la vision compte avec l’épaisseur des murs et la moitié de l’épaisseur des piliers de séparation entre le Saint des Saints et le Saint. Il compte donc 7 cannes de largeur et 7 cannes de longueur : 7+7=14 cannes de hauteur. Et nous l’avons vu, le nombre 14 est utilisé comme nombre absolu dans le cadre de la réalisation du dessein divin. Ce nombre, obtenu en doublant le nombre sept, désigne tous les serviteurs que Dieu fit naître pour le servir dans son dessein de sauver le monde des hommes. Ils furent figurés pour les temps de la fin par les deux témoins de l’Apocalypse, mais aussi dans le passé par Zorobabel et Josué fils de Jotsadak, et encore par Jean-Baptiste et Jésus-Christ. Toutefois, l’addition des trois mensurations donne 7+7+14=28, quatre fois sept ! Et ce nombre désigne la totalité d’un ensemble de choses : « les quatre vents des cieux », « les quatre êtres vivants » de l’Apocalypse, « les quatre animaux » de la prophétie de Daniel etc. « le Saint des Saints » figure véritablement l’ensemble des hommes nés de Dieu de tous les temps.

Le « Saint » figurant l’ensemble des autres élus pour régner avec Christ, le « Saint des Saints » figure l’ensemble des hommes nés de Dieu qui les ont arrachés à la puissance de Satan. C’est de la que vient ce nom de « Saint des saints », car c’est par l’entremise des hommes qu’il fit naître que Dieu a transmis ses paroles aux autres élus, pour qu’à leur tour ils arrachent la multitude de son peuple à la puissance du diable. Ainsi, le lieu le plus sacré de l’édifice a exactement la même signification que celui du Tabernacle du désert, comme je l’ai démontré dans le deuxième tome.

La multiplication des trois mesures donne 7x7x14=686, le multiple par 7 de 98, lui-même étant le multiple par 7 de 14. Et la transposition en coudées de sept palmes nous donne 28x6=168, le multiple par 7 de 24, nombre désignant l’organisation céleste de ceux qui constituent le règne ou royaume de Dieu.

C’est ainsi qu’en tous ses nombres, le Saint des Saint manifeste l’absolue perfection et la suprême élévation de la demeure spirituelle de Jéhovah Dieu, qui l’habite par son Esprit saint. Il est significatif que dans les allégories de l’Écriture, le nombre 28, qui est le nombre de coudées des mensurations du Saint des saints, n’est nommément cité qu’une seule fois ! Et c’est précisément dans les mesures des tapis dont était fait le Tabernacle du désert : « Tu feras le Tabernacle de sept tapis de fin lin retors et d’étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi ; tu y représenteras des chérubins artistement travaillés. La longueur d’un tapis sera de vingt-huit coudées, et la largeur d’un tapis sera de quatre coudées : la mesure sera la même pour tous les tapis.» : Exode 26 :1,2. Or Paul a longuement expliqué que le Tabernacle du désert était une imitation du véritable Tabernacle céleste de Dieu : Héb. Ch.8 et 9.)

Il considéra alors la longueur et la largeur extérieures de la Maison, et il dit : vingt-et-une cannes de longueur et sept cannes de largeur. 

(21+7=28 ! C’est la confirmation de ce qui précède, tout en soulignant une nouvelle fois la perfection de la demeure spirituelle que notre Seigneur Jésus-Christ bâti pour Dieu. Voir le plan de la Maison « intérieur » à la fin de cet ouvrage ; « intérieur » car un autre édifice l’enveloppe sur trois côtés.

Additionnons toutes les cannes des mesures du Sanctuaire : 1+6x2=14 pour ses deux colonnes à l’entrée du vestibule ; 2x1/2=1 pour l’épaisseur des piliers du vestibule ; 4+4=8 pour la largeur et la hauteur de l’ouverture ; 6 pour la largeur intérieure du vestibule ; 4 pour sa longueur ; 12 pour sa hauteur ; 2x1=2 pour l’épaisseur des piliers de séparation entre le vestibule et le Saint ; 2x2=4 pour la largeur et la hauteur de l’ouverture du Saint ; 6 pour la largeur intérieure du Saint ; 8 pour sa longueur ; 16 pour sa hauteur ; 2x1=2 pour l’épaisseur des piliers de séparation entre le Saint et le Saint des Saints ; 2x1=2 pour la largeur et la hauteur de l’ouverture du Saint des Saint ; 2x21/2=5 pour la largeur des piliers, d’un côté et de l’autre de l’entrée du Saint des Saint ; 6 pour sa largeur intérieure, 6 pour sa longueur intérieure ; 14 pour sa hauteur ; 21 pour la longueur extérieure de la Maison ; 7 pour sa largeur extérieure. Cela fait :

14+1+8+6+4+12+2+4+6+8+16+2+2+5+6+6+14+21+7=144 cannes !

C’est une certitude, le Sanctuaire de la vision représente le règne ou royaume des fils de l’homme, constitué dans le ciel par ceux qui régneront avec Christ, royaume que Dieu habitera par son Esprit saint. C’est ce royaume, illustré par cette vision, qui fut annoncé par Jésus-Christ comme bonne nouvelle, car il ramènera toute chose à sa perfection sur terre, et conduira les hommes à la vie éternelle. C’est de ce dernier que Jésus parlait, quand, parlant de son corps, il déclara aux Juifs : « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai ».

Selon l’Écriture, « le corps de Christ » est l’assemblée de ceux qui régneront avec lui. Et ces trois jours désignent les trois derniers temps de ce monde. Quand débutèrent ces trois derniers « jours » de la semaine d’année, le Temple que constituait pour Dieu les « sept assemblées d’Asie », communautés auxquelles les serviteurs de Dieu donnèrent naissante avec « les enfants », ou « compagnons » que Dieu leur avait donnés comme témoins de leur œuvre, ce « Temple » était effectivement détruit ! Car tous, n’attachant plus foi aux paroles des serviteurs de Dieu, s’étaient dispersés pour réaliser leurs ambitions personnelles en ce monde.)

Le Saint avait deux doubles portes et le Sanctuaire avait deux doubles portes ; les portes avaient deux battants mobiles, deux pour une porte et deux pour l’autre. Des chérubins et des palmiers étaient représentés sur les portes du Saint comme sur les murs. Tout en haut des murs du Saint, vers son ciel, il y avait des fenêtres du côté de l’orient, grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur ; des palmiers étaient représentés de chaque côté des fenêtres, à l’intérieur.

(Les portes étaient faites de quatre panneaux en bois d’acacia, comme celui qui recouvre les murs du Saint, deux fixes, un sur chaque côté, et deux mobiles au centre. La porte du côté du Saint s’ouvrait vers celui-ci, et celle du côté du Saint des Saint s’ouvrait vers celui-ci ; il en était de même des portes se trouvant à l’entrée du Saint : l’une s’ouvrait vers le Saint, l’autre vers le vestibule. Les murs du Saint des Saints ne sont pas recouverts de boiseries comme ceux du Saint, et aucune figure n’y est représentée. Il en est de même des portes, seules celles s’ouvrant vers le Saint sont décorées de chérubins et de palmiers comme les boiseries des murs.

Vues de l’extérieur, les deux fenêtres du Saint commençaient à une canne du sommet du vestibule et s’élevaient de deux cannes dans la partie du Saint dépassant la hauteur du vestibule. Celui-ci était de quatre cannes moins hautes que le Saint, soit 13m.44cm. Les fenêtres avaient deux cannes de haut et une canne de large. Il y avait donc encore une canne de mur au-dessus des fenêtres. A l’intérieur du Saint, des palmiers étaient représentés encadrant chaque fenêtre, de même grandeur que les fenêtres et leur partie feuillue était de même largeur. Il y avait donc quatre palmiers, figurant l’ensemble des hommes nés de Dieu ; les fenêtres dirigées vers l’orient, illustrant la lumière que les serviteurs de Dieu ont reçue de l’Esprit saint pour comprendre le Livre de Dieu et l’enseigner au reste des élus.

Aucune des constructions n’a de vitres aux fenêtres. Les grillages intérieurs sont destinés à empêcher les oiseaux d’entrer dans les édifices, et les auvents empêchent la pluie d’y tomber. La façade du Saint est en retrait de la façade du vestibule de 5 cannes. Le sommet de celui-ci forme une terrasse de 5 cannes sur 7. Voir le dessin de la façade de la Maison sans l’édifice qui l’enveloppe.

Ce qu’on voyait dans le Temple devant le Sanctuaire, avait l’aspect d’un autel en bois, de quatre coudées de haut, quatre coudées de large et quatre coudées de long ; ses angles, sa surface et ses parois étaient en bois de sittim : C’est ici la table qui est devant Jéhovah. 

(4+4+4=12, car ceux qui le constituent ont la terre pour origine. Cet autel en bois en forme de cube, qui s’oppose à la pyramide du système diabolique ayant cours en ce monde, représente les œuvres justes par lesquelles les rachetés de la terre se sont mis en communion avec Dieu et notre Seigneur Jésus. Œuvres accomplies par l’ensemble des disciples du Christ, sans qu’aucun n’exerce une domination quelconque sur les autres, mais accomplies volontairement par chacun individuellement. Tous ayant compris que la volonté de Dieu est d’abolir sur terre la domination de l’homme par l’homme, qui est à la base de toutes les injustices qui se commettent sous le soleil. Les mesures de cet autel manifestent la perfection de l’œuvre qu’ils ont accomplie. Chaque coudée est de 7 palmes et 4 x 7=28 ! C’est à cause de cette perfection de l’œuvre accomplie par les « fils de l’homme » que Dieu a fait de cette Maison spirituelle sa demeure.)

Un auvent en bois était sur le fronton de l’entrée du vestibule, en dehors » : (L’entrée du vestibule n’avait pas de porte, d’où la nécessité de cet auvent couvrant le perron entre les deux colonnes.) Quand il eut achevé de mesurer l’intérieur de la Maison, il me fit sortir du parvis intérieur par le portique de l’orient, et il mesura des quatre côtés la muraille intérieure qui formait l’enceinte de la Maison. Son épaisseur était d’une canne et, au-dessus de l’élévation du parvis, sa hauteur était de quatre cannes. Il mesura sa largeur à l’orient et à l’occident : elle était de quarante cannes ; sa longueur, au septentrion et au midi, était de soixante-dix cannes. Il dit : C’est l’enceinte qui sépare le sacré du profane.

(Le parvis intérieur étant d’une demi canne plus élevé que le parvis extérieur ; le mur de soutènement du parvis sert de fondement à l’enceinte intérieure, comme avec la muraille extérieure ; le parvis extérieur étant également plus élevé d’une demi canne que le terrain où le Temple est construit.

Le « sacré », c’est tout ce qui est à l’intérieur de cette deuxième enceinte ; le « profane » désigne tout ce qui est à l’extérieur de cette muraille, soit le parvis extérieur avec toutes les constructions qui s’y trouvent, y compris la muraille extérieure. Le « sacré » désigne donc le ciel et « le profane » ce qui est sur terre.

Nous avons vu que le nombre 24 désigne l’organisation céleste des fils de l’homme rachetés de la terre. Or, voici le totale des mensurations de l’enceinte intérieure : 1+4+40x2=90, pour l’épaisseur, la hauteur et la largeur des murs oriental et occidental et 1+4+70x2=150 pour l’épaisseur, la hauteur et la largeur des murs septentrional et méridional : 90+150=240 ! C’est d’entre toutes les tribus, peuples, langues et nations vivant sous la domination du diable (10), que notre Seigneur a racheté par son sang, ceux dont il fera un règne et des sacrificateurs pour notre Dieu, soit le sacré (24) de la Maison spirituelle que Dieu habite par son Esprit.)

Il me conduisit ensuite dans le parvis intérieur, par le portique de l’orient, vers le pavé intérieur, au septentrion et au midi de la Maison, faisant le tour de l’élévation sur laquelle la Maison est bâtie. Il mesura la hauteur de l’élévation tout autour de la Maison : une canne pleine, six grandes coudées ; le fondement des chambres occidentales, du côté du septentrion et du côté du midi, avait la même élévation. 

(L’élévation du terrain sur lequel le Sanctuaire est bâti est donc de deux cannes ou douze coudées au-dessus du terrain extérieur à la « ville », soit 84 palmes (7x12 !). Et d’une canne et demi, 9 coudées au-dessus du parvis extérieur ; nous avons vu ce que ces nombres signifiaient plus haut : ils désignent les fils de l’homme que Dieu fit naître et les autres élus qui régneront avec Christ, car ils se révélèrent à l’image de Dieu, en aimant leur prochain comme eux-mêmes.

Le sommet du Saint est à 16 cannes au-dessus de l’élévation du terrain sur lequel le Sanctuaire est bâti, soit à 18 (9 ou 3x6) cannes au-dessus du terrain extérieur du Temple ! Ce qui illustre la victoire de ceux qui constituent le Sanctuaire de Dieu sur l’empire de Satan ! Car transposé en nos mesures, le Saint du Sanctuaire s’élève jusqu’à 60m. 48 (12) cm : Ce qui signifie au sens allégorique des nombres que le royaume des fils de l’homme s’est élevé au-dessus de l’empire du diable et l’a vaincu.

La largeur de la façade de la Maison, à l’orient, avec les espaces vides de chaque côté, était de vingt cannes. De chaque côté de l’élévation de la Maison, au septentrion et au midi, il y avait un espace vide, entre l’élévation des chambres et le portique : il le mesura : dix cannes en largeur ; sa longueur : dix-sept cannes et une demi canne, au septentrion comme au midi. 

(Les élévations des chambres occidentales, au septentrion et au midi de la Maison, étaient en retrait de celle du Temple de dix cannes : voir le plan général.)

Au septentrion et au midi, vis-à-vis de l’angle de l’élévation de la Maison, il y avait une porte dans la muraille ; elle s’ouvrait sur des degrés pour descendre dans le parvis extérieur ; sur le côté oriental des degrés, il y avait une rampe pour animaux. Au centre de l’élévation des chambres, au septentrion et au midi, vis-à-vis du portique du septentrion et vis-à-vis du portique du midi, il y avait également une porte, dans le mur de soutènement de l’élévation ; elles donnaient sur des degrés creusés dans l’élévation pour monter ver les chambres saintes et les côtés de la Maison (voir le plan général).

Il me conduisit par les degrés qui sont du côté du septentrion, vers les chambres saintes destinées aux sacrificateurs, et voici, il y avait un pavé tout autour des constructions : c’était le pavé supérieur.

Il me conduisit vers les chambres qui étaient en face de l’espace vide et vis-à-vis de la muraille du côté du septentrion ; l’édifice avait onze cannes de longueur ; sa largeur : trois cannes. Il me fit entrer dans la galerie et mesura son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur ; son seuil : une demi canne ; l’épaisseur du mur tout autour : une demi canne. Il mesura la galerie devant les chambres : une canne de largeur et dix cannes de longueur ; les chambres : une canne de largeur, une canne de longueur. Il considéra la hauteur de la construction : quatre cannes.

Il y avait des fenêtres, grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur, une fenêtre devant chaque chambre, en haut : dix fenêtres. Tout le pourtour intérieur, le seuil, la galerie, les chambres, étaient recouverts de bois de sittim, jusqu’au-dessus de l’entrée et en dessous des fenêtres. Les cloisons des chambres étaient en bois de sittim, et sur tout le pourtour des murs, des chérubins et des palmiers étaient représentés.

Il me fit sortir et me conduisit vers les chambres vis-à-vis, adossées à la muraille intérieure du septentrion. Le mur extérieur, parallèle à l’édifice des chambres se trouvant du côté de la Maison, était, pour sa portion en face des chambres vis-à-vis, longues de six cannes. Car la longueur de l’édifice des chambres du côté du parvis extérieur était de six cannes, tandis que du côté de la Maison, l’édifice des chambres avait onze cannes de longueur. La largeur de l’un et de l’autre étant de trois cannes.

Il mesura son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur ; son seuil : une demi canne ; le mur extérieur, tout autour : une demi canne d’épaisseur ; la chambre : une canne de largeur une canne de longueur ; les chambres étaient au nombre de cinq. Il mesura la galerie devant les chambres : une canne de largeur et cinq cannes de longueur. Il considéra la hauteur de la construction : quatre cannes. Il y avait des fenêtres, grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur, une fenêtre devant chaque chambre, en haut : cinq fenêtres.

Tout le pourtour intérieur, le seuil, la galerie, le chambres, étaient recouverts de bois de sittim jusqu’au-dessus de l’entrée et en dessous des fenêtres. Les cloisons des chambres étaient en bois de sittim, et sur tout le pourtour des murs, des chérubins et des palmiers étaient représentés. Devant les chambres, il y avait une allée (pour se rendre sur le côté de la Maison), et leur ouverture donnait sur cette allée, à l’orient (voir le plan général). 

(Nombre de cannes des mesures des chambres saintes du côté du septentrion : 11 pour la longueur de l’édifice du côté de la Maison ; 3 pour sa largeur ; 1+1=2 pour la largeur et la hauteur de son ouverture ; ½+1/2=1 pour son seuil et l’épaisseur du mur tout autour ; 1+1x10=20 pour la largeur et la longueur des chambres ; 1+10=11 pour la largeur et la longueur de la galerie devant les chambres ; 4 pour sa hauteur ; 6+3=9 pour la longueur et la largeur de l’édifice adossé à la muraille intérieure du côté du septentrion ; 2 pour la largeur et la hauteur de son ouverture ; ½+1/2=1 pour son seuil et l’épaisseur du mur tout autour ; 1+1x5=10 pour la largeur et la longueur des chambres ; 1+5=6 pour la largeur et la longueur de la galerie devant les chambres ; 4 pour sa hauteur.

Ce qui nous donne pour les deux édifices des chambres saintes du côté du septentrion de la Maison : 11+3+2+1+20+11+4+9+2+1+10+6+4=84, soit 7x12 !

Comme les chambres se trouvant sur le parvis extérieur, ces chambres sont pour les fils de l’homme qui ont été rachetés de la terre (12) et qui ont eu le ciel pour destinée ! Pourquoi les chambres pour sacrificateurs qui sont sur le parvis extérieur sont trois fois plus nombreuses, alors que le parvis extérieur figure la terre où vivront les survivants de ce monde ? Parce que ces 90 chambres seront occupées par ceux appartenant à Christ, quand ils prendront figure humaine pour descendre sur terre afin de guider la multitude du peuple dans les voies de Dieu.

Nous verrons plus loin que les chambres occidentales qui sont au midi de la Maison sont identiques, totalisant également quatre-vingt-quatre cannes. Ajoutées aux 84 cannes des chambres qui sont au septentrion de la maison, les 30 chambres saintes occidentales totalisent 168 cannes, soit 14x12 ou 7x24 ! Elles concernent donc la totalité des rachetés de la terre dans leur organisation céleste.)

Plus bas, il y avait une porte, dont la face était vers l’orient, pour celui qui arrivait du parvis intérieur (il s’agit de la porte donnant sur les degrés creusés dans l’élévation citée plus haut). Il mesura l’allée devant les chambres, à l’orient : trois cannes de largeur. Il y avait aussi une allée entre les édifices des chambres ; une clôture séparait les deux allées, avec une porte vis-à-vis des degrés et de la porte pour aller dans le parvis intérieur. Il mesura l’ouverture de la porte de la clôture : une demi-canne.

Il me conduisit dans l’allée entre les chambres, par la porte de la clôture, et mesura l’allée : trois cannes de largeur. Au bout de l’allée, derrière les chambres et derrière la Maison, il y avait un espace vide, et de l’autre côté de l’espace vide, à l’occident, il y avait un édifice, vis-à-vis de l’arrière de la Maison. Et de chaque côté de l’édifice, au septentrion et au midi, dans l’angle de la muraille intérieure, une cour était enclose, séparée de l’édifice par un espace vide.

(Pour comprendre la disposition des allées, des clôtures, des chambres de l’édifice derrière la Maison et des cours encloses, il est indispensable de se référer au plan général.)

Il me conduisit vers la cour enclose du côté du septentrion et la mesura : neuf cannes en largeur et sept cannes en longueur ; un mur l’entourait tout autour. Il mesura le mur : deux cannes de hauteur, une demi canne d’épaisseur ; son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur ; son seuil : une demi canne. Des foyers à cuire étaient aménagés au bas des murs, tout autour, et il me dit : C’est le lieu où les sacrificateurs feront cuire la chair des sacrifices de culpabilité et d’expiation, et où ils feront cuire les offrandes, pour éviter de les porter dans le parvis extérieur (vers les cuisines pour le peuple) et de sanctifier ainsi le peuple.

(Les sacrificateurs sont des intermédiaires entre Dieu et le peuple et c’est Dieu, par son Esprit saint qui leur donne la nourriture spirituelle, qui leur donne instruction pour qu’ensuite ils puissent guider le peuple dans ses voies. C’est pourquoi ce dont ils se nourrissent spirituellement est saint, comme tous ce qui est à Dieu. Voici le nombre de cannes des cours encloses au septentrion et au midi de l’édifice qui est derrière le Sanctuaire. Pour chacune des cours : 9 cannes de largeur, elles désignent des hommes que Dieu fit naître et qui sont à son image ; 7 cannes de longueur, car leur destinée est céleste pour régner avec Christ ; l’addition de ces deux nombres 9+7=16 (7), car elles sont plus particulièrement pour les fils de l’homme que Dieu fit naître pour le servir dans les temps de la fin. En effet, ajoutons à ces seize cannes les autres mesures et doublons-les des mesures de la deuxième cours : 16+2 pour sa hauteur ; + 2x1/2=1 pour l’épaisseur du mur et le seuil ; +1+1=2 pour la largeur et la hauteur de son ouverture=21x2=42 ! Ces cuisines sont pour ceux qui ont combattu Satan et ses anges au cours des derniers 42 mois de ce monde.

Ces deux cours encloses témoignent que les deux témoins de l’Apocalypse, désignés également dans les mesures par les deux cannes de leur hauteur, sont instruits et guidés par l’Esprit de Dieu. Cependant, les hommes que Dieu fit naître dans les temps de la fin ne sont pas les seuls qui ont servi Dieu dans son dessein de sauver l’humanité et qui, pour accomplir leur ministère, ont combattu Satan et ses anges ! Par conséquent, il est clair que par extension ces deux cours encloses sont pour tous les fils de l’homme nés de Dieu de tous les temps.)

Il mesura la longueur de l’espace vide (entre l’arrière du Sanctuaire et l’édifice vis-à-vis, à l’occident), du mur du septentrion au mur du midi : trente-huit cannes à l’intérieur des murs ; sa largeur : sept cannes. La cours enclose dans l’angle de la muraille du côté du midi avait les mêmes mesures que celle du côté du septentrion ; un mur l’entourait tout autour et des foyers à cuire étaient aménagés au bas du mur, tout autour. Il me dit : Ici aussi les sacrificateurs feront cuire la chair des sacrifices de culpabilité et d’expiation et les offrandes. De chaque côté de l’édifice qui se trouvait à l’occident, derrière la Maison, l’espace le séparant de la cour enclose était de trois cannes.

(L’espace vide entre le Sanctuaire et l’édifice de l’occident a 7 cannes de largeur et 38 cannes de longueur entre les murs ; en ajoutant l’épaisseur des murs du septentrion et du midi, soit deux cannes, cela fait 40 cannes ! Et 40 x 7=280, soit 4x70 ! Cet espace vide figure le reste des élus, ceux qui ont été convertis à Dieu au cours de la dernière génération (40) par les fils de l’homme que Dieu fit naître (7) !

L’édifice qui était en face de l’espace vide du coté de l’occident avait quatorze cannes en largeur et sept cannes en longueur. Il mesura l’épaisseur du mur tout autour : une demi canne ; son seuil une demi canne ; son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur. Son ouverture donnait sur l’espace vide, à l’orient de l’édifice. Il considéra la hauteur de la construction : quatre cannes. Il y avait des fenêtres donnant sur l’espace vide, grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur : quatorze fenêtres. Tout le pourtour intérieur était recouvert de bois de sittim, jusqu’au-dessus de l’entrée et jusqu’en dessous des fenêtres ; des chérubins et des palmiers y étaient représentés sur tout le pourtour. Il me dit : C’est ici que les sacrificateurs qui s’approchent de Jéhovah pour le servir mangeront les choses saintes ; ils y déposeront les choses très saintes, les offrandes, les victimes présentées dans les sacrifices d’expiations et de culpabilité, car le lieu est saint. 

(Que figure cet édifice occidental ? Comme dans toutes les constructions, à l’exception de celles se trouvant dans les montants fixes des portes des portiques, qui sont à hauteur d’hommes, les fenêtres ne permettent pas de regarder à l’extérieur, elles se trouvent en haut des constructions, car elles figurent « la lumière » donnée par l’Esprit saint aux serviteurs de Dieu sur sa parole et ses desseins. Ainsi que l’apôtre Jean le dit aux disciples du Seigneur : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. » Et encore : « Pour vous, l’onction (de l’Esprit saint) que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. » (1 Jean 2 :20,27).

Il y a 14 fenêtres, cet édifice concerne donc tous les hommes nés de Dieu qui ont été oints de l’Esprit saint et qui ont reçu de l’Esprit de Dieu leur connaissance de ses desseins. Or, cet édifice se trouve à l’occident, et nous avons vu que c’est en occident que l’Écriture a placé le monde païen, d’où Dieu veut sauver une multitude. L’Écriture désigne aussi le monde païen par les territoires se trouvant au-delà du Jourdain. Et le prophète Élie, qui selon le prophète Daniel est une figure des serviteurs de Dieu des temps de la fin, était un habitant de Galaad, qui se situait précisément « au-delà » du Jourdain ! D’autre part, en réalisation de la prophétie d’Esaïe, Jésus alla s’établir au-delà du Jourdain, à Capharnaüm ! Et c’est là qu’il commença à annoncer la bonne nouvelle du futur royaume de Dieu, ainsi qu’il est écrit : « Il quitta Nazareth (la Tour de Garde), et vint demeurer à Capharnaüm, situé près de la mer, dans le territoire de Zabulon et de Nephtali, pour que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Le peuple de Zabulon et de Nephtali, de la contrée voisine de la mer, du pays au-delà du Jourdain, et de la Galilée des Gentils, ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; pour ceux qui sont assis dans le pays à l’ombre de la mort, la lumière s’est levée ». Évangile de Dieu page 51. Or, tous les hommes que Dieu fit naître pour le servir dans les temps de la fin ont quitté la Tour de Garde, le peuple qui porte en vain le nom de Dieu, pour aller s’établir dans le monde païen, et c’est dans celui-ci qu’ils ont été spirituellement nourris par l’Esprit saint et qu’ils annoncent la proche venue du règne de Dieu. C’est ce que représente la construction de l’occident.

Voici le nombre de cannes des mesures de cet édifice occidental : 14+7=21 pour la largeur et la longueur extérieur ; 1/2+1/2=1+1+1+4=7, pour l’épaisseur du mur tout autour, pour le seuil, pour la largeur et la hauteur de son ouverture et pour la hauteur de l’édifice. Soit 21+7=28 ! Nous avons vu plus haut ce que signifie ce nombre, qui souligne la perfection de ceux qui s’approchent de Jéhovah pour le servir et qui constituent le Saint des saints du Temple spirituel de Dieu.)

Il y avait encore des chambres, en face de l’espace vide, vis-à-vis de la muraille du côté du midi, et vis-à-vis de l’édifice enveloppant la Maison. Ces chambres avaient le même aspect que les chambres se trouvant du côté du septentrion : même longueur, même largeur, même issues, mêmes dispositions, mêmes portes. Entre elles il y avait une allée, et devant elles il y avait une allée, comme du côté du septentrion. Les allées étaient séparées par une clôture, et à la tête de l’allée entre les chambres, de l’allée se trouvant droit devant le mur du côté de l’orient, par où l’on y entrait, il y avait une porte dans la clôture : son ouverture une demi canne (il s’agit du mur de soutènement de l’élévation sur laquelle les chambres sont bâties, mur dans lequel il y a une porte donnant sur les degrés creusés dans l’élévation. Voir le plan général…).

Il me dit : Les chambres du septentrion et les chambres du midi, celles qui sont devant la place vide au septentrion et celles qui sont devant la place vide au midi, ce sont les chambres saintes : quand les sacrificateurs seront entrés dans le Sanctuaire, ils ne sortiront pas pour aller directement vers le peuple, mais ils déposeront là les vêtements avec lesquels ils font le service, car ces vêtements sont saints ; ils en prendront d’autres pour s’approcher du peuple.

(Constituant le Sanctuaire céleste, soit le royaume de Dieu avec Jésus qui en est la tête, les fils de l’homme seront dans la nature spirituelle de Dieu et des anges. Cette nature est sainte, précisément par ce que c’est celle de Dieu, ainsi que Jésus l’a dit à la Samaritaine : « Dieu est esprit ». Pour aller vers le peuple sur terre afin de le guider dans les voies divines, ils devront se dévêtir de leur nature spirituelle et revêtir la nature humaine, comme nous l’avons vu plus haut. C’est pourquoi seules ces 30 chambres, qui sont au septentrion et au midi du Sanctuaire sont « saintes », et non pas les 90 chambres du parvis extérieur, qu’ils occuperont sur terre dans la nature humaine.)

Il me conduisit alors vers la Maison, du côté du midi, et voici, il y avait une construction à trois niveaux (y compris le rez-de-chaussée), contre la Maison, tout autour, avec des chambres les unes à côté des autres, au nombre de quarante-huit par niveau (3X48=144 !) ; elles entraient dans un mur construit pour ces chambres tout autour de la Maison, sans que le mur n’entre dans le mur de la Maison par aucun tenon (le mur des chambres est accolé à celui de la Maison sans y être attaché).

Entre la construction et les chambres saintes, au midi et au septentrion de la Maison, il y avait un espace vide, rejoignant l’espace vide de l’occident, à l’arrière de la Maison. De chaque côté, la largeur de l’espace vide était de trois cannes. Il mesura la construction : depuis le mur de la Maison jusqu’à l’espace vide (largeur extérieur de l’édifice accolé à la Maison) : trois cannes et une demi cannes ; sa longueur, depuis la façade de la Maison à l’orient, jusqu’à l’espace vide à l’occident : vingt-quatre cannes (144 coudées sacrées !) il considéra sa hauteur : quatorze cannes. 

(L’ensemble, la Maison avec l’édifice qui l’enveloppait, avait donc quatorze cannes de largeur, comme l’édifice de l’occident : 7 pour la Maison + 2x3 et demi=7 pour l’édifice = 14. En y incluant 2x3 cannes pour les espaces vides de chaque côté, nous avons donc les 20 cannes de largeur de l’élévation sur laquelle le Sanctuaire est bâti. (Voir le dessin de la face de la Maison avec l’édifice qui l’enveloppe et les espaces libres de chaque côté).

A noter que l’édifice qui enveloppe la Maison a 14 cannes de hauteur, soit la même hauteur que le Saint des saints et qu’aucune partie de ce dernier n’est visible de l’extérieur. C’est pour souligner l’inaccessibilité de la lumière qui émane de Dieu, qui l’habite par son Esprit, ainsi que Paul l’écrit à Timothée : « Dieu habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir »).

L’épaisseur du mur accolé à la Maison : une demi canne ; au septentrion et au midi l’épaisseur du mur extérieur était d’une canne, mais à l’orient et à l’occident il était d’une demi canne. Les entrées de l’édifice donnaient, de chaque côté, sur l’espace vide : une entrée au midi, une entrée au septentrion, vis-à-vis de l’allée se trouvant devant les chambres saintes. Il me fit entrer dans l’édifice par l’entrée du midi, et mesura son ouverture : une canne de largeur, une canne de hauteur ; son seuil : une canne. L’ouverture et le seuil du côté du septentrion avaient les mêmes mesures. Il mesura la galerie devant les chambres : une canne de largeur, trois fois (une par niveau). On montait, du niveau inférieur aux chambres du milieu par un escalier tournant, et on montait au niveau supérieur par celui du milieu, en tournant autour de la Maison (c’est-à-dire de l’autre côté). 

(L’escalier pour monter au niveau du milieu se trouvait en face de l’entrée du midi ; celui pour monter du niveau du milieu au niveau supérieur se trouvait de l’autre côté de la construction, au-dessus de la chambre faisant face à l’entrée du septentrion. Par conséquent, celui qui entrait par l’entrée du septentrion et qui voulait monter au deuxième niveau, devait faire le tour de l’édifice et pour monter au troisième niveau, devait refaire le tour de l’édifice.

Celui qui entrait par l’entrée du midi pour aller au deuxième niveau n’avait qu’à traverser la galerie, mais une fois au deuxième niveau, pour aller au niveau supérieur, il devait également faire le tour de la maison. Voir le plan de la maison avec l’édifice qui l’enveloppe …)

Les chambres occupaient plus d’espace à mesure qu’elles s’élevaient : au niveau du milieu elles prenaient une coudée sur le mur accolé au mur de la Maison, et au niveau supérieur elles lui prenaient deux coudées ; c’est ainsi qu’il y avait plus d’espace dans le haut de la construction. 

(Le mur de l’édifice accolé à la Maison étant d’une demi canne, soit trois coudées jusqu’au niveau du milieu, à partir de celui-ci jusqu’au troisième niveau il était de deux coudées, puis d’une coudée jusqu’au sommet. C’était pour avoir une assise pour les planchers. Les poutres de ceux-ci entraient et étaient scellées dans le mur extérieur, mais du côté de la Maison, elles reposaient d’une coudée sur le mur accolé au Sanctuaire.)

Il mesura la largeur des chambres latérales autour de la Maison : une canne ; au niveau inférieur, leur longueur était d’une canne ; au deuxième niveau leur longueur était d’une canne et une coudée ; au niveau supérieur, leur longueur était d’une canne et deux coudées. Tout le pourtour des murs, à chaque niveau, était recouvert de bois de sittim, depuis le sol jusqu’aux fenêtres ; des chérubins et des palmiers étaient représentés sur tout le pourtour. Il y avait des fenêtres grillagées de l’intérieur, avec des auvents à l’extérieur, tout autour de la galerie, en haut, une devant chaque chambre aux trois niveaux : cent quarante-quatre fenêtres. 

(Nombre de cannes des mesures de l’édifice accolé à la Maison : 3 et ½ pour sa largeur extérieure ; 24 pour sa longueur ; 14 pour sa hauteur ; une ½ canne pour l’épaisseur du mur accolé à la Maison ; 1+1=2 pour l’épaisseur des murs du côté du septentrion et du midi ; une 1/2+1/2=1 pour l’épaisseur des murs extérieurs oriental et occidental ; 1+1=2x2=4 pour la largeur et la hauteur de ses ouvertures ; 1+1=2 pour ses seuils ; 1x3=3 pour la largeur des galeries devant les chambres ; 144 pour la largeur des 144 chambres ; 48+(48 : 6=)8=56 cannes pour la longueur des chambres du deuxième niveau ; 48+(96coudées : 6=)16=64 pour la longueur des chambres du 3ème niveau.

Ce qui fait au total : 3 et demi+24+14+1/2+2+1+4+2+3+144+48+56+64=366 cannes. Nombre intérieur de 366=15, soit 6 !

Cet édifice est constitué par les fils de l’homme, ceux qui ont été rachetés d’une partie de l’humanité, (celle qui est à l’image de Dieu), pour constituer avec Jésus le royaume céleste : la Maison qui est habitée par l’Esprit de Dieu. C’est la raison pour laquelle cet édifice enveloppe la Maison, et qu’il est accolé au mur de celle-ci. Et voici maintenant la confirmation de tout ce qui précède, par les nombres de cannes des mesures du parvis intérieur et de ses constructions. (Exception faite des tables du portique oriental, de l’autel des holocaustes et de l’autel en bois, qui ont une signification particulière et dont les mesures sont données en coudées) : 3x70=210 pour les trois portiques ; 2x14=28 pour les chambres du portique de l’orient ; 2x14=28 pour les chambres accolées aux portiques du septentrion et du midi ; 2x20=40 pour la largeur et la longueur du parvis intérieur entre les portiques et la Maison ; 144 pour l’ensemble des mesures de la Maison et de ses colonnes ; 240 pour la muraille intérieur ; 1 pour l’élévation sur laquelle la Maison et les chambres saintes sont bâties ; 20 pour la largeur de la façade de la Maison avec l’édifice qui l’enveloppe et les espaces vides de chaque côté, soit de l’élévation de la maison ; 2x10=2x17 et ½=55 pour la largeur et la longueur des espaces vides devant les chambres saintes, au septentrion et au midi ; 168 pour les chambres saintes ; 3+3x2=12 pour la largeur des allées devant et entre les chambres saintes ; ½+1/2=1 pour les portes des clôtures ; 42 pour les cuisines intérieures ; 2x3=6 pour les espaces vides séparant les cuisines intérieures de l’édifice de l’occident ; 38+7=45 pour l’espace vide derrière la Maison et les chambres saintes ; 28 pour l’édifice de l’occident ; 3+3=6 pour les espaces vides de chaque côté de la Maison ; 366 pour l’édifice qui enveloppe la Maison.

Total : 210+28+28+40+144+240+1+20+55+168+12+1+42+6+45+28+6+366=1440 cannes !

Ce nombre est le multiple de 144 par 10 ! Or, nous connaissons la signification de chacun de ces nombres, qui désignent, l’un les rachetés de la terre pour le règne, et l’autre l’empire du diable. C’est en sortant victorieux de la guerre qu’ils ont mené contre Satan et son empire, qu’ils ont sauvé l’humanité figurée par le parvis extérieur du Temple spirituel de Dieu, comme cela est annoncé en Apocalypse 12 :10-11 : « Et j’entendis dans le ciel une forte voix qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. »

Nous savons que Jésus annonça qu’il reviendrait à la fin des temps arrêtés par Dieu, et que ce sera « dans la gloire de son Père et de ses anges », dans sa nature spirituelle donc, pour juger les habitants de la terre. Le but de son retour étant d’établir le règne de Dieu sur les hommes qui survivront à ce monde, en remplacement de celui du diable. Son jugement devait commencer par les hommes que Dieu fit naître pour le servir dans son dessein de salut, afin que le « royaume » soit au milieu des hommes sans frapper les regards, et sauve ce qui peut l’être de ce monde : Luc 17 :20-21. C’est ainsi que les serviteurs de Dieu furent durement éprouvés au début du jugement, quand ils « prophétisèrent revêtus de sacs durant 1260 jours », selon Apocalypse 11 : 3,4. Or, l’Écriture montre que le jugement du Seigneur allait durer six mois et sept temps.

Cela fut illustré par les six mois et sept ans de guerres de conquêtes au temps de Josué ! Par les six mois et sept ans de règne de David à Hébron, avant son règne sur « tout Israël » ! Par les six mois et sept ans qu’il fallut à Salomon pour bâtir le Temple de Jérusalem, selon les plans que le roi David, son père, avait réalisés ! Et par les six mois et sept ans que dura la reconstruction du Temple, au temps de Zorobabel et de Josué, fils de Jotsadak. Or, si nous ajoutons aux 1260 cannes des mesures du parvis extérieur, de son enceinte et de ses constructions, soit du « profane », les 1440 cannes du « sacré » et de ses constructions, cela fait 1260+1440=2700 cannes ! Le nombre exact de jours que totalisent sept ans (2520 jours) et six mois (180 jours), soit deux mille sept cents jours : 90 mois, pour sauver les hommes qui sont à l’image de Dieu (9) de l’empire du diable (10) !

Compte tenu de toutes les révélations faites dans mes écrits depuis 2010, y compris les corrections que j’ai dû y apporter au fur et à mesure de ces révélations, ces mesures du Temple de la vision d’Ézéchiel confirment que les derniers sept temps et six mois des temps arrêtes par Dieu, ont débuté le 1er novembre 2006.

Il me ramena à l’entrée de la Maison et voici que de l’eau sortait de dessous le seuil de la Maison, vers l’orient ; car la façade de la Maison regardait l’orient. Les eaux descendaient de dessous le côté du midi du seuil de la Maison, et passaient au midi de l’autel. Il me fit sortir par le portique du septentrion et me fit faire le tour jusqu’au portique extérieur qui fait face à l’orient, et voici que les eaux coulaient au midi du portique, vers l’orient. 

(Ces eaux sortant du Sanctuaire figurent la connaissance de Dieu et de ses desseins envers les hommes, transmise par l’Esprit saint aux serviteurs de Dieu. C’est pourquoi ces eaux se dirigent vers l’orient, où Dieu a placé ses serviteurs, qui de ce fait sont devenus « la lumière du monde », selon les paroles de Jésus. Or, c’est pour éclairer son peuple, que par l’entremise de Jésus-Christ, Dieu a fait de ses serviteurs la lumière du monde. Et le peuple de Dieu, c’est premièrement ceux qui sont appelés au règne céleste, qu’ils viennent du peuple infidèle à Dieu ou du monde païen, ainsi qu’en témoigne tout l’Évangile de Dieu. La multitude de ceux qui seront sauvés d’entre toutes les tribus, peuples, langues et nations, ne recevront la vie éternelle qu’au bout du premier millénaire du règne de Christ, après le jugement dernier, selon l’Apocalypse, ch.21 et 22. Et nous l’avons vu, Dieu a placé son peuple au midi. C’est pour cette raison que les eaux sortent du côté du midi du seuil de la Maison, passent au midi de l’autel et se dirigent vers le portique extérieur de l’orient, où elles sortent au midi de celui-ci. Afin d’instruire la multitude du peuple, non seulement durant les derniers temps, mais aussi durant le règne millénaire.

Quand l’homme partit vers l’orient, avec le cordeau qu’il avait à la main, il mesura trois cent soixante coudées et me fit traverser l’eau ; j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles. Il mesura encore trois cent soixante coudées et me fit traverser l’eau ; j’avais de l’eau jusqu’aux reins. Il mesura encore trois cent soixante coudées : c’étaient des eaux à passer à la nage, un torrent qu’on ne pouvait traverser. Et il me dit : As-tu vu ? Fils de l’homme ? Ces eaux s’en vont vers le district oriental (car dès que les autres élus se convertissent, ils deviennent aussi « la lumière du monde ». Ils seront aussi de l’orient pour éclairer la multitude qui sera sauvée), puis elles descendent dans l’Arabah, débouchent dans la mer (morte), dans les eaux rejetées, et les eaux deviendront saines. 

(Ces trois fois 360 coudées désignent les trois dernières années de 360 jours, les trois derniers temps du septénaire de la fin. Ils concernent la conversion du reste des élus ; mais dans le même temps aussi la conversion de la multitude des hommes qui survivront, car c’est dès les premiers 360 coudées que les eaux se dirigent vers les terres arides de l’Arabah pour se jeter dans la mer morte, une figure ce monde.

Dès qu’un de ceux élus par Dieu reçoit le témoignage et y croit, ce qui peut prendre un certain temps, l’opposition des puissances spirituelles mauvaises est grande, il en parle à son entourage ; et ceux à qui il en a parlé font de même, à leurs parents et amis. C’est ainsi qu’une multitude se convertira au témoignage des hommes de Dieu en très peu de temps, car les événements du monde confirmeront leurs paroles. Cela se passe et se passera avec chacun de ceux à qui un disciple du Seigneur transmet la parole divine.

Il n’est donc nul besoin de constituer une organisation à l’exemple des Témoins de Jéhovah pour annoncer « l’Évangile éternel », ni d’appartenir à une « église » et de pratiquer ses rites. Il faut adorer Dieu en esprit et selon la vérité, a dit Jésus, sans se soumettre à aucun homme, ou à une quelconque organisation.

360 est le nombre de jours d’une année parfaite. Les sept « temps » du grand jour de Dieu et de la Parousie de Jésus pour le jugement, sont des années de 360 jours. Ces trois fois 360 coudées désignent les trois dernières années du « Grand jour de Dieu » et donc de ce monde. Et cela révèle qu’il faudra trois années parfaites aux serviteurs de Dieu, figurés par les deux témoins de l’Apocalypse, pour que leurs paroles soient entendues par un reste d’élus et la multitude de ceux que Dieu veut sauver. La première de ces trois dernières années, chacun des serviteurs de Dieu dispersés dans le monde a transmis son témoignage à un très petit nombre de ceux que Dieu a élus, et ceux-ci à un très petit nombre de personnes qui seront sauvées : l’eau du double torrent n’étant montée que jusqu’aux chevilles du prophète. La deuxième année, un plus grand nombre reçurent la parole, car l’eau était montée jusqu’aux reins d’Ézéchiel. Et la troisième et dernière année, tous ceux choisis par Dieu seront convertis à Christ et la vision du Temple réalisée en toutes ses parties : les eaux étaient à traverser à la nage ! Christ aura « rebâti le Temple de Dieu en trois jours » !)

Tout être vivant qui se meut partout où le double torrent parviendra, vivra, et le poisson sera très abondant ; car dès que ces eaux y parviendront (dans la mer morte), les eaux de la mer deviendront saines, et il y aura de la vie partout où le double torrent parviendra. 

(« Le double torrent » : Pourquoi le torrent sortant du sanctuaire devient-il double en se dirigeant dans les terres arides de l’Arabah vers la mer morte ? Géographiquement, l’Écriture situe le Temple de la vision à l’emplacement où fut bâti le Temple de Jérusalem. Vis-à-vis de celui-ci, à l’orient, se trouve la Montagne des Oliviers et entre les deux coule le torrent du Cédron. Celui-ci, après avoir longé du septentrion au midi la montagne du Temple et la colline d’Ophel, prend ensuite la direction de l’orient en traversant les terres arides de l'Arabah, pour se jeter dans la mer morte. Sortant du côté du midi du portique extérieur de l’orient, le torrent venant du Sanctuaire aboutit donc dans la vallée du Cédron et mêle ses eaux aux eaux du Cédron, devenant de ce fait un « double torrent ». L’allégorie est superbe, car les serviteurs de Dieu, pour comprendre le Livre de Dieu dans tous ses aspects, ont dû acquérir des connaissances scientifiques et historiques profanes, et ce sont celles-ci qui sont figurées par le torrent du Cédron, dont les eaux se mêlent aux eaux du torrent sortant du Sanctuaire, qui elles, figurent la connaissance de la parole de Dieu. Le prophète Élie, figure des serviteurs de Dieu des derniers jours, ne fut pas seulement abreuvé durant 42 mois par « les eaux du torrent » figurant la parole de Dieu, mais aussi par « le pain » apporté par un corbeau, animal impur, ce que sont les connaissances scientifiques et historiques profanes, vu qu’elles contiennent autant d’erreurs que de vérité. Il en est de même de Jean-Baptiste, qui se nourrissait de miel sauvage, autre figure de la parole de Dieu, et de sauterelles. « Les eaux rejetées », la mer morte, c’est la multitude des peuples couvrant la surface de la terre ; ils sont morts pour Dieu à cause de leurs iniquités. Mais grâce au témoignage des élus, une partie de tous les peuples et nations deviendra vivante aux yeux de Dieu et sera sauvée.)

Et il adviendra que les pêcheurs se tiendront sur ses rives ; depuis En-Guédi jusqu’à En-Eglaïm des filets seront étendus. Les poissons y seront, selon leur espèce, nombreux comme les poissons de la grande mer. Mais ses marais et ses fosses ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel. 

(Compte tenu des pêches miraculeuses réalisées par Jésus et leur signification prophétique, il est clair que cela annonce la conversion de la multitude de toutes tribus, peuples, langues et nations citées en Apocalypse 7 :9-17. Et aussi l’anéantissement des impies, des « fils du diable » dira Jésus en son temps, qui sont figurés ici par les marais et les fosses de la mer morte.)

Il me ramena au bord du torrent, et en me retournant, j’aperçus sur le bord du torrent des arbres en très grand nombre de chaque côté. Il me dit : Près du torrent, sur ses rives, de part et d’autres, pousseront toutes sortes d’arbres fruitiers dont le feuillage ne se flétrira jamais et dont les fruits ne s’épuiseront pas. Car chaque mois ils produiront des fruits nouveaux, parce que ses eaux sortent du Sanctuaire ; leurs fruits seront bons à manger et leurs feuilles serviront de remède.

(Les eaux du torrent sortant du sanctuaire désignant la connaissance de Dieu et ses desseins envers l’humanité, transmis par l’Esprit saint aux serviteurs de Dieu, ces arbres, poussant de chaque côté du torrent, concernent évidemment la réalisation de ces desseins divins envers les survivants de ce monde et figurent les hommes de Dieu. Or, selon les révélations de l’Écriture, le grand dessein de Dieu est que Christ conduise les hommes dans un mode de vie où la justice habitera, basé sur l’amour du prochain de chacun envers tous, et que les hommes soient ainsi conduits aux sources de la vie éternelle. Ce sont là les « fruits » spirituels produits par les fils de l’homme. Ces arbres figurent donc les fils de l’homme, et leurs fruits ceux qu’ils ont sauvés par la parole qu’ils leur ont transmise. Ces arbres sont des arbres de vie, et « leurs feuilles serviront de remède », car pour conduire les hommes dans un mode de vie parfait où tous connaîtront une joie de vivre ineffable, encore faut-il qu’ils redeviennent physiquement parfaits à l’exemple d’Adam à sa création. Christ leur indiquera les remèdes par lesquels ils guériront de leurs maladies et leur fera retrouver leur jeunesse.

C’est ce que dit Jésus au ch.22 de l’Apocalypse : « Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau (le ciel). Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait des arbres de vie, produisant douze fois leurs fruits, rendant leurs fruits chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. »)

Alors il me dit : Ainsi parle le Seigneur Jéhovah : Voici les limites selon lesquelles vous partagerez le pays (la terre) entre les douze tribus d’Israël (toutes les tribus de la terre), pays dont Joseph aura deux parts. 

(Joseph et Lévi, sont deux des fils de Jacob, Israël n’ayant pas reçu de territoire portant leur nom dans la terre promise, car selon les bénédictions prophétiques de Jacob sur ses fils avant de mourir, et plus tard celles de Moïse, Joseph est une des grandes figures des serviteurs de Dieu des temps de la fin, et par extension de tous ceux qui régneront avec Christ. Mais également Lévi, à qui Dieu confia le sacerdoce, car selon Apocalypse 5 :10, les rachetés de la terre seront rois et sacrificateurs pour Dieu sur les hommes.

Jacob avait dit à Joseph qu’en terre promise il aurait une part de plus que ses frères, celle que Lévi et Siméon (l’épée et l’arc de Jacob) avaient conquise sur les Phéréziens, quand ils voulurent venger l’honneur de leur sœur et prirent Sichem et son territoire. C’est ainsi qu’en Israël, les deux fils de Joseph reçurent chacun un des territoires des douze tribus issues de Jacob. Ces événements historiques sont allégoriques ; ils prophétisaient que dans l’âge à venir, les rachetés de la terre exerceront la royauté et le sacerdoce pour Dieu sur l’humanité. Ce sont là « les deux parts de Joseph » sous le règne de Christ.)

Vous en hériterez l’un comme l’autre, d’une part de ce pays (figurant la terre entière) que j’ai promis, la main levée, de donner à vos pères et ce pays deviendra votre possession. Voici les limites du pays du coté du septentrion, depuis la grande mer : Le chemin de Hethlon jusqu’à Tsedah, Hamath, Bérotha, Sibraïm, entre le territoire de Damas et le territoire de Hamath, Hatzer-Hathicon, qui est vers la frontière de Havran. Ainsi, la frontière sera, depuis la mer jusqu’à Hatzer-Hathicon, le territoire de Damas étant au septentrion, ainsi que le territoire de Hamath : tel est le côté du septentrion.

Le côté oriental sera le Jourdain, entre Havran et Damas, entre Galaad et le pays d’Israël, depuis la frontière du septentrion jusqu’à Thamar, au midi de la mer orientale : tel est le côté oriental.

Le côté du midi se dirigera d’abord vers le sud, depuis Thamar, jusqu’aux eaux de Mériba à Kadès, puis ce sera le Torrent qui se jette dans la grande mer (le « torrent d’Égypte » qui se jette dans la méditerranée à El’Arisch ; c’est le Wadi el Arisch) : tel est le côté sud, au midi.

Le côté de l’occident sera la grande mer, depuis la frontière du midi jusqu’au chemin de Hethlon qui longe le territoire de Hamath et le territoire de Damas : tel est le côté de l’occident. Vous vous partagerez ce pays selon les tribus d’Israël. Vous le diviserez entre vous et les étrangers qui séjourneront au milieu de vous, qui ont engendré des enfants parmi vous. Ils seront pour vous comme des indigènes parmi les enfants d’Israël ; ils auront leur lot avec vous au milieu des enfants d’Israël. Vous donnerez à l’étranger son héritage dans la tribu où il séjournera, dit le Seigneur, Jéhovah.

A partir de l’extrémité septentrionale, le long du chemin de Hethlon pour aller à Hamath et à Hatzer-Hathicon, le territoire de Damas étant au septentrion en bordure de Hamath, voici les noms des tribus et ce que chacun aura : De la limite orientale à la limite occidentale : Dan, une part. Depuis la frontière de Dan, de la limite orientale à la limite occidentale : Zabulon, une part. De la frontière de Zabulon, de la limite orientale à la limite occidentale : Nephthali, une part. Depuis la frontière de Nephthali, de la limite orientale à la limite occidentale : Manassé une part. Depuis la frontière de Manassé, de la limite orientale à la limite occidentale : Ephraïm une part. Depuis la frontière d’Ephraïm, de la limite orientale à la limite occidentale : Benjamin, une part.

Lorsque vous partagerez le pays en héritage, vous prélèverez comme une sainte offrande pour Jéhovah, une portion du pays, longue de trente mille coudées ; elle sera sainte dans toute son étendue. Depuis la limite de Benjamin, de l’orient à l’occident, vous prélèverez une part large de trente mille coudées, et longue comme l’une des parts des tribus. Au milieu de cette part, toute la portion prélevée sera de trente mille coudées en longueur et de trente mille coudées en largeur.

La portion très sainte, que vous prélèverez pour Jéhovah, aura trente mille coudées de longueur et douze mille coudées de largeur : trente mille coudées de longueur au septentrion, trente mille coudées de longueur au midi, douze mille coudées de largeur à l’orient et douze mille coudées de largeur à l’occident. C’est la portion très sainte du pays et le Sanctuaire de Jéhovah sera au milieu. Elle appartiendra aux sacrificateurs qui font le service du Sanctuaire, qui s’approche de Jéhovah pour le servir, aux sacrificateurs consacrés, fils de Tsadok, qui se sont acquittés à mon service et qui ne se sont pas égarés, lorsque les fils d’Israël s’égaraient comme s’égaraient les Lévites. Elle leur appartiendra comme portion très sainte, à côté du territoire des Lévites, dans la portion sainte du pays qui aura été prélevée. C’est là que seront leurs maisons. Et ce sera un lieu sacré pour le Sanctuaire.

Sur cette étendue de trente mille coudées en longueur et de douze mille coudées en largeur, tu mesureras un emplacement pour le Sanctuaire, pour le lieu très saint, au sommet de la montagne. De cette portion vous prendrez pour le sanctuaire cent cannes sur cent cannes en carré, et dix cannes pour un espace libre tout autour. Sur le sommet de la montagne, tout l’espace qu’il doit occuper est très saint.

Les Lévites, serviteurs de la Maison, auront le long de la portion des sacrificateurs, trente mille coudées en longueur et douze milles coudées en largeur, où ils auront des villes à habiter. Chaque longueur, de la portion des sacrificateurs et de la portion des Lévites, sera de trente mille coudées en longueur et chaque largeur de douze mille coudées. Ils n’en pourront rien vendre ni échanger ; les prémices du pays ne seront pas aliénées, car elles seront consacrées à Jéhovah.

Les six mille coudées qui resteront en largeur sur la face des trente mille coudées de longueur, seront destinées à la ville et sa banlieue, pour les habitations. Comme propriété de la ville, vous destinerez donc six mille coudées en largeur et trente mille coudées en longueur, parallèlement à la portion sainte prélevée ; ce sera pour toute la maison d’Israël. Vous en séparerez un carré au milieu pour la ville ; en voici les mesures : du côté du septentrion cinq mille coudées, du côté du midi cinq mille coudées, du côté de l’orient cinq mille coudées et du côté de l’occident cinq mille coudées. La ville aura une banlieue de cinq cent coudées au septentrion, de cinq cent coudées au midi, de cinq cent coudées à l’orient et de cinq cents coudées à l’occident.

Il restera en longueur, le long de la portion des Lévites, douze mille coudées à l’orient et douze milles coudées à l’occident ; son produit servira de nourriture pour ceux qui desservent la ville. Les travailleurs de la ville, pris parmi toutes les tributs d’Israël le cultiveront.

Voici les sorties de la ville, dont les portes prendront les noms des douze tribus d’Israël : sur les cinq mille coudées du côté du septentrion, trois portes : la porte de Ruben, une ; la porte de Siméon, une ; la porte de Lévi, une. Sur les cinq mille coudées de l’orient trois portes : la porte de Joseph, une ; la porte de Juda, une ; la porte d’Aser, une. Sur les cinq mille coudées du midi trois portes : la porte de Benjamin, une ; la porte de Zabulon, une ; la porte de Nephtali, une. Sur les cinq mille coudées de l’occident trois portes : la porte de Dan, une ; la porte de Gad, une ; la porte d’Issacar, une. La ville aura vingt mille coudées de tour et le nom de la ville sera désormais : Jéhovah est là (héb. = Jéhovah-Shamma).

Le reste de la part prélevée sur le pays, de part et d’autre de la portion du saint prélèvement et du domaine de la ville sera pour les princes. A partir des trente mille coudées de la portion prélevée du côté de l’orient jusqu’à la frontière de l’orient, et à partir des trente mille coudées de la portion prélevée du côté de l’occident jusqu’à la frontière de l’occident, ce sera la part des princes, la portion sainte avec le Sanctuaire de la Maison et le domaine de la ville étant au milieu.

Pour les princes, vous réserverez donc un espace aux deux côtés de la portion sainte et de la propriété de la ville, le long de la portion sainte et le long de la propriété de la ville, au côté de l’orient, et au côté de l’occident vers l’occident. Ainsi, déduction faite de la portion sainte et du domaine de la ville, tout ce qui est entre la frontière de Benjamin et la frontière de Juda sera aux princes ; ce sera leur terre, leur propriété en Israël, et mes princes n’opprimeront plus mon peuple, mais ils laisseront le pays à la maison d’Israël, selon ses tribus. (Voir plan de la portion prélevée à la fin de ce texte.)

Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Si un prince fait à l’un de ses fils un don pris sur son héritage, ce don appartiendra à ses fils, ce sera leur propriété comme héritage. Mais s’il fait à l’un de ses serviteurs un don pris sur son héritage, ce don lui appartiendra jusqu’à l’année de la libération, puis il retournera au prince ; ses fils seuls posséderont ce qu’il leur donnera de son héritage. Un prince ne prendra rien de l’héritage du peuple, il ne le dépouillera pas de ses possessions ; ce qu’il donnera en héritage à ses fils, il le prendra sur ce qu’il possède, afin que nul parmi mon peuple ne soit éloigné de sa possession.

Voici les parts des autres tribus. Depuis la portion du saint prélèvement, de la limite orientale à la limite occidentale : Juda une part. Depuis la frontière de Juda, de l’orient à l’occident : Siméon, une part. Depuis la frontière de Siméon, de l’orient à l’occident : Ruben, une part. Depuis la frontière de Ruben, de l’orient à l’occident : Issacar, une part. Depuis la frontière d’Issacar, de l’orient à l’occident : Aser, une part. Depuis la frontière d’Aser, de l’orient à l’occident Gad, une part. Depuis la frontière de Gad, du côté méridional, vers le midi, la frontière ira de Thamar jusqu’aux eaux de Mériba à Cadès, et au torrent qui va à la grande mer. Tel est le pays que vous diviserez en portion d’héritage pour les tribus d’Israël, et telles sont leurs parts, dit le Seigneur, Jéhovah. 

(Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, les « douze » tribus d’Israël sont une figure de toutes les tribus, peuples, langues et nations de la terre, et par extension de toutes les familles humaines. Ce partage équitable de la terre, de part et d’autre de la portion prélevée, illustre la réalisation sous le règne de Dieu de sa Promesse à Abraham, Promesse selon laquelle toutes les familles de la terre seront bénies : « Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre ; Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler. » (Michée 4 :3,4.)

Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange les fruits ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas d’enfants pour les voir périr ; car ils formeront une race bénie de Jéhovah et leurs enfants seront avec eux. Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion comme le bœuf mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort, ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit Jéhovah.  (Esaïe 65)

Jamais plus ils ne seront dépouillés de leurs biens ; pas même par « les princes » établis par Dieu. Car toute domination humaine aura à jamais disparue et jamais plus un homme ne dominera sur un autre homme. Il en sera comme après les guerres de conquêtes au temps de Josué, puis des Juges : « En ce temps-là, il n’y avait pas de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. » (Juges 17 :6). Chacun se soumettant volontairement à la loi divine, Jéhovah seul régnait sur eux. Les sacrificateurs étaient chargés d’enseigner la loi au peuple et d’accomplir pour lui le rituel des sacrifices imposés par la loi, et non pas d’exercer une domination quelconque. Quand aux Juges, quand il y en eut, c’était des libérateurs choisis par Dieu pour délivrer son peuple de ses ennemis, quand celui-ci se repentait après avoir été abandonné un temps par Dieu à cause de ses infidélités. Ce n’était pas des dominateurs régnant sur le peuple, mais ils exerçaient la justice.

Les « princes » que Dieu établira, qui furent déjà préfigurés par les douze princes engendrés par Ismaël (Gen.17 :20), sont ceux dont il est question en Psaumes 45 :17, en ces mots : « Tes fils prendront la place de tes pères : tu les établiras princes sur toute la terre. » Selon Paul, en Hébreux 1 :8, c’est à notre Seigneur Jésus, que ce Psaume s’adresse. On pourrait donc penser qu’il s’agit ici de ses disciples, de ceux qui constitueront le règne céleste avec Jésus. Toutefois, ceux qui partageront le règne avec Christ, sont appelés par l’Écriture « les frères » du Seigneur et pas seulement « ses enfants », comme dans ces paroles prophétiques d’Esaïe 8 :18 : «Voici, moi et les enfants que Jéhovah m’a donnés, nous sommes des signes et des présages en Israël, de la part de Jéhovah des armées. »

Voici ce que Paul écrit à ce sujet, en parlant de Jésus : « Celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, pour que, par la grâce de Dieu, il souffrit la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses (Dieu), et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut (Jésus-Christ). Car celui qui sanctifie (Jésus) et ceux qui sont sanctifiés (les « fils » que Dieu voulait conduire à la gloire céleste) sont tous issus d’un seul (Dieu, car c’est Dieu qui les a fait naître). C’est pourquoi il (Jésus) n’a pas honte de les appeler frères, lorsqu’il dit : J’annoncerai ton nom à mes frères, je te célébrerai au milieu de l’assemblée...(...)

En fait, les paroles du Ps 45, comme aussi celles d’Esaïe 8 :18, qui sont attribuées à Jésus, concernent plus exactement ceux dont Jésus était la grande figure : les hommes que Dieu fit naître pour le servir dans les temps de la fin. C’est par leur entremise qu’aujourd’hui Jésus accomplit l’œuvre de salut de Dieu en faveur de l’humanité. Car par la puissance de l’Esprit de Dieu, Jésus-Christ est de retour en chair, en chacun des serviteurs de Dieu : 1 Jean 4 :2-3 : « Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu (Jean ne dit pas est né dans la chair, mais est venu en chair, il parle ici pour la fin des temps !) Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. ». Et quand le Ps 45 dit « Tes fils prendront la place de tes pères », il s’adresse à chacun des serviteurs de Dieu d’aujourd’hui, et parle de certains de ceux qui se convertissent à leurs paroles, de leurs « fils » charnels ou spirituels, qui les suivent dans les voies divines, sans pour autant être appelés au règne céleste.

Dieu les établira « princes sur la terre », non pas à la manière des dominateurs de ce monde, mais à l’exemple d’Abraham, d’Isaac et de Jacob : pour enseigner aux hommes à garder la voie de Jéhovah, en pratiquant la droiture et la justice, et les conduire ainsi aux sources de la vie éternelles.

Ils seront au service de l’humanité, sans en retirer un quelconque avantage personnel, raison pour laquelle dans cette illustration figurant l’humanité sous le règne de Christ, les territoires des « princes » sont indépendants de ceux du peuple, en bordure des deux côtés du saint prélèvement figurant le royaume céleste. Et c’est vraisemblablement vers eux que les rachetés de la terre iront en prenant figure humaine, pour leur donner les instructions du royaume de Dieu. Mais cela n’exclut pas qu’ils le feront aussi pour d’autres hommes, individuellement. Les détails de la vie future sous le règne de Christ ne sont pas révélés.

La vision ne cite aucun territoire « au-delà du Jourdain », comme ce fut cependant le cas au temps de Moïse et de Josué. L’Écriture prend ces territoires pour figurer le monde païen, ceux qui sont éloignés de Dieu et de ses promesses et le Jourdain pour figurer la connaissance de la parole de Dieu. Or, après la fin de ce monde, spirituellement parlant, il n’y aura plus de territoires « au-delà du Jourdain » : tous connaîtront Jéhovah et son Christ et seront son peuple.

La loi de Moïse ordonnait de traiter l’étranger avec humanité (Lév. 19 :34), néanmoins elle leur refusait le droit de posséder définitivement des propriétés dans le pays. Ce n’est qu’à la troisième génération qu’ils pouvaient, sous certaines conditions acquérir le droit de nationalité. Mais la vision nous montre ici les étrangers recevoir leur part du pays au même titre que les fils d’Israël, car sous le règne de Dieu, les uns et les autres seront le peuple de Dieu. Par conséquent, ceux qui se convertiront au témoignage des serviteurs de Dieu durant les derniers quarante-deux mois, venant de la « synagogue de Satan » où ils ont cru servir Dieu, n’auront rien de plus que les « étrangers » venant du monde païen. Car tous sont appelés à être sur terre le peuple de Dieu. Souvenons-nous de la parabole des ouvriers loués à différentes heures, mais recevant tous le même salaire : Matthieu 20 :1-16 ! Au cours de la grande tribulation de ces 42 mois, « quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé » : Joël 2 :32 ; Romains 10 :12-13. Et après la fin de ce monde, « chacun habitera sous sa vigne et sous sont figuier » : Michée 4 :4.

Dans la portion prélevée, la portion sainte, au centre, est de 30.000 coudées de long sur 30.000 coudées de large. Soit 120.000 coudées de pourtour : 4x30.000 coudées. Comptés en palmes ces nombres sont 7x30.000=210.000x4=840.000, dont le nombre intérieur est 12, nombre qui concerne les choses de la terre et qui désigne la totalité de ce dont on parle, en l’occurrence, ici la multitude des survivants de ce monde citée en Apocalypse ch.7, les 120.000 de la prophétie de Jonas, dirigée par Christ dans la vie pour laquelle Dieu créa l’humanité.

Cette portion sainte est divisée en 3 parties : 2 de 12.000 coudées de large et 1 de 6.000 coudées, la longueur, qui se mesure d’est en ouest, étant pour chacune de 30.000 coudées. 2X12.000=24, nombre désignant l’organisation céleste des rachetés de la terre, en vue de conduire l’humanité à la vie éternelle. Contrairement au texte de nos Bibles, qui fut manipulé par les docteurs juifs, la portion de 12.000 coudées constituant la part des sacrificateurs, fils de Tsadok, part au centre de laquelle se trouve le Sanctuaire, la portion très sainte donc, est du côté de Benjamin, dont l’Écriture a fait une autre figure des survivants de ce monde, selon les bénédictions prophétiques de Moïse : Deutéronome 33 :12. (Dans le plan de la portion prélevée, repris dans le VIème tome, il faut mettre Benjamin à la place de Juda et vice versa). Car c’est pour sauver la multitude que Dieu fit naître ses serviteurs, « les fils de Tsadok », dont il fit « une maison spirituelle » qu’il habite par son Esprit saint.

C’est aussi la raison pour laquelle Jérusalem et son Temple se trouvaient sur le territoire de Benjamin, quoique le roi David en fit la capitale de son royaume. La part des Lévites, également de 12.000 coudées, est celle occupée dans l’organisation céleste par le reste de ceux que Dieu a élus pour le règne, ceux qui furent convertis par les serviteurs nés de Dieu.

La part de 6.000 coudées, avec la ville au centre, qui est à la frontière de Juda, à qui le règne à appartenu depuis David, figure les sujets du royaume et la terre entière, sur laquelle régnera éternellement Christ, le royaume de Dieu. (Voir le plan de la portion prélevée à la fin de cet ouvrage.) Cela est confirmé par les nombres des mesures de cette partie de la portion sainte prélevée : 30.000 coudées de long, ou 210.000 palmes, nombre intérieur 3 ! 6.000 coudées de large, soit 42.000 palmes, nombre intérieur 6, désignant les 42 mois de guerre des serviteurs de Dieu contre les puissances du mal, pour sauver la multitude des survivants de ce monde. Le carré pour la ville est de 5.000 coudées de côtés fois quatre = 20.000 coudées, soit 140.000 palmes, nombre intérieur 5, désignant la partie de l’humanité que les élus ont arraché à la domination du diable. La banlieue de la ville est de 500x4=2.000 coudées, soit 14.000 palmes, désignant la totalité des hommes ayant été sauvés au bout des temps arrêtés par Dieu.)

Il me reconduisit vers le portique, vers le portique dont la face est vers la route de l’orient Et voici que la gloire du Dieu d’Israël s’avançait de l’orient (notre Seigneur Jésus-Christ). Sa voix était comme la voix des grandes eaux (la multitude de toutes tribus, peuples, langues et nations : Apoc. 17 :15), et la terre resplendissait de sa gloire (car tout ce qu’il devait réaliser durant les 2705 jours des temps arrêtés par Dieu est accompli et l’humanité sauvée).

Cette vision était semblable à celle que j’avais eue lorsque j’étais venu pour détruire la ville, (la synagogue de Satan), ce que je voyais était semblable à la vision que j’avais eue près du fleuve du Kébar, et je tombai sur ma face. La gloire de Jéhovah entra dans la Maison, par le chemin du portique dont la face était vers l’orient. Alors l’Esprit m’enleva et me transporta dans le parvis intérieur. Et voici, la gloire de Jéhovah remplissait la Maison. Jéhovah me dit : Fils de l’homme, applique ton cœur, et regarde de tes yeux ! Écoute de tes oreilles tout ce que je dirai au sujet de toutes les ordonnances de la Maison de Jéhovah et de toutes ses lois. 

(La vision de la Parousie de Jésus, pour le jugement, réapparaît au prophète aussitôt que tout est accompli, l’humanité sauvée et le royaume constitué dans le ciel, pour donner des instructions aux hommes, Jésus lui-même étant la tête de ce royaume. Ce fait montre, incontestablement, que les quatorze paroles divines reçues par Ézéchiel concernent toutes les six mois et sept temps de la Parousie de Jésus : voir l’Évangile de Dieu, pages 147-148. Par conséquent, les faits historiques de l’histoire de la descendance charnelle d’Abraham et des peuples païens, qui sont à la base des paroles de Dieu, sont allégoriques, prophétisant les événements du grand jour de Dieu et de la Parousie du Seigneur.)

Il me ramena vers le portique extérieur de la Maison dont la face est vers la route de l’orient (par lequel on entre sur le parvis extérieur); elle était fermée (puisque tout étant accompli, personne n’y entrera encore !). Et Jéhovah me dit : Ce portique restera fermé ; il ne s’ouvrira pas, personne n’entrera par ce portique, car Jéhovah, le Dieu d’Israël est entré par là (par son Esprit saint, résidant en Christ : Jésus et ses disciples et tous ceux de la multitude, car selon la prophétie de Joël, dans les derniers jours de ce monde, Dieu répandra son Esprit sur toute chair ainsi qu’il l’avait promis : « Je répandrai mon esprit sur toute chair : vos fils prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. » : Joël 2 :28,29. Quand aux princes, en tant que princes (pour transmettre les directives de Christ à l’humanité) ils pourront s’y asseoir pour manger le pain devant Jéhovah (recevoir les instructions de Christ) mais ils entreront par le vestibule du portique et sortiront par le même chemin (eux-mêmes faisant partie des survivants de ce monde figurés par le parvis extérieur, sur lequel est ouvert le vestibule du portique !).

Lorsque le peuple du pays se présentera devant Jéhovah aux solennités, celui qui entrera par le portique du septentrion pour se prosterner devant Jéhovah, sortira par le portique du midi, et celui qui entrera par le portique du midi sortira par le portique du septentrion ; on ne s’en retournera pas par le portique par lequel on sera entré, mais on sortira par celui qui lui est opposé. Le prince aussi entrera comme ils entreront, et sortira comme ils sortiront. 

(Toutes les solennités ou convocations sacrées imposées par Dieu étaient des illustrations allégoriques, prophétisant les événements du grand jour de Dieu (Yomel en hébreu). Ces paroles ne révèlent donc pas que sous le royaume de Dieu, celui-ci imposera à l’humanité un culte rituel semblable à celui qui fut imposé aux fils d’Israël.

La Pâque, qui célébrait la sortie d’Égypte des fils d’Israël, préfigurait le salut de la multitude de ceux qui survivront à ce monde grâce au sacrifice de Jésus et de ses disciples, eux-mêmes préfigurés par l’agneau pascal. L’extermination cette nuit là de « tous les premiers-nés d’Égypte » préfigurait l’extermination de tous « les fils du diable », les fils de Caïn, premier nés de l’homme !

La fête des pains sans levain, de 7 jours, annonçait que la multitude des survivants allait se purifier de la corruption de ce monde et des mauvaises œuvres qu’elle leur suscitait. C’est pourquoi en Apocalypse 7 :9-17, en réponse à la question de l’apôtre de Jean, à propos de la multitude qui sert Dieu nuit et jour dans son Temple, l’ange du Seigneur lui répond : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes (leurs œuvres) et les ont blanchies dans le sang de l’agneau ».

La Pentecôte se célébrait le 50ème jour après le sabbat de la Pâque et annonçait le « Jour de Dieu », le Yomel qui se célébrait le 10 du septième mois, au jour des Expiations de toutes les 50ème années d’un cycle de 49 ans. La Pentecôte, où se faisait l’offrande des prémices de la récolte des blés, illustrait l’offrande des serviteurs de Dieu et des autres élus : les douze sources d’eau d’Elim et les 70 palmiers : consacrer leur vie à travailler avec Dieu à sauver la multitude qui survivra sur terre. C’est ce qui fut illustré à la Pentecôte de l’an 29, quand les cent vingt disciples de Jésus, se mirent à rendre témoignage, dans toutes les langues des nations, à une multitude venant de tous les peuples : Actes des apôtres, ch. 2.

Le grand jour des Expiations, suivi cinq jours plus tard de la fête des Tabernacles, annonçait que les serviteurs de Dieu et le reste des élus allaient prendre sur eux les péchés de la multitude, pour le salut de laquelle ils sacrifiaient leur vie. Et offrir à Dieu les plus beaux fruits de la terre : les hommes dignes de la vie pour laquelle Dieu créa l’humanité. C’est ce qui fut illustré par la fête des Tentes ou Tabernacles.

Les Nouvelles lunes, qui se célébraient au son des trompettes de Dieu, tout comme le 7ème mois et le jour des Expiations, annonçaient les temps nouveaux qui débuteront avec les sept temps de la fin, quand retentiront dans le ciel les sept trompettes de l’Apocalypse pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit ; mais aussi les temps nouveaux qui débuteront avec « la fête des Tabernacles » !

Par conséquent, quand les paroles citées plus haut disent : « Lorsque le peuple du pays se présentera aux solennités », elles parlent de ceux qui se convertiront à Christ en réalisation de ce qu’annonçaient ces solennités ! Et quand elles parlent de ceux qui entreront par le portique du midi et de ceux qui entreront par le portique du septentrion, elles parlent de ceux qui se convertiront venant du peuple qui s’est détourné de Dieu et de ceux qui viendront du monde païen. Or, ni les uns ni les autres ne peuvent « revenir en arrière » ! Dans l’Écriture, s’en retourner par le chemin d'où on est venu, signifie retourner en arrière spirituellement. D’où qu’ils viendront, du midi ou du nord, tous ceux qui se convertiront auront fait un choix définitif, sans quoi ils tomberont sous le coup du jugement des impies. C’est ce que Dieu révéla la deuxième fois qu’il s’adressa à Ézéchiel, quand il l’a établi comme sentinelle sur la maison d’Israël :

« Toi donc, fils de l’homme, dis aux enfants de ton peuple : Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, s’il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ? Toute sa justice sera oubliée, parce qu’il s’est livré à l’injustice et au péché, et à cause de cela, il mourra. Non, la justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa transgression. Et lors même que j’aurai dit au juste qu’il vivra, si, se confiant en sa justice il fait le mal, on ne se rappellera plus rien de sa justice, et à cause du mal qu’il aura fait, il mourra. Mais de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression, de même, si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas, toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées ; il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée.

Et lors même que j’aurai dis au méchant : Tu mourras ! S’il se détourne de son péché et pratique la droiture et la justice, s’il rend le gage, s’il restitue ce qu’il a ravi, s’il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l’injustice, il vivra, il ne mourra pas, car tous les péchés qu’il a commis seront oubliés. (…) Prendrais-je plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur, Jéhovah ? N’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? » 

Souvenons-nous de l’avertissement de Pierre : « Si après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue et du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. » 2 Pierre 2 :21-22.

Et de celui de Paul : « Il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part à l’Esprit saint, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » (Héb. 6 :4-6)

Et encore : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, à moi la rétribution ! Et encore : Jéhovah jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10 :25-31).

Et il est évident que cela est valable pour tous, pour celui destiné au règne céleste, pour « le prince », comme pour celui destiné à survivre sur terre, pour « le peuple » donc. C’est pourquoi les paroles citées plus haut ajoutent : « Le prince aussi entrera par où ils entreront et sortira par où ils sortiront », qu’il vienne de la «synagogue de Satan » ou du monde païen, du midi ou du nord.)

Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Quand au portique intérieur, dont la face est vers l’orient, il restera fermé les six jours ouvriers, mais il restera ouvert le jour du sabbat ; il restera ouvert le jour de la nouvelle lune.

(Le jour du sabbat, c’est-à-dire du repos de Dieu, commença quand Dieu confia à l’homme le soin d’achever son œuvre sur la terre, afin de lui donner la joie de participer à sa création, en faisant de la terre un merveilleux jardin de délice pour tous ses habitants, selon le modèle qu’il lui donna à l’origine, ce que fut le jardin d’Éden.

La « semaine » de l’aménagement de la terre, est une semaine où chaque « jour » est de 7.000 ans et ce fut avec le «7ème jour», que le «repos» de Dieu relatif aux choses de la terre débuta. En la quarantième année de ce «7ème jour», quand l’homme était dans sa 70ème année, il se détourna de Dieu et cessa donc de participer à l’œuvre divine. Dieu sut alors qu’il ne réussirait pas à réaliser son dessein sans soumettre l’humanité à la rude école de la connaissance du bien et du mal, ce qu’il avait prévu au cas où l’homme se détournerait de ses voies. Épreuve devenue indispensable pour que se manifeste les hommes dignes de la vie pour laquelle il créa l’humanité.

Toutefois il sut aussi que la majorité des hommes se révélerait mauvais et qu’ils en arriveraient à s’autodétruire en détruisant la terre, rendant impossible la survie des hommes qui sont « à son image », aimant leur prochain comme eux-mêmes. Mais il sut également que cette destruction de la terre n’atteindrait « un point de non retour » que vers la fin du 6ème millénaire du 7ème jour. C’est ainsi qu’il décida d’intervenir définitivement dans les affaires humaines avant qu’il soit trop tard pour sauver la planète. Ce sera après avoir laissé les hommes suivre leurs propres voies durant 6.000 ans sous la domination de son adversaire. C’est ce que figurent «les six jours ouvriers ». Ensuite, il anéantira tous les hommes qui sont à l’image de Satan, en ne laissant subsister que ceux qui sont à sa propre image, pour que ceux-ci aient tout le 7ème millénaire du 7ème jour pour achever son œuvre terrestre et amener, sous le règne de Christ, toute chose à sa perfection ici bas. Ce 7ème millénaire du 7ème jour est donc « le jour de sabbat » qui fut préfiguré par tous les jours de sabbats des solennités imposées par la loi, qui toutes sont prophétiques d’événements de ce « jour » de sabbat.

Et c’est pour révéler ce dessein, conçu dès l’origine de ce monde, que Dieu imposa l’observance du sabbat avec la loi transmise par Moïse. Or, il est significatif que les paroles citées plus haut associent le jour du sabbat à la célébration de la nouvelle lune, qui annonçait des temps nouveaux ! Cela révèle que les temps nouveaux qui débutèrent avec le grand jour de Dieu, quand le royaume commença à être au milieu des hommes, était le commencement de ce « jour » de sabbat. Par conséquent le 7ème millénaire du 7ème jour est le « jour de sabbat » dont parle le texte de la vision cité plus haut, le « jour » où les hommes achèveront l’œuvre terrestre de Dieu. C’est pourquoi le portique de l’orient, celui d’où vient toute la lumière de la Parole de Dieu, est désormais ouvert pour ceux qui entrent dans le « Temple de Dieu ».

Le peuple du pays se prosternera devant Jéhovah à l’entrée de ce portique, aux jours du sabbat et aux nouvelles lunes. Le prince arrivera par le chemin du vestibule extérieur, et se tiendra près des colonnes du portique intérieur ; les sacrificateurs offriront son holocauste et ses sacrifices d’actions de grâces ; il se prosternera sur le seuil du portique, puis il se retirera, et le portique ne sera pas fermé avant le soir (soit pas avant la fin de ce «jour de sabbat »). Si le prince offre à Jéhovah un holocauste volontaire (le don de soit) ou un sacrifice volontaire d’action de grâce (en renonçant à tout en ce monde pour travailler avec Dieu au salut de l’humanité) un autre jour, on lui ouvrira le portique dont la face est du côté de l’orient, et il offrira son holocauste et son sacrifice d’action de grâces comme il doit le faire le jour du sabbat ; puis il se retirera, et l’on fermera le portique aussitôt qu’il se sera retiré.

(Le « prince » désigne ici ceux qui sont « les princes de Dieu » avant et pendant le jour du sabbat de Dieu et la Parousie du Seigneur : les serviteurs de Dieu, ceux qu’il fit naître partout dans le monde pour le servir dans les temps de la fin. Dès qu’ils ont répondu à l’appel de Dieu, le portique intérieur de l’orient s'est ouvert pour eux, afin de les éclairer sur la parole de Dieu et ses desseins, mais ce fut pour eux seuls. Car il fallait que se réalise cette vision du prophète Esaïe avec chacun d’eux, vision qui se réalisa une première fois avec Jésus :

« L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône élevé, et les pans de sa robe remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est Jéhovah des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la Maison se remplit de fumée. (C’est une vision du futur qui est donnée au prophète, quand le royaume de Dieu aura réalisé le salut de l’humanité et qu’on se souviendra (« la fumée » figurant le souvenir), que le salut de l’humanité a été réalisé grâce à la victoire des hommes de Dieu et des anges sur l’empire du diable, la bête à sept têtes et dix cornes de l’Apocalypse, qui se caractérise par le nombre 6 et qui n’a réussi à détourner de Dieu qu'une partie (6) de l’humanité. C’est pourquoi : « Toute la terre est pleine de la gloire de Jéhovah des armées ! »).

Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, Jéhovah des armées (Cette vision fait comprendre à Esaïe que le peuple de Dieu, dont il fait partie, enseigne des mensonges sur Dieu et ses desseins envers l’humanité, raison de sa frayeur). Mais l’un des Séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’Autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres, ton iniquité est enlevée, et ton péché expié. Et j’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici envoie-moi. Il dit alors : Va, et dis à ce peuple : Vous entendrez, et vous ne comprendrez pas ; vous verrez, et vous ne saisirez pas. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, pour qu’il ne voie pas de ses yeux, n’entende pas de son cœur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri.

Je dis : Jusqu’à quand ? Et il répondit : Jusqu’à ce que les villes soient dévastées et privées d’habitants ; jusqu’à ce qu’il n’y ait personne dans les maisons, et que le pays soit ravagé par la solitude ; jusqu’à ce que Jéhovah ait éloigné les hommes, et que le pays devienne un immense désert, et s’il y reste encore un dixième des habitants, ils seront à leur tour anéantis.

Mais comme le térébinthe et le chêne conservent leur tronc quand ils sont abattus, une sainte postérité renaîtra de ce peuple (les 7.000 de Romains 11). En ce jour-là, chacun entretiendra une jeune vache et deux brebis ; et il y aura une telle abondance de lait (de révélations divines) qu’on mangera de la crème, car c’est de crème et de miel que se nourriront tous ceux qui seront restés dans le pays. »

C’est ainsi que bien avant le grand jour du Sabbat de Dieu, le portique de l’orient fut ouvert pour les princes de Dieu qui régneront avec Christ.

Fais attention à ceux qui doivent entrer dans la Maison de Jéhovah par toutes les issues du Temple. Car ainsi parle le Seigneur, Jéhovah. Aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n’entrera dans mon Sanctuaire, aucun des étrangers qui seront au milieu des fils d’Israël. 

(La circoncision était un signe de l’alliance de Dieu avec Abraham. Celui-ci vivait la vie d’un grand Seigneur dans la ville d’Ur en Chaldée. Mais lorsque Dieu lui fit la Promesse de bénir toutes les familles de la terre en sa postérité, il quitta tout pour la vie de nomade qui devait le conduire dans un pays qu’il ne connaissait pas. Il vainquit ainsi son égoïsme charnel pour travailler avec Dieu au salut de l’humanité. C’est ainsi que la circoncision était une illustration de cette victoire d’Abraham sur son égoïsme. Or, en imposant la circoncision à Abraham et à sa descendance comme signe de son alliance, Dieu révéla les conditions de sa grâce : Aller jusqu’à renoncer à satisfaire son égoïsme pour aimer son prochain comme soi-même, si cela s’avère nécessaire. C’était ce que Christ allait pratiquer et enseigner. Par conséquent, Christ étant venu, la pratique de ce rite n’avait plus de raison d’être, car seul la circoncision du cœur a une valeur spirituelle et non celle de la chair, qui ne constitua qu’un témoignage de la foi en Dieu d’Abraham et de son amour pour les autres hommes : « La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. » :1 Cor. 7 :19.

Tu diras à la maison de rébellion (aux 7 assemblées d’Asie fondées par les serviteurs de Dieu) : Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : C’en est assez, maison d’Israël, de toutes les abominations que vous commettiez quand vous faisiez entrer des étrangers incirconcis de cœur et incirconcis de chair, de sorte qu’ils se trouvaient dans mon Sanctuaire et profanaient ma Maison. Vous ne vous êtes pas acquittés du service de mes choses saintes, mais vous avez institué à votre profit ces étrangers, pour faire le service dans mon Sanctuaire et offrir mon pain, la graisse et le sang (la nourriture spirituelle, les paroles de la vie éternelle) à toutes vos abominations. Vous avez ainsi rompu mon alliance. Mais maintenant c’en est assez, maison d’Israël, car aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair n’entrera plus dans mon Sanctuaire. 

(C’est à Ézéchiel que Dieu s’adresse et donc à ses serviteurs dispersés dans le monde. La maison de rébellion désigne les assemblées qu’ils fondèrent, les sept assemblées d’Asie, et les « étrangers » ce sont les hypocrites qui s’y sont introduits.

C’est ce que notre Seigneur Jésus reprocha aussi dans ses « lettres aux assemblées d’Asie », en Apocalypse. S’adressant à son serviteur, le Seigneur lui dit : « Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan (dans le monde).Tu tiens à mon nom et tu n’as pas renié ma foi (…) Mais j’ai un peu contre toi que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui conseillait à Balac de mettre devant les fils d’Israël une pierre d’achoppement, pour les amener à manger des viandes sacrifiées aux idoles et à se livrer à l’impudicité. Tu as de même, toi aussi, des gens attachés à la doctrine des nicolaïtes. Repens-toi ! Sinon, je viens à toi bientôt et je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche. »

Or, selon la prophétie de Daniel, aussi bien parmi ceux qui viendront du midi, que parmi ceux venant du septentrion, il y aura des hypocrites qui tenteront de s’introduire dans le Temple de la vision. C’est alors que les serviteurs de Dieu devront se souvenir que ce sont eux qui détiennent les clés du royaume de Dieu, de ce Temple spirituel de la vision, selon les paroles de Jésus à Pierre et à ses autres disciples : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » ; « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel » : Mat. 16 :19 et 18 :18. C’est pourquoi, en Apocalypse, Jésus dit aussi des deux témoins figurant les serviteurs de Dieu : «Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. » Apoc. 11 :5.)

Quant aux Lévites, qui se sont éloignés de moi au temps de l’égarement d’Israël, qui s’est égaré de moi pour suivre ses sales idoles (ici Dieu s’adresse au reste de son peuple, à ceux qui viendront de la synagogue de Satan, du peuple des Témoins de Jéhovah, dont Paul parla dans sa lettre aux Romains ch.11), ils porteront la peine de leurs iniquités. Dans mon Sanctuaire, ils seront ceux qui assurent la garde des portiques et ils feront le service de la Maison ; ce sont ceux qui immoleront l’holocauste et le sacrifice pour le peuple et ce sont eux qui se tiendront devant lui pour le servir.

(Ce sont eux, principalement, qui transmettront à la multitude le témoignage pour lequel les serviteurs de Dieu ont sacrifié toute leur vie. Particulièrement à ceux se trouvant dans les Témoins de Jéhovah. C’est pourquoi ils devront veiller à ce qu’aucun hypocrite se joigne à eux et entre par les portiques dans le parvis extérieur du Temple de la vision. Ceux que Dieu a élus d’entre les païens rassembleront surtout ceux de la multitude venant du septentrion et ne sont pas concernés par ces paroles.) 

Oui, parce qu’ils l’ont servi devant leurs sales idoles, et qu’ils ont fait tomber la maison d’Israël dans le péché, à cause de cela j’ai levé ma droite contre eux, dit le Seigneur Jéhovah, et ils porteront la peine des abominations qu’ils ont commises : je les chargerai du service de la Maison, pour tout son ouvrage, pour toute besogne qu’il faudra y faire. (Pour sauver la partie de l’humanité qui survivra à ce monde. Car c’est cela « le service de la Maison », la raison pour laquelle Dieu a décidé de constituer le royaume céleste !)

Mais les sacrificateurs, les lévites fils de Tsadok, qui ont gardé les observances de mon Sanctuaire quand les enfants d’Israël s’égaraient loin de moi, ce sont eux qui s’approcheront de moi pour me servir, et qui se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang (le témoignage de leurs lèvres, auquel ils consacrèrent leur vie et dont la plupart furent tués à cause de leur témoignage : la graisse figure l’abondance de la vie et le sang la vie sur terre), dit le Seigneur, Jéhovah. Ce sont eux qui entreront dans mon Sanctuaire, eux qui s’approcheront de ma table pour me servir, ils seront à mon service. 

(Il s’agit particulièrement des serviteurs de Dieu des temps de la fin, mais aussi de tous les hommes de Dieu depuis Abel, le premier des justes.)

Lorsqu’ils franchiront les portiques du parvis intérieur, ils revêtiront des habits de lin ; ils n’auront sur eux rien qui soit en laine, quand ils feront le service dans les portiques du parvis intérieur et dans la Maison. Ils auront des tiares de lin sur la tête, et des caleçons de lin sur les reins ; ils ne se ceindront pas de manière à exciter la sueur. Quand ils sortiront vers le parvis extérieur, vers le peuple, ils ôteront les vêtements avec lesquels ils font le service, et les déposeront dans les chambres du Sanctuaire ; ils en mettront d’autres, pour ne pas sanctifier le peuple par leurs vêtements. 

(Selon l’Apocalypse, les vêtements de lin figurent les œuvres justes des saints, de ceux qui ont « crucifié la chair avec ses passions et ses désirs », pour régner avec Christ dans la nature des anges de Dieu : Galates 5 :20. Par extension ils figurent la nature spirituelle qu’ils ont revêtue pour vivre dans le monde des esprits célestes. Les vêtements de laine, par contre, figurent la nature humaine qu’il faut abandonner pour entrer dans le royaume des cieux. Toutefois, les esprits célestes étant invisibles aux yeux de la chair, quand ils descendront dans le parvis extérieur vers le peuple, soit sur terre, pour guider l’humanité dans les voies divines, ils se dévêtiront de leur nature spirituelle et revêtiront la nature humaine, ainsi que je l’ai expliqué plus haut.)

Ils ne se raseront pas la tête et ils ne laisseront pas croître leur chevelure, mais ils se couperont bien les cheveux. 

(La loi de Moïse imposait à un homme faisant vœux de se consacrer à Dieu pour un temps, de laisser croître librement ses cheveux. C’était pour témoigner de ses œuvres, accomplies avec l’Esprit de Dieu qui était en lui : « … il porte sur sa tête la consécration de son Dieu » : Nombre 6 ; Juges 16 :17. Quand il cessait de servir d’instrument à Dieu pour révéler sa parole ou prophétiser des événements proches ou lointains, il devait se raser la tête : Nomb. 6 :9-12,18. De là est venu la coutume des Juifs de se raser la tête dans le malheur, quand ils devenaient conscients que Dieu les avait abandonnés à cause de leurs iniquités. Mais ceux qui composeront le Sanctuaire céleste ont voué toute leur vie à Dieu et sont fidèles à leur engagement ; ils sont pour toujours au service de Dieu et jamais l’Esprit saint ne les abandonnera. Leurs œuvres en témoignent et ils n’ont besoin d’aucun signe extérieur révélant qu’ils sont des serviteurs de Dieu.)

Aucun sacrificateur ne boira de vin quand il entrera dans le parvis intérieur. 

(Le vin, dont la couleur rappelle celle du sang, figure la vie des hommes sur terre et c’est ce qu’ils abandonneront pour entrer dans le royaume des cieux, car « la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu » : 1 Cor. 15 :50.)

Les sacrificateurs ne prendront pour femme ni une veuve, ni une femme répudiée, mais seulement des vierges de la race de la maison d’Israël, ou une veuve si elle est la veuve d’un sacrificateur. 

(Selon les paroles de Jésus, en Matthieu 22 :30, ceux qui appartiennent à Christ ne prendront ni femmes ni maris, car ils seront semblables aux anges dans le ciel. Il faut donc considérer la femme au sens allégorique de l’Écriture, désignant un peuple ou une assemblée. Or, après avoir quitté le peuple des Témoins de Jéhovah pour servir Dieu, dispersés dans le monde, les serviteurs de Dieu ne pouvaient pas s’associer à l’une ou l’autre des assemblées religieuses que le diable a multipliées dans le monde, car elles sont semblables à une veuve, ou à une femme répudiée, Dieu les ayant rejetées ; aucune n’est « l’épouse de l’agneau » ! Cela est valable aussi pour « le reste des élus », qu’ils viennent du « midi ou du nord ». Ils peuvent s’associer seulement « à une vierge de la race de la maison d’Israël », soit des « princes de Dieu », et donc à une des sept assemblées d’Asie, qui ne deviendra « la veuve d’un sacrificateur », que lorsque le serviteur de Dieu de cette assemblée aura été livré à la mort.)

Les sacrificateurs ne mangeront d’aucun oiseau et d’aucun animal mort ou déchiré. Un sacrificateur n’ira pas près d’un homme mort pour en devenir impur ; ils ne pourront se souiller que pour un père ou une mère, pour un fils ou une fille, pour un frère, ou pour une sœur qui n’a pas appartenu à un homme. Après sa purification, on lui comptera sept jours, et le jour où il entrera dans le lieu saint, dans le parvis intérieur pour faire le service du Sanctuaire, il offrira son sacrifice pour le péché, dit le Seigneur Jéhovah. 

(« Manger d’un animal mort » ou « s’approcher d’un mort », cela a le même sens : il ne faut pas entretenir des relations avec un homme que Dieu a rejeté, qui est mort à ses yeux, car il a péché contre son Esprit saint, selon les paroles de Pierre et de Paul reprises plus haut. A l’exception toutefois d’un proche parent : père, mère, fils, fille, frère ou sœur. Au bout des « sept jours de purification » soit des sept temps du grand jour de Dieu, à son entrée dans le parvis intérieur du Temple de la vision, le sacrifice de sa vie terrestre le lavera de cette souillure.

Voici l’héritage qu’ils auront : c’est moi qui serai leur héritage. Vous ne leur donnerez pas de possession en Israël, car je serai leur possession. Ils se nourriront des offrandes, des sacrifices d’expiation et de culpabilité, et tout ce qui sera dévoué par interdit en Israël sera pour eux. Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. Dans les contestations, c’est à eux qu’il appartiendra de juger, et ils jugeront d’après mes lois. Ils observeront aussi mes lois et mes ordonnances dans toutes mes convocations sacrées, et ils sanctifieront mes sabbats (car celui qui ne pratique pas lui-même ce qu’il enseigne n’est pas crédible). Les prémices de tous les fruits et de toutes les offrandes que vous présenterez par élévations, appartiendront aux sacrificateurs ; vous donnerez aux sacrificateurs les prémices de votre pâte, pour que la bénédiction repose sur votre maison. 

(Quand Jésus envoya les douze et les soixante-dix « partout où il devait aller », pour illustrer l’œuvre que devront accomplir les serviteurs de Dieu et le reste des élus dans les temps de sa Parousie et du grand jour de Dieu, il leur dit entre autre : « Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ne portez ni bourse, ni pain, ni sac pour le voyage, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâton. Partez ! Voici je vous envoie comme des brebis et des agneaux au milieu des loups. »

Et aussi : « Dans quelque maison que vous entriez, en entrant dans cette maison, saluez-là. Dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison (la paix avec Dieu, car Dieu, par Jésus-Christ, s’est levé pour partir en guerre contre les impies : « Il est sorti de sa demeure, pour punir les crimes des habitants de la terre », selon les paroles d’Esaïe, le prophète.) ! Et si la maison en est digne, s’il se trouve là un enfant de paix, que votre paix vienne sur elle, et votre paix reposera sur lui. Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera. Mangez ce qui vous sera présenté, car l’ouvrier mérite son salaire, il mérite sa nourriture. »

C’est pourquoi, quand il annonça sa Parousie pour le jugement des habitants de la terre, il déclara : « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire, et rendra à chacun selon ses œuvres. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim et t’avons-nous donné à manger ; ou soif et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous recueilli ; ou nu et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu (l’anéantissement) éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.
Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel (c’est-à-dire à la mort éternelle !), mais les justes à la vie éternelle. »
C’est sur cela que les hommes seront jugés dans la grande détresse qui s’étend sur le monde. Démunis de tout, ils ne survivront que par les offrandes du peuple qui s’assemblera autour d’eux, en imitant les convertis de la Pentecôte de l’an 29 : Actes 2 :41-47 et 4 :22-35.

C’est ainsi que Paul écrit : « Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n’en muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec espérance d’y avoir part.
Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels ? Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir ? Mais nous n’avons point usé de ce droit ; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le Temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. » : 1 Cor. 7 :14.
Et il écrit aux Galates : « Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. ». Toutefois, pour ma part, j’ai préféré suivre l’exemple de Paul, quand il dit : « Pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces droits, et ce n’est pas afin de les réclamer en ma faveur que j’écris ainsi ; car j’aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire. Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée. Quelle est donc ma récompense ? C’est d’offrir gratuitement l’Évangile que j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Évangile. » : 1 Cor 9 :15-18. Ainsi donc, à moins de me trouver dans une nécessité absolue, comme cela est aussi arrivé à l’apôtre Paul, qui fut alors largement aidé par des frères sans avoir eu à les solliciter, je n’userai jamais de mon droit de prédicateur de l’Évangile.)

Voici l’offrande que vous prélèverez : la sixième partie d’un épha sur un homer de froment et la sixième partie d’un épha sur un homer d’orge. Ce que vous prélèverez pour l’huile, pour un bath d’huile, sera la dixième partie d’un bath sur un cor, qui égale à un homer de dix baths, car dix baths font un homer. Une brebis sur un troupeau de deux cents dans les gras pâturages d’Israël sera donnée pour l’offrande, l’holocauste et les actions de grâces, afin de faire l’absolution pour eux, dit le Seigneur, Jéhovah. Tout le peuple du pays devra prélever cette offrande pour le prince d’Israël, car c’est le prince qui sera chargé d’apporter les holocaustes, les offrandes et les libations, aux convocations sacrées, aux nouvelles lunes, aux sabbats, à toutes les solennités de la maison d’Israël : c’est lui qui pourvoira aux sacrifices d’actions de grâces, pour faire l’absolution pour la maison d’Israël. 

(Comme le révèle la 9ème parole de Dieu à Ézéchiel, ainsi que les paroles de Jésus dans l’Évangile de Jean, ch.10, les brebis illustrent ceux que Dieu veut sauver pour en faire son peuple, ceux qui ne savent pas « reconnaître leur droite de leur gauche » et pèchent sous la domination du diable ; que ce soit le reste des élus captifs de la « synagogue de Satan » ou la multitude de tout peuple. Ce sont les serviteurs de Dieu, figurés par le « 6ème » du froment et de l’orge, et la « 10ème » partie de l’huile, qui, prenant sur eux tous les péchés qu’ils ont commis, expient et font l’absolution pour eux, ayant sacrifié leur vie terrestre pour travailler avec Dieu à leur salut. Les serviteurs de Dieu sont eux-mêmes des « brebis » du Seigneur et sont figurés par celles qu’on sacrifie pour sauver les 200 : 100 pour le reste des élus, et 100 pour la multitude qui survivra sur terre. Le « prince d’Israël » dans ce contexte fait allusion au roi David, c’est-à-dire au royaume de Dieu, comme le révèle la 9ème parole citée plus haut.)

Mais ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : C’en est assez, princes d’Israël ! Plus de violence ni de rapines ! Faites droit et justice ; ôtez vos exactions de dessus mon peuple, dit le Seigneur, Jéhovah. Et ayez des balances justes, un épha juste, et un bath juste. L’épha et le bath auront la même mesure : le bath contiendra la dixième partie d’un homer et l’épha la dixième partie d’un homer ; leur mesure sera réglée d’après le homer. Le sicle sera de vingt guéras. La mine aura quinze sicles, vingt sicles et vingt-cinq sicles. Telle est la loi de la Maison ! 

(Ces paroles concernent le reste que Dieu s’est réservé de son peuple, les 7.000 qui se sont endurcis avec « la synagogue de Satan », selon les paroles de Paul en Romains 11. Ils ne devront pas imiter « les pasteurs infidèles : Amos 8 :4-7 ! Étant donné que dans la dernière année la détresse du monde sera telle qu’aucune nation n’en a connue d’aussi grande depuis le commencement de ce monde, le nombre des chrétiens sans ressources sera très grand. Il faudra impérativement suivre l’exemple de ceux qui se convertirent à la Pentecôte qui suivit la mort et la résurrection de Jésus. Toutefois il ne faudra pas suivre l’exemple des dirigeants de la Watchtower et des Témoins de Jéhovah. Aucun don ne pourra être imposé, ni sollicité, à moins de venir en aide à une autre assemblée : 2 Cor. Ch.8 et 9. Chacun doit donner « comme il l’a résolu en son cœur », sans aucune contrainte, par amour pour ses frères dans le besoin, car il s’agit d’offrandes volontaires. Cela signifie aussi que ceux qui guideront les assemblées dans la voie de Christ devront distribuer la totalité des dons, selon les besoins de chacun, avec équité et sans en rien détourner pour eux-mêmes. Et ne thésauriser sous aucun prétexte : lire et méditer le récit des Actes des apôtres, ch. 2 : 41-47 et 4 :32 à 5 : 1-11, car il s’agit d’une illustration de ce qui a lieu aujourd’hui dans le monde, là où de véritables disciples de Jésus se trouvent.

Et il me dit : Fils de l’homme, ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici les lois au sujet de l’autel, pour le jour où on le construira, afin d’y faire monter l’holocauste et d’y faire l’aspersion du sang. Tu donneras aux sacrificateurs, aux Lévites qui sont de la postérité de Tsadok et qui s’approchent de moi pour me servir, dit le Seigneur, Jéhovah, un jeune taureau sans défaut pour le sacrifice d’expiation. Tu prendras de son sang et tu le mettras sur les quatre cornes de l’autel, sur le bord tout autour et sur les quatre angles du socle ; tu feras ainsi sa purification et son absolution. Puis tu prendras le jeune taureau qui aura été offert pour le péché et on le brûlera dans le lieu réservé de la Maison, en dehors du Sanctuaire. 

(L’autel des holocaustes, je l’ai expliqué plus haut, figure les œuvres justes par lesquelles les hommes nés de Dieu se sont mis en communion avec Dieu. Ceci en renonçant à eux-mêmes, en sacrifiant le « jeune taureau », le « veau d’or », et en le combattant tous les jours de leur vie par leur témoignage. 

« Le jour où on le construira », spirituellement parlant en témoignant, désigne le « jour » de Dieu et de la Parousie de Jésus, les sept temps de la fin. Il faudra en effet que le reste des élus suivent leur exemple, au fur et à mesure qu’ils se convertiront à Christ durant les sept temps de la fin. C’est ainsi que les hommes nés de Dieu ont expié leurs péchés et en ont été absous, ce qui a « purifié l’autel », c’est-à-dire leurs œuvres.)

Le second jour, tu offriras en expiation un jeune bouc sans défaut ; on purifiera ainsi l’autel, comme on l’aura purifié avec le taureau. 

(Le bouc figure l’homme esclave de sa chair et de ses égoïsmes. Les serviteurs de Dieu ont sacrifié cet homme là, ayant renoncé aux œuvres de la chair, pour se laisser guider par l’Esprit saint dans l’accomplissement de l’œuvre divine. Et c’est ce que devront faire aussi le reste des élus pour le règne, pour purifier leurs œuvres figurées par l’autel.)

Quand tu auras achevé la purification, tu offriras un jeune taureau sans défaut, et un bélier du troupeau sans défaut. Tu les offriras devant Jéhovah ; les sacrificateurs jetteront du sel sur eux, et les offriront en holocauste à Jéhovah. 

(Quand ceux qui sont appelés à régner avec Christ cessent de se prosterner devant le pouvoir de l’argent, de travailler pour en posséder toujours d’avantage et améliorer sans cesse leur confort personnel, cela ne signifie pas qu’ils ne possèdent plus n’y biens ni argent. Mais en partageant ceux-ci avec leurs frères démunis au cours de la détresse du monde, selon l’exemple des nouveaux convertis de la Pentecôte ils les purifient, et c’est ce que figure le sel jeté sur le jeune taureau : et ils offrent celui-ci à Dieu, car c’est en aimant son prochain de cette manière qu’on aime Dieu de tout son cœur et de toute son âme, ainsi que Jésus l’enseigna. Quand au bélier, c’est l’animal qu’Abraham sacrifia à la place d’Isaac, son fils, et il est repris dans les sacrifices rituels de la loi de Moïse pour figurer les serviteurs de Dieu, ceux qui sacrifient leur vie pour le salut de l’humanité. . Ils se sont ainsi purifiés et c’est ce que figure le sel jeté sur le bélier avant d’en faire l’offrande à Dieu.)

Pendant le reste de la semaine, tu offriras en sacrifice un bouc pour le péché chaque jour ; on offrira aussi un jeune taureau et un bélier du troupeau sans défaut. On fera ainsi pendant sept jours l’absolution de l’autel, (car Dieu ne tiendra plus compte de leurs péchés, commis sous l’influence des esprits méchants qui sont dans les lieux célestes, les attribuant « au bouc pour Azazel », au démon du désert, au prince de ce monde !), on le purifiera et on le consacrera (à Dieu). On arrivera au terme de ces jours et, le huitième jour et les suivants, les sacrificateurs offriront sur l’autel vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces, et je vous serai favorable, dit le Seigneur, Jéhovah. 

(Le huitième jour et les suivants, sont ceux où l’humanité, sauvée grâce à Christ, vivra sous le royaume de Dieu.)

Tu offriras chaque jour (des sept du septénaire) en holocauste à Jéhovah un agneau d’un an, sans défaut ; tu l’offriras tous les matins. Tu y joindras pour l’offrande, tous les matins, un sixième d’épha de fleur de farine et le tiers d’un hin d’huile pour pétrir la farine. C’est l’offrande à Jéhovah, une loi perpétuelle, pour toujours. Tous les matins, on offrira l’agneau et l’offrande avec l’huile comme holocauste perpétuel. 

(L’agneau figurait notre Seigneur Jésus, puis ses disciples, qui sacrifièrent leur vie pour le salut du monde des hommes. Le sixième d’épha de fleur de farine leur corps de chair, l’huile dont ils étaient oints de Dieu pour recevoir le règne. Dans le culte rituel imposé par Dieu aux fils d’Israël, l’holocauste perpétuel devait être offert le soir et le matin. Mais au cours des sept temps de la fin, seul celui du matin subsiste. Pourquoi ? Parce que celui du soir figurait le sacrifice de Jésus et de ses premiers disciples, et celui du matin celui des serviteurs de Dieu et du reste des élus dans les derniers jours.

Dans l’Écriture, le temps, de la complète réalisation d’un acte divin, commence allégoriquement par un soir et finit par un matin. Comme au commencement, quand Dieu mit en œuvre les forces par lesquelles il aménagea la terre en vue de la vie de l’homme qu’il allait créer. C’est parce qu’au début d’un acte divin, on ne peut voir et comprendre sa nécessité et tous les bienfaits qui en découleront pour l’humanité. En son début, on ne peut comprendre le dessein de Dieu que d’une manière obscure, comme quand le soleil s’est couché à l’horizon. Mais quand cette œuvre touche à son terme, on peut en comprendre toute la portée, et elle nous apparaît comme le matin en pleine lumière.

C’est ainsi que l’apôtre Pierre écrit : « Nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. » : 2 Pierre 1 :19. Il en est ainsi de l’œuvre que Dieu a donnée à faire à notre Seigneur Jésus. Ce n’est que maintenant, « au matin » de sa divine mission, qu’on peut la comprendre dans tous ses aspects. Ceci dit, il est aisé de comprendre que l’holocauste du soir annonçait le sacrifice de Jésus et de ses premiers disciples. Et donc, durant les sept temps de la fin, seul l’holocauste du matin devait encore s’accomplir. Cet holocauste est perpétuel, « pour toujours », non parce qu’il faut en pratiquer le rituel éternellement, mais parce que ses bienfaits pour l’humanité sont éternels.)

Le premier mois, le premier jour du mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut et tu feras l’expiation du Sanctuaire (soit de ceux qui le composent, des serviteurs de Dieu !) Le sacrificateur prendra du sang de la victime expiatoire, et il en mettra sur les colonnes de la Maison, sur les quatre angles du socle de l’autel, et sur les colonnes du portique du parvis intérieur dont la face est vers la route de l’orient. Tu feras de même le septième jour (le dernier des sept temps du septénaire), pour ceux qui pèchent involontairement ou par imprudence ; vous purifierez ainsi la Maison. 

(Cela révèle qu’au début du jour de Dieu et de la Parousie de Jésus, les serviteurs de Dieu, les deux colonnes du Temple et du portique de l’orient, ont été purifiés de leurs péchés, car ils les ont expiés en refusant de se prosterner devant le pouvoir de l’argent. Raison pour laquelle ils ont été « marqués au front du sceau de Dieu » dès le début de la Parousie de Jésus. La purification du septième jour, concerne le reste des élus, qu’ils convertiront à Christ durant les sept temps.)

Le premier mois, le quatorzième jour du mois, vous aurez la Pâque, suivie de la fête de sept jours ; on mangera des pains sans levain. Le prince offrira ce jour-là, pour lui et tout le peuple du pays un jeune taureau en sacrifice pour le péché. Et pendant les sept jours de la fête, on offrira en holocauste à Jéhovah, sept taureaux et sept béliers sans défaut, chacun des sept jours, et chacun des sept jours, un bouc en sacrifice d’expiation. Il y joindra l’offrande d’un épha de farine par taureau et d’un épha par bélier, avec un hin d’huile par épha.

Le septième mois, le quinzième jour du mois, à la Fête, il offrira pendant sept jours, les mêmes sacrifices pour le péché, les mêmes holocaustes, les mêmes offrandes et la même quantité d’huile.

L’holocauste que le prince offrira à Jéhovah, le jour du sabbat, sera de six agneaux sans défaut et d’un bélier sans défaut ; et comme offrande, il offrira un épha de farine pour le bélier, et comme offrande pour les agneaux ce qu’il voudra donner, avec un hin d’huile par épha.

Le jour de la nouvelle lune, il offrira un jeune taureau sans défaut, six agneaux et un bélier qui seront sans défaut ; et son offrande sera d’un épha de farine pour le taureau, d’un épha pour le bélier, et de ce qu’il voudra pour les agneaux, avec un hin d’huile par épha. Aux convocations sacrées, à toutes les solennités, l’offrande sera toujours d’un épha de farine pour le taureau, d’un épha pour le bélier, et ce qu’il voudra pour les agneaux, avec un hin d’huile par épha. Tel est la loi de l’autel. 

(Ces offrandes et sacrifices pour la Pâque, pour être épargné par les anges exterminateurs, pour les sept jours des pains sans levain, c’est-à-dire sans corruption, et pour la fête des Tabernacles, la fête de Jéhovah, sont donc des « sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ », ceux motivés par l’amour du prochain, en vue du salut de l’humanité. Et ces paroles concernent l’ensemble des chrétiens des derniers jours, aussi bien les serviteurs de Dieu que le reste des élus et la multitude. C’est la raison pour laquelle l’offrande de ces sacrifices n’est plus d’un sixième de farine, ni un dixième d’huile, mais un épha entier et un hin entier).

Il me conduisit ensuite dans le parvis intérieur, devant la Maison, par le portique du septentrion, et voici, la gloire de Jéhovah remplissait la Maison, et je tombai sur ma face. J’entendis quelqu’un me parler de l’intérieur de la Maison, tandis que l’homme se tenait debout auprès de moi. Il me dit : Fils de l’homme, tu as vu l’emplacement de mon trône, le lieu où je poserai la plante de mes pieds : j’y habiterai éternellement au milieu des fils d’Israël. Car la maison d’Israël ne souillera plus mon saint nom, ni elle ni ses princes, par ses prostitutions et par les cadavres de ceux que ses rois ont tués sur les hauts lieux (du culte du veau d’or). En mettant leur seuil auprès de mon seuil et les montants de leurs portes auprès de mes montants (en portant en vain le nom de Dieu), de sorte qu’il n’y avait qu’un mur entre eux et moi, ils ont souillé mon saint nom par les abominations qu’ils ont commises et je les ai exterminés (il parle donc des Témoins de Jéhovah !) Mais à présent ils (le reste de ce peuple) éloigneront de moi leurs prostitutions et les cadavres de ceux que leurs rois ont tués, et je demeurerai au milieu d’eux pour toujours. 

(C’est aussi ce qu’annonce l’Apocalypse de Jésus-Christ, lorsqu’elle dit : « Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de l’eau de la vie gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables (ceux qui pratiquent l’homosexualité et la bestialité, de même que la pédophilie), les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs (les spirites et astrologues), les idolâtres (cupides), et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre (qui anéantit tout), ce qui est la seconde mort (celle dont on ne revient jamais). » Apoc.21 :2-8.)

Quand à toi, fils de l’homme, décris au peuple d’Israël la Maison ; qu’ils en mesurent le plan et soient confus de leurs péchés. S’ils ont honte de tout ce qu’ils ont commis, fais-leur connaître la forme de cette Maison, sa disposition, ses issues et ses entrées, tous ses dessins et toutes ses ordonnances, tous ses rites et toutes ses lois ; mets-en la description sous leurs yeux, afin qu’ils gardent tous ses dessins, qu’ils s’y conforment dans l’exécution, qu’ils gardent toutes ses lois et les mettent en pratique. »

Fin de la quatorzième parole de Dieu à Ézéchiel, celle par laquelle son livre se termine. Le plus grand mystère de tous les temps, celui de Dieu, dont parle l’Apocalypse et tous les prophètes, est ici dévoilé par cette future « Maison de Dieu ».



* * *












La prophétie de Malachie

Oracle parole de Jéhovah à Israël par Malachie.

Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis Père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis Maître, où est la crainte qu’on a de moi ? Dit Jéhovah des armées, à vous sacrificateurs, qui méprisez mon nom, et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ?

Vous offrez sur mon autel des aliments impurs (des préceptes de traditions humaines), et vous dites : En quoi t’avons-nous profané ? C’est en disant la table (la parole) de Jéhovah est méprisable ! Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? Dit Jéhovah des armées. Et maintenant, allez supplier Dieu d’avoir pitié de vous ? Quand vous agissez ainsi, Dieu accorderait-il sa faveur à l’un d’entre vous ? Dit Jéhovah des armées.

Lequel de vous fermera-t-il les portes, pour que vous n’allumiez pas en vain le feu sur mon autel ? Je ne prends aucun plaisir en vous, dit Jéhovah des armées, et les offrandes de votre main ne me sont pas agréables. Car du lever du soleil à son coucher, mon nom est grand parmi les nations et en tout lieu on brûle de l’encens en mon honneur, et l’on présente des offrandes pures (les serviteurs de Dieu et le reste des élus dispersés dans le monde) ; car grand est mon nom parmi les nations (aux yeux de ses serviteurs), dit Jéhovah des armées.

Mais vous, vous le profanez, en disant : La table de Jéhovah est souillée, et ce qu’elle rapporte est un aliment méprisable. Et vous dites : Quel ennui ! Et vous la dédaignez, dit Jéhovah des armées ; vous amenez des victimes dérobées, des bêtes boiteuses et malades, et vous présentez ces offrandes ! Puis-je l’agréer de vos mains ? Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, et qui voue et sacrifie à Jéhovah une bête chétive ! Car je suis un grand roi, dit Jéhovah des armées, et mon nom est redouté parmi les nations.

Vous fatiguez Jéhovah par vos paroles, et vous dites : En quoi t’avons-nous fatigué ? C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de Jéhovah et c’est en lui qu’il prend plaisir ! Ou bien : Où est le Dieu de la justice ?

Je vous ai aimés, dit Jéhovah, et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Esaü n’est-il pas le frère de Jacob ? Dit Jéhovah. Cependant j’ai aimé Jacob, et j’ai eu de la haine pour Esaü ; j’ai fait de ses montagnes une solitude et livré son héritage aux chacals du désert. Si Edom dit : Nous avons été détruits, mais nous relèverons les ruines, ainsi parle Jéhovah des armées : Ils bâtiront ; moi, je renverserai ; et l’on dira d’eux : C’est un territoire d’iniquité, c’est le peuple contre lequel Jéhovah est irrité pour toujours. Vos yeux le verront, et vous vous direz : Jéhovah est grand par delà les frontières d’Israël.

Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs ! Si vous n’écoutez pas, si vous ne prêtez pas à cœur de donner gloire à mon nom, dit Jéhovah des armées, j’enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions ; oui je les maudirai, parce que vous ne l’avez pas à cœur. Voici, je détruirai vos semences, et je vous jetterai des excréments au visage, les excréments des victimes que vous sacrifiez, et on vous emportera avec eux. Vous saurez alors que je vous ai adressé cet ordre pour que mon alliance avec Lévi subsiste, dit Jéhovah des armées. Mon alliance avec lui était une alliance de vie et de paix, ce que je lui accordai pour qu’il me craignit ; et il a eu pour moi de la crainte (la crainte de déplaire à Dieu), il a tremblé devant mon nom. La loi de la vérité était dans sa bouche, et l’iniquité ne s’est pas trouvée sur ses lèvres ; il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, et il a détourné du mal beaucoup d’hommes.

Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la connaissance, et c’est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de Jéhovah des armées. Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, vous avez violé l’alliance de Lévi, dit Jéhovah des armées. Et moi, je vous rendrai méprisables et vils aux yeux de tout le peuple, parce que vous avez égard à l’apparence des personnes quand vous appliquez la loi.

N’avons-nous pas un seul Père (dit Malachie) ? N’est-ce pas Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles, les uns envers les autres, en profanant l’alliance de nos pères ? Juda s’est montré infidèle, et une abomination a été commise en Israël et à Jérusalem (celle dont ont parlé Daniel et Jésus) ; car Juda a profané ce qui est consacré à Jéhovah, ce que Jéhovah aime ; il s’est uni à la fille d’un dieu étranger (la richesse, apportée par le culte de l’argent). Jéhovah, celui qui veille et qui répond, retranchera l’homme qui fait cela, il le retranchera des tentes de Jacob, il retranchera celui qui présente une offrande à Jéhovah des armées (alors qu’il lui est infidèle).

Voici encore ce que vous faites : vous couvrez de larmes l’autel de Jéhovah, de pleurs et de gémissements (à cause de toutes leurs injustices), en sorte qu’il n’a plus égard à vos offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ? Parce que Jéhovah a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle (l’assemblée des élus), bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Un seul l’a fait (Abraham, quand Sara, une figure de l’assemblée des élus : (Galates 4 :21-30), lui donna sa servante égyptienne, afin d’avoir par elle une postérité !), et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit à Horev pour tout Israël (pour tous les « princes de Dieu »), des préceptes et des ordonnances, avant que le jour de Jéhovah arrive, ce jour grand et redoutable. Voici, je vous enverrai mon messager, Élie le prophète : il ramènera le cœur des pères (des élus) à leurs enfants (ceux qui doivent survivre à ce monde), le cœur des rebelles (du reste des élus : ils se sont endurcis avec les dirigeants des Témoins de Jéhovah) à la sagesse des justes, de peur que je ne vienne frapper le pays (la terre) d’interdit (et qu’il n’y ait plus de survivants !).

Et soudain entrera dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le roi de l’alliance que vous désirez, il vient, dit Jéhovah des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout à sa Parousie ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il siégera, fondra et purifiera l’or et l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils présenteront à Jéhovah des offrandes avec justice. Alors l’offrande de Juda et de Jérusalem (des élus et de la multitude), sera agréable à Jéhovah, comme aux anciens jours, comme aux années d’antan.

Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs (ceux qui pratiquent le spiritisme) et les adultères, contre ceux qui jurent faussement, contre ceux qui retiennent le salaire du mercenaire, qui oppriment la veuve et l’orphelin, qui font tort à l’étranger et ne me craignent pas, dit Jéhovah des armées. Car je suis Jéhovah, je n’ai pas changé ; mais vous, fils de Jacob, vous n’en finissez pas ! Depuis les jours de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, vous ne les avez pas observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit Jéhovah des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites. En quoi t’avons-nous trompé ? Mais dans les dîmes et les offrandes ! Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation toute entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, pour qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit Jéhovah des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore (Satan), et il ne détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit Jéhovah des armées. Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit Jéhovah des armées.

Alors ceux qui craignent Jéhovah se parlèrent l’un à l’autre : Jéhovah fut attentif, et il écouta. Vos paroles sont rudes contre moi, dit Jéhovah. Et vous dites : Qu’avons-nous dit contre toi ? Vous avez dit : C’est en vain que l’on sert Dieu, qu’avons-nous gagné à observer ses préceptes, et à marcher avec tristesse à cause de Jéhovah des armées ! Maintenant nous estimons heureux les hautains ; oui, les méchants prospèrent ; oui, ils tentent Dieu, et ils échappent. Alors un livre de souvenir fut écrit devant Jéhovah, pour ceux qui craignent Jéhovah et qui honorent son nom (le livre de vie).

Ils seront à moi dit Jéhovah des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit Jéhovah des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez (du séjour des morts, de la poussière de la terre), et vous sauterez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, dit Jéhovah des armées.


Le 13 juin 2015 (2014)
Gaston Desmedt

desmedt.gaston@gmail.com

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