Auteur : Farronchase
Posté le 7 juin 2016
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Extrait 1 Chap 3

Lorsque Farron ouvrit les yeux, il lui sembla flotter dans un monde inconnu, vaste,noir, froid. Il se redressa avec peine.
" Je suis....mort" Il passa lentement une main dans ses cheveux couleurs ébènes tentant de se remémorer ses souvenirs. Une flèche, la douleur puis plus rien, un calme étrange et serein, une paix si longtemps attendu. Puis, une chaleur faible,attirante et maintenant ça. Il soupira, à vrai dire ce n'est pas à cela qu'il s'attendais une fois mort. Le général décida finalement de s'asseoir au sol trop épuise pour réfléchir ou même continuer à espérer.

" Farron...doucement avec le chien ! "
Le jeune homme sursauta.
" Mère ...?! Mère !!"

Farron se releva avec précipitation avant de se tourner dans la direction de cette voix. Une ouverture blanche fendait la noirceur qu'il l'entourait il s'y engouffra en courant. Un éclair blanc l'aveugla quelques instants tandis qu'il continuait a courir droit devant lui. Lorsque qu'enfin sa vue s’accommoda a la nouvelle lumière, une brise d'été fit lentement frémir ses cheveux. Il observa les alentours si familier, le chemin, le lac et surtout la maison qui se tenait plus loin sur les rives de l’étendu d'eau claire. Le jeune homme resta de longues minutes à observait la maison de son enfance. C’était un petit chalet très simple bordant les rive du lac ,fait de chêne, il dégageait une atmosphère reposante ainsi placé dans le paysage montagneux. Farron s’avança jusqu’à son ancien domicile, attardant son regard sur le moindre detail faisant resurgir en lui ses souvenirs d'enfance.

Il s’arrêta enfin devant la porte, ressentant une sorte de malaise a l'idée de la pousser. Tout lui semblât trop calme, exactement comme ce jour la. Un éclair de lucidité lui traversa l'esprit avant qu'il ne se retourne vivement. Dans le jardin à sa gauche, un jeune enfant joué âgé de pas plus de 5 ans. Il affrontait une horde d'ennemis invisibles afin de défendre son royaume. Farron l'observa avec terreur, lui il ne voyait rien d'autre que lui même. Un cri bien trop familier retentit dans la calme demeure. Le soldat se précipita a l’intérieur

" MÈRE !!"
Le spectacle qui s'offrir à ses yeux le paralysa, incapable de détourner son regard de l'homme qui se tenait devant lui ou encore de la dague sanglante qu'il tenait à la main. Il aurait voulu bouger, attraper le meurtrier de sa mère, hurler. Rien, pas un seul de ses muscles ne répondit, pas un son sortit de sa gorge. L'homme, se tenait dans l'ombre si bien qu'il n'arrivait pas a distinguer son visage. Au pied de celui ci, une femme d'environs 25 ans demeurait allongée les yeux vitreux, un trou béant lui servant de poitrine.
" Maman ?" Murmura une voix enfantine derrière lui. Mais Farron ne détourna pas le regard de cet homme qui à présent semblait le fixé, ses yeux vert mauvais brillants dans la pénombre. Un sourire carnassier se dessina lentement sur ses lèvres puis il chargea non sur l'enfant mais bien sur le général. L'arme maudite s'abattit sur sa cible.

Farron se réveilla en hurlant, trempé de sueur, haletant. Il observa lentement les alentours. L'infirmerie, des lits aux draps blancs s'alignés dans la grande pièce silencieuse ou les rayons du soleil entrés par les larges vitraux. Le jeune homme se redressa doucement, posant une main sur son front en grimaçant. I avait l'impression qu'on lui enfoncé une bonne dizaine d'aiguilles dans le crâne. Il soupira, pivotant sur lui même avant de poser doucement ses pieds au sol. Depuis combien de temps était t'il allongé ici ? Prenant une grande inspiration, il prit appuis sur le lit afin de se relever. Sa vue cilla pendant quelque instant manquant de le faire tomber mais revint rapidement a la normal. Il enchaîna quelques pas peu rassuré avant de s'engager dans les couloirs seulement habillé de son pantalon et d'un bandage parcourant son torse.

Finalement, attiré par le son des épées qui s'entrechoquaient il parvint à la cours principale. Éblouit, par le soleil, il plaqua sa main devant son visage avec un grognement. les soldats tournèrent la tète

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