Auteur : OpaxaS
Posté le 24 juin 2016
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Edward Blanc est un Soldat Français de 32 ans qui avait rejoint la 42ème Division d'Infanterie de la Première Guerre Mondiale, ici, nous suivons son aventure ...

"Il faut que je me lève, que je marche, que je parle à quelqu'un ... C'est donc se que je fit. Je me mit sur mes deux pieds et j'arréta tout à coup de pencer à ses maudites gouttes ... Il faut que j'arrète d'y pencer, il le faut. Se truc va me rendre fou. Je ferais mieux d'envoyer une lettre à ma femme ou une connerie du genre. Il faut que je me détende ... Inspire, expire, inspire, expire ... Voilà, ça va mieux. Cette foutue Guerre va me tuer, je le sens ! C'est ainsi que je commençais à marcher dans la tranchée, en compagnie de mes idées noires et des cadavres. Ils me regardaient, ils se moquaient de moi, c'est sûr. La-haut, dans le ciel, ils étaient tous à me regarder, eux, ils étaient tranquille, moi, j'était toujours dans cette foutue Guerre, je ferais mieux de me faire tuer, au moins, je serais tout aussi à mon aise ... C'est ainsi que je vit, au loins, les Allemands, ses foutus fachos ! Ils étaient en train de tirer sur des Camarades. Je leva mon arme à feu, un simple pistolet. Je vérifia mes munitions ... Trois balles, ça suffira ? Je haussa les épaules et je me mit à viser, c'est alors que deux balles sortirent de mon calibre, elles eurent touché leurs cible ... Le premier était blessé, au buste, le deuxieme n'a pas eu cette chance et c'est éteint directement, mes camarades sortirent de leur couverture et l'achevaient, j'imagine que c'était la meilleure chose à faire ... Alors que je m'approcha d'eux pour avoir, ne serais-ce que leur soutiens, l'un deux vocifera un ordre simple : "Que touts ceux qui sont avec moi ! On va tenter une percée vers le front Allemand ! Allez les gars !", tous le suivirent dans des rictus de joie, et des sourires pervers ... C'était donc ça, la folie de la Guerre ? C'était donc ça, cette soif de sang monstrueuse qui montait aux levres des opposants face à leur ennemis ? C'était donc ça le bruit de bottes et des explosions ? C'était donc ça les calibres qui atteignaient leurs cibles et qui enleva la vie à un courageux innocent qui n'avait rien demandé à être dans cette Guerre ? Tandis que je ruminais mes idées noires, j'eut soudain une illumination : Je devais envoyer une lettre à ma femme ! C'est, à mon avis, le mieux à faire, surtout avec mon fils et ma fille ... Ils devaients tous êtres morts de trouille. Alors, je prit dans mon sac un petit calepin dont j'arrachais un papier et je sortit un simple stylo a encre, je déposa l'encre sur le coté et je m'assit dans la boue, déjà que mes bottes en étaient remplis, il manquerais plus que ça, je commençais à écrire, tandis qu'un cadavre me souriait à coté de moi, il était mort heureux lui ... Une déflagration d'obus me ramena à la réalité et je commença vite à écrire le paragraphe suivant :

"Ma Chérie,
Je t'écris cette lettre car, je ne peut plus de cette guerre, tu me manque tellement ... J'aimerais beaucoup rentrer à la maison. J'espère que toi et les enfants m'attendent, j'espère que ses foutus hommes de lettres laisseront passer celle-ci, m'enfin ... Je tiens à te le dire : Ici on crève, ici on crie, ici on hurle. Ici c'est la mort assurée, je ne sais pas combien de temps je vais tenir, mais, j'espère que tu ne m'en voudras pas si je meurs. De toute façon, je vais tout faire pour me faire retirer à l'arrière, j'en ait ras le bol de cette guerre et des tirs, ras le bol de tout, je pence même qu'avec mon pistolet, je devrais me tirer une balle dans la tête ... Mais te parler me fais le plus grand des biens et m'aide à remonter le moral, préviens juste les enfants que ton Mari ne sera pas là pour Noel ...
Ton Mari qui t'aime, Edward."

Alors que j'eut fini d'écrire ça, je souriait, je souriait à l'avenir à mes enfants, je souriait à ma femme et à ma famille, je me moquais de la Guerre ... Soudain, je ne vit pas le temps que j'ai passé à écrire cette lettre. Je leva la tête et constata, un Soldat, un p'tit jeune de 20 ans environ ... Il était en train d'écrire lui aussi, je commença à l'interpeler pour lui parler :

Moi : "Eh p'tit gars ?"
Le "P'tit Gars" releva la tête et me regarda.
Le P'tit Gars : "Quoi ?"
Moi : "Tu t'appelle comment ?"
Le P'tit Gars : "Augustin."
Moi : "Moi c'Edward. T'écris à qui sans vouloir être indiscret ?"
Augustin : "A ma mère, je prie tous les saints pour que les conflits s'arrètent ..."
Moi : "Moi à ma femme ! T'en à ras le bol de cette guerre pas vrai ?"
Augustin : "Ouais. J'aimerais vraiment qu'on nous ré-affecte à l'arrière."
Moi : "Ca tombe bien ! Moi aussi. Dis, ta combien de balle dans ton pistolet ?"
Augustin se mit à regarder son arme et il lui répondit séchement.
Augustin : "J'en ait six ... Et qu'est que ça peut te foutre ?"
Moi : "Eh ! Du calme ! Je demande juste, au cas où je devrais me retrouver seul avec les Bosches, tu veut pas m'en filler quelques unes ?
Augustin : "Pour une ration militaire, ça marche !"
Moi : "Tope là p'tit gars, on fais comme ça !"
Augustin et moi conclurent le marché et il me donna trois balle ... C'était mieux que rien pas vrai ? Ainsi, comme pour commencer le début d'une forte amitiée, je lui souris et on se mit en marche, on ignorais se que nous disais l'Officier et on se moquais de cette fichue guerre ... Deux semaine plus tard, un Soldat qui se chargeait des lettres m'en tendis une ! De grâce ! Ma femme m'a répondu, c'est sûr ! J'allais enfin recevoir une nouvelle d'elle ! Je ... Je commença à la lire ... Et ... Ce ... Ce n'était pas elle ? C'était une lettre recommandée de la Mairie d'mon village, qu'est que ?! Je ferais mieux de la lire ... Je commença donc la lecture :

"Cher Monsieur Blanc,
Nous sommes dans le regret de vous annoncer que ... Votre femme à été assassinée. Elle à été retrouvée morte chez elle, un couteau planté dans le ventre, elle semble s'être vidée de son sang, le fugitif qui à commis cet acte horrible à été retrouvé et arrété ... Nous sommes désolé, mais ..."

J'arréta soudainement ma lecture, je ne voulais pas en savoir d'avantage ... S'en était de trop ! Ma femme qui meurt, la Guerre qui me rend fou .. Augustin me regarda puis ..

Augustin : "Ca va pas Edward ?"
Je le regardais, des larmes au visage.
Moi : "Non ça va pas, putain ... Ma femme est morte !"
Augustin : "Meeerdeee ... Je suis désolé de l'apprendre !"
Moi : "Ouais, ouais ... Laisse moi seul."
Augustin : "Ok, prévient moi si ta besoin de réconfort."
Il quitta la pièce, m'abandonnant à mon triste sort ... Ma femme est morte, c'était la seule raison qui me restait à vivre ... Tout est fini. J'ai plus rien ... Je ... Je dois la rejoindre. Je regarda d'un air déterminé le lointains et je poussa un hurlement de rage, ensuite, je mit le pistolet sur mon crane et je commença à supplier l'bon dieu de bien m'vouloir après m'être suicidé, tout en lui demandant d'arréter cette maudite Guerre, pendant qu'Augustin entra dans la pièce,ayant entendu mon hurlement, et avec surprise, il vit ma position et essaya de m'arréter, au moment ou je pressa la détente, il pris ma main et la dirigea, sans le vouloir, vers lui ... Augustin s'effondra, une balle dans le torse ... Je venais de le tuer sans le vouloir ! Merde, merde et merde ! Les Gouttes ! Il manquais plus que ça ! Mais bordel ! Ces foutues goutte ! Elle ruisselaient de son torse. Je les admirais. Oh et puis mince ... Je ferais mieux de me faire une idée, je les verrais tout le temps ! Au lieu de ruminer l'passé ... Je réfléchit un long moment en admirant le cadavre, qui était, mort avec un hurlement d'effroi ... Et là, j'me dis :

Moi : "Ouais, s'en est de trop, il faut que je me lève, que je marche, que je parle à quelqu'un ..."

Kristof Lete, Le Renégat.

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