Posté le 5 juillet 2013
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Texte de Aellunea :


L'autre côté

Le train arriva en gare.
15h20
Je quittai mon siège pour respirer l’air de la ville. Je m’enfonçai dans la gare à la recherche de Lovin, un grand ami de ma mère. La gare était de toute beauté. Une structure composée de fer et de verres. La gare était immense, de vieux lustres y étaient encore superposés et pourtant les centaines de personnes passant dans cette gare n’y faisaient à peine attention. J’essayai de me faufiler entre cette nuée de foule noire. Je réussi à échapper à la foule et me retrouva dans un petit coin. J’arrivai enfin à respirer. Une vieille boite était installée, recouverte de poussière. Je dégageai d’un geste de main le filet de poussière et m’installa sur la boîte. Je sorti mon téléphone.
« Hors réseau »
Je ne pus qu’expirer ma peine et attendre que cette nuée de foules disparaissent. Je regardai mes chaussures, un long instant. Je ne sais combien de temps j’ai regardé mes lacets épuisé par le temps.
- Hey, toi qu’est-ce que tu fous là ?
Je me retournai, un garçon se tenait devant moi. Des cheveux rouges et des yeux rouges, peu commun. Il me fixa d’un regard froid et hautain.
- Je me suis perdue
Il ne bougea plus, regarda aux alentours.
- Dégage de là, tu ne devrais pas rester là !
- Pour qui te prends-tu ?!
J’étais perdu, je n’avais pas trouvé Lovin et ce gars se prenait pour un roi. Je commençai amèrement à regretter ma campagne, mes amies et Stefan.
Stefan …
Je n’eus le temps de terminer de penser, qu’il me plaqua contre l’angle une main sur la bouche. Il me camoufla de tout son corps. Je n’arrivai pas à bouger. Soudain un morceau de mur ce mit à bouger. Personne ne réagissait à la petite créature qui s’échappait de là.
Un gobelin ?!
Il était tous vert. Un long nez et un regard rempli de méchanceté. Ces vêtements étaient presque des loques, il ne marchait pas droit et d’un pas lent s’avança vers nous. J’étais terrifier et m’agrippa a l’inconnu.
- Aldem es dos nes medos
- Aldem es dos nes medos
- Hum, ça sent une drôle d’odeur.
- Je ne sens rien, rester enfermer dans tes grottes à dut te faire perdre l’odorat mon pauvre
- J’espère que tu ne mens pas, Magiste. Fais attention à toi. Étrange ce carton a été nettoyé. C’est rare qu’un homoss arrive ici. N’as-tu pas d’idée Magiste ?
Il lui lança un sourire dévoilant des dents noires, troué,… Je fus encore plus effrayer par cette vision d’horreur. Le garçon me bloqua encore plus.
- Je n’en ai aucune idée.
- Mon ami mais qui se cache derrière toi ?
- Une homoss évanouie pourquoi ? Tu veux en faire ton repas mais elle n’est pas très à ton goût je pense. Elle empeste le savon.
- Je te la laisse, Magiste j’espère ne plus jamais te revoir.
Le gnome disparu par là où il était rentré me laissant seule avec l’inconnu. Je n’arrivai plus à le lâcher, même si il n’y avait plus aucun danger.
- Hey, lâche-moi idiote
Je le lâcha et me dirigea vers ma valise avant de me faire disparaître par la foule. J’ai dut rêver, les gobelins n’existe pas. Je n’aurai pas dut lire tous ces livres sur les contes et légende. Une main se posa sur mon épaule. Un frisson me parcouru et je me retournai brusquement.
Lovin ?
J’avais complètement oublié que je l’attendais. J’étais tellement heureuse de l’avoir enfin trouvé. Je me senti tellement soulagé.
- Je te trouve enfin Rose et …
Lovin se boucha le nez et recula d’un pas. Lovin était quelqu’un de … spécial. C’était un de ces chanteurs extravagant à la mode, il avait des yeux et des cheveux violets. Il adorait ce faire remarquer et avait le goût du luxe. Pour une fois, il portait une tenue plutôt correct, ce n’était pas un manteau de fourrures où des centaines de bagues au doigt. Un simple costard blanc et une paire de lunettes de soleil. Des lunettes de soleil dans une gare ? J’espère qu’il a des problèmes de vue et que ce n’est pas un déguisement pour fuir ces fans car avec des cheveux violets, c’est un peu dur de ne pas se faire remarquer.
- Ah, euh j’ai renversé une poubelle sans faire express.
L’odeur de ce gobelin avait réussi à ce collé à ma peau. Je dégageai une forte odeur de poisson pourrie. Je frissonnai repensant à ce gobelin, ces dents, sa voix. J’étais terrorisé mais cela me faisait repenser à cet étrange inconnu qui m’avait sauvé. Je fus prise de frisson. En arrivant à mon appartement je prendrais une bonne douche.
- Où était tu passer, je t’ai cherché de partout. Ta mère a failli venir en personne.
- Je suis désolé, je me suis perdue et je me suis …
Je me retournai, l’inconnu n’était pas là. J’avais peut être simplement rêvé. J’avais mal dormi hier. Lovin me prendrai surement pour une folle.
- et je me suis heurté à un contrôleur qui m’a indiqué le chemin.
- Je vois, bon dépêchons nous, je n’ai plus beaucoup de temps.
J’eus le temps de saisir ma valise que Lovin me saisit mon poignet et se fraya un chemin entre la foule jusqu'à arriver devant l’une des portes de sorti. Une immense limousine noire attendait devant l’entrée. Un chauffeur était posté devant la porte des passagers. Il ouvrit la porte et Lovin s’engouffra dedans. Je me retrouvai dans une limousine au goût un peu… unique. La limousine était de violet. C’était la première fois que je montais dans ce genre de véhicule. Les sièges étaient très confortables et moelleux, j’aurai pu m’endormir. Lovin toqua sur la vitre. L’immense vitre teintée sur lequel était gravé un immense L disparu pour laisser apparaître le chauffeur.
- La boutique M&shop et vite s’il vous plait
- Bien
La vitre se referma et la limousine quitta cette étrange gare.
Plus la limousine s’éloigna de la gare, plus je me sentais légère. La voiture s’arrêta au bout de quelques minutes devant le magasin. Lovin eut le temps de sortir qu’une ruée noir de fans se précipita en courant. Lovin fit un simple geste de la main et ces fans repartirent comme par magie.
Comment avait-il fait ?
- Tu as trente minutes
Je parti à la recherche de mes futurs meubles. Entre les tables en plastiques passant par celles en acajous où des matelas aussi moelleux qu’un nuage où encore des canapés aussi doux que de la soie. Je fus interpellé entre deux rayons par une armoire. Je m’approchai et découvrit une immense armoire en acajou. Elle était simplement magnifique. Lovin me rejoignit et s’arrêta net. Il examina l’armoire d’un regard inquiet.
- Tu ne veux pas une autre
- Hum non, celle-ci.
- Tu es sur ?
- Oui, certaine
Lovin s’en alla. Il ne chercha pas plus longtemps à me convaincre. Je fini rapidement mes courses. Lovin avait usé de ces charmes pour que l’ensemble des meubles soit livré à mon appartement.
- Je suis désolé Rose, j’aurai bien aimé te raccompagner chez toi mais je n’ai pas le temps
- Ne vous inquiétez pas, vous avez été très gentil de vous occuper de moi.
- Rose, prend soin de toi.
Il déposa un baiser sur mon front et s’en alla. Je me retrouvai seule en pleine ville. Le bruit des voitures, des talons qui claques sur le sol. Autant de bruit me faisait presque mal à la tête. Sa me changeai du bruit des cigales et du tracteur du voisin. Je sortis mon téléphone et rentra l’adresse de ma destination. Armée de mon GPS, je m’aventurai dans les ruelles de cette ville.
Je découvris petit à petit la ville où j’allais vivre. Il y’avait un magnifique parc. Le parc des marguerites. L’endroit était calme, on entendait quelques cris d’enfant qui se poursuivaient et le bruit des chaussures de la joggeuse qui passait par là. Il y’avait un petit lac dans le parc, surplomber par un kiosque.
Parfait pour me détendre pensai-je
Je continuai et sortit du parc pour emprunter une ruelle piétonnes. Des rosiers poussèrent, du linge était étendu entre deux bâtiments. Je m’arrêtai devant une étrange boutique. Une librairie pour être exact. Son nom était assez amusant.
« Au pays des mots »
Je n’étais plus très loin de mon future appartement, je pouvais bien m’arrêter m’acheter un ou deux livres. Je rentrai dans la petite boutique, la clochette retentit tandis que la porte en bois grinça tellement qu’elle aurait pût réveiller le quartier. C’était une petite librairie de quartier, devant la petite fenêtre qui donnait sur l’extérieur se trouvai deux canapés. Un peu derrière se trouva trois rangées de livres pleines ainsi que sur les murs. Je commençai à m’avancer.
- Bonjour Mademoiselle que puis-je faire pour vous ?
Un vieil homme se tenait devant moi, il devait bien avoir soixante ans. Il frotta ces petites lunettes sur son tablier avant de les remettre sur son nez et de m’examiner. Il se tenait courber, surement dut à cause de l’âge. J’éprouvais de la sympathie pour lui, il me faisait penser à mon grand-père.
- Hum, je n’ai pas trop d’idée.
- Je peux vous conseiller alors
Il s’en alla vers le fond du magasin, il marchait lentement mettant sa main dans son dos. Je le suivi regardant les livres dans les rayons. J’en reconnu certains mais d’autre était marqué avec de drôle de signes et d’autres avait de drôle de mots. Je me demandai de quels pays pouvait provenir ces mots et ces signes. L’inde, l’Afrique, la Chine ? Le vieille homme s’arrêta et tira sur un livre recouvert de poussière, il souffla dessus. C’était un vieux livre avec une couverture en cuir usé. Le nom du livre était gravé dans le cuivre recouvert d’or.
« Le dictionnaire des langages anciens »
- Tenez mademoiselle
- Mais, je ….
Je n’eus le temps de terminer que le monsieur commença à s’en aller.
- Regarder page 82
- Page 82 murmurai-je
Je fis tourner les pages entres mes doigts et m’arrêta page 82.
« Homoss »
Etre ne possédant aucun don où pouvoir pouvant le rendre supérieur aux autres. Facilement manipulable. Créature préféré des Gobelins et des Vampires. Créature faible, elles sont facilement effrayées par un environnement qui ne leur ait pas familier. Il est conseillé aux Vampires de ne boires un litre de sang tous les deux mois afin d’éviter de tuer l’humain.
Le livre tomba de mes mains. J’allais être mangé par un Gobelin. J’étais une créature faible. Des Vampires. Ma tête tournait. Mes jambes tremblaient. Je me rattrapai à l’étagère essayant de reprendre ces esprits. Les idées fusèrent dans tous les sens. J’étais tétanisé. Je n’osai plus bouger. Comment ce livre s’est-il retrouver et comment cet homme savait que je m’interrogeais sur ces drôles de mots. J’avais de plus en plus de mal à respirer. Je voulais sortir, sortir d’ici à toute allure. Oublier cette journée, faire comme si rien ne c’était passer.Je devais rêver. Je voulais à tout prix sortir de ce cauchemar.
Le vieil homme s’approcha de moi, il ramassa le livre et d’un geste de la main balaya les miettes et saleté. Il m’attrapa le bras et me regarda droit dans les yeux.
- Asbelle
Je me senti lourde, mes jambes lâchèrent et plus rien.
J’avais mal à la tête et la lumière m’éblouissait. J’avais l’impression d’être passé sous une voiture. Petit à petit mes yeux arrivèrent à s’adapter à la lumière. J’avais mal au dos, je me relevai avec difficulté et regarda les environs. Je reconnu le petit lac en amont. J’examinai le lieu où je me trouvai.
C’était le kiosque.
J’examinai dans les alentours, pas de trace du vieil homme. Ma valise était là, mon sac à main aussi. Je fouillai dedans pour vérifier si j’avais toujours mon portefeuille et mon téléphone. Ils étaient là. Je me relevai avec difficultés essayant de tenir sur mes jambes. Je retournai dans la ruelle où j’avais trouvé la librairie.
« Chemin des roses blanches »
J’avais retrouvé à peu près l’équilibre et ma tête me faisait moins mal. Je m’avança et continua de marcher en attendant de voir la vitrine de la librairie.
Rien.
Je venais de terminer la rue pavé et venait d’atterrir sur la rue des Camélias. Je fis demi-tour, je n’avais pas rêvé.
Toujours rien.
La librairie avait disparu par enchantement. Un Gobelin, une libraire qui disparaît, il ne me manquerait plus qu’une fée apparaisse devant moi. Je repris mes esprit et me dirigea vers mon future appartement. Je sortis de mon sac la photo que ma mère m’avait envoyé avec sa lettre.
L’immeuble avait une belle façade jaune et sur chaque fenêtre se trouvaient de la lavande fleuri. J’étais impatiente et à la fois j’avais peur. J’allais rentrer dans un monde qui m’était inconnu. Un monde de magie et de lumière qui était à la fois accueillant et effrayant. J’ai peur de me perdre dans ce monde qui m’est inconnu. Mon ventre se noua.
- Hey, dégage de là tu gène le passage.
J’aurai reconnu cette voix entre milles. Ce ton de désinvolture. Je me retournai et reconnu immédiatement l’inconnu de la gare. Je le regardai avec mépris, même si il m’avait sauvé la vie. Bizarrement j’avais soudain envie de lui dire merci car même si il n’avait pas été même pas du tout sympathique, il m’avait protégé de la mort. Je ne savais pas comment réagir face à lui. Il fut étonné puis amusé de me voir. Puis il me saisit violemment le poignet et m’attira entre deux maisons dans un coin sombre loin des regards indiscrets.
-         Tu en as parlé à personne j’espère.
Il était tellement glacial, froid. Son visage était sévère, j’avais une folle envie de me dégager de lui et de partir en courant. Il me serra tellement le poignet que je gémis de douleur.
-         Non, non et non
La pression sur mon poignet se desserra. Je n’avais plus envie de le remercier, non je voulais m’enfuir loin de lui. Ces traits s’était apaisé, il reprit son air hautain. Les larmes me montaient aux yeux. Je venais de passer la pire journée de ma vie entre un parfait inconnu, un gobelin et un libraire qui endort. Un libraire qui endort ? J’essayai de me rappeler le dernier mot qu’il m’a dit. Un mot assez simple cours, ressemblent au prénom d’Abelle.
Ampbelle, Anbelle, Apbelle, Asbelle,…
Asbelle, je ne sais pas si cela allait marcher. J’avais peur de ne pas réussir et que cet inconnu ce retourne contre moi mais c’était aussi mon seul et unique ticket de sortie. Physiquement je ne faisais pas le poid face à lui.
« Asbelle »
Son air hautain disparu pour laisser place à de la surprise. Les quelques secondes qui s’écoulèrent furent les plus longues de ma vie. Il ne semblait pas fermer les yeux, ni être pris de vertige. Il se tenait fièrement devant moi. Je me mordis la lèvre, je n’avais pourtant pas rêvé après que l’étrange libraire est prononcer ce mots, je me suis endormie.
Rien ne se passait
L’inconnu commença à lever son bras vers ma nuque. Il allait me tuer, j’en suis certaine. Il me tuera et me jettera dans un endroit où personnes ne me retrouvera. Ainsi s’achèvera ma courte existence. J’attendis de sentir ma nuque me serrer mais ce fut sa main qui se posa sur mon épaule. Je le regardai avec étonnement, il ne voulait pas me faire taire au sujet du Gobelin évitant tous problème.
L’inconnu se mit à rire tellement fort que je fus gêner. Je commençai à me décaler discrètement qu’il appuya plus fort avec sa main sur mon épaule. Il avait arrêté de rire et me regarda avec un regard tellement terrifiant que je ravalai ma salive.
-         Tu sais que ce genre de chose ne marche pas sur moi, qui t’as appris ça ?
Je devais rester calme face à lui, même si il me terrorisait. Je devais être courageuse pour une fois.
-         De quoi est-ce que tu parles ?
J’avais répondu avec le plus de calme possible évitant de trahir ma peur dans ma voix. Il attendit un instant et enleva sa main de mon épaule. J’étais libre. Je commençai à partir qu’il m’attrapa le poignet.
-         Ne parle à personnes de ce que tu as vu et évite de répéter ce mot, il pourrait te coûter la vie.
Il me lâcha le poignet et disparu dans la ruelle sombre. J’attendis un moment sans bouger, jusqu'à que je n’entende plus ces pas. Que voulait-il dire par me coûter la vie. Je frotta doucement mon poignet qui me faisait encore mal. Je jetai un coup d’œil sur l’heure de mon téléphone.
18h05
Cela faisait plus de 2h45 que j’étais dans cette ville et que des choses étranges m’étaient arrivées. Un gobelin, un parfait inconnu et un libraire qui endort. Jamais je n’aurai été aussi épuisé. J’espérais vivement rentrer dans mon nouveau chez moi et dormir. Oublier cette journée horrible.
Après avoir quitté cette sinistre ruelle je repris mon chemin, au bout de quelques minutes je fus envahi par une odeur de lavande mélangé à la pizza qui venait de sortir du four. Je reconnu le bâtiment immédiatement, il était le seul à avoir une façade jaune. Les lavandes étaient à chaque balcon comme sur la photo. Les escaliers de secours semblaient un peu rouillés. J’espère que je ne devrais jamais les utiliser. Mon cœur se mit à battre plus vite, mon ventre se noua de nouveau. Moi la parfaite campagnarde j’allais me retrouver dans ce monde de strass et de paillettes.
Rose, Rose, tu as croisé un gobelin et tu es rentré dans une librairie magique alors rentrer dans ton appartement ce n’est pas difficile pensai-je enfin c’était facile à dire mais dur à réaliser. Pleins de questions tournaient dans ma tête. Est-ce que les personnes sont toutes aussi hautaine que cet inconnu ? Sont t’elles aussi méchantes que l’on dit ? Sont t’elles aussi snob ? Je n’arrivai plus à réfléchir.
Allez Rose pensai-je
Je montai les quelques marches du perron et poussa la porte d’entrée. J’entrai dans hall majestueux. Le sol était en marbre noir. Il brillait tellement que je pouvais y admirer mon reflet. Les murs était jaune comme l’extérieur, une plante verte était installer des différentes boîtes aux lettres. Il y’avait 21 boîtes aux lettres. L’odeur de lavande était toujours là, fidèle à elle-même.
Rose tu t’es trompé d’immeuble.
La porte se refermait derrière moi coupant le bruit des voitures, me coupant de tous. Je tournai la tête à droite, une inscription était marquer.
« Résidence pour Etudiant »
Il n’y avait aucun bruit, cette résidence étudiante était trop propre à mon gout. Je m’attendais à l’un de ces bâtiments miteux qui tombe en ruine, de la poussière, des toiles d’araignées suspendu. Un sol tellement collant qu’on ne peut plus s’en défaire, des gobelets vide impossible à décollé du sol et surtout énormément de bruit. J’étais à l’opposé de l’image que je me faisais de ma future vie sans pour autant me déplaire. Je ne sais pas ce que j’aurai préfère, l’immeuble miteux ou le palace ? J’en suis sûr qu’il y a une piscine souterraine.
Dans sa lettre, ma mère voulait que je paye la moitié de la location. Je pensais que ça allait être facile mais je me suis lourdement tromper. J’allais devoir travailler dur. Au bout du couloir se trouvait une immense vitre, la pièce était éclairée. Il y’avait quelqu’un je ne plus voir qu’une ombre. Je m’approchai doucement vers la pièce. Une petite porte se trouvait à la droite de la vitre. La personne ressembla à une femme. Elle tricotait en regardant les feux de l’amour. Je m’approchai de la porte et put lire.
« Loge de la gardienne »
C’était là, je toquai et en un instant la gardienne fut face à moi. C’était une femme, pas très âgée. Un peu forte. Elle avait de magnifiques yeux bleus. Elle avait dut envoûter des centaines d’hommes. Ces cheveux blond était noué en un chignon dans lequel certaines mèches avaient réussi à s’enfuir. Elle m’examina d’un regard inquisiteur. Elle me décortiqua tellement que je cru passé un interrogatoire. Elle mit la main dans son tablier et sortit une montre à gousset. Elle examina l’heure, me fixa puis regarda une nouvelle fois l’heure avant de ranger sa montre.
-         Mademoiselle Rose Aswellt si je ne me trompe pas, vous êtes en retard.
Le ton était glacial, sec et expéditif.
-         Euh, je me suis perdue en chemin
J’essayai de ne pas repenser aux événements survenus auparavant. La concierge m’examina essayant de voir si je disais la vérité.
-         Pourtant j’ai appelé votre tuteur, monsieur Lovin qui m’a affirmé il y’a plus de deux heures que vous seriez là dans à peine dix minutes
-         C’est la première fois que je suis dans une aussi grande ville. Je suis désolé pour mon retard.
-         Bien, bien. Mademoiselle avez-vous une lettre où un document prouvent que vous allez habiter ici.
-         Euh oui
Je farfouillai dans mon sac à main à la recherche de l’enveloppe de ma mère. Je la trouvai enfin comprimé entre mes mouchoirs et mes dolipranes. Je lui tendis la lettre. Elle posa les lunettes accrochées à son coup sur son nez et commença la lecture de la lettre.
Par moment elle était étonné, releva la tête de temps en temps m’examinant avant de pouffer, par moment son visage se défigura laissant place à la peur et l’inquiétude. Elle prit une grande inspiration et replia la lettre qu’elle glissa dans son tablier. Elle donna un léger coup de dessus et m’examina de nouveau.
-         Bienvenue dans notre résidence Mademoiselle Aswellt en espérant que vous vous y plaire
Elle sortit de sa poche une clé qu’elle me tendit. Un croissant de lune était gravé dessus.
-         Chambre 403, avant dernier étage, vous aurez les escaliers à votre gauche. La résidence ferme ces portes à minuit pour le bien être des résidents. Passé ce délai et vous passerez la nuit dehors. Me suis-je faites comprendre ?
-         Euh oui
-         Bien
Elle referma violemment sa porte et retourna devant son feuilleton. Toujours accompagné de ma petite valise je montai les escaliers afin d’arriver au 4ème étage. Il faisait plutôt froid dans l’air. Même très froid. Il ne semblait y avoir l’air conditionné pourtant. Combien j’allais devoir payer ? Je pouvais dire adieu à une nouvelle paire de basket. Le froid s’intensifiai, tout mon corps frissonna, j’eus l’impression que quelque chose frôlait mon dos. Je me retournai vivement mais rien. Il faisait de plus en plus froid, je commençai à grelotter et mes dents claquaient entre elle tellement vite qu’elles allaient se briser. Un grincement de porte se fit entendre, je tournai ma tête en direction bruit. Un jeune homme sortir, les cheveux blond et les yeux oranges. Il avait un bandeau pour maintenir ces cheveux, une sucette dans la bouche. Il portait une simple veste noire avec un petit haut rayé orange et noir. Il se retourna et ferma sa porte à clé, il resta un instant devant sa porte avant de se tourner vers moi et de me sourire. Il avait un joli collier en forme de plume. Il dégageait une aura complètement différente de l’inconnu, celle-ci était plus vive, puissante, chaleureuse. Le froid glacial avait disparu laissant place à une température digne de la fin de l’été. Il s’approcha vers moi et me tendit sa main. Pendant un instant un frisson me balaya, il disparut aussi vite et je serai sa main.
-         Je m’appelle Jeremy enchanté de faire ta connaissance, tu dois sans doute être Rose. Bienvenue
-         Euh moi de même
-         Si tu as besoin d’aide n’existe pas
-         Euh oui
-         Bon, je dois y aller. A la prochaine Rose.
Il disparut aussi vite qu’il était apparu. Je me retrouvai de nouveau seule dans le couloir. Je ne restai pas un instant de plus et rentra dans mon nouveau chez moi.
Ce fut la pire vision d’horreur de ma vie. Des toiles d’araignées avaient envahi la pièce à vivre. La cuisine était dans un sale état. Les vitres étaient recouvertes de poussière. En plein milieu de la pièce s’empilèrent carton et bizarrement des balais, des chiffons et des produits pour nettoyer. Un petit mot était posé sur le sceau.
« Chère Rose, cette appartement n’a pas été occupé depuis bientôt sept ans, en espérant que tu ne croise pas de trop grosses araignées, je te souhaite un bon ménage
                                             Ton Lovin adorée »
Je commençai alors une petite visite, à ma droite se trouvai ma cuisine avec une fenêtre donnant vue sur l’appartement d’en face. A ma gauche, il y’a avait une pièce à vivre assez spacieuses avec des fenêtres, a Je m’avançai à gauche et m’engagea dans le petit couloir, la première porte à ma gauche était la salle d’eau, les égouts avait dut remonter car je claquai aussi vite la porte que je l’avais ouverte. Je m’avançai vers la dernière porte, c’était une petite pièce avec une fenêtre qui donnait vue sur l’escalier de secours. Les murs des pièces étaient assez clair, un marron noisette mélangé à une touche d’orange. La pièce à vivre et le couloir avait des couleurs plus simples, blanc sauf le grand mur dans la pièce à vivre qui était bleu vert. J’entamai mon grand ménage. Je chassais les souris accompagné de prêt par les cafards et les araignées. Petit à petit, les anciens locataires quittèrent les lieux à toutes allures. Le parquet put enfin briller. Je m’approchai des fenêtres et enleva l’immense couche de poussières amasser durant des années. Chaque fenêtre avait un pot de lilas fleurissant. Étrange, ces fenêtres n’ont pas été ouvertes depuis très longtemps. L’appartement venait de reprendre des couleurs, les meubles en teck de la cuisine venaient de reprendre leur couleur bois. La salle de bain ne dégageait plus une odeur nauséabonde. Ma chambre était propre, pour une fois. Je rangeai tous mes outils dans un petit placard se trouvant à côte de la porte de la salle de bain. Je commençai alors à l’attaque des cartons. Ce fut une rude épreuve entre les notices codé, les étranges hiéroglyphes et une lutte féroce pour que mon canapé ressemble à un canapé. Je réussi à installer correctement mon lit après de longues minutes de traduction. L’appartement prit forme. Je terminai épuisé et me laissa tomber sur mon canapé. Il ne me restait plus qu’une chose pour avoir complètement fini.
Vider ma valise et j’aurai réellement ce sentiment d’être chez moi.
Je commençai à vider les vêtements qui s’empilèrent dans l’armoire, du moins le peu que j’avais. Je déposai une ou deux photos que j’avais de mes amis. Je commençai à me sentir chez moi, retrouver mon jardin secret. En soulevant mon tee-shirt je fus prise d’effroi, mon sang se glaça en un instant. Je n’arrivai plus a respirer et resta pétrifier devant ce que je venais de voir. Le livre de la librairie était là.

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