Posté le 14 juillet 2013
Télécharger | Reposter | Largeur fixe

AMOUR BRISE par Mala29



Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tous les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as tu abandonné ?
Tu disais que nous n'étions pas faits pour vivre ensemble... Idée idiote. Je te connais depuis des années. Tu me connais depuis des années. Ma vie entière reposait sur toi et du jour au lendemain, tu pars, me laissant dans le néant et le noir.
Tu sais, j'ai cherché à vivre sans toi. J'ai vraiment essayé. J'ai repris des activités... Normales. J'ai repris contact avec des amis. J'ai commencé à sortir, à aller dans les fêtes. Mais rien. Rien. Je ne suis plus qu'une coquille vide. Un corps vidé de son âme. Vidé de sa raison de vivre...
Pourquoi m'as tu abandonné ?
Je te la pose cette question. Je te la pose ! Et jamais tu ne me répondras... Je le sais bien.
J'aimerais tant que tu sois là avec moi. Ici, à mes côtés, à me parler, me consoler, ou même juste me regarder. Que tu me montres que tu es ici, avec moi. Mais je relève alors la tête, et je sais bien que cette pièce est vide. Que ce monde est vide.
"Un seul être nous manque, et tout est dépeuplé." Je comprends enfin la signification de cette phrase. Tu me manques. Tu me manques à en mourir. Voilà ce que tu as fait de moi. Une épave. Une épave prisonnière de la mer. Dans le noir des profondeur, là où même les poissons n'osent plus venir. Là, où il n'y a que moi et mes pensées.
Si je n'avais pas ma famille, mes amis, je crois que j'en aurais fini. Mais je crois que si mon esprit a disparu, si tout ce que je souhaite c'est mourir, mon corps, lui, ne le souhaite pas...
Pourquoi ? J'aimerais une réponse à cette question qui me tourmente. J'aimerais tant savoir...
Et tu sais le pire . Je crois que je la connais la réponse. Seulement, je ne veux pas me l'avouer. C'est trop dur... Trop dur...
Alors j'écris. Je penche mes mots, ma douleur, ma souffrance... Mon supplice. Je penche mes mots sur ce papier, sur cette lettre.
À côté de moi, dans une vaine tentative de remplacer ta présence, mon psy.
Voilà où tu m'as conduit... Chez un psy. Ces gens que je hais.
Si c'était ton but, alors bravo à toi, tu as réussi... Tu as réussi à me briser.
La seule personne en qui j'avais confiance. Je te confiais tout, tu avais tout le pouvoir sur moi, et d'un mot tu pouvais me briser.
Bravo. Tu as réussi.
J'ai sombré, et toi, tu as disparu...

x
Éditer le texte

Merci d'entrer le mot de passe que vous avez indiqué à la création du texte.

x
Télécharger le texte

Merci de choisir le format du fichier à télécharger.