Texte de Aellunea
L'envol
Je me rappellerai de ce jour toute ma vie.
Tu étais là à ton habitude, souriant, plein de vie me serrant dans tes bras pourtant tu avais changé, tes bras s’éloigner de moi me laissant seul face à ce monde sans pitié.
Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tous les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée.
Que tu me libère de ma tour, que tu me réveille avec un baiser, que tu me fasses enfiler ma pantoufle de verre.
Pourquoi m'as-tu abandonnée ?
Je veux encore entendre le son de ta voix, ton odeur de cannelle m’enlaçant à jamais. Je ne peux enlever ton odeur. Le simple son de ta voix me rendait heureuse, pourtant tu n’es plus là, loin de moi à jamais. Mon cœur se serre chaque jour, mes larmes ne veulent s’arrêter et l’oxygène me semble plus rare. Le pétillant de ma vie s’est envolé, la rendant fade et amer
Pourquoi vivre lorsque tu es loin de moi.
Pourquoi n’est tu plus là, tu as disparu pourtant tu es toujours présent dans mon cœur.
Pourquoi m’as-tu laisser ? Pourquoi ?
Je me rappelle toujours de ton sourire, de ta gentillesse. Tu étais tous pour moi et moi qu’étais-je pour toi ?
Un jour te reverrai-je souriant ? Me serrant dans tes bras, me couvrant de baisers, parlant de tout et de rien, ne jamais lâcher cette main si grande et chaude, rester ainsi à jamais ...
Pourtant mes ailes sont tombé, ce rêve ne se réalisera jamais, je le sais car tu n’es plus là. Je te laisse mes dernières larmes, je t'offre le peu d'amour qu'il me reste et envole toi avec comme tu es venu et laisse moi de nouveau vivre, respirer.
Laisse moi t'oublier.
Je pourrais toujours rêver, attendre impatiemment mais tu es parti, je dois donc tourner la page de ce conte de fée et refermer le livre afin d’en commencer un nouveau et que je puisse reprendre mon envol alors …
Adieu parfaites journée, Adieu souvenir merveilleux, Adieu toi que j’ai aimée.
Je prend enfin mon envol.