Sans nom

La souffrance est parfois telle que nul ne peut lutter. Nul ne peut combattre. La maladie emporte tout. Le temps vole tout. La souffrance détruit tout. Et dans ces moments là. Lorsque les larmes innondent notre visage, font couleur notre maquillage, lorsque l'on tremble comme une feuille morte, lorsque plus rien de compte et que l'on voit son sang se déverser dans l'eau du bain, on apprend à nos dépend que parfois plus rien ne nous retient. Pourtant on essaye d'y croire. On a une sorte de rancoeur si profonde, une haine si abominable en nous, qui nous pousse à tout détruire. Et à cet instant, le temps s'arrête... Tout va au ralentis... Chaque mouvement et comme un lourd poids. Chaque goutte d'eau sur notre peau nous torture. On essaye de compenser notre douleur psychique avec notre douleur phsyique, mais on y arrive pas. Parce que nous sommes brisés. Abandonnés sur le bord de la route déserte, une nuit d'hiver. Tentez de garder espoir, car même dans le noir, il y a toujours de la lumière au fond du tunnel, il suffit juste de la trouver et de s'y tourner.

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