Posté le 26 août 2013
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Mathilde à 14 ans , 14 années qu'elle passe dans cet hôpital . Elle ne connaît rien du monde , hors de ces épais mûrs blanc . Dans cette petite pièce , une télévision est posé sur une commode . Mathilde regarde souvent la télé' , non pas parce qu'elle est comme beaucoup « beaucoup trop » de gens ,qui y sont scotché 24 h/24 , pour regarder un match de foot ou une série débile . Mais parce qu'elle veut tout savoir du monde qui l'entour et qui malheureusement , lui est interdit . A cause de sa maladie … Une maladie grave , elle sait que son espérance de vie , ne dépasse pas les 20 ans . Mais , comme peu « trop peu » de gens , elle profite de chaque jour , chaque heure , chaque minute et chaque seconde de sa vie . Elle est déterminée à sortir , rien qu'une fois , rien qu'une minute . Sentir la pluie , dans ses mains blanche , les délicats flocons de neige sur son visage et faire tout ce qu'elle a toujours voulu faire :

Être N O R M A L E et pouvoir VIVRE !

Toutes les journées qu'elle passe sont identique , à tel point que cela l'ennui terriblement . Elle sait qu'elle n'est pas la plus à plaindre et cela la désole encore plus , car elle sait que d'autre subisse mille fois pire qu'elle et en imaginant ce qu'elle vit , en mille fois pire , elle en a des frissons . Mais de toute façon , elle ne veut pas qu'on la plaigne , qu'on la regarde avec de la pitié dans les yeux . Non , elle veut qu'on la regarde comme on regarde tout le monde et non qu'on la traite comme si elle était en sucre . Mais là c'est pire , on la traite comme si la moindre brise , la ferait s'envoler , le moindre choc , se briser en mille morceaux . Et si on devait la plaindre , elle préférerait que ce soit pour ça , que pour quoi que se soit d'autre .
Ce soir , elle se sent seule et triste .Elle veut s'évader , partir .
Et elle va le faire , il fait nuit , nous sommes en décembre , le 24 décembre , le jour ou se réalise les vœux . Celui là , c'est le sien et elle y tient . Elle ouvre la porte et elle entre dans le couloir , elle a un peu froid dans son petit pyjama gris . Elle marche dans le long corridor éclairé par quelques lampes suspendus au plafond , illuminant paresseusement les murs dénués de couleur . Elle fini par arrivé devant la grande porte grise . Derrière , se trouve un monde inconnu , imprévisible . A ce moment là , elle hésite , mais cela ne dure pas longtemps . C'est sa seule chance , car ce soir il n'y a personne dans l'hôpital , à part de rare infirmières qui passent et repassent dans les nombreux couloirs . Les autres sont toutes parties fêter NOËL avec leur famille et oui , ells ont une famille . Mathilde , n'en a plus.
Ils l'ont tous abandonnée , ici , toute seule …
Elle ouvre doucement la porte , une bourrasque de vent lui fouette le visage . Elle la referme derrière elle . Elle ne peut plus reculer , les dés sont jeté .
Elle avance dans l'herbe recouverte d'une fine pellicule de neige. Elle est encore plus blanche qu'elle ne l'aurais imaginé . Elle est froide , mais cela apporte du plaisir à Mathilde . Comme une enfant qui découvre pour la première fois de la neige . Mais c'est vrai , c'est la première fois qu'elle en voie pour de vrai , mais surtout qu'elle en touche .Elle s'allonge sur ce long tapis blanc . Le froid ne lui fait rien .
Car pour la Première fois , elle est heureuse .
La Lune , dans son vaste ciel , semble la regarder et lui dire de ne pas renoncer à son rêve .
Les étoiles qui brillent à ses côtés , forment diverses constellations dont , elle a oubliée le nom
,alors ,les flocons cessent peu à peu de tomber et le temps commence s’arrêter , lentement .
C'est alors que blottit dans son cocon de flocons , elle aperçoit , au loin , dans son grand traîneau , tiré par de petits rennes , Le Père Noel , descendre vers elle ...

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