Posté le 27 août 2013
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Texte de Claire

Tu étais là, à marcher dans cette forêt, à côté de moi. Tu me prenais la main. Je te regardais. Tu étais magnifique, merveilleux. Tu me parlais de cette chose que tu m'as toujours cachée. Cette chose que tu n'as jamais voulu me dire. Tu pleurais, et moi, je me retenais. Je ne voulais pas que tu me vois pleurer, je ne voulais pas que tu saches à quelle point je tenais à toi.
Tu me parlais de cette maladie, cette maladie grave que tu avais depuis tout petit. Cette horrible maladie appeler la "mucoviscidose". Tu ne voulais pas m'en parler car tu voulais essayer d'être un garçon "normal" à mes yeux. Mais à mes yeux, tu n'étais absolument pas normal: tu étais celui que j'avais choisis d'aimer.
Pour le meilleur comme pour le pire...
Il y a quelques jours, tu n'étais plus là. Je t'envoyais des messages, mais il n'y avait aucunes réponses. Je pensais que tu m'avais oublié, que je n'étais plus rien à tes yeux. Mais aujourd'hui, tu es venus sonner à me porte. Je n'en croyais pas mes yeux. J'avais l'impression que ça fessait une éternité que je ne t'avais pas vu. Mais la seule chose et j'ai sus te dire, c'était:
"-Alors, ça y'est, tu m'as oubliée?"
Tu m'as regarder pendant longtemps et tu m'as dis qu'il fallait que tu me parle. Alors, j'ai essayé de me calmer. Tu m'as pris par la main et tu m'as emmener dans cette forêt. Cette forêt où on aimait aller pour se faire des câlins, des bisous à l’abri des regards.
Et puis, tu m'as parlé de cette putain de maladie. Tu m'as dis que si tu n'étais plus là ses derniers temps, c'est parce que tu étais à l'hôpital, et que tu as failli mourir...
Je m'en suis tellement voulus.
Tu m'as dis que tu m'aimais, mais que c'était trop dur. Que maintenant que tu as frôler la mort, il te serra impossible de vivre normalement.
Tu m'as dis que tu étais désolé, mais que tu n'avais plus le choix.
J'essayais de ne pas éclater en sanglots, mais c'était beaucoup trop dur. Alors j'ai pleuré. Tu m'as pris dans tes bras et tu m'as dis que ça ira. Tu m'as dis que tu mourra bientôt. Tu m'as aussi dis que tu souffrait.
Tu m'as embrassé comme au début. Je voulais rester avec toi pour toujours. Tu m'as regardé dans les yeux puis tu m'as dis:
"-Mélissa, n'oublie jamais que je t'aime."
Puis tu es partis en courant, me laissant seule.
Je n'avais même pas le courage de te courir après.
Je me suis adossée à un arbre et j'ai pleuré comme je n'ai jamais pleuré. J'avais peur pour toi, très peur. Mais je savais que quand je rentrerai, tu m'appellera pour me dire que tu es en vie et pour me demander si ce soir, on peut sortir se faire un ciné' ou observer les étoiles de ton balcon, comme avant...

Mais lors que je suis rentrée, personne n'a appeler...
Alors j'ai tentée de t'appeler, mais personne n'a répondu...

Maintenant, je me sens si seule. Et je me repasse ce moment en boucle, ce moment où tu m'as pris dans tes bras, puis embrasser. Ce moment où tu m'as dis "Mélissa, n'oublie jamais que je t'aime.".
Oh non, ça ne t'en fais pas, je n’oublierai jamais...

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