Conséquences de la folie d'un homme

Enfant perdue.
ou
conséquences de la folie d'un homme




Prologue:

Bonjour.
Je viens d’emménager dans un grand appartement avec papa et maman, j'ai une grande chambre! Mais il n'y a pas encore de meubles...
Papa et maman sourient toujours, encore plus que dans la maison d'avant, mais leurs yeux restent tristes. J'aime beaucoup maman, mais papa est bizarre, il est toujours en colère contre maman et moi.
Toujours.
Des fois, souvent, il tape maman, il dit qu'elle fait des bêtises, plein de chose pas bien, et des fois il dit des vilains mots que je dois jamais dire, il dit que je peux pas comprendre et c'est vrai, je ne comprend pas.
Ils ont sûrement raison, je dois être trop petite pour comprendre.



Jour 1

Aujourd'hui, avec papa on est sortit, on s'est promenés.
On a croisé un couple, ils étaient tout mignons. Comme maman et papa sur les vieilles photos. Papa les a insultés, je ne sais pas pourquoi mais il était très en colère, plus encore que quand maman ou moi on fait des bêtises plus que quand il bois de l'alcool...
Les deux amoureux ont regardés papa puis moi, je leur ait fait un sourire et ils m'en on fait un. Je les aime bien, heureusement papa n'a pas remarqué que c'étaient nos voisins.

Je suis dans ma chambre, et je réfléchie. Pourquoi il les a insulté de tout plein de vilains mots?
Ils étaient amoureux je l'ai vu dans leurs yeux.
Papa cri sur maman et j'ai un peu peur. J'ai une idée.
Je vais doucement dans la cuisine et je prend des petits gâteaux que j'ai fait avec maman puis je sors doucement de l'appartement.
Je fais souvent ça et papa et maman s'en moque, t'en mieux. Je frappe à la porte des voisins, ils sont surpris de me voir.
         - Bonjour, je suis venu dire pardon à cause de mon papa. J'ai des gâteau pour vous deux.
         - C'est gentil mademoiselle. Ton papa sait que tu es là?
Pourquoi il me demande ça?
         - Non, mais il s'en moque. Pourquoi papa à dit que vous étiez des fillettes? Moi je vois bien que vous êtes des garçons.
Ils rigolent en se tenant la main, et me laissent entrer. Tant mieux j'ai plein de questions. Je m'assied en leur donnant les gâteaux.
         - Pourquoi il a dit que vous êtes pas normaux?
         - Parce-qu'on est deux garçons. Et que les gens disent que deux hommes n'ont pas le droit d'être ensemble, comment t'appelles-tu mademoiselle?
         - Léa... et toi?
         - Lui c'est Matt et moi c'est Esteban.
         - Esteban, tu aimes Matt? et toi Matt, tu aimes Esteban?
Ils me regardent, un peu bizarrement et me disent oui.
         - Donc c'est normal, que vous soyez ensemble
Ils sourient encore. Je les aimes bien, ils sont gentil et heureux, pas comme à la maison.

J’entends un miaulement et me redresse, j'ai pas le droit de m'approcher des chats. Papa et maman disent qu'ils sont méchants.
         -Lui c'est Miuka. me dit Matt
Je le regarde avec de grand yeux
         - Tu n'as pas à avoir peur, c'est un bébé. fait Esteban
Un chaton noir avec le bout des oreilles et la queue blanche arrive en courant. Il est plus mignon que ceux des pub à la télévision!
Je joue longtemps avec le chaton et les voisins me regardent avec un petit air triste, je comprend pas, mais c'est pas grave parce que même avec un peu de tristesse, leur yeux sont plein de bonheur, pas comme papa et maman.


Jour 2

Je me réveille en entendant maman et papa se disputer. Je déteste les vacances, je veux retourner à l'école. Je ne veux plus entendre maman pleurer à cause de papa, je veux plus voir papa très en colère, par ce que des fois quand maman ne peux pas me défendre, c'est moi qu'il tape.
Je crois que j'aime pas papa, la maîtresse dit que c'est pas possible, mais c'est parce qu'elle sait pas. Je sors de ma chambre tout doucement. J'ai envie de crier mais je ne le fais pas, sur le mur blanc du couloir il y a des trace rouge. C'est du sang, je le sais par ce que ça sent comme quand papa me tape fort. Maman ne cri plus, elle pleure. La lumière du couloir est éteinte, j'ai peur. Papa cri toujours, ils ne sont pas dans le salon, mais dans leur chambre. Je marche sur la pointe des pieds quelqu'un frappe fort à la porte. J'ouvre et je vois les voisins. Ils on eut peur, ça se voit sur leur visage.
         - Léa, est-ce-que ça va? me demande Matt
Je sourie et il me prend dans ses bras, son cœur bat très vite dans sa poitrine, et Esteban regarde dans la maison. Il regarde son amoureux et sans rien dire, il va vers la chambre de papa et maman, je lui cris qu'il ne doit pas y aller, que papa va lui faire du mal; mais il y va encore plus vite. Je regarde Matt j'ai encore plus peur. Matt me prend dans ses bras et me serre fort, comme maman quand papa me tape très fort et que je doit plus aller à l'école pendant un moment.
Esteban entre dans la chambre et papa cri encore plus fort, il y a des bruits de bagarre dans la chambre et Matt me prend avec lui pour me faire sortir. Je me sent bien dans ses bras pourtant, il serre tellement fort que j'ai un peu mal, mais je crois que je suis en sécurité.
D'un coup, il y a un grand bruit, le même bruit que dans les films que je dois pas regarder, dans mon appartement puis plus rien.
C'est le silence dans tout l'immeuble.
Je suis toujours dans les bras de Matt qui me berce contre lui, on attend Esteban. Matt prend sa respiration pour parler, mais aucun mot ne sort de sa bouche à la place tout son corps s'est tendu, je tourne la tête vers la porte. Mes yeux me pique pendant que des larmes coulent sur mes joues. Esteban ne reviendra pas, maman non plus...
Papa est à l'entrée, il tien un pistolet dans notre direction. Ses yeux et sa bouche sont grand ouverts. Doucement Matt dessert ses bras autour de moi et me pose par terre puis me pousse derrière lui. Le monsieur qui est juste devant nous ne peut pas être mon papa, c'est impossible, il est fou... il est fou...
                                              Fin POV Léa

POV Matt

L'être à ma porte, ce n'est pas un homme, c'est un animal qui à perdu la raison.
Léa ne tremble même pas, je pense qu'elle ne se rend pas compte comment pourrais elle, si jeune... Son père tien son arme braquée sur moi, oserait-il tirer sur sa propre fille?...
Oui.
Je cri à la petite de partir pendant que je me jette vers lui. Il appuis sur la détende, une horrible douleur me saisi à l'abdomaine, une seconde détonation, pourtant pas de nouvelle douleur, il m'a raté.
J'entends quelque chose chuter...
Il ne m'a pas raté, il ne m'a seulement pas visé. Léa. Je ne sent plus vraiment ma douleur tant ma fureur est grande, je me précipite sur mon vis a vis assénant mon poing au milieu de sa figure. L'homme recule et s’apprête a me tirer dessus une dernière fois quand des hommes en uniforme entre en hurlant "Police !"
Le père de la petite se retourne arme au poing, il n'en faut pas plus pour que les forces de l'ordre ouvre le feu. Deux balles, une au niveau du coeur et l'autre au beau milieu du front. L'un des homme se jette sur moi mais je lui montre la petite pour lui faire comprendre qu'il faut d’abords s'occuper d'elle.
Des infirmiers rentrent au pas de course. Les uns vont vers Léa d'autre vers moi, puis le néant...



Jour X


Tout est blanc, l'air est parfumé à l’antiseptique. Je n'ai pas vraiment mal, mais je me sent légèrement engourdi.
Les derniers événements me viennent en tête.
Un médecin rentre , il a l'air surpris de me voir éveillé.
         - Léa?! Comment va Léa?
         - Je suis désolé jeune homme... le coup l'a atteinte en cœur, elle n'a pas souffert... quand à votre jeune colocataire... Il est décédé suite à ses blessures... je suis navré, nous n'avons rien put faire.
Comment peut il dire ça? Cette gamine a du souffrir tout au long de sa trop courte vie.
Cet homme a tuer sa femme, sa fille et mon petit ami... je fixe le plafond sans le voir.
En deux jours, il à détruit ma vie, un voile noir se pose sur mon esprit, il n'y a plus rien autour de moi.
C'est fini...
Tout est fini...