Posté le 14 septembre 2013
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Elle. Lui.
Face à face, ils se regardaient.
Intensément.
Ils lisaient en chacun comme en un livre ouvert, goûtant tous deux le vestige qu'apportait cette douce proximité.
Dangereusement envoûtant.
Il caressa la joue de la jeune femme d'un geste d'une douceur infinie. Elle sourit.
Toujours les yeux dans les yeux. D'une harmonie et d'une puissance saisissante. C'était ça qui l'avait frappée chez lui : ce mystère, cette douceur, cette timidité. Elle aurait aimé lui apprendre l'amour...
Hésitante, elle glissa ses mains autour de la taille du jeune homme, et elle perma les yeux, subjugée par un sentiment violent.
Vague de feu qui emportait doucement tous ses sens. Vague lente, vague de bien-être infini.
Il clôt à son tour ses paupières, sentant cette vague prendre racine en lui, le dépasser, et serra la jeune femme contre lui, laissant échapper une larme. Il l'aimait tant, cette fille, son petit bout de femme, mais aurait-il le courage de lui dire ?
Une éternité semblait s'être écoulée, comme si ces deux silhouettes enlacées étaient hors du temps, et que ses blessures ne pouvaient plus les atteindre. Leurs coeurs avaient calé leurs battements l'un sur l'autre, leurs soufllent étaient mêlés, et leurs lèvres, après un autre profond regard, se rencontrèrent pour la première fois. Se quittèrent pour mieux se retrouver. Ne se séparèrent plus.
Le jeune homme fit glisser ses mains le long des hanches de la jeune femme, qui jouait avec ses cheveux bouclés, et les passa lentement sous son léger pull, caressant son ventre, goutânt la douceur de sa peau, tantôt remontant, tantôt descendant. Ils s'embrassaient toujours.
Bientôt, leurs vêtements jonchèrent le sol, et leurs deux silhouettes étaient toujours enlacées, cette fois plus proches encore.
La chaleur de leurs corps collés fit frissonner la jeune femme, qui, d'un geste maladroit et amoureux, glissa le long du dos du jeune homme et envoya rejoindre leurs autres habillements son caleçon. Il fit de même avec sa culotte de dentelle, et l'embrassa d'autant plus fougeusement.
Il la prit dans ses bras et la coucha précautionneusement sur le lit derrière eux, puis la caressa plus bas que de raion, d'un geste lent qui fit titiller la jeune femme d'envie. Elle gémit en lui rendant ses baisers. Jamais elle n'avait ressenti ça, ce désir, cet amour, cette avidité... Elle frissonna a nouveau. Il était en elle. Il allait et venait, doucement et sauvagement à la fois. Elle gémit encore. Plus fort cette fois. Cette fois, le jeune homme joignit son cri au sien. Elle s'abandonna complètement à ses caresses et ses baisers, troublée qu'elle puisse aimer autant un corps, un coeur et un esprit à la fois. Elle l'aimait. Simplement. Son dos se cambra brusquement, et elle laissa le plaisir embuer sa raison. Il l'aimait. Ils s'aimaient.
Cris de plaisir.
Silhouettes enlacées.
Corps et âmes fusionnées.

Le soleil perça à travers les rideaux, et un timide rayon de soleil du petit matin caressa l'intérieur d'une chambre. Deux silhouettes nues dormaient, enlacées, apaisées.
L'amour était un long chemin, et ils avaient décidé de l'arpenter à deux, aussi loins qu'ils pourraient aller, main dans la main. Ils avaient décidé d'emprunter chaque courbe que la vie déciderait de leur offrir, les emportant loin d'une vie longiligne et vide de surprises. car seul, on va plus vite. Mais à deux, on va bien plus loin. (Vieux proverbe africain)

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