J' ai essayé de respecter au mieux les thèmes. Les mots utilisés sont :
• Famille 1 : rune, fromage, souris, pluie et boulet.
• Famille 2 : cookies (informatique), libellule, étincelle, fougère et bateau.
Maintenant, place au texte ! J' espère qu' il vous plaira, bien qu' il soit un peu long ! ^^
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Je peux voir à leurs sourires forcés que ce sont des fables. La souris-libellule et la souris-tigre n' existent pas, n' existeront pas, et l' existence de ces deux êtres n' était probablement même pas réelle par le passé. Je me demande juste pourquoi on nous cache la vérité. Est-elle si horrible ? J' espère que jour, je serai de ceux qui connaissent la vérité et, mieux, la manipulent.
Un jour, peut-être, qu' on m' adorera comme celui qui a fait connaître cette vérité à tout un chacun. Ce jour où la vérité sera enfin mariée avec les croyances, moi, Hovinhas, serai le garçon d' honneur.
L' année compte 12 mois de 28 jours et un dernier de 29, pour un total de 365 jours. Durant les 4 derniers, Octobre, Novembre, Décembre et Synandre, nous sommes libres comme l' air. Mais une fois la nouvelle année commencée, nous sommes obligés de revenir à "l' Institut". Cet endroit n' a pas vraiment de nom, mais tout le monde le nomme ainsi. L' Institut, faute de nous apprendre des choses utiles, n' est là que pour nous dire la grandeur de "Melibellule et Tigrounette". Quelle farce. Et cet endroit, j' ai été forcé d' y retourner aujourd' hui.
Un jour d' hiver. Banal. Où les cieux balançaient nonchalamment une neige plus grise que blanche. Premier Janvier. Depuis le début de l' hiver, le soleil était aussi visible que la prétendue divinité de Tigrounette. Il ne pointait pas le bout de son nez, si tant est qu' il en ait un. Je voyais, aux visages tourmentés de souris diverses, que ce n' était pas normal, que quelque-chose clochait. Mais le peuple sera probablement rapidement rassuré, et la mascarade pourra continuer sans trop d' ennuis. Une mascarade si grande qu' on construit pour ces faux dieux dans lieux de culte partout, même dans les avions et sur les bateaux.
Des souris marron arrivaient devant l' Institut il y a quelques heures. Il me semble que j' étais un des derniers arrivés. La plupart ne cachaient pas la joie qu' ils avaient de retrouver des amis qu' ils abandonneraient volontiers pour des raisons futiles. Je me disais qu' encore une fois, les souris m' apparaissaient dans toute leur bêtise crasse.
A l' Institut, il est d' usage que les plus anciens poussent la porte d' entrée et laissent entrer les nouveaux arrivants. Beaucoup prenaient cette activité matinale comme un jeu et la réalisaient sans aucun ennui. Pour ma part, je considérais plutôt ça comme une corvée ingrate. Malheureusement, nous ne pouvions y couper, aussi j' ouvrai la porte écarlate couverte de runes indéchiffrables sans jeter un coup d' œil à mes camarades ou aux nouveaux arrivants. Puis à mon tour j' entrai.
Désormais, je suis dans une salle de classe. 6ème et dernière année. Nous autres souris allons à l' Institut à partir de 8 ans, et sortons à 14 ans, un âge où nous sommes jugés "dignes ou non de vivre" devant un tribunal, le 29 Synandre.
Nous sommes une vingtaine dans cette classe. C' est probablement trop pour une seule souris adulte, mais il semblerait que les individus ayant le pouvoir de décider des affectations des souris aient mieux à faire que de changer ça.
La 6ème année compte 16 classes. Je suis dans la 4ème, et malgré le fait que notre professeur ait clairement dit les noms de mes camarades, j' ai oublié ceux-ci immédiatement après. A vrai dire, cela m' importe peu, ma première préoccupation n' est pas de faire copain-copain avec mes petits camarades mais plutôt de trouver quelque-chose pour survivre en fin d' année sans avoir à reconnaître la divinité des prétendus dieux dont on me parle depuis des années, les quelques hérétiques étant exécutes après le jugement.
Le professeur parle des choses sans intérêt, concernant notre classe. Il n' a l' air de captiver personne, les bavardages sont légion et certains s' affairent même à regarder tomber des morceaux de neige sur les vitres en pariant sur celui qui arrivera en bas le plus vite. Bien entendu, personne ne remettra jamais en question le fonctionnement de l' Institut ; si toutes les souris s' ennuient, ce n' est sûrement pas que ce qu' on nous dit est sans intérêt.
La sonnerie retentit en surprenant tout le monde. Je me lève et sors sans dire mot, traverse un couloir bruyant, puis me retrouve dehors, dans une cour. Il semblerait que la plupart aiment s' y trouver, mais à vrai dire, je vois mal ce que l' on peut y faire d' intéressant. Je guide alors machinalement mes pas vers un lieu au beau milieu d' un petit amas d' arbres derrière l' Institut : une sorte de table en pierre avec quelques chaises autour, probablement l' endroit le plus calme de cet établissement. Ce lieu est assez connu, mais en raison des arbres, on peut difficilement se déplacer avec autant de liberté que dans la cour, aussi la plupart des gens ne s' y risquent pas.
J' écrase les fougères abîmées par la neige sans même leur accorder un regard. Elles semblent faibles, il faut croire que ce froid ne leur réussi pas aussi bien que les pluies d' automne.
J' arrive finalement à ma table de pierre. La charmante Esther est assise un peu plus loin, et semble ne pas me voir arriver. Je prend une chaise et un bâton, puis commence à retirer l' écorce de celui-ci en ignorant la jeune fille. Du coin de l' œil, je la vois me lancer un regard.
Esther est une fille assez sympathique, mais toutefois extrêmement pieuse, ce qui a le talent de m' agacer fortement. Toutefois, tant que le sujet de la religion n' est pas évoqué, nous pouvons discuter comme si de rien n' était. C' est d' ailleurs l' une des rares personnes à savoir ce que je pense de ce sujet ; je lui en avais parlé il y a deux ans, alors que j' avais une attirance indéniable pour elle, et que je me suis fait rejeter. Enfin, depuis, j' ai appris à faire avec, et désormais je dois bien dire que je m' en fiche comme de ma première couche.
- Ça faisant longtemps, Hov, dit-elle.
- Ce sont des choses qui arrivent. Je ne cherche pas à voir du monde en dehors des cours, ni pendant d' ailleurs. Navré si ça vous déplaît, Esther.
- Dis, tu sais pourquoi cette table est ici ?
- Cet endroit était très sujet aux attaques de félins il y a quelques dizaines d' années. C' est probablement un objet d' éditeur qui servait aux souris à se cacher en dessous. Celle-ci est juste restée, à mon avis. Et elle est entretenue, la pierre est différente de celle de l' année dernière...
Les félins... Des créatures aussi grandes qu' immondes. Prédateurs des souris, nous pouvons cependant les repousser en nous y mettant à plusieurs. Certains, qu' on appelle les murmureurs, peuvent également les apprivoiser et les monter.
L' éditeur. Il y a une dizaine d' années, il permettait aux souris de créer des objets dans une zone définie. L' Institut, qui a été une des dernières créations réalisées avec l' éditeur, se trouve en plein milieu. Peu après qu' il soit bâti, l' éditeur est devenu hors-service, à cause, il semblerait, d' abus.
- Hé, Hov, comment ça se passe pour toi ?
- C' est ennuyeux. Terriblement ennuyeux. Et vous ?
- Ouais, pareil... On nous parle de trucs qu' on a déjà vu les années passées sur la "vie de classe".
Mon bâton est presque fini. Je cherche du regard un second au sol.
- Bon, bah moi j' y vais, dit Esther. Reste pas trop ici, on rentre bientôt.
- Au revoir.
Elle sort par le chemin que j' ai utilisé pour arriver. Après son départ, je regarde mon bâton, désormais délesté de toute écorce. Je reste un moment sur place, sans rien faire, puis pars vers l' Institut.
Cette fois, on nous parle en classe d' une demie-déesse, Loukno. Il y a 3 ans, on nous en avait déjà parlé, mais c' est désormais assez flou dans ma tête - ce qui ne me dérange nullement, par ailleurs.
Notre professeur, Veu Jyvé, ne semblait pas lui-même convaincu par ce qu' il avançait. Il hésitait souvent sur ses fins de phrases, et affichait parfois un sourire forcé.
Nous finissons par entendre a cloche sonner, signifiant qu' il est l' heure, soit de rentrer chez soi un temps pour manger, soit de se rendre au réfectoire pour manger un morceau. Habitant à une bonne demie-heure de route de l' Institut, même propulsé par un boulet, je restais donc depuis ma première année à la cantine, et ce chaque jour, sans exception.
En sortant, toutefois, Veu m' appelle.
- Hovinhas, vous allez bien à cette table en pierre derrière le bâtiment assez régulièrement, non ?
- En effet. J' ai le droit de me déplacer dans l' enceinte de l' Institut pendant les pauses, comme tout le monde.
- Et bien, veuillez ne plus y aller à partir de maintenant, dit-il.
- Pourquoi donc ?
- Parce-que je vous le demande. Il me semble que je peux encore décider de ce genre de choses.
- Mmh.
Je sors d' un pas naturel, traverse le couloir, sors puis tourne immédiatement à droite pour trouver une porte blanche en bois. En la poussant, je vois sans surprise une queue importante de souris attendant de choisir leur repas. Je me place derrière une de ces souris et attend.
Après un moment, j' arrive finalement devant une rangée de plats plus ou moins intéressants cachés derrière une vitre penchée. Une souris, assez âgée, me demande ce que je désire, et ma foi, il n' y a pas grand-chose d' intéressant - à part une part triangulaire de fromage, rien n' a le mérite d' attirer mon attention. Je demande aussitôt 3 de ces parts, puis continue vers des tables, un peu plus loin. Balayant du regard la pièce, j' aperçois Esther, assise à une table, qui me fait signe. Pourquoi pas après tout ? Je m' avance dans sa direction et prend une chaise, en face d' elle.
- Rebonjour, dis-je.
- Salut.
En lançant un regard vers son assiette, je remarque qu' elle a demandé bien plus de choses que moi.
- Dites-moi, Esther, vous ne sauriez pas ce qu' il peut y avoir à la table de pierre pour qu' un professeur me défende de m' en approcher ?
- Euh... Non. On t' a dit de pas y aller ?
- Exact. A l' instant.
- Et tu comptes l' écouter ?
- Absolument pas. J' espère bien y aller en douce et voir si il y a quelque-chose.
- Comme quoi ?
- Aucune idée, mais probablement une chose qu' ils veulent cacher. J' imagine que vous voyez de quoi je veux parler.
- Mouais, dit-elle aussitôt.
- Dites-moi, vous ne voudriez pas m' aider ?
- Non merci, j' ai d' autres choses à faire...
- Comme vous voudrez... Enfin, si vous changez d' avis, je suis à 17h à la table. J' imagine que, comme l' année dernière, on sortira à cette heure-ci.
Le repas est désormais fini. Les fenêtres de l' Institut me regardent sortir comme des surveillants pourraient le faire. Encore une fois, je passe par le même chemin pour regagner ma classe. Je suis dans les premiers arrivés, et me met sur ma chaise sans conviction. Bien vite, Veu arrive, ainsi que mes camarades.
- Bien, dit-il, formez de groupes de 3 ou 4 souris et décrivez les principales qualités de Loukno.
Quoi, ses qualités ? Et puis quoi encore ? A part avoir "enseigné aux souris l' art de faire des biscuits", je vois pas.
- Et Hovinhas, mettez-vous donc avec Sue et Rex. Puisque vous n' avez pas l' air décider à choisir un groupe...
Sue ? Rex ? Je ne sais absolument pas qui sont ces gens ? Enfin, je peux toujours chercher un groupe de 2 personnes, avec une femelle et... Chien, peut-être ? Probablement une souris mâle, en fait. Ah, justement, je vois devant moi deux souris de sexes différents qui me regardent. J' imagine que c' est eux. Je me lève et vais vers eux, non sans la peur de me tromper et d' être ridicule.
- Rex et Sue ?
- Ouais, dit la fille, salut.
- Yo, continua Rex.
A l' Institut, les tables font plusieurs mètres de long, et ont de longs bancs devant elles. Travailler en groupe est assez facile, même en se déplaçant, grâce à ça.
- Et donc, commençais-je, les qualités de Loukno... Elle peut manger les bonbons divins en trop ? Elle a il y a eu l' idée d' apprendre aux souris à faire des biscuits ?
- Lol, affirma Sue.
Ça doit être la première fois que j' entend réellement quelqu' un dire "lol".
- En fait, commença Rex, c' est plutôt des trucs comme le fait que Loukno soit assez proche des souris, tu vois.
Rex fait tout le boulot à lui seul. Exemple après exemple, il rempli une feuille vierge - enfin plus maintenant - de réponses que je ne cherche même pas à trouver.
- J' crois bien que c' est bon, dit-il, m'sieur Jyvé sera content de nous.
- Ma foi, continuais-je, il n' aura aucune raison d' être content de moi. Mais ça m' arrange, à vrai dire.
- Moi aussi, lol, commenta Sue.
Le professeur se lève de son bureau, puis tape dans ses mains pour avoir l' attention.
- Bon, dit-il, allez en salle d' informatique pour chercher d' autres choses, on verra votre travail dans une demie heure, revenez avant.
L' Institut n' a qu' une seule salle informatique, reliée à internet. Le nombre aberrant de classes n' aide pas à l' utiliser dans le cadre scolaire, et en plus, elle est loin de la mienne.
Ainsi, je me lève avec Rex et Sue pour m' y rendre. Après quelques temps de marche et d' escaliers, nous y arrivons. Sue prend immédiatement un ordinateur avec une fierté importée d' Amérique tant elle est grande.
- Allez Yu2, hurla-t' elle, on y va !
Elle nomme vraiment l' ordinateur ? Enfin, ce n' est pas grave. De mon côté, je me dirige vers un autre ordinateur et appuie sur le bouton de démarrage. L' écran ne s' allume que quelques dizaines de secondes après... J' ouvre internet, et me connecte sous le compte FromSearch de l' Institut pour pouvoir utiliser la fonction principale, c' est-à-dire celle de recherche. Toutefois, une message d' erreur s' affiche alors que j' essayais de me loguer :
"Votre mot de passe a été modifié. Veuillez entrer l' actuel."
- Dites-moi Sue, demandai-je à ma voisine, le mot de passe, c' est bien "soldout" ?
- Bah ouais. Mais plus personne utilise ce truc maintenant, quasi tout le monde a son compte.
- Bon...
Je retape le code, pour me farcir le même message.
- Il semblerait que ça ne marche pas, dis-je à la même souris.
- Attends, j' vais essayer.
Je me lève pour laisse ma place à Sue, qui fini par tomber sur la même notification indésirable que moi.
- Appelle Julien, me conseilla-t' elle, ça doit juste être un bug du clavier, il doit pouvoir réparer le truc.
Julien est notre "surgé", surveillant général. Toutefois, on lui confie également ce genre de tâches. Il est au rez-de-chaussée, je vais devoir supporter une nouvelle fois ces escaliers...
Je me tourne donc vers la porte et sors sans qu' on m' accorde un seul regard. En balayant de mes pattes les escaliers, je repense à cette histoire de table de pierre. J' aurai peut-être mes réponses ce soir, encore un peu de patience...
J' arrive donc à la porte du bureau de Julien. je frappe et celui-m' ouvre, après un bref mouvement de recul. J' imagine que c' est à cause de mon regard, certains me disent que j' ai dedans une sorte d' "étincelle de fourberie et de mauvaise foi". Pour ma foi, je ne peux pas dire qu' elle est bonne, en même temps, au niveau religieux.
- Ah, Hovinhas, c' est ça ? C' est ta dernière année, non ? T' as un problème ?
- En effet. Il semblerait que le mot de passe du compte FromSearch de l' établissement ne soit plus "soldout".
- Ah, tu crois ? Je suis sûr qu' il n' en est rien. On va voir ça.
Julien ouvre un tiroir et en sort un ordinateur portable. Il ouvre internet, puis essayer de se connecter au même site que moi... Mais sans plus de succès.
- Oww, t' avais raison.
- Vous êtes sûr que personne n' a changé ce mot de passe ?
- Ouais. Sûr et certain.
- Un pirate, peut-être ? Ce virus sous forme d' un cookie informatique qui enregistre les données de ce type semble assez populaire dans les milieux pirates en ce moment.
- Possible, possible. Mais y' a aucune raison de nous hacker, affirma Julien.
- Vous avez reçu un nouvel ordinateur pendant les vacances ?
- Un seul. D' un certain Léon.
- Je vois...
J' ai discuté pendant une bonne heure avec Julien. C' est l' heure de sortir maintenant, 17h. Vu que j' étais avec le surgé, je n' aurais probablement pas trop de problèmes plus tard...
Je sors du bureau et me dirige vers la table de pierre. Il neige toujours et pas la moindre trace du soleil.
Une fois arrivé, je constate... Que le table n' est tout bonnement plus là. Envolée ! Plus loin j' entend un gros bruit, comme une pierre qu' on brise... Mais je pourrais avoir bien des ennuis à aller regarder, ma sentence en fin d' année pourrait dépendre de ça.
Mais je commence à comprendre... Cette table de pierre contient quelque-chose. Un truc vraiment important en rapport avec l' école. Un document sur les "divinités" ? Probable. Je dirais même peut-être écrit par ce Léon. Aucun pirate ne hackerait un compte FromSearch, ça ne sert qu' à la recherche et tout le monde ou presque en a un... Et les élèves sont surveillés pour qu' ils ne fassent pas n' importe quoi. Ce hacker, ou même plutôt à mon avis une force judiciaire, a probablement essayé d' empêcher Léon d' utiliser l' internet, aussi bien dans la communication que dans des choses plus triviales comme ça. Seulement, il fallait que ce Léon ai une bonne raison de se faire pirater, comme... Le fait de divulguer des recherches sur le panthéon local. On a probablement voulu l' empêcher de faire quoi que ce soit pour ses recherches en lui coupant l' accès à FromSearch après qu' il ai donné son ordinateur à l' Institut. Et aussi... La table de pierre devait être utilisé pour les versions non-digitales des rapports. On mettait dans la table un document, pour que celui-ci ne soit ni dans les mains de Léon ni du personnel de l' Institut, puis il suffisait de prendre quelques temps après tout ça en ouvrant la pierre, enfin en la brisant dans le cas présent. Cela explique le fait qu' elle était différente de l' année passé, puisqu' on y avait mit le document, et ça explique aussi le comportement de Veu...
Je peux me tromper, mais c' est ce qui me semble le plus probable.
Du coin de l' œil, j' aperçois quelqu' un.
- Bonsoir, Esther, j' ai un truc à vous raconter. C' était une drôle de rentrée.