Le Cheval, enfant du vent...

Dans les champs observant l'horizon sans bruit,
Sous une bruine, sous une pluie,
L'enfant du vent, couleur de la nuit,
Écoute la brise, écoute la vie.

Le Soleil revenu dans la clairière...
Vent dansant dans sa crinière,
Il galope à l'infini, il galope sans fin,
Pour enfin trouver son destin.

L'enfant du vent partira dans une autre contrée.
Ses oreilles bien hautes,
Lui permettront de se sauver,
Si un danger devait le menacer.

Humant les airs, hennissant bruyamment,
On ne peut que l'observer admirant,
Car on ne sait ce qui va se passer,
Dans cette nature, et dans ces prés.

L'humanité en faire sa conquête,
Mais à coups de cravache et de fouet,
Il riposterait, se cabrerais,
Et au final disparaitrait sans retour, sans regrets.

Je vous l'affirme mes amis,
Soyez patients, soyez gentils,
Alors vous verrez ce cheval vous obéir,
Et avec cet enfant, une confiance s'établir.

Par contre, il vous faut absolument réaliser,
Que pour avoir cette relation désirée,
Il faut l'aimer, le respecter sans façons.
Et non pas le chatier, le manger voir l'enfermer.

Le Cheval n'appartient à aucune nation,
Il demeurera sauvage et libre intérieurement,
Alors inutile de se presser, de le forcer,
Car il restera toujours le Fils du vent, et ce,
En toutes occasions !