Posté le 24 mai 2014
Télécharger | Reposter | Largeur fixe

Corection texte _Lapinou_: Liberté

Je marchais dans la rue, retour à la maison après une dure journée de travail. En passant dans une petite avenue, je remarquai une petite fille. Elle devait avoir cinq ou six ans, elle était pieds nus et dessinait sur le mur avec des craies colorées. Je m’approchai, pour voir de plus près la fresque murale. Je fus émerveillée. Le dessin de cette petite était tout simplement remarquable. Des gens passaient devant sans jeter un regard, comme s’ils ne voyaient pas cela, me dit-je.

La petite fille se retourna, elle m’observa de ses grands yeux verts. Elle pencha la tête de côté. Vous me voyez ? demanda-elle. Vous me voyez vraiment ? Je hochai la tête. Pourquoi semblait-elle étonnée ? Elle marcha à pas léger vers moi et toucha ma main. Et je peux vous toucher ! s’exclama-t-elle. Et c’est bien la première fois que l’on remarque ma présence… J’eu un léger hoquet. Comment ça, la première fois ? m’étonnai-je. D’habitude personne ne te voit ? Elle me fit signe que non.

Elle retourna à sa fresque. Je n’avais pas encore observé ce dessin, c’était une baleine qui portait un moulin sur son dos, elle volait dans les nuages. La petite fille dessinait cela avec tant de précision, que l’on aurait pu croire que la baleine bougeait.

La jeune fille se retourna, me prit par la main et s’approcha du dessin. Elle posa sa paume libre sur le mur et me fit signe de l’imiter, ce que je fis. Je me sentis soudain légère, si légère que j’avais l’impression de voler. Je volais, pour de vrai, car nous étions passée dans le dessin. Je pouvais toucher les nuages, et au loin, je voyais la baleine. Ta’mouk, me dit la petite fille, elle s’appelle Ta’mouk ! Plus nous nous approchions, plus le moulin ressemblait à un château. Il était grand, bâti de pierre blanche, un toit en ardoise recouvrait le dessus et une grande porte en ébène noire se dressait, haute et fière. Nous nous posâmes sur le dos du grand cétacé bleu.

Un homme s’approcha, la petite fille sauta dans ses bras en criant papa ! papa ! La dame peut nous voir ! «papa» s’approcha et me remercia. Je m’appelle James, dit-il, Alice est une petite fille curieuse, elle aime voyager dans ton monde. Jusqu’ici elle était invisible aux yeux des humains. Et ses dessins sont en réalité des passages vers des mondes différents. Ici, c’est notre monde, Alice l’a trouvé pour nous, pour notre famille. A ses mots, d’autres personnes arrivèrent, une vieille femme, un jeune homme, une autre femme plus jeune, et un petit garçon. James les montra de la main. Voici ma famille ! s’exclama-t-il. Voici ma mère Maria, mon grand fils Thomas, ma femme Léanne, et mon jeune fils Max. Il prit ce dernier sur ses épaules, puis il me demanda mon nom, la question me surprit. Je… Je ne sais plus… Répondit-je. J’ai oublié. James ouvrit de grands yeux. Thomas, lui, ne parut pas surpris. Choisi-en un autre, dit-il. Je le dévisageai. Comment ça ? demandais-je. Il répéta. Choisi un autre nom. Je réfléchis.

Quand je l’avais enfin trouvé, je dit calmement. Je sais comment je m’appelle. Je m’appelle Liberté.





~ [Construction du texte] : 7.5 - 5 - 5 - 5 [5.6/8]

Malgré la fluidité de ta plume, on ne peut pas vraiment passer outre ta conjugaison parfois hasardeuse et c'est bien dommage. On se focaliserait plus dessus que sur l'histoire elle-même.
/! Concordance des temps et règles conjugaison: revoir impératif!\

~ [Cohérence du texte] : 5.8 - 5 - 4 - 2 [4.2/6]

Comme je disais plus haut, c'est un joli texte, assez bien écrit et ton style est léger et agréable. Bémol, on ne retrouve que peu l'image (à peine 6 lignes sur 39).


~ [Originalité du texte] : 5.7 - 5 - 6 - 6 [ 5.7/6]

Il y a une certaine richesse du vocabulaire, c'est une histoire plaisante à découvrir et originale.Tu as du vocabulaire et tu sais le manier.
 
Parenthèse Chabus :Ce monde onirique est très bien imaginé, j'adore le concept du portail hum...dimensionnel dirons nous.
Parenthèse mama96 : Tu laisses des émotions transparaître tel que la stupeur, la surprise, la joie, tes pensées et je trouve que c'est bien pensé. De plus la manière dont le texte est écrit, on dirais que cela t'est arrivé vraiment et que tu le racontes.
Parenthèse Aprillette : Magnifique, j'en ai eu des frissons.

Note finale 15.5/20
Quelques phrases maladroites, mais c'est très beau. Attention à tes conjugaisons.

x
Éditer le texte

Merci d'entrer le mot de passe que vous avez indiqué à la création du texte.

x
Télécharger le texte

Merci de choisir le format du fichier à télécharger.