Le sens spirituel dans le Livre de Dieu A l’exemple des douze mois de l’année terrestre, les douze tribus d’Israël désignent toutes les familles ou tribus des nations : Apocalypse 5 : 9,10 et 7 : 1-8. Si on divisait ce nombre en 5+7, il signifierait que dans tous les peuples du monde, « une partie » (5) est constituée d’hommes élus par Dieu (oints ; 7) pour régner avec Christ. 12 : 3 = 4, désigne l’ensemble des peuples ou nations divisant l’humanité. 12 : 4 = 3, c’est l’ensemble des trois catégories ou races d’hommes figurés par les trois fils d’Adam et les trois fils de Noé nommément cités. Les douze apôtres de Jésus préfiguraient les serviteurs de Dieu des derniers jours : Apocalypse 12 : 1. Ils ont été représentés dans la loi par les 12 sources d’eau d’Elim, abreuvant 70 palmiers (les 70 disciples de Jésus ou reste des élus) ; c’était au bord de la mer Rouge : Exode 15 : 27. Aussi par les douze pains consacrés du Tabernacle du désert : Lévitique 24 : 5-9. Les uns et les autres préfiguraient les serviteurs de Dieu des derniers jours, rendant témoignage à la vérité de la parole divine au mépris de leur vie, ainsi que le dit l’Apocalypse 12 : 10, 11 et 6 : 9-11.. En Apoc. 12 : 17, il est dit de ceux qui vivent encore, qu’ils gardent les commandements de Dieu et qu’ils ont le témoignage de Jésus. Les serviteurs de Dieu détiennent la connaissance de la vérité divine (l’eau), la nourriture spirituelle (le pain de vie) dont ils doivent nourrir le reste des élus (les 70 disciples), c’est-à-dire leur transmettre le témoignage de Jésus : Luc 12 :42 ; Matthieu 24 : 45. Jésus a dit qu’il était « le pain de vie descendu du ciel », Dieu l’ayant fait naître parmi les hommes, pour leur donner la connaissance de la vérité, connaissance par laquelle les hommes peuvent regagner la vie éternelle, perdue à l’origine de ce monde. Spirituellement parlant, il était venu leur donner la « nourriture » nécessaire à la vie éternelle. Le fait que les douze apôtres de Jésus étaient préfigurés par les douze pains du Tabernacle du désert, montre que c’est pour la même œuvre que Dieu fit naître le 16 juin 1935 ses serviteurs. Et comme Jésus, c’est au mépris de leur vie qu’ils accomplissent leur ministère, ainsi que le Seigneur le leur a demandé, au cours de son dernier repas avec ses disciples, en leur partageant le pain figurant son corps, et le vin figurant son sang, leur disant : « Mangez et buvez en tous », en souvenir de lui, du sacrifice de sa vie qu’il allait faire cette nuit-là. Ce sont les paroles de Jésus, répondant à Jacques et Jean, lui demandant d’être assis l’un à sa droite, l’autre à sa gauche quand il sera dans son royaume, qui donnent le sens qu’il faut attacher aux paroles de Jésus reprises plus haut. Jésus leur dit : « Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ? » Ils répondirent : « Nous le pouvons ! » Et Jésus leur dit alors : « Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire », en parlant de son sacrifice : Marc 10 : 35-40. En Jean 6 : 35-56, dont les principaux docteurs de la chrétienté tirent leur fausse doctrine de la transsubstantiation, ne comprenant pas le sens spirituel des paroles de Jésus parlant en parabole, Jésus dit à la foule qu’il était « le pain vivant descendu du ciel », et que celui qui mange de ce pain vivra éternellement. Car sa chair est vraiment une nourriture, et son sang est vraiment un breuvage. Comme le pain et l’eau sont nécessaire à la vie éphémère, que nous connaissons sur terre en ce monde, le témoignage de Jésus, rendu au mépris de sa vie, et pour lequel il fut assassiné, est nécessaire pour gagner la vie éternelle. Spirituellement parlant, sa chair était vraiment une nourriture, et son sang versé, vraiment un breuvage. Sa mort et sa résurrection ayant authentifié son témoignage : Actes 17 : 31. Au sens littéral, l’absorption de sang est interdit par la loi transmise par Moïse, et le cannibalisme va de soit. Cependant, ne pensez-vous pas que Joseph d’Arimathée et Nicodème, qui mirent le corps de Jésus dans le sépulcre, ne se seraient pas empressés de manger la chair de Jésus et de boire son sang, si les paroles de Jésus étaient à prendre au sens littéral ? Est-ce de la chair et du sang humain que le prêtre absorbe au cours du rite de l’Eucharistie, ou est-ce toujours du vrai pain et du vrai vin ? Et il faudra m’expliquer pourquoi, étant donné leur croyance en la transsubstantiation, dans l’église catholique, les fidèles n’ont aucune part au vin, seul le prêtre prend les deux espèces, alors que dans l’église orthodoxe, les fidèles et le prêtre participent tous au pain et au vin ? Il est écrit que la vie se trouve dans le sang ! La chair sans le sang est une chair morte ! Comment pouvez-vous dire que Jésus-Christ vit en vous, sans le vin devenu sang ? Usez donc de vos facultés de raisonner ! Discernez quand il s’agit d’un langage à prendre littéralement, ou quand il s’agit d’un langage allégorique ! Croyez-moi, c’est uniquement dans l’Écriture elle-même, qu’il faut chercher à comprendre le sens spirituel ou littéral de ce qui est écrit, et non pas dans des préceptes de traditions humaines. Le dogme de la transsubstantiation, lors de l’Eucharistie, dans les célébrations des messes catholiques et orthodoxes n’a aucune justification biblique. Cela n’a tout simplement pas de sens. 12 x 10 = 120 ; ce nombre désigne l’ensemble de l’humanité sous la domination de Satan. 120 : 3 = 40, désigne toutes les générations adultes des trois sortes d’hommes naissant sous la domination de l’Adversaire de Dieu. 120 : 4 = 30, même signification, ce sont toutes les générations des trois races d’hommes vivant sous le règne du « prince de ce monde ». Dans la prophétie de Jonas, ce nombre est multiplié par 1000, pour dire que les 120.000 hommes, « ne sachant pas reconnaître leur droite de leur gauche (le bien du mal) », ce sont ceux que Dieu veut sauver de tous les peuples de ce monde ; ce sera une multitude sortant de toutes les familles du monde, de tous les peuples : Apocalypse 7 : 9-17. C’est ce qui réalisera la Promesse faite à Abraham. Les 144.000 (12 x 12 x 1000) serviteurs de Dieu, en Apocalypse 7 : 1-8, qui sont à distinguer de la multitude des survivants de ce monde, 7 : 9-17, ne désignent pas le nombre des élus vivant encore dans le monde, ni même tous ceux de notre dernière génération ! Ce nombre désigne tous ceux ayant été élus pour le règne depuis Abel, au cours des 151 (7) générations adultes de quarante années, qui suivirent le meurtre du premier des justes. A propos des serviteurs de Dieu, qui régneront avec Jésus sur la terre depuis le ciel, leur félicité ne sera pas de mener une vie contemplative, en extase dans la lumière divine auprès de notre Seigneur Jésus, comme certains l’imaginent. Le but de ce règne céleste est de guider et d’instruire les survivants de ce monde sur le chemin de la vie éternelle, tout en protégeant les hommes de tout danger propre à la matière dont ils sont faits, et dans laquelle ils vivent. N’oublions pas que durant le 7ème millénaire, la terre doit devenir semblable au jardin d’Éden : un lieu de délices pour tous ses habitants, et donc subir une totale régénération, et mille ans ne sera pas de trop pour y arriver, afin qu’après le jugement dernier, « Dieu crée toutes choses nouvelles.  : Apocalypse 21 : 3-5 Ce n’est donc pas une vie contemplative que les élus vont connaître dans le ciel, dans le monde des esprits célestes, mais une vie active dans l’amour au service de l’humanité. Car le règne de Christ n’est pas l’exercice d’une domination quelconque sur les hommes, mais une vie active à leur service. N’oublions pas que Dieu a créé par amour et pour l’amour, et que l’univers matériel et l’humanité sont les raisons d’êtres du monde des esprits célestes ! De même, réaliser le bonheur éternel, la joie de vivre des hommes, de tous les hommes, est la raison d’être de Christ, du royaume de Dieu. En 1 Corinthiens 6 : 3, Paul dit que les élus pour le règne « jugeront les anges ». Il ressort de plusieurs commentaires que j’ai lu, que certains chrétiens ayant lu cette parole de Paul, croient qu’ils jugeront les anges de Dieu ! A ceux-là je dis que les anges de Dieu, et de notre Seigneur Jésus, n’ont pas à être jugés, c’est-à-dire condamnés, car dans l’Écriture le jugement est inséparable de l’exécution de la sentence. Il est bien entendu, que cela soit clair pour tous, que Paul parle des anges de Satan, et non des anges de Dieu : Apocalypse 12 : 7,8. Le 11 avril 2015, Gaston Desmedt. desmedt.gaston@gmail.com Sommaire des autres textes disponibles: http://textup.fr/114431VW