La place de la femme dans le dessein divin (suite) A ma connaissance, aucun théologien ou exégète n’a clairement, et de façon satisfaisante, expliqué la place réservée par Dieu à la femme, telle qu’elle est définie par l’apôtre Paul, qu’on a accusé à tort d’être misogyne. Ce qui constitue un véritable blasphème contre Dieu. Car en effet, toutes les paroles de Paul lui ont été inspirées par l’Esprit de Dieu, et de fait, c’est Dieu lui-même qu’on accuse d’être misogyne. Paul écrit : « Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. Je veux cependant que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou prophétise (qui transmet la parole de Dieu), la tête couverte (signe de soumission à l’homme) déshonore son chef (Jésus-Christ). Toute femme au contraire, qui prie ou qui prophétise la tête non voilée (signe qu’elle est soumise à un mari), déshonore son propre chef (c.à.d. son mari) ; c’est comme si elle était rasée (signe qu’elle n’est pas restée soumise à son mari, qu’elle a commis un adultère). Car si une femme n’est pas voilée (n’est pas soumise à son mari quand elle prie ou transmet la parole de Dieu), qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. » (Attention, dans un premier temps, il ne s’agissait pas de masquer pour les autres hommes la beauté du visage de sa femme, comme chez les musulmans qui, dans un second temps, en arrivèrent à inventer le Niqab ou la burqa cachant tout le corps de leurs femmes. Il s’agissait d’un simple voile masquant les longs cheveux des femmes, et seulement de celles qui étaient mariées ou fiancées, pour indiquer qu’elles n’étaient plus libres ! Pour beaucoup, les beaux et long cheveux des femmes étant un premier facteur de séduction, avec lequel elles pouvaient trouver un mari. Dans les temps anciens, se couvrir la tête était un signe de soumission à l’homme ; c’était propre aux esclaves, aux serviteurs d’une maison (ne pas confondre avec la coutume tardive imposant aux serviteurs de se découvrir devant leur maître). De là est née la coutume fort ancienne pour les femmes, de se couvrir les cheveux d’un voile, lorsqu’elles sortaient de chez elles, pour signifier aux autres hommes qu’elles n’étaient plus libres, étant soumises à un mari. En allant au Temple ou à l’assemblée pour prier ou transmettre la parole de Dieu, en ayant la tête découverte, l’homme témoignait, quelle que fût sa condition d’esclave ou d’homme libre, qu’il était soumis à Christ, celui établi par Dieu comme chef de tout homme. Sa soumission à un homme comme serviteur ou esclave était toute relative; si son maître lui ordonnait de faire quelque chose de contraire aux directives de Jésus, il obéissait à celui-ci plutôt qu’à son maître : Actes 4 : 18-20. Si donc il priait ou prophétisait la tête couverte, il déshonorait son véritable chef, soit Jésus, au profit de l’homme dont il était le serviteur. Par contre, Dieu exige que la femme soit soumise à son mari, et le voile qu’elle se mettait sur les cheveux en était le témoignage. Si donc elle allait à l’Assemblée pour prier ou prophétiser la tête non couverte, elle déshonorait son mari, le chef que Dieu lui avait donné.) « L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme (pour que l’homme ait une aide semblable à lui !). C’est pourquoi la femme, aussi à cause des anges (dont l’insoumission à Dieu fut d’abandonner leur propre demeure pour connaître les plaisirs charnels des humains), doit avoir sur la tête (quand elle va à l’Assemblée pour prier ou transmettre la parole de Dieu) une marque de l’autorité dont elle dépend. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu (et devant Dieu il n’y a ni homme, ni femme, tous sont un en Jésus-Christ, dira Paul dans une autre lettre). Jugez-en vous-mêmes, est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne nous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour un homme de porter des cheveux longs (de manière à ressembler à une femme), mais que c’est une gloire pour une femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? (Et n’est-ce pas une gloire pour l’homme comme pour la femme de se soumettre à l’ordre établi par Dieu ?) Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Assemblées de Dieu. » 1 Corinthiens 11 :16. (Comme on le voit, la kippa ou calotte portée par les juifs et les chefs religieux catholiques, y compris le Pape, est une transgression de plus à l’ordre établi par Dieu, une insoumission de plus à Christ, que Dieu a établi comme chef de tout homme.) Pourquoi Paul dit-il de la femme, insoumise à l’ordre établi par Dieu, qu’elle se coupe les cheveux ou qu’elle se rase ? Voici : Dans la loi transmise par Moïse, lorsqu’un homme soupçonnait sa femme de lui avoir été infidèle, sans pouvoir le prouver, le mari devait la conduire chez le grand sacrificateur devant Jéhovah, c’est-à-dire devant le Sanctuaire. Le sacrificateur lui découvrait alors la tête, et au moyen d’une épreuve, Dieu révélait si elle était coupable ou non. Si elle était innocente, le breuvage ne lui faisait aucun mal. Mais si elle était coupable, elle était frappée par la malédiction divine qui, aussitôt, lui infligeait une maladie d’entrailles sans remède dont elle mourrait. Dans ce cas, avant de la faire sortir du Tabernacle du désert, le sacrificateur lui coupait les cheveux et la rasait, rendant publique sa culpabilité, son insoumission à son mari, restée secrète jusque là. Par conséquent, en allant à l’Assemblée pour prier ou transmettre la parole de Dieu, qu’elle se voile, qu’elle honore son mari, en témoignant par son voile qu’elle lui est soumise (Comme beaucoup d’autres choses, selon leur habitude, les chefs religieux du Judaïsme, de la Chrétienté et des Musulmans, les trois « pasteurs » de l’humanité, ont tordu le sens de l’Écriture contenant la parole de Dieu.) En 1 Corinthiens 14 : 34, Paul écrit : « Comme dans toutes les Assemblées des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Assemblée. Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie ? Ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue ? Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que j’écris est un commandement du Seigneur. » Et en 1 Timothée, Paul dit : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresse, ni d’or, ni de perles, ni d’habit somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres (Jacques 1 : 27), comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner (dans l’Assemblée) ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle demeure avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. » (« …ni de prendre de l’autorité sur l’homme » : N’allons pas imaginer que dans sa maison et son ménage, la femme n’a rien à dire et ne peut contester et s’opposer aux décisions du mari ! Paul parle uniquement de la femme « dans l’Assemblée », quand les chrétiens se réunissent pour entendre la parole de Dieu ou prier ! Il ne parle pas de la vie privée d’un couple chrétien, comme certains de ceux-ci le croient. L’exemple laissé par Abraham et Sarah est là pour démontrer que ces derniers se trompent ! Souvenez-vous de leurs contestations à propos d’Agar l’égyptienne, la servante de Sarah, et plus tard à propos d’Ismaël ! Dieu ne donna-t-il pas raison à Sarah ? Mais bien sûr que oui, il lui donna raison ! Et ce n’était pas peu de chose pour Abraham que de faire ce que Sarah exigeait.) Est-ce à dire donc que Paul, et Dieu, qui lui a inspiré ces paroles, étaient misogynes ? Écoutez ceci : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Assemblée, qui est son corps, et dont il est le sauveur. Or, de même que l’Assemblée est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Assemblée et c’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Assemblée glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Assemblée, parce que nous sommes tous membres de son corps. C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » Ephésiens 5 : 22-31 Ce ne sont pas les paroles d’un misogyne ! L’apôtre Pierre donna entièrement raison à Paul : «Femmes, soyez de même soumises à vos maris, pour que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits qu’on revêt, mais la pureté intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sarah, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. Maris, montrez à votre tour de la sagesse envers vos femmes, comme avec un sexe plus faible : honorez-les comme devant hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, pour que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » 1 Pierre 3 : 1-7. Que faire quand l’un des conjoints se convertit à Christ, et l’autre est incroyant. Est-ce une raison de divorcer ? Le mariage est une union inviolable, puisque « les deux deviennent une seule chair ». Toutefois, Jésus a dit : « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère ; et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » : Matthieu 5 : 30. Par conséquent, en cas d’infidélité d’un des conjoints, l’alliance inviolable est rompue, il peut donc y avoir répudiation et remariage du conjoint, sans commettre de pécher. Pour répondre à notre question, Paul écrit : « Que chacun, frère, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé… Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien… » : 1 Corinthiens 2 : 24, 27. Et encore : « Si un frère a une femme non croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas ; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie pas son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelé à vivre en paix. Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? » 1 Corinthiens 7 : 12-15 On ne peut pas être plus clair ! Et qu’en est-il des relations sexuelles, dont il circule dans les églises l’idée saugrenue qu’on ne peut les pratiquer que dans le but de la procréation, ce qui impliquerait qu’elles ne doivent se pratiquer qu’une fois par mois, quand la femme est en ovulation, et ne plus se pratiquer du tout, quand on juge suffisant le nombre d’enfants que l’on a ? L’homme n’est pas un animal, et il n’est pas contestable que la sexualité contribue à la joie de vivre, quand elle est pratiquée sainement, selon l’usage naturel et qu’elle est l’aboutissement d’une tendresse réciproque entre un homme et une femme qui s’aiment d’amour vrai. Son importance est relative cependant, et elle a ses limites. Il est illusoire, quels que soient les phantasmes auxquels l’homme s’adonne, d’imaginer qu’il pourra les dépasser. Néanmoins, voulant se consacrer entièrement à l’œuvre de Dieu, l’apôtre Paul était célibataire. Et se transportant aux temps de la fin, il comprend qu’un homme ou une femme peuvent être pris par la passion amoureuse (l’amour érotique) et il écrit : « Je pense qu’il est bon pour l’homme (dans les derniers jours) de ne pas toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun aie sa femme et que chaque femme aie son mari. Que le mari rende à la femme ce qu’il lui doit (le plaisir sexuel !), et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son corps, mais c’est le mari, et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme (mais attention, cela ne donne pas le droit à l’homme de violer sa femme, ni à la femme de violer son mari ! La sexualité doit se pratiquer d’un commun accord, avec l’amour de l’autre plus que l’amour pour soi !). Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre (car des circonstances particulières peuvent nécessiter d’interrompre les relations sexuelles). Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il est bon (en ces jours de la fin) de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. » 1 Corinthiens 7 : 1-9. Si dans les églises de la chrétienté on avait à cœur de mettre en pratique ces paroles de Paul, je crois pourvoir affirmer qu’il y aurait eu moins de divorces coupables et plus de couples heureux. Le 21 avril 2015 Gaston Desmedt desmedt.gaston@gmail.com Sommaire des autres textes disponibles: http://textup.fr/114431VW