Les Mystères du Livre de Dieu TOME VI 8 novembre 2014 Gaston Desmedt Dix-septième partie Quatrième livre d’Esdras Retour de captivité La première année de Cyrus, roi de Perse, (3524-569 a.n.ère et non pas 539), pour que s’accomplît la parole de Jéhovah prononcée par la bouche de Jérémie, Jéhovah réveilla l’esprit de Cyrus roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tous son royaume : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Jéhovah, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une Maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que Jéhovah, son Dieu, soit avec lui, et qu’il monte ! Qu’il monte à Jérusalem en Juda et rebâtisse la ville et la Maison de Jéhovah, le Dieu d’Israël, car c’est le Dieu qui est à Jérusalem. Et tout le reste de son peuple, de tous les lieux où il séjourne, les gens de sa localité le muniront d’argent, d’or, de biens et de bétail, avec des offrandes volontaires pour la Maison de Dieu qui est à Jérusalem. Alors les chefs de Famille de Juda et Benjamin, les sacrificateurs et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l’esprit, se levèrent pour aller bâtir la Maison de Jéhovah à Jérusalem ; et tous ceux qui les entouraient fortifièrent leurs mains par tous moyens, en leur donnant des choses précieuses en grand nombre, en plus de toutes les offrandes volontaires. » (« …et rebâtisse la ville et la Maison de Jéhovah, le Dieu d’Israël, car c’est le Dieu qui est à Jérusalem » : c’est le texte original, selon le prophète Esaïe : 44 :28 !) Le roi Cyrus fit sortir les ustensiles de la Maison de Jéhovah, que Nébucadnetsar avait enlevés de Jérusalem et avait placés dans la maison de son dieu. Cyrus, roi de Perse, les fit sortir par la main de Midredath, le trésorier, qui les remit à Scheschbatsar (nom babylonien de Zorobabel), Prince de Juda. En voici le nombre : Trente bassins d’or, trois cents bassins d’argent ; trente vases d’or, trois cents vases d’argent ; trente seaux d’or, trois cents seaux d’argent ; trente plats d’or, trois cents plats d’argent ; vingt-quatre coupes d’or, deux mille quatre cents coupes d’argent ; soixante-dix couteaux et six cents autres ustensiles en airain. Tous les objets d’or, d’argent et d’airain étaient au nombre de quatre mille quatre cents dix. Scheschbatsar emporta le tout de Babylone à Jérusalem, au retour de la captivité. (Ces nombres, comme les nombres de ceux qui revinrent de la captivité plus loin, ont été manipulés. De là viennent les nombres contradictoires que nous trouvons dans les manuscrits des Massorètes et des Septante, de même que dans Flavius Joseph et le livre apocryphe connu sous le nom de « troisième Esdras ». Il est intéressant de constater chez les Massorètes, que la somme des chiffres du nombre total donne exactement le même nombre que dans l’original : 5400 (9) ; l’original 4410 (9). J’ai constaté cela à plusieurs reprises dans les manipulations d’autres passages de l’Écriture. C’est vraisemblablement un moyen mnémotechnique pour garder le souvenir des originaux. Rappelons-nous le sens allégorique attaché à l’or, l’argent et l’airain et additionnons séparément les objets : 144 objets d’or, pour les élus pour le règne ; 3600 objets d’argent, pour la multitude des survivants de ce monde ; 666 objets d’airain, pour les hypocrites qui se joindront à ceux figurés par l’or et l’argent, et appartenant à l’empire du diable qui se caractérise par le nombre 666 !) Et voici ceux de la province qui revinrent de l’exil, ceux que Nébucadnetsar, roi de Babylone, avait emmené captifs à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville, ceux qui revinrent avec Zorobabel, Josué, Néhémie, Seraja, Réhélaya, Nachatnami, Mardoché, Bilschan, Mispar, Bigvaï Rehum et Baana (12, pour figurer les serviteurs de Dieu des temps de la fin, dont quatre figures importantes pour la suite des récits ! Lors de la transfiguration et la vision du royaume de Dieu, Jésus et ses disciples étaient quatre ! Et c’est à quatre disciples que Jésus donna sa prophétie sur les temps de la fin !) Nombre des hommes du peuple : Les fils de Pareosh, de Schephatia et d’Arach : 2604. Les fils de Pachab-Moab, de Josué et de Joab : 2772 Les fils de Elam, de Zatthy et de Zaccali : 2856. Les fils de Bani, de Binnui, de Bekaï : 1764 Les fils de Azgad, de Adonikam, de Adin : 2352 Les fils de Ather, de Ezéchias, de Batsaï : 798 Les fils de Jora, de Haschum, de Hariph : 714 Les hommes de Beth-Asmaveth, de Anathot, de Bethléhem : 1512 Les hommes de Zanoach, de Netopha, de Keïla : 1596 Les hommes de Lod, de Hadid, de Ono : 756 Les hommes de Gabaon, de Képhira, de Kirjeat-Jearim : 798 Les hommes de Rama, de Guéba, de Mitspa : 630 Les hommes de Bethel, de Aï, de Beéroth : 1428 Les hommes de Micmas, de Jéricho, de Senaa 420 (Sept noms de personnes : les serviteurs de Dieu ; Sept noms de villes : de tous les peuples ; tous les nombres cités et leur total, 21.000, sont divisibles par six comme par sept ! Ils représentent la multitude de tous les peuples qui sera sauvée de ce monde par le témoignage des serviteurs de Dieu (7).) Les sacrificateurs : Les fils de Jedaeja, de la maison de Josué, les fils d’Immer et les fils de Harim : 84. (7x12 : les hommes nés de Dieu dans tous les peuples.) Les Lévites : Les fils de Josué : 984 Les fils de Paschur : 1050 Les fils de Kadmiel : 1218 Les fils de Hadavia : 1008 (Les Lévites sont 4200, 6x700 : les élus sauvés par le témoignage des serviteurs de Dieu !) Les chantres : Les fils d’Asaph : 144 Les portiers : Les fils de Schallum, les fils d’Ather, les fils de Thalmon, les fils de Akkub, les fils de Hathitha, les fils de Schoba : 144 (Les chantres et les portiers, les uns et les autres, au nombre de 144 (12x12), totalisent sept familles : ce sont les serviteurs de Dieu, ceux qui chantent la gloire de Dieu par leur témoignage, et qui détiennent « les clés du royaume des cieux » !) Les Nethiniens : Les fils de Tsicha Les fils de Paséach de Hasupha de Bésaï de Thabbaoth de Méhunim de Kéros de Asna de Sia de Nepusim de Pado de Bakbuk de Lebana de Hakupha de Hagaba de Harhur de Schamlaï de Batschluth de Hanan de Mehida de Gachar de Harscha de Reaja de Barkos de Retsin de Sisera de Nekoda de Thamac de Gazzam de Netsiach de Uzza de Hatipha Les serviteurs de Salomon : Les fils de Sothaï Les fils de Guiddel de Sophéred de Aggia de Périda de Hatthil de Jaala de Pokered-Hatsenaïm de Darkon de Ami Tout les Nethiniens et les fils des serviteurs de Salomon : 42. (Les familles des Nethiniens et des fils des serviteurs de Salomon : 42 (6x7) ; les élus sauvés de ce monde par le témoignage des serviteurs de Dieu.) Voici ceux qui partirent de Thel-Mélach, de Tel-Harscha, de Kéroub, d’Addan et d’Emmer, et qui n’ont pas pu faire connaître leur maison paternelle et leur race, pour prouver qu’ils étaient d’Israël : Les fils de Delaya, de Tsibéa, de Nekoda : 663. Et parmi les sacrificateurs : Habaja, Hakkots, et Barzillaï, qui avaient pris pour femme une des filles de Barzillaï le Galaadite, et fut appelé de son nom. Ils cherchèrent leurs titres généalogiques, mais ils ne les trouvèrent pas. On les exclut du sacerdoce, et le gouverneur leur dit de ne pas manger les choses très saintes jusqu’à ce qu’on eût consulté l’urim et le thummim. (Ils sont 663+3=666 ! Ce sont les hypocrites qui se joindront au reste des élus et à la multitude ; ils sont de l’empire de Satan ! Ils viennent de cinq villes (une partie) de Babylone : ce sont les cinq vierges folles de la parabole des dix vierges !) L’assemblée toute entière, depuis trente ans (et non pas douze ans) et au-dessus, était de 42.600 personnes, sans compter leurs serviteurs, au nombre de 6712 et 288 chantres et portiers. (Sans les 666, ils sont au total 49.000, 7X7000, indiquant qu’ils figurent l’ensemble des Élus. Cette assemblée est divisée en deux : 42.000 pour le reste des élus, et 7000 pour les serviteurs de Dieu ; ceux-ci sauvent les premiers de ce monde, 42 étant 7x6 ! Les 7000 ce sont les deux témoins de l’Apocalypse, les deux oliviers, Zorobabel et Josué fils de Jotsadak, Jean-Baptiste et Jésus-Christ etc. En ajoutant les femmes et les enfants de moins de trente ans, ainsi que les 666, on peut estimer que ceux qui revinrent de la captivité étaient plus ou moins au même nombre que ceux qui sortirent d’Égypte : 144.000 descendant d’Israël et 6000 qui ne l’étaient pas.) Ils avaient leurs chevaux : 756 ; leurs mulets : 252 ; leurs chameaux : 462 (1470), (nombre divisible par 6 comme par 7 !) leurs ânes 7000 ! (Même signification que ce qui précède !) Plusieurs des chefs de famille, en arrivant à la Maison de Jéhovah qui est à Jérusalem, firent des offrandes volontaires pour la maison de Dieu, afin qu’on la relevât à son emplacement, selon leurs moyens, ils donnèrent 7000 mines d’or, 120 tuniques sacerdotales et 5000 mines d’argent (les serviteurs de Dieu, les autres élus et la multitude du peuple). (La darique est une falsification dans le livre des Chroniques, aussi bien dans le récit qui concerne David qu’ici ! La mine était un poids utilisé par les Assyriens, les Babyloniens, et les Juifs qui l’adoptèrent en revenant de Babylone ! Ce n’est que plus tard qu’ils utilisèrent la darique, sous le règne de Darius. Toutefois, si la darique perse était équivalente à la mine babylonienne, comme Esdras poursuivit la rédaction du Livre de Dieu durant la période Perse, il n’est pas impossible qu’il remplaça la mine par la darique. Ceci lorsqu’il introduisit les extraits des annales du royaume de Juda dans le livre des Chroniques, qui termine son quatrième livre.) Les sacrificateurs, les Lévites, les gens du peuple, les chantres, les portiers et les Néthiniens s’établirent dans leurs villes, et ainsi tout Israël demeura dans ses villes. Les fils d’Israël s’étant établis dans leurs villes, le septième mois arriva, et le peuple s’assembla comme un seul homme à Jérusalem. Alors Josué, fils de Jotsadak, avec ses frères les sacrificateurs, et Zorobabel, fils de Schealthiel, avec ses frères, se levèrent et bâtirent l’Autel du Dieu d’Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, l’homme de Dieu. Ils rétablirent l’Autel sur ses fondements, quoiqu’ils fussent dans la crainte des peuples du pays, et ils y offrirent des holocaustes, les holocaustes du matin et du soir (l’holocauste perpétuel, figurant la vie en ce monde des serviteurs de Dieu, sacrifiée pour servir Dieu). Ensuite, ils célébrèrent la fête des Tentes, comme il est écrit, en offrant jour par jour le nombre d’holocaustes prescrit pour chaque jour (fête figurant la fête de l’humanité sous le royaume de Dieu, célébrant Jéhovah Dieu pour les avoir sauvés de ce monde (l’Égypte ; Babylone !). Et après cela, outre l’holocauste perpétuel, ils offrirent ceux des nouvelles lunes (annonçant les temps nouveaux qui débuteront pour l’humanité), et de toutes les fêtes consacrées à Jéhovah, de même de ceux de quiconque faisait une offrande à Jéhovah. C’est dès le premier jour du septième mois qu’ils commencèrent à offrir des holocaustes à Jéhovah, mais ce n’est pas aussitôt que les fondements du Temple de Jéhovah furent posés. On commença par donner de l’argent aux tailleurs de pierre et aux charpentiers, et des vivres, de la boisson et de l’huile aux Sidoniens et aux Tyriens, pour qu’ils amenassent par mer jusqu’à Japho des bois de cèdre du Liban, suivant l’autorisation qu’on avait eue de Cyrus, roi de Perse. En la seconde année depuis leur arrivée à la Maison de Dieu à Jérusalem (3525-568 a.n.è: milieu du 504ème septénaire), au second mois, Zorobabel, fils de Schealthiel, Josué, fils de Jotsadak, avec le reste de leurs frères les sacrificateurs, chargèrent les Lévites de trente ans et au-dessus de diriger les travaux de la Maison de Jéhovah. Alors leurs fils et leurs frères les Lévites, les fils de Josué, les fils de Paschhur, les fils de Kadmiel, et les fils de Hénadad s’organisèrent ensemble pour diriger les travaux de la Maison de Jéhovah, et les Lévites, et tous ceux qui étaient revenus de la captivité à Jérusalem se mirent à l’œuvre. Lorsque ceux qui construisaient posèrent les fondements du Temple de Jéhovah, les sacrificateurs se tenaient là, en costume, avec les trompettes, et les Lévites fils d’Asaph avec les cymbales, pour louer Jéhovah d’après les ordonnances de David, roi d’Israël. Ils chantaient des hymnes et des louanges à Jéhovah, et le peuple répondait : Car il est bon, car sa bonté est toujours sur Israël ! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant Jéhovah, parce qu’on posait les fondements de la Maison de Jéhovah. Mais plusieurs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de famille âgés, qui (enfants) avaient vu la première Maison, pleuraient à haute voix, pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondements de cette Maison. En même temps beaucoup d’autres faisaient éclater par des cris de joie leur allégresse, en sorte qu’on ne pouvait distinguer le bruit des cris de joie d’avec celui des gémissements du peuple. Le peuple poussait de grands cris dont le son s’entendait de loin. La reconstruction interrompue Les ennemis de Juda et Benjamin apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un Temple à Jéhovah, le Dieu d’Israël. Ils vinrent auprès de Zorobabel, de Josué et des chefs de familles et leur dirent : Nous bâtirons avec vous, car, comme vous, nous invoquons votre Dieu et nous lui offrons des sacrifices, depuis le temps d’Esar-Haddon, roi d’Assyrie, qui nous a fait venir ici. Mais Zorobabel, Josué et les autres chefs de famille leur répondirent : Ce n’est pas à vous et à nous de bâtir la Maison de notre Dieu ; nous la bâtirons nous seuls à Jéhovah, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné Cyrus, le roi de Perse. Alors les gens du pays se mirent à décourager le peuple de Juda, et à les intimider pour les empêcher de bâtir, et ils payèrent contre eux des conseillers pour faire échouer leur projet. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus, roi de Perse, et jusqu’au règne de Darius, roi de Perse (De nos jours, dès 1972, cela s’est réalisé avec tous les serviteurs de Dieu !) Alors, le travail de la Maison de Dieu à Jérusalem cessa, et il fut interrompu jusqu’à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse. (C’est-à-dire durant les sept premières semaines d’années de 360 jours de la prophétie de Daniel : transposé en nos années, cela fait 48 ans, trois mois de 30 jours, 18 jours, 3 heures, 11 minutes, 15 secondes ! Voir la prophétie des 70 semaines de Daniel, page27-32 de mon ouvrage « Ces Paroles seront tenues secrètes jusqu’au temps de la fin ».) C’est en ce temps-là (2ème année de Darius, 3573-520 a.n.è : Darius est monté sur le trône en 522, sa première année est 521 !), qu’Aggée, le prophète, et Zacharie fils de Bérékia, le prophète, prophétisèrent aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au nom du Dieu d’Israël (Ces deux prophètes étaient parmi les captifs qui revinrent de Babylone.) Reprises des travaux En la seconde année de Darius, le premier jour du sixième mois (1er des 7 derniers mois de l’année ; figurant le premier des sept derniers mois de ce monde, 16/17 février à 13 septembre 2015),, la parole de Jéhovah fut adressée par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur (tous deux figurent les serviteurs de Dieu ; leurs fonctions sont les deux faces de celle des serviteurs de Dieu), en ces mots : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la Maison de Jéhovah. Et ce fut alors la parole de Jéhovah à Aggée, le prophète, pour qu’il dise : Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, alors que cette maison est en ruine ? Voici comment a parlé Jéhovah des armées : Considérez attentivement vos voies ! Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu ; vous aviez rentré vos récoltes, et j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit Jéhovah des armées. A cause de ma Maison qui est en ruine, alors que chacun s’empresse pour sa propre maison ! C’est à cause de cela que les cieux vous ont retenu la rosée, et que la terre a retenu ses fruits ! Vous avez semé beaucoup et récolté peu, mangé, mais non jusqu’à satiété, vous avez bu, mais non jusqu’à l’ivresse, vous vous êtes vêtus, mais sans vous réchauffer, et le mercenaire met son gain dans une bourse trouée. Oui, j’ai appelé la sécheresse sur la terre et sur les montagnes, sur le blé (le pain du ciel, les révélations divines), sur le vin nouveau (ceux qui survivront à ce monde) et sur l’huile fraîche (le « reste » des élus pour le règne), sur tout ce que peut produire le sol, ainsi que sur l’homme, sur la bête et sur tout le travail des mains. Alors Zorobabel, fils de Schealthiel, et Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, entendirent la voix de Jéhovah, leur Dieu, suivant les paroles d’Aggée, le prophète, et la mission que lui avait donné Jéhovah, leur Dieu. Ils vinrent, et se mirent à l’œuvre dans la Maison de Jéhovah des armées, leur Dieu, le vingt-quatrième jour du sixième mois (1er des sept derniers jours du mois, pour indiquer qu’au sens allégorique du récit, cela concerne les sept derniers mois ou « temps » de ce monde). Et le peuple fut saisi de crainte devant Jéhovah. Et Aggée, le messager de Jéhovah, en vertu du message de Jéhovah, parla alors au peuple, en disant : Je suis avec vous dit Jéhovah. Montez sur la montagne, apportez du bois (des hommes : les arbres figurent les peuples !), et bâtissez la Maison ! J’en aurai de la joie et je serai glorifié, dit Jéhovah. C’est ainsi que Jéhovah réveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et l’esprit de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et l’esprit de tout le reste du peuple. Alors Zorobabel, fils de Schealthiel et Josué, fils de Jotsadak, se levèrent et commencèrent à bâtir la Maison de Dieu à Jérusalem. Et avec eux étaient les prophètes de Dieu qui les assistaient. (Dans l’Écriture, chaque fois qu’un événement est daté du 24ème jour d’un mois, soit du 1er des 7 derniers jours du mois, cela concerne les sept derniers mois ou temps arrêtés par Dieu pour bâtir le Temple spirituel de la vision d’Ézéchiel. Le mois cité est celui concerné, mais le 24ème jour n’en indique pas nécessairement la date. Cependant Jésus est né le 24/25ème jour du mois d’Adar (de clôture) de l’année sacrée, 5 avant notre ère, parce qu’il est la pierre angulaire du Temple de la vision d’Ézéchiel, et qu’il l’achèvera en toutes ses parties durant les sept derniers temps de ce monde.) Les paroles du 7ème mois Au septième mois, le vingt-et-unième jour du mois (8 avril 2014 (2015), la parole de Jéhovah se fit entendre par l’entremise d’Aggée le prophète, pour dire : Parle à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et au reste du peuple et dis-leur : Quel est parmi vous le survivant qui ait vu cette Maison dans sa gloire première ? Et comment la voyez-vous maintenant ? N’est-elle pas comme rien à vos yeux ? Maintenant, sois fort, Zorobabel ! Dit Jéhovah : sois fort, Josué, fils de Jotsadak, souverain sacrificateur ! Sois fort, toi, tout le peuple du pays, dit Jéhovah, et travaillez ! Car je suis avec vous, dit Jéhovah des armées. Pour l’alliance que j’ai faite avec vous, à votre sortie d’Égypte (ce monde), mon Esprit se dresse au milieu de vous, ne craignez rien ! Car ainsi parle Jéhovah des armées : Une fois encore, et ce sera dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations viendront, et je remplirai de gloire cette Maison, dit Jéhovah des armées. A moi l’argent, à moi l’or ! Dit Jéhovah des armées. Grande sera la gloire de cette Maison ! Oui, de la dernière plus que de la première, dit Jéhovah des armées, et c’est en ce lieu que je donnerai la paix (selon la signification du nom Jérusalem, qui désigne le peuple qui « Possédera la paix » avec Dieu !), dit Jéhovah des armées. (Ce septième mois figure le deuxième des sept derniers mois. Dieu encourage ses serviteurs, car ils se désespèrent, constatant qu’une fois de plus les dates des événements derniers qu’ils avaient citées sont inexactes. Les paroles du huitième mois Au huitième mois, le premier jour du mois, en la seconde année de Darius (17 avril 2014 (2015) 7 jours après les précédentes paroles d’encouragement ! Il figure le troisième des sept derniers moi. Les serviteurs de Dieu ne comprennent pas encore pourquoi ils ne voient pas l’accomplissement des événements qu’ils annoncent, et Dieu les encourage de nouveau, en leur donnant plusieurs visions venant confirmer ce qu’ils prophétisent depuis le début de leur ministère, et qui commenceront à se réaliser en ce troisième des sept derniers mois), la parole de Jéhovah fut adressée à Zacharie, fils de Bérékia, le prophète en ces mots : Les mains de Zorobabel (Germe de Babel) ont fondé cette Maison, et ses mains l’achèveront, pour que tu saches que Jéhovah des armées m’a envoyé vers vous (c’est l’Ange de Jéhovah qui parle : Jésus). Oui, ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le fil à plomb dans la main de Zorobabel ! A ce moment, je levai les yeux et j’eus une vision. Et voici, il y avait un homme qui avait en sa main un cordeau à mesurer. Et je dis : Où vas-tu ? Il me dit : C’est pour mesurer Jérusalem, pour voir de combien est sa largeur et de combien est sa longueur. Et voici que l’Ange qui parlait avec moi se tenait debout, tandis qu’un autre ange sortait à sa rencontre. Il lui dit : Cours ! Parle au jeune homme qui est là-bas (celui qui a le cordeau à mesurer), pour lui dire : A la façon des villes ouvertes sera habitée Jérusalem, à cause de la multitude d’hommes et de bêtes qui seront au milieu d’elle ! Et je serai pour elle, dit Jéhovah, une muraille de feu tout autour (pour protéger cette multitude de la grande tribulation du monde), et je serai sa gloire au milieu d’elle. (Les limites de « Jérusalem :, la ville foulée aux pieds par les nations, ville qui possédera la paix selon la signification de son nom, c’est la multitude de tous les peuples qui sera sauvée et sera le peuple de Dieu sur terre. Ses limites ne sont pas fixées, inutile de la mesurer : c’est une multitude incalculable, selon le ch.7 de l’Apocalypse.) Et la parole de Jéhovah me fut adressée en ces mot : C’est ici la parole que Jéhovah adresse à Zorobabel : Ce ne sera ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit, dit Jéhovah des armées. Qui es-tu, grande montagne ? (« La première Maison » : les Étudiants de la Bible T.J.) Une plaine ! Et il en fera sortir la pierre principale (le fuyard annoncé en Ézéchiel) au milieu des acclamations : Grâce, grâce pour elle ! La parole de Jéhovah me fut alors adressée pour dire : Ceux qui sont éloignés viendront et travailleront au Temple de Jéhovah, et vous saurez que Jéhovah des armées m’a envoyé vers vous. Cela sera, si vous écoutez la voix de Jéhovah, votre Dieu. En ce jour-là, toi-même tu iras dans la maison de Hen, fils de Sophonie (« la pierre principale » : le fuyard), où ils se rendront en arrivant de Babylone («ceux qui sont éloignés » : le reste des élus). Tu prendras de la main des exilés, de la main de Heldaï, Tobija et Jedaeja (les premiers élus qui se convertiront d’entre les T.J.), tu prendras de l’or et de l’argent (les élus et ceux qui survivront sur terre), et tu feras des couronnes que tu mettras sur la tête de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur (2ème figure des mêmes serviteurs de Dieu : c’est grâce à leur témoignage que les uns et les autres se convertiront !). Les couronnes resteront dans le Temple, en souvenir de Heldaï, de Tobija et de Jedaeja, et de Hen, fils de Sophonie (à cause de l’œuvre qu’ils accompliront pour sauver « l’or et l’argent » de ce monde en perdition). Vision de Josué, accusé par Satan Alors il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’Ange de Jéhovah (Jésus-Christ), et Satan debout à sa droite pour l’accuser. L’Ange de Jéhovah dit à Satan : Que Jéhovah te réprime, Satan ! Que Jéhovah te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! Celui-ci n’est-il pas un brandon tiré du feu (tiré de la mort, dont Satan voulut le frapper : celui-ci a frappé les serviteurs de Dieu de maladies mortelles). Or Josué était revêtu de vêtements sales devant l’Ange (les fausses accusassions répandues par Satan sur les serviteurs de Dieu, par lesTémoins de Jéhovah, et les « enfants » que Dieu leur donna comme témoins : Apocalypse 12 :14-16). Celui-ci prit la parole et parla à ceux qui se tenaient debout devant lui, en disant : Enlevez-lui les vêtements sales ! (Donnés le 1er jour du 8ème mois ; ils commenceront alors à être lavés des accusations portées contre eux.) Puis il dit à Josué : Vois ! Je t’ai débarrassé de ta faute ! C’est pour te revêtir de splendeurs. Et il dit : Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Ils lui mirent un turban pur sur sa tête, et le revêtirent de vêtements purs, tandis que l’Ange de Jéhovah se tenait là, debout. Alors l’Ange de Jéhovah fit à Josué cette déclaration : Ainsi parle Jéhovah des armées : Si tu marches dans mes voies, et si tu observes mes ordonnances, c’est toi-même qui garderas mes parvis (celui des sacrificateurs, et celui du peuple,) et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici (car les serviteurs de Dieu régneront avec Christ dans le ciel). Le Germe Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi, et aussi tes compagnons qui sont assis devant toi (ceux à qui ils transmettent leur témoignage), car ce sont des hommes qui te serviront de témoins (comme les douze apôtres pour Jésus), voici que je fais venir mon serviteur, le Germe (Zorobabel : le serviteur de Dieu sorti de Babel (c’est ce que signifie ce nom : les serviteurs de Dieu sont sortis du monde où règne le pouvoir de l’argent !) Il germera là où il est (dans tous les peuples), et il bâtira le Temple de Jéhovah, et c’est lui qui en tirera gloire. Il siégera et gouvernera sur son trône (Zorobabel), ce sera un sacrificateur (Josué) sur son trône et une union pacifique régnera entre l’un et l’autre (entre sa fonction de roi et sa fonction de sacrificateur ! Les serviteurs de Dieu mettent en pratique ces paroles de l’apôtre Pierre : «Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. » 1 Pierre 5 : 1-4. ). Car voici la pierre que j’ai placée devant Josué (Jésus-Christ) ; il y a sept yeux sur cette seule pierre (l’Esprit de Dieu, au nombre sept, pour que Jésus puisse guider, protéger et instruire tous les serviteurs de Dieu dispersés dans le monde, tous ceux figurés par le Germe : ils sont représentés par « la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre », dans une des paraboles du royaume citée par Jésus), et c’est moi-même qui graverai ce qui doit y être gravé, et j’enlèverai l’iniquité de ce pays en un seul jour. En ce jour-là, dit Jéhovah des armées, vous vous inviterez l’un et l’autre sous la vigne et sous le figuier (comme les disciples de Jésus, dès la Pentecôte de l’an 29 !) Le chandelier et les deux oliviers Alors revint l’Ange qui parlait avec moi, et il me réveilla ; j’étais comme un homme que l’on réveille de son sommeil. Et il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je vois, et voici, il y a un chandelier tout en or, avec son vase à son sommet, portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier. Il y a aussi deux oliviers auprès de lui, l’un à droite du chandelier, l’autre à gauche. Alors je pris la parole pour dire à l’Ange qui parlait avec moi : que signifie ces choses, mon Seigneur ? L’Ange qui parlait avec moi répondit et me dit : Ces sept, ce sont les yeux de Jéhovah (son Esprit) qui parcourent toute la terre (la vision s’accomplit simultanément partout sur la planète). Je pris une seconde fois la parole, et je dis : Que sont ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche, que sont ces deux branches d’olivier, qui sont près des deux conduits d’or d’où découle l’or ? Alors il me parla pour me dire : Ne sais-tu pas qui sont ceux-ci ? Et je dis : Non mon Seigneur. Il me dit : Ce sont les deux fils de l’huile fraîche qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ! (Les deux témoins de l’Apocalypse, Zorobabel et Josué fils de Jotsadak, et donc les serviteurs de Dieu qu’ils figurent !). (Les sept conduits partant des sept lampes, amènent l’or (les révélations divines) dans le vase central qui est au sommet du pied du chandelier. De ce vase central partent deux conduits d’où coule l’or réceptionné par les deux oliviers. Le chandelier représente Jésus-Christ, à qui Dieu à donné toute la puissance de son Esprit (les sept lampes), pour qu’il éclaire l’ensemble des serviteurs de Dieu dispersés dans le monde (le vase central) ; c’est pour que chaque serviteur de Dieu, (les deux oliviers), reçoivent les dernières révélations divines pour éclairer le monde, et donc pour donner la compréhension du Livre de Dieu, débarrassée des traditions humaines, exempte de toute erreur, « pure comme l’or » ! Ils deviennent ainsi à leur tour des chandeliers, à la lumière desquels il faut marcher sur le chemin du salut. C’est ce que fait comprendre la vision des deux témoins de l’Apocalypse 11 :1-4, et ces paroles de Jésus à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde » ! C’est donc en ce mois, que les serviteurs de Dieu, ayant suivi le conseil de l’apôtre Pierre : 2 Pierre 1 :19-21, commenceront à voir« l’étoile du matin se lever dans leur cœur ».)  Le rouleau volant Je levai de nouveau les yeux, je regardai, et voici, il y avait un rouleau qui volait. Il me dit : Que vois-tu ? Je vois un rouleau qui vole ; il a vingt et une coudées de largeur et quinze coudées de longueur (de profondeur : la longueur mesure l’espace qu’on a devant soit.) (Ce sont les mesures du vestibule du Temple de Salomon ! Ce dernier figure le Temple constitué par les Étudiants de la Bible. Il s’est détourné des voies divines, à l’exemple de toute la chrétienté ; il doit être anéanti, comme le fut le Temple de Salomon par les armées babyloniennes, et celui d’Hérode, par les armées romaines en l’an septante de notre ère. La vision concerne l’anéantissement de l’organisation mondiale des Témoins de Jéhovah. « Il ne restera pas pierre sur pierre, qui n’ait été renversée » de leur organisation internationale. Et ceci est valable pour toute la chrétienté, qui s’est détournée de la vérité en Christ depuis le 2ème siècle de notre ère.) Et il me dit : C’est la malédiction qui se répand sur tout le pays, car selon elle tout voleur sera chassé d’ici. Je la répand, dit Jéhovah des armées, pour qu’elle entre dans la maison du voleur, dans la maison de celui qui jure faussement par mon nom, pour qu’elle y établisse sa demeure et qu’elle la consume avec le bois et la pierre. L’épha L’Ange qui parlait avec moi s’avança, et il me dit : Lève donc les yeux et vois : Qu’est-ce qui apparaît là ? Je répondis : Qu’est-ce ? Et il dit C’est l’épha qui sort. Puis il dit : C’est leur œil dans tout le pays. («L’épha », mesure de capacité figurant le commerce de publications bibliques de la Watchtower Bible and Tract Society, et de son organisation internationale. Les Témoins sont ses clients, mais aussi ses démarcheurs. «C’est leur œil dans tout le pays » : leur seule motivation est d’amasser de l’argent, adorer leur «veau d’or » : la Watchtower, à laquelle ils ont donné le nom de Jéhovah, comme les fils d’Israël dans le désert du Sinaï ; et Jéroboam aux « veaux d’or ». Ce fut le premier roi du royaume des dix tribus qui s’écarta du trône de David. Mais cela est valable pour toutes les religions et sectes de la chrétienté. Aucune n’a tiré leçon de ce que fit Jésus, en entrant dans le Temple de Jérusalem, lorsqu’il renversa les tables des marchands du Temple!) Et voici que fut soulevé le couvercle de plomb : il y avait une femme assise au milieu de l’épha (la société Watchtower, le Bethel, leur « maison de Dieu »). Il dit : C’est celle qui s’est rendue coupable. Il la repoussa au milieu de l’épha, et remit le couvercle de plomb sur l’ouverture de l’épha. Je levai les yeux, je regardai, et voici qu’apparurent deux femmes. Le vent soufflait dans leurs ailes, car elles avaient des ailes pareilles à celles de la cigogne. Elles emportèrent l’épha entre ciel et terre. (Les cigognes des pays du nord viennent passer l’hiver en Israël. Ces deux femmes figurent «les armées du roi du nord » de la prophétie de Daniel ; elles figurent les autorités des nations.) Je dis à l’Ange qui parlait avec moi : Où emportent-elle l’épha ? Il me dit : C’est pour lui bâtir une maison en terre de Schinear (Babylone donc !), et quand elle sera prête, elles l’y déposeront sur son socle. (La Watchtower des Témoins de Jéhovah a revendiqué partout le statut d’association religieuse sans but lucratif ; lorsqu’on commença à lui contester ce statut dans certains pays, elle alla jusqu’à s’associer à l’O.N.U., (en 1992), la partie visible de la bête de l’Apocalypse, en devenant membre des O.N.G de l’organisation internationale, pour être défendue par elle. C’était dans le but d’être exemptée de l’impôt sur les sociétés commerciales. Être sans but lucratif, est une condition pour devenir membre des O.N.G. de l’O.N.U., et cela lui servit d’argument devant les tribunaux durant plus de dix ans. Par son gigantesque commerce de publications bibliques, elle s’est identifiée aux « Babyloniens » de ce monde, et donc à « la ville de Babylone » de l’antiquité, en terre de Schinear ; le prophète Ézéchiel a dit que c’était un pays de commerce, une ville de marchands. Toutefois elle a su habilement tromper les Témoins de Jéhovah et le monde sur ses réelles motivations. Et cette vision de l’épha, transporté en terre de Schinear par « les oiseaux venus du nord », révèle que l’abomination commise par les Étudiants de la Bible / T.J. et finalement par toute la chrétienté, dont parla le prophète Daniel et notre Seigneur Jésus, va être dévoilée, mise « sur son socle », rendue visible pour tous par les autorités de ce monde. Cet événement, qui a commencé à se réaliser dans certains pays, fut annoncé pour les derniers jours par Daniel et Jésus. Or, dans sa prophétie sur les temps de la fin, Jésus, s’adressant à ses disciples leur dit : « Quand vous verrez l’abomination de la désolation, annoncée par le prophète Daniel, avoir un socle là où il ne faut pas, en lieu saint, que celui qui lit comprenne ! Alors, que ceux de Judée (les élus) fuient dans les montagnes (les nations). Et quand vous verrez Jérusalem (le peuple de Dieu) entourée par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui sont dans la ville en sortent… » ! C’est lorsque l’abomination devint visible au reste des élus, qu’ils commencèrent à sortir de l’organisation des Témoins de Jéhovah. Tous abandonneront « la ville infidèle ».) Les deuxième paroles du 8ème mois, celles du 24ème jour La parole de Jéhovah fut adressée une seconde fois au huitième mois, le vingt-quatrième jour du mois, en la seconde année de Darius, à Zacharie, fils de Bérékia, le prophète, en ces mots : Ainsi parle Jéhovah des armées : Revenez à moi, dit Jéhovah des armées, et je reviendrai à vous, dit Jéhovah des armées. Ne soyez pas comme vos pères, auxquels s’adressaient les anciens prophètes, en disant : Ainsi parle Jéhovah des armées : Détournez-vous de vos voies mauvaises et de vos mauvaises actions ! Mais qui n’écoutèrent pas, qui ne firent pas attention à moi, dit Jéhovah. Vos pères, où sont-ils ? Et les prophètes, pouvaient-il vivre éternellement ? Cependant mes paroles et les sentences que j’avais mandatées à mes serviteurs les prophètes, n’ont-elles pas atteint vos pères ? Jéhovah a été très irrité contre vos pères, si bien qu’ils sont rentrés en eux-mêmes et ont dit : Jéhovah nous a traités comme il avait résolu de le faire : selon nos voies et nos actions. Et la parole de Jéhovah fut adressée à Zacharie en ces mots : En ce temps-là (au retour de la captivité, en la 2ème année de Cyrus, quand ils prononcèrent ces paroles citées plus haut), Bethel avait envoyé Scharetser et Réguem-Mélec, chacun avec ses gens, pour adoucir la face de Jéhovah des armées, en disant aux sacrificateurs et aux prophètes (Aggée et Zacharie, revenus avec eux de Babylone) : Dois-je pleurer au cinquième mois, en faisant abstinence, comme je l’ai fait tant d’année ? La parole de Jéhovah me fut alors adressée pour dire : Dis à tout le peuple du pays et aux sacrificateurs : Quand vous avez jeûné et pleuré au cinquième mois et au septième mois, et cela depuis soixante-dix ans, est-ce pour moi que vous avez jeûné ? Et quand vous mangez et buvez, n’est-ce pas vous qui mangez et vous qui buvez ? Ne connaissez-vous pas les paroles que Jéhovah proclama par les anciens prophètes, lorsque Jérusalem était habitée et tranquille avec ses villes à l’entour, et que le midi et la plaine étaient habités ? Ainsi parlait Jéhovah des armées : Rendez véritablement la justice, et ayez l’un pour l’autre de la bonté et de la miséricorde. N’opprimez pas la veuve et l’orphelin, l’étranger et le pauvre, et ne méditez pas l’un contre l’autre le mal dans vos cœurs. Mais ils refusèrent d’être attentifs, ils eurent l’épaule rebelle, et ils endurcirent leurs oreilles pour ne pas écouter la loi et les paroles que Jéhovah des armées leur adressait par son Esprit et la bouche de ses anciens prophètes. Alors Jéhovah s’enflamma d’une grande colère : il arriva que, de même qu’il avait crié et qu’ils n’avaient pas entendu, ainsi ils crièrent et je n’entendais pas dit Jéhovah des armées. Et je les ai dispersés parmi les nations qu’ils ne connaissaient pas ; le pays fut dévasté derrière eux, sans personne qui y passe ou revienne. C’est ainsi que d’un pays de délice ils ont fait un désert. Alors l’Ange de Jéhovah prit la parole et dit : Jéhovah des armées, jusques à quand seras-tu sans pitié pour Jérusalem et pour les villes de Juda contre lesquelles tu as été courroucé durant soixante-dix ans ? Jéhovah répondit par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l’Ange qui parlait avec moi. Et l’Ange qui parlait avec moi me dit : Crie, en disant : Ainsi parle Jéhovah des armées ; je suis jaloux pour Jérusalem et pour Sion d’une grande jalousie ! Et j’écume contre les nations satisfaites d’une grande écume ! Car alors que je n’étais que peu courroucé, elles ont contribué au malheur. Mais maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme je l’étais dans le passé, dit Jéhovah des armées. Car avant ce temps-ci, le travail de l’homme ne recevait pas sa récompense, et le salaire des bêtes était nul ; il n’y avait pas de paix pour ceux qui entraient et sortaient, à cause de l’ennemi, et j’avais lâché tous les hommes les uns contre les autres. Maintenant les semailles prospéreront, la vigne donnera son fruit, la terre rendra ses produits, et les cieux enverront leur rosée ; je ferai jouir de toutes ces choses le reste de ce peuple. Et de même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d’Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. Oui, ainsi parle Jéhovah des armées : Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes qui ont parlé dans le temps où furent posés les fondements de la Maison de Jéhovah, en vue de la reconstruction du Temple (en la 2ème année du règne de Cyrus !). Ne craigniez pas, et que vos mains se fortifient ! Car ainsi parle Jéhovah des armées : Comme j’ai eu la pensée de vous faire du mal, quand vos pères m’irritaient, dit Jéhovah des armées, et que je ne me suis pas repenti, ainsi je reviens en arrière et j’ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Ne craignez donc pas ! Mais voici ce que vous devez faire : dites la Vérité, chacun à son compagnons ! (C’est de bouche à oreille, que doit se répandre l’Évangile éternel, sans une quelconque organisation, ni en allant de porte en porte, comme le font les T.J. mais chacun individuellement, librement, sans en rendre compte à personne, chacun à son entourage proche.) Jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix. Ne méditez pas dans vos cœurs de mal les uns les autres, et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit Jéhovah. Et la parole de Jéhovah des armées me fut adressée en ces mots : Ainsi parle Jéhovah des armées : Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième mois, le jeune du septième mois et le jeûne du dixième mois deviendront pour la maison de Juda des jours de réjouissance et d’allégresse, des solennités joyeuses, mais aimez la vérité et la paix. Et ce fut alors la parole de Jéhovah des armées, disant : Ainsi parle Jéhovah des armées : Je suis jaloux pour Sion d’une grande jalousie, oui, je suis jaloux pour elle à grande fièvre ! Ainsi parle Jéhovah des armées : Je retourne à Sion, car je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée : Ville de vérité, et la montagne de Jéhovah : Montagne du Sanctuaire. Ainsi parle Jéhovah des armées : Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun son bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles jouant sur ses places. Car ainsi parle Jéhovah des armées : Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de ville. Les habitants de l’une iront à l’autre, en disant : Allons implorer Jéhovah et chercher Jéhovah des armées ! Et chacun dira : J’irai aussi ! Oui, beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher Jéhovah des armées à Jérusalem, pour implorer Jéhovah. Ainsi parle Jéhovah des armées : En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif (spirituel, un serviteur de Dieu élu pour le règne), par le pan de son vêtement, et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. Ainsi parle Jéhovah des armées : Cela sera merveilleux au reste de ce peuple, en ces jours-là, et à mes yeux aussi ce sera merveilleux, dit Jéhovah des armées. Car ainsi parle Jéhovah des armées : Me voici ! Je sauve mon peuple de la terre d’orient et de la terre du soleil couchant. Je les fais venir et ils habiteront au milieu de Jérusalem (du peuple de Dieu). Ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu, avec vérité et justice. (C’est donc au reste des élus d’entre les Témoins et de la chrétienté tout entière, quand ils abandonnent, les uns après les autres le peuple infidèle, que Dieu adresse ces paroles. Cela confirme que c’est en ce « huitième mois » que ces visions commenceront à se réaliser.) Les paroles du 24ème jour neuvième mois Au neuvième mois, qui est le mois de Kisleu le 24ème jour du mois, en la seconde année de Darius, la parole de Jéhovah se fit entendre par la bouche d’Aggée, le prophète, en ces mots : Demande aux sacrificateurs ce que dit la loi : Si un homme porte de la viande consacrée dans le pan de son vêtement et qu’il touche avec son pan du pain, du bouillon, du vin, de l’huile ou tout autre aliment, les consacre-t-il ? Ils répondirent : Non ! (Le vêtement figure l’œuvre d’un homme. Ce n’est pas parce qu’un homme prétend dire la vérité que son enseignement, (la nourriture spirituelle), est véridique. Encore faut-il qu’il soit sincère et droit, que son enseignement s’appuie réellement sur la Vérité, sans y mêler des préceptes de traditions humaines ! ! C’est pourquoi il faut suivre l’exemple des Juifs de Béré : Actes 17 :10-12.) Et Aggée dit : Si quelqu’un devenu impur par le contact d’un mort (un homme qui s’attache aux discours mensongers ou erronés de ce monde) touche à quelqu’une de ces choses (dit certaines vérités), est-ce que celle-ci devient impure ? Les sacrificateurs répondirent en disant : c’est impur ! Alors Aggée reprit la parole et dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit Jéhovah ; telles sont toutes les œuvres de leurs mains : ce qu’ils offrent-là est impur ! (Puisqu’ils y mêlent des traditions humaines !) Considérez attentivement ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, avant qu’on eût mis pierre sur pierre au Temple de Jéhovah ! (Avec le fuyard annoncé en Ézéchiel) Alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, il n’y en avait que dix ; quand on venait au pressoir pour y puiser cinquante mesures, il n’y en avait que vingt. Je vous ai frappé, par la rouille, la nielle et la grêle, j’ai frappé tout le travail de vos mains, et vous n’êtes pas revenus à moi, dit Jéhovah. Faites donc attention, d’aujourd’hui en arrière, depuis le 24ème jour du neuvième mois jusqu’à partir du jour où furent posés les fondements du Temple de Jéhovah, faites attention ! Y avait-il encore du grain dans le grenier ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien produit : Mais dès ce jour, je répandrai ma bénédiction. (Ce neuvième mois désigne le quatrième des sept derniers mois de ce plan prophétique (Mai 2014 (2015). Mais il a une double signification, comme nous allons le voir avec la deuxième parole de ce 9ème mois, il désigne aussi le mois de clôture de l’année de notre calendrier. Ce qui signifie que certains se convertiront seulement  en voyant s’accomplir ce que les serviteurs de Dieu prophétisent.) Les deuxièmes paroles du neuvième mois La parole de Jéhovah fut adressée une seconde fois à Aggée, le vingt-quatrième jour du neuvième mois : Parle à Zorobabel, gouverneur de Juda, et dis : J’ébranlerai les cieux et la terre, je renverserai le trône des royaumes (l’O.N.U.), je détruirai la puissance des royaumes ; je renverserai les chars de guerre et ceux qui les montent ; les chevaux avec leurs cavaliers tomberont par l’épée les uns des autres. En ce jour-là, dit Jéhovah des armées, je te prendrai, Zorobabel, fils de Schealthiel, mon serviteur, dit Jéhovah, et je te garderai comme un sceau ; car je t’ai choisi, dit Jéhovah des armées. C’’est alors, « en ce temps-là », la réalisation des paroles de la vision des deux témoins, en Apocalypse ch.11 : 13 : «A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville tomba (les hypocrites annoncés en Daniel) ; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre (ceux qui doivent être tués, à cause de la parole de Dieu et de leur témoignage : Apoc.6 :11), et les autres (la multitude destinée à survivre sur terre), furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. Ainsi donc, la troisième guerre mondiale tant redoutée, car l’usage des armes nucléaires semble inévitable, aura bien lieu cet été. Mais c’est alors aussi que le règne céleste sera constitué et y mettra fin. Les paroles du 4ème jour du onzième mois Au onzième mois, qui est le mois de Schebat, le quatrième jour du mois (18 août 2014 (2015), en la seconde année de Darius, la parole de Jéhovah fut adressée à Zacharie, fils de Bérékia, le prophète, en ces mots : Que toute chair fasse silence devant Jéhovah, car il s’est réveillé de sa demeure sainte ! J’eus une vision cette nuit-là (la nuit du 3 au 4) : un homme était monté sur un cheval roux (couleur de la guerre) ; il se tenait dans la vallée (de Meguiddo) entre les montagnes (nations), et il y avait derrière lui des chevaux roux (couleur de la guerre), des chevaux noirs (couleur de la famine), des chevaux blancs (couleur de ceux approuvés de Dieu) tachetés de roux (car des hypocrites se trouvent parmi eux), et des chevaux blancs (couleur de ceux approuvés de Dieu). Je dis alors : Que sont ceux-ci, mon Seigneur ? Et l’ange qui parlait avec moi me dit : Je vais te faire voir ce qu’ils sont. Mais l’homme qui se tenait entre les montagnes me dit : Ce sont ceux que Jéhovah a envoyés pour parcourir la terre. Alors ceux-ci dirent à l’Ange de Jéhovah, qui se tenait entre les montagnes : Nous avons parcouru la terre et voici, toute la terre est en repos et paisible (Quand ils auront accompli les quatre faces de leur divine mission, et que toute la race de Caïn et de Canaan aura été exterminée avec leurs œuvres de destruction et de mort.). L’homme au cheval roux, c’est l’Ange de Jéhovah, notre Seigneur Jésus- Christ ; il se trouve entre les montagnes, c’est-à-dire les nations, car il va conduire « le combat du grand Dieu tout-puissant », contre les nations de ce monde, rassemblées à Armaguédon à la fin des temps contre le nouveau peuple de Dieu. Ceux qui le suivent, ne sont donc pas les trois cavaliers qui sévirent tout au long des quatre dernières générations, mais les anges fidèles à Dieu, les armées célestes de Dieu, qui vont sous la direction du Seigneur, mener le combat du grand Dieu tout puissant. Les différentes couleurs des chevaux désignent les quatre faces de leur mission : la guerre contre les nations ; protéger de la famine ceux qui doivent hériter du salut et la répandre dans les pays riches, la guerre contre les hypocrites qui se seront joints au peuple de Dieu ; sauver de ce monde et protéger tous ceux qui se convertiront à Christ durant la grande tribulation du monde des derniers jours. ) Puis je levai mes yeux et je vis : voici, quatre cornes ! Et je dis à l’Ange qui parlait avec moi : Que sont celles-ci ? Il me dit : Ce sont les cornes qui ont dispersé Juda, Israël et Jérusalem (les serviteurs de Dieu, le reste des élus et la multitude du peuple terrestre de Dieu). Jéhovah me fit voir quatre forgerons (les armées célestes des anges de Dieu). Et je dis : Que viennent faire ceux-ci ? Alors il me dit : Ce sont là les cornes (les autorités judiciaires des nations) qui ont dispersé Juda, au point que nul ne lève la tête, et ceux-ci sont venus pour les frapper de terreur, pour abattre les cornes des nations qui ont levé la corne contre le pays de Juda, afin d’en disperser les habitants. Je levai de nouveau les yeux et je regardai, et voici, quatre chars sortaient d’entre deux montagnes (les nations) et les montagnes étaient d’airain. Au premier char il y avait des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs tachetés de roux, et au quatrième char des chevaux blanc. Je pris la parole et dit à l’Ange qui parlait avec moi : Que sont ceux-ci mon Seigneur ? L’Ange répondit et me dit : Ce sont les quatre vents des cieux (les armées célestes des anges de Dieu) qui sortent après s’être présentés devant le Seigneur de toute la terre. Les chevaux noirs attelés à l’un des chars se dirigent vers le septentrion (y répandre la famine dans les pays riches. Ils ont laissé mourir de faim des dizaines de millions d’hommes, femmes et enfants, tout au long de cette génération maudite), et les blancs partent derrière eux (pour protéger de la famine ceux qui se seront convertis et qui invoqueront le nom de Jéhovah). Les tachetés se dirigent vers le midi (le peuple de Dieu, pour y exterminer les hypocrites, et sauver ceux qui pratiquent la justice ; celle-ci consiste à aimer son prochain comme soi-même, « non en parole et avec la langue, mais avec action et avec vérité », selon 1 Jean 3 :18). Les roux sortent et demandent à aller parcourir la terre. L’Ange leur dit : Allez, parcourez la terre Et ils parcoururent la terre (répandant partout la guerre entre les nations). Alors il m’appela, en disant : Vois, ceux qui se dirigent vers le septentrion assouvissent ma colère contre le pays du septentrion. Holà ! Holà ! Fuyez du pays du septentrion ! Dit Jéhovah. Sauve-toi Sion, toi qui habites chez la fille de Babylone Car ainsi parle Jéhovah des armées : Après cela, viendra la gloire ! Je vous ai dispersés aux quatre vents des cieux, dit Jéhovah, mais il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés, car celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil ! Vois, je lève ma main contre elles, et elles sont mises au pillage par leurs esclaves ! (Partout les vols et les pillages se multiplieront !). Oui, vous saurez que Jéhovah m’a envoyé (pour faire se réaliser les visions) ! Car Jéhovah possédera Juda comme sa part dans la terre sainte, il a encore choisi Jérusalem. Pousse donc des cris de joie, fille de Sion, car voici que je viens demeurer au milieu de toi, dit Jéhovah ! De nombreuses nations s’attacheront à Jéhovah, en ce jour-là et deviendront son peuple, et tu sauras que Jéhovah m’a envoyé vers vous. (C’est l’Ange de Jéhovah qui parle. C’est ainsi que par ces deux prophètes, Aggée, et Zacharie fils de Bérékia, Dieu révéla la succession des événements qui vont se réaliser au cours des sept derniers mois de ce monde, et le moment où chacun d’eux commencera à s’accomplir.) Nouvelle tentative pour faire cesser la construction du Temple C’est en ce temps-là (deuxième année du règne de Darius), que Thatnaï, gouverneur de ce côté-ci du fleuve, Schethar-Boznaï, et leurs compagnons, vinrent auprès de Zorobabel, fils de Scheathiel, et de Josué, fils de Jotsadak, et leur parlèrent ainsi : Qui vous a donné l’ordre de bâtir cette maison et de relever ces murs ? Ils leur dirent aussi : Quels sont les noms des hommes qui construisent cet édifice ? Mais l’œil (l’Esprit) de Jéhovah veillait sur les anciens des Juifs, et on laissa continuer les travaux pendant l’envoi d’un rapport à Darius et jusqu’à la réception d’une lettre sur cet objet. Voici la copie de la lettre envoyée au roi Darius par Thatnaï, gouverneur de ce côté-ci du fleuve, Schethar-Boznaï, et leurs compagnons de Perse demeurant de ce côté du fleuve. Ils lui adressèrent un rapport ainsi conçu : « Au roi Darius ! Que le roi sache que nous sommes allés dans la province de Juda, et que nous étant avancés jusqu’à la Maison du Grand Dieu à Jérusalem, nous avons trouvés les anciens Juifs qui sont fixés dans cette ville, occupés à faire bâtir à leur Dieu une vaste maison toute neuve. Elle se construit en pierre de taille, et le bois se pose dans ses murs : le travail s’accomplit avec rapidité et réussit entre leurs mains. Nous avons interrogé les anciens et nous leur avons ainsi parlé : Qui vous a donné l’autorisation de bâtir cette Maison et d’achever ces murs et tout le reste ? Nous leur avons aussi demandé leurs noms pour te les faire connaître, en écrivant le nom des hommes qui sont à leur tête. Voici la réponse qui nous fut donnée : C’est nous qui sommes les serviteurs du Dieu des cieux et de la terre, et nous bâtissons la Maison qui fut construite il y a bien des années ; un grand roi d’Israël l’avait bâtie et achevée. Mais après que nos pères eurent irrité le Dieu des cieux, il les livra entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, le Chaldéen, qui détruisit cette Maison et emmena le peuple captif à Babylone. Toutefois, dans la première année de son règne sur le pays de Babylone, le roi Cyrus a rendu un décret permettant de rétablir cette Maison de Dieu. Et même le roi Cyrus retira du temple de Babylone les ustensiles d’or et d’argent de la Maison de Dieu, que Nébucadnetsar avait enlevés du Temple de Jérusalem et transportés dans le temple de Babylone ; il les fit remettre au nommé Scheschbatsar qu’il a établi gouverneur, et lui dit : Que la Maison de Dieu soit bâtie sur son ancien emplacement ! Prends ces ustensiles, tu les rapporteras et tu les mettras dans le Temple de Jérusalem. Là-dessus, Scheschbatsar étant arrivé à Jérusalem, il y posa les fondements de la Maison de Dieu. Depuis ce temps-là jusqu’à maintenant, elle se construit, et elle n’est pas encore achevée. Maintenant, si le roi le trouve bon, que l’on fasse des recherches dans la maison des trésors du roi de Babylone, pour savoir s’il existe un décret rendu par Cyrus pour la construction de cette Maison de Dieu à Jérusalem, et que le roi nous transmette sa volonté à cet égard. » Alors le roi Darius donna l’ordre de faire des recherches dans les livres de la Maison des trésors de Babylone, et l’on trouva à Ecbatane, capitale de la province de Médie, le mémoire suivant : La première année de Cyrus, le roi Cyrus donna cet ordre au sujet de la Maison de Dieu à Jérusalem : La Maison sera rebâtie au même lieu où autrefois on offrait le sacrifice perpétuel, et qu’elle ait de solides fondements. Elle aura soixante-trois (9) coudées de longueur (des hommes à l’image de Dieu), vingt et une coudées (3x7 : les élus) de largeur, et quarante-huit (12 : la multitude sauvée pour survivre sur terre) coudées de hauteur. Les parvis auront trois rangées de pierres de taille (la multitude du peuple) et une de bois (imputrescible : les élus). La dépense sera assurée par la maison du roi. De plus, les vases sacrés (les élus) et autres ustensiles de la Maison de Dieu, que Nébucadnetsar avait enlevés du Temple de Jérusalem et transportés à Babylone, seront reportés dans le Temple de Jérusalem, où ils étaient conservés, et ils y seront remis à leur place. Et Darius y ajouta cet ordre : « Maintenant, Thatnaï, gouverneur de l’au-delà du fleuve, Schethar-Boznaï, et vos collègues d’Arpharsac qui sont au-delà du fleuve, tenez-vous loin de ce lieu. Laissez continuer les travaux de cette Maison de Dieu ; que le gouverneur des Juifs et les anciens des Juifs la rebâtissent sur l’emplacement qu’elle occupait. Voici l’ordre de ma part au sujet de ce que vous ferez avec ces anciens des Juifs pour construire cette Maison de Dieu : que le gouverneur des Juifs et les anciens Juifs la rebâtissent sur l’emplacement qu’elle occupait ; c’est sur les biens du roi, venant des contributions de l’au-delà du fleuve, que la dépense sera assurée et exactement payée à ces hommes, afin qu’il n’y ait plus d’interruption. Ce qui sera nécessaire pour les holocaustes du Dieu du ciel, sel, vin et huile, sera livré, conformément à leur demande, aux sacrificateurs de Jérusalem, jour par jour, sans faute, afin qu’ils offrent des sacrifices d’agréable odeur au Dieu du ciel, et qu’ils prient pour la vie du roi et de ses fils. Et voici l’ordre de ma part pour tout homme qui enfreindra cet édit : la poutre de bois sera arrachée de sa maison, il y sera raide pendu, et sa maison sera transformée en tas d’immondices. Que le Dieu qui fait résider son nom en ce lieu renverse tout roi et peuple qui étendraient la main pour enfreindre ce décret et détruire cette Maison de Dieu à Jérusalem. Moi, Darius, j’ai donné cet ordre. Qu’il soit exactement observé ! » Alors Thatnaï, gouverneur de ce côté-ci du fleuve, Schethar-Boznaï, et leurs collègues, agirent exactement selon l’ordre envoyé par Darius. Et les anciens des Juifs construisirent avec succès, selon la prophétie d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils de Bérékia, le prophète. Ils bâtirent et achevèrent, d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de Cyrus et de Darius. Ils achevèrent cette Maison le vingt-troisième jour d’Adar (23 décembre 2014) en la neuvième année du règne du roi Darius (3580-513 a.n.è. ; en sept ans et six mois : Flavius Joseph ! Les docteurs juifs ont aussi falsifié le texte de Flavius Joseph, mais ils ont oublié de falsifier cette précision qu’il donne !). Ils établirent les sacrificateurs selon leurs classes et les Lévites selon leurs divisions pour le service de Dieu à Jérusalem. Les sacrificateurs et les Lévites, revêtus de leurs ornements, et placés dans l’ordre de leurs familles, s’acquittaient de leurs fonctions selon qu’il est écrit dans le livre de Moïse. De même les portiers, placés à chacun des portiques du Temple. Les fils d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites et le reste des fils de la captivité, firent avec joie la dédicace de cette Maison de Dieu. Ils offrirent pour la dédicace de la Maison de Dieu, dix taurillons (les veaux d’or), vingt béliers (les élus) et quarante agneaux (la multitude ; total 70; et pour le péché de tout Israël, douze boucs (les démons qui les ont poussés dans les voies du mal, les boucs émissaires !), suivant le nombre des tribus d’Israël. Ensuite, les fils d’Israël qui était revenus de la captivité célébrèrent la Pâque, le quatorzième jour du premier mois, après que les sacrificateurs et les Lévites se furent tous purifiés, de même que tous les captifs revenus de la captivité ; cependant, les Lévites (les élus) s’étaient tous purifiés ensemble. Ils immolèrent ainsi la Pâque pour tous les fils de la déportation, de même que pour leurs frères les sacrificateurs et pour eux-mêmes. Les fils d’Israël revenus de la captivité mangèrent la Pâque, avec tous ceux qui s’étaient éloignés de l’impureté des peuples de la terre et qui se joignirent à eux pour chercher Jéhovah, le Dieu d’Israël. Ils célébrèrent avec joie la fête des pains sans levain, pendant sept jours, car Jéhovah les avait réjouis en disposant en leur faveur le cœur du roi Darius (figurant Jésus-Christ), pour qu’ils fortifient leurs mains dans l’œuvre de la Maison de Jéhovah, le Dieu d’Israël. (En 3607-486 av.n.è. Darius le Grand meurt en Égypte, et Xercès, l’Assuérus du livre d’Esther, monte sur le trône. En Esdras 6 : 14 : « … et d’Artaxercès, roi de Perse » est une falsification des docteurs juifs : il n’y a pas eu de roi de ce nom entre Cyrus et Darius.) * * * Dix-huitième partie Esther et Mardochée Sous le règne d’Assuérus (Xercès), en la douzième année de son règne (3619-474 a.n.è.), une accusation fut portée contre les Juifs ; c’était du temps de cet Assuérus qui régnait depuis l’Inde jusqu’en Éthiopie sur cent vingt-sept provinces, et qui imposa un tribut à toute la terre et à toutes les îles de la mer. («Assuérus » : hébreu Achaschvérosch, répond à la forme perse Kachayarscha, c’est-à-dire Xercès. Fils de Darius 1er, il monta sur le trône en 486 av.n.è. à la mort de Darius. Selon l’Écriture, sa 1ère année de règne se compte à partir du 1er Nissan de l’an 485 av.n.è. « Cent vingt-sept provinces » : dès sa naissance, avec la conquête de Babylone, l’empire Mèdo-Perse comptait cent vingt provinces et le nombre de satrapies était de trente. Celles-ci constituaient une division administrative en vue du prélèvement des impôts. Ainsi, tandis que la quatrième satrapie comprenait la Phénicie, la Syrie, la Palestine et l’île de Chypre, la Judée formait une province : Esdras 2 :1 ; Néhémie 7 :8 et 11 :3. Il est probable qu’Hérodote, en parlant de « vingt satrapies », a confondu provinces et satrapies, et que son texte disait primitivement cent vingt. J’ai constaté que certains passages du texte des Antiquités Judaïques de Flavius Joseph, avaient aussi été falsifiés par les docteurs juifs au deuxième siècle de notre ère ; il n’est pas impossible que ce soit le cas ici, à cause de l’usage du nombre 120 dans l’Écriture.) Au commencement de la troisième année de son règne (3610-483 a.n.è.), alors que le roi Assuérus était assis sur son trône royal à Suse, la capitale, les chefs de l’armée des Perses et des Mèdes, les grands et les chefs des provinces furent réunis en sa présence. Il leur montra la richesse de la gloire de son royaume, et l’éclat de sa magnifique grandeur, pendant de nombreux jours : cent quatre-vingt jours. (Hérodote confirme que Xercès appela à sa cour tous les grands de son empire pour préparer l’invasion de la Grèce. Durant ces six mois où ils défilèrent tous à sa cour, il commença par les éblouir avec toutes ses richesses et sa magnificence, dans le but de leur montrer qu’il avait les ressources nécessaires à ses projets de conquête. L’histoire profane nous apprend que ces derniers échouèrent : il fut arrêté aux Thermopyles en 480, et fut vaincu la même année à Salamine, comme à Platée en 479 a.n.è. Ce fut le commencement du déclin de l’empire, qui bien plus tard fut conquis par Alexandre le Grand. Chez les Mèdes et les Perses, l’année commençait en automne, après les moissons des blés et des fruits, au septième mois de l’année sacrée juive, comme pour la plupart des peuples antiques, dont le souvenir de l’année d’avant le déluge avait été conservé. Le commencement de la troisième année de règne de Xercès, désigne le 7ème mois de sa seconde année selon le calendrier de l’Écriture, la première année d’un roi se comptant toujours à partir du 1er Nissan qui suit l’accession au trône, ainsi que je l’ai dit plus haut. Le festin ayant eu lieu après les cent quatre-vingt jours durant lesquels Xercès fit admirer toutes ses richesses, il eut lieu au mois de Nissan de sa troisième année selon le calendrier sacré juif. Cet Assuérus (Xercès), est celui dont la prophétie du nord contre le midi, en Daniel 11 :2, avait annoncé qu’il amasserait plus de richesses que Cambyse et Darius, et que lorsqu’il sera puissant, il soulèvera tout contre la Grèce : Daniel 11 :3.) Lorsque ces jours furent écoulés, il fit un festin à tous ses princes et à ses serviteurs ; le roi fit pour tout le peuple qui se trouvait à Suse, la capitale, depuis le plus grand jusqu’au plus petit, un festin de sept jours, dans la cour du jardin et du pavillon du roi. Des tentures de lin blanches et bleues étaient attachées par des cordons de byssus pourpre à des anneaux d’argent aux colonnes de marbres, des lits d’or et d’argent reposaient sur un pavé de porphyre, de marbre, de nacre et d’agate. Les boissons étaient servies dans des coupes d’or de différentes formes, et le précieux vin royal était abondant par la main du roi. On buvait, selon le décret du roi, sans contrainte, car le roi avait ordonné à tous les grands de sa maison de se conformer à la volonté de chacun (ce qui était contraire à la coutume des Perses qui voulait qu’au cours d’un festin les convives boivent un nombre déterminé de coupes). (Comme la plupart des récits de l’Écriture, celui-ci est allégorique et prophétique : De même que Cyrus et Darius avant lui, Assuérus figure notre Seigneur Jésus au moment où débutent ses sept ans et six mois de règne sur « une partie d’Israël », à l’exemple du roi David. Les chefs de l’armée, les grands et les chefs des provinces, ce sont les serviteurs de Dieu dispersés dans le monde. Les 180 jours précédant le festin de sept jours, ce sont les six mois qui précèdent les sept temps arrêtés par Dieu ; Ils débutèrent le 27 septembre. Le « Jour de Dieu » et non pas « le yobel », nom arabe du bélier : dans sa Vulgate latine, Jérôme le traduisit erronément par « Jubilé ». En augmentant leur compréhension des révélations du Livre de Dieu, le Seigneur montra aux serviteurs de Dieu, à ses « économes fidèles », « toutes les richesses et la gloire du royaume de Dieu » qu’ils hériteront, pour avoir sacrifié leur vie en ce monde et travaillé avec Dieu au salut de l’humanité. Les richesses du royaume désignent donc l’or qui s’écoule du chandelier, réceptionné par les deux oliviers, dans la vision de Zacharie. Les « sept jours de festin pour le peuple de Suse », ce sont les sept mois de la fin. C’est pour les serviteurs de Dieu le temps « convenable », pour révéler et « distribuer la nourriture » spirituelle : Matthieu 24 :45-47. Aussi vaste qu’elle fut, la cour du jardin du roi ne pouvait contenir en même temps tous les grands du royaume, et tout le peuple de Suse ; c’est tour à tour qu’ils prennent part au festin durant ces mois. « Les princes », ce sont ceux qui régneront avec Christ, le « reste » des élus. « Les serviteurs du roi » ou « peuple de Suse », c’est la multitude de ceux qui survivront à ce monde, car ils obéissent au deuxième commandement et manifestent leur amour du prochain. « Les tentures de lin », ce sont les œuvres justes des élus pour le règne : Apocalypse 19 :8. Elles sont blanches (couleur de la justice et de l’amour), et bleues (la couleur du ciel), car leur justice et leur amour pour Dieu et l’humanité, leur font mériter de constituer le royaume de Dieu avec Jésus, le Fils de l’homme ! « Les cordons de byssus pourpre », c’est leur sang, leur vie sur terre, qu’ils sacrifient pour rendre témoignage à la parole de Dieu, et donner à la multitude « la connaissance du salut par le pardon des péchés » ! Car « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ », déclara notre Seigneur. « Les anneaux d’argent », auxquels les tentures sont attachées par les cordons de byssus pourpre, ce sont ceux qui méritent de survivre à ce monde : c’est pour eux que les élus sacrifient leur vie en ce monde. « Les lits d’or » sont pour ceux qui régneront, «les lits d’argent » pour la multitude de ceux qui survivront sur terre. « Les coupes d’or, contenant le précieux vin royal », ce sont les élus détenant la connaissance qui donne la vie éternelle. Elles ont « différentes formes », car les uns viennent du peuple de Dieu, les autres du monde païen. Le peuple buvait « sans aucune contrainte », car Dieu laisse à chacun la liberté d’absorber peu, beaucoup ou pas, « les paroles de la vie éternelle » ! Raison pour laquelle les serviteurs de Dieu n’ont pas institué de réunions particulières pour enseigner la parole de Dieu. Acquérir la connaissance de Dieu et de ses desseins, est une démarche personnelle à faire volontairement, et en toute liberté. Les hommes de Dieu sont en tout temps à la disposition de chacun, pour donner cette connaissance, il suffit de lire leurs écrits ou d’aller vers eux et de les interroger ! « Le pavé », fait de quatre pierres sur lesquelles les lits d’or et d’argent se trouvent, indique que ceux qui reposent sur ces lits sont « les trésors de toutes les nations », ceux qui bâtiront la future « Maison de Dieu ».) La reine Vasthi La reine Vasthi fit aussi un festin pour les femmes dans la maison royale du roi Assuérus. Le septième jour, comme le roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mahuman, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui servaient le roi Assuérus, de faire venir, devant le roi, la reine Vasthi, portant la couronne royale, pour faire voir sa beauté aux peuples et aux chefs, car elle était très belle. Mais la reine Vasthi refusa de venir à l’ordre du roi, transmis par les eunuques ; le roi en fut très irrité et sa colère s’enflamma. Le roi dit alors aux sages qui avaient la connaissance des temps, et qui étaient auprès de lui, à Karshena, Shétar, Admatha, Tharshish, Méres, Marsena et Memoukan, les sept chefs de Perse et de Médie, qui voyaient la face du roi et siégeaient au premier rang du royaume : Que faire d’après la loi, à la reine Vasthi, pour n’avoir pas exécuté l’ordre du roi Assuérus transmis par les eunuques ? Car c’est ainsi que les affaires du roi se réglaient en présence de tous ceux qui avaient la connaissance de la loi et du droit. (A la transfiguration, quand les trois disciples : Pierre, Jacques et Jean reçurent une vision du royaume de Dieu à venir, ils virent Jésus, apparaissant dans la gloire céleste, s’entretenir avec Moïse et Élie, de son départ qui devait s’accomplir à Jérusalem. Ce qui montre que le royaume de Dieu sera constitué pour guider les hommes sur terre, et les conduire dans la vie éternelle.) Memoukan répondit en présence du roi et des chefs : Ce n’est pas seulement à l’égard du roi que la reine Vasthi a mal agi, c’est aussi envers tous les princes et tous les peuples qui sont dans les provinces du roi Assuérus. Car l’action de la reine viendra à la connaissance de toutes les femmes et les portera à mépriser leur mari ; elles diront : Le roi Assuérus avait ordonné qu’on amenât en sa présence la reine Vasthi, et elle n’est pas allée. Et dès ce jour, les princesses de Perse et de Médie qui auront appris l’action de la reine, la citeront à tous les princes du roi, et il en résultera beaucoup de mépris et de colère. Si le roi le trouve bon, qu’on publie de sa part et qu’on inscrive parmi les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à une autre qui soit meilleur qu’elle. (Souvenons-nous des paroles de Jésus aux Juifs charnels : « Le royaume vous sera enlevé, et donné à une nation qui en rendra les fruits » !) Et quand l’édit du roi sera publié dans toute la vaste étendue de son royaume, toutes les femmes rendront honneur à leur mari, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. (Au sens allégorique de l’Écriture, les femmes figurent les assemblées du peuple, et cet événement illustre ces paroles de l’apôtre Paul : « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucune utilité : Hébreux 13 :17.) Ce conseil plut au roi et aux princes, et le roi agi selon la parole de Memoukan. Il envoya des lettres dans toutes les provinces du royaume, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue, pour que tout homme fût maître dans sa maison et parla la langue de son peuple. Après ces événements, lorsque la colère du roi Assuérus se fut calmée, il se souvint de Vasthi, de ce qu’elle avait fait, et de ce qui avait été décidé à son sujet. Alors ceux qui servaient le roi dirent : Qu’on cherche pour le roi des jeunes filles vierges et belles de figure ; que le roi établisse dans toutes les provinces de son royaume des commissaires chargés de rassembler toutes les jeunes filles, vierges et belles de figure, à Suse, la capitale, dans la maison des femmes, sous la surveillance d’Hégaï, eunuque du roi et gardien des femmes, qui leur donnera les choses nécessaires pour leur toilette ; et que la jeune fille qui plaira au roi devienne reine à la place de Vasthi. La parole plut au roi, et il en fut ainsi. (La reine Vasthi figure l’ensemble des religions et sectes se prétendant chrétiennes, y compris et surtout les Témoins de Jéhovah, qui toutes enseignent des préceptes de traditions humaines, dont elles nourrissent leurs assemblées ; mais c’est dans le but de satisfaire leur cupidité. Et toutes se prétendent «l’épouse de l’agneau ». Mais quand le Seigneur envoie les serviteurs de Dieu les inviter à son festin, afin qu’elles se nourrissent des « paroles de la vie éternelle », elles refusent de venir à son festin. Le Seigneur les rejettera, comme il le déclara lui-même, dans la parabole des noces : Matthieu 22.) Esther choisie pour reine Il y avait dans Suse, la capitale, un Juif nommé Mardochée, fils de Jaïr, fils de Schimeï, hommme de Benjamin, qui était revenu à Jérusalem avec les captifs qui avaient été déportés avec Jéconia, roi de Juda, par Nébucadnetsar, roi de Babylone. Il élevait Hadassa, qui est Esther, fille de son oncle, car elle n'avait ni père ni mère : à la mort de son père et de sa mère, Mardochée l'avait adoptée pour fille. La jeune fille était très belle de taille et de figure. (Dans nos versions de l’Écriture, il est dit que Mardochée avait été déporté avec Jéconia, mais c’est une erreur. La déportation de Jéconia-Jojakin eut lieu en 638 a.n.è. et la troisième année d’Assuérus correspond à l’an 483 a.n.è. Mardochée aurait eu au minimum 160 ans, ce qui est excessif pour l’époque, même pour un homme de Dieu. Mardochée est né pendant la captivité à Babylone et nous l’avons vu, c’était un des douze chefs qui revinrent d’exil au temps de Zorobabel. Il était au minimum dans sa trentième année, car il n’était pas possible d’être chef du peuple avant d’avoir cet âge. En 483 av.n.ère, Mardochée devait avoir entre 115 et 120 ans, âge exceptionnel dans le monde païen de cette époque, mais non pas dans le peuple Juif, surtout si c’est un homme de Dieu : le sacrificateur Jehojada mourut âgé de 130 ans. Mardochée était donc un vieillard respecté pour son grand âge, qui était compté parmi les sages du royaume ; c’est ce qui explique qu’il avait libre accès au palais royal, y compris aux abords de la maison des femmes, lieu qu’aucun homme ne pouvait approcher, ainsi que la suite du récit va nous le montrer. A la mort de son oncle et sa tante, qui s’étaient établis à Suse, Mardochée s’y rendit pour prendre soin de la petite orpheline et de son héritage. Il adopta alors Hadassa, dont le nom perse était Esther.) Lorsqu’on eut publié l’ordre du roi et son édit, et qu’un grand nombre de jeunes filles furent rassemblées à Suse, la capitale, sous la surveillance d’Hégaï, Esther fut aussi prise et conduite dans la maison du roi, sous la surveillance d’Hégaï, gardien des femmes. La jeune fille lui plût, et trouva grâce devant lui ; il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires pour sa toilette et pour sa subsistance, lui donna sept jeunes filles choisies dans la maison du roi, et la plaça avec les jeunes filles dans le meilleur appartement de la maison des femmes. Esther ne fit connaître ni son peuple ni sa naissance, car Mardochée lui avait défendu d’en parler. Et chaque jour Mardochée allait et venait devant la cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait. Chaque jeune fille allait à son tour vers le roi Assuérus, après avoir passé douze mois à accomplir ce qui était prescrit aux femmes ; pendant ce temps, elles se purifiaient six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aromates et des parfums en usage parmi les femmes. C’est ainsi que chaque jeune fille allait vers le roi, et lorsqu’elle passait de la maison des femmes dans la maison du roi, on lui permettait de prendre avec elle tout ce qu’elle voulait. Elle s’y rendait le soir, et le lendemain matin elle passait dans la seconde maison des femmes, sous la surveillance de Schaaschgaz, eunuque du roi et gardien des concubines. Elle ne retournait plus vers le roi, à moins que le roi n’en eût le désir et qu’elle fut appelée par son nom. La seconde fois qu’on assembla les jeunes filles (ce fut après la défaite de Xercès à Platée et à Mycale en août 479 a.n.è.), Mardochée était assis à la porte du roi (là où les sages du royaume se tiennent). Esther n’avait fait connaître ni sa naissance ni son peuple, comme Mardochée le lui avait ordonné, car elle suivait ses ordres aussi fidèlement qu’à l’époque où elle était élevée par lui. (Les exégètes qui mettent en doute ce second rassemblement des jeunes filles ont tort ! La première fois qu’on assembla les toutes jeunes vierges, pour déterminer l’ordre dans lequel elles iraient l’une après l’autre vers le roi, c’était quatre ans auparavant, et elles avaient bien changé physiquement ; il était donc nécessaire de revoir l’ordre dans lequel elles iraient vers le roi, quels que fussent les critères sur lequel il était établi.) Son tour d’aller vers le roi étant arrivé, Esther, fille d’Abigaïl, oncle de Mardochée, qui l’avait adoptée pour fille, ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï, eunuque du roi et gardien des femmes. Esther trouvait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient (à cause de son désintéressement pour les choses matérielles). Esther fut conduite auprès du roi Assuérus, dans sa maison royale, en la septième année de son règne (479 a.n.è.) au tournant de l’année (au 7ème mois de l’année sacrée juive, après la récolte des fruits : septembre ou octobre, suivant la date de la 7ème nouvelle lune). (Dans nos bibles, nous lisons : « le dixième mois qui est le mois de Tebeth ». C’est une erreur de scribe, qui écrivit « tournant de mois » au lieu de « tournant de l’année », que nous trouvons ailleurs : 1 Rois 17 :22. Le terme hébreu traduit par Tebeth signifie « tournant de mois ». Comme cette expression ne s’explique pas, les Massorètes ont pensé qu’il s’agissait du nom du mois. Or, dans la Septante ils lisaient « douzième mois », mais celui-ci se nommait Adar, et non pas Tebeth. Ils pensèrent qu’il y avait une erreur dans la Septante et écrivirent « dixième mois ».) Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi. Le roi donna un grand festin à tous ses princes et à ses serviteurs, un festin en l’honneur d’Esther ; il accorda du repos aux provinces, et fit des présents avec une libéralité royale. (L’histoire profane confirme qu’après la défaite de ses armées à Platée et à Mycale, Assuérus-Xercès abandonna tous ses projets de conquêtes, et qu’il donna donc « du repos aux provinces » de son empire. En tout point ce récit est confirmé par l’histoire profane, jusque dans les années où il se produisit. Et il confirme l’exactitude de la chronologie que j’ai rétablie, tant celle qui précède que celle qui suit ce récit, car je suis arrivé à ces dates fiables de l’histoire profane, en partant d’Adam et en remontant depuis Jean-Baptiste et Jésus-Christ. Mardochée, veillant sur Esther, est une figure des serviteurs de Dieu, les premiers représentants du royaume de Dieu sur terre: ils veillent sur l’ensemble des véritables disciples du Seigneur, sur ceux qui partageront son règne, et qui sont figurés ici par Esther, « l’épouse de l’agneau » de Apocalypse. Hadassa, en hébreu Hadâsâh, était une ville de la tribu de Juda (Josué 15 :37), dont le nom signifie « neuve », « nouvelle ». Dans l’Écriture une ville désigne le peuple, et ici la nouvelle assemblée de ceux qui régneront avec Christ. D’où son nom perse : Esther, signifiant « Astre », « Étoile ». C’est quand Christ régnera du haut des cieux, que « Jérusalem », la multitude qui survivra sur terre, connaîtra la paix, selon la signification de son nom. C’est ainsi qu’Assuérus, Christ, « donnera le repos « aux provinces ». Les sept jeunes filles données à Esther, ce sont les sept assemblées d’Asie de l’Apocalypse, c’est-à-dire l’ensemble des véritables chrétiens dispersés dans chaque nation, ceux que les serviteurs de Dieu font sortir de ce monde par leur témoignage ; et non pas des « églises » ou organisations religieuses. Les sept eunuques et les sept sages désignent les serviteurs que Dieu fit naître partout dans le monde. Et si Esther ne peut pas faire connaître ses origines et son peuple, c’est parce que les serviteurs de Dieu, et ceux qu’ils convertissent, doivent rester aussi longtemps que ce sera possible, ignorés des autorités de ce monde : celles-ci vont anéantir l’organisation des Témoins de Jéhovah, et il ne faudrait pas que les serviteurs de Dieu et ceux qui les suivent leur soient assimilés. C’est la raison pour laquelle les serviteurs de Dieu n’ont ni lieux de réunions particuliers, ni n’ont créé une organisation pour annoncer « l’Évangile de Dieu ». C’est le Seigneur, qui met sur le chemin des serviteurs de Dieu ceux à qui ils doivent donner leur témoignage : Actes 8 :26-40.) Tentative de meurtre sur Assuérus, déjouée par Mardochée En ces jours-là (quand Assuérus éleva Esther à la royauté), comme Mardochée était assis à la porte du roi, Bigthan et Thédesch, deux eunuques du roi, gardes du seuil, poussés par la colère, voulurent porter la main sur le roi Assuérus. Mardochée eut connaissance du complot et il en informa la reine Esther, qui le redit au roi de la part de Mardochée. Le fait ayant été examiné et trouvé exact, les deux eunuques furent pendus à un arbre, et cela fut écrit dans le livre des Chroniques en présence du roi. («Deux eunuques, gardes du seuil » : nous l’avons vu dans la partie précédente, les portiers figurent ceux appelés à régner avec Christ. Il s’agit des hypocrites qui se joindront au reste des élus, dont a parlé le prophète Daniel. Comme Judas livra Jésus aux autorités pour qu’il soit mis à mort, ces hypocrites tenteront de livrer les serviteurs de Dieu à la mort.) L’accusation portée contre les Juifs Après ces choses (en sa douzième année de règne), le roi Assuérus éleva en dignité Haman, fils d’Amatha, l’Aguadite (une figure de l’Antéchrist des temps de la fin : l’assemblée des nations unies dans l’O.N.U.) ; il l’éleva et plaça son trône au-dessus de tous les chefs qui sont avec lui. Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à sa porte, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son sujet, mais Mardochée ne fléchissait pas le genou et ne se prosternait pas (Apocalypse 20 :4). Les serviteurs du roi, qui se tenaient à sa porte, dirent à Mardochée : Pourquoi transgresses-tu l’ordre du roi ? Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en informèrent Haman, pour voir si Mardochée persévérerait dans sa résolution, car il avait dit qu’il était Juif et que les Juifs (ceux qui le sont intérieurement : les véritables chrétiens) ne se prosternent que devant Jéhovah, leur Dieu. Haman, voyant que Mardochée ne fléchissait pas le genou, et ne se prosternait pas devant lui, fut rempli de fureur. Mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui apprit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire son peuple, tous les Juifs qui étaient dans le royaume d’Assuérus. Au premier mois, qui est le mois de Nissan, la douzième année du roi Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman, pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au quatorzième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar. Alors Haman dit au roi Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant pas les lois du roi. Il n’est pas de l’intérêt du roi de le laisser en repos. Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr, et je pèserai mille (et non pas dix mille) talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on les porte au trésor du roi. (C’est ce qu’il pensait pouvoir tirer de la confiscation des biens des Juifs : 42 tonnes d’argent ! Ezéchiel : 38 :10-12. Cette accusation est à rapprocher de celle portée contre les trois compagnons de Daniel, au temps de Nébucadnetsar : Daniel 3 : 8-12, et de celle portée au temps de Darius contre Daniel, jeté dans la fosse aux lions : Daniel 6 :12-16 ! Ces trois récits révèlent ce qui justifie le rassemblement à Harmaguédon contre le nouveau peuple de Dieu. Ce rassemblement est en cours depuis 2010, mais dans un pays après l’autre et durera jusqu’à la fin, selon la prophétie de Daniel et de l’Apocalypse, car ils sont livrés à la bête durant 1260 jours ou quarante-deux mois.) Le roi ôta son anneau de sa main et le remit à Haman, fils d’Amatha, l’Aguadite, ennemi des Juifs. Et le roi dit à Haman : Que l’argent te soit donné, ainsi que le peuple, pour en faire ce qu’il te semblera bon. Les secrétaires du roi furent appelés le quatorzième jour du premier mois, et l’on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit, et que l’on scella avec l’anneau royal. Les lettres furent envoyées par courriers dans toutes les provinces du roi, pour qu’on détruisit, qu’on tuât et qu’on fît périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits-enfants et femmes, en un seul jour, le quatorzième jour du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens fussent livrés au pillage. Une copie de l’édit qui devait être publié comme loi dans chaque province, fut adressée ouverte à tous les peuples pour qu’ils fussent prêts pour ce jour-là. Les courriers partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale ; et tandis que le roi et Haman était assis à boire, la ville était dans la consternation. Et dans chaque province, partout où arrivait l’ordre du roi et son édit, il y eut une grande désolation parmi les Juifs ; ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient, et beaucoup se couchaient sur le sac et la cendre. Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendres. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers, et se rendit jusqu’à la porte du roi, dont l’entrée était interdite à toute personne revêtue d’un sac. Les servantes d’Esther et ses eunuques vinrent lui annoncer cela, et la reine éprouva une grande angoisse. Elle envoya des vêtements pour en revêtir Mardochée et lui faire ôter son sac, mais il n’accepta pas. Alors Esther envoya Hathac, l’un des eunuques que le roi avait placé auprès d’elle, et elle le chargea d’aller demander à Mardochée ce que c’était et d’où cela venait. Hathac se rendit vers Mardochée sur la place de la ville, devant la porte du roi. Et Mardochée lui raconta tout ce qui était arrivé, et lui indiqua la somme d’argent qu’Haman avait promis de livrer au trésor du roi en retour du massacre des Juifs. Il lui donna aussi une copie de l’édit publié dans Suse en vue de leur destruction, afin de la montrer à Esther et de lui en donner connaissance, et pour que celle-ci, sur son ordre, aille vers le roi pour implorer sa grâce et le supplier en faveur de son peuple. Esther chargea Hathac d’aller dire à Mardochée : Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces savent qu’il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entré chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé : celui-là seul à la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d’or. Et moi, je n’ai pas été appelée auprès du roi depuis trente jours. Quand les paroles d’Esther eurent été rapportées à Mardochée, Mardochée fit répondre à Esther : Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ; car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? Alors Esther envoya dire à Mardochée : Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi je jeûnerai de même avec mes servantes, puis je rentrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai. Mardochée s’en alla, et fit tout ce qu’Esther lui avait ordonné. Le troisième jour, Esther revêtit la royauté et se présenta dans la cour intérieure de la maison du roi, en face de la maison du roi. Le roi était assis sur son trône royal, dans la maison royale, en face de la porte d’entrée de la maison. Quand le roi vit la reine Esther se tenant dans la cour, celle-ci trouva grâce à ses yeux, et le roi tendit le sceptre d’or qu’il avait dans la main. Esther s’approcha et toucha l’extrémité du sceptre, et le roi dit : Qu’y a-t-il reine Esther, et qu’elle est ta demande ? Quand ce serait la moitié du royaume, elle te serait donnée (c’est pour le salut du peuple terrestre de Dieu, pour que l’humanité survive, que l’assemblée de ceux qui régneront implore le roi, Jésus-Christ : Esaïe 53 :11-12.) Esther dit : Si le roi le trouve bon, que le roi vienne aujourd’hui avec Haman au festin que je lui ai préparé. Et le roi dit : Allez tout de suite chercher Haman, comme le désire Esther. Le roi se rendit avec Haman au festin qu’avait préparé Esther. Et pendant qu’on buvait le vin, le roi dit à Esther : Qu’elle est ta demande ? Elle te sera accordée. Que désires-tu ? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l’obtiendras. Esther répondit disant : Voici ce que je demande et ce que je désire : si j’ai trouvé grâce aux yeux du roi, et s’il plaît au roi d’accorder ma demande et de satisfaire mon désir, que le roi vienne avec Haman au festin que je leur préparerai, et demain je donnerai réponse au roi selon son ordre. Haman sortit ce jour-là, joyeux et le cœur content. Mais lorsqu’il aperçut à la porte du roi Mardochée, qui ne se levait ni ne se remuait devant lui, il fut rempli de colère contre Mardochée. Il sut néanmoins se contenir, et il alla chez lui. Puis il envoya chercher ses amis et Zéresch, sa femme. Haman leur parla de la magnificence de ses richesses, du nombre de ses fils, de tout ce qu’avait fait le roi pour l’élever en dignité, et du rang qu’il lui avait donné au-dessus des chefs et des serviteurs du roi. Et il ajouta : Je suis même le seul que la reine Esther ait admis avec le roi au festin qu’elle a fait, et je suis encore invité pour demain chez elle avec le roi. Mais tout cela n’est d’aucun prix pour moi aussi longtemps que je verrai Mardochée, le Juif, assis à la porte du roi. Zéresch, sa femme, et tous ses amis lui dirent : Qu’on prépare un bois haut de dix coudées, et demain matin demande au roi qu’on y pende Mardochée ; puis tu iras joyeux au festin avec le roi. Cet avis plut à Haman, et il fit préparer le bois. Mais cette nuit-là, Jéhovah éloigna du roi le sommeil. Il se fit apporter le livre des souvenirs : les Chroniques, et on les lut devant le roi. On trouva écrit ce que Mardochée avait dévoilé au sujet de Bigthan et Thédesch, les deux eunuques du roi, parmi les gardiens du seuil, qui avaient cherché à porter la main sur le roi Assuérus. Et le roi dit : Qu’a-t-on décerné à Mardochée comme honneur et distinction à cause de cela ? Les jeunes gens du roi, qui étaient à son service, dirent : On n’a rien fait en sa faveur. Alors le roi dit : Qui est dans la cour ? Or Haman était venu dans la cour extérieure de la maison du roi, pour demander au roi de pendre Mardochée à la potence qu’il avait préparée pour lui. Les jeunes gens lui dirent : Voici, c’est Haman qui se tient dans la cour. Le roi dit : Qu’il entre ! Haman entra et le roi lui dit : Que faire à un homme que le roi aurait plaisir à honorer ? Haman se dit en lui-même : Quel autre que moi le roi aurait-il plaisir à honorer ? Et Haman dit au roi : Y a-t-il un homme que le roi aurait plaisir à honorer ? Qu’on apporte un vêtement royal dont le roi s’est vêtu, et un cheval que le roi a monté et sur la tête duquel a été mise une couronne royale. Qu’on donne le vêtement et le cheval à l’un des principaux ministres du roi, qu’on en fasse revêtir l’homme que le roi veut honorer, qu’on le fasse monter sur le cheval, à travers la place de la ville, et qu’on proclame devant lui : Voici ce qu’on fait à l’homme que le roi prend plaisir à honorer ! Et le roi dit à Haman : Hâte-toi ! Prends le vêtement et le cheval comme tu l’as dit, et fais tout cela pour Mardochée, qui est assis à la porte du roi : n’oublie rien de tout ce que tu as dit. Et Haman prit le vêtement et le cheval ; il revêtit Mardochée, le promena à cheval sur la place de la ville, et proclama devant lui : Voici ce que l’on fait à l’homme que le roi prend plaisir à honorer ! Ensuite, Mardochée retourna à la porte du roi, et Haman rentra précipitamment chez lui, affligé et la tête voilée. Haman raconta à Zéresch sa femme et à tous ses amis tout ce qui lui était arrivé. Et ses sages et sa femme Zéresch lui dirent : Si c’est bien à la race juive qu’appartient Mardochée, devant qui tu as commencé à t’abaisser, tu ne pourras rien contre lui, et tu tomberas certainement devant lui ! Mais comme il lui parlait encore, les eunuques du roi arrivèrent et firent aussitôt venir Haman au festin qu’avait préparé Esther. Le roi, ainsi qu’Haman se rendit au festin de la reine Esther. Et le roi dit à Esther, également en ce second jour, pendant le festin du vin : Quelle est ta requête, et jusqu’à la moitié du royaume, ce sera fait ? La reine répondit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-moi la vie, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir ! Car nous sommes vendus, moi et mon peuple, pour être détruits, égorgés, anéantis. Si c’était seulement pour être esclaves et servantes que nous avions été vendus, je me tairais, mais l’ennemi ne pourrait compenser le dommage fait au roi. Le roi Assuérus prit la parole et dit à la reine Esther : Qui est-il et où est celui qui a rempli son cœur d’une telle intention ? Et Esther dit : L’homme qui est l’adversaire et l’ennemi, c’est Haman, ce méchant ! Et Haman fut saisi de terreur en face du roi et de la reine. Alors le roi, dans sa colère, se leva et quitta le festin du vin pour aller dans le jardin du palais. Haman resta pour demander grâce de la vie à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était arrêtée dans l’esprit du roi. Lorsque le roi revint du jardin du palais dans la salle du festin, il vit Haman qui s’était précipité sur le lit ou était Esther, et le roi dit : Serait-ce encore pour faire violence à la reine, chez moi, dans le palais ? Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on voila le visage d’Haman, et Harbona, l’un des eunuques, dit en présence du roi : Voici, le bois préparé par Haman pour Mardochée, qui a parlé pour le bien du roi, est dressé dans la maison d’Haman, à une hauteur de dix coudées. Et le roi dit : qu’on y pende Haman ! Et l’on pendit Haman au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Ainsi la colère du roi s’apaisa. (Les dix coudées de la potence figurent les dix cornes de la bêtes, les autorités des nations, qui se rassemblent à « Armaguédon » contre le nouveau peuple de Dieu, mais qui serviront à anéantir l’Antéchrist, ainsi qu’il est écrit : « Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée (Babylone la Grande, l’Assemblée des Nations), la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein, d’exécuter un même dessein : donner leur royauté à la bête jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. » : Apocalypse 17 :16,17.) En ce même jour, le roi Assuérus donna à la reine Esther la maison d’Haman, l’ennemi des Juifs, et Mardochée parut devant le roi, car Esther avait fait connaître la parenté qui l’unissait à elle. Le roi ôta son anneau, qu’il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée ; Esther, de son côté, établit Mardochée sur la maison d’Haman. Puis Esther parla de nouveau en présence du roi. Elle se jeta à ses pieds, elle pleura, elle supplia d’empêcher les effets de la méchanceté d’Haman, l’Aguadite, et la réussite de ses projets contre les Juifs. Le roi tendit le sceptre d’or à Esther, qui se leva et resta debout devant le roi. Elle dit alors : Si le roi le trouve bon et si j’ai trouvé grâce devant lui, si la chose paraît juste au roi et si je suis agréable à ses yeux, qu’on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d’Hammedatha, l’Aguadite, et écrites par lui dans le but de faire périr les Juifs qui sont dans les provinces du roi. Car comment pourrais-je voir le malheur qui atteindrait mon peuple, et comment pourrais-je voir la destruction de ma race ? Le roi dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : Voici, j’ai donné à Esther la maison d’Haman, et il a été pendu au bois pour avoir étendu la main contre les Juifs. Maintenant, écrivez vous-mêmes au sujet des Juifs, comme vous le jugerez bon, au nom du roi et scellez avec l’anneau royal, car une lettre écrite au nom du roi et scellée avec l’anneau royal ne peut être révoquée. Les secrétaires du roi furent appelés ce jour même, le vingt-troisième jour du premier mois, qui est le mois de Nissan, et l’on écrivit, d’après tout ce qu’ordonna Mardochée, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs, et aux chefs des provinces, depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie, soit : cent vingt-sept provinces (120 et 7 !), chaque province selon son écriture, et chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs également selon leur écriture et leur langue. On écrivit au nom du roi Assuérus, on scella avec l’anneau du roi et on envoya par courriers à cheval, montés sur des chevaux des écuries royales. Par ces lettres le roi donnait aux Juifs, dans chaque ville, l’autorisation de se rassembler et de défendre leur vie en détruisant, tuant et faisant périr, avec femmes et enfants, tous ceux du peuple ou d’une province qui les attaquerait par les armes, et de piller leurs biens. Tout cela en un seul jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, le quatorzième jour du douzième mois qui est le mois d’Adar. Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et informaient tous les peuples que les Juifs se tiendraient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis. Les courriers, montés sur les chevaux royaux, partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale. Mardochée sortit de chez le roi, avec un vêtement royal bleu et blanc, une grande couronne d’or, et un manteau de byssus pourpre (il figure ici le royaume de Dieu, représenté sur terre par les serviteurs de Dieu et tous ceux qui, comme eux, en feront partie avec Jésus-Christ !) La ville (la multitude du peuple) poussait des cris et se réjouissait. Il n’y avait pour les Juifs (« Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. » : Romains 2 : 28,29) que bonheur et joie, allégresse et gloire. Dans chaque province (nation), et dans chaque ville (peuple), partout où arrivait l’ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l’allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis. Au douzième mois (le dernier de ce monde) qui est le mois d’Adar (« sombre » en assyro-babylonien ; Il allait de la nouvelle lune de février à celle de mars !) le quatorzième jour du mois (le dernier de ce monde. Ce douzième mois, figure septembre 2015, mois qui verra la clôture de ce monde), et où les ennemis des Juifs avaient espéré dominer sur eux, ce fut le contraire qui arriva, et les Juifs dominèrent sur leurs ennemis. Les Juifs se rassemblèrent dans leurs villes, dans toutes les provinces du roi Assuérus, pour mettre la main sur ceux qui cherchaient leur perte ; et personne ne put tenir contre eux ; car la crainte avait saisi tous les peuples. Et tous les chefs des provinces, les satrapes, les gouverneurs du roi soutenaient les Juifs, car la crainte de Mardochée les avait saisis ; Mardochée était devenu grand dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces, parce qu’il devenait de plus en plus puissant. Les Juifs frappèrent à coup d’épée tous leurs ennemis ; ils les tuèrent et les firent périr ; ils traitèrent comme bon leur semblait tous ceux qui les haïssaient. Dans Suse, la capitale, les Juifs tuèrent et firent périr trois cents hommes (tous leurs ennemis), et ils égorgèrent Parschandatha, Dalphon, Aspatha, Porata, Adalia, Aridala, Parmaschtha, Arizaï, Aidaï et Vajezatha, les dix fils d’Haman (les dix cornes de la bête), fils d’Hammedatha, l’ennemi des Juifs. Mais ils ne mirent pas la main au pillage. Ce jour-là, le nombre de ceux qui avaient été tués dans Suse, la capitale, parvint à la connaissance du roi. Et le roi dit à la reine Esther : Les Juifs ont tué et fait périr dans Suse, la capitale, trois cents hommes et les dix fils d’Haman, qu’auront-ils fait dans le reste des provinces du roi ? Qu’elle est ta demande ? Elle te sera accordée. Que désires-tu encore ? Tu l’obtiendras. Esther répondit : Si le roi le trouve bon, qu’il soit permis aux Juifs qui sont à Suse d’agir encore demain selon le décret d’aujourd’hui, et que l’on pende au bois les dix fils d’Haman (en souvenir de ceux que l’Antéchrist aura tués, parce qu’ils rendaient témoignage à la parole de Dieu : Apocalypse 6 : 11). Et le roi ordonna de faire ainsi. L’édit fut publié dans Suse. On pendit les dix fils d’Haman, et les Juifs qui se trouvaient à Suse se rassemblèrent de nouveau le quinzième jour du mois d’Adar et tuèrent dans Suse trois cents hommes, mais ils ne mirent pas la main au pillage (600 dans la capitale, en deux jours !) Les autres Juifs, qui étaient dans les provinces, se rassemblèrent et défendirent leur vie : ils se donnèrent du repos en se délivrant de leurs ennemis, et ils tuèrent soixante-six mille de ceux qui les haïssaient, mais ils ne mirent pas la main au pillage (six cents et soixante-six mille : 666, le nombre du nom de la bête !) Ces choses étant arrivées le quatorzième jour du mois d’Adar, les Juifs qui s’étaient donné du repos le quatorzième jour décidèrent d’en faire un jour de festin et de joie ; les Juifs disséminés, habitants des villes ouvertes, firent du quatorzième jour du mois d’Adar, un jour de réjouissance, de festins et de fête, où chacun envoie des portions à son prochain. Ceux qui se trouvaient à Suse, s’étant rassemblés le quatorzième jour et le quinzième jour, s’étaient donnés du repos le quinzième jour, et ils en firent un jour de festin et de joie. (En deux jours : l’extermination qui aura lieu la nuit de la Grande Pâque, du 14 au 15 septembre 2015 aura lieu pour tous dans la nuit, et aucune nuit sur terre n’arrive pour tous en même temps ! Il faudra aussi « deux jours » pour exterminer tous ceux qui auront adoré la bête dont le nombre du nom est 666 ! Trois fois il est dit qu’ils ne mirent pas la main au pillage, car rien de ce qui a de la valeur en ce monde n’en aura encore sous le règne de « Christ ».) Mardochée écrivit toutes ces choses, et il envoya des lettres à tous les Juifs qui étaient dans toutes les provinces du roi Assuérus, les plus proches comme les plus éloignées, pour leur prescrire de célébrer le quatorzième et le quinzième jour du mois d’Adar, d’année en année ; c’étaient les jours où les Juifs s’étaient donné du repos en se délivrant de leurs ennemis, et le mois où, pour eux, l’affliction s’était changée en réjouissance et le deuil en jour de fête ; ils devaient en faire des jours de festins et de réjouissances, s’envoyer des cadeaux les uns aux autres, et faire des dons pour les pauvres. D’après tout le contenu de cette lettre, d’après ce qu’ils avaient eux-mêmes vu et ce qui leur était arrivé, les Juifs prirent pour eux, pour leur postérité et pour tous ceux qui s’attacheraient à eux, la résolution et l’engagement irrévocable de célébrer chaque année ces deux jours, selon le mode prescrit et au temps fixé. Les Juifs firent une institution de ce qu’ils avaient commencé spontanément à observer et de ce que leur avait écrit Mardochée. Ces jours furent appelés Purim, du non de Pur, car Haman, fils d’Hammedatha, l’Aguadite, ennemi de tous les Juifs, avait médité de les faire périr et avait jeté le Pur, c’est-à-dire le sort, afin de les massacrer au jour favorable ; mais cela arriva à la connaissance du roi, qui ordonna par un écrit, de faire retomber sur sa tête l’intention coupable qu’il avait méditée contre les Juifs, et de le pendre au bois, ainsi que ses fils. Ces jours devaient être rappelés et célébrés de génération en génération, dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville ; et ces jours de Purim ne devaient jamais être abolis au milieu des Juifs, ni le souvenir s’en effacer parmi leurs descendants. (L’insistance pour la célébration des Purim ne se rencontre pour aucune autre célébration. Quand on sait que dans l’Écriture toute célébration sacrée est prophétique d’un événement à venir, dont celui qu’on célèbre fut une illustration, l’événement annoncé par ce récit est celui qui jamais ne s’effacera de la mémoire des hommes. Et comment pourrait-il en être autrement, quand on sait qu’il s’agit du salut définitif de l’humanité, salut réalisé par Christ, le règne de Dieu, qui réalisera ce salut en exterminant de la terre la race de Caïn.) C’est pourquoi, quelques semaines avant les dates anniversaires de ces jours, la reine Esther, fille d’Abigaïl, et le Juif Mardochée, écrivirent d’une manière pressante une seconde fois pour confirmer la lettre sur les Purim. On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du roi Assuérus. Elles contenaient des paroles de paix et de fidélité, pour prescrire ces jours des Purim au temps fixé, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis eux-mêmes et pour leur postérité, à l’occasion de la fin de leur jeûne et de leur lamentation. C’est ainsi que l’ordre d’Esther confirma l’institution des Purim, et cela fut écrit dans le Livre (de Dieu). Le Juif Mardochée était le premier après le roi Assuérus ; tous les faits concernant sa puissance et ses exploits, et les détails sur la grandeur à laquelle le roi (Christ) éleva Mardochée (l’assemblée de ceux avec qui il partagera son règne), ne sont-ils pas écrits dans le livre des Chroniques des rois des Mèdes et des Perses ? Considéré parmi les Juifs et aimé de la multitude de ses frères, il rechercha le bien de son peuple et parla pour le bonheur de toute sa race. * * * Dix-neuvième partie Introduction Les deux récits qui suivent, outrageusement manipulés par les docteurs juifs et que nous trouvons dans nos Bibles sous les noms de « Esdras » et de « Néhémie », se déroulent au temps d'Artaxercès 1er, surnommé « longue main » parce qu'il avait une main plus longue que l'autre. Sa 1ère année de règne est l'année 465 av. n. Ère. Celle-ci suscita de nombreuses controverses chez les commentateurs bibliques, chacun suivant l'interprétation qu'il donne à la prophétie des soixante dix septénaires de Daniel dont il fixe le point de départ en la vingtième année d'Artaxercès pour aboutir au ministère de Jésus-Christ. Celle-ci diffère aussi d'un commentateur à l'autre, avec pour conséquence de mettre en question la date du début du règne d'Artaxercès. Mais ce n'est pas Artaxercès qui prononça la parole autorisant les Juifs à rebâtir Jérusalem, dont parle Daniel dans la prophétie des soixante-dix septénaires. C'est Cyrus, en sa 1ère année de règne, comme le prophétisa Esaïe le prophète : Esaïe 44 : 28 ! S’il est une date bien établie par les faits et les données de l’histoire, c’est bien celle-là. Selon l’histoire profane, la marge d’erreur possible n’est que d’une année : 465 ou 464 a.n.ère. Mais selon l’Écriture il n’y en a aucune : la première année d’Artaxercès doit se compter à partir du 1er Nissan 465. Voici ce que nous dit le dictionnaire biblique de Vigouroux : « Xercès fut assassiné par Artaban, la quatrième année de la LXXVIIIe olympiade (465 av.n.ère). Diodore de Sicile, XI, 69, et le Canon de Ptolémée. Mais l’usurpateur garda sept mois le pouvoir. Ces sept mois sont comptés tantôt au règne de Xercès, tantôt à celui de son successeur. En réalité, Artaxercès ne put monter sur le trône qu’en 464. C’est cette année-là que Thémistocle, arrivant à Suse, le trouva inaugurant son règne. Thucydide 1,137 ; Charon de Lampsaque, dans Plutarque, Thémistocle, 27. » Tome 1, colonne 1039. Chez les Grecs comme chez les Perses, l’année commençait à la fin de l’été, après la moisson des fruits, alors que pour nous elle commence le 1er janvier et pour l’Écriture le 1er Nissan. Quand débuta la 4e année de la 78ème olympiade, soit l’an 465 av.n.ère, pour l’Écriture c’était toujours l’an 466 av.n.ère ! Il en est de même de l’olympiade suivante : quand débuta la 1ère année de l’olympiade, l’an 464 av.n.ère, c’était toujours l’an 465. Selon l’Écriture, Xercès fut assassiné par Artaban au début de la 4ème année de la 78ème olympiade, soit en septembre ou octobre de l’an 466 av.n.ère ! Et sa première année de règne doit se compter à partir du 1er Nissan 465. Il ne faut pas tenir compte des sept mois de règne de l’usurpateur, car celui-ci assassina Xercès à Suse, pendant que son fils, Artaxercès, se trouvait à Babylone, une des autres capitales de l’empire. De ce fait, pendant qu’Artaban exerçait le pouvoir à Suse, Artaxercès avait déjà succédé à son père à Babylone. Lorsque Thémistocle arriva à Suse en la 1erannée de la 79ème olympiade, il y trouva effectivement Artaxercès inaugurant son règne, après avoir fait tuer l’assassin de son père. Mais selon l’Écriture, c’était toujours l’an 465 av.n.ère. Et en aucune façon, cela ne peut exclure qu’il avait déjà commencé à régner sept mois auparavant à Babylone. D’ailleurs, l’Écriture nous montre que dans la première moitié de son long règne, Artaxercès régna depuis Babylone sur l’empire, et non pas depuis Suse, jugée peu sûre depuis la révolte d’Artaban : dans la lettre de Rehum et Schimschaï, écrite à Artaxercès et reprise dans le récit qui va suivre, nous lisons : « Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem… ». Or, c’est de Babylone qu’ils étaient partis. Interdiction de poursuivre la reconstruction de Jérusalem Du temps d’Artaxercès, roi de Perse (3628-465 a.n.ère), sur l’instigation de Midredath et Thabeel, et du reste de leurs collègues, une accusation fut portée contre les habitants de Jérusalem, qui rebâtissaient Jérusalem et ses murs. Alors Rehum, gouverneur, et Schimschaï, secrétaire, écrivirent au roi Artaxerxés la lettre suivante concernant Jérusalem. La lettre fut transcrite en caractères araméens et traduite en araméen, et c’est ici la copie de la lettre qu’ils envoyèrent : « Au roi Artaxercès ! Tes serviteurs, les gens de ce côté du fleuve : Rehum, gouverneur, Schimschaï, secrétaire, et le reste de leurs collègues, ceux de Din, d’Arpharsathac, de Tharpel, d’Apharas, d’Erec, de Babylone, de Suse, c’est-à-dire d’Elam, et les autres peuples que le grand Osnappar a transportés et établis dans les villes de Samarie et autres lieux de ce côté du fleuve, salut ! Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondations. Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, et que, le trésor royal en souffrira. Or, comme nous mangeons le sel du palais et qu’il ne nous paraît pas convenable de voir méprisé le roi, nous envoyons au roi ces informations. Qu’on fasse des recherches dans le livre des mémoires de tes pères ; et tu trouveras et tu verras dans le livre des mémoires que cette ville est une ville rebelle, funeste aux rois et aux provinces, et qu’on s’y est livré à la révolte dès les temps anciens. C’est pourquoi cette ville a été détruite. Nous faisons savoir au roi que si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, par cela même tu n’auras plus de possessions de ce côté du fleuve. » (Osnappar désigne le roi Assyrien Assurbanipal, qui succéda à Esar-Haddon sur le trône d’Assyrie. C’est ce dernier qui transporta le nouveau peuple à Samarie, car Senchérib mourut avant de pouvoir le faire. Toutefois, Assurbanipal, qui succéda à Esar-Haddon, confia à son frère Sammughes (Assyrien Samassumukin) la vice-royauté de Babylone. Celui-ci voulut se rendre indépendant, et dans ce but fomenta contre Assurbanipal un soulèvement général, depuis la Lydie jusqu’à Psammétique en Égypte, y compris la Syrie, la Samarie, la Judée etc. Assurbanipal réprima ce soulèvement et c’est alors qu’il transporta et établit dans toutes ces villes des gouverneurs avec leurs suites. On a retrouvé un texte cunéiforme où Assurbanipal raconte sa victoire sur ces peuples et où il dit : « Je les soumis, leur imposai le joug du dieu Assur, avec des gouverneurs et des préfets établis par mes mains » : Dict. bibl. de Vigouroux, tome 1 colonne 1145.) Le roi envoya la réponse suivante : « À Rehum, gouverneur, et Schimschaï secrétaire, et au reste de leurs collègues, demeurant à Samarie et autre lieux de l’autre côté du fleuve, salut ! La lettre que vous avez envoyée a été lue exactement devant moi. J’ai donné ordre de faire des recherches ; et l’on a trouvé que dès les temps anciens cette ville s’est soulevée contre les rois, et qu’on s’y est livré à la sédition et à la révolte. Il y eut à Jérusalem des rois puissants, maîtres de tout le pays de l’autre côté du fleuve, et auxquels on payait tribut, impôt, et droit de passage. En conséquence, ordonnez de faire cesser les travaux de ces gens, afin que cette ville ne se rebâtisse pas avant une autorisation de ma part. Gardez-vous de mettre en cela de la négligence, de peur que le mal n’augmente au préjudice des rois. » Aussitôt que la copie de la lettre du roi Artaxercès eut été lue devant Rehum, le gouverneur, Schimschaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et firent cesser leurs travaux par la violence et par la force. Esdras, le scribe de Dieu (Ce titre lui fut donné, parce que Dieu le chargea de reprendre la rédaction de son Livre, là où la mort de Samuel l’avait interrompu, en se référant aux Chroniques tenues par les Lévites occupant la fonctions de scribe, et les écrits des prophètes. Et sous l’inspiration de l’Esprit saint : 2 Pierre 1 :19-21. Comme l’Évangile, les Écritures hébraïques ont été rédigées par quatre serviteurs de Dieu : Moïse, Josué, Samuel et Esdras !) Après ces choses, en la septième année d’Artaxercès (3634-459 a.n.ère), vint Esdras, d’entre les fils de Séraja, fils d’Azaria, fils de Hilkija, fils de Schallum, fils de Tsadok, fils d’Achitub, d’entre les fils de Zerachia, fils d’Uzzi, fils de Bukki, fils d’Abischua, fils de Phinée, fils d’Eléazar, fils d’Aaron, le souverain sacrificateur. (Selon cette liste des ascendants d’Esdras, il est le 14ème depuis Aaron, mais cette liste ne comprend que les sept premiers et les six derniers, pour qu’Esdras soit le « quatorzième ». Ce qui indique qu’il est une figure des derniers serviteurs et scribes de Dieu, de ceux dont Jésus a dit : « Tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux, est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » : Matthieu 13 :52.) Esdras vint de Babylone ; c’était un scribe versé dans la loi de Moïse, donnée par Jéhovah, le Dieu d’Israël ; car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et mettre en pratique la loi de Jéhovah, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. Comme la main de Jéhovah, son Dieu, était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il avait demandé. Esdras arriva à Jérusalem au cinquième mois de la septième année du roi : il était parti de Babylone le premier jour du premier mois, et il arriva le premier jour du cinquième mois, la bonne main de son Dieu étant sur lui. (Ces quatre mois de voyage, de Babylone à Jérusalem, cent vingt jours, désignent toute la durée de la dernière génération, depuis que les serviteurs de Dieu sortirent de l’organisation des Témoins de Jéhovah, qui s’identifièrent à Babylone par leur commerce de publications bibliques, jusqu’au moment où, au bout des temps arrêtés par Dieu, ils commencent à « distribuer la nourriture aux gens de la Maison du Seigneur, le temps convenable pour le faire étant venu » : Matthieu 24 :45-47. Voici la copie de la lettre donnée par le roi Artaxercès à Esdras, le sacrificateur et le scribe, scribe des ordonnances de Jéhovah, de ses lois sur Israël : « Artaxercès, le roi des rois (titre donné à Jésus-Christ en Apocalypse 19 :16), à Esdras, sacrificateur et scribe de la loi du Dieu des cieux : salut. Dans ma bienveillance, j’ai ordonné de laisser partir avec toi tous ceux du peuple d’Israël et de ses sacrificateurs et Lévites qui sont dans mon royaume et qui désirent aller à Jérusalem. Tu es envoyé de la part du roi et de ses sept conseillers pour inspecter Juda et Jérusalem, conformément à la loi de ton Dieu qui est dans ta main, et pour porter l’argent et l’or que le roi et ses conseillers veulent bien donner au Dieu d’Israël dont la demeure est à Jérusalem, ainsi que tout l’argent et l’or que tu trouveras dans toutes les provinces de Babylone, avec les offrandes volontaires que le peuple et les sacrificateurs apporteront pour la Maison de Dieu qui est à Jérusalem. En conséquence, tu auras soin d’acheter avec cet argent des taurillons, des béliers, des agneaux, et ce qui est nécessaire pour leurs offrandes et libations, et tu les offriras sur l’Autel de la Maison de votre Dieu à Jérusalem. Et ce qu’il paraîtra bon à toi et à tes frères de faire avec le reste de l’argent et de l’or, vous le ferez selon la volonté de votre Dieu. Tu tireras de la maison des trésors du roi ce qu’il faudra pour les autres dépenses que tu auras à faire pour la Maison de ton Dieu. Moi, le roi Artaxercès, je donne l’ordre à tous les trésoriers de l’au-delà du fleuve de faire avec soin tout ce que vous demandera Esdras, le sacrificateur, scribe de la loi du Dieu des cieux, jusqu’à cent talents d’argent, cent kors de froment, cent baths de vin, cent baths d’huile et du sel à volonté. Tout ce qui est un ordre du Dieu des cieux sera accompli exactement pour la Maison du Dieu des cieux, pour que sa colère ne soit pas sur le royaume, le roi et ses fils. Et nous vous faisons savoir qu’en ce qui concerne tous les sacrificateurs, les Lévites, les chantres, les portiers, les Néthiniens et les serviteurs de cette Maison de Dieu, il n’est pas permis de lever sur eux tribut, impôt ou droit de passage. Et toi, Esdras, avec la sagesse de ton Dieu qui est dans ta main, établis des juges et des magistrats qui rendent la justice à tout le peuple qui est au-delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent la loi de ton Dieu, et à quiconque ne la connaît pas, tu la lui enseigneras. Et quiconque n’accomplira pas la loi de ton Dieu et la loi du roi, justice rigoureuse sera faite de lui : soit par la mort, soit par l’expulsion, soit par une amende en argent, soit par la prison. » Alors Esdras s’écria : Béni soit Jéhovah, le Dieu de nos pères, qui a mis dans le cœur du roi d’honorer ainsi la Maison de Jéhovah qui est à Jérusalem, et qui m’a fait trouver grâces devant le roi, ses conseillers et tous les chefs du roi les plus puissants. Et moi, Esdras, fortifié par la main de Jéhovah, mon Dieu, qui était sur moi, j’ai rassemblé les fils d’Israël, ses chefs, ses sacrificateurs, ses Lévites, ses chantres, ses portiers et ses Néthiniens, pour partir avec moi et monter aussi à Jérusalem, en la septième année d’Artaxercès.  Voici les chefs de famille avec leur généalogie, qui montèrent avec moi de Babylone, sous le règne d’Artaxercès : Des fils de Pareosch : Zacharie, et avec lui les mâles de la famille : 147. Des fils de Pacht-Moab : Eljoénaï, fils de Zérachias, et avec lui les mâles : 196. Des fils de Zatthu : Schecania, fils de Jachaziel, et avec lui les mâles : 294. Des fils d’Adin : Ebed, fils de Jonathan, et avec lui les mâles : 49. Des fils d’Elam : Esaïe, fils d’Athalia, et avec lui les mâles : soixante-dix. Des fils de Schephatia : Zebadia, fils de Michaël, et avec lui les mâles : 77. Des fils de Joab : Abdia, fils de Jeïel, et avec lui les mâles : 210 ; Des fils de Bani : Schélomith, fils de Josiphia, et avec lui les mâles : 154. Des fils de Bébaï : Zacharie, fils de Bébaï, et avec lui les mâles : 28. Des fils d’Azgad : Jochanan, fils d’Akkathan, et avec lui les mâles : 70 Des fils d’Adonikam : les derniers, dont voici les noms : Eliphéleh, fils de Jéïl, Et Schémajia, et avec eux les mâles : 60. (C’est la liste originale ! Dans nos Bibles il faut supprimer le verset 2 du ch.8 : Phinée, Guerschom et Ithamar sont des noms de Lévites, et selon le verset 15, il n’y en avait pas parmi eux, à l’exception d’Esdras. Par contre, il faut ajouter aux noms de famille ceux de Zatthu et Bani, qui manquent dans l’hébreu mais se trouvent dans la Septante. Il n’y avait aussi que deux chefs de la descendance d’Adonikam. En comptant celle d’Esdras, il y a douze familles mais treize chefs ! Il y a un chef de trop, et c’est dans la descendance d’Adonikam, précisément celle composée de 60 mâles ! Il est intéressant de constater que dans la liste du ch.2, les docteurs juifs attribuèrent 666 descendants à Adonikam : c’est vraisemblablement pour se rappeler que dans la présente liste ils avaient gardé le nombre original : 60 ! Pour les mêmes raisons ils laissèrent inchangés trois des nombres divisibles par sept ; car dans l’original, tous étaient divisibles par 7, à l’exception de celui d’Adonikam, qui figure les hypocrites annoncés en Daniel. Esdras, ce sont les serviteurs de Dieu ; les douze chefs, le reste des élus ; les 1400, mâles la multitude du peuple.) Je les rassemblai près du fleuve qui coule vers Ahava, et nous campâmes là trois jours. Ayant porté mon attention sur le peuple et sur les sacrificateurs, je ne trouvai là aucun des fils de Lévi. J’envoyai des messagers à Eliezer, Ariel, Schemaeja, Elnathan, Jarib, Zacharie et Meschullam (7), tous chefs de famille et hommes de conseil, à qui je donnai des ordres pour aller vers Iddo, le chef demeurant dans la localité de Casiphia. Je mis dans leur bouche les paroles à dire à Iddo, ainsi qu’à ses frères, les Néthiniens qui étaient à Casiphia, pour qu’ils nous envoient des serviteurs pour la Maison de notre Dieu. (Casiphia était une localité où vivaient essentiellement des Lévites et des Néthiniens, composant une communauté religieuse gardienne des trésors spirituels des fils d’Israël.) Et comme la bonne main de notre Dieu était sur nous, ils nous amenèrent des hommes intelligents : Schérébia, d’entre les fils de Machli, fils de Lévi, fils d’Israël, et avec lui ses frères et ses fils, en tout douze. Et Haschabia et ses frères, et Esaïe et leurs fils, d’entre les fils de Merari, en tout douze. Et cent vingt Néthiniens, tous pointés par leurs noms. (12+12+120=144 : l’ensemble des élus pour le règne, venant du peuple de Dieu et du monde païen. Les Néthiniens (« les donnés ») n’étaient pas des descendants d’Israël, mais des peuples païens que les fils d’Israël laissèrent dans le pays ; David et Salomon les ont donnés pour servir les Lévites et le Temple. Ces paroles : « et d’entre les Néthiniens que David et les chefs avaient mis au service des Lévites », ne se trouvait pas dans le texte original ; c’est une explication en marge qui est passée dans le texte.) Là, auprès du fleuve Ahava, je proclamai un jeûne pour nous humilier devant notre Dieu, afin de lui demander un heureux voyage pour nous, pour nos enfants et pour tous nos biens. Car j’avais eu honte de demander au roi une troupe et des cavaliers pour nous aider contre l’ennemi, au cours du voyage ; en effet, nous avions dit au roi ceci : la main de notre Dieu est pour le bien, sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur ceux qui l’abandonnent. C’est à cause de cela que nous jeûnâmes et que nous invoquâmes notre Dieu, et il nous exauça. Je choisis alors douze d’entre les chefs des sacrificateurs : Schérabia, Haschabia, et dix de leurs frères. Je pesais devant eux, l’argent et l’or, et les ustensiles, donnés en offrande pour la Maison de notre Dieu par le roi, ses conseillers et ses chefs, et par tous ceux d’Israël qui se trouvaient là : je pesai dans leurs mains douze coupes d’or, valant sept cents dariques (les serviteurs de Dieu), soixante-dix talents d’or (le reste des élus) ; cent talents d’argent et pour vingt talents d’argent d’ustensiles d’argent (la multitude du peuple) ; deux vases d’airain poli, aussi brillants que l’or (les hypocrites). (Toujours et toujours les serviteurs de Dieu, le reste des élus, la multitude qui survivra sur terre et les hypocrites qui se joindront à eux !) Et je leur dis : Vous êtes consacrés à Jéhovah, ces ustensiles sont sacrés, et l’or et l’argent sont une offrande volontaire à Jéhovah, le Dieu de nos pères ; veillez et gardez-les jusqu’à ce que vous les pesiez en face des chefs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de familles d’Israël, à Jérusalem, dans les chambres de la Maison de Jéhovah. C’est ainsi que les sacrificateurs et les Lévites reçurent au poids l’or, l’argent et les ustensiles, pour les porter à Jérusalem, dans la Maison de notre Dieu. Nous partîmes du fleuve d’Ahava pour nous rendre à Jérusalem, le dixième jour du premier mois. La main de notre Dieu fut sur nous et nous préserva de la main de l’ennemi, et de quiconque aurait tendu un piège sur la route. Nous arrivâmes à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, et nous nous reposâmes trois jours. Le quatrième jour, nous pesâmes dans la Maison de notre Dieu l’or, l’argent et les ustensiles, que nous remîmes à Mérémoth, fils d’Urie, le sacrificateur ; il y avait avec lui Eléazar, fils de Phinée, et avec eux les Lévites Jozabad, fils de Josué, et Noadia, fils de Binnuï. Tout fut compté et pesé, et le poids total fut mis par écrit. Les fils de la captivité revenus de l’exil offrirent au Dieu d’Israël dix taurillons, vingt béliers et quarante agneaux pour tout Israël, et douze chevreaux comme victimes expiatoires, le tout en holocauste à Jéhovah. (Ce « quatrième jour », qui sera confirmé dans le récit suivant, désigne le dernier jour de ce monde, moment où « les trésors des nations » sont sauvés, le Temple spirituel de la vision d’Ézéchiel achevé.) Puis ils donnèrent les ordonnances du roi aux satrapes du roi et aux gouverneurs de ce côté du fleuve, lesquels honorèrent le peuple et la Maison de Dieu. Quand ces choses furent terminées, les chefs s’approchèrent de moi pour me dire : Le peuple d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites, ne se sont pas tenus séparés des peuples étrangers qui habitent le pays, ni de leurs abominations : celles des Cananéens : les Amoréens, les Hethiens, les Phéréziens, les Jébuziens, les Ammonites et des Moabites (c’est-à-dire les abominations de ce monde représenté par ces six nations.). Car ils ont pris de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et la race sainte a été mélangée aux nations de la terre. Les chefs et les juges ont été les premiers à commettre cette mauvaise action. Lorsque j’entendis cela, je déchirai mon vêtement et mon manteau, je m’arrachai les cheveux de ma tête et les poils de la barbe, et m’assis consterné. Auprès de moi s’assemblèrent tous ceux qui tremblaient à cause des paroles du Dieu d’Israël, au sujet de la rébellion des exilés, et moi, je restai assis consterné jusqu’à l’offrande du soir. A l’offrande du soir, je me relevai de mon humiliation, avec mon vêtement et mon manteau déchirés, je tombai à genoux, j’étendis les mains vers Jéhovah, mon Dieu, et je dis : Mon Dieu, je suis dans la honte et la confusion pour lever ma face vers toi, mon Dieu, car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes et nos fautes sont montées jusqu’aux cieux. Depuis les jours de nos pères jusqu’à ce jour, nous sommes grandement coupables et à cause de nos iniquités, nous, nos rois et nos sacrificateurs, nous sommes livrés aux mains des rois des nations, à l’épée, à la captivité, au pillage et à la confusion qui couvre aujourd’hui notre visage. Maintenant, que dirions-nous après cela, ô notre Dieu ? Car nous avons abandonné tes commandements, que tu as prescrits par l’intermédiaire de tes serviteurs les prophètes, en ces mots : Le pays dans lequel vous entrez, pour en prendre possession, est un pays souillé par les impuretés des peuples de la terre, par leurs abominations dont ils l’ont rempli d’un bout à l’autre dans leur souillure. Ne donnez donc pas vos filles à leurs fils, et ne prenez pas leurs filles pour vos fils, et n’ayez jamais souci ni de leur prospérité ni de leur bien-être, pour que vous deveniez forts, que vous mangiez les meilleurs productions du pays, et que vous les laissiez pour toujours en héritage à vos fils. Après tout ce qui nous est arrivé à cause de nos mauvaises actions, et de la grandeur de notre péché, alors que toi, notre Dieu, tu ne nous as pas punis en proportion de nos iniquités, et maintenant que tu nous as conservés ces réchappés, recommencerions-nous à violer tes commandements, et à nous allier avec ces peuples abominables ? Est-ce que tu ne t’irriterais pas jusqu’à nous détruire, sans laissés un reste de réchappés ? Jéhovah, Dieu d’Israël, tu es juste ! Nous sommes aujourd’hui un reste de réchappés, nous voici devant toi avec nos péchés, et on ne peut subsister ainsi devant ta face. Pendant qu’Esdras, pleurant et prosterné devant la Maison de Jéhovah, faisait cette prière et cette confession, il s’était assemblé auprès de lui une foule très nombreuse de gens d’Israël, hommes, femmes et enfants, et le peuple répandait d’abondantes larmes. Alors Schecania, fils de Jehiel, d’entre les fils d’Elam, prit la parole et dit à Esdras : Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères appartenant aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance, car dès ce moment, nous ferons une alliance avec notre Dieu, pour renvoyer toutes les femmes étrangères et leurs enfants, suivant le conseil de mon seigneur. Tous ceux qui craignent le commandement de notre Dieu agiront selon la loi. Lève-toi ! Car la parole est sur toi et nous sommes avec toi. Sois fort et agis ! Alors Esdras se leva, et fit jurer les chefs des sacrificateurs, les chefs des Lévites, et les chefs de tout Israël, d’agir comme il avait été dit, et ils jurèrent. Puis Esdras se retira de devant la Maison de Jéhovah et alla dans la chambre de Jochanan, fils d’Eliachib. Il y passa la nuit sans manger de pain ni boire de l’eau, parce qu’il était dans la désolation à cause du péché des fils de la captivité. On publia en Juda et à Jérusalem que tous les fils de la captivité devaient se rassembler à Jérusalem. Quiconque ne viendrait pas dans les trois jours, selon le conseil des chefs et des anciens serait exclu de l’assemblée des exilés. Dans les trois jours, tous les hommes de Juda et de Benjamin se rassemblèrent à Jérusalem ; c’était le vingt-quatrième jour du neuvième (la fin du premier des quatre derniers temps. C’est alors que le reste des élus commença à sortir de l’organisation des Témoins de Jéhovah). Tout le peuple se tenait sur la place de la Maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance, mais aussi par suite des pluies. Esdras, le sacrificateur et le scribe, se leva et leur dit : Vous avez péché en vous alliant à des femmes étrangères, et vous avez rendu Israël encore plus coupable. Confessez maintenant votre faute à Jéhovah (et non pas à un homme !), le Dieu de vos pères, et faites sa volonté ! Séparez-vous des peuples du pays (des nations de ce monde) et des femmes étrangères (assemblées religieuses ou non, répandues dans le monde). Toute l’assemblée répondit et dit d’une voix forte : C’est vrai ! A nous de faire comme tu dis ! Mais le peuple est nombreux, et c’est le temps des pluies ; on ne peut se tenir dehors. L’affaire n’est pas celle d’un jour ou deux, car nous sommes nombreux à avoir péché, en cette circonstance. Nos chefs se tiendront donc là pour toute l’assemblée, et tous ceux qui, dans nos villes, ont pris des femmes étrangères, viendront aux temps fixés, et avec eux les anciens de chaque ville, et ses juges, jusqu’à ce que la colère de notre Dieu se détourne de nous au sujet de cette affaire. Cependant, Jonathan, fils de d’Asaël, et Jaczia, fils de Thikya, appuyés par Meschullam et par le Lévite, s’opposèrent à cet avis. Mais les fils de la captivité agirent comme on avait dit ; Esdras, le sacrificateur et le scribe, choisit des hommes, chefs de famille, pour chaque famille, tous désignés selon leurs noms, et ils siégèrent le premier jour du dixième mois (début des trois derniers temps !) pour s’occuper de la chose. Parmi les fils des sacrificateurs qui avaient pris des femmes étrangères, se trouvèrent des fils de Josué, fils de Jotsadak, et de ses frères : Maaséja, Eliezer, Jarib et Guedalia. Ils s’engagèrent en donnant la main, à renvoyer leurs femmes et à offrir un bélier en sacrifice de culpabilité. Des fils d’Immer : Hanani et Zebadia ; des fils de Harim : Elie, Schemaeja et Ozias ; des fils de Paschhur : Ismaël, Nathaneel et Eléasa. Parmi les Lévites : Jozabad, Schabthaï, Kélaja lui-même et Kelaja-Pethachja, Juda, Jonas et Eliezer. Parmi les chantres : Eliachib et Zaccur. Parmi les portiers : Schallum, Thélem et Uri. (12 fils des sacrificateurs ; 7 Lévites, 2 chantres et trois portiers : 24 ! Ceux appelés au règne céleste !) Parmi ceux d’Israël : Des fils de Pareosch : Ramia, Jizzijea, Malkia, Mijamin, Eliazar et Benaja ; des fils d’Adin : Bani, Maadaï, Aram, Joël, Bédia et Kuluhu ; des fils de Betsaï : Waniah, Mérémoth et Jaasal ; des fils de Jora : Nebo, Matthitia, Zebina et Jaddaï ; des fils de Haschum ; Matthnaï, Matthatthia, Elipheleh, Jérémaï et Schimeï ; des fils de Ariph : Harim, Jischuja, Jacsia, Siméon, Benjamin et Schemaria ; des fils de Pachath-Moab : Adna, Kelaï, Betsaléel, Bunnuï et Manassé ; des fils de Elam : Matthania, Zacharie, Jehiel, Abdi et Jérémoth ; des fils de Zatthu : Eljoenaï, Zabdad et Aziza ; des fils de Zakkaï : Schaschaï, Scharaï, Azaréel, Amaria et Joseph ; des fils de Bani : Meschullam, Malluc, Jaschub, Scheal et Ramoth ; des fils de Binnuï : Schélémija, Nathan et Adaja ; des fils de Bébaï : Jonathan, Hanania, Zabbaï et Athlaï. Tout ceux-là avaient pris des femmes étrangères, et plusieurs en avaient eu des enfants. (Tous ceux ayant pris des femmes étrangères étaient au nombre de 84 : 7x12 ! Très altéré, le texte parvenu jusqu’à nous comporte de nombreuses doublures, augmentant considérablement le nombre de noms ; des divergences existent, aussi bien dans les manuscrits hébreux, qu’entre ceux-ci et la Septante. Ces manipulations sont dues au souci des Juifs de prouver leur origine et leur appartenance à une des familles citées par Esdras. Paul témoigne que de son temps encore, c’était un sujet de querelles parmi les Juifs : 1 Timothée 1 :4 ; Tite 3 :9.) Le premier jour du premier mois, ils en finirent avec tous les hommes qui s’étaient alliés à des femmes étrangères. Le vingt-quatrième jour du même mois (120 jours se sont écoulés depuis le rassemblement à Jérusalem pour régler le problème des « femmes étrangères », soit 4 mois, les derniers de ce monde), les fils d’Israël s’assemblèrent, revêtus de sacs et couverts de poussière, pour la célébration d’un jeûne. Ceux de la race d’Israël, s’étant séparés de tous les étrangers, se présentèrent et confessèrent leurs péchés en se prosternant devant Jéhovah, leur Dieu. Ensuite, sur les degrés des Lévites se levèrent les Lévites : Josué, Kadmiel, Bani, Schérébia, Haschabia, Esaïe, Hodija, Schebania, Pethachja, Bunni, Binnui et Kenani (12), ils crièrent d’une voix forte vers Jéhovah, leur Dieu, disant : Que l’on bénisse ton nom glorieux, qui est au-dessus de toute bénédiction et de toute louange ! Puis ils dirent au peuple : Levez-vous ! Bénissez Jéhovah votre Dieu d’éternité en éternité. Prière d’Esdras (faussement attribuée à Néhémie) Alors Esdras dit : C’est toi, Jéhovah, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment ! C’est toi qui donnes la vie à tous, et l’armée des cieux se prosterne devant toi ! C’est toi Jéhovah Dieu, qui as choisi Abraham, qui l’as fait sortir d’Ur en Chaldée, et qui lui as donné le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, tu fis alliance avec lui, et tu promis de lui donner le pays des Cananéens : le pays des Amoréens, des Hethiens, des Jébusiens, des Phéréziens, des Héviens et des Guirgasiens, de le donner à sa postérité, et tu as tenu parole, car tu es juste. Tu as vu la détresse de nos pères en Égypte, et tu as entendu leurs cris, près de la mer Rouge. Tu as fait des signes et des prodiges contre Pharaon, contre ses serviteurs et tous le peuple de son pays, car tu savais qu’ils avaient agi durement envers eux, et tu t’es donné un renom, jusqu’à ce jour. Tu as fendu la mer devant eux, tu les as fait passer à pied sec au milieu de la mer, et ceux qui les poursuivaient, tu les as laissés dans l’abîme, comme une pierre dans les eaux puissantes. Dans une colonne de nuée, tu les conduisis pendant le jour, et pendant la nuit, dans une colonne de feu, pour éclairer devant eux le chemin sur lequel ils marchaient. Sur la montagne du Sinaï, tu es descendu et tu leur as parlé depuis les cieux ; tu leur as donné des ordonnances justes, des lois de vérité, des prescriptions et des commandements qui sont bons. Tu leur as fait connaître ton saint Sabbat et tu leur as prescrit des commandements, des préceptes et une loi, par l’intermédiaire de Moïse, ton serviteur. Tu leur as donné le pain du ciel pour leur faim, tu leur as fait jaillir l’eau du rocher, pour leur soif, et tu leur as dit d’entrer pour le conquérir, dans le pays que tu avais promis solennellement de leur donner. Mais eux, nos pères, ont été orgueilleux ; ils ont raidi leur cou et n’ont pas écouté tes commandements. Ils ont refusé d’écouter et ne se sont pas souvenus des miracles que tu avais faits pour eux ; ils ont raidi leur cou et se sont donnés un chef pour retourner à leur servitude en Égypte. Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne, qui fait grâce et miséricorde, qui est lent à la colère et abondant en grâce, et tu ne les as pas abandonnés, même quand ils se sont faits un veau de métal fondu, et qu’ils ont dit : Voici Jéhovah, ton Dieu qui t’a fait monter d’Égypte. Ils t’ont offensé grandement, mais toi, dans tes grandes compassions, tu ne les as pas abandonnés dans le désert : la colonne de nuée ne s’est pas écartée d’eux pendant le jour, pour les conduire sur la route, de même la colonne de feu, pendant la nuit, pour leur éclairer le chemin sur lequel ils marchaient. Tu leur as donné ton bon Esprit pour les instruire, tu n’as pas refusé la manne à leur bouche, et tu leur as donné de l’eau pour leur soif. Pendant quarante ans tu as pris soin d’eux dans le désert, et ils n’ont manqué de rien ; leurs vêtements ne se sont pas usés et leurs pieds ne se sont pas fatigués. Tu leur as livrés des royaumes et des peuples et tu les leur as partagés comme territoire de bordure ; ils ont pris le pays de Sihon, roi de Hesbon, et le pays d’Og, roi de Basan. Tu as multiplié leurs enfants comme les étoiles du ciel, et tu les as faits entrer dans le pays dont tu avais dit à leurs pères de prendre possession. Et les enfants y sont entrés, ils ont conquis le pays, et tu as abaissé devant eux les habitants du pays des Cananéens ; tu les as livrés dans leurs mains, ainsi que les rois et les peuples du pays, pour faire d’eux ce qu’il leur semblait bon. Ils ont pris des villes fortes et un sol fertile ; ils ont conquis des maisons pleines de biens, des puits creusés, des vignes, des oliviers et des arbres fruitiers en grand nombre ; ils ont mangé, se sont rassasiés, ont engraissé, et ont vécu dans les délices, à cause de ta grande bonté. Mais ils se sont rebellés et révoltés contre toi, ils ont rejeté ta loi derrière eux, et ils ont tué les prophètes qui les exhortaient à revenir à toi. Oui, ils t’ont offensé grandement. Alors tu les as livrés dans la main de leurs ennemis, et ils ont été opprimés. Dans le temps de leur oppression, ils ont crié vers toi, et toi, tu les as entendus depuis les cieux, et selon tes grandes compassions, tu leur as donné des libérateurs et ils les ont délivrés de la main de leurs ennemis. Mais quand ils avaient du repos, ils ont recommencé à faire le mal devant toi, et tu les as abandonnés aux mains de leurs ennemis qui les écrasèrent. Alors ils ont de nouveau crié vers toi, et toi, tu as entendu, depuis les cieux, et selon tes compassions tu les as sauvés maintes fois. Tu les as exhortés à revenir à toi, mais eux se sont montrés orgueilleux et n’ont pas écouté tes commandements ni tes ordonnances. Ils ont péché contre ce que l’homme doit faire pour avoir la vie. Ils se sont faits une épaule rebelle et ont raidi leur cou : ils n’ont pas écouté. Tu as montré de la patience envers eux pendant de nombreuses années, tu les as exhortés par ton Esprit, par l’intermédiaire de tes prophètes, et ils n’ont pas prêté l’oreille. Alors tu les as livrés dans la main des peuples des autres pays, mais dans tes grandes compassions, tu ne les as pas laissés détruire et tu ne les as pas abandonnés, car tu es un Dieu miséricordieux et compatissant. Et maintenant, notre Dieu, Dieu grand, puissant et redoutable, qui garde l’alliance et la miséricorde, que ne soient pas considérées comme peu de chose devant toi toutes les tribulations que nous avons rencontrées, nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs, nos prophètes, nos pères et tout ton peuple, depuis les rois d’Assyrie jusqu’à ce jour ! Cependant, toi, tu es juste au sujet de tout ce qui nous est arrivé, car tu as agi avec vérité, mais nous, nous avons fait le mal. Nos rois, nos chefs, nos prêtres et nos pères, n’ont pas mis en pratique ta loi et n’ont pas été attentifs à tes commandements et aux exhortations que tu leur faisais. Eux, dans leur royaume, dans la grande prospérité que tu leur avais donnée, et dans le pays vaste et fertile que tu avais placé devant eux, ils ne t’ont pas servi, ils ne sont pas revenus de leurs mauvaises actions. Et aujourd’hui, nous voici esclaves ! Nous voici esclaves sur la terre même que tu as donnée à nos pères, pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens ! Elle multiplie ses produits pour les rois auxquels tu nous as assujettis, à cause de nos péchés ; ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande détresse ! Puis, s’adressant à toute l’assemblée, Esdras dit : Oui, nous sommes esclaves, mais dans notre servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés. Jéhovah, notre Dieu, nous a un moment témoigné sa miséricorde, en nous laissant quelques réchappés et en nous accordant un piquet de tente dans le lieu de son Sanctuaire, pour éclairer nos yeux, car il a dirigé sur nous la bienveillance des rois de Perse, pour nous rendre la vie, afin que nous puissions bâtir la Maison de notre Dieu et la relever de ses ruines. Notre Dieu nous a ainsi rendu un peu de vie dans notre servitude et nous donna une muraille en Juda et à Jérusalem. Pour tout cela, nous contractâmes une alliance, que nous mîmes par écrit, et les chefs de nos sacrificateurs et de nos Lévites y apposèrent leurs sceaux. (La liste qui suit, dans nos Bibles, Néhémie 10 :1-27 est une surcharge ; elle ne se trouvait pas dans l’original !) Le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples étrangers pour suivre la loi de Jéhovah, de même que leurs femmes, et leurs fils et leurs filles qui étaient capables de connaissance et d’intelligence, tous se joignirent à leurs frères, les nobles ; ils firent le serment de marcher selon la loi de notre Dieu, qui a été donnée par l’intermédiaire de Moïse, le serviteur de Dieu, et de garder et d’exécuter toutes les ordonnances de Jéhovah, notre Dieu, ses commandements et ses lois. Nous fîmes le serment de ne pas donner nos filles aux peuples du pays et de ne pas prendre leurs filles pour nos fils ; de ne rien acheter, le jour du Sabbat et les jours de fêtes, des peuples du pays qui apporteraient à vendre, le jour du Sabbat, des marchandises ou denrées quelconques, et de faire relâche la septième année, et remise de toute dette. Nous nous imposâmes aussi des ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de sicles par année pour le service de la Maison de notre Dieu, pour les pains consacrés, pour les offrandes et l’holocauste perpétuel, pour les holocaustes des Sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’expiations en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans la Maison de notre Dieu. Nous tirâmes au sort, sacrificateurs, Lévites et peuple, au sujet du bois qu’on devait chaque année apporter en offrande à la Maison de notre Dieu, selon nos maisons paternelles, à des époques fixées, pour qu’il fût brûlé sur l’Autel de Jéhovah, notre Dieu, comme il est écrit dans la loi. Nous résolûmes d’apporter chaque année à la Maison de Jéhovah les prémices de notre sol et les prémices de tous les fruits de tous les arbres ; d’amener à la Maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la Maison de notre Dieu, les premiers-nés de nos fils, pour les racheter comme il est écrit dans la loi, et d’apporter les premiers-nés de notre bétail, les premiers-nés de nos bœufs et de nos brebis, comme cela est écrit ; d’apporter aux sacrificateurs, dans les chambres de la Maison de Dieu, les prémices de notre pâte et nos offrandes : des fruits de tous les arbres, du moût et de l’huile ; et de livrer la dîme de notre sol aux Lévites qui doivent la prendre eux-mêmes dans toutes les villes situées sur les terre que nous cultivons. Le sacrificateur, fils d’Aaron, sera avec les Lévites quand ils lèveront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la Maison de notre Dieu, dans les chambres de la Maison du trésor. Car les enfants d’Israël, et les fils de Lévi, apporteront dans ces chambres les offrandes de blé, de moût et d’huile. C’est là que sont les ustensiles du Sanctuaire, ainsi que les sacrificateurs en fonction, les portiers et les chantres. Ainsi, nous n’abandonnerons plus la Maison de notre Dieu. Tous les fils d’Israël retournèrent dans leur ville : Les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les gens du peuple, les Néthiniens, tout Israël. Le septième mois Mais lorsque le septième mois arriva, tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est face à la porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le sacrificateur et le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, que Jéhovah avait prescrit à Israël. Esdras apporta le livre de la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes, et de tous ceux parmi les fils et les filles qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras, le sacrificateur et le scribe, se tenait sur une tour de bois qu’on avait faite pour cela, et à côté de lui, à sa droite se tenaient Matthitia, Schéma, Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja, Mischaël, Malkija, Hashum, Haschbaddana et Zacharie. (12, figurant tous les serviteurs que Dieu fit naître dans le monde. Dans nos Bibles, en Néhémie 8 :4, « Meschullam » est une surcharge. Et en 8 :7, les treize noms cités sont en surcharge également. Ce sont ceux cités en 8 :4 qui enseignaient le peuple, ceux à droite et à gauche d’Esdras. En 8 :9, « Néhémie le gouverneur » est aussi une surcharge, mais elle ne se trouve pas dans la Septante, de même que : « Et les Lévites qui enseignaient le peuple ». Les Massorètes y ajoutèrent Néhémie, car ils trouvèrent ce récit en Néhémie, mais c’était le résultat des manipulations bien antérieures à la Septante.) Esdras ouvrit le livre aux yeux de tout le peuple, car il se trouvait au-dessus de tout le peuple, et lorsqu’il l’ouvrit, tout le peuple se tint debout. Alors Esdras bénit Jéhovah, le grand Dieu, et tout le peuple répondit : Amen, Amen ! Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant Jéhovah, le visage contre terre. Esdras lut dans le livre de la loi, depuis le matin jusqu’au milieu du jour (midi), sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture de la loi. Esdras lisait distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et les Lévites expliquaient la loi au peuple, ils en donnaient le sens, pour bien faire comprendre ce qu’il avait lu, tandis que le peuple se tenait là, debout. Ensuite, Esdras, le sacrificateur et le scribe, dit à tout le peuple : Ce jour est consacré à Jéhovah, votre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas! Car en effet, tout le peuple pleura en entendant les paroles de la loi. Il leur dit : Allez, mangez des viandes grasses, buvez des boissons douces, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien à préparer, car ce jour est saint. Ne vous attristez pas. Alors tout le peuple s’en alla pour manger, pour boire, pour envoyer des portions aux pauvres, et pour se livrer à de grandes réjouissances, car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait fait connaître. (C’est une illustration des agapes chrétiennes, qui débutèrent à la Pentecôte de l’an 29 : Actes 2 :42-47, et qui a lieu partout dans le monde où la grande tribulation plonge les peuples dans la misère.) Le quinzième jour du septième mois Le quinzième jour du septième mois, tous s’assemblèrent à Jérusalem pour la fête de Jéhovah (elle aura lieu quand il sera mis fin à ce monde et que l’humanité sera sauvée). Les chefs de familles de tout le peuple, les sacrificateurs et les Lévites, s’assemblèrent auprès d’Esdras, le sacrificateur et le scribe, pour être attentifs aux paroles de la loi concernant la fête. Ils trouvèrent écrit, dans la loi, que Jéhovah avait ordonné ceci par l’intermédiaire de Moïse : Les fils d’Israël demeureront dans des huttes, pendant la fête du septième mois. Ils publièrent et proclamèrent donc dans tout Jérusalem, ces paroles : Sortez vers la montagnes, et ramassez des feuillages d’oliviers, d’oliviers sauvages, de myrtes, de palmiers et d’arbres touffus, pour faire des huttes, comme cela est écrit. Alors le peuple sortit, rapporta ces feuillages et se fit des huttes, chacun sur son toit, dans les cours, dans les parvis de la Maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur la place de la porte d’Ephraïm. Toute l’assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des huttes et y demeura. On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant huit jours, et le huitième jour il y eut, comme cela est écrit, une convocation sacrée, et il y eut de très grandes réjouissances. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour, les fils d’Israël n’avait rien fait de pareil. (Tout comme la Pâque et les sept jours des pains sans levain, les huit jours de la fête des Huttes, Tentes ou Tabernacles, peu importe comme on l’appelle, situent les survivants au lendemain de la nuit où les anges exterminateurs ont mis fin à ce monde. Ce jour-là, ils laisseront définitivement derrière eux ce dernier pour connaître un monde nouveau, sous le règne de Christ, monde sans corruption, fondé sur l’amour. Ils se soumettront alors volontairement à la loi divine des dix commandements et en feront leur règle vie. Ce sont donc « les plus beaux fruits de la terre », que les élus offriront à Dieu à la fête des Tabernacles, eux qui devinrent « des étrangers et voyageurs sur la terre » ; spirituellement parlant : « des nomades habitants sous la Tente », quand ils renoncèrent à tout en ce monde pour travailler avec Dieu à sauver l’humanité. N’oublions pas que le 15 Nissan, jour de la Pâque, est le 15 du septième mois de l’année prophétique !) * * * VINGTIEME PARTIE La muraille de Jérusalem Paroles de Néhémie, fils de Hacalia : Au mois de Kisleu (9ème mois de l’année juive, 3ème mois de l’année Perse), en la vingtième année d’Artaxercès (3646-447 a.n.ère), comme j’étais à Suse, la capitale, Hanani, l’un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnai au sujet de Jérusalem, et ils me dirent : Les survivants qui restent de la captivité, là-bas dans la province, sont dans une grande détresse et dans la honte, la muraille est en brèches et ses portes sont brûlées par le feu. Quand j’entendis ces paroles, je m’assis, je pleurai et je fus dans l’affliction pendant plusieurs jours. Puis, je jeûnai et priai en présence du Dieu des cieux. Je dis : Ô Jéhovah, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Que ton oreille soit donc attentive et que tes yeux soient ouverts pour écouter la prière de ton serviteur que je t’adresse aujourd’hui, de jour comme de nuit, pour les fils d’Israël, en confessant les péchés des fils d’Israël, nos péchés contre toi. Car moi et la maison de mon père, nous avons péché, nous t’avons offensé, et nous n’avons pas observé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur. Cependant, souviens-toi de cette parole que tu as donné ordre à Moïse de prononcer : Si vous faites ce qui est mal, moi, je vous disperserai parmi les peuples ; mais si vous revenez à moi et si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, quand même vos exilés seraient aux extrémités du ciel, je les rassemblerai de là et je les ferai venir vers le lieu que j’ai choisi pour y faire résider mon nom. Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande force et par ta puissante main ! Ah ! Jéhovah, que ton oreille soit donc attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs, ceux qui prennent plaisir à craindre ton nom. Fais donc réussir ton serviteur aujourd’hui et fais-lui trouver grâce en face de cet homme ! J’étais alors échanson du roi, c’était au mois de Nissan (7ème mois de l’année perse et de l’année prophétique), en la vingtième année du roi Artaxercès, et comme le vin était devant moi, je pris le vin et l’offrit au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence, et le roi me dit : Pourquoi ton visage est-il triste ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’une peine de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment mon visage ne serait-il pas triste, quand la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ? Et il me dit : Que demandes-tu donc ? Je priai le Dieu des cieux, et je dis au roi : Si le roi le trouve bon et si ton serviteur est agréable à tes yeux, envoie-moi en Juda, à la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la reconstruise. Le roi, auprès de qui la reine était assise, me dit : Jusques à quand durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? Le roi trouva bon de me laisser partir, et je lui donnai un délai. Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, pour qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, et une lettre pour Asaph, gardien de la forêt du roi, pour qu’il me donne du bois pour construire les portes de la forteresse proche du Temple, pour la muraille de la ville et pour la maison que j’habiterai. Le roi me l’accorda, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. J’arrivai auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur donnai les lettres du roi. Le roi avait envoyé avec moi des chefs de l’armée et des cavaliers. Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des fils d’Israël. J’arrivai à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, et je restai là pendant trois jours (comme Esdras 14 ans plus tôt). Puis je me levai de nuit, moi et quelques hommes avec moi, mais je n’avais révélé à personne ce que mon Dieu m’avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi pas d’autre bête de somme que ma propre monture, et je sortis de nuit par la porte de la Vallée, dans la direction de la source du Dragon et de la porte du Fumier, considérant les murailles en brèches, et ses portes consumées par le feu. Je passai près de la porte de la Source et de l’étang du roi, et il n’y avait pas de place par où put passer la bête qui était sous moi. Je me mis alors à monter le ravin, de nuit, et j’examinai attentivement la muraille, puis je revins par la porte de la Vallée et je fus de retour. Les magistrats ne savaient pas où j’avais été et ce que j’avais fait, car jusqu’alors je n’avais rien dit aux Juifs, aux sacrificateurs, aux magistrats et aux autres, chargés d’une fonction. Alors je leur dis : Vous voyez la détresse dans laquelle nous sommes, parce que Jérusalem est dévastée et que ses portes sont brûlées par le feu. Allez ! Rebâtissons la muraille de Jérusalem, et ne soyons plus dans la honte ! Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été avec moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. Sanballat le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite et Gueschem, l’Arabe, l’apprirent, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Qu’est-ce que vous faites donc ? Est-ce contre l’ordre du roi que vous vous révoltez ? Je leur répondis en disant : Le Dieu des cieux est celui qui nous donnera le succès, et nous, ses serviteurs nous nous lèverons et nous bâtirons. Pour vous, il n’y a ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. Mon Dieu me mit au cœur d’assembler les grands, les magistrats et le peuple, pour en faire le dénombrement. Je trouvais le livre du recensement de ceux qui étaient montés les premiers, et je vis écrit ce qui suit : Voici les sacrificateurs et les Lévites qui revinrent avec Zorobabel, fils de Scheathiel, et avec Josué, fils de Jotsadak : Séraja, Jérémie, Ezra, Amaria, Malluc, Hattusch, Schecania, Rehum, Harim, Mérémoth, Iddo, Guinnethon, Abija, Miamin, Maadia, Bilga, Schemaja, Jojarib, Jedaeja, Sallu, Amok, Jilkija et Jedaeja. Ce fut là les chefs des sacrificateurs et de leurs frères au temps de Josué, fils de Jotsadak (24 sacrificateurs avec Josué, pour les 24 classes instituées par David, « à l’image de ce qui existe dans le ciel », dit Paul). Les Lévites, Haschabia, Schérébia, Josué, fils de Kadmiel, Juda, Matthania et ses frères (deux ; en tout 7), qui dirigeaient le chant de louanges, Babukkia, Uni et leurs frères (deux : en tout 4), qui se tenaient en face d’eux pendant leurs fonctions. Les chefs des Lévites Haschabia, Schérébia, et Josué, fils de Kadmiel, et leurs frères avec eux, les uns vis-à-vis des autres, étaient chargés de célébrer et de louer Jéhovah alternativement, selon l’ordre de David. Bakbukia, Uni, Abdias, Meschullam, Thalmon et Akkub (manque un nom), portiers faisaient la garde aux seuils des portes. (Les versets 6-13 du ch.7, qui reprennent mot pour mot les paroles d’Esdras 2 :2 à 3 :1, ne se trouvaient pas dans le récit de Néhémie, pas plus que les ch. 8,9 et 10, qui font partie du récit d’Esdras.) Josué, fils de Jotsadak, engendra Jojakim, Jojakim engendra Eliaschib, Eliaschib engendra Jojada et Jokchanan, et Jokchanan engendra Jaddua. Voici, au temps de Jojakim, quels étaient les sacrificateurs, chefs de famille : Pour Seraja : Méraja ; pour Jérémie : Hanania, pour Ezra : Meschullam ; pour Amaria : Jochanan ; pour Malluc : Jonathan ; pour Hattusch…? Pour Schecania : Joseph ; Pour Rehum… ? Pour Harim : Adna ; pour Mérémoth : Helkaï ; Pour Bérékia : Zacharie : pour Guinnethon : Meschullam ; pour Abija : Zicri ; pour Mijamin… ? Pour Maadia : Pilthaï : pour Bilga : Schammua ; Pour Schemaja : Jonathan ; pour Jojarib : Matthaï ; pour Jedaja : Uzzi ; pour Sallu : Kallaï ; pour Amok : Eber ; pour Hilkia : Haschabia ; pour Jedaja : Nethaneel (avec les trois noms manquants : 24). Ils vivaient au temps de Jojakim, fils de Josué, fils de Jotsadak, et au temps d’Esdras, le sacrificateur et le scribe. Les sacrificateurs et les Lévites, chef de familles, furent inscrits sous le règne de Darius, le Perse. (« … et de Néhémie, le gouverneur », est une surcharge. Selon la tradition juive, Esdras, qui rédigea le texte de Néhémie après sa mort, vécu très vieux. Ce qui est confirmé plus loin, car Néhémie le fit participer à la dédicace de la muraille, quoiqu’il n’occupait plus aucune fonction, si ce n’est celui de scribe du Livre de Dieu, et malgré son grand âge.) Au temps d’Eliaschib, de Jojada et Jochanan, et de Jaddua, les fils des sacrificateurs et des Lévites, chefs de famille, furent inscrits dans le livre des Chroniques jusqu’à Jochanan, fils d’Eliachib. (C’est après avoir pris connaissance de ces choses, pour s’assurer qu’aucun n’usurpait sa fonction, que Néhémie fit le dénombrement de tout le peuple et l’organisa pour rebâtir la muraille de Jérusalem.) Eliachib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs et ils bâtirent : Eliaschib bâtit la porte des Brebis ; c’est lui qui la couvrit, et qui en posa les battants, les verrous et les barres. A sa main bâtissait Zaccur, fils d’Imri. Après lui, les sacrificateurs du Cirque (nom donné à la basse plaine du Jourdain, près de Jéricho) renforcèrent la Muraille ; Rephaja, fils de Hur, chef de la moitié du district de Jérusalem, renforça la muraille jusqu’à la tour de Méa. A sa main bâtissaient les hommes de Jéricho ; ils réparèrent la muraille et la renforcèrent depuis la tour de Méa jusqu’à la tour de Hananéel. A leur main travailla Tsadok, fils de Baana. A sa main travaillèrent les hommes de Bethel (et non pas les Tékoïtes), mais les nobles n’amenèrent pas leur cou au service de leur Seigneur. (Après Tsadok, les hommes de Bethel allèrent jusqu’à la porte des poissons.) Les hommes de Senaa bâtirent la porte des Poissons ; ce sont eux qui la couvrirent et posèrent ses battants, ses verrous et ses barres. A leur main travailla Bérékia, fils de Meschézabel. Jojada, fils de Paséach, et Meschullam, fils de Bérékia, réparèrent la porte de la Yeschania ; ce sont eux qui la couvrirent et posèrent ses battants, ses verrous et ses barres. Ezer, fils de Josué, chef de Mitspa, répara la muraille vis-à-vis de la montée de l’arsenal, à l’angle. A sa main travaillèrent Melaria, l’homme de Gabaon, et Jadon, l’homme de Méronoth. Les hommes de Gabaon et de Mitspa travaillèrent à leur main, près du trône du gouverneur de l’au-delà du fleuve. A leur main travailla Hanania, d’entre les parfumeurs ; il laissa Jérusalem et répara la muraille vis-à-vis du large espace (la place d’Ephraïm). Malka, fils de Harim et Haschub, fils de Paschad-Moab, travaillèrent à la deuxième partie de la muraille, jusqu’à la tour des Fours. A leur main, Schallum, fils d’Hallochesch, chef de l’autre moitié du district de Jérusalem, renforça la muraille, lui et ses filles. Hanum, fils de Tsalaph, et les habitants de Zanoach réparèrent la porte de la Vallée ; ils la couvrirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. Ils firent de plus mille coudées de mur jusqu’à la porte du Fumier. Malkia, fils de Récab, chef du secteur de Beth-Hakkérem, répara la porte du Fumier. Il la couvrit, et en posa les battants les verrous et les barres. Après lui travailla Rehum, fils de Babi. A sa main, avec ceux de son secteur, travailla Haschabia, chef de la moitié de Keïla. Schallum, fils de Col-Hozé, répara la porte de la Source. Il la couvrit, et en posa les battants, les verrous et les barres. Il fit de plus le mur de l’étang de Siloé, près du jardin du roi, jusqu’aux degrés qui descendent de la Cité de David. Après lui Néhémie, fils d’Azbuk, chef du secteur de Beth-Tsur, travailla aux réparations presque contre les sépulcres de David, jusqu’à l’étang qui avait été construit et jusqu’à la maison des vaillants. Après lui les Néthiniens habitant l’Ophel travaillèrent jusque vis-à-vis de la porte des Eaux, à l’orient, et de la grande tour en saillie. Après eux les Tékoïtes réparèrent la deuxième partie, en face de la grand tour en saillie jusqu’au mur de la colline. Après eux les Lévites : Palal, fils d’Uzaï, qui travailla en face de l’encoignure et de la tour supérieure qui fait saillie, en avant de la maison du roi, près de la tour de la prison, et après lui Pedaja, fils de Pareosh. Après eux Azaria, fils de Maaséja (et non pas « fils d’Anania), travailla à côté de sa maison, jusqu’à l’angle et jusqu’à l’encoignure de la muraille (il ne s’agit pas de l’encoignure citée au verset 17 ; le début du verset 24 est une surcharge). Après lui Baruc, fils de Zabaï, répara avec ardeur la deuxième partie de la muraille, depuis l’encoignure jusqu’à la maison d’Eliaschibe, le souverain sacrificateur. Après lui Urie, fils d’Hakkots et Mérémoth, fils d’Urie, réparèrent la deuxième partie, depuis la porte de la maison d’Eliachib, jusqu’à l’extrémité de la maison d’Eliaschib. Au-dessus de la porte des Chevaux, les sacrificateurs travaillèrent chacun devant sa chambre : Jedaja, fils de Harupha et à côté de lui Hattusch, fils de Haschabia. Après eux Benjamin et Haschub, fils d’Anania, travaillèrent en face de leur chambre. Après eux Tsadok, fils d’Immer, travailla devant sa chambre. Après lui Schemaja, fils de Schecania, gardien de la porte d’orient, travailla devant sa chambre. Après lui Hanania, fils de Schélémia, travailla en face de sa chambre (dans nos Bibles, tout ce qu’il y a entre Schélémia et « travailla en face de sa chambre, est une surcharge !) Après lui Malka et Uziel, fils d’Harhaja, d’entre les orfèvres, travaillèrent en face de la maison des orfèvres (et non pas des Nethiniens) et des marchands, contre la porte de Miphka, jusqu’à la chambre haute du coin. Les marchands travaillèrent entre la chambre haute du coin et la porte des Brebis (« les orfèvres » sont une surcharge). Lorsque Sanballat apprit que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il se moqua des Juifs, et dit devant ses frères et devant les soldats de Samarie : A quoi travaillent ces Juifs misérables ? Les laissera-t-on faire ? Sacrifieront-ils ? Finiront-ils un jour ? Feront-ils revivre ces pierres ensevelies sous des monceaux de poussière et consumées par le feu ? Tobija, l’Ammonite, était à côté de lui, et il dit : Qu’ils bâtissent seulement ! Si un renard s’élance, il renversera leur muraille de pierres ! Écoute, ô notre Dieu, comme nous sommes méprisés ! Fais retomber leurs outrages sur leur tête, et livre-les au pillage sur une terre où ils seront en captivité. Ne pardonne pas leur iniquité, et que leur péché ne soit pas effacé de devant toi, car ils ont offensé ceux qui bâtissent. Nous rebâtîmes cependant la muraille, qui fut partout achevée jusqu’à la moitié de sa hauteur. Le peuple mettait son cœur à ce travail, aussi, lorsque Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdotiens apprirent que la réparation des murailles de Jérusalem avançait et que les brèches commençaient à se fermer, leur colère fut très grande. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Nos ennemis se dirent : Ils ne sauront et ne verront rien jusqu’à ce que nous arrivions au milieu d’eux ; nous les tuerons, et nous ferons ainsi cesser l’ouvrage. Mais les Juifs qui habitaient près d’eux vinrent dix fois nous avertir, de tous les lieux d’où nos ennemis s’avançaient contre nous. Nous priâmes notre Dieu et nous établîmes une surveillance jour et nuit, pour nous garder d’eux. Je plaçai derrière la muraille, là où elle avait le moins d’élévation, en des endroits découverts, le peuple par familles, tous avec leurs épées, leurs lances et leurs arcs. Je regardai, je me levai et je dis aux magistrats, et au reste du peuple : Ne craignez pas ! Souvenez-vous du Seigneur grand et redoutable, et combattez pour vos frères, vos fils et vos filles, vos femmes et vos maisons. Cependant Juda disait : Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux, et les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir les murailles. Mais lorsque nos ennemis apprirent que nous étions avertis, Dieu anéantit leur projet, et tous, nous retournâmes à la muraille, chacun vers son ouvrage. Depuis ce jour-là, la moitié de mes serviteurs travailla à l’ouvrage, et l’autre moitié tenait en main les lances, les boucliers, les arcs et les cuirasses ; et les chefs étaient derrière toute la maison de Juda. Parmi ceux qui s’employaient à construire la muraille, les uns portant et chargeant les fardeaux, travaillaient d’une main et de l’autre tenait une arme ; les autres, ceux qui bâtissaient, avaient leur épée ceinte autour des reins. Celui qui sonnait de la trompette se tenait près de moi, et je dis aux grands, aux magistrats et au reste du peuple. L’ouvrage est considérable et sur une vaste étendue ; nous sommes dispersés sur la muraille et séparés les uns des autres. Au son de la trompette, de quelque endroit qu’il vous arrive, rassemblez-vous auprès de nous ; notre Dieu combattra pour nous. C’est ainsi que nous poursuivions l’ouvrage, la moitié d’entre nous ayant la lance à la main, depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles. Dans ce même temps je dis encore au peuple : Que chacun, avec ses gens, passe la nuit dans Jérusalem, pour nous servir de garde pendant la nuit, et le jour, ils seront à l’ouvrage. Mais ni moi, ni mes frères, ni nos gens, ni les hommes de garde qui me suivaient, ne quittions nos vêtements ; chacun ne les ôtait que pour l’ablution. Cependant il s’éleva de la part des gens du peuple et de leurs femmes une grande plainte, contre leurs frères, les Juifs. Les uns disaient : Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux ; qu’on nous donne du blé, pour que nous mangions et que nous vivions ! D’autres disaient : Nous engageons nos champs, nos vignes, et nos maisons pour avoir du blé pendant la famine. Il y en avait d’autres qui disaient : Nous empruntons de l’argent pour le tribut du roi sur nos champs et nos vignes, et pourtant, notre chair est comme la chair de nos frères, et nos fils sont comme leurs fils. Et voici que nous contraignions nous-mêmes nos fils et nos filles à être des esclaves ; il y a même de nos filles qui sont contraintes et nous n’avons aucun pouvoir de les racheter, car nos champs et nos vignes sont à d’autres. (Souvenons-nous de ce qui s’est passé avec les convertis de la Pentecôte, qui nécessita la nomination de sept élus, pour le partage équitable de la nourriture et de l’argent, qui se faisait chaque jour dans les assemblées : Actes 6 :1-4 !) Je fus très irrité quand j’entendis leur plainte et ces paroles-là, et je résolus en mon cœur de faire des réprimandes aux grands et aux magistrats. Je convoquai une grande assemblée pour débattre contre eux, et je leur dis : Vous mordez chacun son frère ! Vous êtes des usuriers ! Je leur dis encore : Nous avons racheté nos frères Juifs, vendus aux nations, selon notre pouvoir, mais vous, vous vendez vos frères, et c’est nous qui sommes vendus ! Moi aussi, mes frères et mes serviteurs, devrions-nous leur prêter à usure de l’argent et du blé ? Ils se turent, ne trouvant rien à répondre. Et je leur dis : Ce que vous faites n’est pas bien. Ne devriez-vous pas marcher dans la crainte de Dieu, loin de la honte des nations, nos ennemis ? Abandonnez donc ce qu’ils vous doivent ! Rendez-leur aujourd’hui même leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et l’argent (et non pas le centième de l’argent !), du blé, du moût et de l’huile que vous avez exigé d’eux comme intérêt. Ils répondirent : Nous les rendrons, et nous ne leur demanderons rien, nous ferons comme tu dis. Alors j’appelais les sacrificateurs, devant lesquels je les fis jurer de tenir parole. Et je secouai mon manteau, en disant : Ainsi Dieu secouera-t-il loin de sa maison et de ses biens tout homme qui ne tiendra pas sa parole ! Ainsi il sera secoué et laissé à vide ! Et toute l’assemblée dit : Amen ! Puis, ils louèrent Jéhovah. Et le peuple fit comme il l’avait dit. Quand il fut annoncé à Sanballat, à Tobija, à Gueschem, l’Arabe, et au reste de nos ennemis, que j’avais rebâti la muraille et qu’il ne restait plus de brèche. Sanballat et Gueschem m’envoyèrent dire : Viens, et rencontrons-nous ensemble à Kephirim, dans la vallée d’Ono. Ils pensaient me faire du mal. Je n’avais pas encore posé les battants des portes, et leur envoyai des messagers pour leur dire : J’accomplis un grand travail et je ne puis descendre. Pourquoi le travail cesserait-il lorsque je le quitterai pour descendre vers vous ? Ils m’adressèrent quatre fois la même demande, et je leur envoyai la même réponse. Une cinquième fois Sanballat m’envoya la même demande, par son serviteur qui portait à la main une lettre ouverte. Il y était écrit : On entend dire parmi les nations, et Gueschem l’affirme, que toi et les Juifs, vous pensez vous révolter, et que c’est à cause de cela que tu reconstruis la muraille. Tu vas, dit-on, devenir leur roi. Tu as même établi des prophètes pour te proclamer à Jérusalem roi de Juda. Et maintenant ces choses vont être rapportées au roi. Viens donc et consultons-nous ensemble ! Alors je lui envoyai dire : Ce que tu dis n’existe pas, c’est une invention de ton cœur ! Ils voulaient tous nous effrayer et se disaient : Ils perdront courage, et l’œuvre ne se fera pas. Maintenant, ô Dieu, fortifie-moi ! Car en ce temps-là, il y avait aussi des grands en Juda qui adressaient fréquemment des lettres à Tobija et qui en recevaient de lui, et Tobija envoyait des lettres pour m’effrayer. Car plusieurs en Juda étaient liés à lui par serment, parce qu’il était gendre de Schecania, fils d’Arach, et que son fils Jochanan avait prit la fille de Meschullam, fils de Bérékia. Ils disaient même du bien de lui en ma présence. (Étant donné que ce récit est clairement une illustration de la prophétie de Daniel, disant que « places et enceintes seront rebâties dans la détresse des temps », il est clair que Tobija figure les Témoins de Jéhovah qui subsisteront encore, quand « la muraille de Jérusalem » sera bâtie par les serviteurs de Dieu, durant la grande tribulation du monde annoncée par Daniel et Jésus. Ils garderont des contacts avec les Témoins qui se convertiront, pour tenter de les récupérer et détruire l’œuvre des serviteurs de Dieu. Sanballat figure ceux des églises chrétiennes du monde, qui tenteront aussi de faire obstacle à leur œuvre, et Gueschem, l’Arabe, ceux d’entre les musulmans. Tous se ligueront contre l’œuvre des fidèles économes du Seigneur.) Je me rendis chez Noadia (et non pas Schemaeja), fils de Delaya, fils de Méhétabeel (figure des hypocrites d’entre les Témoins, qui se joindront à ceux qui se convertiront, et qui furent annoncés par Daniel), car il prophétisait contre moi. Il s’était enfermé, et il dit : Allons ensemble dans la Maison de Dieu, au milieu du Sanctuaire, car ils viennent pour te tuer, et c’est pendant la nuit qu’ils viendront pour te tuer. Je répondis : Un homme comme moi s’enfuirait-il ? Et quel homme tel que moi pourrait entrer dans le Sanctuaire et vivre ? (Néhémie n’était pas le souverain sacrificateur) Je n’y entrerai pas ! Et je compris que ce n’était pas Jéhovah qui l’envoyait, et qu’il avait prophétisé ainsi sur moi, parce que Tobija et Sanballat l’avait acheté (souvenons-nous de Judas, qui livra Jésus !) On l’avait acheté, pensant que j’aurais peur, que je suivrais ses avis et que je pécherais ; et cela leur eût fourni un prétexte pour me couvrir d’opprobre. Souviens-toi, ô Dieu, de Tobija et de Sanballat, et de leurs œuvres ! Souviens-toi aussi de Noadia, le prophète, et des autres qui cherchent à m’effrayer ! La muraille fut achevée en sept mois, le vingt-troisième jour du mois d’Adar, en la 20ème année d’Artaxercès. (Dans nos Bibles nous lisons : «La muraille fut achevée le 25ème (7) jour du mois d’Elul (6), en 52 jours (7)). Vu les travaux à effectuer, la longueur et la hauteur de la muraille, et l’opposition des ennemis, ce n’est pas crédible ! Flavius Joseph dit : « en 27 mois, la 28ème année du règne du roi », dans la traduction d’Arnauld d’Antilly. Ce qui est excessif, vu le nombre d’ouvriers qui y travaillèrent ! Les docteurs Juifs falsifièrent aussi bien le texte de nos Bibles que le texte de Flavius Joseph. Dans le texte qui servit aux Massorètes, sur lequel nos Bibles sont traduites, le fait qu’ils choisirent deux nombres dont le nombre intérieur donne 7, indique que c’était pour se souvenir du nombre de mois exact ; c’est un des moyens mnémotechnique qu’ils utilisèrent dans leurs manipulations. Cela se confirme par le sens allégorique et prophétique du récit. En Apocalypse, dans la vision de la nouvelle Jérusalem, la muraille a pour fondement les douze apôtres de l’agneau, soit les serviteurs de Dieu, et sa mesure est de 144 coudées ! Nombre désignant l’ensemble de ceux qui régneront avec Christ. Or, notre Seigneur, Jésus-Christ, est né le 24ème jour du mois d’Adar, soit du 12ème mois, pour indiquer que le royaume de Dieu sera constitué au bout du septénaire de la fin, celui-ci étant désigné par les sept derniers jours du mois. Les sept mois de la reconstruction de la muraille désignent donc les sept derniers mois de ce monde. Nous l’avons vu dans le récit de la reconstruction du Temple, celui-ci est terminé au bout des derniers sept temps et six mois, le 23 Adar, le 1er des 8 derniers jours du mois, pour indiquer que la multitude du peuple de Dieu sera constituée juste avant la constitution du royaume de Dieu dans le ciel ! Ce qui est logique, puisque ce sont ceux qui constitueront le règne céleste avec Jésus, qui ont pour mission d’arracher à la puissance du diable le peuple qui, sur terre, sera habité par l’Esprit de Dieu et seront son Temple.) Lorsque tous nos ennemis l’apprirent, toutes les nations qui nous entouraient furent dans la crainte ; elles éprouvèrent une grande humiliation, et reconnurent que l’œuvre s’était accomplie par la volonté de Dieu. Quand la muraille fut rebâtie et que j’eus posé les battants des portes, les portiers, les chantres et les Lévites reprirent leurs fonctions, et j’établis, sur Jérusalem, mon frère Hanani, et Hananyah, chef de la forteresse, car c’était un homme fidèle et craignant Dieu plus que beaucoup d’autres. Je leur dis : Les portes de Jérusalem ne s’ouvriront pas avant que la chaleur du soleil soit venue, et l’on fermera les battants aux verrous en votre présence ; les habitants de Jérusalem feront la garde, chacun à son poste devant sa maison. La ville était spacieuse et grande, mais peu peuplée, et beaucoup de maisons n’étaient pas reconstruite. Alors les chefs du peuple décidèrent de s’établir dans Jérusalem. Quant au reste du peuple, on tira au sort pour qu’un sur dix vienne habiter Jérusalem, la ville sainte, et que les autres demeurassent dans leurs villes. Le peuple bénit tous ceux qui consentirent volontairement à résider à Jérusalem. Dans les villes de Juda, chacun habita dans sa propriété, dans sa ville, aussi bien les sacrificateurs, les Lévites, les Néthiniens et les fils des serviteurs de Salomon, que le reste d’Israël. Voici les chefs de province qui habitèrent Jérusalem : A Jérusalem s’établirent des fils de Juda et des fils de Benjamin : Des fils de Juda : Athaja, fils d’Ozias, fils de Zacharie, fils d’Amaria, fils de Schephatia, fils de Mahalaleel, d’entre les fils de Pérets. Et Maaséja, fils de Baruc, fils de Col-Hosé, fils de Hazaja, fils d’Adaja, fils de Jojarib, fils de Zacharie, le Schélamith. Tous les fils de Pérets, habitant Jérusalem : 462 hommes en armes. Et voici les fils de Benjamin : Sallu, fils de Meschullam, fils de Joëd, fils de Pedaja, fils de Koloja, fils de Maaséja, fils d’Ithiel, fils d’Esaïe. Et ses frères : 924 hommes d’armes. Joël, fils de Zicri, était leur chef, et Juda, fils de Sennua, était le second chef de la ville. Des sacrificateurs : Jedaja et Jakin, d’entre les fils de Zéraja, fils d’Azaria, fils de Hilkija, fils de Schallum, fils de Tsadok, fils d’Achitub, prince de la Maison de Dieu. Et leurs frères occupés au service de la Maison de Dieu : 798 personnes. Adaja, fils de Jérocham, fils de Pelalia, fils d’Amatsi, fils de Zacharie, fils de Paschhur, fils de Malkija. Et ses frères : les chefs des maisons paternelles 252. Zabdiel et Amaschaï, fils d’Azaréel, d’entre, les fils d’Achzaï, fils de Meschillémoth, fils d’Immer. Et leurs frères, les hommes vaillants : 126. Zabdiel, fils de Guedolim, était leur chef. Des Lévites, Schemaja, fils de Haschub, fils d’Azikam, fils de Haschabia, fils de Bennui ; Schabbethaï et Jozaba, chargés des affaires extérieures de la Maison de Dieu, et faisant partie des chefs des Lévites ; Matthania, fils de Michée, fils de Zabdi, fils d’Asaph, le chef qui entonnait la louange et la prière ; Babukkia, le second parmi ses frères, et Abda, fils de Schammua, fils de Galal, fils de Jéduthun. Total des Lévites dans la ville sainte : 294. Et les portiers : Akkub, Thalmon, et leurs frères, gardiens des portes : 168. Le reste d’Israël, des sacrificateurs et des Lévites, dans toutes les villes de Juda, était chacun dans son héritage et dans les villages parmi leurs champs. Les Nethiniens s’établirent sur la colline d’Ophel, et ils avaient pour chefs Tsicha et Guschpa. Les chefs des Lévites à Jérusalem étaient Uzzi, fils de Bani, fils de Haschabia, fils de Matthania, fils de Michée, d’entre les fils d’Asaph, les chantres chargés des offices de la Maison de Dieu ; il y avait un ordre de David à leur sujet et un règlement pour, les chantres, jour par jour. Pethachia, fils de Meschézabel, d’entre les fils de Zérach, fils de Juda, était commissaire du roi Artaxercès pour toutes les affaires du peuple. Des fils de Juda s’établirent à Kirjath-Arba et dans les lieux de son ressort, à Dibon et dans les lieux de son ressort, à Jekabtseel et dans les villages de son ressort, à Tsiklag, à Mecona et dans les lieux de son ressort, à En-Rimmon, à Tsorea, à Jarmuth, à Zanoach, à Adullam, et dans les villes de son ressort, à Lakis et dans son territoire, et à Azéka. Ils s’établirent depuis Beer-Scheva jusqu’à la vallée de Hinnom. Les fils de Binjamin s’établirent depuis Guéba jusqu’à la vallée des ouvriers, à Micmasch, à Ajja, à Bethel et dans les lieux de son ressort, à Anathoth, à Tséboïm, à Naballath, à Lod, à Ono. Et parmi les Lévites, certains se joignirent à Benjamin, quoique appartenant aux divisions de Juda. Lors de la dédicace des murailles de Jérusalem, on appela les Lévites de tous les lieux qu’ils habitaient et on les fit venir à Jérusalem, pour célébrer la dédicace, avec joie, par des louanges et des chants, des cymbales, des lyres et des harpes. Les fils des chantres se rassemblèrent, depuis la région voisine de Jérusalem, des villages des Néthophatiens, de Beth-Guigal, et du territoire de Guéba et d’Azmaveth, car les chantres s’étaient bâti des villages aux alentours de Jérusalem. Les sacrificateurs et les Lévites se purifièrent, et ils purifièrent le peuple, les portes et la muraille. Je fis monter sur la muraille les chefs de Juda et je formai deux grands chœurs, l’un allant à droite sur la muraille, vers la porte du fumier. Derrière ce chœur marchaient Hosée et la moitié des chefs de Juda. Et, d’entre les fils des sacrificateurs, avec des trompettes : Azaria, Esdras (non pas le scribe, cité plus loin), Meschullam, Juda, Benjamin, Schemaeja et Jérémie (7). D’entre les fils de Lévi, avec les instruments de musique de David : Zacharie, fils de Jonathan, fils de Schemaja, fils de Matthania, fils de Michée, fils de Zaccur, fils d’Asaph, et ses frères : Schemaeja, Azaréel, Guilalaï, Maaï, Nethaneel, et Juda (7). Esdras, le scribe, était à leur tête. (Il s’agit bien ici d’Esdras, qui revint de Babylone en la septième année d’Artaxercès. Il n’exerçait plus la sacrificature, car il était très âgé. La tradition juive témoigne qu’il vécut très vieux. A l’époque de Néhémie, il n’exerçait plus aucune autre fonction, si ce n’est celle de scribe du Livre de Dieu. C’est la raison pour laquelle Néhémie ne le cite qu’à l’occasion de la dédicace de la muraille, à laquelle il le fit prendre part pour l’honorer. Il survécut à Néhémie qui, douze ans plus tard, sera assassiné. C’est Esdras qui écrivit le récit de Néhémie dans le Livre de Dieu, comme tous ceux que nous y lisons depuis la mort de Samuel. Aucun autre que lui ne reçut ce privilège. C’est encore lui qui y joignit les Chroniques du royaume de Juda, le Livre des Prophètes, et le Livre des Psaumes et des Sept Piliers de la Sagesse, par lequel se terminent les Écritures hébraïques.) Arrivés à la porte de la Source, ils montèrent vis-à-vis d’eux les degrés de la Cité de David, par la montée de la muraille, au-dessus des sépulcres de David, jusqu’à la porte des Eaux, à l’orient. Le second chœur alla à gauche. J’étais derrière, lui avec l’autre moitié des chefs du peuple, sur la muraille. Avec, d’entre les sacrificateurs avec des trompettes : Eliakim, Maaséja, Minjamin, Michée, Eljoénaï, Zacharie et Hanania. Et d’entre les fils de Lévi, avec les instruments de musique de David : Schemaeja, Eléazar, Uzzi, Jochanan, Malkia, Elam et Ezer, Jizrachia, le chantre, était à leur tête. Passant au-dessus de la tour des Fours, on alla jusqu’au large espace, puis au-dessus de la porte d’Ephraïm, de la porte de la Yeschana, de la porte des Poissons, de la tour d’Hananéel et de la tour de Méa, jusqu’à la porte des Brebis, et jusqu’à la porte de Miphka (« on s’arrêta » est une surcharge ; « porte de la Prison », ou « de la Garde », est une faute de traduction ou de copiste : il n’existait aucune porte de ce nom !) Les deux chœurs s’arrêtèrent dans la Maison de Dieu. On offrit ce jour-là de nombreux sacrifices, et on se livra aux réjouissances, car Dieu avait donné au peuple un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi, et les cris de joie de Jérusalem furent entendus au loin. En ce jour, on établit des hommes ayant la surveillance des chambres servant de magasins pour les offrandes, les prémices et les dîmes, et on les chargea d’y recueillir du territoire des villes les portions assignées par la loi aux sacrificateurs et aux Lévites. Car Juda se réjouissait de ce que les sacrificateurs et les Lévites étaient à leurs postes, observant tout ce qui concernait le service de Dieu et celui des purifications. Les chantres et les portiers remplissaient aussi leurs fonctions, selon l’ordre de David et Salomon, car au temps de David et d’Asaph, le chef des chantres, il y avait des chants de louanges et d’actions de grâces prévues en l’honneur de Dieu. Comme au temps de Zorobabel, tout Israël donna les portions des chantres et des portiers, jour par jour, et l’on donna aux Lévites toutes les choses consacrées : les Lévites donnaient les choses consacrées aux fils d’Aaron. En ce temps-là, on lut dans le livre de Moïse, en présence du peuple, et on y trouva que l’Ammonite et le Moabite ne devaient jamais entrer dans l’assemblée de Dieu, parce qu’ils n’étaient pas venus au-devant des fils d’Israël avec du pain et de l’eau, et parce qu’ils avaient appelé contre eux à prix d’argent Balaam pour qu’il les maudisse ; mais notre Dieu changea la malédiction en bénédiction. Quand donc on eut entendu la loi, on sépara d’Israël l’Ammonite et le Moabite. Une fois de plus, les Juifs se détournent de Dieu Cependant, après ces choses, le sacrificateur Eliachib, établi sur les chambres de la Maison de Dieu, et parent de Tobija, disposa pour lui une chambre où l’on mettait auparavant les offrandes, l’encens, les ustensiles, la dîme du blé, du moût et de l’huile, ce qui était ordonné pour les Lévites, les chantres et les portiers, et ce qui en était prélevé pour les sacrificateurs. Je n’étais pas à Jérusalem quand cela eut lieu, car j’étais retourné auprès du roi. Mais en la trente-deuxième année d’Artaxercès, roi de Perse, (3659-434 av.n.ère, 12ème année de Néhémie comme gouverneur de Juda), j’obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, où j’arrivai à la fin de l’année (perse), et je m’aperçus du mal qu’avait fait Eliachib en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la Maison de Dieu. J’en fus très irrité et je fis jeter hors de la chambre tous les objets appartenant à Tobija ; j’ordonnai qu’on purifiât les chambres, et j’y replaçai les ustensiles de la Maison de Jéhovah, les offrandes et l’encens. J’appris aussi que les portions des Lévites n’avaient pas été livrées, et que les Lévites et les chantres chargés du service s’étaient enfuis chacun dans son champ. Je fis des reproches aux magistrats et leur dit : Pourquoi la Maison de Dieu est-elle abandonnée ? Et je rassemblai et les rétablis dans leurs fonctions. Tout Juda apporta la dîme du blé, du moût et de l’huile, dans les magasins. Et je donnai la surveillance des magasins à Schélémia, le sacrificateur, à Tsadok, le scribe, et à Pedaja, l’un des Lévites, et je leur adjoignis Hanan, fils de Zaccur, fils de Matthania ; ils étaient en effet estimés comme des hommes de confiance. Ils eurent la charge de faire les répartitions à leurs frères. Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et n’oublie pas mes actes de piété à l’égard de la Maison de mon Dieu, et des choses qui doivent être observées. En ces jours, je vis en Juda des hommes fouler au pressoir pendant le Sabbat, rentrer des gerbes, qu’ils chargeaient mêmes sur des ânes du vin, des raisins, des figues et tout autre fardeau, et qui les amenaient à Jérusalem le jour du Sabbat ; et je leur donnai des avertissements le jour où ils vendaient leurs denrées. Des Tyriens s’étaient installés à Jérusalem et ils faisaient venir du poisson et toutes sortes de marchandises et les vendaient, le jour du Sabbat, aux fils de Juda à Jérusalem. Je fis des reproches aux notables de Juda et leur dis : Quelle est donc cette mauvaise action que vous commettez en profanant le jour du Sabbat ? N’est-ce pas ainsi qu’ont agi vos pères, et n’est-ce pas à cause de cela que notre Dieu a fait venir tous ces malheurs sur nous et sur cette ville ? Et vous attirez de nouveau sa colère contre Israël, en profanant le Sabbat ! Puis j’ordonnai qu’on fermât les portes de Jérusalem avant le Sabbat, dès qu’elles seraient dans l’ombre, et qu’on ne les ouvrit qu’après le Sabbat. Et je plaçai quelques-uns de mes serviteurs aux portes, pour empêcher l’entrée des fardeaux le jour du Sabbat. Alors les marchands et les vendeurs de toutes sortes de choses passèrent une ou deux fois la nuit hors de Jérusalem. Je les avertis, en disant : Pourquoi passez-vous la nuit devant la muraille ? Si vous le faites encore, je mettrai la main sur vous ? Depuis ce jour-là, ils ne revinrent plus le jour du Sabbat. Et je dis aux Lévites de se purifier et de venir aussi garder les portes, pour sanctifier le Sabbat. Pour cela aussi, souviens-toi de moi, mon Dieu, et protège-moi selon ta miséricorde. (Néhémie se sait alors en danger de mort, tant l’opposition à ses réformes était vive). Je vis alors des Juifs qui avaient pris des femmes asdodiennes, ammonites et moabites, et dont la moitié de leurs fils parlait l’asdotien ou la langue de tel ou tel peuple, et n’étaient pas capables de parler le juif. Je leurs fis des reproches et je les maudis ; je frappai quelques-uns d’entre eux et leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer au nom de Jéhovah, en disant : Vous ne donnerez pas vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez pas leurs filles ni pour vos fils ni pour vous. N’est-ce pas en cela qu’a péché Salomon, roi d’Israël ? Il n’y avait pas de roi semblable à lui parmi les nations, il était aimé de Dieu, et Dieu l’avait établi roi sur tout Israël ; néanmoins les femmes étrangères l’entraînèrent dans le péché. Faut-il apprendre à votre sujet que vous commettez un aussi grand crime et que vous péchez contre notre Dieu en prenant des femmes étrangères ? Un des fils de Jojada, fils d’Eliaschib, le souverain sacrificateur, était gendre de Sanballat, le Horonite. Je le chassai loin de moi. Souviens-toi d’eux, ô mon Dieu, car ils ont souillé le sacerdoce et l’alliance contractée par les sacrificateurs et les Lévites. Je les purifiai de tout étranger, et je remis en vigueur ce que devaient observer les sacrificateurs et les Lévites, chacun dans sa fonction, et ce qui concernait l’offrande de bois aux époques fixées, de même que les prémices. Souviens-toi de moi, ô mon Dieu ! Dès le jour où le roi me nomma gouverneur dans le pays de Juda, depuis la vingtième année d’Artaxercès, pendant douze ans, moi et mes frères nous n’avons pas vécu des revenus du gouverneur. Avant moi, les gouverneurs qui me précédèrent accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent ; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai pas agi de la sorte, par crainte de Dieu, et je n’ai acheté aucun champ. Bien plus, j’ai travaillé moi-même à la réparation de cette muraille, et mes serviteurs tous ensemble étaient à l’ouvrage. Cependant j’avais à ma table cent cinquante hommes, Juifs et notables, outre ceux qui venaient à nous des nations d’alentour. Ce qu’on préparait chaque jour : un bœuf, six moutons de choix, et des volailles était porté à mon compte ; et tous les dix jours, on préparait en abondance tout le vin nécessaire. Mais malgré tout cela, je n’ai pas réclamé les revenus du gouverneur, car la charge était déjà lourde sur ce peuple. Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu, à cause de tout ce que j’ai fait pour ce peuple ! Fin des paroles de Néhémie (écrites peu avant d’être tué, probablement par Tobija et le fils de Jojada, gendre de Sanballat, le Horonite, que Néhémie avait chassé de la Maison de Dieu). (C’est ainsi que le 1er Nissan 433 a.n.ère, au bout de la 432ème année d’Artaxercès selon le calendrier juif, débuta la seconde période, longue de 62 semaines d’années de 360 jours, annoncées par Daniel dans la prophétie des soixante-dix septénaires. Ces soixante-deux « semaines » prirent fin avec le miracle qui présida à la naissance de Jean-Baptiste. Sa naissance marqua le début du temps où Dieu allait réaliser sa dernière promesse envers ce peuple méchant au cou raide, décidément rebelle à toute conversion profonde et durable ; ceci en lui envoyant le Messie annoncé par les prophètes. Depuis que Dieu en avait fait son peuple, en le faisant sortir d’Égypte, en 1633 av.n.ère, exactement douze siècles s’étaient écoulés ! L’exactitude de la chronologie de l’Écriture que j’ai rétablie, est par là une fois de plus confirmée.) * * * VINGT-ET-UNIEME PARTIE Le livre des chroniques du royaume de Juda Les patriarches Adam, Seth, Enosch, Kénan, Mahalaleel, Jéred, Hénoc, Métuschélah, Lémec, Noé. Fils de Noé : Japhet, Sem et Cham (10+3 : 3 sortes d’hommes naissent sous la domination de Satan). Fils de Japhet : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Meschec et Tiras. Fils de Gomer : Aschkenaz, Riphaï et Togarma (10 : l’humanité sous la domination de Satan). Fils de Sem : Aram, Arpacschad, Assur, Lud et Elam. Fils d’Aram : Uts, Hul, Guéter et Masch (Meschec est une surcharge). Arpacschad engendra Kaïnam, Kaïnam engendra Schélac, et Schélac engendra Héber (12 : les serviteurs de Dieu). Il naquit à Héber deux fils : le nom de l’un était Jokthan et le nom de son frère était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée (par la confusion du langage à Babel). Jothan engendra Almodat, Schéleph, Hatsarmaveth, Jérach, Adoram, Urie, Dibla, Ebal, Abimaël, Ophir et Joab (14: tous ceux approuvés de Dieu). Tous ceux-là furent fils de Jokthan. Fils de Cham: Canaan, Mitsraïm, Cusch et Puth. Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth ; et les Amoréens, les Jébuziens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Héviens, les Arkiens, les Siniens, les Arvadiens, les Tsemariens et les Hamathiens. Mitsraïm engendra les Ludim, les Anamim, les Lebahim, les Naphtuhim, les Patrusim, les Casluhim, d’où sont sortis les Philistins et les Caphtorim. Fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Fils de Raema : Séba et Dedan. Fils de Dedan : les Aschumim, les Lettuschim et les Leumim. Cusch engendra aussi Nimrode, c’est lui qui commença à être puissant sur la terre (36 : 3x12, tous les hommes qui naissent sur terre). (En Gen. 25 :3, supprimer : Jokschan engendra Seba et Dedan. En Gen. 10 :28,29, supprimer Séba et Havila du nombre des fils de Jokthan, aussi en 1 Chron. 1 :22.) Les pères d’Abraham depuis Sem Sem, Arpacschad, Kaïnam, Schélach, Héber, Péleg, Rehu, Serug, Nachor et Térach. Térach engendra Haran, Abram, qui est Abraham, et Nachor (10+3 : confirmation de la première révélation, et de l’importance des nombres pour comprendre les mystères du Livre de Dieu). Fils de Haran : Lot. Ses sœurs étaient Milca et Jisca. Fils de Lot : Moab, le père des Moabites, et Ammon, le père des Ammonites. Fils d’Abraham : Ismaël et Isaac. Fils d’Ismaël : Nebajoth, premier-né d’Ismaël, Kédar, Abdeel, Mibsam, Mischma, Duma, Massa, Hadad, Tema, Jethur, Naphisch et Kedma (12) ; leur sœur s’appelait Mahalath (12 fils et une fille !). Après la mort de Sarah, Abraham prit encore une femme, nommée Kétura. Fils de Kétura, concubine d’Abraham : elle enfanta Zimram, Medan, Madian, Jischbak et Schuach (5) (« Jokschan » et : « Fils de Jokschan : Seba et Dedan » sont des surcharges). Fils de Madian : Epha, Epher, Hénoc, Abida et Eldaa (5). Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines ; et tandis qu’il vivait encore, il les envoya loin de son fils Isaac, du côté de l’orient, dans le pays de l’orient. Fils d’Isaac : Esaü et Israël. (Les Fils d’Abraham : 2+5 : 7+5 petits-fils cités=12 !) Fils de Nachor : Uts, Buz, Kemuel, Késed, Hazo, Pildasch, Jidlaph et Bethuel. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d’Abraham. Sa concubine, nommé Réuma, a aussi enfantés Thébach, Gaham, Thahasch et Maaca. Bethuel a engendré Rebecca (12 fils et une fille !) Fils d’Isaac : Esaü et Israël. Descendance d’Isaac par Esaü Esaü prit pour femmes, parmi les filles de Canaan : Ada et Basmath, filles d’Elon, le Hévien, et Oholibama, fille d’Ana, fils de Tsibeon, le Hévien. Voici les fils de Tsibeon : Ajja et Ana. Voici les enfants d’Ana : Dischon et Oholibama. Voici les fils de Dischon : Hemdan, Eschban, Jithran et Keran. Ada enfanta à Esaü Eliphaz ; Basmath enfanta Reuel ; et Oholibama enfanta Jérusch, Jaelam et Koré (5). Et Esaü alla s’établir dans la montagne de Séïr. Les fils d’Eliphaz : Théman, Omar, Tsephi, Gaetham et Amalek. Les fils de Reuel : Nabath, Zérach, Schamma et Mizza (9+5=14). Voici les fils de Séir, anciens habitants du pays : Lotham, Schobal, Etser et Dischan. Fils de Lotham : Hori et Héman (6) ; la sœur de Lotham fut Thimna. Fils de Schobal : Alvan, Manabath, Ebal, Schepho et Oam. Fils d’Etser : Bihan, Zaavan et Akan. Fils de Dischan : Uts et Aran (10). Royauté en Edom avant la royauté en Israël Voici les rois qui régnèrent dans le pays d’Edom, avant qu’un roi régnât sur les fils d’Israël : Béla, fils de Beor ; et le nom de sa ville était Dinhabat. Béla mourut, et Jobad, fils de Zérach, de Botsra, régna à sa place. Jobad mourut ; et Huscham, du pays de Thémanites, régna à sa place. Huscham mourut ; et Hadad, fils de Bedad, régna à sa place. C’est lui qui frappa Madian dans les champs de Moab. Le nom de sa ville était Avith. Hadad mourut ; et Saül, de Rehoboth sur le fleuve, régna à sa place. Saül mourut ; et Baal-Janan, fils d’Achior, régna à sa place. Baal-Hanan, fils d’Acbor mourut ; et Hadar régna à sa place. Le nom de sa ville était Pahi ; et le nom de sa femme Mahéthabelle, fille de Mathred, fille de Mézahab. Les chefs de tribus d’Edom furent : Le chef Aja, le chef Jetheth, le chef Ela, le chef Pinon, le chef Théman, le chef Mitsar, le chef Magdiel, le chef Iron. Ce sont là les chefs d’Edom. (Les chefs Kenaz, Thimna et Oholibama sont des surcharges). La descendance d’Israël Voici les fils d’Israël : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Dan, Nephthali, Gad Aser, Issacar, Zabulon, Joseph et Binjamin. Leur sœur s’appelait Dina (12 fils et une fille !). Les rois vaincus par Moïse Voici les rois que les fils d’Israël battirent, et dont ils possédèrent le pays de l’autre côté du Jourdain, vers le soleil levant, depuis le torrent de l’Arnon jusqu’à la montagne d’Hermon, avec toute la plaine à l’orient : Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon. Sa domination s’étendait depuis Aroër, qui est au bord du torrent de l’Arnon, et depuis le milieu du torrent, sur la moitié de Galaad, jusqu’au torrent du Jabbok, frontière des fils d’Ammon ; sur la plaine, à l’orient, depuis la mer de Kinnéreth jusqu’à la mer de la plaine, la mer salée, à l’orient, vers Beth-Jeschimoth ; et du côté du midi, sur le pied du Pisga. Og, roi de Basan, seul reste des Rephaïm qui habitaient à Aschtaroït et à Edreï. Sa domination s’étendait sur la montagne d’Hermon, sur Salca, sur tout Basan jusqu’à la frontière des Gueschuriens et des Maacathiens, et sur la moitié de Galaad, frontière de Sihon, le roi de Hesbon. Moïse, serviteur de Jéhovah, et les fils d’Israël, les battirent ; et Moïse, serviteur de Jéhovah, donna leur pays en possession aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé. Les rois vaincus par Josué Voici les rois que Josué et les fils d’Israël battirent de ce côté-ci du Jourdain, à l’occident, depuis Baal-Gad dans la vallée du Liban jusqu’à la montagne nue qui s’élève vers Séir, et à l’orient, au delà du Jourdain et de la mer de Kinnéreth, jusqu’à la frontière des Amoréens. Josué donna leur pays en possession aux tribus d’Israël, à chacune sa portion, dans la montagne, dans la vallée, dans la plaine, sur les coteaux, dans le désert, et dans le midi : pays des Amoréens, des Hethiens, des Jébusiens, des Phéréziens, des Héviens et des Guirgasiens. Le roi de Jéricho, un ; le roi d’Aï, près de Bethel, un ; le roi de Bethel, un ; le roi de Bézek, un ; le roi de Tappuach, un ; le roi de Hépher, un ; le roi d’Aphek, un ; le roi de Lascharon, un ; le roi de Madon, un ; le roi de Hatsor, un ; le roi de Chirom-Meron, un ; le roi d’Acschaph, un ; le roi de Taanac, un ; le roi de Meguiddo, un ; le roi de Kédesch, un ; le roi de Maaca, un ; le roi de Gueschur, un : le roi de Jokneam, au Carmel, un ; le roi de Dor, sur les hauteurs de Dor, un ; le roi de Gojim, près de Guigal, un ; le roi de Thirtsa, un ; le roi de Jébusalem, un ; le roi d’Hébron, un ; le roi de Jarmuth, un ; le roi de Lakis, un ; le roi d’Eglon, un : le roi de Guézer, un ; le roi de Debir, un ; le roi de Guéder, un ; le roi de Horma, un ; le roi d’Arad, un ; le roi de Libna, un ; le roi d’Adullam, un ; le roi de Makkéda. Total des rois trente-quatre. (34+2 au-delà du Jourdain, soit 36 : 3X12 : toutes les nations de la terre, et donc la terre entière, figurée par le pays des Cananéens.) C’est ainsi que Jéhovah donna à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs pères ; ils en prirent possession et s’y établirent. Jéhovah leur accorda du repos tout alentour, comme il l’avait juré à leurs pères ; aucun ennemi ne put leur résister, car Jéhovah les livra tous entre leurs mains. De toutes les bonnes paroles que Jéhovah avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet : toutes s’accomplirent (en sept ans et six mois ! Au temps de Josué, dont le nom a la même signification que celui de Jésus !). Partage du territoire Les Rubénites et les Gadites, avec la moitié de la tribu de Manassé, reçurent leur héritage comme le leur avait donné Moïse, le serviteur de Jéhovah. De l’autre côté du Jourdain, à l’orient ; depuis Aroër sur les bords du torrent de l’Arnon, et depuis la ville qui est au milieu de la vallée, toute la plaine de Médéba, jusqu’à Dibon ; toutes les villes de Sihon, roi des Amoréens qui régnait à Hesbon, jusqu’à la frontière des fils d’Ammon ; Galaad, toute la montagne de l’Hermon, et tout Basan jusqu’à Salca et jusqu’à la frontière des Gueschuriens et des Maacathiens ; tout le royaume d’Og en Basan, qui régnait à Aschtaroth et à Edréï, et qui était le seul reste des Rephaïm. Moïse battit ces rois et les chassa. Territoire de Ruben Moïse avait donné à la tribu de Ruben une part selon leur famille. Ils eurent pour territoire, à partir d’Aroër sur les bords de l’Arnon, et de la ville qui est au milieu de la vallée, toute la plaine de Médéba, Hesbon et toutes ses villes dans la plaine, Dibon, Bamouth-Baal, Beth-Baal-Meon, Jahats, Kédémoth, Mesphaats, Kijathaïm, Sibma, Tséreth-Haschachar sur la montagne de la vallée, Beth-Peor, les coteaux du Pisga, Beth-Jeschimoth, toutes les villes de la plaine, tout le royaume de Sihon, roi des Amoréens qui régnait à Hesbon : Moïse l’avait Battu, lui et les princes de Madian, Evi, Rékem, Tsur, Hur et Reba, princes qui relevaient de Sihon et qui habitaient dans le pays. Parmi ceux que tuèrent les fils d’Israël, ils avaient aussi fait périr avec l’épée le devin Balaam, fils de Beor. Le Jourdain servait de limite au territoire des fils de Ruben. Tel est l’héritage, les villes et leurs villages, des fils de Ruben, selon leur famille. Territoire des fils de Gad Moïse avait donné à la tribu des fils de Gad une part selon leurs familles. Leur territoire comprenait Jeazer, toutes les villes de la moitié de Galaad, la moitié du pays des fils d’Ammon, que les Amoréens avaient pris aux Ammonites jusqu’à Aroër, qui est vis-à-vis de Rabba, depuis Hesbon jusqu’à Ramath-Mispa et Bethonim, depuis Mahanaïm jusqu’à la frontière de Debir. Et dans la vallée, Beth-Haram, Beth-Nimlra, Succoth et Tsaphon, reste du royaume de Sihon, roi de Hesbon, ayant le Jourdain pour limite jusqu’à l’extrémité méridionale de la mer de Kinnéreth de l’autre côté du Jourdain, à l’orient. Tel est l’héritage des fils de Gad, les villes et les villages, selon leurs familles. Le territoire de la demi-tribu de Manassé Moïse avait donné aux fils de la demi-tribu de Manassé, une part selon leurs familles. Ils eurent pour territoire, à partir de Mahanaïm, tout Basan, tout le royaume d’Og, roi de Basan, et tous les bourgs de Jaïr en Basan, soixante villes. La moitié de Galaad. Aschtaroth et Edreï, villes du royaume d’Or, en Basan, échurent aux fils de Makir, fils de Manassé, à la moitié des fils de Makir, selon leurs familles. Telles sont les parts que fit Moïse, lorsqu’il était dans les plaines de Moab, de l’autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, à l’orient. Partage du pays à l’occident du Jourdain Les fils d’Israël reçurent en héritage, dans le pays de Canaan, ce que partagèrent entre eux le sacrificateur Eléazar, Josué, fils de Nun, et les chefs de famille des tribus des fils d’Israël. Le partage eut lieu d’après le sort, comme Jéhovah l’avait ordonné par Moïse, pour les neuf tribus et pour l’autre demi-tribu de Manassé. Car Moïse avait donné un héritage aux deux tribus et à la demi-tribu de l’autre côté du Jourdain, et il ne donna pas d’héritage aux Lévites parmi eux. Les fils de Joseph formaient deux tribus, Manassé et Ephraïm ; et l’on ne donna pas de part aux Lévites dans le pays, si ce n’est des villes pour habitations, et les banlieues pour leurs troupeaux et pour leurs biens. Les fils d’Israël se conformèrent ainsi aux ordres que Jéhovah avait donnés à Moïse, et ils partagèrent le pays. Le territoire de Juda La part échue par le sort à la tribu de Juda, selon leurs familles, s’étendait vers la frontière d’Edom jusqu’au désert de Sin, au midi, à l’extrémité méridionale. Ainsi, leur limite méridionale partait de l’extrémité de la mer salée, de la langue qui fait face au midi. Elle se prolongeait au midi de la montée d’Abarim, passait par Sin, et montait au midi de Cadès-Barnéa ; elle passait de là par Hetsron, montait vers Adar, et tournait à Karkéa ; elle passait ensuite par Atsmon, et continuait jusqu’au torrent de l’Égypte, pour aboutir à la grande mer. La limite orientale était la mer Salée jusqu’à l’embouchure du Jourdain. La limite septentrionale partait de la langue de la mer qui est à l’embouchure du Jourdain. Elle montait vers Beth-Hogla, passait au septentrion vers Beth-Araba, et s’élevait jusqu’à la pierre de Bohan, fils de Ruben ; elle montait à Debir, à quelque distance de la vallée d’Acor, et se dirigeait vers le nord du côté de Guilgal, qui est vis-à-vis de la monté d’Adummin, au sud du torrent. Elle passait près des eaux d’En-Schémesch, et se prolongeait jusqu’à En-Roguel. Elle montait de là par la vallée de Hinnom au coté de Jébus, qui est Salem, puis elle s’élevait jusqu’au sommet de la montagne, qui est devant la vallée de Hinnom à l’occident, et à l’extrémité de la vallée des Rephaïm au nord. Du sommet de la montagne, elle s’étendait jusqu’à la source des eaux de Beththoach, continuait vers les villes de la montagne d’Ephron, et se prolongeait vers Baala, qui est Kirjeat-Jearim. De Baala elle tournait à l’occident vers la montagne de Séïr, traversait le côté septentrional de la montagne de Jearim, à Kesalon, descendait à Beth-Schémesch et passait par Thimna. Elle continuait sur le côté septentrional d’Ekron, s’étendait vers Schicron, passait par la montagne de Baala, et se prolongeait jusqu’à Jabneel, pour aboutir à la mer. Telle furent de tous les côtés les limites des fils de Juda, selon leurs familles. Les villes situées dans la contrée du midi, à l’extrémité de la tribu de Juda, vers la frontière d’Edom, étaient : Kabseel, Eder, Jagur, Kira, Dimona, Asala, Kédesch, Itham, Ziph, Thélem, Bealoth, Hatsor-Hadatha, Kirijoth-Hetsron, qui est Hatsor, Amam, Schema, Molada, Hatsar-Gadda, Heachmon, Beth-Paleth, Hatsar-Schual, Beer—Schéva et ses filiales, Baala, Jim, Atsem, Elthlad, Kesil, Homla, Tsiklag, Madmanna, Sansanna, Lebaoth, Schilhim, Aïn et Rimmon. Total des villes et villages : 34. Dans la plaine : Eschthaol, Tsorea, Aschna, Zanoach, En-Gahimme, Tappuach, Enan, Jarmuth, Adullam, Soco, Azéka, Schaaraïm, Aditahim, Guedéra : 14 villes et villages. Tsenah, Hadâsâh, Misdal-Gad, Dilean, Mitspoé, Joktheel, Lakis, Botskath, Eglon, Cabbon, Lacmas, Kithlisch, Guderoth, Beth-Dagon, Naama et Makkéda: 16 villes et villages. Libna, Ether, Aschan, Jihtach, Ashna, Netsib, Keïla, Aczib et Marèscha: 9 villes et villages. Ekron, les villes et villages de son ressort ; depuis Ekron et à l’occident, toutes les villes et villages près d’Asdot. Asdot et les villes et villages de son ressort. Gaza et les villes et villages de son ressort, jusqu’au torrent d’Égypte et la grand mer, qui sert de limite. Dans la montagne : Schamir, Jatthir, Soco, Danna, Kirjath-Sanna, qui est Debir, Anab, Eschteno, Anim, Gosen, Holon, et Guilo : 11 villes et villages. Arab, Duma, Eschean, Janum, Beth-Thappuach, Apheca, Huma, Kirjath-Arba, qui est Hébron, et Tsor : 9 villes et villages. Maon, Carmel, Ziph, Juta, Jizréel, Jokdeam, Zanoach, Kaïr, Guibea et Thimna : 10 villes et villages. Kirjath-Baal, qui est Kirjath-Jearim, et Rabba, une ville et un village. Dans le désert : Beth-Araba, Middin, Secara, Nibschan, Ir-Hammamélach, et En-Guéddi : 6 villes et villages. On donna à Caleb, fils de Jethro, une part au milieu des fils de Juda, comme Jéhovah l’avait ordonné à Josué ; on lui donna Kiriath-Arba, qui est Hébron. Tel fut l’héritage des fils de Juda, selon leurs familles. Les fils de Juda ne purent chasser les Philistins qui habitaient à Gaza, à Askalon et à Ekron, et les Philistins ont habité avec les fils de Juda jusqu’à ce jour. (La plupart de ces villes et villages sont inconnus et plusieurs villes connues ne sont pas citées ! Ayant supprimé la première Hatsor, en 15 :33, qui double celle du vs.26, et Guedérothaïm, qui double celle du vs.41, cent vingt villes et villages sont cités. Toutefois, plusieurs villes, comme par exemple Jizréel, ne se trouvaient pas sur le territoire de Juda. Ces listes des villes et villages attribuées aux tribus, qu’on trouve en Josué, ont été manipulées quand on les introduisit dans l’écrit de Josué. Vu l’allégorie réalisée avec Juda et le royaume de Juda, les villes citées devaient être au nombre de 144. A ce propos, il est évident que ce partage n’est pas celui effectué par Josué, et qu’il ne se trouvait pas dans son livre, car le partage qu’il effectua allait du torrent d’Égypte au grand fleuve Euphrate. De plus, c’est après sa mort qu’ils assujettirent à un tribut les Cananéens qu’ils avaient laissé subsister. Les sacrificateurs faisant fonction de scribes, et les prophètes, qui rédigèrent le livre original des Chroniques du royaume de Juda, ajouté par Esdras en annexe aux récits historiques du Livre de Dieu, commencèrent à le rédiger après la division du royaume d’Israël en deux royaumes. Et ce sont les territoires effectivement occupés par les fils d’Israël à cette époque, qui y sont cités. Mais ces annales du royaume de Juda, comme le reste des Écritures, ont également subi des manipulations, comme le montre le prophète Esaïe et l’Évangile, à propos des territoires de Zabulon et de Nephtali, de même que les deux livres des Chroniques de nos Bibles. Et c’est évidemment pour cacher les révélations prophétiques qu’ils contenaient, et qui apportaient des confirmations aux révélations des autres récits historiques.) Le territoire de Siméon Le sort tomba sur la tribu des fils de Siméon, selon leurs familles. Leur héritage était au milieu de l’héritage de Juda. Ils eurent dans leur héritage : Beer-Schéva, Scheba, Molada, Hatsar-Schual, Bala, Atsem, Eltholada, Bethul, Horma, Tsiklag, Beth-Macaboth, Hatsar-Sua, Beth-Lebaoth, et Scharuchem : 14 villes et villages. Aïn, Rimmon, Ether, et Aschan, 4 villes et villages ; et tous les villages aux environs de ces villes jusqu’à Baalath-Beer, qui est Ramath du midi. Tel fut l’héritage de la tribu des fils de Simeon, selon leurs familles. L’héritage des fils de Simeon fut pris sur la portion des fils de Juda, car la portion des fils de Juda était trop grande pour eux, et c’est au milieu de leur héritage que les fils de Simeon reçurent le leur. (Mais c’est aussi pour réaliser les paroles prophétiques de Jacob-Israël sur Siméon, qui participa avec Lévi au massacre des habitants de Sichem !) Le territoire des fils de Joseph La part échu par le sort aux fils de Joseph s’étendait depuis le Jourdain près de Jéricho, vers les eaux de Jéricho, à l’orient. La limite suivait le désert qui s’élève de Jéricho à Bethel par la montagne. Elle continuait de Bethel à Luz, et passait vers la frontière des Arkiens par Atharoth. Puis elle descendait à l’occident vers la frontière des Japhlétiens jusqu’à Beth-Horon la basse et jusqu’à Guézer, pour aboutir à la mer. C’est là que fut la limite de l’héritage des fils de Joseph Manassé et Ephraïm. Voici les limites des fils d’Ephraïm, selon leurs familles. La limite de leur héritage était, à l’orient, Atharoth-Assar jusqu’à Beth-Horon la haute. Elle continuait du côté de l’occident vers Micmethath au nord, tournait à l’orient vers Thaanath-Silo, et passait dans la direction de l’orient par Janoach. De Janoach elle descendait à Atharoth et à Naama, touchait à Jéricho, et se prolongeait jusqu’au Jourdain. De Tappuach elle allait vers l’occident au torrent de Kana, pour aboutir à la mer. Tel fut l’héritage de la tribu des fils d’Ephraïm, selon leurs familles. Les fils d’Ephraïm avaient aussi des villes séparées au milieu de l’héritage des fils de Manassé, toutes avec leurs villages : (Sichem et dans son territoire, la part que Jacob-Israël avait donnée à Joseph de plus qu’à ses frères). Ils ne chassèrent pas les Cananéens qui habitaient à Guézer, et les Cananéens ont habité au milieu d’Ephraïm jusqu’à ce jour, mais ils furent assujettis à un tribut. Une part échut aussi par le sort à l’autre demi-tribu de Manassé, car il était le premier-né de Joseph. Makir, premier-né de Manassé et père de Galaad, avait eu Galaad et Basan, parce qu’il était un homme de guerre. On donna par le sort une part aux autres fils de Manassé, selon leurs familles, aux fils d’Abiézer, aux fils de Hélek, aux fils d’Asriel, aux fils de Sichem, aux fils de Hépher, aux fils de Schemida : ce sont là les enfants mâles de Manassé, fils de Joseph, selon leurs familles. Tselophchad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, n’eût pas de fils, mais il eut des filles dont voici les noms : Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa. Elles se présentèrent devant le sacrificateur Eléazar, devant Josué, fils de Nun, et devant les princes, en disant : Jéhovah a commandé à Moïse de nous donner un héritage parmi nos frères. Et on leur donna, selon l’ordre de Jéhovah, un héritage parmi les frères de leur père. Il échut dix portions à Manassé, outre le pays de Galaad et de Basan, qui est de l’autre côté du Jourdain. Car les filles de Manassé eurent un héritage parmi ses fils, et le pays de Gaalad fut pour les autres fils de Manassé. La limite de Manassé s’étendait d’Aser à Micmethat, qui est près de Sichem, et allait à Jamin vers les habitants d’En-Tappuach. Le pays de Tappuach était aux fils de Manassé, mais Tappuach sur la frontière de Manassé était aux fils d’Ephraïm. La limite descendait au torrent de Kana, au midi du torrent. Ces villes étaient à Ephraïm, au milieu des villes de Manassé. La limite de Manassé au nord du torrent aboutissait à la mer. Le territoire du midi était à Ephraïm, celui du nord à Manassé, et la grande mer leur servait de limite à l’occident ; ils touchaient à Aser vers le septentrion, et à Issacar vers l’orient. Manassé possédait dans Issacar et dans Aser : Beth-Schean et les villes de son ressort, Jibleam, et les villes de son ressort, et les habitants de Meguiddo, et les villes de son ressort : c’était le district des trois collines. Mais les fils de Manassé ne purent pas prendre possession de ces villes, et les Cananéens voulurent rester dans le pays. Quand les fils d’Israël furent assez forts, ils assujettirent les Cananéens à un tribut, mais ils ne les chassèrent pas. Le territoire de Benjamin Le sort tomba sur la tribu de Benjamin, et la part qui leur échut par le sort avait ses limites entre les fils de Juda et les fils de Joseph. Du côté septentrional, leur limite partait du Jourdain. Elle montait au nord de Jéricho, s’élevait dans la montagne vers l’occident, et aboutissait au désert de Beth-Aven. Elle passait de là par Luz, au midi de Luz, au midi de Luz, qui est Bethel, et elle descendait à Atharoth-Addar par-dessus la montagne qui est au midi de Beth-Horon la basse. La limite se prolongeait du côté occidental, et tournait au midi depuis la montagne qui est vis-à-vis de Beth-Horon ; elle continuait vers le midi, et aboutissait à Kirjath-Baal, qui est Kirjeat-Jearim, ville des fils de Juda. C’était le côté occidental. Le côté méridional commençait à l’extrémité de Kirjeath-Jearim. La limite se prolongeait vers l’occident jusqu’à la source des eaux de Nephthnach. Elle descendait à l’extrémité de la montagne qui est vis-à-vis de la vallée de Ben-Hinnom, dans la vallée des Rephaïm au nord. Elle descendait par la vallée de Hinnom, sur le côté méridional des Jébuziens, jusqu’à En-Roguel. Elle se dirigeait vers le nord à En-Schémesch, puis à Gueliloth, qui est vis-à-vis de la montée d’Adummim, et elle descendait à la pierre de Bohan, fils de Ruben. Elle passait sur le côté septentrional en face de l’Araba, descendait à Araba, et continuait sur le côté septentrional de Beth-Hogla, pour aboutir à la langue septentrionale de la mer Salée, vers l’embouchure du Jourdain au midi. C’était la limite méridionale. Du côté oriental, le Jourdain formait la limite. Tel fut l’héritage des fils de Benjamin, selon leurs familles, avec ses limites de tous côtés. Les villes de la tribu des fils de Benjamin, selon leurs familles, étaient Jéricho, Beth-Hogla, Kephar-Ammonaï, Ophni, et Guéba….. : 12 villes et villages (manque sept villes !) Gabaon, Rama, Beéroth, Mitspa, Kephira, Motsa, Rékem, Jirpeel, Thareala, Tséla, Eleph, Jébus, qui est Salem, Guibea et Kirjath : 14 villes et villages. Les fils de Benjamin ne purent chasser les Jébuziens qui habitaient Jébus-Salem, et les Jébuziens ont habité avec les fils de Benjamin à Jébus-Salem jusqu’à ce jour. (Ce territoire, l’un des plus petits est celui que les Benjamites occupèrent après le massacre dont ils furent l’objet.) Le territoire de Zabulon La troisième part (des sept qui restaient à partager), échut par le sort aux fils de Zabulon, selon leurs familles. La limite de leur héritage s’étendait jusqu’à Sarid. Elle montait à l’occident vers Mereala, et touchait à Dabbesscheth, puis au torrent qui coule devant Jokneam. De Sarid elle tournait à l’orient, vers le soleil levant (de l’autre côté du Jourdain), jusqu’à la frontière de Kisloth-Thabor, continuait à Dabrath, et montait à Japhta. De là elle passait à l’orient par Giittha-Hépher, par Ittfha-Katsin, continuait à Rimmon et se prolongeait jusqu’à Néa. Elle tournait ensuite du côté du nord vers Hannathon, et aboutissait à la vallée de Jiphthach-El. De plus, Kattath, Nebaal, Schimron, Jideala, Bethléhem…: Douze villes et villages. Tel fut l’héritage des fils de Zabulon, selon leurs familles, ces villes-là et leurs villages. Zabulon ne chassa pas les habitants de Kitron, ni les habitants de Nahalol, ni les habitants de Gueschur, et les Cananéens habitèrent au milieu de Zabulon, mais ils furent assujettis à un tribut. (Il manque sept villes sur douze ; de plus Bethléhem était sur le territoire de Juda. Les villes citées ne peuvent être situées ! Selon les bénédictions de Jacob-Israël : Gen.49 : 13, Zabulon devait habiter sur les côtes des mers : la grande mer à l’occident, et les deux côtés de la mer de Galilée à l’orient. Esaïe 8 :23 et Matthieu 4 :12-16, le territoire de Zabulon et celui de Nephthali s’étendaient au-delà du Jourdain ; Bethsaïda et la vraie Capharnaüm était sur leur territoire au-delà du Jourdain, à l’orient de celui-ci !) Ces deux tribus occupaient, au-delà du Jourdain, et de la mer de Galilée, le territoire des Gueschuriens et celui des Maacathiens. Ceux-ci étaient des Héviens et leur territoire s’étendait jusqu’au pied de l’Hermon. C’est au-delà de leur territoire que se situait le Basan, et ce dernier ne touchait donc pas à la mer de Galilée. Le plan des douze tribus que nous trouvons dans nos Bibles, est totalement erroné au-delà de Manassé. Néanmoins, n’ayant pas à ma disposition des textes antiques me permettant de délimiter chacun des territoires avec exactitude, je continue de les citer tels qu’ils sont délimités dans nos Bibles. Pour les révélations contenues dans le sens allégorique des récits, seuls les territoires de Juda, d’Ephraïm, de Zabulon et de Nephthali, en plus de ceux d’au-delà du Jourdain, ont de l’importance.) Le territoire d’Issacar La quatrième part échut par le sort aux fils d’Issacar, selon leurs familles. Leur limite passait par Jizréel, Kesullot, Sunem, Hapharvaïm, Schion, Anacharath, Rabbith, Kischjon, Abets, Réneth, En-Gannim, En-Hadda, et Beth-Schémesch, et aboutissait au Jourdain : 16 villes et villages. Tel fut l’héritage des fils d’Issacar, selon leurs familles, ces villes-là et leurs villages (ici aussi il manque des noms de villes et villages). Territoire d’Aser La cinquième part échut par le sort à la tribu des fils d’Aser, selon leurs familles. Leur limite passait par Helkath, Hali, Béthen, Acschaph, Allamélec, Amead et Mischeal ; elle touchait, vers l’occident au Carmel et au Schichor-Libnath ; puis elle tournait du côté de l’orient à Beth-Gagon, atteignait Zabulon et la vallée de Jiphth-El au nord de Beth-Enek et de Neïel, et se prolongeait vers Cabul, à gauche, et vers Ebron, Rehob, Hammon et Kana, jusqu’à Sidon la grande. Elle tournait ensuite vers Rama jusqu’à la ville forte de Tyr, et vers Hosa, pour aboutir à la mer, par la contrée d’Aczib. De plus, Acre, Aphek et Rehob : 22 villes et villages. Tel fut l’héritage de la tribu des fils d’Aser, selon leurs familles, ces villes-là et leurs villages (ici aussi des noms de villes manquent, plusieurs sont inconnues et certaines appartiennent à d’autres tribus). Le territoire de Nephthali Le sixième part échut par le sort aux fils de Nephthali, selon leurs familles. Leur limite s’étendait depuis Héleph, depuis Allon, par Tsanannime, Adami-Néked et Jabneel, jusqu’à Lakkum, et elle aboutissait au Jourdain. Elle tournait vers l’occident à Aznoth-Thabor, et de la continuait à Hakkok ; elle touchait à Zabulon du côté du midi, à Aser du côté de l’occident, au-delà du Jourdain, elle touchait à Manassé. Les villes fortes étaient Tsiddim, Tser, Hammath, Rakkam, Kinnéreth, Adama, Edréï, En-Hatsor, Jireon, Migdal-El, Horem, Beth-Anath et Beth-Schémesch : 19 villes et villages. Nephthali ne chassa pas les habitants de Beth-Schémesch, ni les habitants de Beth-Anath, ni les habitants de Maaca, et il habita au milieu des Cananéens, habitants du pays, mais les habitants de Beth-Schémesch et de Beth-Anath furent assujettis à un tribut. Les fils d’Israël ne purent vaincre les Gueschuriens et les Maacathiens, qui on habité au milieu d’Israël jusqu’à ce jour. (Il manque des noms de villes et villages ; et comme pour Zabulon, Esaïe 8 :23 et Matthieu 4 :12-16 révèlent que le territoire de Nephthali se situait au-delà du Jourdain et de la mer de Kinnéreth.) Le territoire de Dan La septième part échut par le sort à Dan, selon leurs familles. La limite de leur héritage comprenait Tsorea, Eschtaol, Ir-Schémesch, Schalabbin, Ajalon, Jithla, Elon, Thimnatia, Ekron, Eltheké, Guibbethon, Baalath, Jéhud, Bené-Barak, Gath-Rimmon, Me-Jarkon et Rakkon, avec le territoire vis-à-vis de Japho. (Ces villes sont sur le territoire de Juda et Ephraïm, que les Danites occupèrent jusqu’à ce qu’ils conquièrent dans le nord leur propre territoire, entre le territoire de Sidon et le mont Hermon, et qui devait s’étendre jusqu’à Hamath, sur le fleuve Euphrate, selon le partage de Josué.) Le territoire de Dan s’étendit hors de chez eux : les fils de Dan montèrent et combattirent contre Laïs ; ils s’en emparèrent et la frappèrent du tranchant de l’épée ; ils en prirent possession et s’y établirent, et l’appelèrent Dan, du nom de Dan, leur père. Tel fut l’héritage de la tribu des fils de Dan, selon leurs familles, ces villes-là et leurs villages. Les Cananéens repoussèrent dans la montagne les fils de Dan, et ne les laissèrent pas descendre dans la plaine. Descendance de Juda Voici la descendance de Juda : Er, Onan, Schela ; ces trois lui naquirent de la fille de Schua, la Cananéenne. Er, le premier-né de Juda, et Onan, étaient méchants aux yeux de Jéhovah, qui les fit mourir. Tamar, belle-fille de Juda, lui enfanta Pérets et Zérach. Total des fils de Juda : cinq. Fils de Schéla : Er, père de Léca ; Laeda, père de Marèscha ; les familles du tissage de byssus appartenant à la maison d’Aschibéa ; Jokim et les hommes de Cozeba, Joas et Saraph, qui furent maître de Moab puis revinrent à Bethléhem : ce sont des choses anciennes. C’étaient des potiers et les habitants des parcs, des enclos où ils habitaient près du roi, adonnés à son ouvrage. Fils de Pérets : Hetsron et Hamul. Fils de Zérach : Zimri, Ethan, Héman, Calcol et Dara. En tout cinq. Fils de Carmi : Acan, qui troubla Israël lorsqu’il commit une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. (Carmi était fils de Zabdi, qui descendait de Zérach. Celui-ci était déjà né lorsque Jacob descendit en Égypte avec tous les siens. Ils y restèrent deux cent huit ans, auxquels il faut ajouter les quarante années de désert, avant qu’Acan ne commette sa faute. Plusieurs générations ne sont donc pas citées entre Zérach et Carmi.) Fils d’Ethan : Azaria. Fils qui naquirent à Hetsron : Jérachmeel, Aram et Kelubal. Ensuite, Hetsron alla vers la fille de Makir, père de Galaad, et il avait soixante ans lorsqu’il la prit ; elle lui enfanta Segub, Segub engendra Jaïr, qui eut vingt-trois villes dans le pays de Galaad. Les Gueschuriens et les Syriens leur prirent les bourgs de Jaïr avec Lanaath et les villes de son ressort, soixante villes. Toutes celles-là étaient de Makir, père de Galaad. Après la mort de Hetsron à Bethléhem Ephrata, Abija, femme de Hetsron, lui enfanta Aschchur, père de Tekoa. Aschchur, père de Tekoa, eut deux femmes, Helea et Naara lui enfanta Achuzzam, Hépher, Thémeni et Achaschthari : ce sont là les fils de Naara. Fils de Heléa : Tséreth, Tsochar, Ethnan, Kots et Jaebets. Kots engendra Anub et Hatsobéba, et les familles d’Acharchel, fils d’Harum. Jaebets était plus considéré que ses frères : sa mère lui donna le nom de Jaebets, en disant : C’est parce que je l’ai enfanté avec douleur. Jaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant. Si vraiment tu me bénis et agrandis mon territoire, si ta main est avec moi, alors tu feras que je ne souffre pas de mon malheur (son malheur était de porter ce nom, qui signifie « souffrance », « affligé »). Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé. Les fils de Jerachmeel, premier-nés de Hetsron, furent Ram, le premier-né, Buna, Oren et Otsem, nés d’Achija. Jerachmeel eut une autre femme, nommée Athara, qui fut mère d’Onam. Les fils de Ram, premier-né de Jerachmeel, furent Maats, Jamin et Eker. Les fils d’Onam furent : Schammaï et Jada. Fils de Schammaï : Nadab et Abischur. Le nom de la femme d’Abischur était Abigaïl, et elle lui enfanta Achban et Molid. Fils de Nadab : Seled et Appaïm. Seled mourut sans avoir de fils. Fils d’Appaïm : Jischeï. Fils de Jischeï : Scheschan. Fils de Scheschan : Achaï Fils de Jada, frère de Schammaï : Jéther et Jonathan. Jéther mourut sans avoir de fils. Fils de Jonathan : Péleth, Zaza et Scheschan. Scheschan n’eut pas de fils, mais il eut des filles. Scheschan avait un esclave égyptien nommé Jarcha. Et Scheschan donna sa fille pour femme à Jarcha, son esclave, à qui elle enfanta Attaï. Attaï engendra Nathan ; Nathan engendra Zabad ; Zabad engendra Ephlal ; Ephlal engendra Obed ; Obed engendra Jéhu ; Jéhu engendra Azaria ; Azaria engendra Halets ; Halets engendra Elesa ; Elesa engendra Sismaï ; Sismaï engendra Schallum ; Schallum engendra Jekamja ; Jekamja engendra Elischama. Ce sont là les fils de Jérachmeel, premier-né d’Hetsron. Aram, fils de Hetsron, engendra Amminadab. Amminadab engendra Naschschon, prince de Juda. Naschschon engendra Salmon, Salmon engendra Boaz. Boaz engendra Obed. Obed engendra Isaï. Isaï engendra Eliab, son premier-né, Abinadab le second, Schimea le troisième, Nethaneel le quatrième, Raddaï le cinquième, Otsem le sixième, David le septième. Leurs sœurs étaient : Tsruja et Abigaïl. Fils de Tseruja : Abischaï, Joab et Asaël, trois. Abigaïl enfanta Amasa ; le père d’Amasa fut Jéther, l’Ismaélite. Descendance de Caleb, adopté par la tribu de Juda Caleb, fils de Jethro, engendra de sa femme Azuba Jérioth. Elle eut encore pour fils Jescher, Schobad, et Ardon. Puis Azuba mourut et Caleb prit pour femme Ephrath, qui lui enfanta Hur. Egla, concubine de Caleb, enfanta Haran, Motsa et Gazez. Maaca, concubine de Caleb, enfanta Schéber et Tirchana. Elle enfanta encore Schaph, père de Madmanna, et Scheva, père de Macbeda et père de Guibea. La fille de Caleb était Acsa (douze fils et une fille ! Ses fils et sa fille descendaient aussi de Juda, car ses femmes et concubines étaient Judéennes). Hur, premier-né d’Ephrath, engendra Uri ; et Schobal, père de Kirjath-Jearim ; Salma, père de Bethléhem (ce qui signifie que David et Jésus descendaient aussi de Caleb, le madianite !); Hareph, père de Beth-Gader. Uri engendra Betsaléel. Les fils de Schobal, père de Kirjeath-Jearim, furent : Haroé, Hatsi-Hammenuhot et Reaja. Les familles de Kirjath-Jearim furent les Jethriens, les Puthiens, les Schumathiens et les Mischraïens ; de ces familles sont sortis les Tsoreathiens et les Eschthaoliens. Fils de Salma : Bethléhem et les Nethophatiens, Athoth-Beth-Joab, Hatsi-Hammachthi, et les Tsoreïens ; et les familles des scribes demeurant à Jaebets, les Tsireathiens, les Schimeathiens et les Sucathiens. Reaja, fils de Schobal, engendra Jachath ; Jachath engendra Achumaï et Lahad. Ce sont les familles des gens de Tsoreath. Voici les descendants de Hur, père d’Etham ; Jizréel (en Juda, si ce n’est pas fautif), Jisma et Jidbach : le nom de leur sœur était Hatselelponi. Penuel était père de Guédor, et Ezer père de Huscha. Ce sont là les fils de Hur, premier-né d’Ephrat et père de Salma, père de Bethléhem. Tous ceux-là sont fils de Caleb. (David est le douzième depuis Juda, dont la tribu reçut le sceptre de la royauté, ce qui signifie : A la fin des temps, désigné par le nombre 12, Christ, dont David est une figure, recevra le sceptre de la royauté, et donc que le royaume voulu par Dieu sera constitué dans le ciel. En additionnant toute l’ascendance de David jusqu’à Juda, y compris Caleb et sa descendance, nous arrivons au nombre 144, 12x12, pour indiquer que le royaume de Dieu sera constitué de Jésus-Christ et des fils de l’homme rachetés d’entre tous les peuples de la terre. Pour arriver à ce nombre, qui est celui du texte original, j’ai tenu compte des noms qui manquent, de certaines doublures et de certains noms de lieux cités comme noms de personnes.) Les fils de Kenaz Fils de Kenaz, frère cadet de Caleb : Othniel et Seraja. Fils d’Othniel : Hathat et Monothaï. Monothaï engendra Ophra. Séraja engendra Joab, père de la Vallée-des-Artisans, car il y avait là beaucoup d’artisans, et Kelub et Schucha. Kelub, frère de Schucha, engendra Mechir, qui fut père d’Eschthon, et Iru, Ela et Naam. Eschton engendra la maison de Rapha, Paséach, et Thecschinna, père de la Ville-du-Serpent-d’Airain. Ceux-ci sont les hommes de Réca. Ira engendra Jehalleléel. Fils de Jehalleléel : Ziph, Sipha, Thirja et Asreel. Ela engendra Esrah. Fils d’Esrah : Jether, Méred, Epher et Jalon. Et ceux-ci sont les fils de Bilja, fille de Pharaon qu’avait prise Méred : Miriam, Schummaï, et Jisbach, père d’Eschthemoa. Et sa femme, la Judéenne, enfanta Jéred, Héber, père de Soco, et Jekuthiel, père de Zanoach. Naam engendra Hodija, Nacham, Simon et Jischel. Fils de la femme d’Hodija, sœur de Nacham (et demi-sœur d’Hodija ?) : le père de Kehila, le Gamite, et d’Eschthemoa, le Maakatite. Fils de Simon : Amnon, Rinna, Ben-Hanan et Thilon. Fils de Jischel : Zocheth et Ben-Zocheth. Ce sont là les fils de Kénaz, frère cadet de Caleb (42 : sa descendance désigne la multitude de tous les peuples qui sera arrachée à la puissance du diable. C’est pour donner cette révélation que sa descendance vécut sur le territoire de Juda, sans appartenir à la tribu de Juda, comme le fut son frère Caleb.) Les fils de David Voici les fils de David, qui lui naquirent à Hébron : le premier-né, Amnon, d’Achinoam de Jizréel ; le second Kileab, d’Abigaïl de Carmel ; le troisième Absalom, fils de Maaca, fille de Talmaï, roi de Gueschur ; le quatrième, Adonija, fils de Haggith ; le cinquième, Schephatia, fils d’Abithaï ; le sixième, Jithream, fils d’Egla. Ces six lui naquirent à Hébron. Il régna là sept ans et six mois. David prit encore des concubines et des femmes de Jérusalem, après qu’il fut venu d’Hébron, et Il lui naquit encore des fils et des filles. Voici les noms de ceux qui naquirent à Jérusalem : Schammua, Schobab, Nathan, et Salomon, le fils de Bath-Schéba, fille d’Ammiel ; Jibhar et Japhia : six. Ce sont là tous les fils de David. Et Tamar était leur sœur (12 fils et une fille !). (Dans nos Bibles, selon qu’on lit 2 Samuel 5 :14-16 ou 1 Chroniques 3 :5-9, leur nombre et l’orthographe diffèrent, suite aux manipulations des textes. Mais le fait qu’il n’est cité le nom que d’une seul fille, alors qu’il en a eu plusieurs, et qu’il a eu six fils à Hébron, est clair : c’est pour réaliser cette figure de 12 fils et une fille, qui se répète constamment dans l’Écriture, qu’à Jérusalem il en a aussi eu six, et non pas neuf. N’oublions pas qu’Hébron fut donné à Caleb, et que Caleb n’était pas Juif. Et c’est donc toujours pour donner cette révélation : le règne de Christ sera constitué de Juifs et de non Juifs, de fils de l’homme de son peuple et du monde païen. La supériorité du peuple Juif sur les autres nations ne réside que dans le fait que Dieu s’en est servi pour lui confier ses oracles, expliqua Paul. C’est précisément ce qui dérangeait les docteurs juifs qui falsifièrent l’Écriture.) Fils de Salomon : Roboam ; fils de Roboam : Abija ; fils d’Abija : Asa ; fils d’Asa : Josaphat ; fils de Josaphat : Joram et Achazia ; fils d’Achazia Joas ; fils de Joas : Amatsia. Fils de Joram : Osias ; fils d’Osias, Jotham ; fils de Jotham : Achaz ; fils d’Achaz : Ezéchias ; fils d’Ezéchias : Manassé ; fils de Manassé : Amon ; fils d’Amon : Josias. Fils de Josias : Joachaz, le premier-né ; le second Eliakim, dont le nom fut changé en celui de Jojakim ; le troisième Matthania, dont le nom fut changé en celui de Sédécias. Fils de Jojakim : Jéconias, dont le nom fut changé en celui de Jojakin. Jéchonias, captif à Babylone, engendra Schealtiel ; Schealtiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abiud ; Abiud engendra Eliakim ; Eliakim engendra Azor. (Dans nos Bibles, en 1 Chroniques ch. 3, à partir de « Fils de Zorobabel », la suite est un faux.) Les fils de Simeon Fils de Simeon : Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül. Fils de Saül : Schallum, Michma ; Hammuel, son fils, Zaccur, son fils. Schimeï, son fils. Schimeï eut seize fils et filles. Ses frères ne se multiplièrent pas autant que les fils de Schiméi. Ils habitèrent à Beer-Scheva, à Molada, à Hatsar-Schual, à Bilha, à Etsem, à Tholad, à Bethuel, à Horma, à Tsiklag, à Beth-Marcaboth, à Hatsar-Susim, à Beth-Bireï et à Schaarim. Ce furent là leurs villes et leurs villages jusqu’au règne de David. Ils avaient encore Etham, Aïn, Rimmon, Thoken et Ashan, cinq villes et tous les villages aux environs de ces villes, jusqu’à Baalath. Voilà leurs habitations, conformément à leurs registres de familles. Meschobad, Jamlee, Joscha, fils d’Amatsia, Joël, Jéhu, fils de Joschibia, fils de Séraja, fils d’Asiel ; EljoenaÏ, Jaakoba, Jeschochaja, Asaja, Adiel, Jesimiel, Benaja, Ziza, fils de Allon, fils de Jedaeja, fils de Schimri, fils de Schemaeja. Ceux-là, désignés par leurs noms, étaient princes dans leurs familles, et leurs maisons prirent un grand accroissement. Ils allèrent du côté de Guédor jusqu’à l’orient de la vallée, afin de chercher des pâturages pour leurs troupeaux. Ils trouvèrent de bons et gras pâturages, et un pays vaste, tranquille et paisible, car ceux qui l’habitaient auparavant descendaient de Cham (Canaan). Ces hommes, inscrits par leurs noms, arrivèrent du temps d’Ézéchias, roi de Juda ; ils attaquèrent leurs tentes et leurs refuges qui se trouvaient là, ils les dévouèrent par interdit jusqu’à ce jour, et ils s’établirent à leur place, car il y avait là des pâturages pour leurs troupeaux. Il y eut aussi des fils de Simeon qui allèrent à la montagne de Séïr, au nombre de cinq cents hommes. Ils avaient à leur tête Pelattha, Neera, Rephaja et Uziel, fils de Jischeï. Ils battirent le reste des réchappés d’Amalek, et ils s’établirent là jusqu’à ce jour. (Après la chute du royaume des dix tribus, bon nombre des autres tribus avaient rejoint le royaume de Juda. C’est ainsi que des membres des dix tribus furent déportés à Babylone et revinrent avec les Judéens et les Benjamites dans le pays. Toutefois, Esdras ne reprit des annales du royaume de Juda, que ce qui était nécessaire pour savoir si les exilés qui revinrent descendaient bien de l’un ou l’autre fils d’Israël. C’est ce qui explique les sauts de générations que l’on constate.) Les descendants de Ruben Voici les fils de Ruben, premier-né d’Israël. Ruben était le premier-né d’Israël, mais parce qu’il souilla la couche de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né. Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince (de Dieu : David) ; mais le droit d’aînesse est à Joseph (selon les bénédictions de Jacob et Moïse sur ce fils d’Israël : Genèse 49 :22-26 et Deutéronome 33 :13 :17). Les fils de Ruben, premier-né d’Israël, sont : Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. Fils de Joël : Schemaeja, son fils ; Schimeï, son fils ; Michée, son fils, Reaja, son fils, Baalath, son fils ; Beéra, son fils, que Tilgath-Puleser, roi d’Assyrie, emmena captif : il était prince des Rubénites. Les frères de Beéra, d’après leurs familles, tels qu’ils sont enregistrés dans les généalogies selon les générations : le premier Jeïel, le second Zacharie, et Béla, fils d’Achaz, fils de Schemaeja, fils de Joël. Béla habitait jusqu’à l’entrée du désert depuis le fleuve Euphrate, car leurs troupeaux étaient nombreux dans le pays de Galaad. Du temps de Saül, les Rubénites firent la guerre aux Agaréniens, qui tombèrent entre leurs mains ; et ils habitèrent dans leurs tentes, sur tout le côté oriental de Galaad. Les descendants de Gad Les fils de Gad habitaient vis-à-vis des Rubénites, dans le pays de Basan jusqu’à Salca : Joël, le premier, Schapham, le second, Jaenaï et Schaphat en Basan. Leurs frères, d’après les maisons de leurs pères : Michaël, Meschullam, Scheba, Joraï, Jaecan, Zia et Eber : Sept. Ils étaient fils d’Abigaïl, fils de Hur, fils de Jaroach, fils de Galaad, fils de Michaël, fils de Jeschichaï, fils de Jachdo, fils de Buz. Achi, fils d’Abdiel, et petit-fils de Guni, était chef des maisons de leurs pères. Ils habitaient en Galaad, en Basan, et dans les villes de leur ressort, et dans les banlieues de Saron jusqu’à leurs extrémités. Ils furent tous enregistrés dans les généalogies du temps de Jotham, roi de Juda et du temps de Jéroboam, roi d’Israël. Les descendants de Manassé Voici les descendants de Manassé : Fils de Manassé Makir, qu’enfanta sa concubine syrienne ; elle enfanta Makir, père de Galaad. Makir prit une femme, fille de Huppim, fils de Schupham. Le nom de sa femme était Maaca. Maaca, femme de Makir, enfanta un fils et l’appela du nom de Péresch ; le nom de son frère était Schéresch, et ses fils étaient Ulam et Rékem. Fils d’Ulam : Bedan. Fils de Galaad : Jézer, Hélek, Asriel, Sichem, Schemida, Hépher. Fils de Hépher : Tselophchad, qui n’eut pas de fils, mais qui eut des filles : Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa. Les fils de Schemida étaient : Achjan, Sichem, Libni et Anjam. Ce sont là les fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé. Sa sœur Hammoléketh enfanta Ischhod, Abiézer et Machia. Les fils de la demi-tribu de Manassé habitaient dans le pays au-delà du Jourdain, depuis Baan jusqu’à Baal-Hermon et à Senir, et à la montagne d’Hermon ; ils étaient nombreux. Voici les chefs des maisons de leurs pères : Epher, Jischaï, Elief, Azariel, Jérémie, Hodavia et Jachdiel, vaillants hommes, gens de renom, chefs des maisons de leurs pères. Les fils de Ruben, des Gadites et de la demi-tribu de Manassé, avaient de vaillants hommes, portant le bouclier et l’épée, tirant l’arc, et exercés à la guerre, au nombre de quarante-quatre mille sept cents trente, en état d’aller à la guerre. Ils firent la guerre aux Agaréniens, à Jethur, à Naphisch et à Nodab. Ils reçurent du secours contre eux, et les Agaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés entre leurs mains. Car, pendant le combat, ils avaient crié à Jéhovah, qui les exauça, parce qu’ils s’étaient confiés en lui. Ils prirent leurs troupeaux, cinq mille chameaux, vingt-cinq mille brebis, deux mille ânes et dix mille âmes d’hommes, car il y eut beaucoup de morts, parce que le combat venait de Jéhovah. Et ils s’établirent à leur place jusqu’au temps où ils furent emmenés captifs. Car ils péchèrent contre Jéhovah, le Dieu de leurs pères, ils se prostituèrent en servant les dieux des peuples du pays que Jéhovah avait détruit devant eux. Et Jéhovah, le Dieu d’Israël, excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et Tilgath-Pilnéser emmena captifs les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à Chalach, à Chador, à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés jusqu’à ce jour. Les descendants d’Ephraïm Voici la descendance d’Ephraïm. Fils d’Ephraïm : Schutélah, Béker et Taschan. Fils de Schutélah : son fils Eran ; son fils Béred ; son fils Tachath : son fils Zabad ; son fils Schutélah ; ses fils Ezer et Elead. Les hommes de Gath, nés dans le pays, les tuèrent parce qu’ils étaient descendus pour prendre leurs troupeaux. Schutélah, leur père, fut longtemps dans le deuil, et ses frères vinrent pour le consoler. Puis il alla vers sa femme, et elle conçut et enfanta un fils ; il l’appela du nom de Béria, parce que le malheur était dans sa maison. Il eut pour fille Schééra, qui bâtit Beth-Horon la basse et Beth-Horon la haute, et Uzzen-Schééra. Fils de Tachan : son fils Réphach ; son fils Réscheph ; son fils Taschan ; son fils Laeda ; son fils Ammihud ; son fils Elischama ; son fils Nun ; Nun engendra Josué. Les fils d’Ephraïm avaient en propriété et pour habitation Bethel, et les villes de son ressort ; à l’orient Naaran ; à l’occident Guézer et les villes de son ressort, jusqu’à Aï, et les villes de son ressort. Les fils de la demi-tribu de Manassé possédaient Beth-Schean et les villes de son ressort ; Thanach, et les villes de son ressort, Meguiddo et les villes de son ressort. Ce fut dans ces villes qu’habitèrent les fils de Joseph. Les descendants de Zabulon Fils de Zabulon : Zéred, Elon et Jahiel. Les descendants de Nephthali Fils de Nephthali : Jahtseel, Guni, Jetser et Schillem, fils de Belha. Les descendants de Dan Fils de Dan : Schumcham. Fils de Schuscham : Huppim et Schuppim. Fils d’Ir : Huschim et Acher. Les descendants de Lévi Voici les fils de Lévi. Fils de Lévi : Guerschom, Kehath et Merari. Fils de Guerschom : Libni et Schimeï. Fils de Libni : Jachath, son fils ; Zimma, son fils ; Iddo, son fils ; Zérach, son fils ; Jeathraï, son fils. Fils de Kehath : Amram, Jitsear, Hébron, Uziel et Amminadab, fils d’Amram ; Aaron et Moïse, leur sœur était Marie. Fils d’Aaron : Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar. Eléazar engendra Phinée, Phinée engendra Abischua ; Abischua engendra Bukki ; Bukki engendra Uzzi ; Uzzi engendra Zérachia ; Zérachia engendra Merajoth ; Merajoth engendra Azaria ; Azaria engendra Amaria ; Amaria engendra Achitub ; Achitub engendra Tsadok ; Tsadok engendra Achimaats et Schallum. Achimaats engendra Azaria ; Azaria engendra Jochanan ; Jochanan engendra Azaria, qui exerça le sacerdoce dans la Maison que Salomon bâtit à Jérusalem. Schallum engendra Hilkia ; Hilkia engendra Azaria ; Azaria engendra Seraja ; Seraja engendra Jehotsadak et Esdras, le scribe. Jehotsadak s’en alla quand Jéhovah emmena en captivité Juda et Jérusalem par Nébucadnetsar. Jehotsadak engendra Josué, le souverain sacrificateur qui revint de Babylone avec Zorobabel à l’issue des soixante-dix ans de captivité. (Cette table ne donne pas la succession ininterrompue des sacrificateurs d’Aaron à la déportation de Jotsadak, comme l’ont pensé certains exégètes. Plusieurs grands sacrificateurs ne sont pas cités : Eli, auprès duquel Samuel fut élevé ; Achimélec, fils d’Achitub, qui fut tué par le roi Saül ; Abiathar, fils d’Achimélec, que Salomon dépouilla de ses fonctions, parce qu’il avait pris part à la conspiration d’Adonija ; Jehojada, qui éleva le jeune roi Joas. Cette table généalogique est destinée à donner l’ascendance de deux grands hommes de Dieu, qui jouèrent un rôle important dans le sens allégorique de l’histoire des fils d’Israël : Josué, fils de Jotsadak, et Esdras, le scribe. Ce sont les 42èmes cités depuis Lévi ; connaissant l’usage de ce nombre dans l’Écriture, et sa signification, ce n’est pas le fait du hasard ! Jusqu’à Achimaats et Schallum, fils de Tsadok, qui est le douzième depuis Aaron, la généalogie est complète. Ensuite elle cite quatre générations issues de Tsadok par Achimaats, le fils aîné de Tsadok, puis elle en vient à la lignée dont sont issus Jotsadak et Esdras. Profitant d’un homonyme, elle saute les générations pour en venir à un lointain descendant de Schallum fils de Tsadok qui porte le même nom, et qui vécut quatre générations avant la déportation à Babylone de Jéhotsadak. Jéhotsadak était encore très jeune, quand il fut déporté avec Séraja, son père, et le reste du peuple, en la onzième année de Sédécias, car Séraja était toujours en fonction. Esdras est fils de Séraja : Esdras 7 :1-6. Frère cadet de Jéhotsadak: 1 Chron. 6 :14, Esdras vécut très vieux, puisqu’il vivait encore au temps de Néhémie. Il mourut probablement plusieurs mois après l’assassinat de Néhémie, en 433 avant notre ère.) Fils d’Amminadab fils de Kehath : Koré, son fils, Assir, son fils, Elkana, son fils ; Ebjasaph, son fils ; Assir, son fils ; Tachath, son fils ; Uriel, son fils ; Ozias, son fils ; Saül, son fils ; Elkana, son fils. Fils d’Elkana : Amasaï et Achimoth. Fils d’Amasaï : Elkana, son fils ; Tsophaï, son fils ; Nachath, son fils ; Eliab, son fils ; Jérocham, son fils ; Elkana son fils ; Samuel, son fils, et les fils de Samuel : Joël, le premier-né, et Abija (cette formule désigne à chaque fois le fils du précédent cité). Fils de Merari : Machli et Muschi. Fils de Machli : Libni, son fils ; Schimeï, son fils ; Uzza, son fils ; Schimeï, son fils ; Hagguïa, son fils ; Asaja, son fils. Généalogie des chantres Voici ceux que David établit pour la direction du chant dans la Maison de Jéhovah, depuis que l’Arche eut un lieu de repos : ils remplirent les fonctions de chantre devant le Tabernacle, la Tente du rendez-vous, jusqu’à ce que Salomon eut bâti la Maison de Jéhovah à Jérusalem, et ils faisaient leur service d’après la règle qui leur était prescrite (ce texte prouve bien que David fit transporter la Tente du rendez-vous avec l’Arche à Jérusalem !). Voici ceux qui officiaient avec leurs fils : D’entre les fils des Kéhatites : Héman, le chantre, fils de Joël, fils de Samuel, fils d’Elkana, fils de Jérocham, fils d’Eliab, fils de Nachath, fils de Tsophaï, fils d’Elkana, fils d’Amasaï, fils d’Elkana, fils de Saül, fils d’Ozias, fils d’Uriel, fils de Thachath, fils d’Asir, fils d’Ebjasaph, fils d’Elkana, fils de Koré, fils d’Amminadab, fils de Kehath, fils de Lévi, fils d’Israël. Asaph, son frère, se tenait à sa droite. Asaph était fils de Bérékia, fils de Schimea, fils de Micaël, fils de Baaséja, fils de Malkia, fils d’Ethni, fils de Jeathrai, fils de Zérach, fils d’Adaja, fils d’Ethan, fils d’Iddo, fils de Joach, fils de Zemma, fils de Schimeï, fils de Jachath, fils de Libni, fils de Guerschom, fils de Lévi. Ethan, leur frère, se tenait à sa gauche. Ethan était fils de Kischi, fils d’Abdi, fils de Malluc, fils de Haschabia, fils d’Amatsia, fils de Hilkia, fils d’Amtsi, fils de Bani, fils de Schémer, fils de Malchi, fils de Merari, fils de Lévi. (« Fils de Muschi » » est une surcharge, il était frère de Machli : Exode 6 :19. Il manque une dizaine de générations. Les versets 50 à 53 du ch.6 de 1 Chroniques sont une répétition en surcharge.) Aaron et ses fils offraient les sacrifices sur l’Autel des holocaustes et l’encens sur l’Autel des parfums, ils remplissaient toutes les fonctions dans le lieu très saint, et faisaient l’expiation pour Israël, selon tout ce qu’avait ordonné Moïse, serviteur de Jéhovah. Les habitations des Lévites Les fils d’Israël donnèrent aux Lévites, par le sort, des villes et leurs banlieues, comme Jéhovah l’avait ordonné à Moïse. Ils donnèrent de la tribu des fils de Juda et de la tribu des fils de Siméon, les villes qui vont être désignées par leur nom, et qui furent pour les fils d’Aaron, d’entre les fils des Kéhatites, car le sort les avait désignés les premiers. Ils leur donnèrent Kirjath-Arba, qui est Hébron, dans la montagne de Juda, et la banlieue qui l’entoure : Arba était le père d’Anak. Mais le territoire de la ville et ses villages furent accordés à Caleb, fils de Jethro, pour sa possession. Ils donnèrent donc aux fils du sacrificateur Aaron la ville de refuge pour les meurtriers, Hébron et sa banlieue, et Libna et sa banlieue, Jattir et sa banlieue, Eschthemoa et sa banlieue, Holon et sa banlieue, Debir et sa banlieue, Aïn et sa banlieue, Jutta et sa banlieue et Beth-Schémesch et sa banlieue : neuf villes de ces deux tribus. Et de la tribu de Benjamin, Gabaon et sa banlieue, Guéba et sa banlieue, Anathoth et sa banlieue, et Allom et sa banlieue : quatre villes. Total des villes des Lévites et sacrificateurs : treize villes et leurs banlieues. Les Lévites appartenant aux autres fils de Kehath, eurent par le sort des villes de la tribu d’Ephraïm. On leur donna la ville de refuge pour les meurtriers, Sichem et sa banlieue, dans la montagne d’Ephraïm. Guézer et sa banlieue, Kibtsaïn et sa banlieue, et Beth-Horon et sa banlieue : quatre villes. De la tribu de Dan, Eltheké et sa banlieue, Guibbethon et sa banlieue, Ajalon et sa banlieue, Gath-Rimmon et sa banlieue, Leschem et sa banlieue, et la ville de refuge pour les meurtriers, Bérotha : six (et non pas quatre !) (A l’exception des deux dernières, ces villes sont celles que les Danites occupèrent momentanément, en attendant de prendre possession de leur héritage au nord du pays. C’est dans le nord, au-delà de Laïs-Dan, entre Damas et Hamath, que se trouvait la quatrième ville de refuge, Bérotha. En y ajoutant les trois d’au-delà du Jourdain, les villes de refuge étaient au nombre de sept ; les villes des Lévites étaient 49, et non pas 48 ! Le partage du pays réalisé par Josué, allait du torrent d’Égypte à Hamath sur l’Euphrate. Mais la domination des fils d’Israël ne s’étendit jusqu’à l’Euphrate, que sous les règnes de David et Salomon.) Et de la demi-tribu de Manassé, Thanac et sa banlieue, et Bileam et sa banlieue : deux villes. Total des villes pour les autres fils de Kehath : 12 (et non pas dix ! les descendants de Kehath étaient 25 (7). On donna aux fils de Guerschom, d’entre les familles des Lévites : de la demi-tribu de Manassé, la ville de refuge pour les meurtriers, Golan en Basan et sa banlieue, et Beschthra et sa banlieue : deux villes. De la tribu d’Issacar, Kischjon et sa banlieue, Dabrath et sa banlieue, Jarmuth et sa banlieue, et En-Gammim et sa banlieue : quatre villes. De la tribu d’Aser, Mischeal et sa banlieue, Abdon et sa banlieue, Helkath et sa banlieue, et Rehov et sa banlieue : quatre villes. De la tribu de Nephthali, la ville de refuge pour les meurtrier, Kédesch en Galilée et sa banlieue, Hammoth-Dor et sa banlieue : deux villes (et non pas trois). Total des villes des Guerschonites, selon leurs familles : douze villes et leurs banlieues. On donna au reste des Lévites, qui appartiennent aux familles des fils de Merari : de la tribu de Zabulon. Jokneam et sa banlieue, Karta et sa banlieue, Dimna et sa banlieue, et Nahalal et sa banlieue : quatre villes. De la tribu de Ruben, la ville de refuge pour les meurtriers, Betser et sa banlieue, Jahtsa, et sa banlieue, Kédémoth et sa banlieue, et Méphaath et sa banlieue : quatre villes. Et de la tribu de Gad, la ville de refuge pour les meurtriers, Ramoth en Galaad et sa banlieue, Mahanaïm et sa banlieue, Hesbon et sa banlieue, et Jaezer et sa banlieue : en tout quatre villes. Total des villes qui échurent par le sort aux fils de Merari selon leurs familles, formant le reste des familles de Lévites, douze villes. Total des villes de Lévites au milieu des propriétés des fils d’Israël : quarante-neuf, et leurs banlieues, dont sept étaient des villes de refuge pour les meurtriers involontaires. Chacune de ces villes avait sa banlieue qui l’entourait ; il en était de même pour toutes ces villes. Dénombrement et fonctions des Lévites au temps de David David était vieux et rassasié de jours, et il établit son fils Salomon comme roi d’Israël. Puis il réunit tous les chefs d’Israël, ainsi que les sacrificateurs et les Lévites. On fit le dénombrement des Lévites, depuis l’âge de trente ans et au dessus ; compté par tête, les hommes étaient au nombre de vingt-quatre mille. Et David dit : Qu’il y en ait douze mille pour veiller aux offices, de la Maison de Jéhovah, six mille comme magistrats et juges, trois mille comme portiers et trois mille chargés de louer Jéhovah avec les instruments que j’ai faits pour le célébrer. David les divisa en classes d’après les fils de Lévi, Guerschom, Kehath et Merari. Des Guerschonites : Laedan et Schimeï. Fils de Laedan : le chef Jeïl, Zéthan et Joël, trois. Fils de Schimeï : Schélomith, Haziel et Haran, trois. Ce sont là les chefs des maisons paternelles des familles de Laedan et Schimeï. Fils de Schélomith : Jachath, Ziza, Jeusch et Beria. Ce sont là les quatre fils de Schélomith. Jachath était le chef, et Ziza le second. Jeusch et Béria n’eurent pas beaucoup de fils, et ils formèrent une seule maison paternelle dans le dénombrement. Fils de Kehath : Amram, Jitsear, Hébron et Huziel, quatre. Fils d’Amram : Aaron et Moïse. Aaron fut mis à part pour être consacré comme très saint, lui et ses fils à perpétuité, pour offrir les parfums devant Jéhovah, pour faire son service, et pour bénir à toujours son nom. Mais les fils de Moïse, l’homme de Dieu, furent comptés dans la tribu de Lévi. Fils de Moïse : Guerschon et Eliezer. Fils de Guerschom : Schebuel, le chef. Et les fils d’Eliézer furent Rechabia ; Eliézer n’eut pas d’autre fils, mais les fils de Rechabia furent très nombreux : Jitsehar ; fils de Jitsear, Schélomith, le chef ; Hébron ; fils d’Hébron : Jerria, le chef, Amaria, le second, Jachaziel, le troisième, et Jekameam, le quatrième. Uziel ; fils d’Uziel : Michée, le chef, et Jischija, le second. Fils de Merari : Machli et Muschi. Fils de Machli : Eléazar et Kis. Eléazar mourut sans avoir de fils ; mais il eut des filles, que prirent pour femmes les fils de Kis, leurs frères. Fils de Muschi : Machli, Eder et Jérémoth, trois. Ce sont là les fils de Lévi, selon les maisons paternelles, les chefs des maisons paternelles, d’après le dénombrement qu’on fit en comptant les noms par tête. Ils étaient employés au service de la Maison de Jéhovah, depuis, l’âge de trente ans et au-dessus. Car David avait dit : Jéhovah, le Dieu d’Israël, a donné du repos à son peuple, et il habitera toujours à Jérusalem ; et les Lévites n’auront plus à porter le Tabernacle et tous les ustensiles pour son service. Ce fut d’après les derniers ordres de David qu’eut lieu le dénombrement des fils de Lévi, depuis l’âge de trente ans et au-dessus. Placés auprès des fils d’Aaron pour le service de la Maison de Jéhovah, ils avaient à prendre soin des parvis et des chambres, de la purification de toutes les choses saintes, des ouvrages concernant le service de la Maison de Dieu, des pains consacrés, de la fleur de farine pour les offrandes, des galettes de pain sans levain, des gâteaux cuits sur la plaque et des gâteaux fruits, de toutes les mesures de capacité et de longueur. Ils avaient à se présenter chaque matin et chaque soir, afin de louer et de célébrer Jéhovah, et à offrir continuellement devant Jéhovah tous les holocaustes à Jéhovah, aux Sabbats, aux Nouvelles lunes, et aux fêtes, selon le nombre et les usages prescrits. Ils donnaient leurs soins à la Tente du rendez-vous, au Sanctuaire, et aux fils d’Aaron, leurs frères, pour le service de la Maison de Jéhovah. Division des sacrificateurs en vingt-quatre classes Voici les classes des fils d’Aaron. Fils d’Aaron : Nadab, Abihu, Eléazar, et Ithamar. Nadab et Abihu moururent sans avoir de fils ; et Eléazar et Ithamar remplirent les fonctions du sacerdoce (les deux premiers figurent les Étudiants de la Bible T.J, prétendument oints devenus infidèles ; Eléazar et Ithamar les serviteurs de Dieu). David divisa les fils d’Aaron en les classant pour le service qu’ils avaient à faire ; Tsadok appartenait aux descendants d’Eléazar et Achimélec aux descendants d’Ithamar. Il se trouva parmi les fils d’Eléazar plus de chefs que parmi les fils d’Ithamar, et on en fit la division ; les fils d’Eléazar avaient seize chefs de maisons paternelles (deux tiers), et les fils d’Ithamar huit chefs des maisons paternelles (un tiers, figurant les serviteurs de Dieu infidèles). On les classa par le sort (laissant le classement à Dieu), les uns et les autres, car les chefs du Sanctuaire, les chefs de la Maison de Dieu, étaient des fils d’Eléazar et des fils d’Ithamar. Schemaeja, fils de Nethaneel, le secrétaire de la tribu de Lévi, les inscrivit devant le roi et les princes, devant Tsadok, le sacrificateur et devant Achimélec, fils d’Abiathar, et devant les chefs des maisons paternelles des sacrificateurs et des Lévites. On tira au sort une maison paternelle pour Eléazar, et on tira une autre pour Ithamar. Le premier sort échut à Jehorarib ; le second à Jeojada ; le troisième à Harim ; le quatrième à Seorim ; le cinquième à Malkija ; le sixième à Mijamin ; le septième à Hakkots ; le huitième à Abija ; le neuvième à Josué ; le dixième à Schecania ; le onzième à Eliaschib ; le douzième à Jakin ; le treizième à Huppa ; le quatorzième à Jeschébeab ; le quinzième à Bilga ; le seizième à Immer ; le dix-septième à Hézir, le dix-huitième à Happitse ; le dix-neuvième à Petachia ; le vingtième à Ezéchiel ; le vingt-et-unième à Jakin ; le vingt-deuxième à Gamul ; le vingt-troisième à Delaja ; le vingt-quatrième à Maazia. C’est ainsi qu’ils furent classés pour le service, afin qu’ils entrassent dans la Maison de Jéhovah en se conformant à la règle établie par Aaron leur père, d’après les ordres que lui avait donnés Jéhovah, le Dieu d’Israël. (Esdras était retourné à Jérusalem pour réorganiser le culte au Temple ; il est évident qu’il reprit ces extraits des annales du royaume de Juda dans les Chroniques du Livre de Dieu, pour que chacun de ceux qui revinrent de captivité puisse établir et démontrer sa filiation ; et pour les sacrificateurs et les Lévites, afin que personne n’usurpe sa fonction.) Voici les chefs du reste des Lévites. Des fils d’Amram : Schubaël ; des fils de Schubaël : Jeschdia ; des fils de Jeschdia : Rechabia ; des fils de Rechabia : Jischia. Des fils de Jitscharites : Schelomith ; des fils de Schelomith : Jachia. Des fils d’Hébron : Jerija, le premier ; Amaria, le second ; Jachaziel le troisième ; Jekameam le quatrième. Des fils d’Uziel : Michée ; des fils de Michée : Schamir ; du frère de Michée : Jischija ; des fils de Jischija : Zacharie. Des fils de Merari : Machli et Muschi ; et les fils de Jaezia, son fils ; Schoham, Zaccur et Ibri. De Machli : Eléazar, qui n’eut pas de fils ; de Kis, les fils de Kis, dont Jérachmeel. Fils de Muschi : Machli, Eder et Jérimoth. Ce sont là les fils de Lévi, selon leurs maisons paternelles. Eux aussi, comme leurs frères, les fils d’Aaron, ils tirèrent au sort devant le roi David, Tsadok et Achimélec, et les chefs des maisons paternelles des sacrificateurs et des Lévites. Il en fut ainsi pour chaque chef de maison, comme pour le moindre de ses frères. Division des chantres David et les chefs mirent à part pour le service ceux des fils d’Asaph, d’Héman et de Jeduthum, qui prophétisaient en s’accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales. Voici le nombre de ceux qui avaient des fonctions à remplir. Des fils d’Asaph : Zaccur, Joseph, Nethania et Archaréela, quatre sous la direction de leur père Asaph, qui prophétisait suivant les ordres du roi. Des fils de Jeduthun : Guedalia, Tseri, Esaï, Haschabia, Matthithia et Schemeï, six, sous la direction de leur père Jeduthun, qui prophétisait avec la harpe pour louer et célébrer Jéhovah. Des fils d’Héman : Bukkija, Matthania, Uziel, Schebuel, Jérimoth, Hanania, Hanani, Eliatha, Guidalthi, Romamthi-Ezer, Joschbekaschia, Mallothi, Hophnir, Machazioth, tous fils d’Héman, qui était prophète du roi pour révéler les paroles de Jéhovah et pour exalter sa puissance ; Dieu avait donné à Herman quatorze fils et trois filles. Tous ceux-là étaient sous la direction de leurs pères pour le chant de la Maison de Jéhovah, et avaient des cymbales, des luths et des harpes pour le service de la Maison de Dieu. Asaph, Jeduthun et Herman recevaient les ordres du roi. Ils étaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit (14 ; 2x144 !), y compris leurs frères exercés au chant de Jéhovah, tous ceux qui étaient habiles. Ils tirèrent au sort pour leurs fonctions, petits et grands, maîtres et disciples. Le premier sort échut, pour Asaph, à Joseph, lui, ses frères et ses fils, douze. Le second à Guedalia, lui, ses frères et ses fils, douze. Le troisième à Zakkur, ses frères et ses fils, douze. Le quatrième à Tsri, ses frères et ses fils, douze. Le cinquième à Nethania, ses frères et ses fils, douze. Le sixième à Kukkija, ses frères et ses fils, douze. Le septième à Ascharéela, ses frères et ses fils douze. Le huitième à Esaï, ses frères et ses fils, douze. Le neuvième à Matthania, ses frères et ses fils, douze. Le dixième à Schimeï, ses frères et ses fils, douze. Le onzième à Uziel, ses frères et ses fils, douze. Le douzième à Haschabia, ses frères et ses fils, douze. Le treizième à Schebuel, ses frères et ses fils, douze. Le quatorzième à Matthithia, ses frères et ses fils, douze. Le quinzième à Jérémoth, ses frères et ses fils, douze. Le seizième à Hanania, ses frères et ses fils, douze. Le dix-septième à Joschbekkascha, ses frères et ses fils, douze. Le dix-huitième à Hanani, ses frères et ses fils, douze. Le dix-neuvième à Mallothi, ses frères et ses fils, douze. Le vingtième à Elijatha, ses frères et ses fils, douze. Le vingt-et-unième à Hottir, ses frères et ses fils, douze. Le vingt-deuxième à Guiddalthi, ses frères et ses fils, douze. Le vingt-troisième à Machazioth, ses frères et ses fils, douze. Le vingt-quatrième à Romamthi-Ezer, ses frères et ses fils, douze. Division des portiers Voici les classes des portiers. Des Koréites : Meschélemia, fils de Koré, d’entre les fils d’Asaph. Fils de Meschélemia : Zacharie, le premier-né, Jediaël le second, Zebadia le troisième, Jathiel le quatrième, Elam le cinquième, Jochanan le sixième, Eljoénaï le septième. Fils d’Obed-Edom : Schemaja, le premier-né, Jozabad, le second, Joach le troisième, Sacar le quatrième, Nethaneel le cinquième, Ammiel le sixième, Issacar le septième, Pealthaï le huitième ; car Jéhovah l’avait béni. A Schemaja, son fils, naquirent des fils qui dominèrent dans la maison de leur père, car ils étaient de vaillants hommes : fils de Schemaja ; Othni, Rephaël, Obed, Elzabad et ses frères, hommes vaillants, Elihu et Semaeja. Tous ceux-là étaient fils d’Obed-Edom ; eux, leurs fils et leurs frères, étaient des hommes pleins de vigueur et de force pour le service, soixante-douze (moitié de 144) d’Obed-Edom. Les fils et les frères de Meschélemia, hommes vaillants, étaient au nombre de trente-six. Des fils de Merari : Hosa, qui avait pour fils : Schimri, le chef, établi chef par son père, quoiqu’il ne fut pas le premier-né, Hilkija le second, Thebana le troisième, Zacharie le quatrième. Tous les fils et les frères d’Hosa étaient au nombre de trente-six. (72+36+36=144) A ces classes de portiers, aux chefs de ces hommes et à leurs frères, fut remise la garde pour le service de la Maison de Jéhovah. Ils tirèrent au sort pour chaque porte, petits et grands, selon leurs maisons paternelles. Le sort échut à Schélémia pour le côté de l’orient. On tira au sort pour Zacharie, son fils, qui était un sage conseiller, et le côté du septentrion lui échut par le sort. Le côté du midi échut à Obed-Edom, et la maison des magasins à ses fils. Le côté de l’occident échut à Schuppim et à Hosa, avec la porte de la salle, sur le chemin montant : une garde était vis-à-vis de l’autre. Il y avait à l’orient six Lévites par jour ; au nord quatre par jour ; au midi quatre par jour ; et quatre aux magasins en deux places différentes. A l’annexe à l’occident, quatre pour le chemin, deux pour l’annexe. (Total 24) Ce sont là les classes des portiers, d’entre les fils des Koréites et d’entre les fils des Mérarites. L’un des Lévites, Achija, avait l’intendance des trésors de la Maison de Jéhovah Dieu et des trésors des choses saintes. Parmi les fils de Guerschom : les fils issus de Laedan, le Guerschonite, chefs des maisons paternelles de Laedan, c’était Jehiéli, Zétham et Joël, leur frère, qui gardaient les trésors de la Maison de Jéhovah. Parmi les Amramites, les Jitseharites, les Hébronites et les Uziélites, c’était Schebuel, fils de Guerschom, fils de Moïse, qui était l’intendant des trésors. Parmi les frères issus d’Eliézer, dont le fils fut Rechabia, dont le fils fut Esaï, dont le fils fut Joram, dont le fils fut Zicri, dont le fils fut Schélomith, c’était Schélomith et ses frères qui gardaient tous les trésors des choses consacrées qu’avaient consacrées le roi David, les chefs des maisons paternelles, les chefs de milliers et de centaines, et les chefs de l’armée : c’était le butin pris à la guerre ; ils les avaient consacrées pour l’entretien de la Maison de Jéhovah. De même, tout ce qui avait été consacré par Samuel, le prophète, par Saül, fils de Kis, par Abner, fils de Ner, par Joab, fils de Tseruja, toutes les choses consacrées étaient sous la garde de Schélomith et de ses frères. Parmi les Jitscharites, Kenania et ses frères étaient employés pour les affaires extérieures, comme magistrats et juges en Israël. Parmi les Hébronites, Haschabia et ses frères, hommes vaillants, au nombre de sept cents, avaient la surveillance d’Israël en-deçà du Jourdain à l’occident, pour toutes les affaires de Jéhovah et pour le service du roi. En ce qui concerne les Hébronites, dont Jarija était le chef, on fit, la quarantième année du règne de David, des recherches à leur égard d’après les généalogies et leurs maisons paternelles, et l’on trouva parmi eux de vaillants hommes à Jaezer en Galaad. Les frères de Jarija, hommes vaillants, au nombre de sept cents chefs des maisons paternelles. Le roi David les établit sur les Rubénites, sur les Gadites et sur la demi-tribu de Manassé, pour toutes les affaires de Dieu et pour les affaires du roi. Les descendants d’Issacar Voici les descendants d’Issacar. Fils d’Issacar : Thola, Pua, Jaschub et Schimrom, quatre. Fils de Thola : Uzzi, Rephaja, Jeriel, Jachmaï et Samuel, cinq, chefs de leurs maison paternelle : celle de Thola, vaillants hommes dans leurs générations ; leur nombre du temps de David était de cinq mille six cent vingt-huit. Fils d’Uzzi : Jisrachja. Fils de Jisrachja : Michaël, Abdias, Joël, Jischija, en tout cinq chefs ; ils avaient avec eux, selon leur généalogie, selon la maison de leur père, huit mille neuf cent quatre-vingt-huit hommes de troupes armés pour la guerre, car ils avaient beaucoup de femmes et de fils. Leurs frères, d’après toutes les familles d’Issacar, hommes vaillants, formaient un total de vingt-et-un mille sept cent quatorze, enregistrés dans les généalogies. Les descendants d’Aser Voici les descendants d’Aser. Fils d’Aser : Jimna, Jischvi, et Beria ; et Sérach, leur sœur. Fils de Beria : Héber et Malkiel ; Malkiel fut père de Birzavith. Et Héber engendra Japhleth, Schomer et Hotham, et Schua, leur sœur. Fils de Japhleth : Passac, Binhaï et Aschvath. Ce sont là les fils de Japhleth. Fils de Schomer : Achi, Rohega, Hubba et Aram. Fils d’Hélem, son frère : Tsophach, Jimna, Schélesch et Amal. Fils de Tsophac : Jéther, Tsuach, Harnépher, Schual, Beri, Jimra, Betser, Hod, Schamma, Schilcha, Jithran et Beéra. Fils de Jéther : Ulla, Jephunné, Pispa et Ara. Fils d’Ulla : Arach, Hanniel et Rispa. Tous ceux-là étaient fils d’Aser, chefs des maisons de leurs pères (42), hommes d’élite et vaillants, chefs des princes, enregistrés au nombre de vingt-cinq mille neuf cents nonante-huit hommes, en état de porter les armes et d’aller à la guerre. Les descendants de Benjamin Fils de Benjamin : Béla, son premier-né, Becker, le second, Aschbet le troisième, Guéra, Naaman, Eli, Rosch, Echud, Abischua et Achoach. Fils de Béla : Adar, Ehud, Abischua et Achoach. Fils de Guéra : Schephuphan et Huram. Voici les fils d’Echud, qui était chef de famille parmi les habitants de Guéba, et les transporta à Manachath : Achija et Guéra. Guéra, qui les transporta, engendra Uzza, Achichud, et Schacharaïm. Schacharaïm eut des enfants au pays de Moab, après qu’il eut renvoyé Huchim et Baara, ses femmes. Il eut de Hodesch, sa femme : Jobad, Tsinja, Méscha, Malcam, Jeuts, Schoeja et Mima. Ce sont là ses fils, chefs de famille. Il eut de Huschim : Abithub et Elpaal. Fils d’Elpaal : Eber, Mischeam, et Schemer, qui bâtit Ono, Lod et les villes de son ressort. Béria et Schéma, qui étaient chefs de famille parmi les habitants d’Ajalon, mirent en fuite les habitants de Gath. Achio, Schaschak, Jérémoth, Zebadia, Arad, Eder, Micaël, Jischpha et Jocha étaient fils de Béria. Zebadja, Meschullam, Hizki, Héber, Jischmeraï, Jizlia et Jobad étaient fils d’Elpaal. Ner engendra Kis ; Kis engendra Saül ; Saül engendra Jonathan, Malki-Schua, Abinadab et Eschbaal. Fils de Jonathan : Mephiboscheth et Mérib-Baal ; Mérib-Baal engendra Michée. Fils de Michée : Pithon, Mélec, Tsaeréa et Achaz. Achaz engendra Jehoada ; Jehoada engendra Alémeth, Azmaveth et Zimri ; Zimri engendra Motsa ; Motsa engendra Binéa ; Raphia, son fils ; Eleata, son fils ; Atsel, son fils et Eschek, sont fils. Atsel eut six fils, dont voici les noms, Azrikam, Bocru, Ismaël, Schetia, Abdias et Hanam. Tous ceux-là étaient fils d’Atsel. Fils d’Eschek, son frère : Ulam : Ulam, son premier-né, Jeusch le second et Eliphéleth le troisième. Les fils d’Ulam furent de vaillants hommes, tirant de l’arc ; et ils eurent beaucoup de fils et de petits-fils, cent cinquante. Descendant de Béla : Jedael, Etsbon, Uzzi, Jérimoth et Iri, cinq chefs des maisons de leurs pères, hommes vaillants et enregistrés dans les généalogies au nombre de cinq mille cinq cent deux. Fils de Jedaël : Bilhan Fils de Bilhan : Jeusch, Benjamin, Ehud, Kenaania, Zéthan, Tarsis et Achischachar, neuf ; tous ceux-là étaient fils de Jedaël, chefs des maisons de leurs pères, hommes vaillants au nombre de quatre mille deux cent quatre-vingt-quatre, en état de porter les armes et d’aller à la guerre. Tous ceux-là étaient fils de Benjamin Les hommes vaillants de David Voici les chefs des vaillants hommes qui étaient au service de David, et qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination, afin de l’établir roi, selon la parole de Jéhovah au sujet d’Israël. Voici les noms de trois vaillants hommes : Ishbaal, fils d’un Halmonite, chef des trois. Il brandit sa lance sur trois cents hommes, qu’il fit périr en une seule fois. Après lui, Eléazar, fils de Dodo, fils d’Achochi. Il était l’un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés pour combattre, tandis que les hommes d’Israël se retiraient sur les hauteurs. Il se leva, et frappa les Philistins jusqu’à ce que sa main fût lasse et qu’elle restât attachée à son épée. Jéhovah opéra une grande délivrance par sa main ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, seulement pour prendre les dépouilles. Après lui, Schamma, fils d’Agué, d’Harar. Les Philistins s’étaient rassemblés à Léchi. Il y avait là une pièce de terre remplie de lentilles ; et le peuple fuyait devant les Philistins. Schamma se plaça au milieu du champ, le protégea, et battit les Philistins. Et Jéhovah opéra une grande délivrance. Trois autres chefs descendirent à la moisson auprès de David, sur le rocher de la caverne d’Adullam, lorsque le camp des Philistins était dressé dans la vallée des Rephaïm. David était alors dans la caverne. Or il y avait un poste des Philistins à Bethléhem. David eut un désir, et il dit : Qui me fera boire de l’eau du puits qui est à la porte de Bethléhem ? Alors ces trois hommes passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l’eau du puits qui est à la porte de Bethléhem. Ils l’apportèrent et la présentèrent à David. Voilà ce que firent ces trois hommes. Mais David ne voulut pas boire, et il la répandit devant Jéhovah, en disant : Que mon Dieu me garde de faire cela ! Boirais-je le sang de ces hommes, qui sont allés au péril de leur vie ? Car c’est au péril de leur vie qu’ils l’ont apportée. Et il ne voulut pas boire. Abischaï, frère de Joab, fils de Tseruja, était le chef des trois. Il était plus considéré que les trois et fut leur chef, mais il n’égalait pas les trois premiers. Benaja, fils de Jehojada, fils d’un homme de Kebtseel, rempli de valeur et célèbre pour ses exploits, frappa les deux fils d’Ariel de Moab. Il descendit au milieu d’une caverne, où il frappa le lion, un jour de neige. Il frappa aussi un Égyptien d’une stature de cinq coudées (2 m.40) et ayant à la main une lance comme une ensouple de tisserand ; il descendit contre lui avec un bâton, arracha la lance de l’Égyptien, et s’en servit pour le tuer. Voilà ce que fit Benaja, fils de Jehojada, et il eut du renom parmi ces trois hommes. David l’admit dans son conseil secret. Voici les hommes vaillants de l’armée : Asaël, frère de Joab, qui était du nombre des trois. Elchanan, fils de Dodo, de Bethléhem, Schammaoth, d’Arad, Elika, d’Arad, Héleths de Peleth, Ira, fils d’Ikkesch, de Tekoa, Abiézer, d’Anathoth. Sibbecaï le Huschite, Tsalmon, d’Achoach, Maharaï, de Nethopha, Héled, fils de Baana de Nethopha, Ittaï, fils de Ribbaï, de Guibea de Benjamin, Bénaja, de Piraton, Hiddaï, de Nachale-Gaasch. Albi-Albon, d’Araba, Azmaveth, de Barchum, Eliachba, de Schaalbon, Bené-Haschem, de Guison, Jonathan, fils de Schagué, d’Arad, Acham, fils de Dacar, d’Arad, Eliphéled, fils de Hur. Hepher, le Maachatien, Eliam, fils d’Achitophel, de Guilo, Hetsaï, de Carmel, Pharaï, d’Arad, Jigueal, fils de Nathan, de Tsoba, Bani de Gad, Tselek, l’Ammonite. Naharaï, de Beéroth, qui portait les armes de Joab, fils de Tsruja, Ira, de Jether, Gared, de Jether, Urie, le Héthien, Zabad, fils d’Achlaï, Adina, fils de Schiza, le Rubénite, chef des Rubénites, Hanan, fils de Maaca. Josaphat, de Mithni, Ozias, d’Achitaroth. En tout quarante-deux. Guerriers attachés à David, pendant la vie de Saül Voici ceux qui se rendirent auprès de David à Tsklag, lorsqu’il était encore éloigné de la présence de Saül, fils de Kis. Ils faisaient partie des vaillants hommes qui lui prêtèrent secours pendant la guerre. C’étaient des archers, lançant des pierres de la main droite et de la main gauche, et tirant des flèches avec leur arc ; ils étaient de Benjamin, du nombre des frères de Saül. Le chef Achiézer, et Joas, fils de Schemaa, de Guibea ; Jeziel et Péleth, fils d’Azmaveth ; Beracca ; Jéhu d’Anathoth, Jischmaeja de Gabaon, vaillant parmi les trente et chef des trente. Jérémie ; Jachaziel ; Jochanan ; Jozabad, de Guedéra ; Eluzaï ; Jérimoth ; Bealia ; Schemaria ; Schephatia, de Haroph ; Elkana, Jischija, Azaréel, Joézer et Jaschobeam, Koreites ; Joélia et Zébadia, fils de Jerocham de Guédor. Parmi les Gadites, des hommes vaillants partirent pour se rendre auprès de David dans la forteresse du désert, des soldats exercés à la guerre, armés du bouclier et de la lance, semblables à des lions, et aussi prompts que les gazelles sur les montagnes. Ezer, le chef ; Abdias, le second ; Eliab, le troisième ; Mischmanna, le quatrième ; Jérémie, le cinquième ; Attaï, le sixième ; Elief, le septième, Jochanan, le huitième ; Elzabad, le neuvième, Jérémie le dixième ; Machannaï, le onzième ; … (douze avec David, mais je pense plutôt qu’il en manque un). C’était des fils de Gad, chef de l’armée ; un seul, le plus petit, pouvait attaquer cents hommes, et le plus grand mille. Voilà ceux qui passèrent le Jourdain au premier mois, lorsqu’il débordait sur toutes ses rives, et qui mirent en fuite les habitants des vallées, à l’orient et à l’occident. Il y eut aussi des fils de Benjamin et de Juda, qui se rendirent auprès de David dans la forteresse. David sortit devant eux, et leur adressa la parole en disant : Si vous venez à moi dans de bonnes intentions pour me secourir, mon cœur s’unira à vous ; mais si c’est pour me tromper au profit de mes ennemis, quand je ne commets aucune violence, que le Dieu de nos pères le voie et qu’il fasse justice. Des hommes de Manassé se joignirent à David, lorsqu’il alla faire la guerre à Saül avec les Philistins. Mais ils ne furent pas en aide aux Philistins ; car, après s’être consultés, les princes des Philistins renvoyèrent David, en disant : Il passerait du côté de son maître Saül, au péril de nos têtes. Quand il retourna à Tsiklag, voici ceux de Manassé qui se joignirent à lui : Adnach, Jozabad, Jedaël, Micaël, Jozabad, Elihu et Tsilthaï (7), chefs des milliers de Manassé. Ils prêtèrent secours à David contre la troupe des pillards Amalécites, car ils étaient tous de vaillants hommes, et ils furent chefs dans l’armée. Et de jour en jour des gens arrivaient auprès de David pour le secourir, jusqu’à ce qu’il eût un grand camp, comme un camp de Dieu. Les guerriers des douze tribus qui établirent David roi sur tout Israël Voici le nombre des hommes armés pour la guerre qui se rendirent auprès de David à Hébron, afin de lui transférer la royauté de Saül, selon l’ordre de Jéhovah. Fils de Juda, portant le bouclier et la lance, trente et un mille sept cent cinquante-deux, armés pour la guerre. Des fils de Siméon, hommes vaillants à la guerre, vingt-sept mille quatre-vingt-dix. Des fils de Lévi, trois mille neuf cent quatre-vingt-dix, et Jehojada, prince d’Aaron, et avec lui deux mille neuf cent quatre-vingt-deux ; et Tsadok, vaillant jeune homme, et la maison de son père, vingt-huit chefs. Des fils de Benjamin, frères de Saül, deux mille neuf cent quatre-vingt-deux ; car jusqu’alors la plus grande partie d’entre eux étaient restés fidèles à la maison de Saül. Des fils d’Ephraïm, vingt mille sept cent quatre-vingt-dix, hommes vaillants, gens de renom, d’après les maisons de leurs pères. De la demi-tribu de Manassé, dix-sept mille neuf cent soixante-seize, qui furent nominativement désignés pour établir David roi. Des fils d’Issacar, ayant l’intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël, deux cents chefs, et tous leurs frères, sous leurs ordres : vingt-huit mille trois cent quatre-vingt-douze. De Zabulon, vingt-quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix, en état d’aller à l’armée, munis pour le combat de toutes les armes de guerre, et prêts à livrer bataille d’un cœur résolu. De Nephthali, mille chefs, et avec eux vingt-sept mille sept cent vingt, portant le bouclier et la lance. Des Danites, armés pour la guerre, vingt-huit mille cinq cent soixante. D’Aser, en état d’aller à l’armée et prêts à combattre, vingt et un mille cinq cent quarante-six. (Total : 240.000) Et de l’autre côté du Jourdain, des Rubénites, des Gadites, et de l’autre demi-tribu de Manassé, avec toutes les armes de guerre, cent vingt mille. Tous ces hommes, gens de guerre, prêts à combattre, arrivèrent à Hébron en sincérité de cœur pour établir David roi sur tout Israël. Et tout le reste d’Israël était également unanime pour faire régner David. Ils furent là trois jours avec David, mangeant et buvant, car leurs frères leur avaient préparé des vivres. Et même ceux qui habitaient près d’eux, jusqu’à Issacar, à Zabulon et à Nephthali, apportaient des aliments sur des ânes, sur des chameaux, sur des mulets et sur des bœufs : des mets de farines, des masses de figues sèches et de raisins secs, du vin, de l’huile, des bœufs et des brebis en abondance, car Israël était dans la joie. (Ce couronnement de David sur tout Israël à Hébron est une allégorie annonçant la constitution du règne de Christ sur l’humanité. Les 240.000 guerriers, ce sont les élus qui régneront avec Jésus, car ils ont combattu avec le Seigneur contre Satan et ses anges, afin de leur arracher la multitude de ceux qui sont à l’image de Dieu, pour qu’ils survivent sur la terre. Ils sont ici figurés par les 120.000 de l’au-delà du Jourdain, qui font référence aux 120.000 hommes de Ninive, qui ne savent pas reconnaître leur droite de leur gauche, et que Dieu veut sauver, dans la prophétie de Jonas. Les trois « jours » où tous restent auprès de David, et où tous apportent de la nourriture en abondance, désignent les trois derniers mois de ce monde, ceux de la grande tribulation et de la famine générale, qui se répandra dans le monde. N’oublions pas que l’Écriture désigne, allégoriquement, l’organisation des esprits célestes fidèles à Dieu par le nombre 24 et ses multiples, et le nombre 12 et ses multiples, pour parler de la totalité des choses terrestres : la gloire des esprits célestes est plus grande que celle de ceux qui vivent sur terre, et c’est ce qu’exprime le nombre 24, qui est le double de douze.) Les chefs des divisions de l’armée de David Voici les chefs des divisions du roi. Voici les fils d’Israël qui, selon le dénombrement, étaient chefs des maisons paternelles et chefs de milliers et de centaines, officiers au service du roi pour tous ce qui concernait les divisions, leurs arrivées et leurs départs, mois par mois, pendant tous les mois de l’année, chaque division étant de vingt-quatre mille hommes. A la tête de la première division, pour le premier mois, était Jaschobeam, fils de Zabdiel ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Il était fils de Pérets, et il commandait tous les chefs des troupes du premiers mois. A la tête de la division du second mois, était Dodaï, l’Achochite ; Milloth était l’un des chefs de sa division ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le chef de la troisième division, pour le troisième mois, était Benaja, fils de Jehojada, le chef des sacrificateurs ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Ce Benaja était un héros parmi les trente ; et Ammizabad, son fils, était l’un des chefs de sa division. Le quatrième, pour le quatrième mois, était Asaël, frère de Joab, et, après lui, Zebadia, son fils ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le cinquième, pour le cinquième mois, était le chef Schammaoth, Jisrachite ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le sixième, pour le sixième mois, était Ira, fils d’Ikkesch, le Tekoïte ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le septième, pour le septième mois, était Hélets, le Pelonite, des fils d’Ephraïm ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le huitième, pour le huitième mois, était Sibbecaï, le Huscharite, de la famille des Zérachites ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le neuvième, pour le neuvième mois, était Abiézer, d’Anathoth, d’entre les Benjamites ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le dixième, pour le dixième mois, était Maharaï, de Nethopha, de la famille des Zérachites ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le onzième, pour le onzième mois, était Benaja de Pirathon, des fils d’Ephraïm ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. Le douzième, pour le douzième mois, était Heldaï, de Nethopha, de la famille d’Othniel ; et il avait une division de vingt-quatre mille hommes. (Total des divisions de l’armée de David (Christ), 12x24.000=288.000, le double de 144.000, nombre par lequel l’Apocalypse désigne les hommes qui seront rachetés de la terre pour constituer le royaume céleste, voulu par Dieu, pour diriger l’humanité dans la vie éternelle. Le double des 144.000 hommes, pour souligner encore et toujours, que leur destinée est de rejoindre les esprits ou anges fidèles à Dieu dans le ciel.) Les chefs de tribu au temps de David Voici les chefs des tribus d’Israël : Chef des Rubénites : Eliézer, fils de Zicri ; des Siméonites : Schephatia, fils de Maaca ; des Lévites : Haschabia, fils de Kemuel ; de la famille d’Aaron : Tsadok ; de Juda : Elihu, d’entre les frères de David ; d’Issacar : Omri, fils de Micaël ; de Zabulon : Jischemaeja, fils d’Abdias ; de Nephthali : Jérimoth, fils d’Aziel ; des fils d’Ephraïm : Hosée, fils d’Achazia ; de la demi-tribu de Manassé : Joël, fils de Pedaeja ; de la demi-tribu de Manassé en Galaad : Jiddo, fils de Zacharie ; de Benjamin : Jaasiel, fils d’Abner ; de Dan : Azaréel, fils de Jerocham : d’Aser…(13, il en manque un pour en avoir 14 !) Ce sont là les chefs des tribus d’Israël. David ne fit pas le dénombrement de ceux d’Israël qui étaient âgés de trente ans et au-dessous, car Jéhovah avait promis de multiplier Israël comme les étoiles du ciel. Joab, fils de Tseruja, avait commencé le dénombrement, mais il ne l’acheva pas, Jéhovah s’étant irrité contre Israël à cause de ce dénombrement, qui ne fut pas porté parmi ceux des Chroniques du roi David. Fonctionnaires de David Azamaveth, fils d’Adiel, était préposé sur les trésors du roi ; Jonathan, fils d’Ozias, sur les provisions dans les champs, les villes, les villages et les tours ; Ezri, fils de Kelub, sur les ouvriers de la campagne qui cultivaient la terre ; Schimeï, de Rama, sur les vignes ; Zabdi, de Schepham, sur les provisions de vin dans les vignes ; Baal-Hanan, de Guéder, sur les oliviers et les sycomores dans les plaines ; Josech, sur les provisions d’huile ; Schithrai, de Saron, sur les bœufs qui paissaient en Saron. Schaphath, fils d’Adlaï, sur les bœufs dans la vallée ; Obil, l’Ismaélite, sur les chameaux ; Jechdia, de Mérémoth, sur les ânesses ; … sur les mulets et les chevaux. (12). Jonathan, oncle de David, était conseiller, homme de sens et de savoir ; Jehiel, fils de Hacmoni, était auprès des fils du roi ; Achitophel était conseiller du roi ; Huschaï, l’Arkien, était ami du roi (4). Après Achitophel, Jehojada, fils de Benaja, et Abiathar, furent conseillers ; Joab était chef de l’armée du roi (3 : 4+3=7). Habitants de Jérusalem après le retour de la captivité Tout Israël était enregistré dans les généalogies et inscrit dans le livre des Annales des rois d’Israël et de Juda, et Juda fut emmené captif à Babylone à cause de ses infidélités. Les premiers habitants qui réoccupèrent leurs propriétés et leurs villes après la captivité, furent d’entre les fils d’Israël : les sacrificateurs, les Lévites et les Néthiniens. A Jérusalem habitaient des fils de Juda, des fils de Benjamin, des fils d’Ephraïm et de Manassé, des sacrificateurs et des Lévites. Des fils de Pérets, fils de Juda : Uthaï, fils d’Ammihud, fils d’Omri, fils d’Imri, fils de Bani. Des fils de Schilonites : Asaja, le premier-né, et ses fils. Des fils de Zérach : Jeuel et ses frères. En tout : sept cent soixante-dix. Tous ces hommes étaient chefs de famille dans les maisons de leurs pères. Des fils de Benjamin : Jakim, Zicri, Zabdi, Eliénaï, Tsilthaï, Elief, Adaja, Benaja et Schimrath étaient fils de Schimeï. Jischpan, Eber, Eliel, Abdon, Zicri, Hanan, Hanania, Elam, Anthothija, Jiphdeja, et Penuel étaient fils de Schaschak. Schamscheraï, Schecharia, Athalia, Jarèschia ; Athalia, Jaaréschia, Elija et Zicri étaient fils de Jerocham. Ce sont là les chefs de familles, chefs selon leurs générations. Ils habitaient à Jérusalem. Leur père habitait Gabaon, mais Abdon, son fils premier-né, et Tsur, Kis, Baal, Ner, Nadab, Guédor, Achio, Zéker et Mikloth, qui engendra Schimea, habitaient aussi à Jérusalem, près de leurs frères. (42) Des sacrificateurs : Jedaeja ; Jehojarib ; Jakin ; Azaria, fils de Hilkia, fils de Meschullam, fils de Tsadok, fils de Mérajoth, fils d’Achitub, prince de la Maison de Dieu. Adaja, fils de Jérocham, fils de Meschullam, fils de Meschillémith, fils d’Immer ; et leurs frères, chefs des maisons de leurs pères : mille sept cent soixante-quatre hommes vaillants occupés au service de la Maison de Dieu. Des Lévites : Schemaeja, fils de Haschub, fils d’Azrikam, fils de Haschabia, des fils de Merari ; Balbakkar ; Héresch ; Galaï ; Mathania, fils de Michée, fils de Zicri, fils d’Asaph ; Abdias, fils de Schemaeja, fils de Galaï, fils de Jeduthun ; Bérékia, fils d’Asa, fils d’Elkana, qui habitaient dans les villages des Nethophatiens. Et les portiers : Schallum, Akkub, Thalmon, Achiman et leurs frères ; Schallum était le chef, et jusqu’à présent il est à la porte du roi, à l’orient. Ce sont là les portiers pour le camp des fils de Lévi. Schallum, fils de Koré, fils d’Ebiasaph, fils de Koré, et ses frères de la maison de son père, les Koréites, remplissaient les fonctions de gardiens des seuils de la Maison de Jéhovah ; leurs pères avaient gardé l’entrée du camp de Jéhovah, et Phinée, fils d’Eléazar, avait été autrefois leurs chefs, et Jéhovah était avec lui. Zacharie, fils de Meschélemia, était portier à l’entrée de la Tente du rendez-vous. Ils étaient en tout deux cent dix, choisis pour portiers des seuils, et enregistrés dans les généalogies d’après leurs villages ; c’est David et Samuel le prophète, qui les avaient établis dans leurs fonctions. Eux et leurs enfants gardaient les portes de la Tente du rendez-vous, puis de la Maison de Jéhovah. Il y avait des portiers aux quatre vents, à l’orient, à l’occident, au septentrion et au midi. Leurs frères, qui demeuraient dans leurs villages, devaient de temps à autre venir auprès d’eux pendant sept jours. Car les quatre chefs des portiers, ces Lévites, étaient toujours en fonctions, et ils avaient encore la surveillance des chambres et des trésors de la Maison de Dieu ; ils passaient la nuit autour de la Maison de Dieu, dont ils avaient la garde, et qu’ils devaient ouvrir chaque matin. Quelques uns des Lévites prenaient soin des ustensiles de service, qu’ils entraient en les comptant et sortaient en les comptant. D’autres veillaient sur les ustensiles, sur tous les ustensiles du Sanctuaire, et sur la fleur de farine, le vin, l’huile, l’encens et les aromates. C’étaient des fils de sacrificateurs qui composaient les parfums aromatiques. Matthania, l’un des Lévites, premier-né de Schallum, le Koréïte, s’occupait des gâteaux cuits sur la plaque. Et quelques uns de leurs frères, parmi les Kehatites, étaient chargés de préparer pour chaque Sabbat les pains consacrés. Ce sont là les chefs de famille des Lévites, chefs selon leurs générations, qui habitaient à Jérusalem. Ceux qui apposèrent leur sceau sur la nouvelle alliance au temps de Néhémie Voici ceux qui apposèrent leur sceau sur l’alliance mise par écrit au temps de Néhémie, Gouverneur de Juda : Néhémie, le gouverneur, fils de Hacalia, Esdras le scribe. Sédécias, Seraja, Azaria, Jérémie, Paschhur, Amaria, Malkija, Hattusch Schebania, Malluc, Harim, Mérémoth, sacrificateurs. Les Lévites : Abdias, Daniel, Guinnethon, Baruc, Meschullam, Abija, Miamin, Maazia, Bilgaï, Schemaeja, Josué, fils d’Azaria, Binnui, d’entre les fils de Hénadad, Kadmiel, et leurs frères : Schebania, Hodija, Kelitha, Pilajal, Hanan, Michée, Rehov, Haschabia, Zaccur, Schérébia, Hodija. Les chefs du peuple : Pareosch, Paschab-Moab, Elam, Zatthu, Bani, Bunni, Azgad, Bébaï, Adonija, Bigvaï, Adin, Ather, Ezéchias, Azzur, Hodija, Haschum, Betsaï ; Hariph, Anathoth, Nébal, Magpiasch, Meschullam, Hézir, Meschézabeel, Tsadok, Jaddua, Palathia, Anaja, Hosée, Hanania, Haschub, Hallochesch, Pilcha, Schobek, Rehum, Haschbna, Maaséja, Achija, Anan, Malluc, Harim, Baana. (Néhémie et Esdras et douze sacrificateurs, figurant l’ensemble des serviteurs de Dieu dispersés dans le monde ; vingt-quatre Lévites, pour figurer le reste des élus pour le règne. Quarante-deux chefs du peuple, les princes qui, sur terre, seront les intermédiaires par lesquels le royaume conduira l’humanité aux sources de la vie éternelle.) Le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples étrangers pour suivre la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils et leurs filles, tous ceux qui étaient capables de connaissance et d’intelligence, se joignirent à leurs frères les plus considérables d’entre eux. Ils promirent avec serment et jurèrent de marcher dans la loi de Dieu donné par Moïse, serviteur de Dieu, d’observer et de mettre en pratique tous les commandements de Jéhovah, notre Seigneur, ses commandements et ses lois. Fin du quatrième livre d’Esdras, le scribe de Dieu Fin des récits historiques des Écritures Hébraïques. Fin du sixième tome du Livre de Dieu. Le 8 novembre 2014 Gaston Desmedt desmedt.gaston@gmail.com Sommaire des autres textes disponibles: http://textup.fr/114431VW