Posté le 24 mai 2020
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Bonjour chers élèves ! Cette semaine, nous allons apprendre les origines du Quidditch et du vif d'or ! Ils n'ont pas toujours été tels que nous les connaissons actuellement. Vous l'aurez donc compris, aujourd'hui cours théorique.

- Oooohhhh…

Il n'y a pas de oh qui tienne ! Parce que la semaine prochaine, ce sera de la pratique !

- YOUPIIIII !!!

Euh, calmez vos émotions mon garçon, je suis sûre que tout le monde est content...


I) Évolution du Quidditch.

C'est grâce aux écrits d'une certaine Gertie Keddle, une sorcière du onzième siècle qui vivait en bordure des marais de Queerditch, que nous connaissons l'origine des règles du Quidditch.
Elle tenait un journal aujourd'hui conservé au musée du Quidditch de Londres. C'est un journal intime en quelque sorte, elle explique ce qui se passe chaque jour de la semaine.

Voici un extrait de ce qu'on peut trouver au musée :

« Mardi. Chaud. Ces maudits rustres venus de l'autre côté des marais ont repris leur jeu stupide sur des balais volants. Une grosse boule en cuir est tombée dans mes choux. J'ai jeté force maléfices à l'homme qui courait la reprendre. Je voudrais lui mettre les genoux à l'envers et l'envoyer dans les nuées ce gros pourceau velu. »

Cet extrait, transcrit en langue moderne à partir du texte original rédigé dans un saxon à l'orthographe défaillante, nous en apprend beaucoup plus que ne l'aurait imaginé Gertie Keddle.
La balle qu'elle voit atterrir sur ses choux par exemple était en cuir, tout comme le souafle moderne.

Dans un autre extrait, Gertie précise que « Les joueurs essayent de jeter la balle sur les arbres aux deux bouts des marais. »Il s'agissait sûrement d'une façon primitive de marquer des buts.

Plus aucune allusion au sport pratiqué dans les Marais de Queerditch n'a été trouvée jusqu'au siècle suivant.

À cette époque, un sorcier appelé Goodwin Kneen écrivait à son cousin norvégien prénommé Olaf. Il lui écrivait seulement pour lui donner de ses nouvelles, mais dans ses écrits, nous avons retrouvé des allusions au sport que nous connaissons tous aujourd'hui, le Quidditch. Il parle d'un sport qu'il a joué, il le nomme Kwidditch. Il parle d'un joueur qu'il appelle Pourchasseur et d'un Cognoir qui aurait heurté un certain Radulf à cause de la lenteur d'un autre joueur à brandir sa massue.

Vous aurez tous compris quels sont ces termes !

- Alors, Lepetitnageur, qu'est-ce que Kwidditch ?

- Ben c'est Quidditch M'dame, ça change pas !

- Justement attention, notre cher Monsieur Kneen l'écrivait K-w-i-d-d-i-t-c-h, notez-le bien ! Bridgess ! Arrêtez de rêvez, nous sommes en cours, qu'est-ce que le pourchasseur à votre avis ?

- Euh, le souafle ? Bah pourquoi vous vous tapez le front m'dame ?

- Qui veut bien corriger ce jeune homme tête en l'air ?

- Pourchasseurs est équivalent aux poursuiveurs, cognoir c'est cognard et massue c'est batte !

- Excellent Miss ! 10 points pour Serdaigle.

Bon, voyez donc l'évolution du Quidditch durant un siècle ! De la pauvre madame Keddle qui a reçu une balle en cuir dans ses choux à Radulf qui se reçoit un cognoir !

Vous avez ici tous les éléments du Quidditch… Sauf un... le vif d'or !


II) L'apparition du vif d'or.

Le vivet doré était une espèce d'oiseau très répandue au début du 12ème siècle. Et les sorciers s'amusaient à essayer de les attraper. Il était tellement rare qu'un sorcier arrive à attraper ce petit oiseau, que si par chance il y arrivait, il recevait 150 gallions d'or. Pourquoi le ministère se risquait-il à donner 150 gallions au premier venu qui lui présenterait un vivet doré ? Parce que ces petits oiseaux dorés se déplaçaient à une vitesse affolante. Plus rapide que la plupart des meilleurs balais en vente actuellement.

La chasse du vivet finit par croiser le chemin du Quidditch en 1269 lors d'une partie à laquelle assistait le chef du Conseil des Sorciers en personne, Barnaberus Bragge.
À partir de lettres trouvées, envoyées par Dame Modesty Rabnott du Kent à sa sœur Prudence (lettres qui se trouvent au musée du Quidditch de Londres) on comprend que ce monsieur Bragge avait apporté à la partie de Quidditch un vivet doré enfermé dans une cage en annonçant qu'il offrirait une récompense de 150 gallions anciens (1 millions de gallions actuels) au joueur qui attraperait l'oiseau au cours de la rencontre.
L'idée de Barnaberus Bragge fut reprise et bientôt, à chaque début de match, on libérait un vivet doré et un joueur de chaque équipe (chasseur) avait pour unique tâche de l'attraper. La partie prenait fin quand le chasseur d'une des deux équipes attrapait le vivet, et on attribuait à l'équipe 150 points supplémentaires, en souvenir des 150 gallions (anciens) qu'offrait Barnaberus.

Vers le milieu du siècle suivant, le nombre de vivets doré avait tant diminué que le conseil, dirigé par Elfrida Clagg, une femme à l'esprit éclairé, a fait du vivet une espèce protégée. Interdisant non seulement de le tuer, mais de l'utiliser au Quidditch.



Elfrida Clagg (1312-1387)



C'est Bowman Wright, un sorcier de Godric's Hollow, qui eut le premier l'idée d'inventer une balle imitant le comportement du vivet doré.



Bowman Wright (1492-1560)



Pendant que dans tout le pays, les équipes de Quidditch cherchaient des oiseaux de substitution, Wright, habile ensorceleur de métaux, créa le premier vif d'or de tous les temps. C'était une balle de petite taille, qui pesait exactement le même poids que le vivet doré, ses ailes d'argent étaient équipées de jointures rotatives qui imitaient les articulations de l'oiseau et lui permettaient de changer de direction avec la même vitesse fulgurante et la même précision que son modèle vivant.
La seule différence était que le vif d'or, contrairement au vivet, était ensorcelé de manière à ce qu'il ne puisse dépasser les limites du terrain.
La création du vif d'or marque la fin de l'évolution du Quidditch commencée 300 ans plus tôt. Ce fut la véritable naissance du Quidditch.






Voilà voilà, le cours est terminé pour aujourd'hui.

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