Kristi DOBBS : Comme en témoigne ma carrière , j'ai toujours été pro science et pro vaccination. Avant ma vaccination, j'étais une femme de 39 ans active et en bonne santé. J'aimais les activités de plein air, les voyages et l'artisanat avec ma famille. J'appréciais également mon travail dans un cabinet dentaire pédiatrique très actif. Je ne prenais aucun médicament avant d'être vaccinée et je n'ai jamais eu d'infection Covid ayant comme preuve le résultat d'un test. En janvier, ma vie a changé du tout au tout. Immédiatement après l'injection, j'ai ressenti un étrange picotement de type goutte à goutte dans mon bras. J'ai immédiatement eu des palpitations cardiaques et l'impression que j'allais m'évanouir. Et ma tension artérielle était si élevée que je ne sais pas comment je n'ai pas eu une attaque. Je ne peux pas dire ce que c'était mais en tant qu'hygiéniste, je prends la tension artérielle sur mes patients avant de les traiter, mes patients adultes. Et ma tension était si élevée que j'ai eu peur à ce moment que quelque chose m'arrive. J'ai fini par me stabiliser, ils m'ont surveillé pendant 15 minutes et 30 minutes de plus après, et je me suis stabilisée. Et ils m'ont renvoyée chez moi. Quand je suis rentrée chez moi, je me sentais un peu étourdie, j'avais des vertiges. Les deux jours suivants, j'avais juste un mal de tête et ce sentiment de malaise vis à vis de toutes les choses pour lesquelles j'avais signé pour être vaccinée. Mais c'est trois jours plus tard que mes symptômes ont augmenté et se sont accélérés. J'ai eu une douleur aiguë en forme de coup de poignard dans la région de l'omoplate qui était juste intermittente comme une comme des coups de couteau. J'avais des picotements et des engourdissements dans tout le corps. Cela descendait le long de mes deux bras. J'avais aussi tout le temps des palpitations cardiaques et des vibrations internes et la seule façon dont je peux expliquer ces vibrations internes, c'est qu'on a l'impression d'avoir une petite décharge électrique qui parcourt tout le corps, comme si on était coincé dans une chaise vibrante, comme si on y était collé et que ça ne s'arrêtait jamais. J'ai des tremblements dans les mains, ce qui me fait douter de pouvoir exercer à nouveau le métier d'hygiéniste. Mike, j'ai tellement peur d'avoir une sorte de problème neurologique après ça comme la maladie de Parkinson. Ils ont exclu la Sclérose En Plaques mais, encore une fois, ils ne m'ont pas dit que j'avais quelque chose. Ils peuvent juste me dire ce que je n'ai pas. J'ai des ganglions lymphatiques enflés, du brouillard cérébral, j'en avais tellement que je pouvais avoir une conversation avec quelqu'un et m'évanouir, j'essayais de revenir à cette conversation et rien ne me revenait. Ganglions lymphatiques gonflés, faiblesse musculaire, éruptions cutanées inexpliquées, des convulsions et des crises d'épilepsie nocturnes. Il a fallu que ma fille de 6 ans me réveille d'une crise au milieu de la nuit. Aucun enfant de six ans ne devrait avoir à faire cela pour son parent. J'ai également connu des cycles menstruels lourds et épais avec des caillots. J'avais tellement peur que j'ai littéralement préparé, et je l'ai sur moi, mon testament et ma nécrologie pour ma famille, car je ne pensais pas que je me réveillerais le lendemain. J'ai signalé mes symptômes à Vsafe, Vaers, CDC, FDA, Pfizer. J'ai également envoyé des informations à deux instituts de recherches très connus et j'ai également contacté des universités prestigieuses. Je fais face à ce problème depuis cinq mois. Ces cinq derniers mois, mes sévères réactions neurologiques continuent de me tourmenter. Chaque jour, j'ai l'impression d'être piégée dans le film "Un jour sans fin". Je m'endors en priant, en pensant que je vais me réveiller le lendemain matin et que j'irai mieux, mais ce n'est pas le cas. J'ai passé de nombreux tests, plus qu'une personne ne devrait en passer à ce stade de ma vie. J'ai subi des radiographies, des analyses de sang, des IRM, des tomodensitogrammes, des échographies, des électroencéphalogrammes et plus encore. A ce jour, la communauté médicale est toujours perplexe et incapable de restaurer ma santé. J'ai peur et je crains pour mon avenir, mais j'ai de l'espoir et c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui, pour en parler. Ce n'est pas une chose facile à faire, mais j'espère qu'il y aura des recherchées et des étudies sur notre condition. J'espère que nous pourrons trouver une solution, un chemin vers la santé. C'est tout ce que nous voulons. Je donnerais n'importe quoi, mes économies de toute une vie si je pouvais revenir au 17 janvier et ne jamais avoir eu à vivre ça dans ma vie. mais aussi pour ceux qui souffrent et ceux qui nous suivront parce que le vaccin est toujours en cours de distribution. J'espère qu'ils bénéficieront du fait que nous soyons venus et avons parlé devant vous aujourd'hui. Nous avons souffert assez longtemps. Je pense que nous méritons ce temps que vous nous avez accordé aujourd'hui et nous sommes si reconnaissants que vous ayez pris de votre temps pour être ici aujourd'hui. Nous méritons d'être vus et c'est ce que vous faites aujourd'hui. Et être entendus, vous écoutez, mais nous avons aussi besoin d'être crus. C'est le plus gros problème. Nous voulons juste que vous croyiez que c'est réel. Nous sommes de vrais Américains, nous sommes de vraies personnes qui subissons ces effets secondaires et je vous remercie de nous écouter aujourd'hui. 5:58 Stephanie de GARAY : (Maman de Maddie de Garay) Tout d'abord, merci au Sénateur Johnson de me donner l'occasion de partager l'histoire de Maddie et à vous tous pour votre volonté d'écouter. Ce n'est pas facile pour moi et je suis clairement sous le coup de l'émotion donc je vais lire ce que j'ai écrit pour ne pas perdre le fil. Mon nom est Stephanie et voici ma fille Maddie, nous vivons dans l'Ohio. Le 20 janvier, Maddie a reçu sa deuxième dose du vaccin Covid de Pfizer. en tant que participante à l'essai clinique pour les jeunes de 12 à 15 ans. Nos trois enfants se sont portés volontaires et nous sommes ravis de participer à cet essai pour nous aider tous à retrouver une vie normale. Mon mari travaille dans le domaine médical et j'ai un diplôme en génie électrique. Nous sommes pro-vaccins et pro-science, c'est pourquoi nous avons accepté que Maddie et ses deux grands frères se portent volontaires pour l'essai. Avant que Maddie ne reçoive sa dernière dose de vaccin, c'était une jeune fille de 12 ans en bonne santé, qui avait de bonnes notes et beaucoup d'amis. Elle avait une vie, elle avait de l'énergie. Elle n'était pas comme ça (montre sa fille) bien qu'elle ait encore toujours beaucoup d'amis. Lors de la seconde injection, Maddie a immédiatement ressenti une douleur au niveau du point d'injection. Au cours des 24 heures suivantes, elle a développé une douleur abdominale et thoracique sévère. La façon dont elle a décrit la douleur thoracique, je cite : "J'ai l'impression qu'on m'arrache le cœur par le cou", elle a eu des décharges électriques douloureuses dans le cou et la colonne vertébrale qui l'ont obligée à marcher courbée. Elle avait une douleur extrême dans ses doigts et ses orteils. Ils étaient blancs et et ils étaient froids au toucher. Elle avait un œdème et mon mari l'a immédiatement emmenée aux urgences comme l'avait demandé l'infirmière administratrice de l'essai de vaccination. C'est ce qu'on nous a demandé de faire. Ils ont effectué un prélevé sanguin. Elle a été examinée pour une appendicite, mais ce n'était pas cela, et on lui a donné un médicament par voie intraveineuse avant de la renvoyer à la maison. Cependant, dans les papiers de sortie de l'hôpital pour enfants où elle est allée, le diagnostic indiquait un effet indésirable de la première rencontre avec le vaccin. C'est la seule fois que cela a été écrit dans son dossier médical, mais c'est là. Au cours des deux mois et demi suivants, ses douleurs musculaires et nerveuses abdominales sont devenues insupportables. Elle a développé d'autres symptômes, notamment une gastroparésie, des nausées et des vomissements, une pression artérielle et un rythme cardiaque irréguliers, des pertes de mémoire, des confusions de mots, un brouillard cérébral, des maux de tête, des vertiges et des évanouissements. Elle est tombée et s'est cognée la tête, puis a eu des crises d'épilepsie, elle a développé des tics verbaux et moteurs, elle a eu une perte de sensibilité à partir de la taille et une faiblesse musculaire, des changements drastiques dans sa vision, une rétention urinaire et une perte de contrôle de la vessie, des cycles menstruels sévèrement irréguliers et lourds, et finalement elle a dû se faire intuber pour se nourrir. Tous ces symptômes sont encore présents aujourd'hui, certains jours étant pires que d'autres. Notre plus grand défi est venu lorsque ses médecins ont commencé à envisager un diagnostic alternatif. Elle n'en avait pas vraiment avant, alors c'était le premier. Comme tout le monde, elle a subi de nombreux tests, mais pas autant que les autres puisque c'est une enfant. Pourquoi n'ont-ils pas fait tous les tests sur elle ? Désolé, puisqu'ils ne comprenaient pas ce qui se passait, un médecin l'a étiquetée comme ayant un trouble neurologique fonctionnel en disant que c'était dû à l'anxiété. Cela nous a inquiétés et nous n'étions pas d'accord avec ça car elle n'a pas d'anxiété. Regardez-la ! Je veux dire, quel enfant de 13 ans peut s'asseoir ici calmement s'il a de l'anxiété ou des problèmes mentaux. À un moment donné, ils ont même essayé de l'admettre dans un hôpital psychiatrique. Nous avons donc demandé d'autres avis médicaux, dont certains provenaient de ce groupe. En juin, nous avons mis en relation son neurologue avec un autre médecin qui fait des recherches sur les effets indésirables comme celui de Maddie. Elle a finalement été prise en charge, ils ont finalement fait une IRM de son cerveau, une IRM et une série de tests sanguins supplémentaires. Il a fallu cinq mois pour que cela soit fait. Au cours des cinq derniers mois, Maddie s'est rendue neuf fois aux urgences et a été hospitalisée trois fois pour un total de deux mois à l'hôpital. Ce que je veux demander... Maddie s'est portée volontaire pour l'essai Pfizer. Pourquoi ? Pourquoi ne font-ils pas des recherches sur elle pour comprendre pourquoi cela s'est produit afin que d'autres personnes n'aient pas à subir ça ? Au lieu de ça, ils disent juste que c'est mental. ce n'est pas mental pour moi, alors aujourd'hui notre rôle en tant que parents pour aider notre fille Maddie continue. Tout ce que nous voulons, c'est que Maddie soit vue, entendue et crue parce qu'elle n'est pas revenue et nous voulons qu'elle reçoive les soins dont elle a désespérément besoin pour qu'elle puisse revenir à la normale. Pourquoi n'est-elle pas à la normale ? Elle allait très bien avant ça. Elle a fait ce qu'il fallait en essayant d'aider tous les autres et les autres ne l'aident pas. Merci