Il était une fois, deux Geekettes. Non, ça fait trop neuneu, il faut trouver une autre ouverture d’histoire. Quelque chose qui fasse distinguer, classe, qu’on pourrait lire en société en mangeant une crevette cocktail. Mais en même temps, on a plus de chances de lire cette histoire au coin du feu, chaussés de nos plus belles pantoufles lapin qu’en soirée mondaine. Revenons-en à nos moutons, cela sera plus simple. Je disais donc, deux Geekettes lilliputiennes se promenant dans un champ de tulipe d’un rouge cramoisi, comme celle que l’on voit dans les films se passant au Pays-Bas. Mais de leur si petite taille, les pétales semblaient immenses et terrifiants. Il y avait bien des habitants à l’intérieur et sur les balcons à la base des fleurs, mais ils n’étaient pas de leur quartier, elles ne les connaissaient pas.

L’une des Geekettes, que nous allons appeler pour les besoins de l’histoire Pétunia, entrainait son amie Cerise à sa suite, voulant absolument lui montrer quelque chose qu’elle avait découvert et qu’elle voulait lui partager de toute urgence, avant que cela ne disparaisse.

Cerise, étant de nature très curieuse, n’arrêtais pas d’interroger son amie pour savoir où elles allaient, pourquoi cela était aussi urgent, mais c’était en vain. Elle aurait plus de succès de demander à une libellule de la laisser monter sur son dos pour découvrir ce que cela faisait de voler que d’obtenir des réponses à ses questions. Cerise n’eu toutefois pas plus longtemps à attendre, Pétunia s’arrêtant net devant elle, la faisant la percuter et manquer de tomber en avant. Elle se rattrapa à son amie et regarda devant elle, ouvrant la bouche comme une grenouille voulant gober les mouches. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle voyait sous ses yeux, un camion humain, un véritable camion comme ceux que ses parents utilisaient quand elles étaient petites pour qu’elle soit sage. Alors en voir un de ses propres yeux, c’était juste un rêve devenue réalité. Cerise se pinça pour être sûre de ne pas dormir, et se réveilla. Elle était au fin fond de son lit, bien blottis sous sa couette à faire une sieste. Cela n’était qu’un rêve. En revanche, si elle continuait à trainasser dans son lit, Pétunia allait lui faire la peau car elle allait les mettre en retard pour leur séance au cinéma. Au programme, c’était « Panique dans le potager », un succès au box-office qui racontait l’histoire d’une courgette sérial killeuse qui ne jurait que par la julienne de légume et s’amusait à émincer quiconque passait sous son couteau.