Édité le 7 janvier 2022
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Rp off n°1 : Matinée (suite de More and more - Partie 4)

Hime


Sensation de douleur dans ton corps. Gémissement t'échappant alors que tu te tournes légèrement. Paupières s'ouvrant, lumière du jour t'aveuglant. T'as le corps engourdi, l'esprit brumeux. Sommeil si profond qu'il te faut quelques secondes pour te rappeler de ce qu'il s'est passé au cours de cette nuit. Tête se tournant doucement vers Aoi. Sa respiration est lente et profonde. Il dort encore. Tu as couché avec lui. Vous l'avez vraiment fait, cédant à vos désirs, laissant toute la tension qui existait encore vous exploser. Mais c'était bien plus que ça encore. Toucher délicat, doigts frôlant son visage, plume le caressant. Doux sourire sur tes lèvres. Ce matin sera-t-il différent ? Votre connexion sera-t-elle toujours la même ? Tu préfères ne pas y penser, quittant le lit avec la plus grande des discrétion, désireuse de ne pas réveiller celui qui a dormi à tes côtés. Si inoffensif. Si vulnérable.

Tu récupères le drap laissé sur le sol ainsi que le gant et sa serviette, quittant ta chambre sans faire le moindre bruit. Soleil haut dans le ciel, tu devines sans difficultés qu'il est tard et que ton père doit déjà être parti. C'est ça avoir des responsabilités. Ta mère en revanche... Comment lui expliquer le linge ? Comment lui expliquer .... d'autres détails. Tu sais déjà parfaitement que tu ne pourras pas y échapper, regard surhumain qu'elle possède. Elle est dans la cuisine.

- Bonjour, maman !

Sourire. Baiser sur ton front, sourcil hausser à la vue du drap.Tu fais comme si de rien n'était, allant déposer celui-ci dans la pièce à côté. Retour en cuisine, prenant place à ses côtés afin de regarder ce qu'elle fait.

-Ton ami mange beaucoup ?

Haussement d'épaules.

- Je vais vous préparez un repas bien équilibré. J'espère qu'il en a l'habitude vu que c'est un sportif. Enfin, ce n'est pas non plus un professionnel et il n'est pas en pleine croissance.

Bâillement.

- En effet ce n'est plus un enfant. N'en fais pas trop.

Léger rire.

- Vu ce que je vois, je confirme : ce n'est plus un enfant.

Moment de silence. Tu ne réalises pas de suite le sous-entendu, esprit encore un peu endormi. Mais une fois l'information arrivée au cerveau et traitée par ce dernier.

- Oh mon dieu, maman.

Rire.

- Heureusement qu'on a traîné avec ton père. C'est qu'elle rit, Hime. -Tu veux un anti-douleur ? Je t'ai connue plus résistante que ça !

Elle rit vraiment. Tu te caches entre tes deux main, ne sachant pas si tu voulais disparaître ou rire avec elle. Elle a raison.

-Je vais survivre.

Elle se tourne vers toi, sourit à la vue du haut que tu portes. Détails oublié.

- Ou pas !

Elle recommence à rire. Tu te caches dans le t-shirt, comme pour y faire disparaître ta gêne, un sourire amusé commençant à trouver sa place sur ton visage. Tu veux disparaître et tu vas disparaître.

- Je vais aller voir s'il n'est pas réveillé.

Hochement de tête. Tu retournes à l'étage sans difficultés, contrairement à ce que sous-entendait ta mère pour te taquiner.

Doucement, tu rentres dans ta chambre où tu trouves le jeune homme encore allongé. Il semble toutefois plus agité, sa respiration moins lente. Début du réveil. Et puis merde. Tu te glisses sur le lit, derrière lui, légèrement au dessus. Baiser sur sa joue, main le caressant tout en retirant ses cheveux de son visage.

- Il est l'heure de se réveiller.

Douce voix afin de ne pas le brusquer. Mais il est quand même 11h47.

Aoi


Nuit reposante ? Oui et non. Tu as dormi comme un bébé mais tu n’as plus l’habitude de te coucher aussi tard, petit décalage qui malmène un peu ton corps et ton horloge interne. Tu commences doucement à te réveiller. Tu sens quelque chose contre toi, c’est quoi cette chose ? Tu ne sais pas car tu dors toujours seul. Incroyable tout de même, tu couches à droite et à gauche mais tu n’as jamais dormi avec personne… Tu es le pire ! Il y a un truc délicat qui a touché ta joue, un baiser ? Oui ! Bravo, tu as deviné. Maintenant, tu sens des doigts caresser tes cheveux, te débarrassant de ses mèches sur ton front, tes yeux. Yeux toujours fermés. Une voix termine par te sortir complètement du réveil. Un son agréable à entendre. L’heure ? Réveil ? Un petit grognement, mécontent ? Tu es grincheux au réveil ? Non pas spécialement. Tu te tournes, obligeant la demoiselle à venir contre ton toi, plaçant sa tête contre ton torse.

- Bonjour toi.

Voix encore endormie. Esprit embrumé avant de réaliser en ouvrant les yeux qu’il y a bien une fille à tes côtés pour ton réveil. Hime ! Ce n’est pas n’importe quelle fille dans tes bras, c’est la seule qui a le droit d’y être de si beau matin. Merde, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu aurais dû te barrer dans la chambre d’ami… retour à l’ancien Aoi. NON ! Tu es heureux de l’avoir dans tes bras, la câlinant avec un sourire charmant.
Tes lèvres embrassent son front. Tu as le droit à cette proximité n’est-ce pas ? De toute façon, tu t’en fiches, tu prends toujours ce que tu veux. Tu la regardes et remarques qu’elle porte ton haut de pyjama. Ah oui…tu lui as prêté dans la nuit.

- Le haut, tu l’aimes bien ? Il te va bien.

Beau parleur dès le matin. Tu aimes simplement avoir ton odeur sur cette dernière et montrer qu’elle t’appartient un minimum. Tu commences à t’étirer. Gémissement en conséquence.

- MHM…Il est quelle heure ? J’ai une faim de loup !

Tes yeux se posent sur la merveilleuse créature à tes côtés qui te donne une heure qui te choc. Tu écarquilles les yeux.

- 15h24 ???! Quoi j’ai dormi si longtemps !

Rapidement, tu te redresses. Tu es bien réveillé à présent et Hime sourit voir rigole de ta réaction en déclarant qu’il est 11h55. Tu t’approches d’elle pour essayer de la chatouiller, la plaquant sur le lit, toi sur elle, main dans la main au-dessus de sa tête. Tu plonges ton regard dans le sien avant de voler ses lèvres. Tu es gourmand et tu ne demandes même pas la permission. Est-ce que tu as le droit ou non ?

- Vilaine fille.

Un rire certainement partagée. Elle t’informe ensuite que ton estomac va bientôt pouvoir être rassasié car sa mère prépare le repas. Tu embrasses son cou avec délicatesse avant de sourire charmant à cette révélation. Le diable à faim surtout après tous ces évènements. Ces émotions ressentis, bref toute cette nouveauté.
Hime peut sentir quelque chose contre elle. On est le matin, enfin le midi mais c’est pareil vu la situation, tu es un homme avec une certaine libido donc tu bandes contre elle. Tes yeux montrent un jeune homme gentil, innocent avant que tu ne remarques cette chose, ce phénomène normal arrivant aux hommes le matin. Bordel… Un sourire légèrement gêné.

- Je reviens…je passe aux toilettes et on descend pour saluer ta mère et voir si elle a besoin d’aide pour le repas ?

Question sans réponse car tu n’attends même pas la réponse. Tu files dans les toilettes pour essayer de calmer tes envies matinales. Tu respires et te regardes dans le miroir. A quoi tu joues ? Tu n’es pas fait pour les relations. Mais cette fille, tu as senti qu’il y avait quelque chose de différent entre vous. Tu l’aimes bien ? Oui. Beaucoup même mais tu ne comprends pas. Tu n’es pas doué pour exprimer tes sentiments. Tu te passes un coup d’eau sur la figure et retournes dans la chambre pour lui faire face. Tu laisses de côtés les interrogations pour le moment. Tu es torse nu et t’interroge sur la manière d’aller voir ses parents… pyjama ou tu t’habilles. D’autant qu’elle porte ton haut de pyjama. Tu t’approches d’elle.

- Tu veux garder mon haut de pyjama ? Je m’habille ou tu me le rends ? Tu peux porter ma chemise si tu le désir !

Petite pause avant d’avoir un air malicieux.

-Tu seras encore plus sexy avec…

Tu es vilain et taquin dès le matin.

Hime


Ange se mouvant légèrement, Morphée le libérant peu à peu de ses bras. Petit cri de surprise alors qu'il t'attire vers lui, douce chaleur retrouvée, étreinte que tu ne pensais pas retrouver de si tôt. Pourquoi ? Tu n'en sais rien. Rien de garantissait que les choses allaient se dérouler comme la veille. Que vous partageriez encore cette connexion. Pourtant, les choses n'ont pas l'air d'avoir changer. Rassurée. Tu ne saurais l'expliquer. Tête tournée vers lui. Appuyée sur son torse.

- Oui. Je pense que je pourrais bien te le voler.

Lèvres tirées en un sourire amusé.

- Désolée de t'avoir sorti du sommeil comme ça.

Petite blagueuse prétendant que la journée est déjà bien trop entamée. Punition qui tarde pas à arriver. Lèvres de nouveau contre les siennes. Vicieux. Ce n'est pas toi qu'il doit manger.

- Je plaide coupable.

Regard et sourire pourtant innocents. Petit rire partagé. Quelque chose contre ta jambe. Tu n'as même pas besoin de regarder ce qu'il se passe ; petit souci matinale qui te fait sourire. Eh ben alors, depuis quand il est gêné alors qu'il a littéralement malmené ton corps cette nuit ? T'es quelque peu surprise mais tu ne dis rien. Il ne t'en laisse pas le temps. Tu lâches un petit rire en le voyant disparaître. Corps allongé sur ton lit, attendant impatiemment le retour de cet être qui continue de te rendre dingue. Que t'arrive-t-il, Hime ? Tu voulais à ce point de sa chaleur ? De son affection ? Tu es bien trop gourmande depuis hier soir. Bientôt, tu lui demanderas la lune...

Seule, tu repenses à cette nuit, à ses mots, à ses gestes. À cet enfant terrifié et mal dans sa peau. Il était vulnérable, attentionné, nécessiteux de ta personne. Il ne t'as pas baisé ; il t'a fait l'amour. Il ne te considère pas comme un jouet : il t'aime trop pour ça. Tu te demandes encore si c'était juste l'émotion ou s'ils pesaient réellement ses mots. Mais tu n'oses pas lui demander. Pourquoi ? Tu as peur de la réponse ? Peut-être. Tu ne veux pas prendre le risque de quitter ce qui est peut-être une illusion. Pas maintenant. Ce serait trop douloureux. Voix interrompant tes pensées. Tu te redresses, vas directement chercher sa chaleur, lèvres contre les siennes, mordillant légèrement sa lèvre inférieure.

- Eh ben dans ce cas, je la garde.

Voix suave. Petit jeu dont tu n'es pas prête de te lasser. Mais l'heure n'est pas à la provocation alors tu t'éloignes, tentant de te contrôler. Dur. Mais ta mère vous attend. Tu laisses le temps au brun de se préparer afin d'être plus présentable avant de te diriger en sa compagnie vers le rez-de-chaussée.

- En fait... Hm... Mon père est déjà parti et... Ma mère a déjà compris.

Tu n'en dis pas plus, tu sais qu'il a compris de quoi tu parles.
Cuisine atteinte, ta mère se tourne vers vous avec un grand sourire.

-Bonjour, Tsuki-san. Bien dormi ?

Elle lui sourit, attendant patiemment sa réponse, ravie lorsqu'il lui propose son aide.

- Non ne t'en fais pas, c'est très gentil de ta part mais ça ira. Dis-moi plutôt ce que tu préfères ? J'ai prévu du riz, des légumes marinés, du tamagoyaki et du thé. Tu manges beaucoup ?

Tu n'en attendais pas moins de sa part. En revanche, tu ne t'attendais pas à la suite.

- En faite, Hime. Je t'ai préparé ton anti-douleur !

Est-ce...Est-ce qu'elle vient vraiment de faire ce que tu penses. Est-ce qu'elle vient juste de ... ?

- Je n'en ai pas besoin !

Réponse qui ne tarde pas, ton agacement clairement audible dans ta voix. Enfin, si on peut parler d'agacement.

- Ah bon ?

Haussement d'épaules. Rire indiquant qu'elle plaisante. Tu pousses un grand soupire tout en allant desser la table dans la salle à manger, laisser Aoi et ta mère seuls un petit moment. Moment dont elle profite pour lui parler discrètement.

- Alors ? Je vois que vous vous êtes réconcilier. Je suis contente !

Légèreté laissant place à un air plus sérieux, nostalgique

- Merci.

Simple mot avant de lui tendre la théière pour qu'il l'amène à table. Même si ce merci n'était pas pour ce service.

Aoi


N'empêche cette soirée a été particulière. Tu ne pensais pas être si proche d’une personne, terrible sentiment qui te perturbe. Tu voudrais comprendre ce qui se passe. Laisse-moi t’expliquer. Ton cœur commence doucement à reprendre le dessus sur le cerveau. Organe imposant un masque. Une protection nécessaire mais qui t’empêche d’avancer et de tourner la page sur ton passé. Cette demoiselle, c’est ton avenir mais tu n’arrives à en avoir conscience. Pourtant, il y a tellement de facteurs qui le prouvent. Il suffit que tu ouvres les yeux, mais visiblement tu as des œillères qui t’empêche de mettre le doigt sur ce que tu ressens vraiment. Une grande première pour le manipulateur, le séducteur. C’est plutôt perturbant. Tu n’es pas dans ta zone de confort. Combien de temps, tu vas réussir à tenir ce rôle ? Ce n’est pas un rôle ? Tu es sur ? Certain. Un bon début. Tu avances vers ta partenaire, pensif sur ta manière de t’habiller toujours en étant taquin. Tu ne perds pas le nord. Elle vient direct t’embrasser. Qu’est-ce qui se passe ? Tes lèvres savourent les siennes. Tes mains se posant dans son dos pour la serrer contre toi. Tu es déjà accro à sa chaleur, à ce contact ? Tu adores l’avoir près de toi. Imbécile. Tu décides de t’habiller pour être présentable. Pantalon et tee-shirt. Simple et efficace. Un petit cou de déo pour sentir bon et vous descendez ensemble pour saluer ses parents. Elle t’informe que son père n’est plus ici et que sa mère a compris. De quoi, elle parle ? Tu t’interroge avant que l’information soit enfin traduite. Elle sait que vous avez baisé ? Non, tu as fait l’amour avec Hime. C’était très différent de tes baises habituelles. Tu es vraiment horrible mais tu as conscience de lui avoir fait l’amour et c’était tellement meilleur. Tu souris confiant.

- D’accord.

Ce n’est pas du tout gênant. Tu vas gérer la situation. Qu’est-ce que tu racontes crétin ! Tu n’as même pas dormi dans la chambre d’ami. Est-ce qu’elle le sait ? Très certainement. Il ne faut pas faire de vague. Tu arrives à la cuisine à côté d’Hime, tu arbores un beau sourire. « Bonjour madame Watanabe, très bien dormi. Merci pour votre accueil. » Ensuite, tu enchaînes comme jeune adulte bien élevé et responsable de toi-même ; si tu n’es encore qu’un étudiant.

- Est-ce que je peux vous aider pour finir de préparer le repas ? Qu’est-ce que je peux faire pour vous aider ?

Quel diable adorable. Elle sourit et refuse ta proposition. Tu pouvais facilement t’en douter. Elle te pose quelques questions. Tu la regardes.

- J’aime de tout, je ne suis pas très difficile. Sourire amusé - Je mange un peu beaucoup et je vous avoue avoir une faim de loup Petit rire. Tu es amusé. Tu manges beaucoup mais de manière raisonnable tout de même. Juste la quantité suffisante pour réussir à étudier et suivre le rythme avec ton sport favori et le footing que tu réalises à côté. La suite, te surprends. Un anti-douleur ? Pourquoi ? Mon regard se pose sur Hime… Oh non ! Elle parle de ce qu’on a fait devant sa fille et son…on est quoi d’ailleurs ? Sexe friend ? Ami spécial ? Je n’en sais rien. Tu déglutis, heureusement que tu n’étais pas en train de boire. Mais, tu dois avouer que la situation t’amuse légèrement. Surtout en regardant la réaction de ta fleur favorite. Tu baisses la tête, te forçant à ne pas rire avec la mère de ta camarade. Elle s’éclipse et tu te retrouves seul en présence de la figure maternel qui n’hésite pas à te parler sérieusement. Une question sur votre avancer. Réconcilier ? Oui, on peut dire cela…sur l’oreiller. Elle est contente que j’ai fais l’amour à sa fille alors que nous ne sommes pas en couple ? C’est bizarre. Elle ne peut pas le savoir ! Tu es vraiment un être dérangé, Aoi ! Tu ne sais pas qui répondre.
Tu réfléchis quelques secondes.

- J’ai suivi votre conseil, on a discuté.

Tu appelles cela discuter toi ? Elle t’a sauté dessus en s’excusant alors qu’elle n’avait rien fait puis tu l’as plaqué au mur ! Elle ta menacé et tu as joué le jeu. Vous êtes d’accord pour qu’elle ne soit pas ton jouet, évidemment que tu relèves le défi puis vous avez fait l’amour ! Tu as laissé Hime voir ton côté vulnérable, un court instant mais suffisamment longtemps pour vouloir fuir mais elle ne t’a pas abandonné et vous avez à nouveau craqué en le faisant sur le bureau de ta partenaire. Ces images te reviennent alors qu’elle te remercie. Oui, vous avez simplement discuter. Personne ne croira cela surtout qu’elle sait que vous avez passé le cap suivant. Tu sens qu’elle est nostalgique et qu’elle est sincèrement reconnaissante mais pour qu’elle raison ? Tu attrapes la théière. Tu voudrais lui demander mais il y a quelque chose qui t’intrigue. Tu commences à t’éloigner puis tu reviens sur tes pas, le regard légèrement hésitant car tu n’as jamais dit ces mots pour personne et tu comptes bien ne pas les répétés à Hime.

- Je prendrais soin de votre fille !

Regard plongé dans celui de la mère de ta bien aimé. Tu as conscience de ce que cela implique ? Oui et non. Tu n’es pas en couple avec elle mais tu comptes bien la faire tienne, toute entière. Quelle assurance, tu ne détournes pas le regard. Peu importe son passé, tu vas l’aider à le surmonter ? On verra ça. Tu sors enfin de cette pièce, en expirant un bon coup après une telle pression. Tu vas poser l’objet entre tes mains avant d’aller voir Hime.

- Est-ce que tu vas bien ? Tu n’as pas mal ?

Question sérieuse. Tu la regardes dans les yeux, tu ne veux pas quelle te mente. Tu iras plus doucement la prochaine fois ? Surement pas…mais tu prendras encore plus soin d’elle ? Possible.
Vous n’êtes plus seuls et la mère d’Hime vous rejoins. Tu t’éloignes discrètement de cette dernière, bien qu’elle est certainement tout vu. Téléphone sonnant. Tu reçois un appel et tu te doutes qu’il s’agit de ta mère…elle veut des détails sur la manière dont tu t’es comporté. Tu ne veux pas entendre sa voix mais tu regardes ton téléphone pour vérifier et il ne s’agit pas d’elle…miracle ! Quoi que…il s’agit d’un mec. Qu’est-ce qu’il veut ? Bordel, ce n’est pas le moment.

- Excusez-moi, je reviens.

Tu décroches et t’éloignes. Tu enfiles vite fait tes chaussures pour sortir à l’extérieur afin de ne pas déranger les femmes du foyer. Tu lui parles environ 2 à 3 min en lui expliquant que ce n’est pas franchement le moment de te déranger… Il s’en fiche, il veut quelques choses de bien particulier et tu n’es pas prêt à lui accorder. Tu soupires et tu termines par raccrocher. Ton regard vers le ciel, c’est terminé cette vie-là ? Il va falloir. Tes pensées vont pour une autre actuellement. Tu retournes à l’intérieur avec un sourire d’excuse sur le visage. Tu regardes les deux femmes. Oups, tu as laissés Hime seule avec la démone curieuse.

Hime

Léger sourire. Prendre soin de toi. Ta mère a bien envie d'y croire. Fait-elle une erreur en accordant sa confiance à ce jeune homme qu'elle connaît à peine ? Elle te fait juste confiance, Hime. Elle sait que tu n'es pas de celles qui s'offrent aux autres facilement. Puis, quel jeune homme se mettrait dans le même état que celui dans lequel il était la veille s'il n'en avait rien à faire ? Mais tu n'étais pas là, Hime. Tu n'as entendu toutes ces belles paroles. Tu ne l'as pas vu perdu, se demandant comment faire pour se rapprocher de toi, pour que tu lui ouvres ton cœur. Tu n'entends même pas ses mots, trop occupée à dresser la table pour vous trois. Voix t'interpellant. Tu te retournes, geste vif, surprise. Cette question. Il s'inquiète ?

- Oui, ça va. Ne t'en fais pas, ma mère exagère pour m'embêter un peu. Je t'avoue que je sens bien que tu m'as malmené mais pas encore assez pour prendre un anti-douleur.

Petit rire. Réponse sincère. Tu peux supporter plus que ça. Et ce n'est pas ce qui va te faire fuir.
Partenaire éloigné, le temps d'un appel, alors que tu te retrouves seule avec ta mère. Tu prends place autour de la table, attendant patiemment le retour du brun pour commencer à manger. T'es bien silencieuse, Hime. Crains-tu qu'elle te pose une question indiscrète ? Elle en est capable. Pourtant,... Certes, sa voix se fait entendre mais...

- Il a l'air d'être quelqu'un de bien. J'ose espérer que vous ne vous ferez pas du mal.

Petit sourire. Tu ne sais pas quoi en penser.

- Tu aurais dû le voir hier...

Sourire triste. Peut-il être aussi vulnérable que hier ? Qu'a-t-elle vu exactement. Tu ne lui poses aucune question. Tu veux le découvrir par toi-même, ne pas briser cette étrange confiance qui semble s'être installée entre ta mère et Aoi. Sourire à son retour, l'invitant à prendre part à tes côtés comme veilla. Mains jointes. Début du repas qui dure un moment, discussion mouvementée mais plaisante. Vient le moment de tout ranger. Ta mère refuse une fois de plus l'aide d'Aoi. Un invité est un invité. Et puis, il a mieux à faire que de faire la vaisselle.
Ses affaires récupérés, tu l'attends à l'entrée avec ta mère qui le salue avec politesse et affection. Elle l'aime vraiment bien, ça se voit. Mais qui dit présence de ta mère dit, retenue. Tu ne peux qu'être polie et restée assez éloignée de lui. Enfin... Tu le raccompagne quand même jusqu'au portail de ta maison, saluant ta voisine qui revient des courses et vous observe du coin de l'œil. Petit rire.

- J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé à la soirée, hier. Je sais qu'il y a toujours mieux mais bon. Sourire nerveux. - Merci d'être venu.

Sincère. Un signe de la main. Tu le laisse partir avant de retourner à l'intérieur de ta maison pour aller aider ta mère. Des détails, elle va t'en demander, tu le sens.

Aoi

Elle va bien et te le confirme. Tu es soulagé, la suite de son histoire, te fais sourire coquinement. Tu pourras la prendre encore plus sauvagement la prochaine fois. Une idée qui te plait beaucoup. En tout cas, tu sembles soulagé puis un appel qui t’embête mais tu le prends car ce serait bizarre de ne pas le faire non ? Un peu. C’est peut-être urgent. Enfaîte, pas du tout. Un ami qui n’est pas vraiment un ami mais plutôt un plan cul. Tu n’as pas la tête à cela, surtout après ta soirée avec Hime. Tu penses encore à ses moments délicats et malheureusement, à un moment ou tu as été beaucoup trop vulnérable. Un moment qui ne doit pas se reproduire. Tu n’y arriveras pas mais tu n’en as pas encore conscience, cela viendra. Tu finis par raccrocher et retourner auprès des deux femmes de la maison. Un sourire d’excuse. Tu t’assois aux côtés d’Hime. Le repas commence et les discussions s’enchainent les unes après les autres. C’est animé et vous discuté de tout et de rien. C’est très différent de tes repas habituels. Tu ne réalises plus de repas de famille ou dans de très rare circonstances. De temps en temps, tu manges avec des amis mais c’est tout de même un cadre différent. La fin du repas touche à sa fin et évidemment que tu proposes ton aide.

- Laissez-moi vous aidez.

Un refus immédiat, tu es un invité. Tu essayes discrètement de débarrasser mais le démon te fait légèrement peur. Tu souris et tu vas chercher tes affaires dans la chambre de la demoiselle. Tu as évidemment laissé ta chemise comme promis. Elle la trouvera sur son lit en remontant.
Tu vas à l’entrée en souriant.

- Encore, merci Madame Watanabe. J’espère vous revoir bientôt. Bonne journée.

Tu es poli et charmant comme homme. Tu sais très bien l’être mais tu ne joues pas vraiment un rôle cette fois. Tu sors et ta fleur t’accompagne jusqu’au portail. Evidemment, la voisine vous observe de loin…


- C’était sympathique comme soirée et j’ai été ravie que tu me demandes de t’accompagner. Merci et à bientôt ! On se verra à la fac.

Tu la regardes en souriant heureux et tu files en direction de l’université. Tu es pensif et te questionne sur cette soirée. Tu as vraiment déconné sur plusieurs choses !

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