Édité le 17 janvier 2022
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Daria Tryniski, 19 ans


D'origine russo-américaine, Daria n'avait jamais eu la chance de ses amies. Lorsqu'un nouveau sac à main Vuitton sortait, elle devait travailler des heures les 5 week-ends précédents pour se l'offrir à sa sortie et l'avoir avant ses supers amies. De même, cette année, elles entraient en fac et quand ses amies pouvaient tout se payer grâce à papa et maman, Daria dû faire un prêt à la banque à son propre nom à à peine 19 ans. Ces amies avait tellement de chance ! Enfin, Daria les appelait ses "amies" mais elle savait pertinemment que chaque réflexion sur sa condition financière avait réellement un sens et n'était aucunement désintéressée. Mais elle s'en fichait complètement car elle n'avait pas besoin de ça. Elle ne s'attachait pas aux gens de toute façon, c'était sa première règle donc elle n'avait pas besoin d'être entourée de gens dit biens. Elle ne comptait que sur elle, sa détermination, son obstination et son caractère bien trempé qui ne déplaisait pas temps que ça en général.

Si Daria n'avait pas la richesse elle avait bien une chose pour faire enrager ses "amies" et se faire jalouser d'elles. Cette chose qui malgré tout, la gardait au sommet de n'importe quel classement de popularité. La beauté. En effet, elle avait ce petit côté de l'est, soit de longs cheveux bruns pour des yeux verts clairs, qui la rendait à la fois aussi attirante que piquante. La description même d'une beauté froide : on pourrait lui décrocher la lune que tout ce qu'on en retirerait serait au grand maximum un vague "merci". Elle était aussi belle qu'une aurore boréale et son attitude aussi froide que le vent au sommet du Mont Blanc sous -40°C. Elle n'était pas une garce. Elle se défendait simplement avec des mots crus, des piques bien tombés fait pour blesser la personne en profondeur. Pour faire comprendre aux autres de rester à distance. Elle était peut-être née sans argent mais aussi sans coeur, de ce fait on ne pouvait pas se servir d'elle sans qu'elle le sache.

Dans ce monde, c'est blesser ou être blessé. Daria avait choisi la première option. Elle n'avait jamais été blessée, n'avait jamais connu l'attirance forte pour quelqu'un ou même ce que les rêveurs appellent l'alchimie, elle était bien trop occupée à travailler pour rester à la hauteur de ses copines. Pourquoi se protégeait-elle donc ? Si elle ne n'avait pas vécu la douleur, elle avait eu un très bel aperçu de ce que c'était : sa mère s'était écroulée comme un monument grec auquel on enlèverait une colonne lorsque son père disparut. Mort ? Ou en fuite ? Peu importait, Daria et sa mère n'avait pas les moyens d'engager qui que ce soit pour résoudre cette énigme. Au lieu de ça, Daria s'était contentée d'admirer la faiblesse humaine au première loge en assistant à la chute puis en devant remettre sur pieds cette amoncèlement de pièces détachées qu'était devenu sa mère. Si aujourd'hui sa mère allait un peu mieux, quoique toujours hantée par sa tristesse, et qu'elle rêvait toujours d'amour, plus pour sa fille que pour elle, Daria avait complètement fait une croix sur tout ce qui pouvait mener à l'état de faiblesse que pouvait amener l'attachement.



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