Posté le 2 février
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Ouest-France
David GUÉZENNEC.
Publié le 02/02/2024 à 17h15


         
Les frères Le Saint sont des hommes qui savent s’entourer et c’est une qualité. À leur reprise du Stade Brestois, en 2016, ils ont eu la main heureuse en nommant Grégory Lorenzi comme directeur sportif.

La main heureuse, à vrai dire, c’est inexact, car ils savaient à peu près où ils allaient avec l’ex-défenseur d’alors 33 ans. Nommer un si jeune directeur sportif était pourtant osé.

Le pari a réussi. L’incroyable travail réalisé par Grégory Lorenzi dans un club aux moyens limités, en fait aujourd’hui un directeur sportif loué pour ses compétences, un directeur sportif très courtisé aussi.

Dragué l’été dernier, le Corse d’aujourd’hui 40 ans avait poliment décliné les propositions. Hier dans un entretien accordé en commun avec nos confrères du Télégramme il a clairement posé les jalons de son futur à Brest. Quand je suis arrivé, je me suis projeté en me disant : ’’je me donne dix ans pour voir où on en est et où on sera dans 10 ans’’. On n’est pas encore dans 10 ans, le club avance plutôt bien. À titre personnel je ne me dis pas : ’’Est-ce que je dois partir. Est-ce que je peux aller dans un club avec plus de moyens pour voir ce que je serai capable de faire’’. Peut-être qu’un jour ça viendra, je n’en sais rien. Mais ce n’est pas quelque chose sur lequel je me projette.

Et le directeur sportif du Stade Brestois d’appuyer : Je suis bien dans mon environnement, avec un président qui me fait confiance et je pense que je le lui rends bien aussi. Dans mon rôle je fais comme si je gérais mon club. Je fais les choses en mon âme et conscience et en respectant ce que je dois respecter. On ne sait ce qui pourra se passer, mais je prends toujours autant de plaisir. J’ai encore des projets avec le club. On va essayer de se projeter ensemble. Il faudra aussi demander au président sil veut me garder. J’ai envie de continuer l’aventure et de voir où ça nous mène .

À Brest, le costume de Grégory Lorenzi est large, bien plus large que celui dévolu à la plupart de ses confrères de Ligue 1. Il gère bien d’autres projets que le sportif et que de chemin parcouru depuis l’été 2016 ! 2


Greg Lorenzi est aussi un homme de parole et a lié pour un bail son destin à celui des frères Le Saint. Le jour où il faudra partir, ça se fera cordialement, sincèrement.

On n’en est pas là. Car Grégory Lorenzi est aussi un homme de dossiers et de challenges, guidé comme ses présidents par le nouveau stade. Quand j’ai pris mon rôle, on n’avait pas de terrain d’entraînement, pas de centre d’entraînement, pas d’équipe car on avait 9 joueurs (alors sous contrat pour attaquer une saison de Ligue 2). On a construit des terrains, un centre d’entraînement, ça fait 5 ans qu’on se maintient en Ligue 1. Qu’est-ce qu’on va faire de plus ? Oui, il y a la motivation du Stade. C’est un challenge. Quand on est considéré et qu’on est partie prenante, forcément ça donne envie .

Qu’est ce qui pourrait faire changer d’avis au directeur sportif ? Un non au nouveau stade. Oui, il y aurait réflexion ». Destin lié à celui de ses présidents donc qui eux aussi ont lié leur devenir au club à la future enceinte. Pas de stade ? Ce serait sans doute les têtes pensantes du club en moins.

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